Baccalaureat S 2001
Baccalaureat S 2001
Baccalaureat S 2001
2
[ Baccalauréat S Antilles-Guyane septembre 2000 \
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
1. Pour tout nombre complexe z, on considère
f (z) = z 2 + 9 z 2 + αz + β .
¡ ¢¡ ¢
E XERCICE 2 4 points
Enseignement obligatoire
1. Une fourmi se déplace sur les arêtes de la pyramide ABCDS. Depuis un som-
met quelconque, elle se dirige au hasard (on suppose qu’il y a équiprobabilité)
vers un sommet voisin ; on dit qu’elle « fait un pas ».
a. La fourmi se trouve en A.
Après avoir fait deux pas, quelle est la S
probabilité qu’elle soit :
• en A ?
• en B ?
• en C ?
• en D ?
b. Pour tout nombre entier naturel n
strictement positif, on note : D
C
Sn l’évènement « la fourmi est au
sommet S après n pas », et p n la pro-
babilité de cet évènement. A
Donner p 1 . B
En remarquant que Sn+1 = Sn+1 ∩ Sn , montrer que
1¡ ¢
p n+1 = 1 − pn .
3
2. Onconsidère la suite (p n ), définie pour tout nombre entier n strictement positif
1
p1
=
par : 3
1¡ ¢ .
p n+1 =
1 − pn
3
A. P. M. E. P. Aquitaine L’année 2001
a. Montrer par
µ récurrence que, pout tout entier naturel n strictement positif,
1 1 n
µ ¶ ¶
on a p n = 1− − .
4 3
b. Déterminer lim p n .
n→+∞
P ROBLÈME 12 points
Enseignement obligatoire et de spécialité
L’objet de ce problème est d’étudier, à l’aide d’une fonction auxiliaire, une fonction
et de résoudre une équation différentielle dont elle est solution.
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Les résultats seront donnés à 10−3 près.
Une entreprise confie à une société de sondage par téléphone une enquête sur la
qualité de ses produits. Chaque enquêteur a une liste de personnes à contacter.
Lors du premier appel téléphonique, la probabilité pour que le correspondant soit
absent est 0,4. Sachant que le correspondant est présent, la probabilité pour qu’il
accepte de répondre au questionnaire est 0,2.
1. On note :
• A1 l’évènement « la personne est absente lors du premier appel » ;
• R1 l’évènement « la personne accepte de répondre au questionnaire lors du
premier appel ».
Quelle est la probabilité de R1 ?
2. Lorsqu’une personne est absente lors du premier appel, on lui téléphone une
seconde fois, à une heure différente, et, alors, la probabilité pour qu’elle soit
absente est 0,3. Et, sachant qu’elle est présente lors du second appel, la pro-
babilité pour qu’elle accepte de répondre au questionnaire est encore 0,2.
Si une personne est absente lors du second appel, on ne tente plus de la contac-
ter.
On note :
A2 l’évènement « la personne est absente lors du second appel » ;
R2 l’évènement « la personne accepte de répondre au questionnaire lors du
second appel » ;
R l’évènement « la personne accepte de répondre au questionnaire ».
Montrer que la probabilité de R est 0,176. (On pourra utiliser un arbre).
3. Sachant qu’une personne a accepté de répondre au questionnaire, quelle est
la probabilité pour que la réponse ait eu lieu lors du premier appel ?
4. On suppose que les sondages auprès des personnes d’une même liste sont
indépendants. Un enquêteur a une liste de 20 personnes à contacter. Quelle
est la probabilité pour qu’une au moins des 20 personnes de la liste accepte
de répondre au questionnaire ?
E XERCICE 2 5 points
Enseignement obligatoire (hors-programme en 2002)
H G
A B
A. P. M. E. P. Aquitaine L’année 2001
−−→ −−→
1. a. Déterminer BC ∧ BA .
b. En déduire l’ensemble (E ) des points M de l’espace tels que :
³−−→ −−→´ −−→ → −
BC ∧ BA ∧ BM = 0 .
Déterminer l’ensemble (G ).
Montrer que le point A appartient à l’ensemble (G ).
E XERCICE 2 5 points
Enseignement de spécialité ³ → − →−´
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal direct O, u , v . L’unité gra-
phique est 4 cm. On considère les points A, B, C et D d’affixes respectives a, b, c et d
telles que : p p
π 3 3 3 −i π
a = 1, b = ei 3 , c = + i, d = e 6.
2 2 2
1. a. Donner la forme exponentielle de c et la forme algébrique de d.
b. Représenter les points A, B, C et D.
c. Montrer que le quadrilatère OACB est un losange.
2. Montrer que les points D, A et C sont alignés.
3. Déterminer l’angle θ et le rapport k de la similitude directe s de centre O qui
transforme A en C.
4. On note F et G les images par la similitude directe s des points D et C respec-
tivement. Montrer que les points F, C et G sont alignés.
5. Déterminer l’affixe f du point F.
6. On considère la transformation ϕ qui à tout point M, d’affixe Z , associe le
point M ′ d’affixe Z ′ telle que :
p
2π 3 3
Z ′ = ei 3 Z+ +i .
2 2
Pour toute droite δ du plan, on notera σδ la symétrie orthogonale d’axe δ.
a. Soit r la transformation qui à tout point M1 d’affixe Z 1 , associe le point
M1′ d’affixe Z 1′ , telle que :
p
−i 2π 3 3
Z 1′ =e 3 Z1 + + i
2 2
Déterminer la nature de r et donner ses éléments caractéristiques.
³ −−→ −−→´
b. En utilisant les nombres complexes, donner une mesure de l’angle AO , AB ,
puis déterminer la droite ∆ telle que :
r = σ∆ ◦ σ(AO) .
P ROBLÈME 11 points
Enseignement obligatoire et de spécialité ³ →− →−´
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O, ı , . L’unité graphique est 4 cm
sur l’axe des abscisses et 2 cm sur l’axe des ordonnées.
Partie A
Soit f la fonction définie sur R par : f (x) = (2 + cos x)e1−x .³
→
− → −´
On note (C ) la courbe représentative de f dans le repère O, ı , .
1. Montrer que, pour tout x de R : f (x) > 0.
p ³ π´
2. a. Montrer que, pour tout x de R : 2 cos x − = cos x + sin x.
4
b. En déduire que, pour tout x de R : 2 + cos x + sin x > 0.
c. Montrer que f est strictement décroissante sur R.
3. a. Montrer que, pour tout x de R : e1−x 6 f (x) 6 3e1−x .
b. En déduire les limites de f en + ∞ et en - ∞.
c. Interpréter géométriquement le résultat obtenu lors du calcul de la li-
mite de f en + ∞.
4. a. Montrer que, sur l’intervalle [0 ; π], l’équation f (x) = 3 admet une solu-
tion unique α.
b. Donner un encadrement de α d’amplitude 10−2 .
5. Représenter la courbe (C ) sur [0 ; 4].
Partie B
On veut calculer l’aire, A , exprimée en unités d’aire, du domaine limité par la courbe
(C ), l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées et la droite d’équation x = 1.
Z1
1. Montrer que : A = 2e − 2 + cos t e1−t dt .
0
Z1 Z1
1−t
2. On pose I = cos t e dt et J = sin t e1−t dt .
0 0
a. À l’aide de deux intégrations par parties, montrer que : I = - cos 1+e - J et
J = - sin 1 + 1.
b. En déduire la valeur de I.
3. Déterminer la valeur exacte de A en unités d’aire, puis donner une valeur
approchée de A à 10−2 près par défaut.
Partie C
sin x
Soit h la fonction définie sur R par : h(x) = − 1 − .
2 + cos x
1. a. Montrer que la fonction h admet des primitives sur R.
b. Calculer la primitive H de la fonction h, qui prend en 0 la valeur (1 + ln 3).
2. a. Déterminer ln f (x) pour tout x de R.
¡ ¢
E XERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
On dispose d’un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On désigne par
p k la probabilité d’obtenir, lors d’un lancer, la face numérotée k (k est un entier et
1 6 k 6 6).
Ce dé a été pipé de telle sorte que :
• les six faces ne sont pas équiprobables,
• les nombres p 1 , p 2 , p 3 , p 4 , p 5 , p 6 , dans cet ordre, sont six termes consécutifs
d’une suite arithmétique de raison r ,
• les nombres p 1 , p 2 , p 4 dans cet ordre, sont trois termes consécutifs d’une suite
géométrique.
k
1. Démontrer que : p k = pour tout entier k tel que 1 6 k 6 6.
21
2. On lance ce dé une fois et on considère les évènements suivants :
– A : « le nombre obtenu est pair »
– B : « le nombre obtenu est supérieur ou égal à 3 »
– C : « le nombre obtenu est 3 ou 4 ».
