HSE LUTTE Contre Incendie

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Lutte contre l'incendie

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Des pompiers à bord d'un Mercedes-Benz Actros face à un incendie dans l'ambassade des États-Unis en Irak en 2004.

Propagation d'un incendie par les fumées


Entraînement.

Réseau incendie de Brisbane, constitué d'eau de mer, installé en urgence, pour mieux se prémunir du feu en cas
d'attaque aérienne durant la Seconde Guerre mondiale (1942). En fait le pipe-line était lui-même très vulnérable aux
bombes

La lutte contre l'incendie est une des missions des sapeurs-pompiers. Elle consiste


à priver le feu d'un des trois éléments suivants essentiels à son maintien et faisant
partie du triangle du feu :

1. le combustible (bois, papier, essence, gaz, fumée, gaz de pyrolyse, etc.)


2. le comburant (dioxygène contenu dans l'air, la plupart du temps)
3. une énergie d'activation (étincelle, énergie thermique, source de chaleur, etc.
Histoire[modifier | modifier le code]
On attribue traditionnellement au savant grec Ctésibios, au III  siècle av. J.-C., l'invention de
e

la pompe aspirante et foulante. Imaginée sur ce principe, apparaît vers le début de notre ère
la seringue romaine montée sur roues, que les siphonarii actionnaient avec des manivelles.
Il faudra attendre le XVII  siècle pour que ces manivelles soient remplacées par des soupapes
e

et des pistons. En 1657, Hautsch de Nuremberg met au point une machine à laquelle, en


1672, le hollandais Jan Van der Heinde apporte un complément important : une tuyauterie
de cuir flexible permettant de fournir de l'eau à distance. En 1699, Dumouriez du
Perrier rapporte cette invention en Hollande, et la ville de Paris est équipée de douze
pompes. Beckmann mentionne dans son Histoire des inventaires qu'en 1518 on se servait
déjà à Augsbourg de pompes contre l'incendie. En 1661, le prêtre Michel de Saint-Martin,
visitant les cités flamandes, s'émerveille d'y trouver des corps de pompiers organisés, ou
"maîtres du feu". Au XVIII  siècle, à Londres, les compagnies d'assurance contre l'incendie
e

entretiennent chacune un corps de pompiers pour combattre le feu. Et un acte du Parlement


de 1774 enjoint à chaque paroisse de la capitale d'avoir obligatoirement une voiture-pompe.
Tout au long du XIX  siècle, on s'efforcera de remplacer la force humaine par un moteur - à
e

vapeur, à pétrole, à électricité. La première pompe à vapeur est mise au point


par Braithwaite en 1829. Quand, en 1865, Londres crée une organisation de sapeurs-
pompiers, le moteur à vapeur s'est généralisé. En France, c'est avec le siège de Paris,
en 1870, qu'apparaît la première pompe à vapeur construite par Thirion[Lequel ?]. Et c'est peu
avant le tournant du siècle qu'ont lieu les premiers essais de traction automobile pour les
voitures-pompes. Les chevaux ne sont définitivement mis au rancart qu'en 1920.
Principaux incendies récents[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Chronologie des grands incendies.
Parmi incendies graves les plus récents, citons notamment:

 Bangladesh - Quelque 120 morts, juin 2010


 Chine - 58 morts , novembre 2010 , rénovation
 Chine - 19 personnes tuées , mars 2002, Le feu s'est
déclaré dans un marché
 France - 18 morts , septembre 2005 à L'Haÿ-les-Roses,
feu à une boîte aux lettres pour des querelles
d'adolescentes1.
 Chine - avril 2011, 18 morts, triporteur électrique garé au
rez-de-chaussée qui a embrasé le bâtiment, construit
sans permis.
 France - 17 morts, incendie criminel, le 26 août
2005, boulevard Vincent Auriol à Paris2.
 Bahreïn - juillet 2006, 16 morts
 Azerbaïdjan - 15 morts , mai 2015
 Russie - février 2009, 15 personnes meurent
 Arabie saoudite - 14 personnes meurent , mai 2003, Le
feu se déclare dans un dépôt de matelas
 Taïwan - 13 morts, août 2003, une femme tentait de
s'immoler par le feu.
 Arabie saoudite - En août 2015, dix personnes meurent ,
court circuit électrique
 Royaume-Uni - En juin 2017, la Grenfell Tower, en plein
cœur de Londres, s'embrase totalement, faisant 58
victimes
 Portugal - En juin 2017, un feu de forêt dans la région de
Leiria fait 62 morts

Moyens d'extinction[modifier | modifier le code]


Suppression du combustible[modifier | modifier le code]
La première méthode pour éteindre un feu consiste à supprimer le combustible, par exemple
couper l'arrivée de gaz pour un feu de gaz, éloigner les objets inflammables d'une source de
chaleur.
Eau[modifier | modifier le code]
Sur la flamme elle-même, le moyen d'extinction le plus connu est l'eau : au contact de la
chaleur, l'eau se vaporise, et la vapeur d'eau ainsi créée chasse l'air (la vapeur occupe 1 700
fois plus de place que le volume d'eau qui a servi à sa génération à 100 °C, et 4 200 fois le
volume à 650 °C), privant le feu de comburant.
Par ailleurs, l'eau participe au refroidissement (la vaporisation absorbe la chaleur) : la
montée en température de l'eau (passage d'une eau à 15 °C à une eau à 100 °C) consomme
beaucoup d'énergie (pour 1 gramme : 85 calories soit 56 J), mais le passage d'un état à
l'autre (vaporisation) consomme encore plus d'énergie (pour 1 gramme : 539 cal, soit
2 258 J). Ainsi, l'eau refroidit l'atmosphère, les fumées, les objets, murs… et empêche
l'incendie de s'étendre. Une fois le feu éteint, on continue le refroidissement à l'eau si
nécessaire pour empêcher le feu de reprendre.
L'extinction est donc une combinaison de l'« étouffement » par la vapeur et du
refroidissement. Une idée très répandue est que c'est le refroidissement qui éteint en priorité
le feu. On peut se convaincre du contraire en craquant une allumette et en la mettant au-
dessus d'une casserole d'eau bouillante : l'allumette brûle dans l'air froid mais s'éteint dans
la vapeur chaude.
Il faut en fait distinguer deux types de flamme :

 la flamme de diffusion, c'est celle qui « danse » au-


dessus de l'objet en feu ;
 la flamme de prémélange : c'est celle qui se propage
dans les fumées (rouleaux de flammes, phénomènes
de propagation rapide du feu).
Dans le cas de la flamme de diffusion, le facteur limitant est l'alimentation en oxygène (en
supposant que le combustible est abondant) : la chaleur est fournie par la flamme elle-
même. L'étouffement par la vapeur est donc le plus important. À l'inverse, dans la fumée, le
combustible et le comburant sont déjà mélangés, la vapeur ne chasse donc pas le
comburant mais se contente de diluer le mélange. La température est un facteur critique
dans la propagation de la flamme de prémélange, le refroidissement permet donc de réduire
considérablement le risque, l'extinction se fait donc par une combinaison
refroidissement/dilution.
En conclusion

