Mii 00048
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En vue de l’obtention du
DIPLÔME DE MASTER
Le: 15/06/2014
Par :
Ayeb Fakhreddine
Dirigé par :
2013/2014
Remerciements
Au terme de ce travail, on tient à remercier Dr: DJOUAMBI ABED ELBAKI d’avoir
proposé ce thème et de mes avoir suivi durant ce travail, ainsi qu’à tous les professeurs qui nous
Je remercie également mes parents pour leur soutien moral et financier durant mes études.
A tous mes collègues, amis, et tous ceux qui nous ont aidé et soutenu de prés ou de loin.
Sommaire
Remerciements
1.1. Introduction………………………………………………………………………………………..3
1.3.1. Généralités………………………………………………………………………………...….8
1.3.2.1. Méthodologie…………………….…………………………………………..…………..9
1.4. Conclusion………………………………………………………………………………………..11
2.1. Introduction………………………………………………………………………………………14
2.6.1. Précision………………………………..………………………………………………..…..14
2.5. Conclusion………………………………………………………………………………………..28
3.1. Introduction………………………………………………………………………………………30
3.4.2.5. Diode….…………………………………………………………………………….….. 36
3.5. Circuit de puissance…...……………….…………………………………………………….…37
Conclusion Générale……………………………………………………………………………….………...54
Références bibliographiques……………………………..…………………………………………………56
Figure (2.3) Schéma bloc d’un système avec correcteur (Boucle fermée)
Figure (3.28) Réponse de vitesse de moteur courant continu en boucle ouvert sous « Matlab »
Figure (3.29) Réponse avec P correcteur (Kp gain)
Figure (3.30) Réponse indicielle en boucle ouvert
Figure (3.31) Réponse indicielle en boucle ferme (régulateur PI)
Figure (3.32) Simulation de la commande PI avec un limiteur
Figure (3.33) Réponse du système avec PI correcteur (Kp, Ki)
Figure (3.34) Réponse du system sans régulateur en boucle ouvert
Figure (3.35) Réponse du system régulateur PI en boucle fermé
Dans la plupart des processus industriels, en particulier les moteurs électriques, il est
indispensable de maîtriser certains paramètres physiques (vitesse, position, angle...etc.), il est donc
très souvent nécessaire d’avoir recours à une commande.
L’objectif de ce travail est d’implémenter une commande numérique PID pour contrôler la
vitesse d’un moteur à courant continu.
1
Chapitre : 1
1.1. Introduction
L’évolution des technologies conduit à utiliser des machines nécessitant des vitesses de
rotation précises et variables pour l’entraînement d’engins industriels, systèmes robotique...etc.
Dans notre étude, on s’intéresse aux moteurs à courant continu, car ils offrent une introduction
facile au fonctionnement de ses homologues, en donnant des repères clairs. Les moteurs à courant
continu ont pendant longtemps été les seuls aptes à la vitesse variable à large bande passante,
comme dans le domaine robotique. Ils ont donc fait l’objet de nombreuses améliorations, et
beaucoup de produits commercialisés aujourd’hui.
1.2. Modélisation
D'un stator qui est à l'origine de la circulation d'un flux magnétique longitudinal fixe créé
soit par des enroulements statoriques (bobinage) soit par des aimants permanents à
l’arrière du stator, se trouve la partie porte balais et les balais assurant les contacts
électriques avec le rotor. Il est aussi appelé inducteur.
