COURS DE RESISTANCE DES MATERIAUX Niveau 1 - 04 - 05 - 2017
COURS DE RESISTANCE DES MATERIAUX Niveau 1 - 04 - 05 - 2017
COURS DE RESISTANCE DES MATERIAUX Niveau 1 - 04 - 05 - 2017
PROGRAMME
RAPPELS DE STATIQUE
I. Forces dans une structure
II. Equilibre d’une structure
III. Appuis courants
IV. Définitions :
• Hyperstaticité - Isostaticité extérieure
• Hyperstaticité - Isostaticité intérieure
V. Applications : calculs de réactions
SYSTEMES RETICULES
I. Définitions
II. Hypothèses
III. Isostaticité intérieure
1. Conditions nécessaires d’isostaticité intérieure
2. Système globalement isostatique
IV. Evaluation des efforts dans les barres
2
1. Méthode de l’équilibre des nœuds (méthode algébrique, méthode graphique de
Cremona
2. Méthode de l’équilibre des sections (‘’RITTER’’)
V. Applications
3
IV. Contraintes et déformations en flexion composée
1. Contrainte normale
2. Axe neutre
3. Centre de pression
4
BIBLIOGRAPHIE
1) Précis de statique
René Mettavant
Edition Eyrolles
• Aire
• Centre de gravité
• Moment statique
• Moment d’inertie
• Axes principaux d’inertie
• Produit d’inertie
• Applications
I.1. Classification
- Volumique Uniforme
Réparties - Surfacique ou
- Linéaire Variable
Charges
(connues)
Ponctuelles ou
Forces
concentrées
extérieures
Réactions
d’appui (En général
ponctuelles)
(inconnues)
Forces
intérieures
6
I.2. Résultante d’une répartition linéaire de charges
p(x)
a1
ao dx
a1
la résultante R de la répartition de charge est : R =∫p (x)dx
Elle passe par le centre de gravité de du digramme ao
Exemple
Répartition triangulaire
∑ Fz = 0
∑ M ,ox = 0
∑ M ,oy = 0
∑ M ,oz = 0 ∑ M ,oz = 0
6 équations de la statique 3 équations de la statique
7
IV. Appuis courants
¦ 1 DDL « libre » :
- Rotation autour oz
¦ 2 DDL « bloqués » :
- Translation // ox
- Translation // oy
== > 2 inconnues : (Rx, Ry) ou
!
θ : orientation ( R , θ ).
¦ 3 DDL « bloqués »
θ ¦ Aucun DDL « libre »
== > 3 inconnues (Rx, Ry, Me)
!
ou ( R , θ , Me).
Me : moment d’encastrement
W : rotation
8
V. Définition : Hyperstaticité – Isostaticité
IV.1. Hyperstaticité – Isostaticité extérieure
Un système est extérieurement isostatique si l’on peut déterminer ses réactions d’appui à partir des
seules équations de la statique, sinon il est extérieurement hyperstatique.
Condition nécessaire
r =n : isostatique extérieurement
r >n : hyperstatique extérieurement
r <n : instable, mécanisme
Exemples
Un système est intérieurement isostatique si on peut déterminer les efforts dans chacune de ses
sections à partir des équations de la statique et des réactions d’appui préalablement calculées sinon il
est hyperstatique intérieurement.
IV.3. Applications
Exercice 1
9
• Position du camion par rapport à T : 3.73 m
• Entr’axe des essieux : 3.80 m
• Charge sur essieu arrière : 2.5 t
• Charge sur essieu avant : 3.2 t
• Longueur totale du pont (entre appuis) : 9.5 m
• Poutre en béton armé, densité : 2.5
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THEORIES DES POUTRES
I. Définitions
Une poutre est un volume ou un solide engendré par une surface plane Σ appelée section droite dont
le centre de gravité G décrit une courbe (C) appelée fibre moyenne, la section Σ restant toujours
orthogonale à (C).
1 h 1
• Poutres droites : ≤ ≤
30 l 5
1 h 1
• Arcs : ≤ ≤ , et le rayon de courbure doit être grand R ≥ 5h
100 l 5
• Variation des dimensions transversales doivent être lentes et progressives
11
• Matériau
Le matériau doit être homogène, isotrope et élastique.
