0661 Introduction Adobe Photoshop PDF
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Adobe Photoshop
Chapitre 1 : Introduction
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Chapitre 1 : Introduction Adobe Photoshop
Sommaire
1.
Notion
d’image
numérique
a.
Image
vectorielle
b. Image bitmap
2.
Définition,
résolution
et
poids
de
l’image.
a.
Notion
de
définition
b. Notion de résolution
c. Poids de l’image
3. L’échantillonnage
4.
Modes
colorimétriques
a.
RVB
b. CMJN
c. Autres modes
5. Les principaux formats d’enregistrement d’images bitmap
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Chapitre 1 : Introduction Adobe Photoshop
Introduction
Élément de la suite Adobe, Photoshop est un logiciel de création, de retouche et de traitement
d’images numériques devenu incontournable dans la chaine de création numérique. Il peut être
utilisé pour le traitement d’images à destination de l’impression, du web et bien d’autres médias.
Photoshop est devenu depuis quelques années une référence professionnelle de la retouche
d’images en offrant aux graphistes professionnels un environnement complet pour créer des images.
Son utilisation est complémentaire de celle d’autres logiciels de création graphique de la suite Adobe
tels que InDesign ou encore Illustrator.
Logiciel de publication assistée par ordinateur (PAO) et très axé sur la forme d’un document, InDesign
est principalement utilisé pour la création de magazines, de journaux, de livre.
Illustrator, quant à lui, est un logiciel de création graphique vectorielle permettant la création de
documents papier ou encore d’illustrations pour le web tels que des logos.
De plus en plus de passerelles existent entre ces différents logiciels, permettant ainsi une interaction
plus libre et l’obtention de résultats plus précis et aboutis.
Pour bien saisir le rôle de Photoshop, il nous faut d’abord expliquer la notion d’image numérique.
1.
Notion
d’image
numérique
Une image numérique est une image traitée par ordinateur. La numérisation d’une image a consisté à
coder les différentes informations la décrivant. Ce sont ces informations que l’ordinateur décode afin
d’afficher l’image.
a.
Image
vectorielle
Une image vectorielle se compose de formes géométriques (cercle, carré, ligne droite ou courbe)
et de caractères (typographiques). Elles sont déterminées par des lignes dont l’épaisseur peut varier
selon les réglages ainsi que par des fonds de couleurs et de tons différents (unis ou dégradés).
Les images vectorielles sont généralement employées afin de réaliser des tracés précis, des logos
ou des illustrations.
La particularité d’une image vectorielle est d’être composée d’une série de repères mathématiques
définissant sa forme et son remplissage. Ses images n’existent que par leur affichage écran ou leur
impression, ce qui permet de les redimensionner sans aucune perte de qualité.
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b. Image bitmap
Une image bitmap, quant à elle, est sensible à la moindre transformation (changement d’échelle,
déformation).
Elle est constituée par une grille (ou carte : « map ») de pixels, petits carrés constituant la base de
l’information graphique et possédant chacun des coordonnées X, Y et une information de couleurs.
Dès la création d’un nouveau document, Photoshop vous demande de spécifier différentes
informations :
• Nom du document
• Possibilité de
choisir un
paramètre de taille
prédéfini (sinon
personnalisé)
• Taille
• Résolution
• Mode
colorimétrique
• Arrière-plan
Nous aborderons plus précisément les notions de taille, de résolution et de mode colorimétrique.
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2.
Définition,
résolution
et
poids
de
l’image.
a.
La
notion
de
définition
La définition d'une image est déterminée par le nombre de points la composant, c’est-à-dire par le
nombre de pixels qui compose l'image en hauteur (axe vertical) et en largeur (axe horizontal).
b. La notion de résolution
Pixelvalley
Là encore, il faut tenir compte de la destination finale de son document. En effet, la résolution ne sera
pas la même qu’il s’agisse d’un document destiné au web ou d’un document destiné à l’impression. Et
adapter la résolution de son document au type de projet prévu permet d’éviter d’alourdir inutilement
un document en voulant à tout prix lui attribuer une très haute résolution.
