Corro TD - Continuite - Des - Fonctions - A - Valeurs - Reelles - Ou - Complexes PDF

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POIRET Aurélien MPSI

TD no 12 FF

Continuité des fonctions à valeurs réelles


ou complexes
1 Limite de fonctions
Exercice N√ o 1 : Existence et calcul des limites
√ √ qui suivent.
1+x− 1−x x− x
a) lim b) lim c) lim xx d) lim ln x × ln(ln x)
x→0 x  x→+∞ ln x + x x→0+ x→1+  
1 x cos (ex ) 1
e) lim x × sin f) lim g) lim ex−sin x h) lim x2
x→0   x x→+∞ x2 + 1 x→+∞ x→0 x
   
1 1 1
i) lim x j) lim x k) lim
x→0 x x→+∞ x x→0+ x

Exercice No 2 :
1. Soit g : R → R une fonction périodique qui admet une limite en +∞. Montrer que g est
constante.
2. Soient f, g : R → R telles que f admet une limite finie en +∞, g périodique et f + g croissante.
Montrer que g est constante.
Est-ce que ce résultat persiste si f tend vers +∞ en +∞ ?

Exercice No 3 : Soit f : R+ → R+ une fonction croissante telle que

lim f (2x) − f (x) = 0.


x→+∞

Montrer que
f (x)
lim = 0.
x→+∞ ln(x)
Exercice No 4 :
1. Soit f ∈ C 0 (R+? , R) vérifiant
lim f (x + 1) − f (x) = 0.
x→+∞

Montrer que
f (x)
lim = 0.
x→+∞ x
2. Soit f ∈ C 0 (R+? , R) vérifiant

∀x, y ∈ R+? , f (xy) = f (x) + f (y).

Montrer que
lim f (x + 1) − f (x) = 0,
x→+∞

puis que
f (x)
lim = 0 et lim xf (x) = 0.
x→+∞ x x→0

3. Quel résultat du cours retrouvons-nous ainsi ?

1
2 Étude de branches infinies
Exercice No 5 : Soit f : R → R définie par

x2 + 2x
f (x) = .
|x − 1| + x
Donner les asymptotes de la courbe représentative de f .
Exercice No 6 : Soit f : ]0, +∞[ \ {1} → R définie par
(x + 1) ln(x + 1)
f (x) = .
ln x
Donner les asymptotes de la courbe représentative de f .

3 Continuité de fonctions
p
Exercice No 7 : Etudier la continuité sur R de le fonction f : x 7→ bxc + x − bxc.
Exercice No 8 : Etudier la continuité sur R de x 7→ bxc + (x − bxc)2 .
Exercice No 9 : Soit f : R → R définie par
(
1 si x ∈ Q,
f (x) =
0 sinon.

Montrer que f est totalement discontinue.


Exercice No 10 :
1. Montrer qu’une fonction f : R → R est continue au point x si, et seulement si, pour tout suite
(qn ) d’irrationnelles convergente vers x, la suite (f (qn )) converge vers f (x) et si pour tout suite
(rn ) de rationnelles convergeant vers x, la suite (f (rn )) converge vers f (x).
2. Étudier la continuité sur R de la fonction f définie de la façon suivante

f : R −→ R
x 7−→ cos(x) si x ∈ Q,
x 7−→ sin(x) si x ∈ R \ Q.

f (x)
Exercice No 11 : Soit f : R?+ → R une fonction telle que x 7→ f (x) est croissante et x 7→ x est
décroissante. Montrer que f est continue.
Exercice No 12 :
1. Soient f : I → R et g : I → R deux fonctions continues sur un intervalle I.
Montrer que les fonctions max(f, g) et min(f, g) sont des fonctions continues sur I.
2. Soient n ∈ N? et, pour tout 1 6 k 6 n, fk : I → R une fonction continue sur un intervalle I.
Montrer que les fonctions max fk et min fk sont des fonctions continues sur I.
16k6n 16k6n

Exercice No 13 : On rappelle qu’une période est, par définition, strictement positive.


1. Montrer qu’une fonction continue sur R, périodique et non-constante possède une plus petite
période.
2. Trouver un exemple de fonction périodique, non constante sur R ne possédant pas de plus petit
période.

2
4 Continuité et équations fonctionnelles
Exercice No 14 : Soit f : R → R continue en 0 telle que
∀x ∈ R, f (2x) = f (x).
Montrer que f est une fonction constante.
Exercice No 15 : Soit f : R → R une fonction continue en 0 et en 1 telle que
∀x ∈ R, f (x) = f (x2 ).
Montrer que f est constante.
Exercice No 16 : Déterminer toutes les fonctions f : R → R continue vérifiant
∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = f (x) + f (y). (?1 )
Exercice No 17 : Soit x0 ∈ R. Déterminer toutes les fonctions f : R → R continue en x0 vérifiant
∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = f (x) + f (y). (?1 )
Exercice No 18 : Déterminer toutes les fonctions f : R → R monotone vérifiant
∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = f (x) + f (y). (?1 )
Exercice No 19 : On cherche à déterminer toutes les fonctions f : R → R continues telles que
 
2 x+y 1
∀(x, y) ∈ R , f = (f (x) + f (y)) .
2 2
1. On suppose f solution et f (0) = f (1) = 0. Montrer que f est périodique et que
∀x ∈ R, 2f (x) = f (2x).
En déduire que f est nulle.
2. Déterminer toutes les fonctions f solutions.

5 Théorème de la limite monotone


2
Exercice No 20 : Soient (a, b) ∈ R tel que a < b et f : ]a, b[ → R une fonction croissante.
1. Montrer que l’application
f d : ]a, b[ → R
x 7→ f (x+ )
est bien définie et croissante.
2. Montrer que l’application
f g : ]a, b[ → R
x 7→ f (x− )
est bien définie et croissante.
3. Montrer que f g 6 f 6 f d .
Exercice No 21 : Une pseudo réciproque au théorème des valeurs intermédiaires
Soient a < b ∈ R et f : ]a, b[ → R une fonction strictement croissante. 
Montrer que f est continue si, et seulement si, f (]a, b[) = lim f, lim f .
a b

Exercice No
22 : Soit f : [a, b] → [a, b] une fonction croissante.
Montrer que f admet un point fixe.

3
6 Théorème des valeurs intermédiaires
Exercice No 23 : Montrer que les équations suivantes possèdent au moins une solution sur l’intervalle
I.
1. x7 − x2 + 1 = 0 sur I = [−2, 0].