• Déformations et déplacements
Les Déformations et déplacements doivent être petits et négligeables devant les dimensions
transversales.
• Principes de St Venant
Les contraintes dans une section éloignée des points d’application des forces extérieures ne dépendent
que des éléments de réduction du système des forces extérieures appliquées d’un seul côté de la
section.
II.3. Conséquences
C1 : Cause 1 provoque effet E1
• Principe de superposition
C1 → E1 Ci : Cause i provoque effet Ei
12
• Principe d’équivalence
S(F) = Sg + Sd
Equilibre du solide
S(F) = 0 = Sg + Sd, Sg ≡ Sd
S1 + Sd ≡ 0
S2 + Sg ≡ 0
( S1 + S 2) + ( Sd + Sg ) ≡ 0 → S1 ≡ S 2
13
EFFORTS INTERNES DANS UNE POUTRE
I. Définitions
Soit une poutre G0 G1, soumise un système de charges extérieures S (charges, réactions d’appuis)
Soit une section courante Σ de la poutre G0 G1, et G son centre de gravité : la section Σ subdivise la
poutre en 2 parties G (de gauche) et D (de droite)
Soit Sg le système de forces extérieures appliquées à gauche de la section Σ ; Sg est appelée système
de forces de gauche relatif à la section Σ
Soit Sd le système de forces extérieures appliquées à droite de la section Σ ; Sd est appelée système de
forces de droite relatif à la section Σ
S ≡ Sg ⊕ Sd
- A l’équilibre S ≡ 0 ⇒ S ≡ Sg ⊕ Sd ≡ 0
Soit S1 = système de forces intérieures exercée par la partie gauche sur la partie droite à travers la
section Σ et S2 = forces intérieures exercées par la partie droite sur la partie gauche à travers la
section Σ
équilibre de la section ∑ S1 ⊕ S 2 ≡ 0 ⇒ S1 ≡ S 2
S 2 ≡ Sg Rg résultante générale
14
N // Gx effort normal
Rg
T ∈∑ effort tranchant
Ty // Gy
Tz // Gz
C couple de torsion
Mz moment autour Gz
Pour une poutre à plan moyen chargée dans son plan (o,x,y )
N // Gx effort normal
Rg T = Ty // Gy effort tranchant
II. Remarque
L’effort normal N est la composante suivant Gx (suivant la tangente à la fibre moyenne en G) du
système Sg des forces de gauche (ou Sd des forces de droite)
L’effort tranchant Ty est la composante suivant Gy (perpendiculaire à la tangente à la fibre moyenne
en G) du système Sg des forces de gauche (ou Sd des forces de droite)
15
Le moment fléchissant Mz est le Moment par rapport à l’axe Gz de la section étudiée du système Sg
des forces de gauche (ou Sd des forces de droite)
Effort normal
Effort tranchant
Moment fléchissant M
16
V. Applications
17
SYSTEMES RETICULES
I. Définitions
• système réticulé (ou treillis) : structure composée de barres, en général, droites, articulées entre
elles à leurs extrémités.
• Nœuds : points de concours des barres
• membrures : barres situées sur le pourtour de la poutre
• diagonales : barres inclinée situées à l’intérieur du pourtour
• montants : barres verticale situées à l’intérieur du pourtour (diagonales verticales)
Le système est dit plan si toutes les barres ainsi que les forces appliquées sont dans un même plan.
montant
noeud
membrures
diagonale
II. Hypothèses
18
Conséquence de cette hypothèse
Chaque barre du système n’est soumise qu’à un effort normal de traction ou de compression.
En effet, soit une barre reliant deux nœuds et
Elle est soumise uniquement aux forces et transmises par les nœuds et
Aj
Ai
Dans ces conditions toute section droite Σ de la barre n’est soumise qu’à un effort normal
avec :
Ai Aj
=> Barre comprimée
19
III. Isostaticité intérieure
Un système est dit isostatique intérieurement si les efforts dans chaque barre, peuvent se calculer à
partir des équations de la statique, et des réactions d’appui préalablement déterminées.
Dans le cas contraire, le système est intérieurement hyperstatique : il possède un certain nombre de
barres surabondantes non strictement nécessaires à sa stabilité.
