Code - Aster: Algorithme de Calcul Des Densités de Ferraillage
Code - Aster: Algorithme de Calcul Des Densités de Ferraillage
Code - Aster: Algorithme de Calcul Des Densités de Ferraillage
Code_Aster default
Titre : Algorithme de calcul des densités de ferraillage Date : 06/05/2019 Page : 1/21
Responsable : HAELEWYN Jessica Clé : R7.04.05 Révision :
c519256ce220
Résumé :
On présente l'algorithme de calcul des densités de ferraillage de plaques et coques en béton armé implanté au
sein de la commande CALC_FERRAILLAGE [U4.81.42]. Cet algorithme a été proposé en 1978 par Alain Capra
et Jean-Francis Maury [bib1].
La détermination des ferraillages d'une section est effectuée, selon l'option choisie ( CODIFICATION = 'EC2'
ou 'BAEL') à l'Eurocode 2 partie 1-1 [bib2] ou au BAEL91-99.
La méthode est fondée sur le principe de l’équilibre de chacune des facettes centrées au point de calcul et dont
la normale tourne dans le plan tangent au feuillet moyen. Il s'agit d'un post-traitement d'un calcul statique d'une
plaque ou d'une coque en béton armé, conduit à partir de l'état d'efforts généralisés précédemment obtenu.
Pour chaque position de la facette, on effectue un calcul de section rectangulaire soumise à la flexion
composée et on en déduit les deux sections d’armatures supérieure et inférieure. Ces deux sections sont
ensuite recalées en deux sections (par unité de longueur) suivant l’axe X ( A XS pour la nappe supérieure et
A XI pour la nappe inférieure) et deux sections (par unité de longueur) suivant l’axe Y ( AYS pour la nappe
supérieure et AYI pour la nappe inférieure).
On procède ensuite, à l’aide d’un algorithme adapté, à la recherche de l’optimum pour chaque nappe
(inférieure et supérieure) correspondant à la valeur minimum de la somme A XS + AYS (respectivement
A XI + AYI ). Cette méthode, au prix d’un coût de calcul un peu plus élevé que dans d'autres méthodes,
notamment celle de Wood, permettent d’obtenir une répartition d’acier optimale.
Quelle que soit la codification choisie (BAEL91-99 ou Eurocode 2 partie 1-1), seuls les aciers tendus sont
calculés. Les aciers comprimés ne sont jamais évalués. Ce parti pris est guidé par la volonté de simplifier les
données de sortie. En effet, il est requis de distinguer aciers tendus et comprimés, ces derniers
s'accompagnant de disposition constructives spécifiques visant à contrecarrer la poussée au vide. Ceci devra
faire l'objet de vérifications indépendantes le cas échéant. De plus, les ferraillages minimums de non fragilité
(visant à limiter de manière systématique la fissuration) ne sont pas évalués et doivent faire l'objet d'une
vérification pour chaque élément structurel par l'utilisateur.
De manière très globale, l’algorithme utilisé peut être schématisé de la manière suivante :
• Acquisition des paramètres de configuration (type de calcul ELS / ELU , valeurs caractéristiques
des contraintes limites pour l’acier et le béton, valeurs de l’enrobage sur les deux faces,
coefficients partiels de sécurité, etc.) ;
• Acquisition des caractéristiques des éléments (épaisseur, efforts de membrane, moments de
flexion) ;
• Détermination des contraintes réglementaires en fonction du type de calcul effectué ( ELU / ELS
);
• Pour chaque élément traité, détermination du ferraillage.
Cette dernière partie, qui est le cœur de la méthode de Capra et Maury est présentée dans le
paragraphe suivant.
2 2
N (θ)= N xx cos θ + N yy sin θ−2 N xy sin θ cos θ (2)
Remarque : Le calcul de V (θ) n'est effectué que pour les cas où on valorise la contribution de la
compression membranaire dans la résistance au cisaillement (calculs dérivés de l'Eurocode 2), i.e.
pour le code 'EC2'.
Pour les calculs au BAEL 91-99, on évalue l'effort de cisaillement tel que cela est proposé dans
l'article de Capra et Maury à savoir [bib1], à partir de la contrainte de cisaillement équivalente qui
s‘exprime suivant la formule :
τ . z= √(T 2ZX +T 2ZY ) (4)
Où z=0,9(h−c) avec h représentant la hauteur totale de la section et c l'enrobage en partie
inférieure.