2. 3 x3 + 6x + 1 − 3x = 2 sur I = R.
3. tan(x) = 3x
π π
2 sur I = 4 , 3 .
Exercice No 24 : Soit f : R → R continue telle que lim f (x) = −1 et lim f (x) = 1. Montrer
x→−∞ x→+∞
que f s’annule.
Exercice No 25 : Soit f : R → R continue et décroissante. Montrer que f admet un unique point
fixe.
Exercice No 26 : Soit f : [0, +∞[ → R continue, positive et telle que
f (x)
lim =`<1
x→+∞ x
Montrer qu’il existe α ∈ [0, +∞[ tel que f (α) = α.
Exercice No 27 : Montrer que les seules applications continues de R vers Q sont les fonctions
constantes.
Exercice No 28 : Soient f : I → R et g : I → R deux fonctions continues telles que
∀x ∈ I, |f (x)| = |g(x)| =
6 0
Montrer que f = g ou f = −g.
Exercice No 29 : Soit f : [0, +∞[ → R une fonction continue telle que lim |f (x)| = +∞.
x→+∞
Montrer que lim f (x) = +∞ ou que lim f (x) = −∞.
x→+∞ x→+∞

Exercice No 30 : Soit f : [a, b] → R continue.


1. Montrer que si f ([a, b]) ⊂ [a, b] alors f admet un point fixe.
2. Montrer que si [a, b] ⊂ f ([a, b]) alors f admet un point fixe.
Exercice No 31 : Soient f : [a, b] → R continue et p, q ∈ R+ . Montrer qu’il existe c ∈ [a, b] tel que
p × f (a) + q × f (b) = (p + q) × f (c).
Exercice No 32 : Soit f : [0, +∞[→ [0, +∞[ une fonction continue vérifiant f ◦ f = IdR+ .
Déterminer f .
Exercice No 33 : Théorème des cordes
1. Soit α de la forme n1 , pour un certain n ∈ N? . Montrer que pour toute application f : [0, 1] → R
continue telle que f (0) = f (1), il existe x0 ∈ [0, 1 − α] tel que f (x0 + α) = f (x0 ).
2. Soit α ∈]0, 1[ tel que α1 ∈
/ N. En considérant
sin2 πx

α
fα : x 7→ x −
sin2 απ
vérifier que la propriété précédente est fausse.
Exercice No 34 : Soient f, g : [0, 1] → [0, 1] deux fonctions continues telles que f ◦ g = g ◦ f .
1. Montrer que si g est décroissante alors f et g ont un point fixe commun.
2. Montrer que si g est croissante alors f et g ont un point fixe commun.

4
7 Fonction continue sur un segment
Exercice No 35 : Soient f : R → R bornée et g : R → R continue.
Montrer que g ◦ f et f ◦ g sont bornées.

Exercice No 36 : Soient f, g : [a, b] → [a, b] deux fonctions continues telles que g ◦ f = f ◦ g.


1. On suppose que, pour tout x ∈ [a, b], f (x) > g(x). Montrer qu’il existe k > 0 tel que, pour tout
x ∈ [a, b], f (x) > g(x) + k.
2. Pour n ∈ N? , on pose

fn : x 7→ f ◦ · · · ◦ f (x) et gn : x 7→ g ◦ · · · ◦ g (x).
| {z } | {z }
n fois n fois

Montrer que, pour tout n ∈ N? , pour tout x ∈ [a, b], fn (x) > gn (x) + nk.
3. En déduire que les courbes représentatives de f et g se coupent.

Exercice No 37 : Soit f : R → R continue telle que

lim f = lim f = +∞.


+∞ −∞

Montrer que f admet un minimum.

Exercice No 38 : Soit f : R → R une fonction continue et T -périodique (T > 0).


1. Montrer que f est bornée.
2. Justifier l’existence de x ∈ R tel que f ([x, x + T /2]) = Imf .

Exercice No 39 : Chercher les fonctions f : [0, 1] → [0, 1] continues vérifiant

f ◦ f = f.

8 Limite de fonctions à valeurs complexes


Exercice No 40 : Calculer les limites suivantes
√ 1
x cos(x) x2 +eix |x|×sin( x+1 )
a) lim x+i b) lim x 3 +i cos(x) c) lim ei
x→0 x→+∞ x→+∞
1 1 x
d) lim 2 e) lim 2 f ) lim 2
x→3 |3−xi| x→+∞ (x+i) x→−∞ x +i

5
Correction des exercices
Solution Exercice No 1 :
1. √ √
1+x− 1−x 2
= √ √ −→ 1.
x 1 + x + 1 − x x→0
2. √
√ 1− x
x− x ln(x)
= x −→ 1.
ln x + x 1+ ln(x)
x→+∞

3.
xx = ex ln(x) −→ 1.
x→0

4. lim y × ln(y) = 0 et lim ln(x) = 0+ donc, par composition de limites, lim ln x × ln(ln x) = 0.
y→0+ x→1+ x→1+

5. 0 6 x × sin x1 6 |x| et lim |x| = 0 donc, par le théorème d’encadrement, lim x × sin x1 = 0.
 
x→0 x→0
x cos(ex ) x cos(ex )

|x| |x|
6. 0 6 x2 +1 6 x2 +1 et lim x2 +1 = 0 donc, par le théorème d’encadrement, lim 2 = 0.
x→+∞ x→+∞ x +1
 
sin(x)
7. x − sin(x) = x × 1 − x donc lim x − sin x = +∞. Or lim exp(x) = +∞ donc, par composition de limites,
x→+∞ x→+∞
lim ex−sin x = +∞.
x→+∞
 