 L'étouffement éteint la flamme, mais permet surtout de


supprimer le comburant (O2) c'est-à-dire une partie du
"triangle du feu"
 en volume clos, du fait de la complexité des phénomènes
(notamment accumulation des gaz de pyrolyse et
mobilité de la fumée chaude), c'est la combinaison
refroidissement/étouffement qui éteint l'incendie.
Contre-indications à l'usage d'eau[modifier | modifier le code]
Il y a des exceptions à l'utilisation de l'eau :

 De nombreux produits chimiques réagissent avec l'eau,


provoquant un dégagement de gaz toxiques, ou même
s'enflamment sous l'action de l'eau (par exemple
le sodium).
 Dans le cas d'un réservoir de gaz sous pression, il faut
éviter un choc thermique qui pourrait entraîner une
rupture du réservoir et une décompression suivie d'une
ébullition-explosive (BLEVE, boiling liquid expanding and
vapour explosion).
 Certains produits hautement inflammables flottent sur
l'eau, par exemple les hydrocarbures, et l'huile, si les
pompiers arrosent l'incendie pour l'éteindre un effet
inverse à celui recherché sera obtenu : des nappes
d'hydrocarbures ou d'huile enflammées remonteront à la
surface de l'eau, étendant potentiellement l'incendie.
Sur de tels feux, l'eau est remplacée par des produits « étouffant l'incendie », c'est-à-dire
privant les flammes du contact avec l'air permettant l'apport d'oxygène indispensable à
la combustion. Cet « étouffement » est réalisé à l'aide de mousse recouvrant le produit
enflammé. La mousse se fabrique en introduisant un émulseur dans l'eau.
Sur les camions-citernes transportant des matières dangereuses (TMD), l'identification du
produit transporté se fait grâce aux codes inscrits sur les plaques orange fixées à l'avant et à
l'arrière du véhicule. Lorsque l'utilisation de l'eau est interdite, le code est précédé d'un « X ».
Calcul du volume d'eau nécessaire dans le cas d'un feu en volume clos ou semi-
ouvert[modifier | modifier le code]

Dans le cas d’un feu en volume clos ou semi-ouvert, on peut facilement calculer le volume
d'eau nécessaire. En effet, si le volume est étanche, l'air ne peut pas entrer ; or, l'air contient
le comburant nécessaire à la combustion, le dioxygène O2 (l'air pur contient 21 % d'O2).
Quelle que soit la quantité de combustible (bois, papier, tissus…) disponible, la combustion
s'arrêtera lorsque la teneur en dioxygène sera insuffisante, c'est-à-dire inférieure à 15 %.
Ceci détermine :

 la quantité d'eau nécessaire pour rendre inerte


l'atmosphère, c'est-à-dire empêcher les gaz de pyrolyse
de brûler ; c'est l'approche volumique ;
 la quantité d'eau nécessaire pour refroidir les fumées,
l'ambiance ; c'est l'approche thermique.
Note
Si cette approche est intéressante, elle comporte
néanmoins quelques limites. Ainsi les lances à jet
diffusé ne permettent pas une évaporation totale de
l'eau envoyée. Ce rendement est fonction de la lance
mais également de la technique. Différentes
méthodes de calcul prennent en compte ces
paramètres. Plusieurs sont disponibles sur le
site http://www.flashover.fr [archive] ou
sur http://www.fire-flows.com [archive].
Toutes les études sur les feux de locaux insistent sur
le fait que toutes ces techniques ne sont utilisables
que pour des volumes de taille réduite, jusqu'à 100
ou 200 m3. Au-delà (entrepôt, grange), les
paramètres changent, l'attaque en jet pulsé (qui est
l'hypothèse sous-jacente au calcul) ne permet pas
l'extinction.
Par exemple, un entrepôt de 1 000 m2 et de 10 m de
haut représente 10 000 m3. Le calcul prévoirait
environ 6 000 L d'eau mais ce calcul n'est pas fiable.
Approche volumique[modifier | modifier le code]
Le feu ayant besoin d'air, si la vapeur d'eau
chasse tout l'air, il ne peut plus brûler. Toutefois,
le remplacement de tout l'air par de la vapeur
présente un risque de brûlure pour les
intervenants ainsi que pour les éventuelles
victimes, puisque la vapeur d'eau transporte plus
de chaleur que l'air à la même température (on
peut se brûler avec la vapeur à 100 °C au-
dessus d'une casserole d'eau en ébullition, alors
que l'on peut mettre la main dans un four
à 270 °C sans se brûler si l'on ne touche pas les
parois). Ce volume est donc un volume maximal
que l'on ne devrait jamais atteindre.
La quantité minimale d'eau nécessaire est celle
qui permet de « diluer » suffisamment l'air pour
qu'il y ait moins de 15 % de dioxygène : en
dessous de cette teneur, le feu n'est plus viable.
On l'appellera « quantité optimale ».
La quantité réellement utilisée devrait être entre
la valeur optimale et la valeur maximale. Toute
l'eau supplémentaire est appelée à ruisseler et
donc à causer un dégât des eaux en plus du feu,
mais ne contribue pas à l'extinction.
Si l'on appelle :

 VL le volume du local,


 Vv le volume de vapeur requis,
 Ve le volume d'eau liquide requis pour créer
le volume Vv de vapeur,
alors pour une atmosphère à 500 °C (cas
favorable en ce qui concerne le volume, cas
probable en début d'extinction), on a
Vv = 3 571·Ve 3
et pour une atmosphère à 100 °C (cas
défavorable en ce qui concerne le volume,
cas probable en fin d'extinction, lorsque la
température a fortement baissé) :
Vv = 1 723·Ve 4
Pour le volume maximum, on prend :
Vv = VL
en considérant une température
de 100 °C. Pour calculer le volume
optimal (dilution du dioxygène de 21
à 15 %), on prend
Vv = 0,286·VL 5
en considérant une température
de 500 °C. Le tableau ci-dessous
montre quelques valeurs, pour
des pièces ayant une hauteur de
plafond de 2,70 m.

Quantité d'eau nécessaire pour l'extinction


approche volumique

Quantité
Superficie Volume d'eau liquide Ve
de la de la
pièce pièce VL
maximale optimale

25 m2 67,5 m3 39 L 5,4 L

50 m2 135 m3 78 L 11 L

70 m2 189 m3 110 L 15 L

La formule donne le volume


d'eau en mètres cubes, et que
celui-ci a été transformé en litres
dans le tableau.
Bien sûr, une pièce n'est pas un
lieu complètement clos, et les
circulations de gaz (entrée d'air
frais, sortie de gaz chauds et de
vapeur) font que ces calculs ne
peuvent être rigoureusement
exacts.
Approche
thermique[modifier | modifier le
code]
Dans le cas d'un feu dans un
volume clos ou semi-ouvert, la
première préoccupation est de
faire baisser la température. En
se plaçant dans un cas
défavorable, on peut considérer
qu'il faut absorber toute la
chaleur produite par le feu (en
fait, il suffit d'en absorber une
quantité suffisante pour permettre
l'extinction, mais pas la totalité).
En réalité, la chaleur est
transmise aux fumées, murs,
plafond et sol, et une partie de la
chaleur s'échappe soit avec les
fumées par les exutoires, soit à
travers les parois si l'isolation est
faible. Le principal est d'absorber
la chaleur des fumées dans le
volume, donc seulement une
partie de la chaleur totale, et d'en
abaisser suffisamment la
température mais certainement
pas de les amener à 20 °C. On
calcule donc un volume d'eau
maximal, la quantité réellement
nécessaire étant inférieure.
Dans le cas d'un volume clos, le
feu va s'arrêter spontanément
lorsque la teneur en dioxygène
est en dessous de 15 %. Il aura
alors consommé un volume
0,06·VL de dioxygène6.
Un mètre cube de dioxygène
combiné avec un combustible
produit typiquement
4 800 kCal soit 20 MJ 7. La
montée en température et la
vaporisation d'un litre d'eau
consomme quant à elle 539 000
kcals soit 2 260 MJ.
Le volume d'eau Ve' nécessaire
pour absorber la chaleur est
donc :
Ve' = 0,000 53·VL 8.