Par un calcul en flexion composée, on détermine les sections d'acier en nappes supérieure et
inférieure AS (θ) et A I (θ) d'acier requise dans la direction θ pour équilibrer la section dans le
contexte réglementaire de béton armé retenu.
Les efforts résistants dans la direction θ des deux nappes peuvent être évalués à l’aide des
expressions :
F RI ( θ)=( A XI cos 2 θ+ AYI sin 2 θ) f yd (5)
Et :
F RS (θ)=(A XS cos2 θ+ AYS sin 2 θ) f yd (6)
où f yd représente la contrainte maximale admissible de l’acier (identique dans les deux directions).
La résistance est assurée si l’effort résistant est supérieur à l’effort appliqué, ce qui s’écrit :
F I ≤F RI et F S ≤F RS (7)
Ainsi, en considérant un repère orthonormé comportant A XS en abscisse et AYS en ordonnée, on a à
résoudre finalement pour les ferraillages supérieur et inférieur :
2 2
( A XS cos θ+ AYS sin θ). f yd ≥ AS (θ). f yd pour tous les angles θ
2 2 (8)
( A XI cos θ+ AYI sin θ). f yd ≥A I ( θ) . f yd pour tous les angles θ
Et :
A XS + AYS et A XI + AYI minimum. (9)
Les inégalités (7) définissent pour chaque valeur de θ un demi-espace limité par une droite de pente
négative qui traduit un domaine de validité (figure 2.1-2).
En parcourant toutes les valeurs de θ , on obtient le domaine de validité indiqué sur la figure 2.1-3,
délimité par la ligne brisée A B C D …
Pour chaque point P du domaine de validité, la section totale des armatures peut être obtenue en
projetant le point P en Q sur la première bissectrice. La distance OQ représente alors la valeur
(A S √ 2)/2 avec AS =A XS + AYS .
On constate donc que l’optimum de ferraillage correspond à l'un des 36 points (compte tenu du pas de
rotation des facettes retenu) de la frontière (illustration par les quatre points de la ligne brisée
A B C D … ) dont la projection sur la première bissectrice est la plus proche de l’origine des axes. La
recherche de ce point est effectuée par une méthode de type « dichotomie ».
A l’issue du calcul en flexion composée, on détermine la section globale des aciers (supérieure et
inférieure) nécessaire à l’équilibre des forces. On dispose donc d’une série de triplets ( AS , A I , θ )
représentative de chaque facette ( AS représentant la section supérieure, A I la section inférieure et
θ l’angle caractéristique de la facette).
On effectue alors l’optimisation du ferraillage pour la section inférieure, puis supérieure à l’aide de
l’algorithme original décrit ci-dessous.
Il faut noter que tous les calculs ne concernent que des aciers tendus. Il n’est pas prévu de pouvoir
traiter des aciers comprimés.
Figure 2.2-1: Équilibre d'une section en béton armé à l'ELU selon l'Eurocode 2
À noter pour les coques et plaques, que la largeur b est systématiquement de l'unité de longueur de
référence du modèle utilisé, les efforts généralisés de coque et plaque étant exprimés en effort par
unité de longueur ou moment par unité de longueur.
Lorsque CODIFICATION ='EC2' , en cohérence avec l'Eurocode 2 [bib2], une distinction est faite en
fonction de la classe de béton si sa résistance caractéristique est inférieure ou non à f ck ≤50 MPa :
λ=min [0.8 ; 0.8−0.8−( f ck −50 )/ 400 ] (10)
Et :
η=min [1 ; 1−( f ck −50 )/200 ] tant que f ck ≤90 MPa (11)
Pour CODIFICATION = 'BAEL91' on a :
λ=0.8 et η=1 (12)
On rappelle l'expression selon l'Eurocode 2 des paramètres suivants :
α f
• La contrainte limite de conception du béton : f cd = ccγ c ck avec αcc =1 pour l’EC2
f
• La contrainte limite de conception de l'acier : f yd = γcds
• La valeur de déformation ultime du béton utilisé dans le diagramme rectangulaire simplifié
directement lié à la relation simplifiée « triangle-rectangle » du béton de l'Eurocode 2
90− f 4
(hypothèse valable jusqu'à f ck ≤90 MPa : εcu 3=min [0.35 ; 0.26+3.5( 100 ck ) ] exprimé
en %.