8. x − x2 6 x2 x1 6 x et lim x − x2 = lim x2 = 0.
x→0 x→0
 
Par le théorème d’encadrement, on en déduit que lim x2 x1 = 0.
x→0
 
9. 1 − x 6 x x1 6 1 et lim 1 − x = lim 1 = 1.
x→0 x→0
 
Par le théorème d’encadrement, on en déduit que lim x x1 = 1.
x→0
   
1 1
10. Pour x > 1, x x = 0 donc lim x x = 0.
x→+∞
   
11. x1 > x1 − 1 donc, par théorème de comparaison, lim 1
x
= +∞.
x→0+

Solution Exercice No 2 :
1. Notons T une période de g et ` = lim g(x).
x→+∞
Soit x ∈ R.
Pour tout n ∈ N, g(x) = g(x + nT ).
Or lim x + nT = +∞ donc, par caractérisation séquentielle de la limite, g(x) = lim g(x + nT ) = `.
n→+∞ n→+∞
Ainsi g est constante.
2. Comme f + g est croissante alors, selon le théorème de la limite monotone, f + g admet une limite finie ou infinie en +∞.
Si cette limite vaut +∞ alors cela signifie que g tend vers +∞ en ∞. Ce qui n’est pas possible car g est périodique.
Ainsi f + g possède une limite finie en +∞.
Notons T une période de g, ` = lim f (x) et `0 = lim f (x) + g(x).
x→+∞ x→+∞
Soit x ∈ R.
Pour tout n ∈ N, g(x) = g(x + nT ) = (f + g)(x + nT ) − f (x + nT ).
Or lim x + nT = +∞ donc, par caractérisation séquentielle de la limite, g(x) = lim g(x + nT ) = `0 − `.
n→+∞ n→+∞
Ainsi g est constante.
Le résultat est faux si la limite de f en +∞ vaut +∞. Considérer f : x 7→ x et g : x 7→ cos(x).

Solution Exercice No 3 : Par hypothèse lim f (2n+1 ) − f (2n ) = 0.


n→+∞
Par le théorème de Cesàro, on en déduit que

n−1
1 X  
× f (2k+1 ) − f (2k ) −→ 0.
n k=0 n→+∞

Par télescopage, on en déduit que


1 f (2n )
× (f (2n ) − f (1)) −→ 0 puis −→ 0.
n n→+∞ n n→+∞

Soit x ∈ R+ . Considérons n ∈ R tel que 2n 6 x < 2n+1 (n = blog2 (x)c convient).


Par croissance de f , on a :
f (2n ) f (x) f (2n+1 )
6 6 .
(n + 1) ln(2) ln(x) n ln(2)

6
Ainsi
f (2n ) n f (x) f (2n+1 ) n+1
× 6 6 × .
n (n + 1) ln(2) ln(x) n+1 n ln(2)
Or lim blog2 (x)c = +∞. Donc, par composition de limites, on a :
x→+∞

f (2n ) f (2n+1 )
lim = lim = 0.
x→+∞ n x→+∞ n + 1

f (x)
Ainsi, par encadrement, on en déduit que lim = 0.
x→+∞ ln(x)

Solution Exercice No 4 :
1. Pour x > 0, on a :
[x]−1
f (x) f (x − [x]) 1 X
= + (x − [x] + k)
x x x k=0

où (x) = f (x + 1) − f (x).
 étant continue et tendant vers 0 en +∞, on peut poser Ak = sup || et affirmer que lim Ak = 0.
[k,k+1] k→+∞
D’une part,
f (x − [x])
6 A0
x x
f (x−[x])
donc, par encadrement, lim x
= 0.
x→+∞
D’autre part,
[x]−1 [x]−1
1 X 1 X
(x − [x] + k) 6 Ak
x
k=0

[x] − 1 k=0
Pn
et comme d’après Cesàro, lim 1 k=0 Ak = 0, on obtient par composition puis encadrement :
n→+∞ n

[x]−1
1 X
lim (x − [x] + k) = 0.
x→+∞ x
k=0

f (x)
Finalement, lim = 0.
x→+∞ x

2. On choisit y = x+1
x
. On obtient
 
x+1
f (x + 1) − f (x) = f .
x
x+1
Comme lim x
= 1 alors, par continuité de f en 1, on obtient
x→+∞

lim f (x + 1) − f (x) = f (1).


x→+∞

Or, pour x = y = 1, on obtient f (1) = 0. Ainsi

lim f (x + 1) − f (x) = 0.
x→+∞

D’après la question précédente, on en déduit que

f (x)
lim = 0.
x→+∞ x
1
En composant par x 7→ x
, on obtient
 
1
lim xf = 0.
x→0 x
1

Or f x
= −f (x) donc
lim xf (x) = 0.
x→0

3. On peut appliquer le résultat précédent à la fonction ln car


 
1
ln(x + 1) − ln(x) = ln 1 + −→ 0
x x→+∞

et, pour tout x, y ∈ R+? , ln(xy) = ln(x) + ln(y).


Ainsi
ln(x)
lim = 0 et lim x ln(x) = 0.
x→+∞ x x→0

7
Solution Exercice No 5 : Pour tout x ∈ R, |x − 1| + x > 1. Ainsi f est définie sur R.
x2 +2x 1+2/x
Pour tout x > 1, f (x) = 2x−1
=x× −→ +∞.
2−1/x x→+∞
f (x) 1+2/x
Pour tout x > 1, x = 2−1/x −→ 12 .
x→+∞
Pour tout x > 1, f (x) − 12 x = 52 2x−1
x
−→ 5 .
x→+∞ 4
Ainsi la droite d’équation y = 12 x + 54 est une asymptote oblique à Cf en +∞.

Pour tout x 6 1, f (x) = x2 + 2x donc il n’y a pas de droite qui soit asymptote à Cf au voisinage de −∞.

Solution Exercice No 6 :
lim f (x) = 0 donc f se prolonge par continuité en 0.
x→0+
lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞ donc la droite d’équation x = 1 est une asymptote verticale à Cf .
x→1+ x→1−
(x+1) ln(1+1/x) (x+1) ln(1+1/x) 1
Pour tout x > 1, f (x) = x + 1 + ln x
Ainsi 0 6 f (x) − (x + 1) =
. ln x
6 ln(x)
.
Par encadrement, on en déduit que lim f (x) − (x + 1) = 0.
x→+∞
Ainsi la droite d’équation y = x + 1 est une asymptote oblique à Cf en +∞.

Solution Exercice No 7 : Soit k ∈ Z. La fonction f est clairement continue sur ]k, k + 1[ par opérations usuelles.
f (k) = f (k+ ) = f (k− ) = k donc f est continue en k.
Finalement f est continue sur R.

Solution Exercice No 8 : Soit k ∈ Z. La fonction f est clairement continue sur ]k, k + 1[ par opérations usuelles.
f (k) = f (k+ ) = f (k− ) = k donc f est continue en k.
Finalement f est continue sur R.