Quantité d'eau nécessaire pour l'extinction


approche thermique

Superficie Volume Quantité


de la de la d'eau
pièce pièce VL liquide Ve'
25 m2 67,5 m3 36 L

50 m2 135 m3 72 L

70 m2 189 m3 100 L

La formule donne le volume


d'eau en mètres cubes, et
que celui-ci a été transcrit en
litres dans le tableau.
Bilan[modifier | modifier le
code]
Comparons les valeurs
trouvées :

Quantité d'eau nécessaire pour l'extinction


comparaison des approches

Quantité d'eau

Superficie Approche
Hauteur
de la volumique
de la pièce
pièce Approche
thermique
Optimal
Maximale
e

25 m2 2,7 m 39 L 5,4 L 36 L

50 m2 2,7 m 78 L 11 L 72 L

70 m2 2,7 m 110 L 15 L 100 L

On remarque que l'approche


thermique et l'approche
volumique donnent
sensiblement les mêmes
valeurs. Cela signifie que le
volume d'eau nécessaire
pour refroidir l'atmosphère
d'un feu suffit également à
rendre inerte cette
atmosphère, donc à éteindre
le feu.
Cependant, même en jet
diffusé, toute l'eau ne
s'évapore pas. Dans le
meilleur cas, on estime que
95 % de l'eau s'évapore,
mais on peut considérer
raisonnablement un
rendement de 80 % (donc
multiplier les quantités d'eau
par 1,2).
Eau +
additif[modifier | modifier
le code]
voir article détaillé : Produit
mouillant
Émulseur (mousse)
[modifier | modifier le code]
Les feux de catégorie B
(hydrocarbures et solvants
inflammables) sont
combattus par des mousses
épaisses projetées sur le
liquide enflammé de manière
à former un film aqueux en
surface du carburant
enflammé le privant
d'oxygène9. La couche doit
être épaisse et résistante aux
températures élevées ainsi
qu'au démoussage par le
solvant afin d'éviter la ré-
inflammation. Ces mousses
mises commercialisées
depuis les années 1970 sont
constituées d'un mélange
d'eau et d'émulseur (solution
moussante à base
d'agents tensio-actifs fluorés,
efficaces, mais « nocifs pour
l’environnement et la
santé »9. Des alternatives
moins toxiques ou non-
toxiques sont recherchées,
par exemple à base
de polysaccharides tels que
la gomme xanthane9.
Selon le contexte et le type
de feu on utilise différents
types de mousses :
 bas foisonnement : feux
de flaques
d’hydrocarbures.
 moyen foisonnement :
cuvette de rétention de
liquides inflammables.
 haut foisonnement :
entrepôts de produits
phytosanitaires.
voir article détaillé : Émulseur
Poudre et gaz
inertes[modifier | modifier
le code]
voir article
détaillé : Extincteur
Locaux
électroniques[modifier | modi
fier le code]
Certains locaux électroniques
(centraux téléphoniques,
salles informatiques...) sont
équipés de nombreux
systèmes informatiques
particulièrement sensibles à
l'eau. Ces locaux sont
généralement protégés par
un système d’extinction
automatique à base de gaz
inerte.

Procédure des
sapeurs-pompiers
français[modifier | modif
ier le code]
L'équipage d'un véhicule
d'incendie (FPT ou FPTL) est
décomposé
en binômes (avant 2000, il
était décomposé en trinômes
chef/sous-chef/servant).
Certains binômes sont
affectés à l'exploration des
lieux et à l'attaque du feu, ce
sont les « binômes
d'attaque » (BAT). Certains
sont là pour mettre en place
la ou les "division alimentée"
qui effectue le relai entre
l'alimentation sur une source
d'eau (poteau incendie,
étendue d'eau) et la pièce de
jonction (division) ou le
binôme d'attaque se
raccorde. Ce binôme
s'assure également que les
lances sont toujours
alimentées en eau, et sont
prêts à intervenir en renfort
des binômes d'attaque, ce
sont les binômes
d'alimentation (BAL).
L'équipage comporte
également un chef d'agrès,
chargé d'évaluer le sinistre,
de définir la stratégie
d'intervention, coordonner les
binômes et remonter les
informations du terrain
au centre de traitement de
l'alerte (CTA), ainsi que le
conducteur, qui doit s'assurer
la bonne pression en sortie
des lances et que la citerne
du camion est en
permanence alimentée.
Afin que l'intervention des
pompiers soit ordonnée et
efficace, les pompiers vont
suivre un cadre nommé
"marche générale des
opérations incendies" (MGO
incendies). Cette MGO
comporte 8 phases :
reconnaissance, sauvetage
et mise en sécurité,
établissement, ventilation
(suivant les SDIS), attaque,
protection, déblai,
surveillance. Plusieurs de ces
missions sont effectuées
simultanément (par exemple
la mission de reconnaissance
est renouvelée jusqu'à la fin
de l'intervention).
Reconnaissance et
lecture du
feu[modifier | modifier le
code]
La première étape est
l'exploration des lieux, ou
« reconnaissance », faite par
le chef d'agrès et un (ou
deux) binôme(s) avec
l'utilisation de leur appareil
respiratoire isolant (ARI). Il
effectue un « tour du feu »,
c'est-à-dire un tour des 6
faces du sinistre. Le but est
de rassembler le maximum
de renseignements et de se
faire une idée de la situation.
Les reconnaissances se
poursuivront tout au long de
l'intervention. Elles
permettent :

 de repérer d'éventuelles
victimes et d'effectuer les
sauvetages dans les plus
brefs délais ;
 de définir ce qui brûle et
dans certains cas l'origine
du feu ;
 de repérer la géographie
des lieux de l'intervention
(accès au foyer, définir
les points d’attaque,
l'étendue du sinistre, les
risques de
propagations…) ;
 de repérer et de fermer
les arrivées d'énergie
(alimentation de gaz et
éventuellement
d'électricité) ainsi que les
flux d'air (ventilation -qui
ne sera pas
systématiquement barrée
suivant le sens du tirage-,
climatisation), et de
barrer les canalisations
d'eau ;
 de rappeler les
ascenseurs/monte-
charges au niveau des
secours, et de les bloquer
en position ouverte ;
 de repérer les risques
spécifiques (stockage de
bouteilles de gaz,
produits chimiques…) ;
 de définir les moyens à
mettre en œuvre,
La reconnaissance est un
bilan de situation. De ce bilan
découle l'idée de manœuvre
et donc la façon dont va être
traitée l'intervention.
Les pompiers différencient
les reconnaissances
d'attaque et les
reconnaissances
périphériques effectuées
sous ARI et les
reconnaissances à vue
effectuées sans capeler l'ARI
et dans un périmètre plus
éloigné du sinistre.
La « lecture du feu » est
l'analyse par les pompiers
intervenant des signes
précurseurs des
phénomènes thermiques, qui
se fait au cours de la
reconnaissance mais aussi
de l'intervention.