E XERCICE 2 5 points
Enseignement obligatoire
On considère un cube ABCDEFGH d’arête 1.
−−→ −−→ −→
1. a. Exprimer plus simplement le vecteur AB + AD + AE .
−−→ −−→
b. En déduire que le produit scalaire AG .BD est nul.
−−→ −→
c. Démontrer de même que le produit scalaire AG · BE est nul.
d. Démontrer que la droite (AG) est orthogonale au plan (BDE).
2. Soit I le centre de gravité du triangle BDE. Déduire de 1 a que le point I est le
point d’intersection de la droite (AG) et du plan (BDE), et préciser la position
du point I sur le segment [AG].
A. P. M. E. P. Aquitaine L’année 2001
−−→ −−→ −→
3. Dans cette question, l’espace est orienté par le repère orthonormal direct (A ; AB , AD , AE ).
a. Écrire une équation du plan (BDE).
b. Écrire une représentation paramétrique de la droite ∆ passant par le point
H et orthogonale au plan (BDE).
c. Déterminer les coordonnées du point d’intersection J de la droite ∆ avec
le plan (BDE).
d. En déduire la distance du point H au plan (BDE).
E H
F
G
A
D
B C
E XERCICE 2 5 points
Enseignement de spécialité
Sur la figure ci-dessous, ABCD est un rectangle de sens direct, AEFB et ADGH sont
des carrés de sens direct.
1. Le but de cette première question est de démontrer que les droites (AC), (EG)
et (FH) sont concourantes. Pour cela on note I le point d’intersection des droites
(EG) et (FH) et on introduit :
• l’homothétie h1 de centre I qui transforme G en E.
• l’homothétie h2 de centre I qui transforme F en H.
a. Déterminer l’image de la droite (CG) par
l’homothétie h1 puis par la composée C B F
h2 ◦ h1 .
b. Déterminer l’image de la droite (CG) par
la composée h1 ◦ h2 . D
A E
c. Justifier l’égalité :
h2 ◦ h1 = h1 ◦ h2 .
En déduire que la droite (AC) passe aussi
par le point I. G H
2. On se propose ici de démontrer que la médiane issue du sommet A du triangle
AEH est une hauteur du triangle ABD. On note O le milieu du segment [EH].
−−→ −→ −−→
a. Exprimer le vecteur AO en fonction des vecteurs AE et AH .
−−→ −−→ −−→
b. Exprimer le vecteur BD en fonction des vecteurs AB et AD .
−−→ −−→
c. Calculer le produit scalaire AO · BD et conclure.
3. Dans cette question, on étudie la similitude directe S qui transforme A en B et
D en A.
On pose AB = 1 et AD = k (k > 0).
P ROBLÈME 10 points
Enseignement obligatoire et de spécialité
On considère la fonction numérique f définie sur R par :
f (x) = 2x + 1 − xe x−1 .
³On note
→
− →
(C ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormal
−´
O, ı , .
1
µ ¶
g (x) = 1 + ln 2 + .
x
C. Calcul d’aire
Zα
1. En intégrant par parties, calculer l’intégrale I = xex−1 dx.
1
2. a. Déterminer, en unités d’aire, l’aire A de la portion de plan limitée par
la courbe (C ), l’axe des abscisses, la droite d’équation x = 1 et la droite
d’équation x = α.
1
µ ¶
b. Démontrer qu’on peut écrire A = (α − 1) α − .
α
Exercice 1 5 points
³ → − → − →
−´
Dans l’espace muni du repère orthonormal direct O, ı , , k , on considère les
points :
A(4 , 0, 0), B(2, 4, 0), C(0, 6, 0), S(0, 0, 4), E(6, 0, 0) et F(0, 8, 0)
1. Réaliser une figure comportant les points définis dans l’exercice que l’on com-
plètera au fur et à mesure.
2. Montrer que E est le point d’intersection des droites (BC) et (OA).
3. On admettra que F est le point d’intersection des droites (AB) et (OC).
−→ −→
a. Déterminer les coordonnées du produit vectoriel SE ∧ EF . En déduire
l’équation cartésienne du plan (SEF).
b. Calculer les coordonnées du point A′ barycentre des points pondérés
(A, 1) et (S,3).
c. On considère le plan P parallèle au plan (SEF) et passant par A′ . Vérifier
qu’une équation cartésienne de P est 4x + 3y + 6z − 22 = 0.
4. Le plan P coupe les arêtes [SO], [SA], [SB] et [SC] de la pyramide SOABC res-
pectivement aux points O′ , A′ , B′ et C′ .
Exercice 2 5 points
1. a. Résoudre dans C l’équation
z 2 − 2z + 2 = 0.
−→
e. Le point E est l’image du point O par la translation de vecteur 2IC . Dé-
terminer l’affixe du point E.
π
f. Le point D est l’image du point E par la rotation de centre O et d’angle .
2
Déterminer l’affixe du point D.
g. Démontrer que les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires.
Exercice 2 spécialité
Dans tout l’exercice x et y désignent des entiers naturels non nuls vérifiant x < y.
S est l’ensemble des couples (x, y) tels que PGCD(x ; y) = y − x.
1. a. Calculer le PGCD(363 ; 484).
b. Le couple (363 ; 484) appartient-il à S ?
2. Soit n un entier naturel non nul ; le couple (n ; n + 1) appartient-il à S ?
Justifier votre réponse.
3. a. Montrer que (x ; y) appartient à S si et seulement si il existe un entier
naturel k non nul tel que x = k(y − x) et y = (k + 1)(y − x).
b. En déduire que pour tout couple (x ; y) de S on a :
PPCM (x ; y) = k(k + 1)(y − x).
4. a. Déterminer l’ensemble des entiers naturels diviseurs de 228.
b. En déduire l’ensemble des couples (x ; y) de S tels que
PPCM (x ; y) = 228.
Problème ³ → 10´points
− → −
Dans tout le problème le plan est rapporté à un repère orthonormal O, ı , d’unité
graphique 2 cm.
Partie A
On considère la fonction numérique u définie sur R par
p
u(x) = x2 + 1 − x
et on désigne par (C ) sa courbe représentative.
1. a. Déterminer la limite de u en −∞.
1
b. Montrer que, pour tout x réel, on a u(x) = p .
x2 + 1 + x
En déduire la limite de u en +∞.
2. a. Montrer que [u(x) + 2x] tend vers 0 quand x tend vers −∞.
b. Montrer que pour tout x réel, on a u(x) > 0. En déduire le signe de
[u(x) + 2x].
c. Interpréter graphiquement ces résultats.
3. a. Montrer que la dérivée de la fonction u est définie sur R par
−u(x)
u ′ (x) = p .
x2 + 1
b. Étudier les variations de la fonction u.
4. Tracer la courbe (C ) et son asymptote oblique.
Partie B
On considère la fonction f définie sur R par
Zx
−1
f (x) = p dt .
0 t2 +1
et (Γ) sa courbe représentative.
1. Justifier que pour tout x réel on a f (x) = ln u(x) en utilisant la question A 3 a.
2. Déterminer les limites de f en −∞ , puis en +∞ et étudier les variations de f .
3. a. Déterminer une équation de la droite (T) tangente à la courbe (Γ) au
point d’abscisse 0.
b. On considère la fonction ϕ définie sur R par ϕ(x) = f (x)+ x. Montrer que
ϕ est croissante sur R et que ϕ(0) = 0. En déduire la position de ta courbe
(Γ) par rapport à la tangente (T).
4. Tracer sur le même graphique la courbe (Γ) et la tangente (T).
Partie C
1 − e2
1. On pose α = , montrer que u(α) = e et en déduire f (α).
2e
Z0 ³p ´
2. À l’aide d’une intégration par parties, calculer ln x 2 + 1 − x dx.
α
et − e−t
3. Soit V une primitive de u et g la fonction définie sur R par g (t ) = .
2
et − e−t
µ ¶
a. Montrer que u = e−t .
2
b. Justifier que V ◦ g est dérivable sur R et que sa dérivée est définie par
¡ ¢′ 1 + e−2t
V ◦ g (t ) = .
2
Z0
1 + e−2t
c. En déduire que V (0) − V (α) = (V ◦ g )(0) − (V ◦ g )(−1) = dt ,
−1 2
e2 + 1
Z0
puis que u(x) dx = .