D'un rotor bobiné relié à un collecteur rotatif inversant la polarité dans chaque
enroulement rotorique au moins une fois par tour de façon à faire circuler un flux
magnétique transversal en quadrature avec le flux statorique. Les enroulements
rotoriques sont aussi appelés enroulements d'induits, ou communément induit, [1]
Rotor
Stator
Collecteur
Balais
Selon le schéma de la (figure. 1.3), un moteur électrique à courant continu est régit par les
D'après la loi de Newton, combiné à des lois de Kirchhoff, on peut écrire les
(1.3)
( ) (1.4)
( ) (1.5)
Cp : Couple de frottement
4
Chapitre : 1 Modélisation d’un moteur à courant continu
( ) ( ) ( ) ( ) (1.6)
( ) (1.7)
( ) (1.8)
( ) ( ) ( ) ( )
En modifiant (1.8) on a :
( ) ( ) ( )
( )
( ) (1.9)
( ) ( ( ) ) (1.10)
( )( )
( ) ( )( )
5
Chapitre : 1 Modélisation d’un moteur à courant continu
• On suppose que le moment du coupe de pertes (qui est vu comme une perturbation) est
négligeable devant le moment du couple électromagnétique (Kc i(t)) on peut alors prend Cp nul
On a donc :
( )( )
( )( ) (1.11)
La fonction de transfert cherchée H(p) est entre la tension entrant dans le moteur U(p) et la
( )
( ) (1.12)
( ) ( )( )
On peut établir le modèle mathématique de la réponse en vitesse du moteur électrique qui est donné
6
Chapitre : 1 Modélisation d’un moteur à courant continu
20 v
15v
12v
l’inductance interne est négligeable devant la résistance interne (ce qui est généralement le
On observe bien sur la (figure. 1.5) ci-dessus que le moteur change de vitesse de
rotation pour chaque valeur de la tension d’entrée, d’où la vitesse de rotation est proportionnelle
à la tension d’entrée.
7
Chapitre : 1 Modélisation d’un moteur à courant continu
1.3.1. Généralités
Identifier un procédé ou système consiste à proposer une structure entre son entrée et sa
sortie et à déterminer à partir du couple entrée-sortie, les valeurs des paramètres du modèle, le
modèle ainsi trouvé doit dans son domaine de validité se comporter comme la réalité (physique) ou
au moins s’en approcher au plus près. Il existe une multitude de types de modèles, selon les
applications. Les plus populaires sont les modèles de connaissance et les modèles de représentation.
Les modèles de connaissance (basés sur les lois de la physique, de la chimie…), donnent une
description complète des systèmes et sont utilisés pour la simulation et la conception des procédés,
ce sont souvent des modèles non linéaires, complexes mais fiables.
Les modèles de représentation : pour ces modèles, on ignore tout ou une grande partie des
phénomènes mis en jeu (réactions chimiques dans un four à ciment par exemple).
Dans ce cas-là, on se contente d’une description mathématique sans lien apparent avec la
réalité physique).La structure du modèle est fixée à priori, on parle de ‘boite noire’
Le modèle auquel nous intéressons est un modèle dynamique linéaire de type fonction de
transfert modèle de représentation) et qui, souvent, décrit le comportement du procédé autour
d’un point de fonctionnement particulier; il ne prend en compte que les petites variations
autour de ce point, les régleurs ou automaticiens ont besoin de ce modèle pour concevoir le
régulateur et son réglage à mettre en œuvre afin d’atteindre les objectifs décrits dans le cahier
des charges de la régulation d’un procédé, deux méthodes d’identification sont à considérer : essai
en boucle ouverte (le procédé étudié n’est pas asservi ou régulé) et essai en boucle fermée (un
régulateur asservit ou régule le système). [9]
8
Chapitre : 1 Modélisation d’un moteur à courant continu
1.3.2.1. Méthodologie
échelon ou rampe) et on enregistre le signal de sortie Y(t) qui est analysé en suite [4].
commande mesure
9
Chapitre : 1 Modélisation d’un moteur à courant continu
➢ : constante de temps
Ceci est possible en utilisant le régulateur industriel en mode MANUEL (boucle ouverte) [4].
( )
10
Chapitre : 1 Modélisation d’un moteur à courant continu
Exemple :
• La détermination directe de et T n’est pas toujours aisée sur une courbe réelle : on préfère
mesurer t2 et t1 et calculer et T
( )
• Modèle optimal si :
1.4. Conclusion
Pour un moteur électrique à courant continu, on a constaté que la réponse en vitesse varie
avec la charge, d’où, on voit bien la nécessité d’une commande pour stabiliser sa vitesse.
11
Chapitre : 2
2.1. Introduction
dynamique ainsi que la régulation PID et les méthodes de synthèse de ses paramètres.