Pour un affichage sur le Web, on optera pour une résolution de 72 ppp (pour chaque pouce de la
largeur d’écran, on a 72px). En revanche, pour une impression, on choisira 300 dpi, les résolutions
des imprimantes à jet d’encre et laser courantes allant de 150 à 600 dpi.
Plus la résolution est élevée, plus les pixels sont petits, et meilleure est la qualité de l’image (plus fine
et précise) ; en revanche son poids sur le disque est plus important.
Si la résolution est trop faible, l’image manque de détails et présente une pixellisation : les pixels de
l’image deviennent visibles à l’œil et forment des escaliers.
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Wikipédia
Avec les nouvelles technologies, ces normes peuvent varier, notamment pour le web. A l’époque, les
écrans n’existaient que dans un seul gabarit ; on parlait d’écran d’ordinateur ayant une résolution de
72 dpi. Aujourd’hui il est possible de choisir sa résolution d’écran. Les résolutions peuvent donc
légèrement varier.
Comme nous l’avons vu, il est nécessaire de spécifier les informations de définition et de résolution
dès l’ouverture d’un document sous Photoshop.
Il est également possible de modifier ces critères une fois le document ouvert via le menu « Image =>
Taille de l’image ».
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La modification de la résolution entraine un changement de sa définition, de ses dimensions (en
pixels).
c.
Poids
des
fichiers
sur
le
disque
Les images vectorielles sont constituées de coordonnées géométriques dans le plan de l’image et
d’informations sur la couleur et l’épaisseur des formes. Les fichiers vectoriels ne contiennent donc pas
d’informations sur des pixels.
Les images bitmap sont constituées d’un canevas de pixels, les fichiers bitmap enregistrent donc les
informations de chaque pixel.
Les images bitmap seront donc beaucoup plus « lourdes » que les images vectorielles.
Il est possible d’alléger le poids d’une image bitmap en la compressant, en enregistrant l’image dans
des formats destructeurs. On perd alors en qualité.
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3.
L’échantillonnage
L’échantillonnage est le processus de conversion (encodage) d’une image en format numérique. Il
détermine la qualité du signal couleur de l’image ; il se mesure en nombre de bits. De la régularité du
pas d’échantillonnage dépend la finesse du codage en numérique.
• Une image codée sur 1 bit est l’équivalent du film au trait. L’image n’a aucun niveau de gris.
Le pixel prend la valeur 0 ou 1, noir ou blanc.
• Une image codée sur 8 bits correspond à une image monochrome, c’est-à-dire une image
ayant au moins 256 niveaux de gris possibles, le pixel prenant les valeurs comprises entre 0
et 256.
• Une image codée sur 8 bits par couleur primaire RVB correspond à une image en millions
de nuances de couleur différentes. Chaque pixel est représenté par ses composantes : rouge,
verte et bleue. Chacune est stockée sur 1 octet, et peut donc prendre des valeurs de 0 à 255
niveaux. Chaque pixel nécessite donc 3 octets ; c’est pourquoi ce mode est appelé aussi 24
bits par pixel. Il y a dans ce mode 16,7 millions de couleurs possibles.
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4.
Modes
colorimétriques
Pour les images bitmap, il y a deux principaux modes de gestion des couleurs : le RVB et le CMJN.
Chacun de ces modes a un terrain de prédilection :
‐ le RVB est adapté à l’affichage sur toute forme d’écran,
‐ tandis que le CMJN est, lui, adapté aux impressions.
Il existe d’autres modes de gestion des couleurs mais ils sont beaucoup moins utilisés car ils sont
cantonnés à des réalisations bien spécifiques.
a. Le mode couleur RVB
b.
Le
mode
CMJN
(cyan,
magenta,
jaune
et
noir)
Appelé quadrichromie, il est employé pour l’impression
photographique ou l’impression de tout type d’image en couleur.
Il travaille les couleurs selon un mélange de cyan, magenta,
jaune et noir. Le mélange des couleurs correspond exactement
à celui que l’on obtiendrait en mêlant les couleurs primaires à la
gouache.