α 4
4. On admet que pour tout x réel, f (x) < u(x).
Déduire des questions précédentes l’aire, en unité d’aires, du domaine limité
par les courbes (C ), (Γ) et les droites d’équation x = α et x = 0.
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Un sac contient trois boules numérotées respectivement 0, 1 et 2, indiscernables au
toucher.
On tire une boule du sac, on note son numéro x et on la remet dans le sac, puis on
tire une seconde boule, on note son numéro y et on la remet dans le sac.
Toutes les boules ont la même probabilité d’être tirées.
À chaque ³ tirage de deux boules, on associe dans le plan, muni d’un repère ortho-
→
− → −´
normal O, ı , , le point M de coordonnées (x ; y).
On désigne par D le disque de centre O et de rayon 1,7.
Les résultats seront donnés sous forme de fraction irréductible.
→
− → −
1. Placer dans le plan muni du repère (O ; ı , ) les points correspondant aux
différents résultats possibles.
2. Calculer la probabilité de chacun des évènements suivants :
A « Le point M est sur l’axe des abscisses » ;
B « Le point M appartient au cercle de centre O et de rayon 1 ».
3. a. Soit X la variable aléatoire qui, à chaque tirage de deux boules, associe la
somme x 2 + y 2 . Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire
X . Calculer son espérance mathématique E(X ).
b. Montrer que la probabilité de l’évènement « le point M appartient au
4
disque D » est égale à .
9
4. On tire 5 fois de suite, de façon indépendante, deux boules successivement et
avec remise. On obtient ainsi 5 points du plan.
Quelle est la probabilité de l’évènement suivant :
C : « Au moins un de ces points appartient au disque D » ?
5. On renouvelle n fois de suite, de façon indépendante, le tirage de deux boules
successivement et avec remise. On obtient ainsi n points du plan.
Déterminer le plus petit entier n strictement positif tel que la probabilité de
l’évènement « au moins un de ces points appartient à D » soit supérieure ou
égale à 0,999 9.
E XERCICE 2 5 points
Candidats qui n’ont pas suivi l’enseignement de spécialité ³ → − → −´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v (unité gra-
phique : 2 cm).
1. a. Donner l’écriture algébrique du nombre complexe de module 2 et dont
π
un argument est .
2
b. Résoudre dans C l’équation iz − 2 = 4i − z. On donnera la solution sous
forme algébrique.
2. On désigne par I, A et B les points d’affixes respectives 1, 2i et 3 + i.
a. Faire une figure que l’on complétera au cours de l’exercice.
b. Calculer l’affixe zC du point C image de A par la symétrie de centre I.
A. P. M. E. P. Aquitaine Baccalauréat S
zC − zB
c. écrire sous forme algébrique le nombre complexe .
zA − zB
En déduire le module et un argument de ce nombre. (zA et zB désignent
les affixes des points A et B).
d. Soit D le point d’affixe zD tel que zD − zC = zA − zB .
Montrer que ABCD est un carré.
−−→ −−→ −−→ −−−→
3. Pour tout point M du plan, on considère le vecteur MA + MB + MC + MD .
−−→ −−→ −−→ −−−→ −−→
a. Exprimer le vecteur MA + MB + MC + MD en fonction du vecteur MI .
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
b. Montrer que le point K défini par K A + K B + K C + K D = 2AB est le
milieu du segment [AD].
c. Déterminer l’ensemble Γ des points M du plan tels que
°−−→ −−→ −−→ −−−→° ° −−→°
° MA + MB + MC + MD ° = °2AB ° .
° ° ° °
Construire Γ.
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité ³ →
− →−´
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal O, u , v (unité graphique :
2cm). On désigne par m un nombre réel. On considère la transformation Tm du plan
dans lui-même qui, à tout point M d’affixe z associe le point M ′ d’affixe z ′ définie
par :
z ′ = (m + i)z + m − 1 − i
Partie A
1. Peut-on choisir m de telle sorte que Tm soit une translation ?
2. Déterminer le réel m de telle sorte que Tm soit une rotation. Préciser alors le
centre et l’angle de cette rotation.
Partie B
Dans la suite de l’exercice on pose m = 1.
1. a. Calculer l’affixe du point Ω invariant par Tm .
z′ − 1
b. Pour tout nombre complexe z différent de 1, calculer .
z −1
z′ − 1
En interprétant géométriquement le module et un argument de ,
z −1
démontrer que T1 est une similitude directe dont on précisera les élé-
ments caractéristiques.
c. Démontrer que, pour tout nombre z on a : z ′ −z = i(z −1). En déduire que
si M est distinct de Ω , alors le triangle ΩM M ′ est rectangle isocèle en M.
2. On définit dans le plan une suite (Mn ) de points en posant :
P ROBLÈME 11 points
³ → − → −´
1. Le plan est muni d’un repère orthonormal O, ı , .
On désigne par ∆ la droite d’équation y = x + 1 et par Γ la courbe d’équation
y = ex .
a. Que représente la droite ∆ pour la courbe Γ ?
³ → − → −´
b. Tracer dans le repère O, ı , la droite ∆ et donner l’allure de Γ.
2. a. Démontrer que pour tout réel t , et > t +1. Interpréter graphiquement ce
résultat.
b. En déduire que pour tout réel t , e−t + t + 1 > 2, et que pour tout x de R∗+
1
on a : + ln x + 1 > 2.
x
g (x) = (x + 1) ln x.
On appelle
³ → C la courbe représentative de g dans le plan muni d’un repère orthonor-
− → −´
mal O, u , v (unité graphique : 2 cm).
g (n) 6 U n 6 g (n + 1).
E XERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
On considère la fonction f définie sur R par :
³ p ´
f (x) = ln x + x 2 + 9 .
³ → − → −´
et (C ) sa représentation graphique relative à un repère orthonormal O, ı , .
1. Déterminer les images de 0 et de 4 par f , puis l’antécédent de 0 par f .
a. Calculer la limite de f en + ∞.
p 9
b. Montrer que, pour tout x réel, x2 + 9 + x = p et en déduire la
x2 + 9 − x
limite de f en - ∞.
1
2. Montrer que, pour tout réel, f ′ (x) = p et en déduire le tableau de varia-
x2 + 9
tions de la fonction f .
3. On considère la fonction g définie, pour tout x réel, par
1 9
g (x) = ex − e−x
2 2
³ → − → −´
et (C ′ ) sa représentation graphique dans le même repère O, ı , .
a. Démontrer que, pour tout x réel, (g ◦ f )(x) = x.
On admettra de même que, pour tout x réel, ( f ◦ g )(x) = x.
b. En déduire que le point M(x ; y) appartient à (C ) si, et seulement si, le
point M ′ (y ; x) appartient à (C ′ ).
c. Démontrer que la fonction g est négative sur [0 ; ln 3].
4. Soit D 1 et D 2 les domaines définis par :
¯ 0 6 x 6 ln 3 ¯ −46x 60
½ ¯ ¾ ½ ¯ ¾
D 1 = M(x ; y) ¯¯ ; D 2 = M(x ; y) ¯¯ .
g (x) 6 y 6 0 0 6 y 6 f (x)
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
³ →
− →− → −´
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormal direct O, ı , , k , on considère
les points A (1 ; 2 ; 2), B (3 ; 2 ; 1) et C (1 ; 3 ; 3).
1. Montrer que les points A, B et C déterminent un plan. Donner une équation
de ce plan.
2. On considère les plans (P1 ) et (P2 ) d’équations respectives :
(P1 ) : x − 2y + 2z − 1 = 0 ; (P2 ) : x − 3y + 2z + 2 = 0.
a. Montrer que les plans (P1 ) et (P2 ) sont sécants. On notera (∆) leur droite
d’intersection.
b. Montrer que le point C appartient à la droite (∆).
A. P. M. E. P. Aquitaine Baccalauréat S
→
−
c. Démontrer que le vecteur u (2 ; 0 ; −1) est un vecteur directeur de la
droite (∆).
d. En déduire une représentation paramétrique de la droite (∆).
3. Pour déterminer la distance du point A à la droite (∆) de représentation para-
métrique :
x = 2k + 1
y =3 (k ∈ R),
z = −k + 3
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Dans tout l’exercice, x et y désignent des entiers naturels non nuls vérifiant x < y.
S est l’ensemble des couples (x ; y) tels que P.G.C.D. (x ; y) = y − x.
1. a. Calculer le P.G.C.D. (363 ; 484).
b. Le couple (363 ; 484) appartient-il à S ?
2. Soit n un entier naturel non nul ; le couple (n ; n +1) appartient-il à S ? Justifier
votre réponse.
