Ce poème adresse ses adieux à la plaine de Bedous et au gave qui l'entoure. Il évoque les souvenirs d'amour dans ce lieu et l'appel d'Aydius qui amène à quitter les lieux. Bien que l'amour soit doux, il sépare trop tôt le poète de ce paysage qu'il aime.
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Ce poème adresse ses adieux à la plaine de Bedous et au gave qui l'entoure. Il évoque les souvenirs d'amour dans ce lieu et l'appel d'Aydius qui amène à quitter les lieux. Bien que l'amour soit doux, il sépare trop tôt le poète de ce paysage qu'il aime.
Ce poème adresse ses adieux à la plaine de Bedous et au gave qui l'entoure. Il évoque les souvenirs d'amour dans ce lieu et l'appel d'Aydius qui amène à quitter les lieux. Bien que l'amour soit doux, il sépare trop tôt le poète de ce paysage qu'il aime.
Ce poème adresse ses adieux à la plaine de Bedous et au gave qui l'entoure. Il évoque les souvenirs d'amour dans ce lieu et l'appel d'Aydius qui amène à quitter les lieux. Bien que l'amour soit doux, il sépare trop tôt le poète de ce paysage qu'il aime.
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Adiu plana de Bedós
Adieu plaine de Bedous
Adiu plana de Bedós Gave qui l’enclavas Adieu plaine de Bedous Lo sendèr deus amorós Gave qui l’enclaves Qu’ei eth de las crabas Le sentier des amoureux est celui des Conduseish tà mas amors chèvres. Rigolet qui’u lavas. Conduis-moi à mes amours Ruisseau qui le baignes. Repic : Adiu plana de Bedós Refrain : Caminau d’Espanha Adieu plaine de Bedous D’Aidius son mas amors Chemin de l’Espagne Pujem las montanhas. D’Aydius sont mes amours Jo qu’aimi de saunejar Montons à la montagne. Lo long de ta riba Moi j’aime bien rêver D’enténer gorgolejar Le long de ta rive Ton aigueta viva Entendre gazouiller Sost ta bota d’essajar Tes fraîches eaux vives Ma canta plentiva. Près de ton cour essayer D’ací que’t hèi mons adius Ma chanson plaintive. Huei tà l’arribèra. D’ici je te fais mes adieux D’un sarrat que’m sòrt Aidius Fuis vers la vallée. Aidius qui m’apèra D’une gorge surgit Aydius Baishat com l’eslur deths dius Aydius qui m’appelle De quauqua losèra. Descendu comme une avalanche divine Mes dejà l’amor, tot doç, De quelque ardoisière. Tròp lèu que’ns separa Mais déjà l’amour, doucement, Gavaret de plus en plus, Trop tôt nous sépare Car ton onda clara, Mon gave aimé, de plus en plus, Quan jo me’n vau tà capsús, Car ton onde claire, Capvath que devara. Tandis qu’aux sommets je vais, Cara’t, cara’t ! rigolet Descend vers la plaine. Peth bosquet d’Ishanta Tais-toi, tais-toi ! ruisselet Qu’enteni rossinholet Dans le bois d’Ichante Dont la votz m’encanta J’entends gentil rossignol Jo be’m copi lo siulet Dont la voix m’enchante D’amor quan eth canta. Et je fais taire ma flûte Lèu passi lo pondiguet Par amour quand il chante. Qui dança i tremola Et je passe le petit pont Au rueit de l’arricoquet Qui danse et qui tremble De l’aiga qui cola Au rythme des ricochets Dança dança pondiguet De l’eau bondissante. Sus l’aire qui vola. Danse, danse le petit pont Dans le vent qui vole. Paraulas de X. de Navarròt, musica de R. de Ladousse