Le diagramme contrainte-déformation utilisé pour l’acier est le diagramme à palier horizontal sur la
figure (2.2-2).
En fonction des différentes classes d'armature, l'Eurocode 2 distingue les valeurs à rupture
minimales :
• Classe A : ε uk =2.5 %
• Classe B : εuk =5 %
• Classe C : εuk =7.5 %
On rappelle pour ce diagramme 2.2-2 que selon l'Eurocode 2 la déformation limite de conception des
aciers vaut : εud =0.9 εuk
On cherche à déterminer les sections de ferraillage permettant d'équilibrer les sections de béton armé
dans chaque direction θ à partir de M (θ) (moments de flexion) et N (θ) (efforts de membrane).
• Pour les efforts de membrane N (θ) , une valeur positive signifie un effort de traction ;
• Pour les moments de flexion M (θ) , une valeur positive traduit une contrainte de traction en
fibre inférieure de l’élément.
Cette convention étant inverse de celle utilisée au sein de code_aster, une inversion de signe est
réalisé en début de calcul.
Si on prend en compte l'effet favorable de la compression membranaire, dans ce cas, on évalue aussi
pour chaque direction θ le besoin en ferraillage d'effort tranchant en déclinant les préconisations de
l'Eurocode 2 à partir de :
Il s'agit dans un premier temps de déterminer les ferraillages longitudinaux pour chaque facette θ qui
sont requis pour une section rectangulaire de largeur unitaire telle qu'exposée dans la figure 2.2-1
soumise à de la flexion composée ( N (θ) , M (θ) ). Les aciers d'effort tranchant sont ensuite calculés.
Calcul des aciers longitudinaux (également appelés aciers de flexion) :
Les données d'entrée pour le calcul des aciers de flexion :
• La contrainte caractéristique de compression du béton :
f ck
• La contrainte de conception de compression du béton :
αcc f ck
f cd = γ
c
[ )]
4
90−f ck
εcu 3=min 0.35 ; 0.26+3.5
100 ( exprimé en %, et pour f ck en MPa.
Figure 2.2-3: Principe des trois pivots pour une section de coque de hauteur de largeur
Figure 2.2-4: Données d'entrée pour le calcul d'aciers de flexion à l'ELU selon l'Eurocode 2
Figure 2.2-5: Algorithme de dimensionnement en flexion composée à l'ELU d'une section de coque
L’algorithme de dimensionnement en flexion composée à l'ELU présenté en figure 2.2-5 est identique
pour les deux codifications, seules quelques données d’entrée sont différentes. Le tableau ci-après
synthétise les différences entre les trois codifications :
Le calcul des aciers d'effort tranchant pour le code 'EC2' est conduit en prenant en compte les mêmes données
d'entrée que le calcul à la flexion composée pour chaque angle θ indiquées précédemment.
Les données d'entrée complémentaires pour le calcul des aciers d'effort tranchant sont :
• Le coefficient de réduction de la résistance du béton fissuré à l'effort tranchant ν1 dont la valeur est
f
fonction de la contrainte de calcul des aciers d'effort tranchant f ywd =f yd= γyk :
s
f ck
◦ Si f yd ≥0,8 . f yk , soit si γs ≤1,25 : ν1=0,6 .(1− ) où f ck est exprimé en MPa.
250
f ck
◦ Sinon, γs > 1,25 : ν1=Min [0,6 ; Max [0,9− ; 0,5]] où f ck est exprimé en MPa.