Exemple :
Remarque : 2n – 3 = 8 – 3 = 5 et b = 5
Remarque : b = 6 > 2n – 3 = 5
Ai
Chaque nœud est en équilibre sous l’action forces qui lui sont appliquées :
− actions des barres aboutissant à ce nœud
− charges directement appliquées
L’équilibre de chaque nœud donne deux relations. L’équilibre des n nœuds nécessite donc 2n
relations d’équilibre.
20
Mais ces relations ne sont pas toutes indépendantes car elles comprennent les trois équations
nécessaires à l’équilibre global du système sous l’action des forces extérieures.
Le système sera isostatique intérieurement si le nombre de relations d’équilibre est égal au nombre
d’inconnues, à savoir les efforts normaux dans les b barres (b efforts internes inconnus). D’où la
condition nécessaire : b = 2n – 3.
Panneau déformable
Une barre surabondante
La condition n’est suffisante que si le système est triangulé c’est-à-dire s’il est constitué de triangles
accolés les uns aux autres.
N=5 ; b=6 ; r =4
21
Cependant si l’on supprime, soit une barre, soit une liaison extérieure, il se déforme et s’écroule. Il
apparait donc comme isostatique globalement.
En effet, l’absence de la barre qui lui fait défaut pour être isostatique intérieurement (2n-3 = 7 or b =
6), est compensée par la liaison extérieure surabondante.
IV. Evaluation des efforts dans les barres des systèmes isostatiques
Pour la détermination des efforts dans les barres l’on dispose de deux familles de méthodes
1) Les méthodes exprimant l’équilibre des nœuds :
− La méthode algébrique
− La méthode graphique de Cremona
2) La méthode de l’équilibre des sections : la méthode de Ritter
Soit un système réticulé isostatique plan chargé dans son plan à n nœuds et b barres ;
22
L’équilibre du nœud implique :
En projetant sur deux axes Ox, Oy, on obtient 2n équations permettant le calcul des donc des
efforts ainsi que les réactions d’appui.
V1 5 kN
Y
H1 1
2
30°
X
O
b = 3 = 2n – 3 = 2×3 – 3 (*
H3 Système isostatique intérieurement et extérieurement
3
Réactions d’appui :
– 5 = 0 => = 5 kN
Et
D’où et
Remarque : Cette méthode assez lourde ne s’utilise manuellement, que pour traiter des problèmes
relativement simples, c’est-à-dire, faisant intervenir un nombre restreint de nœuds donc d’inconnues.
23
Lorsque le nombre de nœuds est important, l’épure de CREMONA s’impose si l’on veut résoudre le
problème manuellement. C’est la traduction graphique de la méthode précédente. On trace pour
chaque nœud, le polygone des forces qui lui sont appliquées.
Limite de cette méthode : Elle n’étudie qu’un cas de charges donné. Si les forces appliquées varient,
l’épure en est modifiée.
V.2.1. Notations
On numérote les nœuds du système puis on divise le plan du système en régions, chaque région étant
délimitée par une barre ou une force extérieure.
1 2 c
3
h
g b
d
f i
H4 6
4 5
e
V4 a
V6
24
On peut le tracer car les directions des deux forces recherchées sont connues à savoir celles des
barres.
On trace ib, bc (connues) or :
ch parallèle à la barre 23
hi parallèle à la barre 53
Il en résulte que h est l’intersection de la droite parallèle à 23 passant par le point c et de la droite
parallèle à 53 passant par i
c
i
La fermeture du polygone impose que les forces obtenues soient orientées de c vers h et de h vers i.
(soit la convention adoptée précédemment)
La force ch ‘’pousse’’ le nœud (3) ====> la barre 23 est comprimée
La force hi ‘’tire’’ le nœud (3) =======> la barre 53 est tendue.
Enfin le polygone ayant été tracé à une échelle fixée la longueur des segments ch et hi donne
l’intensité des forces recherchées.