Dans la plupart des appareils dans des installations industrielles et domestiques, il est
nécessaire de maintenir des grandeurs physiques à des valeurs déterminées, en dépit des
variations externes ou internes influant sur ces grandeurs. Par exemple, le niveau d’eau dans
un réservoir, la température d’une étuve, la vitesse et la position des moteurs, étant par nature
variables, doivent donc être réglés par des actions convenables sur le processus considéré.
Si les perturbations influant sur la grandeur à contrôler sont lentes ou négligeables, un
simple réglage dit en boucle ouverte, permet d’obtenir et de maintenir la valeur demandée
(par exemple : action sur un robinet d’eau). Dans la majorité des cas, cependant, ce type de
réglage n’est pas suffisant, parce que trop grossier ou instable. Il faut alors comparer, en
permanence, la valeur mesurée de la grandeur réglée à celle que l’on souhaite obtenir et
agir en conséquence sur la grandeur d’action, dite grandeur réglant. On a, dans ce cas, constitué
une boucle de régulation et plus généralement une boucle d’asservissement. Cette boucle nécessite
la mise en ouvre d’un ensemble de moyens de mesure, de traitement de signal ou de calcul,
d’amplification et de commande d’actionneur, constituant une chaine de régulation ou
d’asservissement. La consigne est maintenue constante et il se produit sur le procédé une
modification d’une des entrées perturbatrices. L’aspect régulation est considéré comme le
plus important dans le milieu industriel, car les valeurs des consignes sont souvent fixes,
néanmoins, pour tester les performances et la qualité d’une boucle de régulation, on
s’intéresse à l’aspect asservissement.
2.6.1. Précision
Un système asservi en boucle fermée est dit précis, si sa sortie s(t) est proche de la
consigne (valeur désirée) e(t),on peut représenter l'erreur entre la consigne et la sortie
( ) ( ) ( ) (2.1)
( ) ( ( ) ( )) (2.2)
du gain permet d’avoir une meilleure précision [5], on peut trouver deux types de précision et
d’erreur :
une sollicitation en échelon de position, elle est liée directement au degré de la stabilité (marge de
2.6.1.2. La précision statique: pour but d’évoluer l’aptitude de système à suivre, elle est
caractérisée par la différence en régime permanent entre l’entrée (consigne) et la sortie (réponse),
2.6.1.3. Erreur statique : on appel erreur statique la valeur lorsque le temps tend vers
2.6.1.4. Erreur de vitesse: on appel erreur de vitesse la valeur de lorsque le temps tend vers
La commande PID est dite aussi (correcteur, régulateur, contrôleur), se compose de trois
termes P, I et D, d’où le ‘P’ correspond au terme proportionnel, ‘I’ pour terme intégral et ‘D’pour
le terme dérivé de la commande.
Les régulateurs PID sont probablement les plus largement utilisés dans le contrôle
industriel, même les plus complexes systèmes de contrôle industriel peut comporter un réseau de
contrôle dont le principal élément de contrôle est un module de contrôle PID.
15
Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
Un contrôleur PID fonctionne exactement de cette manière, à l'aide des trois règles intuitives
'P' pour proportionnelle, correspond à la première règle, on cherche donc à appliquer une consigne
'I' comme intégrale, vient s'ajouter à la première composante en évitant cette fois l'accumulation de
'D' pour dérivée permet d'anticiper et d'amortir le mouvement, en prenant en compte la variation de
L’erreur au cours du temps :
Sortie = kP*Erreur + kI*Somme des Erreurs + kD*Variation de LErreur.
kD étant le coefficient de proportionnalité de la composante dérivée.
16
Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
La résultante, est égale à la somme des trois composantes : Proportionnelle (P), Intégrale
(positive I2, négative I1), Dérivée (D)
Les trois coefficients kP, kI et kD peuvent être déterminés de plusieurs manières, il existe
Deux méthodes sont particulièrement répandues pour le réglage d'une boucle de contrôle en
PID, le premier est entièrement théorique, il s'agit de la méthode de "Naslin". La seconde se base
sur l'expérience et est donc beaucoup moins calculatoire, il s'agit de la méthode de "Ziegler et
Nichols".
kI permet en plus d'éliminer l'erreur statique, mais en contrepartie crée beaucoup d'oscillation
kD ralentit la réponse, mais permet d'atténuer les oscillations et donc rend le système plus stable
17
Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
Pour avoir un bon système, il faut donc trouver un bon compromis entre la rapidité, la
Ce chapitre a pour but, la commande PID classique pour un moteur à courant continu,
pour un seul objectif est d’annuler l’erreur statique, diminuer le dépassement, diminuer le temps
(paramètres) de la commande PID est basé sur la méthode empirique de « Ziegler &Nichols ».