Article
détaillé : Lecture du feu.

Sauvetages et mises
en
sécurité[modifier | modifie
r le code]
La protection des personnes
et leur mise en sécurité est
une priorité.
Le sauvetage est une
mission visant à soustraire
d’un péril direct ou imminent,
une personne ou un animal
se trouvant dans
l’impossibilité ou l’incapacité
de le faire par ses propres
moyens. Et une mise en
sécurité consiste à mettre
une personne à l’abri, en
l'accompagnant, d’un risque
proche en cours d'évolution.
C’est une mesure préventive.
Un sauvetage s'effectue par
tous les moyens possibles.
Mais les pompiers préfèrent
les effectuer par les
communications existantes.
Lorsque celles-ci ne sont pas
praticables, ils les effectuent
par l’extérieur en utilisant :
 les échelles à
main (échelle à coulisse
ou échelle à crochet)
 les échelles pivotantes
automatiques
 les cordes et harnais
du lots de sauvetage et
de protection contre les
chutes
 pour les SDIS équipés,
les cagoules de
fuite raccordées
aux ARI des porteurs.
Établissements[modifier 
| modifier le code]
Il s'agit de la mise en place
de tuyaux en vue d'alimenter
en eau les lances des
pompiers, et dans un
deuxième temps d'alimenter
en eau les camions (qui se
vident très rapidement
malgré les "tonnes" d'eau
qu'ils transportent). Ils sont
disposés de sorte à gêner le
moins possible les
personnels, les engins, la
circulation (en utilisant des
dispositifs de franchissement
de tuyaux (DFT) par
exemple).
En fonction de leur
disposition les pompiers
distinguent :

 les établissements
horizontaux,
 les établissements
rampants (au sol le long
d'un escalier par
exemple),
 les établissements
verticaux (dans le jour de
la cage d'escalier, ou
vers un balcon, etc.).
En fonction de leur usage
opérationnel, les pompiers
distinguent :

 les établissements
d'alimentation (du point
d'eau à la pompe),
 les établissements de
manœuvre (de la pompe
à la division),
 les établissements
d'attaque (de la division à
la lance)
Ventilation ou
isolement du
feu[modifier | modifier le
code]
Deux stratégies antagonistes
sont utilisées pour la gestion
de l'air (comburant alimentant
le feu) : l'isolement ou la
ventilation à pression
positive.
L'isolement, ou anti-
ventilation, consiste à fermer
les ouvertures pour
empêcher l'air d'alimenter le
feu. Confiner la fumée
permet de faciliter les
opérations de sauvetage,
mais confine aussi la chaleur
et les gaz de pyrolyse
(toxiques), avec un risque
d'explosion de
fumées (backdraft) si de l'air
entre (notamment lorsque
l'on va ouvrir une ouverture
pour arroser).
La ventilation à pression
positive (VPP) consiste à
utiliser un ventilateur pour
créer une surpression d'air
qui va chasser la fumée et la
chaleur, et va donc faciliter
l'intervention et les
sauvetages. Cependant, cela
nécessite d'avoir un exutoire
(ouverture permettant la
sortie de la fumée), de bien
connaître le bâtiment pour
prévoir le trajet de la fumée,
et de caler les portes pour
éviter qu'elle ne claquent ; la
fermeture d'une porte
empêcherait l'évacuation,
accumulant la chaleur dans
un endroit avec un fort risque
d'accident thermique. Cette
technique, si elle est mal
maîtrisée, présente un risque
d'alimenter le feu, voire de
créer un embrasement
généralisé éclair (flash-over).
Une autre question est celle
de la gestion de gaz
hautement
toxiques, neurotoxiques souv
ent produits par la
combustion de certains
produits, industriels
notamment.
Attaque du
feu[modifier | modifier le
code]

Ancienne lance d'incendie avec
son dévidoir à Disneyland Paris.

L'attaque du feu consiste à


abattre les flammes pour
stopper la propagation du
feu, puis à l'éteindre.
Elle se fait depuis les points
d'attaque déterminés au plus
près par le chef d'agrès en
fonction des risques de
propagation et de l'efficacité
des lances. Les pompiers
commencent par circonscrire
le feu (sauf lorsque celui-ci
n'est pas très étendu et que
les risques de propagation
rapide sont limités), puis s'en
rendent maître (lorsque le feu
ne peut plus progresser et
qui commence à réduire en
intensité) avant de l'éteindre.
Durant l'attaque du feu les
pompiers doivent adapter le
débit de leur lance. Un débit
trop faible entraîne une
vaporisation instantanée de
la totalité de l'eau et du coup
un risque de retour de
flamme. Un débit trop élevé
entraîne une production
excessive de vapeur brûlante
et des dégâts dus aux eaux
d'extinction. L'article "Lance
d'incendie" détaille les débits
et les types de jet
sélectionnables par le
pompier porte-lance.
Suivant le contenant, le
contenu et les circonstances
de l'incendie, les techniques
de progression et d'attaque
du feu varient. Elles sont
détaillées dans la section
suivante "Techniques de lutte
contre l'incendie".
Protection des biens
environnants[modifier | 
modifier le code]
La protection consiste à
limiter les dégâts causés par
les eaux d'extinction, la
fumée et la chaleur de
l'incendie, mais aussi à
protéger les biens des
intempéries.
La protection nécessite
d'effectuer une
reconnaissance spécifique
avant sa mise en place.
Suivant les besoins elle peut
consister à la mise en place
d'un étaiement léger, d'un
bâchage, d'une évacuation
des eaux, d'un assèchement.
Les pompiers prennent en
compte le risque de pollution
lié aux eaux d'extinction
souvent chargées de polluant
et de résidus.
Déblai et
dégarnissage[modifier | 
modifier le code]
Une fois le feu éteint, il faut
effectuer un déblai au risque
de voir le feu reprendre. En
effet, le feu a laissé des
zones chaudes, des braises
ou des objets chauffés, qui
peuvent faire reprendre le
feu.
Pour un volume clos, il faut
effectuer une ventilation afin
de chasser les fumées et la
chaleur, et bouger les objets,
les retourner, pour vérifier
qu’ils n'abritent pas de
braises. Au cours de ces
opérations, les braises, en
volant, peuvent mettre le feu
à un nuage de fumées
résiduel, et provoquer
une explosion de
fumées (smoke explosion), et
ce même plusieurs heures
après l'extinction.
Surveillance[modifier | m
odifier le code]
La surveillance a pour but
d'éviter toute reprise du feu.
Elle est assurée par un
détachement de sapeur
pompier, ou par la mise en
place de ronde.