Solution Exercice No 9 :
Soit x ∈ Q.
π
Pour n ∈ N? , on pose xn = x + n ∈ R \ Q.
La suite (xn ) converge vers x. f (xn ) = 0 et donc la suite (f (xn )) converge vers 0. Or f (x) = 1 donc, par caractérisation séquentielle
de la continuité, f n’est pas continue en x.
Soit x ∈ R \ Q.
bnxc
Pour n ∈ N? , on pose xn = n ∈ Q.
La suite (xn ) converge vers x. f (xn ) = 1 et donc la suite (f (xn )) converge vers 1. Or f (x) = 0 donc, par caractérisation séquentielle
de la continuité, f n’est pas continue en x.

f est donc totalement discontinue (continue en aucun point) sur R.

Solution Exercice No 10 :
1. Le sens indirect est clair est résulte de la caractérisation séquentielle de la continuité.
Pour le sens direct, il suffit de remarquer que d’une suite de réels,
— Cette suite est constituée uniquement de rationnels à partir d’un certain rang ;
— Cette suite est constituée uniquement d’irrationnels à partir d’un certain rang ;
— Sinon, on peut extraire deux sous-suites, l’une formée de nombres irrationnels et l’autre formée de nombres rationnels.
On utilise ensuite la la caractérisation séquentielle de la continuité.
2. Soit x ∈ R.
Soit (xn ) ∈ QN convergente vers x.
Pour tout n ∈ N, f (xn ) = cos(xn ). Ainsi, la suite (f (xn )) converge vers cos(x).

Soit (xn ) ∈ R \ QN convergente vers x.


Pour tout n ∈ N, f (xn ) = sin(xn ). Ainsi, la suite (f (xn )) converge vers sin(x).

D’après le résultat précédent, on en déduit que f est continue en x si, et seulement si, cos(x) = sin(x) si, et seulement si,
x ≡ π4 [π].

Solution Exercice No 11 : Soit x ∈ R?+ .


Comme f est croissante alors f (x− ) et f (x+ ) existent et f (x− ) 6 f (x) 6 f (x+ ).
f (x+h) f (x) f (x−h)
Soit h > 0 assez petit. x+h > x x−h
.
f (x+ ) f (x) f (x− )
Par passage à la limite en faisant tendre h vers 0, on obtient x
> x
> x
. Ainsi f (x+ ) > f (x) > f (x− ).
Par double inégalité, on en déduit que f (x+ ) = f (x) = f (x− ).
Ainsi f est continue en x.
On en déduit que f est continue sur R?+ .

Solution Exercice No 12 :
|f −g|+g+f g+f −|f −g|
1. max(f, g) = 2
et min(f, g) = 2
donc max(f, g) et min(f, g) sont des fonctions continues sur I par
opérations usuelles sur les fonctions continues sur I.

8
2. max fk = max(f1 , · · · , fk−2 , max(fk−1 , fk )) donc, par une récurrence immédiate, max fk est continue sur I.
16k6n 16k6n
Idem pour min fk .
16k6n

Solution Exercice No 13 :
1. Soit f une fonction continue sur R, périodique et non-constante.
On note A = {T > 0 / ∀x ∈ R, f (x + T ) = f (x)} l’ensemble des périodes strictement positives de f .
— A est une partie de R.
Comme f est périodique alors A est non vide.
A est minoré par 0.
Ainsi A admet une borne inférieure.
— Pour tout  > 0, il existe T ∈ A tel que Tf +  > T > Tf .
En choisissant  = 2−n , on obtient l’existence de (Tn ) ∈ AN tel que, pour tout n ∈ N

Tf 6 Tn 6 Tf + 2−n .

Par le théorème d’encadrement, on en déduit que (Tn ) converge vers Tf .


Il existe une suite d’éléments de A qui converge vers Tf .
— Pour tout n ∈ N, Tn ∈ A.
Ainsi, pour tout x ∈ R, pour tout n ∈ N, f (x + Tn ) = f (x).
En faisant tendre n vers +∞ et en utilisant la caractérisation séquentielle de la continuité, on obtient
Pour tout x ∈ R, f (x + Tf ) = f (x) .
— Raisonnons par l’absurde et supposons Tf = 0.
Comme f n’est pas constante alors il existe y ∈ R tel que f (y) 6= f (0).
On ne restreint pas la généralité en supposant f (y) > f (0).
f (y)−f (0)
Comme f est continue en 0 alors il existe δ > 0 tel que, pour tout x ∈ R, si |x| 6 δ alors |f (x) − f (0)| 6 2
.
f (y)+f (0)
En particulier, pour tout |x| 6 δ, f (x) 6 2
.
Or (Tn ) converge vers 0 donc il existe n ∈ N tel que 0 < Tn 6 δ.
Pour tout k ∈ Z,jf (y +k kTn ) = f (y).
Choisissons k = − Ty de sorte que 0 6 y + kTn < δ.
n
On choisit alors x = y + kTn pour obtenir

f (y) + f (0)
f (y) = f (y + kTn ) 6 .
2

Ainsi f (y) 6 f (0). C’est absurde.


Ainsi Tf > 0 et on a bien l’existence d’une plus petite période pour la fonction f .
2. Considérons f = 1|Q .
1
La fonction f est n -périodique pour tout n ∈ N? .
Ainsi, f est une fonction non constante et périodique qui n’admet pas de plus petite période .

Solution Exercice No 14 : Par une récurrence immédiate, on montre que

∀n ∈ N, ∀x ∈ R, f (2n x) = f (x).

Soit x ∈ R. Ainsi f (x) = f 2xn .



x
Or lim 2n = 0 donc, par caractérisation séquentielle de la continuité en 0, on obtient que f (0) = lim f (x) = f (x).
n→+∞ n→+∞
Ainsi f est constante.

Solution Exercice No 15 : Observons déjà que nécessairement f est paire.


Par une récurrence immédiate, on montre que
n
∀n ∈ N, ∀x ∈ R, f (x) = f (x2 ).

Soit x ∈ R+ .
n
— Si 0 6 x < 1 alors lim x2 = 0. Par caractérisation séquentielle de la continuité en 0, on obtient que f (0) =
n→+∞
n
lim f (x2 ) = f (x).
n→+∞
n n
— Si x > 1 alors lim x1/2 = 0. Par caractérisation séquentielle de la continuité en 0, on obtient que f (1) = lim f (x1/2 ) =
n→+∞ n→+∞
f (x).
f est donc constante sur [0, 1[ et sur ]1, +∞[. Par continuité de f en 1, on en déduit que f est constante sur R+ .
f étant paire, on en déduit que f est constante sur R.