200
• Le coefficient αcw tenant compte de l'état de contrainte dans la membrure comprimée :
1 si σcp ≤0
σ cp σ
1+ si 0< cp ≤0,25
f cd f cd
αcw = σ
1,25 si 0,25< cp ≤0,5
f cd
σ cp σ
2,5. (1− ) si 0,5< cp <1 s
f cd f cd
◦ Où on désigne par σ cp la contrainte moyennée sur toute la hauteur de section (y.c. les aciers et
l'enrobage) dans le béton due à l'effort normal de calcul. Dans notre cas on considère donc que :
N (θ)
σ cp=
h
• On retient dans les calculs des sections d'acier, z le bras de levier entre le centre de gravité de la
section de béton comprimée et le centre de gravité des aciers tendus. Par défaut on retient la valeur
forfaitaire proposée par l'Euro c ode 2 à savoir z=0,9 d avec d=h−c si M (θ)>0 et
d=h−c ' si M (θ)<0
• On note le paramètre d'inclinaison des bielles (d'angle d'inclinaison θbielle ) de béton tel que :
1 V (θ)
ξ (θ)= =
cot (θbielle )+ tan( θbielle) α cw z . ν 1 f cd
• Cette valeur est bornée par les valeurs limites de cot (θbielle ) compris entre 1 et 2,5 :
• Si cot (θbielle )≤1 alors ξ (θ)≥0,5 alors le béton est trop cisaillé,
On rappelle dans la figure (2.2-7) les données d'entrée nécessaires au calcul des aciers d'effort tranchant à
l'ELU.
Figure 2.2-7: Données d'entrée pour un calcul d'aciers d'effort tranchant à l'ELU selon l'Eurocode 2
Le diagramme suivant donne la démarche de calcul des aciers d'effort tranchant à l'ELU.
Figure 2.2-8: Algorithme de dimensionnement en flexion composée à l'ELU d'une section de coque
Le calcul du dimensionnement est une version simplifiée du calcul d’aciers de flexion d’une section
rectangulaire. Seuls les aciers tendus sont calculés et un message est affiché si le béton est trop comprimé
ainsi qu'une valeur numérique permettant de l'identifier . On fait appel au diagramme triangulaire pour
modéliser le béton comprimé dans la figure 2.2-9. A noter que b=1 puisque l'on effectue le calcul sur la base
de torseurs d'efforts généralisés par unité de longueur.
Figure 2.2-9: Équilibre d'une section en béton armé à l'ELS selon l'Eurocode 2
Les contraintes limites σ s , lim et σ c, lim sont définies par l’utilisateur, ainsi que le coefficient
Es
d’équivalence α e= .
Ec
Le déroulement de calcul est le même quel que soit le règlement considéré.
h h M inf
M inf =M + N .( −c)si M > 0 , M inf =M + N .( −c ') si M <0 et μ inf =
2 2 d ² . σc , lim
A l'image de ce qui a été décrit à l'ELU, on s'attache ci-dessous à définir les valeurs limites des différents
domaines.
α e . σ c , lim
• Le ratio de hauteur comprimée de la section au pivot A : α AB = α σ
e . c, lim +σ s , lim
Figure 2.2-10: Données d'entrée pour le calcul des aciers de flexion à l'ELS suivant l'Eurocode
2
Le logigramme de calcul est donné ci-dessous :
−1
cos (ϕ)=
σc , lim 3 /2
(2. α e. μinf . σ )
s , lim
3− √(3(3−8 μinf ))
Pour μ AB≤μ (θ k )<μ BC α=
2
Les annotations (2), (3) et (4) renvoient vers la suite du logigramme ci-dessous :
Le calcul des aciers de flexion à l’ELS est strictement le même pour les trois codifications.
◦ Où on désigne par σ cp la contrainte moyennée sur toute la hauteur de section (y.c. les
aciers et l'enrobage) dans le béton due à l'effort normal de calcul. Dans notre cas on
considère donc que :
N (θ)
σ cp=
h
Remarque : σ cp est fixé à zéro lorsque UTIL_COMPR = 'NON'
• On retient dans les calculs des sections d'acier z le bras de levier entre le centre de gravité
de la section de béton comprimée et le centre de gravité des aciers tendus. Par défaut on retient la
valeur forfaitaire proposée par l'EuroCode 2 à savoir z=0,9 d avec d=h−c si M (θ>0) et
d=h−c ' si M (θ< 0)
• On note le paramètre d'inclinaison des bielles de béton pour les deux cas suivant :
σ cp
cot (θ 0)=1,2+0,2 pour σcp > 0
f ctm
σ
cot (θ0 )=max [1; 1,2+0,9 cp ] pour σcp < 0
f ctm
V (θ)
ξ=
αcw b . z . ν 1 σ cw
cot (θ 0)
ξ min=
1+cot (θ 0)2
• Si ξ≤ξ min le béton participe au cisaillement et cot (θ)=cot(θ 0)
• Participation du béton au cisaillement :
cot (θ 0)
V fd =0,068. z .(1− ). σ cw pour σ cp >0
4
0,36
V fd =0,068. z .(1− ). σ cw pour σ cp <0
cot (θ 0)
• Si ξ> ξmin le béton est trop cisaillé.
