HSE LUTTE Contre Incendie
HSE LUTTE Contre Incendie
HSE LUTTE Contre Incendie
Des pompiers à bord d'un Mercedes-Benz Actros face à un incendie dans l'ambassade des États-Unis en Irak en 2004.
Réseau incendie de Brisbane, constitué d'eau de mer, installé en urgence, pour mieux se prémunir du feu en cas
d'attaque aérienne durant la Seconde Guerre mondiale (1942). En fait le pipe-line était lui-même très vulnérable aux
bombes
la pompe aspirante et foulante. Imaginée sur ce principe, apparaît vers le début de notre ère
la seringue romaine montée sur roues, que les siphonarii actionnaient avec des manivelles.
Il faudra attendre le XVII siècle pour que ces manivelles soient remplacées par des soupapes
e
Dans le cas d’un feu en volume clos ou semi-ouvert, on peut facilement calculer le volume
d'eau nécessaire. En effet, si le volume est étanche, l'air ne peut pas entrer ; or, l'air contient
le comburant nécessaire à la combustion, le dioxygène O2 (l'air pur contient 21 % d'O2).
Quelle que soit la quantité de combustible (bois, papier, tissus…) disponible, la combustion
s'arrêtera lorsque la teneur en dioxygène sera insuffisante, c'est-à-dire inférieure à 15 %.
Ceci détermine :
Quantité
Superficie Volume d'eau liquide Ve
de la de la
pièce pièce VL
maximale optimale
Quantité d'eau
Superficie Approche
Hauteur
de la volumique
de la pièce
pièce Approche
thermique
Optimal
Maximale
e
Procédure des
sapeurs-pompiers
français[modifier | modif
ier le code]
L'équipage d'un véhicule
d'incendie (FPT ou FPTL) est
décomposé
en binômes (avant 2000, il
était décomposé en trinômes
chef/sous-chef/servant).
Certains binômes sont
affectés à l'exploration des
lieux et à l'attaque du feu, ce
sont les « binômes
d'attaque » (BAT). Certains
sont là pour mettre en place
la ou les "division alimentée"
qui effectue le relai entre
l'alimentation sur une source
d'eau (poteau incendie,
étendue d'eau) et la pièce de
jonction (division) ou le
binôme d'attaque se
raccorde. Ce binôme
s'assure également que les
lances sont toujours
alimentées en eau, et sont
prêts à intervenir en renfort
des binômes d'attaque, ce
sont les binômes
d'alimentation (BAL).
L'équipage comporte
également un chef d'agrès,
chargé d'évaluer le sinistre,
de définir la stratégie
d'intervention, coordonner les
binômes et remonter les
informations du terrain
au centre de traitement de
l'alerte (CTA), ainsi que le
conducteur, qui doit s'assurer
la bonne pression en sortie
des lances et que la citerne
du camion est en
permanence alimentée.
Afin que l'intervention des
pompiers soit ordonnée et
efficace, les pompiers vont
suivre un cadre nommé
"marche générale des
opérations incendies" (MGO
incendies). Cette MGO
comporte 8 phases :
reconnaissance, sauvetage
et mise en sécurité,
établissement, ventilation
(suivant les SDIS), attaque,
protection, déblai,
surveillance. Plusieurs de ces
missions sont effectuées
simultanément (par exemple
la mission de reconnaissance
est renouvelée jusqu'à la fin
de l'intervention).
Reconnaissance et
lecture du
feu[modifier | modifier le
code]
La première étape est
l'exploration des lieux, ou
« reconnaissance », faite par
le chef d'agrès et un (ou
deux) binôme(s) avec
l'utilisation de leur appareil
respiratoire isolant (ARI). Il
effectue un « tour du feu »,
c'est-à-dire un tour des 6
faces du sinistre. Le but est
de rassembler le maximum
de renseignements et de se
faire une idée de la situation.