9
Solution Exercice No 16 : On procède par analyse synthèse.
Analyse. Supposons donnée f une solution du problème.
— En choisissant x = y = 0 dans (?1 ), on trouve f (0 + 0) = f (0) + f (0), c’est-à-dire, f (0) = 0 .
— f est définie sur R, partie de R symétrique par rapport à 0.
Fixons x ∈ R. En choisissant y = −x dans (?1 ), on trouve f (x − x) = f (x) + f (−x). Or f (0) = 0, ce qui permet d’en
déduire que f (x) = −f (−x). On a donc prouvé que, ∀x ∈ R, f (x) = −f (−x) et la fonction f est impaire.
— On montre par récurrence simple sur n ∈ N, le propriété

P(n) : ”f (nx0 ) = nf (x0 ) ”. (1)

— P(0) est vraie puisque f (0) = 0.


— Supposons P(n) pour un n quelconque dans N. Montrons P(n + 1). En choisissant x = nx0 et y = x0 dans (?1 ),
on obtient f ((n + 1)x0 ) = f (nx0 ) + f (x0 ). Or, par hypothèse de récurrence, f (nx0 ) = nf (x0 ). On en déduit que
f ((n + 1)x0 ) = (n + 1)f (x0 ), c’est-à-dire, P(n + 1) vraie. La récurrence est donc achevée.
On a donc prouvé que
∀n ∈ N, f (nx0 ) = nf (x0 ). (2)

— Dans le calcul précédent, en choisissant x0 = 1, on obtient ∀n ∈ N, f (n) = an où a = f (1).


— Soit p ∈ Z. Deux cas s’offrent à nous :
— Soit p ∈ N et dans ce cas f (p) = ap par la question précédente.
— Soit −p ∈ N. Par la question précédente, f (−p) = a(−p). Or f est impaire, on en déduit que −f (p) = −ap puis que
f (p) = ap.
On a donc prouvé ∀p ∈ Z, f (p) = ap .
p
— Soit q ∈ Q. Alors, il existe p ∈ Z et n ∈ N? tels que q = n . Par (5), f (nq) = nf (q). Or nq = p, donc, par (6), on trouve
f (nq) = f (p) = ap. Ainsi nf (q) = ap puis f (q) = ap
n
= aq.
On a donc prouvé ∀q ∈ Q, f (q) = aq .

— Soit x ∈ R. Q est dense dans R donc on sait qu’il existe une suite (qn ) ∈ QN qui converge vers x. Comme qn ∈ Q, on en
déduit que f (qn ) = aqn . Par passage à la limite dans cette dernière égalité et en utilisant la caractérisation séquentielle de
la continuité (légitime car la fonction f est continue), on obtient f (x) = ax.
On en déduit f = a IdR .
Synthèse. Si f = a Id alors f est continue sur R et vérifie

∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = a(x + y) = ax + ay = f (x) + f (y).

Ainsi f est solution de (?1 ).

S = {x 7→ ax / a ∈ R} .

Solution Exercice No 17 : On procède par analyse synthèse.


Analyse. Supposons donnée f une solution du problème.
— En choisissant x = y = 0 dans (?1 ), on trouve f (0 + 0) = f (0) + f (0), c’est-à-dire, f (0) = 0 .
— f est définie sur R, partie de R symétrique par rapport à 0.
Fixons x ∈ R. En choisissant y = −x dans (?1 ), on trouve f (x − x) = f (x) + f (−x). Or f (0) = 0, ce qui permet d’en
déduire que f (x) = −f (−x). On a donc prouvé que, ∀x ∈ R, f (x) = −f (−x) et la fonction f est impaire.
— On montre par récurrence simple sur n ∈ N, le propriété

P(n) : ”f (nx0 ) = nf (x0 ) ”. (3)

— P(0) est vraie puisque f (0) = 0.


— Supposons P(n) pour un n quelconque dans N. Montrons P(n + 1). En choisissant x = nx0 et y = x0 dans (?1 ),
on obtient f ((n + 1)x0 ) = f (nx0 ) + f (x0 ). Or, par hypothèse de récurrence, f (nx0 ) = nf (x0 ). On en déduit que
f ((n + 1)x0 ) = (n + 1)f (x0 ), c’est-à-dire, P(n + 1) vraie. La récurrence est donc achevée.
On a donc prouvé que
∀n ∈ N, f (nx0 ) = nf (x0 ). (4)

— Dans le calcul précédent, en choisissant x0 = 1, on obtient ∀n ∈ N, f (n) = an où a = f (1).


— Soit p ∈ Z. Deux cas s’offrent à nous :
— Soit p ∈ N et dans ce cas f (p) = ap par la question précédente.
— Soit −p ∈ N. Par la question précédente, f (−p) = a(−p). Or f est impaire, on en déduit que −f (p) = −ap puis que
f (p) = ap.

10
On a donc prouvé ∀p ∈ Z, f (p) = ap .
p
— Soit q ∈ Q. Alors, il existe p ∈ Z et n ∈ N? tels que q = n . Par (5), f (nq) = nf (q). Or nq = p, donc, par (6), on trouve
ap
f (nq) = f (p) = ap. Ainsi nf (q) = ap puis f (q) = n = aq.
On a donc prouvé ∀q ∈ Q, f (q) = aq .

— Soit x ∈ R. Q est dense dans R donc on sait qu’il existe une suite (qn ) ∈ QN qui converge vers x. Comme qn ∈ Q, on en
déduit que f (qn ) = aqn .
Comme f est continue en x0 alors f (x + h) = f (x − x0 ) + f (x0 + h) −→ f (x − x0 ) + f (x0 ) = f (x).
h→0
Ainsi f est continue en x.
Par passage à la limite dans l’égalité f (qn ) = aqn et en utilisant la caractérisation séquentielle de la continuité (légitime
car la fonction f est continue), on obtient f (x) = ax.
On en déduit f = a IdR .
Synthèse. Si f = a Id alors f est continue en x0 et vérifie

∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = a(x + y) = ax + ay = f (x) + f (y).

Ainsi f est solution de (?1 ).

S = {x 7→ ax / a ∈ R} .

Solution Exercice No 18 : On procède par analyse synthèse.


Analyse. Supposons donnée f une solution du problème.
— En choisissant x = y = 0 dans (?1 ), on trouve f (0 + 0) = f (0) + f (0), c’est-à-dire, f (0) = 0 .
— f est définie sur R, partie de R symétrique par rapport à 0.
Fixons x ∈ R. En choisissant y = −x dans (?1 ), on trouve f (x − x) = f (x) + f (−x). Or f (0) = 0, ce qui permet d’en
déduire que f (x) = −f (−x). On a donc prouvé que, ∀x ∈ R, f (x) = −f (−x) et la fonction f est impaire.
— On montre par récurrence simple sur n ∈ N, le propriété

P(n) : ”f (nx0 ) = nf (x0 ) ”. (5)

— P(0) est vraie puisque f (0) = 0.