25
V.3. Méthode de l’équilibre des sections (ou des coupures)
1 N23
2 3
N53
partie (D)
θ
H4 N56 6
4 5
Σ
V4 partie (G) section de coupure
V6
Si l’on partage le système en 2 parties (G) et (D) au moyen d’une section Σ (Ou coupure) le principe
d’équivalence permet d’affirmer que le système de gauche relatif à cette coupure est équivalent au
système des forces intérieures agissant sur les sections coupées des barres rencontrées par la coupure.
Or au niveau de chaque barre, ces forces intérieures se réduisent à l’effort normal dans la barre
(voir I, 2). Il en résulte :
(Sg) ≈ S (forces intérieures dans les barres coupées)
(Sg) ≈ S ( )
L’équivalence des deux systèmes de forces fait intervenir trois relations. S’il n’y a donc que trois
barres, au plus, coupées par la section, ces trois relations permettent de déterminer les trois efforts
normaux agissant dans les barres coupées.
La méthode de RITTER permet de simplifier l’écriture des relations d’équivalence.
Il suffit d’égaler les moments résultants des deux systèmes de forces, moments pris par rapport au
point de rencontre de deux des barres coupées ; on obtient ainsi l’effort normal dans la troisième
barre.
Au niveau de la coupure, on oriente les efforts normaux ‘’de la gauche sur la droite’’. Ils sont
comptés positivement lorsque la barre est comprimée (la partie gauche pousse, alors la partie droite).
Sur l’exemple précédent, la section Σ rencontre les trois barres 23, 53 et 56 d’où les trois efforts
et choisis dans le sens d’une compression. Si les calculs donnent négatif, c’est que la
barre est, en réalité, en traction.
Équivalence au nœud (3) : ======>
26
Équivalence au nœud (5) : =====>
Remarque importante :
Si deux des barres rencontrées sont parallèles, cette méthode n’est plus applicable. Il faut alors
exprimer l’équivalence des deux systèmes e forces au point de vue résultante générale et, en
particulier, selon la direction perpendiculaire à celle des deux barres parallèles entre elles.
=======> .
27
CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN TRACTION
ET EN COMPRESSION SIMPLE
I. Généralités – Définitions
1. Traction
2. Compression simple
Barre élancée ⇒ longueur 15 fois plus grande que la plus petite dimension transversale.
Dans ce cas contraire on a le phénomène de flambement.
N ≥ Nc : charge critique
σ : contrainte normale
N
N : effort normal σ =
S
S : aire de la section
28
II. Déformation due à l’effort normal de traction ou de compression simple
Δl σ N
ε= =− =− {Loi de Hooke}
l E ES
contrainte
E pente
Δl
ε= déformation
l
OA : élasticité linéaire → σ = -E ε AB : palier plastique
BC : adaptation C : striction D : rupture
III. Applications
29
Câble en acier :
- section Φ = 60mm
- L = 60m
- E = 21 000 daN/mm²
1.contraintes dans le câble (module, nature)
2.déformation du câble (module, nature)
30
CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN CISAILLEMENT PUR
I. Généralités
M = N = 0, et T existe
τ
γ =−
G
E
Avec G : module d’élasticité transversale G =
2(1 + υ )
31
CONTRAINTE DE CISAILLEMENT ET DEFORMATION DUES A UN EFFORT
TRANCHANT EN FLEXION
I. Généralités
N = 0, M existe et T existe.
II. Contrainte
T
τ ( y) = × m ( y)
b( y).Iz z
III. Déformation
τ
Distorsion : γ = −
G
IV. Applications
32
Données :
b=45 cm ; h=60 cm ; d=2,5 t/m3 ; L=6m
R = 30 cm R= 30 cm
33
CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN FLEXION
I. Généralités-Définitions
• Flexion pure
• Flexion simple
M et T existent, N =0.
Le vecteur moment est porté par un des axes principaux
d’inertie
• Flexion déviée
M et T existent, N = 0.
Le vecteur moment n’est pas porté par un des axes
principaux d’inertie
M = M y . y + M z .z
34
• Flexion composée
Une des flexions précédentes (pure, simple ou déviée) + l’effort normal ;
M, T, N existent.