Techniques de lutte
contre
l'incendie[modifier | mo
difier le code]
Feu à l'air
libre[modifier | modifier le
code]
En extérieur, le foyer est
arrosé directement : l'effet de
refroidissement suit
immédiatement l'effet
« étouffement » de la vapeur,
ce qui réduit la quantité d'eau
consommée. La force du jet
permet également, dans
certains cas, de fractionner le
combustible et donc de
limiter le risque de reprise du
feu. L'extinction se fait donc
en général par des lances en
jet droit de manière à rabattre
la flamme.
Le feu est toujours alimenté
en comburant (air), mais le
personnel est peu exposé au
feu lui-même, à l'exception
des feux de forêt où il peut se
retrouver cerné par les
flammes. En revanche, il peut
y avoir un fort risque
d'extension du sinistre si le
terrain est propice (feu de
broussailles, de forêt), si le
feu est poussé par le vent, ou
en présence
d'un embrasement généralisé
éclair de plein air.
Comme on arrose une
surface (l'objet en feu), on
parle parfois d'attaque à
deux dimensions, ou attaque
2D.
Il peut être nécessaire de
protéger des objets sensibles
(habitation, réservoir de
gaz…) contre le rayonnement
thermique infrarouge, et donc
de mettre en place une lance
en jet diffusé pour refroidir
l'objet en question ou bien
faire un écran thermique.
Même si l'atmosphère est
constamment renouvelée
autour des intervenants, il
existe tout de même un
risque d'empoisonnement par
des dégagements de fumées,
rendant parfois
indispensables les
protections respiratoires
(appareil respiratoire isolant).
Feu en volume clos ou
semi-ouvert[modifier | m
odifier le code]
Les accidents les plus
redoutés pour les volumes
clos ou semi-ouvert sont dus
à des « phénomènes
thermiques » : l'embrasement
généralisé éclair (flash-over)
et l'explosion de
fumées (backdraft). Pour
éviter ces phénomènes, les
sapeurs-pompiers respectent
le TOOTEM,
moyen mnémotechnique pou
r se rappeler quelques règles
élémentaires:

 Tester les portes en les


arrosant permet de voir
l'évaporation et de
déterminer l'état
thermique du local. C'est
une procédure de base
qui peut être complétée
par l'observation de la
peinture (changement de
couleur, cloques..) par la
déformation de l'huisserie
et par l'arrosage de la
porte.
 Observer : L'observation
préconisée dans le
TOOTEM est
essentiellement celle des
fumées. Des fumées qui
pulsent sous la porte sont
le signe d'une intense
activité thermique et d'un
manque de comburant.
 Ouvrir. C'est l'ouverture
de la porte. Elle peut
rapidement poser
problème car une porte,
c'est un ouvrant de
grande hauteur. Les gaz
chauds sortent donc par
en haut, tandis que l'air
frais rentre par en bas. Le
retour du courant de
convection (véritable
traduction du
terme backdraft), c'est-à-
dire la ré-aspiration
rapide des fumées dans
le local est un signe
annonciateur d'une
explosion à très brève
échéance. Si à
l'ouverture de la porte, les
fumées sont rapidement
aspirées, il convient de
se protéger très vite.
 Tester, en arrosant le
plafond en jet diffusé,
pour estimer la chaleur
des fumées ; Cela se fait
avec une lance en jet
diffusé d'attaque, au débit
minimum, avec une
impulsion "ouvrir-fermer".
Le porte-lance doit placer
sa lance, bien se caler, et
ouvrir en regardant au sol
en projetant l'eau
légèrement en avant,
juste au-dessus de lui. Si
l'eau retombe, c'est que
le plafond est
relativement froid, le
binôme peut alors
s'engager dans le local.
Si l'eau s'évapore, il faut
impérativement refroidir
les fumées. Cela peut se
faire par la technique des
impulsions (pulsing ou ho
le-punching) qui consiste
à envoyer des impulsions
en jet diffusé d'attaque,
débit faible, dans les
couches gazeuses afin
de les refroidir donc de
les contracter. Pulser,
observer, avancer…
 Engagement Minimum,
pour limiter le nombre de
victimes en cas
d'accident.
La progression dans les
locaux (foyer non visible) se
fait en utilisant la technique
des impulsions. Cette
technique a l'avantage de
n'utiliser que très peu d'eau,
donc de ne pas perturber
l'équilibre thermique du local.
De plus, la production de
vapeur étant très faible, la
visibilité reste correcte, ce qui
permet la progression. Le
porte-lance, vise donc la
couche gazeuse, lance
quelques impulsions, observe
le résultat et décide si la
progression est possible ou
non. Dans ce cas, il peut se
déplacer (en position
accroupie ou à genoux) pour
approcher du foyer, en
recommençant à « pulser ».
Il existe une autre technique
utilisable à proximité du
foyer, et qui consiste à écrire
des lettres en l'air, en jet
diffusé d'attaque, mais cette
fois au débit maximum (500
L/min). C'est la technique du
crayonnage.
L'établissement et la mise en
eau des tuyaux se font avant
d'aller au contact du feu : à
l'extérieur en cas de feu au
rez-de-chaussée ou d'un
pavillon, à l'étage inférieur au
feu en cas de feu
d'immeuble. Les techniques
d'établissement sont en
train[Quand ?] de changer, entre
autres avec l'adoption du sac
d'attaque, visant à transporter
des tuyaux pré connectés,
afin de gagner du temps
dans la mise en eau.
Incendie dans un volume
clos[modifier | modifier le
code]
L'arrosage direct du foyer en
jet droit peut avoir des
conséquences dramatiques :
le jet d'eau pousse devant lui
de l'air qui va activer les
flammes quelques secondes
avant l'arrivée de l'eau, et va
également mélanger les gaz,
pouvant ainsi provoquer
un embrasement généralisé
éclair. Par ailleurs, le jet
d'eau étant compact, seul
l'extérieur du jet va se
vaporiser dans l'atmosphère
chaude de l'incendie (on
estime qu'environ 20 % de
l'eau se vaporise), donc 80 %
de l'eau ruisselle, crée un
dégât des eaux, mais ne
participe pas à l'extinction.
De plus, la vapeur d'eau
créée va avoir des
mouvements non maîtrisés et
peut revenir sur les pompiers,
créant des brûlures (la
vapeur d'eau porte plus
d'énergie thermique que l'air).
L'important n'est en fait pas
l'extinction en elle-même,
mais la maîtrise du feu, c'est-
à-dire essentiellement le
refroidissement des fumées
qui propagent l'incendie sur
de grandes distances et
mettent en danger le
personnel. Il faut donc
refroidir le volume avant de
traiter le foyer. On parle donc
parfois d'attaque à trois
dimensions ou d'attaque 3D.
Le premier à avoir proposé
l'utilisation d'un jet diffusé fut
le chef Lloyd Layman du
Parkersburg W V Fire
Department, lors de la Fire
Department Instructor's
Conference (FDIC)
de 1950 (Memphis,
Tennessee).
Il est essentiel d'avoir un jet
diffusé, en petites
gouttelettes : le nuage de
gouttelettes couvre un grand
volume et les gouttelettes
s'évaporent avant de toucher
les surfaces (murs, plafond),
c'est donc réellement les gaz
qui sont refroidis (voir aussi
les articles État
polyphasique et Surface
spécifique).
On procède donc d'abord à
un refroidissement des
fumées par petites
impulsions d'un jet diffusé au
plafond ; cela permet :