3. a. Montrer que (x ; y) appartient à S si, et seulement si, il existe un entier
naturel k non nul tel que x = k(y − x) et y = (k + 1)(y − x).
b. En déduire que, pour tout couple (x ; y) de S, on a :
P.P. C.M. (x ; y) = k(k + 1)(y − x).
4. a. Déterminer l’ensemble des entiers naturels diviseurs de 228.
b. En déduire l’ensemble des couples (x ; y) de S tels que P.P.C.M. (x ; y) =
228.
P ROBLÈME 10 points
Il est possible que certains des résultats, à démontrer dans ce problème, ne soient
pas lisibles sur l’écran de votre calculatrice graphique.
Partie A
⋆ Étude d’une fonction
On considère la fonction f définie sur ]0 ; 1[∪]1 ; + ∞[ par :
10(x − 8)
f (x) =
x(x − 1)
³ → − → −´
et on désigne par (C ) sa courbe représentative relative à un repère orthogonal O, ı , .
Partie B
⋆ Probabilités
Une urne contient n boules (n > 8) dont 3 jaunes et 5 vertes.
Les autres boules sont rouges.
I. Étude d’un cas particulier : n = 16. Il y a donc 8 boules rouges.
1. On tire une boule de l’urne, on note sa couleur, on la remet, puis on effectue
un nouveau tirage d’une boule.
Déterminer la probabilité des évènements suivants :
– A : « On obtient deux boules rouges »,
– B : « On obtient une boule rouge puis une boule verte ou une boule verte
puis une boule rouge »,
– C : « On obtient une boule rouge puis une boule jaune ou une boule jaune
puis une boule rouge »,
– D : « On obtient au moins une boule rouge ».
2. On effectue maintenant un tirage simultané de deux boules de l’urne.
Déterminer la probabilité des évènements :
– A′ « On obtient deux boules rouges »,
– B′ « On obtient une boule rouge et une boule verte ».
II. n quelconque (n > 8) Il y a donc (n − 8) boules rouges.
1. Comme dans le cas particulier précédent, on tire une boule de l’urne, on note
sa couleur, on la remet, puis on effectue un nouveau tirage d’une boule. Dé-
terminer en fonction de n la probabilité de l’évènement :
« Obtenir une boule rouge puis une boule verte, ou une boule verte puis une
boule rouge ».
2. On revient au tirage simultané de deux boules :
a. Déterminer en fonction de n la probabilité de l’évènement :
« Obtenir deux boules rouges ».
b. Calculer, en fonction de n, la probabilité p n de l’évènement :
« Obtenir une boule rouge et une boule verte ».
c. En utilisant les variations de la fonction f étudiée dans la partie A, indi-
quer les valeurs de n qui rendent p n maximum, puis indiquer la valeur
de ce maximum.
E XERCICE 1 4 points
1. On pose, pour tout entier naturel n non nul,
Z1
1
In = (1 − x)n e−x d x.
n! 0
En déduire lim I n .
n→+∞
c. Montrer, en utilisant une intégration par parties que pour tout entier na-
turel n non nul, on a :
1
I n+1 = − In
(n + 1)!
2. On considère la suite réelle (an ), définie sur N∗ par a1 = 0 et, pour tout entier
naturel n non nul,
(−1)n+1
an+1 = an + .
(n + 1)!
a. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n non nul,
1
an = + (−1)n I n .
e
b. En déduire lim an .
n→+∞
E XERCICE 2 4 points
On considère l’application f qui à tout nombre complexe z différent de 1, associe le
nombre complexe
2 − iz
f (z) = .
1−z
L’exercice étudie quelques propriétés de f . ³ →− → −´
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v d’unité graphique
2 cm, dans lequel seront représentés les ensembles trouvés aux questions 1 et 2.
A est le point d’affixe 1 et B celui d’affixe −2i.
1. On pose z = x + iy avec x et y réels.
Écrire f (z) sous forme algébrique. En déduire l’ensemble des points M d’affixe
z tels que f (z) soit un réel et représenter cet ensemble.
2. On pose z ′ = f (z).
11n − 24m = 1.
1011n − 1 − 10 1024m − 1 = 9.
¡ ¢ ¡ ¢
1011 − 1 N − 1024 − 1 M = 9.
¡ ¢ ¡ ¢
P ROBLÈME 12 points
Dans tout le problème, (C ) désigne la courbe d’équation y = ln x représentant la
fonction logarithme népérien dans le plan rapporté à un repère orthonormal d’ori-
gine O et d’unité graphique 4 cm.
Question préliminaire : Tracer avec soin mais sans étude de la fonction, la courbe
(C ) et la droite (D) d’équation y = x.
Partie A
1. a. Déterminer une équation de la tangente (∆) à (C ) au point I d’abscisse
1.
b. Étudier les variations de la fonction f définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par
f (x) = x − 1 − ln x.
Partie B
1. Soit M le point d’abscisse x de la courbe (C ). Exprimer la distance OM de
l’origine à M en fonction de x.
2. Étude de la fonction auxiliaire u définie sur ]0 ; +∞[ par u(x) = x 2 + ln x.
a. Justifier les limites de u(x) en 0 et en +∞ ainsi que le sens de variations
de u.
b. Montrer qu’il existe un réel α et un seul tel que u(α) = 0.
Montrer que α est compris entre 0,5 et 1 puis donner un encadrement de
α d’amplitude 10−2 .
c. Déterminer le signe de u(x) suivant la valeur de x.
3. Étude de la fonction g définie sur ]0 ; +∞[ par g (x) = x 2 + (ln x)2 .
2
Calculer g ′ (x) et vérifier que g ′ (x) = u(x).
x
En déduire le tableau de variations de g .
4. Déduire des questions précédentes la valeur exacte de la plus courtedistance
de l’origine aux points de la courbe (C ) et en donner une valeur approchée
(exprimée en cm) en utilisant pour α la valeur centrale de l’encadrement trouvé
à la question 2 b.
5. A étant le point d’abscisse α de (C ), démontrer que la tangente en A est per-
pendiculaire à la droite (OA).
0 6 h ′ (x) 6 0, 3.
un+1 = h(un ).
1
a. Montrer que, pour tout entier naturel n, 2 6 un 6 1, et que la suite (un )
est décroissante.
b. Attention, cette question n’est plus au nouveau programme du bacca-
lauréat S.
En utilisant l’inégalité des accroissements finis, montrer que l’on a pour
tout entier naturel n, |un+1 −α| 6 0, 3|un −α| puis que |un −α| 6 12 (0, 3)n .
c. En déduire que la suite (un ) converge vers α.
d. Déterminer un entier n0 tel que un0 soit une valeur approchée de α à
10−5 près et indiquer la valeur de un0 donnée par la calculatrice (avec 5
décimales).
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats ³ → − → − → − ´
L’espace E est rapporté au repère orthonormal O, ı , , k . On considère les trois
points A (2 ; 0 ; 0), B (1 ; 1 ; 0) et C (3 ; 2 ; 6). (D) est la droite passant par A et de vecteur
→
−
directeur u (0 ; 1 ; 1) et (∆) la droite passant par C et de vecteur directeur
→
−
v (1 ; - 2 ; 2).
1. Écrire une représentation paramétrique de chacune des droites (D) et (∆) puis
montrer que (D) et (∆) sont sécantes en un point dont on précisera les coor-
données.
−
→ −−→ −−→
2. Calculer les coordonnées du vecteur w = AB ∧ AC (question hors programme
en 2002), puis écrire une équation cartésienne du plan (ABC).
3. Soit H le projeté orthogonal du point F(2 ; 4 ; 4) sur le plan (ABC).
−−→ −
→
a. Expliquer pourquoi il existe un réel k non nul tel que FH = k w .
b. Déterminer la valeur de k et en déduire les coordonnées de H.
c. Calculer le volume du tétraèdre FABC.
Exercice 2 4 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
On considère le polynôme P défini par :
E XERCICE 2 4 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
1. Montrer que, pour tout entier relatif n, les entiers 14n + 3 et 5n + 1 sont pre-
miers entre eux.
2. On considère l’équation (E) : 87x + 31y = 2 où x et y sont des entiers relatifs.
a. Vérifier, en utilisant par exemple la question 1), que 87 et 31 sont pre-
miers entre eux. En déduire un couple (u ; v) d’entiers relatifs tel que
87u + 31v = 1 puis une solution (x0 ; y 0 ) de (E).
b. Déterminer l’ensemble des solutions de (E) dans Z2 .
c. Application : Déterminer les points de la droite d’équation
87x − 31y − 2 = 0 dont les coordonnées sont des entiers naturels et dont
l’abscisse est comprise entre 0 et 100.