My
Mz
N
1. Contrainte normale
M .y
soit σ ( y, z ) = z
I
z
2.Contraintes extrêmes
Sur la fibre supérieure
M .v M
σs = z = z
I I
z z
v
35
M .v' M
σi = − z =− z
I I
z z
v'
I I
z et z : Modules d’inertie ou modules résistants
v v'
1. Axe neutre
C’est le lieu géométrique des contraintes nulles ; σ = 0 ⇒ y = 0 . Axe neutre = axe Gz
2. Déformations
• Rotation
dl M .y
ε =
σ
=− =− dl M
dx E EI
z On a alors dω = − = dx
− M .y y EI
or dl =
EI
dx z
z
Alors on obtient que
• Flèche
Soit y la flèche ;
dy dω d ² y M z
ω= ⇔ = =
dx dx dx ² EI z
36
D’où l’équation différentielle de la flèche
d²y = M
Application dx² EI z
Application : Toujours la même poutre :
l
• Calculer les rotations des sections en A et en B : x= =3
2
l'
• Calculer les flèches en A, et en B : x= =3
2
1. Contrainte normale
Extension de la convention de signe : les moments sont comptés positivement lorsque les
vecteurs moments sont orientés vers les abscisses négatives
P → M → σ // Gx ⎫ Contraintes
1 z 1 ⎪
normales
P → M → σ // Gx ⎬⎪
2 y 2 ⎭
M M
y z .y
La contrainte normale : σ ( y , z ) =− .z +
I I
y z
2. Déformation
Les déformations sont dans les plans Gy et Gz (perpendiculaires l’un à l’autre)
: f et f ⇒ f = f 2 + f 2
y z y z
$!#! "
flèches
37
3. Axe neutre
M M
y z .y = 0
− .z +
I I
y z
−B
Ay + Bz = 0 ⇒ y = z
A
1. Contrainte normale
M ⎫
y ⎫ ⎪
M →σ = − .z ⎪
y 1 I ⎪ ⎪
y ⎪ // Gx ⎪
⎬
M ⎪
M →σ = z .y ⎪ ⎬Contraintes normales
z 2 ⎪ ⎪
I ⎪
z ⎭ ⎪
N ⎪
N →σ = ⎪
3 S ⎭
M M
N y
La contrainte normale : σ ( y , z ) = − .z + z . y
S I I
y z
2. Axe neutre
Dans ce cas l’axe neutre est une droite affine suivant l’équation :
M M
N y z .y = 0
− .z +
S I I
y z
38
3. Centre de pression P
M −M
z ;z y
y = =
• p N p N
39
CALCUL DES DEPLACEMENTS PAR LES FORMULES DE BRESSE
I. Préliminaire
Les poutres considérées dans ce chapitre sont des poutres à plan moyen plan (O, y, z) et chargées
dans ce plan. Les axes locaux Gx, Gy, Gz. sont tels que la flexion se fait dans le plan Gxy;
− le vecteur moment fléchissant est porté par Gz
− le moment d’inertie sera noté I
− l’effort normal N
− le moment de torsion
II. Problème
en fonction de , et M, T et N.
1) Effet de la translation , ) : , et
40
alors ; ,
La poutre subit une translation uniquement
2) Effet de la rotation :
41
déplacement serait
42
Pour toute la poutre on a
43
Cas particuliers des poutres droites
44
RELATION ENTRE LES ROTATIONS ET LES MOMENTS SUR APPUIS D’UNE
TRAVEE INDEPENDANTE
−
Cas particulier : inertie constante
− a = c = 2b =
II. Relation entre les rotations et les moments sur appuis d’une travée indépendante
Formule de Bresse
45
Effet de
Effet de M1
46
Par superposition
•
47
ETUDE DES POUTRES CONTINUES PAR LA RELATION DES 3 MOMENTS
I. Définitions
48
Dans le cas d’une dénivellation d’appuis on a
3/ Généralisation :
Par superposition on obtient la relation des 3 moments
)+
Remarque : le calcul des déformations (flèche ou rotation) se fait avec les formules de
Bresse.
Pour la détermination des moments sur appuis, on écrit la relation de Bresse autant de fois qu’il y a
d’appuis intermédiaires. On obtient alors un système de n-1 équations à n-1 inconnues (moments sur
appuis intermédiaires).La résolution de ce système permets d’obtenir les moments sur appuis.
V. Applications
49