Les reconnaissances se
poursuivront tout au long de
l'intervention. Elles
permettent :
de repérer d'éventuelles
victimes et d'effectuer les
sauvetages dans les plus
brefs délais ;
de définir ce qui brûle et
dans certains cas l'origine
du feu ;
de repérer la géographie
des lieux de l'intervention
(accès au foyer, définir
les points d’attaque,
l'étendue du sinistre, les
risques de
propagations…) ;
de repérer et de fermer
les arrivées d'énergie
(alimentation de gaz et
éventuellement
d'électricité) ainsi que les
flux d'air (ventilation -qui
ne sera pas
systématiquement barrée
suivant le sens du tirage-,
climatisation), et de
barrer les canalisations
d'eau ;
de rappeler les
ascenseurs/monte-
charges au niveau des
secours, et de les bloquer
en position ouverte ;
de repérer les risques
spécifiques (stockage de
bouteilles de gaz,
produits chimiques…) ;
de définir les moyens à
mettre en œuvre,
La reconnaissance est un
bilan de situation. De ce bilan
découle l'idée de manœuvre
et donc la façon dont va être
traitée l'intervention.
Les pompiers différencient
les reconnaissances
d'attaque et les
reconnaissances
périphériques effectuées
sous ARI et les
reconnaissances à vue
effectuées sans capeler l'ARI
et dans un périmètre plus
éloigné du sinistre.
La « lecture du feu » est
l'analyse par les pompiers
intervenant des signes
précurseurs des
phénomènes thermiques, qui
se fait au cours de la
reconnaissance mais aussi
de l'intervention.
Article
détaillé : Lecture du feu.
Sauvetages et mises
en
sécurité[modifier | modifie
r le code]
La protection des personnes
et leur mise en sécurité est
une priorité.
Le sauvetage est une
mission visant à soustraire
d’un péril direct ou imminent,
une personne ou un animal
se trouvant dans
l’impossibilité ou l’incapacité
de le faire par ses propres
moyens. Et une mise en
sécurité consiste à mettre
une personne à l’abri, en
l'accompagnant, d’un risque
proche en cours d'évolution.
C’est une mesure préventive.
Un sauvetage s'effectue par
tous les moyens possibles.
Mais les pompiers préfèrent
les effectuer par les
communications existantes.
Lorsque celles-ci ne sont pas
praticables, ils les effectuent
par l’extérieur en utilisant :
les échelles à
main (échelle à coulisse
ou échelle à crochet)
les échelles pivotantes
automatiques
les cordes et harnais
du lots de sauvetage et
de protection contre les
chutes
pour les SDIS équipés,
les cagoules de
fuite raccordées
aux ARI des porteurs.
Établissements[modifier
| modifier le code]
Il s'agit de la mise en place
de tuyaux en vue d'alimenter
en eau les lances des
pompiers, et dans un
deuxième temps d'alimenter
en eau les camions (qui se
vident très rapidement
malgré les "tonnes" d'eau
qu'ils transportent). Ils sont
disposés de sorte à gêner le
moins possible les
personnels, les engins, la
circulation (en utilisant des
dispositifs de franchissement
de tuyaux (DFT) par
exemple).
En fonction de leur
disposition les pompiers
distinguent :
les établissements
horizontaux,
les établissements
rampants (au sol le long
d'un escalier par
exemple),
les établissements
verticaux (dans le jour de
la cage d'escalier, ou
vers un balcon, etc.).
En fonction de leur usage
opérationnel, les pompiers
distinguent :
les établissements
d'alimentation (du point
d'eau à la pompe),
les établissements de
manœuvre (de la pompe
à la division),
les établissements
d'attaque (de la division à
la lance)
Ventilation ou
isolement du
feu[modifier | modifier le
code]
Deux stratégies antagonistes
sont utilisées pour la gestion
de l'air (comburant alimentant
le feu) : l'isolement ou la
ventilation à pression
positive.
L'isolement, ou anti-
ventilation, consiste à fermer
les ouvertures pour
empêcher l'air d'alimenter le
feu. Confiner la fumée
permet de faciliter les
opérations de sauvetage,
mais confine aussi la chaleur
et les gaz de pyrolyse
(toxiques), avec un risque
d'explosion de
fumées (backdraft) si de l'air
entre (notamment lorsque
l'on va ouvrir une ouverture
pour arroser).