La discrétisation de la rotation de la facette égale à 5 ° , conduit à une numérotation de ces facettes de 1 à 36.
Dans le repère orthonormé utilisé, on positionne trois points, P0 , P1 et P2 . Les coordonnées du point P1
correspondent respectivement à la section d’acier de la facette 18 (correspondant à une valeur nulle de θ ) et
à la section d’acier de la facette 1 (correspondant à une valeur de θ égale à −π/ 2 ). Le point P0 est situé
à la même abscisse que P1 mais avec une ordonnée très grande (définissant ainsi une verticale
pratiquement infinie), et le point P2 est situé à la même ordonnée que P1 mais avec une abscisse très
grande (définissant ainsi une horizontale pratiquement infinie).
On effectue alors une boucle sur toutes les facettes de −π /2 à +π /2 en excluant la première ainsi que la
facette correspondant à la valeur nulle de θ , facettes qui ont été implicitement traitées lors de la définition des
points initiaux.
Manuel de référence Fascicule r7.04: Evaluation du dommage
On détermine alors les points d’intersection de la facette de référence avec les autres segments. Dans chaque
cas, une comparaison de la position du point représentatif de la facette traitée par rapport au domaine de
validité de la facette de référence permet de déterminer l’orientation du segment à prendre en compte pour la
recherche des intersections.
En fin de traitement, on effectue un balayage sur les points retenus, afin de déterminer celui dont la somme
des coordonnées est minimum (somme des armatures minimum). En cas d'identité (à 10−5 près en relatif), la
facette de plus petit numéro est retenue.
A l'issue des calculs à ELS / ELU , les sections d'acier de flexion A XS , A XS , A XS , A XS et les sections
d'acier d'effort tranchantA SW sont exploitées pour calculer la densité volumique d'armature δ BA en kg /m3
si elles sont exprimées en m 2 /m pour les aciers de flexion en m 2 /m2 pour les aciers d'effort tranchant
suivant la formule suivante où ρacier est la masse volumique des aciers en kg /m3 .
( A XS+ A YS + A XI + A YI )+ A SW∗h
δ BA= ∗ρacier
h
ρi A sw , i A sw , i heff , i
α reinf⋅ρ + α shear⋅ +α stirrups⋅ ⋅
critic A sw ,critic A sw ,critic l crit
I c, i= αreinf +α shear +α stirrups
Avec :
α reinf est un c oefficient de pondération du ration de densité d'acier par mètre cube de béton ;
ρi est la densité volumique totale d'acier pour l'élément i calculée précédemment δ BA ;
ρcritic est la densité volumique d'acier critique pour l'élément i ;
α shear est un c oefficient de pondération du ration de densité d'acier d'effort tranchant ;
A sw , i est la densité d'acier d'effort tranchant pour l'élément i ;
A sw , critic est la densité de ferraillage d'effort tranchant critique ;
α stirrups est un c oefficient de pondération du ration de longueur des épingles d'acier d'effort tranchant ;
heff , i=h−c−c ' est la hauteur efficace considérée pour l'élément i ;
l crit est la longueur critique des épingles d'aciers d'effort tranchant.
α reinf , α shear et α stirrups ont pour valeur par défaut 1 , la densité volumique d'acier critique ρcritic à pour
valeur par défaut 150 kg /m³ , a densité de ferraillage d'effort tranchant critique A sw , critic a pour valeur par
d »faut 60 cm ²/m ² et la longueur critique des épingles d'aciers d'effort tranchant a pour valeur par défaut
1m .
A vec de telles valeurs, on considère que la transition entre constructible et inconstructible est donné pour des
valeurs de l c entre 1 et 1,2 . Au-delà de l c =2 on considère que la mise en œuvre du ferraillage est très
compliqué et au-delà de l c =3 on considère que la mise en œuvre du ferraillage est impossible.
3 Références bibliographiques
[1] Calcul automatique du ferraillage optimal des plaques et coques en béton armé. Alain CAPRA et
Jean-Francis MAURY Annales de l’Institut Technique du Bâtiment et des travaux publics, n°367,
12/1978.