Indication : On remarquera que le point M de coordonnées (x ; y) appar-
tient à la droite (D) si, et seulement si, le couple (x ; y) vérifie l’équation
(E).
A. P. M. E. P. Aquitaine Baccalauréat S
P ROBLÈME 12 points
Le but de ce problème est d’étudier dans la partie A la fonction numérique f définie
sur ]0 ; + ∞[ par
1 ln x
f (x) = x + + 2 ,
x x
de déterminer ensuite dans la partie B. la position de sa courbe représentative par
rapport à son asymptote oblique et enfin d’étudier une suite récurrente dans la par-
tie C., cette dernière partie étant, dans une large mesure, indépendante des deux
autres.
Partie A
1. Soit g la fonction numérique définie sur ]0 ; + ∞[ par :
g (x) = x 3 − x − 2ln x + 1.
a. Montrer que la fonction g est dérivable et que, pour tout x ∈]0 ; + ∞[,
(x − 1)(3x 2 + 3x + 2)
g ′ (x) = .
x
Partie B
³(Γ) désigne
→
− → −´
la représentation graphique de la fonction f dans un repère orthonormal
O, ı , , unité graphique 2 cm.
1. Soit h la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par h(x) = x + ln x.
a. Étudier le sens de variation de h, puis montrer que l’équation h(x) = 0
admet une solution unique α sur l’intervalle [0,4 ; 0,7].
b. Montrer que l’on a : e− α = α.
2. a. Vérifier que la droite (∆) d’équation y = x est asymptote oblique à (Γ) en
+ ∞.
b. Utiliser les résultats de la question 1 a pour déterminer les positions re-
latives de (Γ) et (∆).
³ → − →−´
3. Construire (Γ) et (∆) dans le repère orthonormal O, ı , .
4. a. Calculer, au moyen d’une intégration par parties, l’intégrale I
Z2
ln t
I= dt .
1 t2
Partie C
Étude d’une suite (hors-programrne en 2002)
Dans cette partie :
* I désigne l’intervalle [0,4 ; 0,7] ;
* α est le réel mis en évidence au B 1 ;
* ϕ est la fonction définie sur R par ϕ(x) = e− x ;
u0 0, 4
½
=
* u est la suite récurrente définie par
un+1 = ϕ(un )
1. Montrer qu’on a, pour tout x ∈ I .
a. ϕ(x) ∈ I.
b. |ϕ′ (x)| 6 0, 7.
c. |ϕ(x) − α| 6 0, 7|x − α|.
2. a. Montrer qu’on a, pour tout n ∈ N, |un+1 −α| 6 0, 7|un −α|, puis en déduire
par récurrence qu’on a, pour tout n ∈ N,
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Les résultats seront donnés sous forme de fractions irréductibles.
Un joueur achète 10 euros un billet permettant de participer à un jeu constitué d’un
grattage suivi d’une loterie.
Il gratte une case sur le billet. Il peut alors gagner 100 euros avec une probabilité de
1
ou bien ne rien gagner.
50
G désigne l’évènement : « Le joueur gagne au grattage ».
Il participe ensuite à une loterie avec le même billet. À cette loterie, il peut gagner
100 euros, ou 200 euros, ou bien ne rien gagner.
Li désigne l’évènement « Le joueur gagne 100 euros à la loterie ».
L2 désigne l’évènement « Le joueur gagne 200 euros à la loterie ».
P désigne l’évènement : « Le joueur ne gagne rien à la loterie ».
Si le joueur n’a rien gagné au grattage, la probabilité qu’il gagne 100 euros à la loterie
1 1
est , et la probabilité qu’il gagne 200 euros à la loterie est .
70 490
1. a. Faire un arbre sur lequel on indiquera les renseignements qui précèdent.
b. Calculer la probabilité que le joueur ne gagne rien à la loterie, sachant
qu’il n’a rien gagné au grattage. Compléter l’arbre obtenu avec cette va-
leur.
c. Au bout de chaque branche, indiquer le gain algébrique total du joueur,
après grattage et loterie, déduction faite du prix du billet.
2. On note X la variable aléatoire qui représente le gain algébrique total du joueur,
après grattage et loterie, déduction faite du prix du billet.
2
La probabilité de l’évènement « X = 90 » est .
125
1
La probabilité de l’évènement « X = 190 » est .
250
a. Montrer que la probabilité que le joueur gagne 100 euros à la loterie, sa-
1
chant qu’il a gagné 100 euros au grattage, est égale à .
10
b. Calculer la probabilité que le joueur ne gagne rien à la loterie, sachant
qu’il a gagné 100 euros au grattage.
c. Déterminer la loi de probabilité de X.
Calculer l’espérance de X.
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
³ →− → −´
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal O, u , v , on désigne par M(z) le
point M ayant pour affixe z.
1. Placer sur une figure les points A(2 + i), B(2i), C(−4+ 3i) et D(−8), en prenant 1
cm pour unité graphique.
2. Soit f la transformation du plan qui, à tout point M(z), associe le point M ′ (z ′ )
tel que :
z ′ = (1 + 2i)z − 4 − 2i.
a. Préciser les images des points A et B par f .
b. Montrer que f admet un unique point fixe Ω, dont on précisera l’affixe
ω (M est un point fixe pour f si, et seulement si, f (M) = M).
A. P. M. E. P. Aquitaine Baccalauréat S
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
l
1. Soit B une boîte en forme de pavé droit de hauteur L, à base carrée de côté l,
où l et L sont des entiers naturels non nuls tels que l < L. On veut remplir la
boîte B avec des cubes tous identiques dont l’arête a est un entier naturel non
nul (les cubes devant remplir complètement la boîte B sans laisser d’espace
vide).
a. Dans cette question, l = 882 et L = 945. Quelle est la plus grande valeur
possible pour a ?
Quelles sont les valeurs possibles pour a ?
b. Dans cette question, le volume de la boîte B est v = 77760. On sait que,
pour remplir la boîte B, la plus grande valeur possible de a est 12. Mon-
trer qu’il y a exactement deux boîtes B possibles, dont on donnera les
dimensions.
2. On veut remplir une caisse cubique C, dont l’arête c est un entier naturel non
nul, avec des boîtes B toutes identiques telles que décrites dans la question 1
(Les boîtes B, empilées verticalement, doivent remplir complètement la caisse
C sans laisser d’espace vide).
a. Dans cette question, l = 882 et L = 945. Quelle est la plus petite arête c
pour la caisse C ?
Quel est l’ensemble de toutes les valeurs possibles pour l’arête c ?
b. Dans cette question, le volume de la boîte B est 15435. On sait que la plus
petite arête possible pour la caisse C est 105.
Quelles sont les dimensions l et L de la boîte B ?
P ROBLÈME 11 points
Partie A
⋆ Résolution de l’équation différentielle (1) : y ′ − 2y = xex
1. Résoudre l’équation différentielle (2) : y ′ − 2y = 0, où y désigne une fonction
dérivable sur R.
2. Soient a et b deux réels et soit u la fonction définie sur R par
Partie B
⋆ Étude d’une fonction auxiliaire
Soit g la fonction définie sur R par g (x) = 2ex − x − 2.
1. Déterminer la limite de g en - ∞ et la limite de g en + ∞.
2. Étudier le sens de variation de g , puis dresser son tableau de variations.
3. On admet que l’équation g (x) = 0 a exactement deux solutions réelles.
a. Vérifier que 0 est l’une de ces solutions.
b. L’autre solution est appelée α. Montrer que −1, 6 6 α 6 −1, 5.
4. Déterminer le signe de g (x) suivant les valeurs du réel x.
Partie C
⋆ Étude de la fonction principale
Soit f la fonction définie sur R par
Partie D
⋆ Calcul d’aire
Z0
1. Soit m un réel négatif. Interpréter graphiquement l’intégrale f (x) dx. (On
m
justifiera la réponse.)
Z0
2. a. Calculer xex dx, à l’aide d’une intégration par parties.
m
Z0
b. En déduire f (x) dx.
m
Z0
3. Calculer la limite de f (x) dx, lorsque m tend vers − ∞.
m
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Pour rejoindre le sommet S d’une montagne des Alpes à partir d’un point de dé-
part D, les randonneurs ont la possibilité d’emprunter plusieurs parcours. La course
n’étant pas faisable en une journée, ils doivent passer une nuit dans l’un des deux
refuges se trouvant à la même altitude de 1400 mètres sur les parcours existants ; les
deux refuges ne sont pas situés au même endroit. On les appelle R1 et R2 .