La ventilation à pression
positive (VPP) consiste à
utiliser un ventilateur pour
créer une surpression d'air
qui va chasser la fumée et la
chaleur, et va donc faciliter
l'intervention et les
sauvetages. Cependant, cela
nécessite d'avoir un exutoire
(ouverture permettant la
sortie de la fumée), de bien
connaître le bâtiment pour
prévoir le trajet de la fumée,
et de caler les portes pour
éviter qu'elle ne claquent ; la
fermeture d'une porte
empêcherait l'évacuation,
accumulant la chaleur dans
un endroit avec un fort risque
d'accident thermique. Cette
technique, si elle est mal
maîtrisée, présente un risque
d'alimenter le feu, voire de
créer un embrasement
généralisé éclair (flash-over).
Une autre question est celle
de la gestion de gaz
hautement
toxiques, neurotoxiques souv
ent produits par la
combustion de certains
produits, industriels
notamment.
Attaque du
feu[modifier | modifier le
code]
Ancienne lance d'incendie avec
son dévidoir à Disneyland Paris.
Techniques de lutte
contre
l'incendie[modifier | mo
difier le code]
Feu à l'air
libre[modifier | modifier le
code]
En extérieur, le foyer est
arrosé directement : l'effet de
refroidissement suit
immédiatement l'effet
« étouffement » de la vapeur,
ce qui réduit la quantité d'eau
consommée. La force du jet
permet également, dans
certains cas, de fractionner le
combustible et donc de
limiter le risque de reprise du
feu. L'extinction se fait donc
en général par des lances en
jet droit de manière à rabattre
la flamme.
Le feu est toujours alimenté
en comburant (air), mais le
personnel est peu exposé au
feu lui-même, à l'exception
des feux de forêt où il peut se
retrouver cerné par les
flammes. En revanche, il peut
y avoir un fort risque
d'extension du sinistre si le
terrain est propice (feu de
broussailles, de forêt), si le
feu est poussé par le vent, ou
en présence
d'un embrasement généralisé
éclair de plein air.
Comme on arrose une
surface (l'objet en feu), on
parle parfois d'attaque à
deux dimensions, ou attaque
2D.
Il peut être nécessaire de
protéger des objets sensibles
(habitation, réservoir de
gaz…) contre le rayonnement
thermique infrarouge, et donc
de mettre en place une lance
en jet diffusé pour refroidir
l'objet en question ou bien
faire un écran thermique.
Même si l'atmosphère est
constamment renouvelée
autour des intervenants, il
existe tout de même un
risque d'empoisonnement par
des dégagements de fumées,
rendant parfois
indispensables les
protections respiratoires
(appareil respiratoire isolant).
Feu en volume clos ou
semi-ouvert[modifier | m
odifier le code]
Les accidents les plus
redoutés pour les volumes
clos ou semi-ouvert sont dus
à des « phénomènes
thermiques » : l'embrasement
généralisé éclair (flash-over)
et l'explosion de
fumées (backdraft). Pour
éviter ces phénomènes, les
sapeurs-pompiers respectent
le TOOTEM,
moyen mnémotechnique pou
r se rappeler quelques règles
élémentaires:
Méthodes 3D
o Technique du
crayonnage
o Technique des
impulsions
Technique du film d'eau
Technique de l'attaque
parabolique
Technique de l'arrosage
indirect
Volume semi-ouvert de grand
volume[modifier | modifier le
code]
Dans les volumes semi-
ouvert de grand volume, de
type entrepôt ou grange, on
est confronté à deux
problèmes :
Feu de
forêt[modifier | modifier le
code]
Article détaillé : Feu
de forêt.