— Supposons P(n) pour un n quelconque dans N. Montrons P(n + 1). En choisissant x = nx0 et y = x0 dans (?1 ),
on obtient f ((n + 1)x0 ) = f (nx0 ) + f (x0 ). Or, par hypothèse de récurrence, f (nx0 ) = nf (x0 ). On en déduit que
f ((n + 1)x0 ) = (n + 1)f (x0 ), c’est-à-dire, P(n + 1) vraie. La récurrence est donc achevée.
On a donc prouvé que
∀n ∈ N, f (nx0 ) = nf (x0 ). (6)

— Dans le calcul précédent, en choisissant x0 = 1, on obtient ∀n ∈ N, f (n) = an où a = f (1).


— Soit p ∈ Z. Deux cas s’offrent à nous :
— Soit p ∈ N et dans ce cas f (p) = ap par la question précédente.
— Soit −p ∈ N. Par la question précédente, f (−p) = a(−p). Or f est impaire, on en déduit que −f (p) = −ap puis que
f (p) = ap.
On a donc prouvé ∀p ∈ Z, f (p) = ap .
p
— Soit q ∈ Q. Alors, il existe p ∈ Z et n ∈ N? tels que q = n . Par (5), f (nq) = nf (q). Or nq = p, donc, par (6), on trouve
f (nq) = f (p) = ap. Ainsi nf (q) = ap puis f (q) = ap
n
= aq.
On a donc prouvé ∀q ∈ Q, f (q) = aq .
— Soit x ∈ R.
bnxc
Pour n ∈ N? , on pose xn = n
. (xn ) est une suite d’éléments de Q qui converge vers x et vérifiant

1
xn 6 x 6 xn + .
n

Si f est croissante alors f (xn ) 6 f (x) 6 f (xn + 1/n) puis axn 6 f (x) 6 axn + a/n.
Par passage à la limite et par théorème d’encadrement, on obtient f (x) = ax.
On aboutit au même résultat si f est décroissante.
On en déduit f = a IdR .
Synthèse. Si f = a Id alors f est monotone et vérifie

∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = a(x + y) = ax + ay = f (x) + f (y).

Ainsi f est solution de (?1 ).

11
S = {x 7→ ax / a ∈ R} .

Solution Exercice No 19 :
1. En prenant y = −x, on obtient f (x) = −f (−x).
En prenant x = −x et y = 2 + x, on obtient f (2 + x) = f (x) ainsi f est 2-périodique.
En prenant x = 2x et y = 0, on obtient f (2x) = 2f (x).
f (2n x)
Par une récurrence immédiate, on montre que, pour tout x ∈ R, pour tout n ∈ N, f (x) = 2n
.
Or f est continue et périodique donc est bornée.
f (2n x)
Ainsi f (x) = lim 2n
= 0.
n→+∞
Ainsi f est nulle.
2. Raisonnons par analyse-synthèse.
Analyse. Supposons donné f solution.
Posons g : x 7→ f (x) − (f (1) − f (0))x − f (0).
On observe que g est continue, solution du problème et vérifie g(1) = g(0) = 0.
Ainsi g est la fonction nulle. Par conséquent, f est affine.
Synthèse. Si f est affine alors on vérifie que f est solution.
S = {x 7→ ax + b / a, b ∈ R}.

Solution Exercice No 20 :
1. L’application f d est bien définie car f est croissante donc possède une limite à gauche et à droite en tout point.
Soient x, y ∈]a, b[ tels que x < y. Pour tout h > 0, assez petit, f (x + h) 6 f (y + h).
En faisant tendre h vers 0, on obtient f d (x) 6 f d (y).
Ainsi f d est croissante.
2. Idem que la question précédente en considérant h < 0.
3. Pour tout h > 0, assez petit, f (x − h) 6 f (x) 6 f (x + h).
En faisant tendre h vers 0, on obtient f g (x) 6 f (x) 6 f d (x).

Solution Exercice No 21 :
” ⇒ ” : Résulte du théorème des valeurs intermédiaires et des variations de f .
” ⇐ ” : Soit x ∈]a, b[. Montrons que f est continue en x. Comme f est croissante alors f (x+ ) et f (x− ) existent et f (x− ) 6 f (x) 6
f (x+ ) (exercice précédent).
Il s’agit de montrer que f (x) = f (x+ ) = f (x− ).
Raisonnons par l’absurde et supposons que f (x− ) < f (x).
Soit t ∈]f (x− ), f (x)[. Alors t ∈ f (]a, b[) et donc il existe u ∈]a, b[ tel que t = f (u).
Ainsi, f (x− ) < f (u) < f (x).
Or, il existe h0 > 0 tel que, pour tout 0 < h 6 h0 , f (x − h) < f (u) < f (x).
Comme f est croissante alors nécessairement x − h < u < x.
Par encadrement, en faisant tendre h vers 0, on en déduit que u = x.
Ainsi t = f (x). C’est absurde.
Ainsi f (x− ) = f (x). De même, on montre que f (x+ ) = f (x).
f est donc continue en x.

Solution Exercice No 22 : Si f (a) = a ou f (b) = b alors c’est gagné.


On suppose donc f (a) > a et que f (b) < b. On observe alors que A = {x ∈ [a, b] / f (x) > x} est une partie de R non vide puisque
contient a.
Comme A est majoré par b alors A admet une borne supérieure notée c.
Par un résultat du cours, il existe une suite (xn ) à valeurs dans A qui converge vers c. Pour tout n ∈ N, f (c) > f (xn ) > xn . Par
passage à la limite, on obtient f (c) > c.
On observe que c 6= b car sinon f (b) = b ce qui est exclus par hypothèse.
Ainsi, pour tout  > 0 assez petit, c +  ∈/ A. Ainsi f (c) 6 f (c + ) 6 c + .
En faisant tendre  vers 0+ , on obtient f (c) 6 c.
Par double inégalité, on obtient f (c) = c.