 de refroidir les fumées, et


donc d'éviter une
propagation de la
chaleur, donc de
l'incendie ;
 le refroidissement
provoque également une
diminution de la pression
des gaz (loi des gaz
parfaits), qui évite d'avoir
un retour de vapeurs
brûlantes ;
 cela crée un « ciel de
vapeur » inerte, donc
empêche la création de
« rouleaux de flammes »
au plafond.
Par rapport à l'arrosage
indirect, on ne crée que la
quantité de vapeur
nécessaire (il est totalement
inutile de saturer tout la pièce
puisque la partie dangereuse
est uniquement le haut), et à
un rythme maîtrisé.
Il est important de procéder
par petites impulsions : un
arrosage massif perturberait
l'équilibre des gaz
(stratification) et mélangerait
les gaz chaud (initialement
au plafond) au gaz froids
(initialement en bas) ; il en
résulterait une élévation de
température au sol,
dangereuse pour les
pompiers, ainsi qu'un retour
de vapeur d'eau brûlante.
Une alternative consiste à
refroidir toute l'atmosphère
en faisant des zig-zag dans
l'air (technique du
crayonnage).
Les méthodes actuelles
d'extinction utilisent un fort
débit initial, de l'ordre de 500
L/min : le but est d'absorber
un maximum de chaleur dès
le départ pour supprimer les
risques d'extension du
sinistre. L'utilisation d'un débit
trop faible ne refroidit pas
suffisamment, et la vapeur
produite peut provoquer des
brûlures des intervenants
(l'effet de contraction des gaz
est insuffisant).
Paradoxalement, l'utilisation
d'un fort débit avec une lance
et une technique adéquate
(jet diffusé, en petites
gouttelettes) permet de
diminuer la quantité d'eau
utilisée : une fois la
température de la pièce
abaissée, une faible quantité
d'eau est nécessaire pour
éteindre le foyer en jet droit
(le foyer peut même s'être
éteint tout seul par manque
d'air). On estime qu'il faut
environ 60 L bien utilisés
pour éteindre un incendie
dans une pièce d'habitation
de 50 m2.
L'utilisation d'une attaque 3D
est devenu indispensable car
dans les villes modernes, les
incendies sont maintenant
attaqués en phase d'éclosion,
de développement, alors
qu'auparavant, l'attaque se
faisait en phase de déclin :

 les délais d'intervention


se sont raccourcis
(utilisation de bips pour
prévenir le personnel,
optimisation de la
répartition géographique
des moyens) ;
 les habitations ont
une isolation thermique,
ce qui provoque un
confinement thermique
(la chaleur ne peut plus
s'évacuer).
Par ailleurs, les matériaux
modernes (notamment
les polymères) ont un
potentiel calorifique plus
important que les anciens
matériaux (bois, plâtre,
pierre). Il faut donc arroser
massivement au début.
Voir aussi

 Méthodes 3D
o Technique du
crayonnage
o Technique des
impulsions
 Technique du film d'eau
 Technique de l'attaque
parabolique
 Technique de l'arrosage
indirect
Volume semi-ouvert de grand
volume[modifier | modifier le
code]
Dans les volumes semi-
ouvert de grand volume, de
type entrepôt ou grange, on
est confronté à deux
problèmes :