Figure (2.3) : Schéma bloc d’un système avec correcteur (Boucle fermée)
Ce régulateur élabore à partir du signal d’erreur (t) une commande uc(t) en fonction de
( )
( ) ∫ ( )
( )
→ ( ) ( ) ( ) (2.4)
18
Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
Le régulateur PID est donc conçu dans le domaine temporel comme la somme des trois
actions. On obtient alors un asservissement composée d’un terme proportionnel, un terme intégral et
La commande de type ‘Proportionnelle’ est la plus simple qui soit. Il s’agit d’appliquer
( ) ( )→ ( ) ( ) (2.5)
Son rôle est d’amplifier l’erreur pour que le système réagisse plus vivement, comme si
donnant de la puissance au moteur (plus l’erreur est grande, plus on donne de puissance au moteur).
Lorsque l’on augmente le gain ‘Kp’, le système réagit plus vite et l’erreur statique s’en trouve
améliorée, mais en contrepartie le système perd la stabilité. Le dépassement se fait de plus en plus
grand, et le système peut même diverger dans le cas d’un ‘Kp’ démesuré, [7].
19
Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
5 2
0.5
0.2
0.1
20
Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
dépassement.
Le correcteur de type PI est une régulation de type P auquel on a ajouté un terme intégral, il
élabore alors une commande qui peut être donnée par la relation suivante :
( )
( ) ( ) ∫ ( ) → ( ) ( ) (2.4)
statique et d’augmenter la précision en régime permanent. L’idée est d’intégrer l’erreur depuis le
début et d’ajouter cette erreur à la consigne, lorsque l’on se rapproche de la valeur demandée,
l’erreur devient de plus en plus faible. Le terme proportionnel n’agit plus mais le terme intégral
subsiste et reste stable, ce qui maintient le moteur à la valeur demandée. L’intégrale agissant
comme un filtre sur le signal intégré, elle permet de diminuer l’impact des perturbations (bruit,
trop important peut lui aussi entraîner un dépassement de la consigne, une stabilisation plus
Dans la figure suivante, il sera présenté le graphe d’une régulation en vitesse (Figure .2.8)
1000
400 100 0
1000
400
100 1
▪ On voit cette fois-ci que le terme intégral a bien fonctionné et que l'erreur statique est nulle.
On constate aussi que plus le gain ‘Ki’ est grand plus le système et converge vite, en
revanche, plus ‘Ki’ est grand, plus le système oscille et plus le dépassement est grand.
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Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
( ) ( )
( ) ( ) (2.5)
( )
Avec :
Gain proportionnel :
Gain intégral :
oscillations dans des asservissements, cela implique pour le moteur des inversions de polarité, ce
qui est loin d’être idéal. Pour limiter ce phénomène indésirable, on introduit un troisième élément,
valeur demandée lorsque l’erreur devient faible, que l’action du terme proportionnel faiblit
et que l’intégrale varie peu, elle freine alors le système, limitant le dépassement et diminuant
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Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
L’action dérivée est surtout utilisée dans le cas de variables non bruitées, car la dérivation
est très sensible au bruitage du signal, on diminuera donc son influence dans un asservissement
de vitesse, pour lequel sa dérivée est une accélération, donc dans un asservissement de vitesse
seulement l’action P et I sont utilisées, en revanche le terme D peut être utilisé dans un seul cas
ou le gain ‘Kd’ prend une valeur précise pour ne pas trop influencer sur le système. [3], [7].
ion.