Solution Exercice No 23 :
1. La fonction f : x 7→ x7 − x2 + 1 est continue sur [−2, 0] et vérifie f (−2) × f (0) = −131 6 0.
Selon le théorème des valeurs intermédiaires, la fonction f s’annule.
L’équation x7 − x2 + 1 = 0 possède, au moins, une solution sur I = [−2, 0].

2. La fonction f : 3 x3 + 6x + 1 − 3x − 2 est continue sur R et vérifie lim f × = lim f = −∞.
+∞ −∞
Selon le théorème
√ des valeurs intermédiaires, la fonction f s’annule.
L’équation 3 x3 + 6x + 1 − 3x = 2 possède, au moins, une solution sur I = R.
√ 
3. La fonction f : x 7→ tan(x) − 3x est continue sur π4 , π3 et vérifie limf × = limf = 1 − 3π π
  
2 8
× 3− 2
6 0.
π/4 π/3
Selon le théorème des valeurs intermédiaires, la fonction f s’annule.
L’équation tan(x) = 3x possède, au moins, une solution sur I = π4 , π
 
2 3
.

Solution Exercice No 24 : Comme lim f (x) = −1 alors il existe a ∈ R tel que f (a) 6 0.
x→−∞
Comme Comme lim f (x) = 1 alors il existe a ∈ R tel que f (b) > 0.
x→+∞
f est continue sur le segment [a, b] et change de signe. Ainsi, selon le théorème des valeurs intermédiaires, f s’annule.

12
Solution Exercice No 25 :
Unicité. Supposons donnés x et y deux points fixes de f .
Sans restreindre la généralité, on peut supposer x 6 y. Comme f est décroissante alors f (x) > f (y) puis x > y.
Ainsi x = y.
Existence. La fonction ϕ : x 7→ f (x) − x est continue sur R.
f est décroissante donc possède une limite finie ou infinie en ±∞.
Ainsi lim ϕ(x) = +∞ et lim ϕ(x) = −∞.
x→−∞ x→+∞
Selon le théorème des valeurs intermédiaires, on en déduit que ϕ s’annule.
Ainsi f possède un point fixe.

Solution Exercice No 26 : La fonction ϕ : x 7→ f (x) − x est continue sur [0, +∞[.


ϕ(0) = f (0)> 0. 
f (x)
ϕ(x) = x × x
−1 −→ +∞.
x→+∞
Selon le théorème des valeurs intermédiaires, on en déduit que ϕ s’annule.
Ainsi f possède un point fixe.

Solution Exercice No 27 : Soit f une telle fonction.


Selon le théorème des valeurs intermédiaires, f (R) est un intervalle. Or les seuls intervalles de R inclus dans Q sont les singletons
formé d’un rationnel.
Par conséquent, f est constante.

Solution Exercice No 28 : Par hypothèse, il existe  : I → {±1} tel que f =  × g.


Comme  = fg avec f et g continues sur I et ne s’annulant pas alors  est continue sur I.
Selon le théorème des valeurs intermédiaires, (I) est un intervalle. Or les seuls intervalles de R inclus dans {±1} sont {−1} et {1}.
Ainsi  = 1 ou  = −1 puis f = g ou f = −g.

Solution Exercice No 29 : Par hypothèse,


 
∀A ∈ R, ∃B ∈ R / ∀x ∈ R, x > B ⇒ f (x) > A .

Ainsi, il existe B ∈ R tel que, |f (x)| > 1 sur [B, +∞[ et donc f ne s’annule pas sur [B, +∞[.
Etant continue, f est de signe constant sur [B, +∞[ selon le théorème des valeurs intermédiaires.
La relation f = ±|f | permet alors de conclure.

Solution Exercice No 30 :
1. Posons ϕ : x 7→ f (x) − x.
ϕ est une fonction continue sur [a, b] et vérifie ϕ(a) = f (a) − a > 0 et ϕ(b) = f (b) − b 6 0.
La fonction ϕ change de signe sur [a, b] et donc, selon le théorème des valeurs intermédiaires, on en déduit que ϕ s’annule.
Ainsi f possède un point fixe.
2. Par hypothèse, il existe x1 ∈ [a, b] tel que a = f (x1 ).
Par hypothèse, il existe x2 ∈ [a, b] tel que b = f (x2 ).
Posons ϕ : x 7→ f (x) − x.
←→
ϕ est une fonction continue sur [x1 , x2 ] et vérifie ϕ(x1 ) = a − x1 6 0 et ϕ(x2 ) = b − x2 > 0.
←→
La fonction ϕ change de signe sur [x1 , x2 ] et donc, selon le théorème des valeurs intermédiaires, on en déduit que ϕ s’annule.
Ainsi f possède un point fixe.

Solution Exercice No 31 : Posons ϕ : x 7→ (p + q)f (x) − (p × f (a) + q × f (b)).


ϕ est une fonction continue sur [a, b] et vérifie ϕ(a) × ϕ(b) = −qp(f (a) − f (b))2 6 0.
La fonction ϕ change de signe sur [a, b] et donc, selon le théorème des valeurs intermédiaires, on en déduit que ϕ s’annule.

Solution Exercice No 32 : Supposons que f soit solution du problème considéré.


La relation permet d’affirmer que f est bijective (avec f −1 = f )
f est injective et continue donc f est strictement monotone.
f ne peut être strictement décroissante car ne serait pas surjective.
Ainsi f est strictement croissante.
Soit x ∈ R+ .
Si f (x) > x alors f ◦ f (x) > f (x) et donc x > f (x). C’est absurde. Ainsi f (x) 6 x.
On aboutit de même à une absurdité en supposons f (x) < x. Ainsi f (x) = x.
On en déduit que f = IdR+ .
Réciproquement, IdR+ est bien solution du problème considéré.

Solution Exercice No 33 :

13
1. Par télescopage, nous avons

n−1    
X k+1 k
f −f = f (1) − f (0) = 0.
k=0
n n

n−1    
P k+1 k
Ainsi, f n
−f n
= 0.
k=0
Pour x ∈ [0, 1 − 1/n], on pose ϕ(x) = f (x + 1/n) − f (x). La fonction ϕ est continue sur l’intervalle [0, 1 − 1/n]. Si elle ne
s’annule pas, selon le théorème des valeurs intermédiaires, elle est strictement positive ou strictement négative.
n−1  
P k
Mais, par la question précédente, ϕ n = 0, ce qui est absurde.
k=0
Ainsi ϕ s’annule et on en déduit qu’il existe x0 ∈ [0, 1 − 1/n] tel que f (x0 + 1/n) = f (x0 ).
2. On a : fα (0) = fα (1) = 0 et fα est continue sur [0, 1].
Supposons qu’il existe x0 ∈ [0, 1 − α] tel que fα (x0 + α) = fα (x0 ).
Après simplifications, on obtient α = 0. Ce qui est absurde.