 la quantité d'air est très


importante, et l'étanchéité
est en général faible ;
 la hauteur de plafond est
en général importante, et
ne peut pas être atteint
par un jet diffusé.
Une attaque 3D
(refroidissement et
immobilisation des fumées)
est donc vouée à l'échec.
Ce type de local est en
général à usage agricole ou
industriel (fabrication ou
stockage de produits) et
présente potentiellement des
risques spécifiques (par
exemple d'explosion).
Feu
d'habitation[modifier | m
odifier le code]
La présence de victime, la
propagation du feu et
les phénomènes
thermiques sont les premiers
risques des feux d'habitation.
Dès leur reconnaissance, les
pompiers coupent l'électricité,
barrent le gaz et les arrivées
d'eau.
Les pompiers prennent des
précautions avant d'ouvrir les
portes en anticipant
les phénomènes
thermiques et les
modifications des courants
d'air. De même, ils anticipent
dans la mesure du possible
l'évolution du sinistre avant
d'actionner les moyens de
ventilation,
de désenfumage ou de créer
un exutoire (en brisant une
fenêtre par exemple).
Lorsqu'une porte est restée
ouverte ou s'est consumée,
le risque d'une propagation
horizontale est important.
Une propagation verticale est
possible à l'intérieur via les
escaliers et les gaines (les
fumées chaudes
s'accumulent dans les étages
supérieurs) et via l’extérieur
par la façade ou les balcons.
La chute de débris
enflammés peut propager le
feu à un étage inférieur.
Les habitants prisonniers se
réfugient sur les balcons, sur
le toit… et dans des endroits
improbables (sous le lit,
placard, etc.). Les pompiers
doivent chercher partout
dans des conditions difficiles
pour les secourir. Une fois la
reconnaissance d'une pièce
terminée, ils marquent les
portes à la craie. La caméra
thermique est une aide pour
retrouver les victimes dans
les fumées froides (qui
passent d'un appartement à
l'autre par les gaines par
exemple).
De l'extérieur, les pompiers
arrosent au-dessus des
ouvrants en feu pour éviter
une propagation verticale.
Les fenêtres sont souvent
des exutoires. Diriger un jet
d'eau dans la fenêtre revient
à boucher un exutoire et à
repousser les gaz chauds
vers l'intérieur… Le risque est
de propager le feu, et de
brûler les pompiers déjà
engagés à l'intérieur. Lorsqu'il
est impossible ou trop long
(porte blindée, etc.)
d'attaquer rapidement le feu
par l'intérieur, les pompiers
commencent parfois
l'extinction par l'extérieur.
Dans ce cas, ils recherchent
les sortants par lesquels le
feu est susceptible de se
propager (fenêtre située à
l’arrière, en courette, en puits
de lumière). Les pompiers ne
se placent pas face aux
fenêtre car ils craignent
les explosions de fumées.
Les petits volumes sont
souvent très encombrés
d'objets, d'installations
électriques bricolées,
comportent parfois
des bouteilles de gaz et ont
donc un potentiel calorifique
disproportionné.
Suivant les circonstances, les
pompiers anticipent aussi les
risques d'effondrement.
Feu de cheminée, feux
verticaux[modifier | modifi
er le code]
Les feux verticaux peuvent
être des feux de conduits de
cheminées, les gaines
d’ascenseur, de monte-
charge, les cages d'escalier,
les gaines techniques par
exemple.
Un feu dans un conduit
comporte des risques
spécifiques comme l'asphyxie
des occupants par fissuration
du conduit et propagation du
feu aux planchers, cloisons et
combles. Le conduit favorise
la propagation du feu vers le
haut (les gaz chauds
montent), par le bas (chute
de débris enflammés) et
horizontalement par
conduction ou via un système
de ventilation ou de
chauffage.
Feu de
cheminée[modifier | modifier
le code]
Un feu de cheminée est un
feu dans un conduit
d'évacuation. Il s'agit de
dépôts enflammés à
l'intérieur du conduit. Ils
produisent une odeur
particulière, un bruit anormal
(ronflement) et une fumée
anormale avec la présence
d'étincelle ou de flamme à
l'orifice supérieur du conduit.
Les foyers peuvent être
« ordinaires » (poêle,
chaudières, etc.) ou
industriels (four de
boulanger, four industriel,
chaudière de chauffage
collectif…). Les conduits
peuvent être individuels ou
collectifs (dit « shunt », un
conduit unitaire alimenté par
plusieurs départs individuels).
L'extinction d'un feu de
cheminée est difficile en
raison du cheminement
irrégulier et de l'étroitesse
des conduits. Les pompiers
commencent par déterminer
le conduit intéressé s'il y en a
plusieurs (sans jeter d'objets
qui peuvent détériorer, voire
fissurer le conduit). Une fois
le foyer de l'âtre éteint
(la vapeur dégagée suffit
parfois à éteindre le feu dans
le conduit), les pompiers
cherchent à localiser les
foyers à l'intérieur du conduit
à l'aide d'un miroir ou
d'une caméra thermique.
Puis ils éteignent la conduite
à l'aide de petites quantités
d'eau (pour éviter un choc
thermique qui fissurerait la
conduite).
Lorsqu'il n'y pas d'autre
solution, les pompiers
effectuent une petite trouée
d'extinction juste au-dessus
du foyer ou une trouée de
dégagement (plus grande)
juste en dessous du foyer.
Enfin, les pompiers ne
peuvent pas donner un avis
le feu ou sur le ramonage
aux sinistrés. Ils conseillent
en revanche de faire
contrôler le conduit avant
toute nouvelle utilisation.
Feu de gaine
technique[modifier | modifier
le code]
Les pompiers font face aux
mêmes difficultés que pour
un feu de cheminée. Les gaz
et fumées chaudes peuvent
atteindre des points très
éloignés du foyer initial.
Feu de
façade[modifier | modifier le
code]
Un simple feu de poubelle,
de voiture ou d'appartement
peut enflammer l'isolation
thermique extérieure qui
recouvre les façades de
certains immeubles. L'isolant
se consume laissant un
espace vide entre le mur et le
revêtement extérieur de
l'isolation (toile de verre ou
lattis de bois enduit d'un
crépi). Il y a un effet de
cheminée. Le feu, favorisé
par certaines configuration du
bâtiment ou par la nature des
ouvrants (fenêtres en PVC,
etc.), forme d'une lange de
feu se propageant
rapidement, brisant les
fenêtres à chaque niveau,
propageant le feu et les
fumées toxiques à l’intérieur.
Feu de cage
d'escalier[modifier | modifier
le code]
Les feux de cage d'escalier
en bois se propagent très
rapidement bloquant les
occupants dans les étages
(lorsque les escaliers
constituent justement l'issue
de secours). Face à un tel
feu, les pompiers
commencent par barrer les
conduites de gaz, d'électricité
ou d'eau cheminant dans la
cage d'escalier, ils bloquent
l'ascenseur au rez-de-
chaussée, et ils éteignent le
feu en commençant par le
bas (lorsque cela est
possible) tout en protégeant
leur itinéraire de repli. Ils
utilisent souvent 2 lances,
l'une pour rabattre les
flammes, l'autre pour
combattre les
réinflammations et pour
terminer l'extinction.
Les pompiers tentent
également de créer un
exutoire en partie haute pour
favoriser le tirage vertical et
éviter une propagation
horizontale du feu
(notamment dans les
combles, parfois habités).
Feu de
toiture[modifier | modifier
le code]
Feu de
comble[modifier | modifier le
code]
Les combles non habités
sont peu entretenus, peu
fréquentés et y sont
entreposés des objets
délaissés. Les feux qui y
prennent naissance sont
découverts tardivement et
peuvent rapidement se
propager sans que l’on ne
s’en aperçoive. Ils menacent
des structures maîtresses de
la charpente et peuvent se
propager aux étages
inférieurs. Lors de leur
intervention les pompiers se
déplacent prudemment le
long des murs ou des points
d'appui de la charpente
craignant les chutes… l'eau
d'extinction fragilisant
également le plancher.
Feu de toiture et de
terrasse[modifier | modifier
le code]
Les feux de terrasse peuvent
prendre naissance lors de
travaux de réfection
d’étanchéité, ou lors de la
pose à chaud de revêtements
à base de goudron ou
de brai. Ces feux
d’hydrocarbures solides sont
très spectaculaires et
produisent beaucoup de
fumées. Le risque de
propagation du feu de toiture
en toiture existe. Les
pompiers engagés risquent la
chute d'une grande hauteur.
Le risque d'explosion
des bouteilles de
gaz (butane ou acétylène)
abandonnées dans le foyer
est très important. Des objets
peuvent chuter de la terrasse
(projetés par les bouteilles de
gaz lorsque ce n'est pas la
bouteille de gaz elle-même
qui tombe) et menacer les
pompiers et les personnes se
trouvant en bas de
l'immeuble. Les pompiers sur
les moyens aériens évitent
également de se placer au-
dessus du niveau de la
terrasse par crainte des
explosions.
Feu de cave, de
parking, etc.
[modifier | modifier le code]
Les caves, les sous-sols, les
parkings, les réserves, les
chaudières, les locaux
techniques sont des espaces
clos, aux accès complexes
qui présentent des risques
particuliers en termes de lutte
contre l'incendie. Ces
volumes comportent des
gaines ou des cages
d'escaliers mais aussi des
conduites de gaz, de fiouls,
d'électricité, des joints de
dilatation qui favorisent la
propagation verticale du feu.
Il peut y être stocké des
objets à fort potentiel
calorifique, des objets
inflammables, toxiques voire
explosifs (comme des
voitures). Ce qui conduira à
une propagation horizontale
rapide.
Des températures très
élevées sont atteintes car le
volume agit comme un four.
Le risque d'embrasement et
d'explosion est permanent.
C'est pourquoi (en l'absence
de victime) les pompiers vont
engager le minimum de
personnel à l'intérieur. Les
températures d'un feu de
parking souterrain dépassent
rapidement 800 °C. Les
pompiers s'aideront
de caméras thermiques en
raison de la chaleur
ambiante, de la complexité
du cheminement et de
l'absence totale de visibilité.
Ils pourront aussi localiser le
foyer en effectuant une
recherche avec la caméra
thermique depuis un niveau
supérieur ou inférieur au
sinistre (cette méthode
permet également d'avoir une
idée de l'aménagement du
niveau).
L'incendie (voire l'explosion
de fumée) de ces volumes
souterrains peut aussi
fragiliser la structure de tout
le bâtiment. La stabilité au
feu des dalles des parkings
souterrains d'un immeuble de
grande hauteur est de 2h par
exemple… Les pompiers
utiliseront les colonnes
sèches ou humides,
les sprinklers et les
commandes
de désenfumages lorsque de
tels dispositifs existent…
Lorsque l'attaque du feu par
l'intérieur est impossible, les
pompiers rempliront tout le
volume de mousse (en
commençant par de la
mousse à bas foisonnement).
Pour ce faire, ils réaliseront
parfois des trouées en partie
supérieure ou sur les façades
du parking pour attaquer le
sinistre depuis l’extérieur et
favoriser l’évacuation des
fumées (marteaux
perforateurs électriques,
burineurs, perforateurs, lance
thermique…). En introduisant
la mousse, les pompiers
surveilleront les gaines ou les
accès par lesquels les gaz
chauds pourraient expulser.
Une fois la température
redescendue, les pompiers
pénétreront dans la mousse
avec l'ARI (en se rappelant
que le sifflet de fin de charge
est neutralisé par la mousse).
La manœuvre des pompiers
s'axera autour de 5 points :