( ) ( )( )
( ) (2.6)
( )
Avec :
Gain proportionnel:
Gain intégral:
Gain derive :
24
Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
dérivé, on représente un résumé sur l’action des paramètres (coefficients) dans le tableau suivant :
Temps
Temps
Coefficients de Dépassement Erreur Statique
de montée
stabilisation
Kp Diminue Augmente Augmente Diminue
Ki Diminue Augmente Augmente Elimine
Kd Chang. faible Diminue Diminue Chang. faible
Régler un régulateur PID consiste à agir sur les 3 paramètres des différentes actions (gain
du proportionnel, gain de l'intégral, gain de la dérivée) sur des valeurs optimales pour obtenir la
réponse adéquate en précision, rapidité, stabilité et robustesse en sortie du procédé. Pour cela, il
existe plusieurs méthodes de réglage, d’où on a opté pour la méthode de réglage dite de "Ziegler-
paramètres des régulateurs PID ont été présentées par Ziegler et Nichols en 1942.
Ces méthodes sont largement utilisées, soit sous forme originale ou dans une certaine
modification. Ils ormes souvent la base de procédures de réglage utilisées par les contrôleurs
des fabricants et les processus de l'industrie. Les méthodes sont basées sur la détermination
Les paramètres du régulateur sont alors exprimés en termes de fonctionnalités par des
formules simples, il est surprenant que les méthodes soient si largement référencées parce qu'ils
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Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
en boucle ouverte, d’ou seulement les processus simple sont utilisés, le principe est d’enregistrer la
courbe de réponse du système non régulé à un échelon puis en déduire la valeur des
coefficients par analyse de la réponse (i.e. "lecture graphique"), ainsi mettre le système hors ligne.
C’est pour cette raison que cette méthode n’est pas très utilisée dans l’industrie, [9].
Cette méthode empirique de Ziegler-Nichols est très répandue dans l’industrie ou chez les
automaticiens pour régler les correcteurs de ce type de chaîne, elle a l’avantage de ne pas
La conception est basée sur la connaissance d'un point dans la courbe de Nyquist de la
fonction de transfert du processus (moteur), à savoir le point où la courbe de Nyquist coupe l'axe
réel négatif. Ce point peut être caractérisé par deux paramètres de la fréquence ω180 et le gain à
cette fréquence K180, pour des raisons historiques le point a été appelé le point ultime et caractérisé
par les paramètres Ku=1/ω180 que l'on appelle le gain ultime et Tu=2π/ω180la période ultime.
doucement le gain du correcteur proportionnel pur Kp jusqu’à obtenir des oscillations persistantes,
pour des moteurs, il s’agira plutôt d’une vibration autour de la position demandée. Le gain dans ce
cas est Ku, et la période d’oscillations est Tu, nous avons Ku=1/ω180 et Tu=2π/ω180, [3].
Kd=Td
Régulateur Kp Ki=1/Ti
P Ku/2 - -
PI Ku/2.2 1.2/Tu -
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Chapitre :2 Commande PID d’un moteur électrique à Courant continu
(échantillonnage) avec une période d’échantillonnage Te, cette commande est souvent simple
En effet la commande PID numérique est la plus utilisée de nos jours dans l’industrie
pour des raisons de coût et de rapidité d’implémentation, sa fonction de transfert en ‘Z’ est
obtenue par discrétisation de l’équation (2.1) du PID analogique, qui est donné sous cette forme,[8]
( )
( ) ( ) ( ) (2.7)
( )
→ ( ) ( )( ) (2.8)
Le schéma bloc de l’asservissement de système continu (moteur) piloté par un calculateur est donné
Par conséquent, il est nécessaire de réaliser une interface entre le calculateur et le système
- un convertisseur numérique analogique (CNA) qui est le bloqueur d’ordre zéro, pour convertir
les signaux numériques issus du calculateur dans des signaux analogiques constituant l’entrée
du système.
- un convertisseur analogique numérique (CAN) pour convertir les mesures effectuées sur le
procédé et les fournir au calculateur. Il peut arriver que le capteur soit lui -même discret et qu’il n’y
2.5. Conclusion
régulée, vis-à-vis d’échelons en entrée de consigne, cette propriété de précision est due à la
L’ajout de cette dérivée n’est pas systématique et dépend des propriétés du moteur
électrique, du cahier de charge imposé (en terme de dépassement), dans certains cas il suffit
Un des intérêts du régulateur PID, qui explique sa popularité dans le milieu industriel, est
de Ziegler & Nichols, permettant dans la majorité des cas d’aboutir à des performances acceptable.
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