Le lendemain matin, pour atteindre le sommet qui se trouve à 2 500 mètres d’alti-
tude, ils ont deux possibilités : ils peuvent atteindre le sommet en faisant une halte
au refuge R3 , ou atteindre le sommet directement.
La probabilité que les randonneurs S
choisissent de passer par R1 est égale
1
à .
3 5,5 2 6
La probabilité de monter directement
au sommet en partant de R1 est égale
3 R3
à . 4
4 4,5
La probabilité de monter directement R1 R2
au sommet en partant de R2 est égale 5 4
2
à .
3
D
1. Tracer un arbre pondéré représentant tous les trajets possibles du départ D
jusqu’au sommet S.
2. Déterminer la probabilité de chacun des évènements suivants :
E1 : « Les randonneurs ont fait une halte au refuge R3 sachant qu’ils ont passé
la nuit au refuge R1 » ;
E2 « Les randonneurs ont fait une halte au refuge R3 » ;
E3 « Les randonneurs ont passé la nuit au refuge R1 sachant qu’ils ont fait une
halte au refuge R3 » ;
E4 « Les randonneurs ont passé la nuit au refuge R2 sachant que, le deuxième
jour, ils sont montés directement au sommet S ».
3. On note d(M, N ) la distance, en km, à parcourir pour se rendre du point M au
point N .
On donne d(D, R1 ) = 5 ; d(D, R2 ) = 4 ; d(R1 , R3 ) = 4 ; d(R2 , R3 ) = 4,5 ;
d(R3 , S) = 2 ; d(R1 , S) = 5,5 ; d(R2 , S) = 6.
Soit X la variable aléatoire qui représente la distance parcourue par les ran-
donneurs pour aller du départ D au sommet S.
a. Déterminer la loi de probabilité de X .
b. Calculer l’espérance mathématique de X .
A. P. M. E. P. Aquitaine Baccalauréat S
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
³ → − → −´
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v .
On appelle f l’application qui, à tout point M d’affixe z (z 6= − 1) associe le point M ′
d’affixe z ′ telle que :
−iz − 2
z′ = .
z +1
Soient A, B et C les points d’affixes respectives a = − 1, b = 2i et c = −i.
1. Soit C′ l’image du point C par f . Donner l’affixe c ′ du point C′ sous forme
algébrique, puis sous forme trigonométrique.
1
2. Calculer l’affixe d du point D ayant pour image par f le point D′ d’affixe d ′ = .
2
3. Pour tout nombre complexe z différent de - 1, on note p le module de z + 1
(c’est-à-dire |z + 1| = p) et p ′ le module de z ′ + i (c’est-à-dire |z ′ + i| = p ′ ).
a. Démontrer
p que, pour tout nombre complexe z différent de - 1, on a :
p p ′ = 5.
b. Si le point M appartient au cercle (Γ) de centre A et de rayon 2, mon-
trer qu’alors M ′ = f (M) appartient à un cercle (Γ′ ), dont on précisera le
centre et le rayon.
4. Pour tout nombre complexe z différent de - 1, on considère le nombre com-
z − 2i
plexe ω = .
z +1
a. Interpréter géométriquement l’argument du nombre complexe ω.
b. Montrer que z ′ = − iω.
c. Déterminer l’ensemble (F) des points M d’affixe z telle que z ′ soit un réel
non nul.
d. Vérifier que le point D appartient aux ensembles (Γ) et (F).
5. Représenter les ensembles (Γ), (F) et (Γ′ ) en prenant 4 cm pour unité gra-
phique.
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité ³ → − → −´
On se place dans le plan, rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v .
P ROBLÈME 11 points
On considère la fonction f , définie sur l’intervalle ]- 1 ; + ∞[ par :
ex
f (x) = .
(1 + x)2
On désigne par
³ (C→) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
− → −´
orthonormal O, ı , .
⋆ I. Étude de la fonction f et tracé de (C )
1. a. Calculer la limite de cette fonction lorsque x tend vers + ∞.
b. Calculer la limite de cette fonction lorsque x tend vers - 1.
Que peut-on en déduire pour la courbe (C ) ?
x −1
2. Calculer f ′ (x) et montrer que son signe est celui de .
x +1
3. Dresser le tableau de variation de f .
4. Tracer la courbe (C ), les droites d’équations respectives x = −1 et y = 1, ainsi
que la tangente à cette courbe en son point d’abscisse 0 (unité graphique :
4 cm).
5. Montrer que l’équation f (x) = 1 admet une unique solution, notée α, dans
l’intervalle [1 ; 10].
Utiliser le graphique précédent pour donner deux nombres entiers consécu-
tifs a et b tels que α appartient à l’intervalle [a ; b].
⋆ II. Calcul d’une aire
ex
1. Soit g la fonction définie sur ]- 1 + + ∞[ par g (x) = .
1+x
a. Étudier le sens de variation de g dans l’intervalle [1 ; 2].
b. Montrer que, pour tout x appartenant à [ 1 ; 2], on a : 1 6 g (x) 6 2, 5.
Z2
c. En déduire un encadrement de A1 = g (x) dx.
1
2. Soit A2 l’aire, en unités d’aire, du domaine délimité par les droites d’équations
respectives x = 1 et x = 2, la courbe (C ) et l’axe des abscisses.
À l’aide d’une intégration par parties, exprimer A2 en fonction de A1 , et en
déduire un encadrement de A2 .
⋆ III. Approximation d’un nombre à l’aide d’une suite
Pour cette partie, on utilisera sans justification le fait que l’équation
¸ f (x) = x a une
1
·
unique solution β et que celle-ci est élément de l’intervalle ;1 .
2
x
e
Soit h la fonction définie sur ]- 1 + + ∞[ par h(x) = .
(1 + x)3
1. a. Vérifier que, pour tout x appartenant à ]- 1 + + ∞[ on a :
b. Calculer h ′ (x).
c. En utilisant la question a, calculer f ′′ (x).
1
· ¸
En déduire le sens de variation de f dans l’intervalle ;1
2
1
· ¸
En déduire que, pour tout x appartenant à ; 1 on a :
2
¯ ′ ¯ 1
¯ f (x)¯ 6 .
4
¯Un+1 − β¯ 6 1 ¯Un − β¯ .
¯ ¯ ¯ ¯
4
E XERCICE 1 5 points
Enseignement obligatoire et de spécialité
Le directeur d’un musée, dont le plan est fourni ci-dessous, organise une exposition.
Afin de prévoir la fréquentation des salles, il décide d’imaginer le parcours d’un vi-
siteur, pris au hasard, en faisant les hypothèses suivantes :
• Le visiteur passe au hasard d’une salle à une salle voisine.
• Pour sortir d’une salle, il franchit de manière équiprobable n’importe quelle autre
porte que celle qu’il a utilisée pour entrer.
Dans le parcours du visiteur, le directeur ne s’intéresse qu’aux quatre premières
salles traversées, l’entrée E étant comprise dans celles-ci. Un trajet par ces quatre
premières salles est codé par un mot de quatre lettres, commençant par la lettre
E. Par exemple :
• Si le visiteur passe successivement par les salles E, B, D, F, on codera son trajet par
le mot EBDF.
• Le trajet codé EBDB est impossible avec les hypothèses choisies.
F G
T
D A
Entrée
B C
E
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas choisi l’enseignement de³ spécialité
→
− → −´
Le plan P est rapporté à un repère orthonormal O, ı , (unité graphique 4 cm),
dans lequel on considère les points A (2 ; 0), B (0 ; 2) et C (−2 ; −2).
1. Soient a, b et c les nombres définis pour t réel par :
1 2 2
a = − sin 2t + cos t +
2 3 3
1 2
b = sin 2t − cos t +
3 3
1 1 2
c
= − sin 2t − cos t +
2 3 3
a. Démontrer que, pour tout réel t , il existe un barycentre, noté G(t ), du
système de points pondérés {(A, a) ; (B, b) ; (C, c)}.
b. Montrer que, pour tout réel t , les coordonnées du point G(t ) sont :
3
x(t ) = cos t et y(t ) = sin 2t .
2
Lorsque le paramètre t varie, ce barycentre décrit une courbe (Γ), que
l’on se propose d’étudier.
2. Étude des symétries de la courbe (Γ)
a. Étudier les positions relatives des points G(t ) et G(t + 2π).
b. Étudier les positions relatives des points G(t ) et G(−t ).
c. Étudier les positions relatives des points G(t ) et G(π − t ).
d. Déduire de ce qui précède, en justifiant la démarche, un intervalle d’étude
approprié pour les fonctions x et y.