Notes et
références[modifier | m
odifier le code]
1. ↑ Incendie à L'Haÿ-les-
Roses : les larmes des
accusées [archive]
2. ↑ Deux condamnations dans
l'incendie du boulevard
Vincent-Auriol [archive]
3. ↑ en effet, puisque la masse
molaire moléculaire de l'eau
vaut 18 g mol−1, un litre d'eau
(0,001 m3) représente un
kilogramme soit 55,56 moles,
et à 500 °C (773 K), 55,56
moles de gaz
parfaits occupent un volume
de 3,571 m3
4. ↑ même calcul que ci-dessus
en considérant une
température de 100 °C (373
K), un litre d'eau donne
1,723 m3 de vapeur
5. ↑ on considère que de
l'atmosphère initiale, il ne
reste qu'un volume VL-Vv (un
volume Vv a été chassé par la
vapeur d'eau). Si l'on
considère que cet air résiduel
contient 21 % de dioxygène,
le volume de dioxygène est
0,21·(VL-Vv) ; en fait, l'air est
plus pauvre car une partie de
l'O2 a été consommée par le
feu. La fraction volumique de
dioxygène est donc inférieure
à 0,21·(VL-Vv)/VL, et on veut
que cette fraction vale 0,15
(15 %)
6. ↑ puisque l'on est passé d'une
teneur de 21 % à une teneur
de 15 %, le volume de
dioxygène consommé
représente 21-15 = 6 % du
volume de la pièce
7. ↑ à titre d'exemple, la
combustion
d'1 m3 de méthane nécessite
2 m3 d'O2 pur et libère 35,6
MJ ; 1 m3 d'O2 contribue donc
au dégagement de 17,8 MJ
(4 250 kCal)
8. ↑ Ve′·2 260 = 0,06·Vl·20 en
mégajoules, soit Ve′ =
5,31 × 10−4·Vl ;
Ve′·539 000 = 0,06·VL·4 800
en kilocalories, soit Ve′ =
5,34 × 10−4·VL ;
la différence de 0,6 % entre
les deux valeurs est due aux
arrondis et est négligeable
9. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Arnault J
(2018) Formulation de
nouvelles mousses
d'extinction d'incendie avec
impact réduit sur
environnement(Doctoral
dissertation, Lyon)
(résumé [archive])
10. ↑ « Arrêté du 04/09/67 relatif
aux règles d'aménagement et
d'exploitation des usines de
traitement de pétrole brut, de
ses dérivés et
résidus » [archive] (consulté
le 20 décembre 2009)
11. ↑ Ministère de
l'environnement, « BLEVE
dans un dépôt de GPL en
raffinerie » [archive] (consulté
le 20 décembre 2009)
Voir
aussi[modifier | modifier
le code]
Sur les autres projets
Wikimedia :
La lutte contre
l’incendie, sur Wikimedia
Commons
Bibliographie[modifier |
modifier le code]
Louis Boyer, Feu et
flammes,
Belin, coll. « Pour la
science », 2006,
189 p. (ISBN 2-7011-3973-2).
Notamment chapitre La
flamme explosive et
incendiaire p. 122 et
suivantes.
Nicolas
Struski, Compréhension
du système feu,
Papyrus, 2014,
136 p. (ISBN 978-2-87603-255-2).
Articles
connexes[modifier | modif
ier le code]
Arrête-flammes
Big Wind
Chronologie des grands
incendies
Établissement recevant
du public en droit
français (ERP)
Extincteur automatique à
eau
Fédération française des
métiers de l'incendie
Immeuble de grande
hauteur (IGH)
Incendie
o Embrasement
généralisé éclair
o Explosion de fumées
o Incendie de navire
o Feu de forêt
o Feu de véhicule
Mégafeu
Prévention
Pyroscope
Liens
externes[modifier | modifi
er le code]
Réglementation française
contre les risques
d'incendie et de
panique. [archive]
Firetactics.com [archive] (en
) – Stratégie et tactique
de lutte contre l'incendie
Flashover.fr [archive] – Les
accidents thermiques
[masquer]
v · m
Portail de la sécurité
civile et des sapeurs-
pompiers
Portail des risques
majeurs
Catégorie :
Lutte contre l'incendie
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