Solution Exercice No 34 :
1. D’après un exercice précédent, g possède un point fixe car g est une fonction continue de [0, 1] dans [0, 1].
Comme g est décroissante, ce point fixe est nécessairement unique. Notons-le x0 .
On a :
f (x0 ) = f ◦ g(x0 ) = g ◦ f (x0 ).
Ainsi f (x0 ) est un point fixe de g. Par unicité, x0 = f (x0 ).
Ainsi x0 est un point fixe commun à f et g.
2. Notons x0 un point fixe de f .
On définie la suite (xn ) de la manière suivante :

∀n ∈ N, xn+1 = g(xn ).

On montre par récurrence que, pour tout n ∈ N, xn = f (xn ).


L’initialisation est claire. Supposons donné n ∈ N tel que xn = f (xn ). On a :

xn+1 = g(xn ) = g(f (xn )) = g ◦ f (xn ) = f ◦ g(xn ) = f (xn+1 ).

Récurrence achevée.
Si x1 > x0 alors, une récurrence immédiate permet de montrer que (xn ) est croissante.
Sinon, une récurrence immédiate permet de montrer que (xn ) est décroissante.
La suite (xn ) est monotone et bornée donc converge selon le théorème de la limite monotone. Notons ` sa limite.
En passant à la limite dans l’égalité xn+1 = g(xn ), on obtient ` = g(`).
En passant à la limite dans l’égalité xn = f (xn ), on obtient ` = f (`).
Ainsi ` est un point fixe commun à f et g.

Solution Exercice No 35 : f est bornée donc f ◦ g également.


f est bornée donc il existe M > 0 tel que Im(f ) ⊂ [−M, M ].
g est continue sur le segment [−M, M ] donc y est bornée. Ainsi g ◦ f est bornée.

Solution Exercice No 36 :
1. La fonction f − g est continue sur le segment [a, b] donc possède un minimum, noté k.
Comme f − g > 0 alors le minimum de cette fonction, k, est strictement positif.
Ainsi, pour tout x ∈ [a, b], f (x) > g(x) + k.
2. On procède par récurrence.
— Pour n = 1, il n’y a rien à faire.
— On suppose le résultat établi au rang n. Montrons-le au rang n + 1.
Pour tout x ∈ [a, b],

fn+1 (x) = fn (f (x)) > gn (f (x)) + nk = f (gn (x)) + nk > g(gn (x)) + k + nk > gn+1 (x) + (n + 1)k.

Récurrence achevée.
3. f et g sont bornées (car continue sur un segment). Donc il existe M1 , M2 ∈ R+ tels que, pour tout x ∈ [a, b], |f (x)| 6 M1
et |g(x)| 6 M2 .
On en déduit que, pour tout n ∈ N,
nk 6 M1 + M2 .
Cela est absurde en faisant tendre n vers +∞.
L’absurdité est d’avoir supposé que, pour tout x ∈ [a, b], f (x) > g(x).
Ainsi, il existe x1 ∈ [a, b] tel que f (x1 ) 6 g(x1 ).
Comme f et g jouent des rôles symétriques, on en déduit qu’il existe x2 ∈ [a, b] tel que f (x2 ) > g(x2 ).
La fonction f − g est continue et change de signe sur le segment [a, b]. Selon le théorème des valeurs intermédiaires, on en
déduit que f − g s’annule.
Ainsi, les courbes représentatives de f et g se coupent.

14
Solution Exercice No 37 : Comme lim f = +∞ alors il existe B ∈ R tel que
+∞

∀x > B, f (x)‘f (0).

Comme lim f = +∞ alors il existe A ∈ R tel que


−∞
∀x 6 A, f (x)‘f (0).
f est continue sur le segment [A, B] donc y admet un minimum. Il existe y ∈ R tel que, pour tout x ∈ [a, b], f (x) > f (y).
Par conséquent, pour tout x ∈ R, f (x) > min(f (y), f (0)).

Solution Exercice No 38 :
1. Soit f une fonction continue et périodique définie sur R.
Notons T une période de f .
f est continue sur le segment [0, T ] donc y est bornée (selon le théorème de continuité sur un segment).
Il existe M ∈ R tel que, pour tout x ∈ [0, T ], |f (x)| 6 M .
Soit x ∈ R. Considérons n ∈ Z tel que x − nT ∈ [0, T ] (n = bx/T c convient). Alors |f (x)| = |f (x − nT )| 6 M .
Ainsi f est bornée sur R.
2. La démonstration précédente permet de montrer que f atteint ses bornes. On a : Im(f ) = [m, M ].
Soit a, b ∈ [0, T ] tel que m = f (a) et M = f (b).
Si |b − a| 6 T /2 alors x = min(a, b) convient.
Sinon x = min(a, b) + T convient.

Solution Exercice No 39 : On procède par analyse-synthèse.


Analyse. On suppose que f ◦ f = f .
f étant continue sur un segment, on en déduit qu’il existe a, b ∈ [0, 1] tel que Im(f ) = [a, b].
Comme f ◦ f = f alors, pour tout x ∈ [a, b], f (x) = x.
On en déduit que f (x) = x si x ∈ [a, b] et que f (x) ∈ [a, b] sinon.
Synthèse. De tels candidats continues sont bien solutions.

Solution Exercice No 40 :
1.
x cos(x) x2 cos(x) x cos(x)
= −i 2 .
x+i x2 + 1 x +1
x cos(x)
Ainsi lim x+i
= 0.
x→0
2.
x2 + eix 1 1 + eix /x2
= × −→ 0.
x3 + i cos(x) x 1 + i cos(x)/x3 x→+∞

p   √
1 |x|
3. 0 6 |x| × sin x+1 6 |x+1| −→ 0.

x→+∞
√ 
1

|x|×sin x+1
 
p 1 i
Par encadrement, on en déduit que lim |x| × sin x+1 = 0 puis par composition que lim e = 1.
x→+∞ x→+∞
4.
1 1
= −→ 0.
|3 − xi|2 9 + x2 x→+∞

1 1 1
5. (x+i)2
= x2
× −→
1+2i/x+1/x2 x→+∞
0.
x 1 1
6. x2 +i
= x
× −→
1+i/x2 x→−∞
0.

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