3. a. Étudier
h leπsens
i de variation de chacune des fonctions x et y sur l’inter-
valle 0 ; et les faire apparaître dans un même tableau.
2
π
b. Placer les points de (Γ) correspondant aux valeurs du paramètre 0, et
4
π
et tracer les tangentes à la courbe (Γ) en ces points.
2
h πi
c. Tracer la partie de (Γ) obtenue lorsque t appartient à l’intervalle 0 ;
2
puis tracer (Γ) complètement. (Hors-programme en 2002)
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant choisi l’enseignement de spécialité
Un astronome a observé au jour J0 le corps céleste A, qui apparaît périodiquement
tous les 105 jours. Six jours plus tard (J0 + 6), il observe le corps B, dont la période
d’apparition est de 81 jours. On appelle J1 le jour de la prochaine apparition simul-
tanée des deux objets aux yeux de l’astronome.
Le but de cet exercice est de déterminer la date de ce jour J1 .
P ROBLÈME 10 points
Commun à tous les candidats
Les objectifs du problème sont de déterminer une solution particulière d’une équa-
tion différentielle (partie A), d’étudier cette solution (partie B) et de la retrouver dans
un contexte différent (partie C).
Partie A
On appelle (E) l’équation différentielle : y ′′ − y = 0, où y est une fonction numérique
définie et deux fois dérivable sur l’ensemble R des nombres réels.
1. Déterminer les réels r tels que la fonction h, définie par h(x) = er x , soit solu-
tion de (E).
2. Vérifier que les fonctions ϕ définies par ϕ(x) = αex +βe−x , où α et β sont deux
nombres réels, sont des solutions de (E). On admet qu’on obtient ainsi toutes
les solutions de (E).
3. Déterminer la solution particulière de¶ (E) dont la courbe représentative passe
3
µ
par le point de coordonnées ln 2 ; et admet en ce point une tangente dont
4
5
le coefficient directeur est .
4
Partie B
On appelle f la fonction définie sur l’ensemble R des nombres réels par :
1¡ x
e − e−x .
¢
f (x) =
2
On désigne par
³ (C→) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
− → −´
orthonormal O, ı , .
1. Soit µ un réel. Montrer que, pour tout réel x, f (x) = µ équivaut à
e2x − 2µex − 1 = 0.
En déduire que l’équation f (x) = µ a une unique solution dans R et détermi-
ner sa valeur en fonction de µ.
2. a. Déterminer les limites de f en - ∞ et en + ∞.
b. Calculer f ′ (x) pour tout nombre réel x et en déduire le sens de variation
de f sur R.
3. a. Déterminer une équation de la tangente (T) à la courbe (C ) au point
d’abscisse 0.
0 x 1
½
6 6
x 6 y 6 f (x)
Partie C
On cherche à caractériser les fonctions ϕ, dérivables sur l’ensemble des nombres
réels, telles que, pour tout réel x :
Zx
ϕ(x) − (x − t )ϕ(t ) dt = x (H).
0
Calculer ϕ(0).
Zx
b. Démontrer que, pour tout nombre réel x, ϕ′ (x) = 1 + ϕ(t ) dt .
0
′
Calculer ϕ (0).
c. Vérifier que ϕ est une solution de l’équation différentielle (E) de la par-
tie A. Déterminer laquelle, parmi toutes les solutions explicitées dans la
question A 2.
Zx
2. a. À l’aide d’une intégration par parties, calculer t et − e−t dt .
¡ ¢
0
b. Démontrer que la fonction trouvée à la question 1 c vérifie bien la rela-
tion (H).
E XERCICE 1 6 points
Commun à tous les candidats
Soient trois points de l’espace A, B, C non alignés et soit k un réel de l’intervalle [- 1 ;
1].
On note G k le barycentre du système (A, k 2 + 1), (B, k), (C, −k) .
© ª
−−−→ k −−→
AG k = − BC .
k2 + 1
³ → − → − → −´
5. L’espace est maintenant rapporté à un repère orthonormal O, ı , , k . Les
points A, B, C ont pour coordonnées respectives (0 ; 0 ; 2), (−1 ; 2 ; 1) et
(−1 ; 2 ; 5). Le point G k et les ensembles (E) et (F) sont définis comme ci-
dessus.
a. Calculer les coordonnées de G1 et G−1 .
Montrer que les ensembles (E) et (F) sont sécants.
b. Calculer le rayon du cercle C intersection de (E) et (F).
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité ³ → − →−´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v [unité
graphique : 6 cm].
π
On considère la suite (αn ) de nombres réels définie par α0 = et, pour tout entier
2
5π
naturel n, αn+1 = αn + . Pour tout entier naturel n, on appelle Mn le point du
6 ³→
− −−−−→´
cercle C de centre O et de rayon 1 tel que l’angle u , OMn ait pour mesure αn .
1. Placer les douze points M0 , M1 , M2 , . . ., M11 .
2. On appelle zn l’affixe de Mn . Montrer que, pour tout entier naturel n, on a
¡ π 5nπ ¢
l’égalité : zn = ei 2 + 12 .
3. a. Montrer, pour tout entier naturel n, les propriétés suivantes :
• les points Mn et Mn+6 sont diamétralement opposés ;
A. P. M. E. P. Aquitaine Baccalauréat S
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité ³ → − → −´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal O, u , v [unité graphique :
6 cm].
On considère la transformation f du plan qui, à tout point M d’affixe z associe le
5iπ
point M ′ d’affixe z ′ définie par z ′ = ze 6 et on définit une suite de points (Mn ) de la
manière suivante :
π
M0 a pour afflxe z0 = ei 2 et, pour tout entier naturel n, Mn+1 = f (Mn ).
On appelle zn l’affixe de Mn .
1. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f .
Placer les points M0 , M1 , M2 .
2. Montrer que pour tout entier naturel n, on a l’égalité
5nπ
¡π ¢
zn = ei 2+ 6
P ROBLÈME 9 points
Commun à tous les candidats ³ → − → − ´
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v . Toutes les courbes
demandées seront représentées sur un même graphique (unité graphique : 2 cm).
Partie A
⋆ Étude d’une fonction f
On définit la fonction f sur ]0 ; + ∞[ par :
³p ´
f (x) = ln 1 + x − 1 .
5
Calculer l’ordonnée de A. Soit B le point de C d’abscisse , P le projeté ortho-
4
→
− →
−
gonal de B sur l’axe (O ; u ) et H le projeté orthogonal de B sur l’axe (O ; v ).
Déterminer les valeurs exactes des coordonnées
³ → des points B, P et H. Placer
− → −´
les points A, B, P et H dans le repère O, u , v et représenter la courbe (C ).
Partie B
⋆ Utilisation d’une rotation
π
Soit r la rotation de centre O et d’angle . À tout point M du plan d’affixe z la rota-
2
tion r associe le point M ′ d’affixe z ′ .
1. a. Donner z ′ en fonction de z.
On note z = x + iy et z ′ = x ′ + iy ′ (x, y, x ′ , y ′ réels). Exprimer x ′ et y ′ en
fonction de x et y, puis exprimer x et y en fonction de x ′ et y ′ .
b. Déterminer les coordonnées des points A′ , B′ et P′ images respectives des
points A, B et P par la rotation r .
2. On appelle g la fonction définie
³ sur R par g (x) = e−2x + 2e−x et (Γ) sa courbe
→
− → −´
représentative dans le repère O, u , v .
a. Montrer que lorsqu’un point M appartient à (C ), son image M ′ par r
appartient à (Γ).
On admet que lorsque le point M décrit (C ), le point M ′ décrit (Γ).
b. Tracer sur le graphique précédent les points A′ , B′ , P′ et la courbe (Γ)
(l’étude des variations de g n’est pas demandée).
Partie C
⋆ Calcul d’intégrales
On rappelle que l’image d’un domaine plan par une rotation est un domaine plan
de même aire.
Zln 2
1. Calculer l’intégrale g (x) dx.
0
Interpréter graphiquement cette intégrale.
2. a. Déterminer, en unités d’aire, l’aire A du domaine plan D limité par les
segments [AO], [OH] et [HB] et l’arc de courbe (C ) d’extrémités B et A.
Z3 ³p ´
b. On pose I = ln 1 + x − 1 dx.
5
4
Trouver une relation entre A et I puis en déduire la valeur exacte de l’in-
tégrale I.