Il s’appuie sur le principe de la synthèse "soustractive", c’est-à-
dire un système où le mélange de couleurs amène une
résultante plus sombre (moins de lumière, donc "soustraction"
de lumière).
c. Les autres modes, moins utilisés, sont les suivants :
Le mode Bitmap
Le mode Bitmap utilise une des deux valeurs chromatiques
(noir ou blanc) pour représenter les pixels dans une image. Les
images en mode Bitmap sont appelées "images 1 bit en mode
Point", car leur nombre de bits par pixel pour leur stockage est
de 1.
Ce mode est accessible pour les images en couleur à condition
de les passer avant en mode Niveaux de gris.
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Le mode Bichromie
Ce mode est appliqué aux images imprimées de façon spécifique.
Chaque encre reproduit un niveau de gris.
Il est possible de sauvegarder les images bitmap sous de nombreux formats. Néanmoins chacun
d’entre eux répond à des spécificités et des usages particuliers.
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5.
Les
principaux
formats
d’enregistrement
d’images
bitmap
Les formats se différencient souvent par les modes couleur qu’ils peuvent gérer mais aussi par des
fonctionnalités spécifiques telle que la gestion de calques, la transparence (couche alpha) ou la
compatibilité simultanée avec les images vectorielles et bitmap.
Il est important de comprendre que toute compression apportée à une image n’implique pas
forcément une diminution de la qualité de cette dernière.
En effet, dans le cas d’une compression sans pertes, aucune information ne subit de détérioration
mais présente simplement une réorganisation des données informatiques composant l’image.
L’exemple le plus parlant est le principe des poupées russes qui prendront moins de place dans une
armoire si celles-ci sont toutes ramenées l’une dans l’autre, sans qu’il n’en manque pourtant une
seule.
A la différence d’une compression d’image sans pertes, la compression avec pertes ou destructive,
réglera le sort de bon nombre d’informations jugées inutiles car non perceptibles par un œil humain,
mais le gain de place est beaucoup plus intéressant.
Enfin, comme tout au long de ce chapitre, il faut, pour choisir le bon format de fichier, toujours garder
en tête sa destination finale.
a.
Les
formats
à
destination
du
web
:
Le format JPEG (ou JPG)
Le format JPEG a de nombreux avantages : il est relativement léger, selon son taux de compression,
est compatible avec toutes les applications et tous les navigateurs. Mais c'est un format dit
"destructeur", car la compression s’effectue avec perte et les informations perdues à chaque
compression le sont définitivement.
Il est principalement utilisé pour le web, qui nécessite une compression.
Le format GIF
Le format GIF est un type de fichier très léger et souple et supporte également les transparences ainsi
que les animations. C'est le format idéal pour les illustrations destinées à Internet. Il est en revanche
moins performant sur les photos, qu'il "aplatit" et pixellise un peu.
Le format PNG
Il s’agit d’un format non destructeur. Il supporte tous les styles d’images bitmap et permet également
de conserver la transparence des pixels ainsi que l’opacité.
b.
Les
autres
formats
:
Le format PSD
C'est le format d'enregistrement natif (par défaut) de Photoshop. C'est essentiellement un format de
travail, qui permet la conservation de transparences et des calques mais nécessite d'être ouvert dans
un logiciel de traitement d'image pour pouvoir être visualisé. Il peut s’avérer volumineux mais il reste
important d’en garder une copie même si l’on envisage l’enregistrement dans un autre format.
Le format TIFF
Le format TIFF possède un mode de compression sans perte qui lui permet ainsi de conserver la
qualité originelle de l'image, mais offre, de ce fait, un résultat très lourd.
Le format BMP
Le format BMP est un format qui représente des images point par point, il stocke les pixels sous forme
de tableau de points et gère les couleurs soit en couleur vraie soit grâce à une palette indexée. Il ne
possède pas de mode de compression.
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Le format PDF
Le .PDF gère aussi bien le bitmap que le vectoriel et il peut être généré et traité par Photoshop et
Illustrator. Il permet comme le format de .psd de conserver les calques.
Conclusion
Photoshop est un logiciel vaste et puissant dont l’utilisation doit être réfléchie. Il est important, avant
de se lancer, de définir et de garder à l’esprit la destination finale du document pour un résultat
optimal.
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