 Une découverte rapide


du foyer
 Une attaque massive du
foyer
 Une utilisation optimale
des moyens de
ventilation
 Des reconnaissances
approfondies et dans les
bâtiments attenants
 Une utilisation conseillée
de la mousse, souvent
efficace lors de feux de
parkings souterrains.
Suivant la situation, les
pompiers demanderont
également aux occupants
des bâtiments en
superstructure d'évacuer ou
de se confiner.
Feu
d'ERP (Établissement
recevant du public)
[modifier | modifier le code]
Panneau indiquant le point de
rassemblement en cas d'incendie
dans une usine du Sénégal

Une des difficultés de la lutte


contre l'incendie dans
un ERP est la présence
potentielle de nombreuses
personnes qui
méconnaissent le lieu. De
fait, le risque principal lors
d'un feu est la panique.
Les pompiers, avec l'aide du
service de sécurité de
l'établissement, vont essayer
d'éviter son déclenchement.
La composition, le nombre et
la vulnérabilité du public
dépendent de
l'établissement. Il y a entre
autres :

 le public de passage (les


magasins, centres
commerciaux, gares,
musées, etc.),
 les enfants dans les
établissements scolaires,
 les personnes
dépendantes dans les
établissements
sanitaires.
Évidemment, la nuit, la
vulnérabilité du public est
accrue (hôpitaux, internats,
hôtels, maisons de retraite,
etc.).
L'évacuation devient longue
et difficile dès que les
personnes ne peuvent se
déplacer seules (crèches,
hôpitaux, etc.). Parfois le
public ne peut pas être
évacué et les pompiers vont
devoir le placer à l'abri du feu
et le protéger (en utilisant la
ventilation et le
cloisonnement par exemple).
Les ERP disposent souvent
de locaux de stockage
encombrés et d'accès exigu
avec un potentiel calorifique
élevé.
Les pompiers s'appuient sur
les dispositifs de prévention
existants comme les « accès
de secours », les
cloisonnements (comme
les portes coupe feu), les
systèmes de désenfumage
etc
Responsabilité du chef
d'établissement : En
France, dans le cas d'un
incendie au sein d'un
établissement classé, le chef
d'établissement reste
responsable de la lutte contre
l'incendie10. Cette disposition
a été prise en 1967, à la suite
de la catastrophe de la
raffinerie de Feyzin11, le 4
janvier 1966, qui avait vu la
mort de 18 personnes dont
11 pompiers, consécutive à
une méconnaissance des
risques en présence.
Feu de moyen de
transport[modifier | modifi
er le code]
Article détaillé : Feu
de voiture.

Hache de secours sur le Molly


Brown une réplique d'un bateau à
aubes de l'attraction Molly Brown
Riverboat à Disneyland Paris.

Feu de
forêt[modifier | modifier le
code]
Article détaillé : Feu
de forêt.

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Notes et
références[modifier | m
odifier le code]

1. ↑ Incendie à L'Haÿ-les-
Roses : les larmes des
accusées [archive]
2. ↑ Deux condamnations dans
l'incendie du boulevard
Vincent-Auriol  [archive]
3. ↑ en effet, puisque la masse
molaire moléculaire de l'eau
vaut 18 g mol−1, un litre d'eau
(0,001 m3) représente un
kilogramme soit 55,56 moles,
et à 500 °C (773 K), 55,56
moles de gaz
parfaits occupent un volume
de 3,571 m3
4. ↑ même calcul que ci-dessus
en considérant une
température de 100 °C (373
K), un litre d'eau donne
1,723 m3 de vapeur
5. ↑ on considère que de
l'atmosphère initiale, il ne
reste qu'un volume VL-Vv (un
volume Vv a été chassé par la
vapeur d'eau). Si l'on
considère que cet air résiduel
contient 21 % de dioxygène,
le volume de dioxygène est
0,21·(VL-Vv) ; en fait, l'air est
plus pauvre car une partie de
l'O2 a été consommée par le
feu. La fraction volumique de
dioxygène est donc inférieure
à 0,21·(VL-Vv)/VL, et on veut
que cette fraction vale 0,15
(15 %)
6. ↑ puisque l'on est passé d'une
teneur de 21 % à une teneur
de 15 %, le volume de
dioxygène consommé
représente 21-15 = 6 % du
volume de la pièce
7. ↑ à titre d'exemple, la
combustion
d'1 m3 de méthane nécessite
2 m3 d'O2 pur et libère 35,6
MJ ; 1 m3 d'O2 contribue donc
au dégagement de 17,8 MJ
(4 250 kCal)
8. ↑ Ve′·2 260 = 0,06·Vl·20 en
mégajoules, soit Ve′ =
5,31 × 10−4·Vl ;
Ve′·539 000 = 0,06·VL·4 800
en kilocalories, soit Ve′ =
5,34 × 10−4·VL ;
la différence de 0,6 % entre
les deux valeurs est due aux
arrondis et est négligeable
9. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Arnault J
(2018) Formulation de
nouvelles mousses
d'extinction d'incendie avec
impact réduit sur
environnement(Doctoral
dissertation, Lyon)
(résumé [archive])
10. ↑ « Arrêté du 04/09/67 relatif
aux règles d'aménagement et
d'exploitation des usines de
traitement de pétrole brut, de
ses dérivés et
résidus » [archive] (consulté
le 20 décembre 2009)
11. ↑ Ministère de
l'environnement, « BLEVE
dans un dépôt de GPL en
raffinerie » [archive] (consulté
le 20 décembre 2009)

Voir
aussi[modifier | modifier
le code]
Sur les autres projets
Wikimedia :
 La lutte contre
l’incendie, sur Wikimedia
Commons

Bibliographie[modifier | 
modifier le code]

 Louis Boyer, Feu et
flammes,
Belin, coll. « Pour la
science », 2006,
189 p. (ISBN 2-7011-3973-2).
Notamment chapitre La
flamme explosive et
incendiaire p. 122 et
suivantes.
 Nicolas
Struski, Compréhension
du système feu,
Papyrus, 2014,
136 p. (ISBN 978-2-87603-255-2).
Articles
connexes[modifier | modif
ier le code]

 Arrête-flammes
 Big Wind
 Chronologie des grands
incendies
 Établissement recevant
du public en droit
français (ERP)
 Extincteur automatique à
eau
 Fédération française des
métiers de l'incendie
 Immeuble de grande
hauteur (IGH)
 Incendie
o Embrasement
généralisé éclair
o Explosion de fumées
o Incendie de navire
o Feu de forêt
o Feu de véhicule
 Mégafeu
 Prévention
 Pyroscope
Liens
externes[modifier | modifi
er le code]

 Réglementation française
contre les risques
d'incendie et de
panique. [archive]
 Firetactics.com [archive] (en
) – Stratégie et tactique
de lutte contre l'incendie
 Flashover.fr [archive] – Les
accidents thermiques

 [masquer]

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