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Dans un village de montagne deux familles A et B disposent de cinq circuits balisés
de promenades c 1 , c 1 , c 2 , c 3 , c 4 , c 5 .
Partie A
Chaque matin, chacune des familles tire au hasard, indépendamment l’une de l’autre,
un des cinq circuits.
1. Combien y-a-t-il de tirages possibles pour l’ensemble des deux familles ?
2. Quelle est la probabilité pour qu’elles fassent le même jour, le même circuit ?
3. Quelle est la probabilité pour que pendant n jours consécutifs, elles ne se
trouvent janais sur le même circuit ?
4. Déterminer la plus petite valeur de n pour laquelle la probabilité de se trouver
au moins une fois sur le même circuit est supérieure ou égale à 0,9.
Partie B
On considère dans cette partie deux jours consécutifs. Le deuxième jour chaque fa-
mille élimine de son tirage le circuit qu’elle a fait la veille. Il reste donc quatre circuits
pour ciacune des deux familles.
On note :
E l’évènement « les deux familles font le même circuit le premier jour ».
F l’évènement « les deux familles font le même circuit le deuxième jour ».
Calculer les probabilités suivantes :
P(E) , P(F/E) , P(F/E) puis P(F ∩ E) et P(F ∩E).
En déduire P(F).
E XERCICE 2 5 points
Enseignement obligatoire
Les deux parties sont indépendantes.
Partie A ³ →− →
−´
Dans le plan complexe P rapporté au repère orthonormal direct O, u , v , on consi-
dère les points A et B d’affixes respectives zA = 3 + i et zB = 1 + 2i.
zB
1. Exprimer le complexe sous forme algébrique puis sous forme trigonomé-
zA
trique.
³−−→ −−→´
2. En déduire une mesure en radians de l’angle OA , OB .
Partie B
→
− →− − →
Désormais on considère l’espace muni du repère orthonormal direct (O, u , v , w )
−
→ → − → −
où w = u ∧ v .
On considère les points A(3, 1, 0), B(1, 2, 0), C(3, 2, 1) et D(0, 0, d) où d désigne un
réel positif ou nul. On a ainsi un tétraèdre ABCD.
→
− −−→ −−→
1. On pose N = AB ∧ AC .
a. Calculer les coordonnées de N .
b. En déduire l’aire du triangle ABC.
2. Déterminer une équation cartésienne du plan (ABC).
3. On note H le projeté orthogonal du point D sur le plan (ABC).
A. P. M. E. P. Aquitaine Baccalauréat S
−−→ →
−
a. On pose D H = λN .
Calculer λ en fonction de d.
b. En déduire l’expression de la distance D H .
2d + 5
Montrer que le volume du tétraèdre ABCD est Vd = .
6
4. Déterminer pour quelle valeur de d la droite (DB) est perpendiculaire au plan
(ABC).
5. On suppose que d = 0 . Calculer la distance de A au plan (OBC).
E XERCICE 2 5 points
Enseignement de spécialité ³ →
− → −´
On suppose le plan rapporté au repère orthonormal direct Ω ; u , v , unité gra-
phique 3 cm.
Partie A
Soit trois droites D1 , D2 et D3 , sécantes en Ω et de vecteurs directeurs respectifs
−→ → − −→ −→ ³−→ −→´ π ³−→ −→´ 2π
d1 = u , et d2 et d3 supposés unitaires et tels que d1 , d2 = et d1 , d3 = − .
4 3
On note S1 , S2 et S3 les réflexions d’axes respectifs D1 , D2 et D3 , et f la composée S3 ◦
S2 ◦ S 1 , de ces trois réflexions.
1. Tracer ces trois droites.
2. a. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transforma-
tion r = S2 ◦ S1 .
b. Caractériser la réflexion S telle que r = S3 ◦ S . On notera D l’axe de S et
→
−
on en déterminera un point et un vecteur directeur d . Tracer la droite D.
c. En déduire la nature de f et ses éléments caractéristiques.
iπ
3. Justifier que le point E d’affixe zE = e 12 est un point de la droite D.
Déterminer les nombres complexes a et b tels que la forme complexe de f soit
l’application f 1 définie sur C par f 1 (z) = az + b.
Partie B
1. Choisir un point A sur D. On note B l’image de A par S1 et C l’image de B par
S2 . Placer les points B et C .
2. Démontrer que A est l’image de C par S3 .
3. Que peut-on dire du point Ω pour le triangle ABC ?
P ROBLÈME 5 points
1 C
-1 0 1 2 3 4
F
Partie B
Soit l’équation différentielle (E) : y ′ + y = 2(x + 1)e−x .
1. Montrer que la fonction f 0 définie sur R par f 0 (x) = (x 2 + 2x)e−x est une solu-
tion de l’équation (E).
2. Résoudre l’équation différentielle (E’) : y ′ + y = 0.
3. Soit u une solution de (E’) . Montrer que la fonction f 0 + u est une solution de
(E).
On admettra que, réciproquement, toute solution f de (E) est de la forme
f = f 0 + u où u est une solution de (E’).
En déduire, pour x ∈ R , l’expression de f (x) lorsque f est solution de (E).
4. Sachant que la fonction g de la partie A est solution de (E) , déterminer g (x)
pour x ∈ R.
5. Déterminer la solution h de l’équation (E) dont la représentation graphique
admet au point d’abscisse 0 une tangente de coefficient directeur 0.
Partie C
Soit f la fonction numérique définie sur R par : f (x) = (x 2 + 2x + 2)e−x .
1. Déterminer les limites de f en + ∞ et en - ∞ .
2. On sait que f est dérivable sur R : déterminer sa fonction dérivée et étudier
son signe. Donner le tableau de variation de f .
³ →− → −´
3. Dans un repère orthonormal O, ı , , unité graphique 2 cm, on note C′ la
représentation graphique de f .
E XERCICE 1 5 points
Enseignement obligatoire et de spécialité ³ → − → −´
Dans le plan complexe P rapporté au repère orthonormal direct O, u , v , unité
graphique 2 cm, on considère les points A et B, d’affixes respectives zA = - 1 et
zB = 3i.
Soit la fonction f de P privée du point
µ A dans¶ P qui à tout point M d’affixe z associe
′ ′ ′ z − 3i
le point M d’affixe z tel que : z = i (1).
z +1
1. Soit C le point d’affixe zC = 2 - i. Montrer qu’il existe un seul point D tel que
f (D) = C.
2. Déterminer la nature du triangle ABC.
3. À l’aide de l’égalité (1), montrer que, pour tout M distinct de A et de B :
− −−−→
→ π −−→ −−→
OM ′ = BM et ( u , OM ′ ) = + (MA , MB ) (modulo 2π).
2
4. En déduire et construire les ensembles de points suivants :
a. L’ensemble E des points M tels que l’image M ′ soit située sur le cercle (F)
de centre O, de rayon 1.
b. L’ensemble F des points M tels que l’affixe de M ′ soit réelle.
π
5. On considère la rotation R de centre O et d’angle .
2
On note C1 l’image de C par R.
a. Déterminer l’affixe de C1 .
b. Montrer que C1 appartient à l’ensemble F.
E XERCICE 2 4 points
Enseignement obligatoire
1 gros rouge et 3 petits rouges
E XERCICE 2 4 points
Enseignement de spécialité
1. On considère x et y des entiers relatifs et l’équation (E) 91x + 10y = 1.
a. Énoncer un théorème permettant de justifier l’existence d’une solution
à l’équation (E).
b. Déterminer une solution particulière de (E) et en déduire une solution
particulière de l’équation (E’) : 91x + 10y = 412.
c. Résoudre (E’).
2. Montrer que les nombres entiers A n = 32n − 1, où n est un entier naturel non
nul, sont divisibles par 8. (Une des méthodes possibles est un raisonnement
par récurrence).
3. On considère l’équation (E′′ ) A 3 x + A 2 y = 3 296.
P ROBLÈME 11 points
Enseignement obligatoire et de spécialité
Dans tout le texte e désigne le nombre réel qui vérifie ln e = 1.
On considère la fonction f définie sur ]0 ; +∞[ par :
ln x + xe
f (x) = .
x2
³ → − → −´
On note Γ sa courbe représentative dans un repère orthonormal O, u , v , unité
graphique : 2 cm.
g (x) = −2ln x − xe + 1.
n +1 n +2
In = − n+1 .
en e
2. a. Montrer que A n = I n + e.
b. Calculer I 0 et A 0 .
c. Donner une interprétation géométrique de A 0 .
3. Montrer que la suite (A n ) converge vers e.