Endocrinologie Complet
Endocrinologie Complet
Endocrinologie Complet
2001
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Chapitre 2 LES PATHOLOGIES
Affections de l’hypophyse
Tumeurs
Hyperfonctionnement hypophysaire
Insuffisance hypophysaire
Affections de la thyroïde
Hyperthyroïdie
Hypothyroïdie
Tumeurs
Affections du pancréas
Le diabète insulino dépendant
Le diabète non insulino dépendant type 2
Les complications dégénératives du diabète
Chapitre 3 Diététique
Maigreur
Obésité
Chapitre 4 Traitements
hormones thyroïdiennes
Anti thyroïdiens de synthèse
Irathérapie
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TUMEUR HYPOPHYSAIRE
Acromégalie
I. Définition
II. Physiopathologie
a) L'hormone de croissance
La sécrétion de GH:
- effet lactogène
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* sur le plan des complications :
- les complications hormonales par rapport à ses propriétés (effet sur croissance,
glycémie…)
1. Signes cliniques
A. Le syndrome dysmorphique
• acquis et évolutifs
• surtout osseux :
faciés bestial avec front bas, traits saillants, lêvres épaisses, nez
volumineux,
développement important du maxillaire inférieur
perte de l'articulé dentaire, macroglossie
doigts larges, boudinés, infiltrés, rendant impossible la mobilité des
bagues
pieds élargis, avec nécessité de changements de pointure
le gros orteil est hypertrophié
• affectant en priorité les extrémités: face, mains, pieds.
B. Rentissements endocriniens
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• Chez la femme: aménorrhée, galactorrhée spontanée ou provoquée (15%)
• goitre fréquent
• parfois hyperthyroidie
• rarement insuffisance thyréotrope d'origine hypophysaire
- hypercalciurie.
Insuffisance coronarienne
D. Autres troubles
• Asthénie
• Syndrome du canal carpien
• lombalgies, sciatalgies, ostéoporose
• Lithiases rénales (par hypercalciurie)
E. Le syndrome tumoral
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IV. Formes cliniques
Formes évolutives
Formes étiologiques
V. Traitement
1. Les objectifs
2. Les moyens
- méthodes médicales
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En résumé :
Déf :
Diagnostic se fait :
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INSUFFISANCES ANTE-HYPOPHYSAIRES
I. Definition
pas de goitre
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- le déficit corticotrope s'accompagne:
3.Signes généraux:
- anémie modérée
- hypoglycémie fréquente
B. Formes cliniques
1. Chez l'enfant
- Age statural < age osseux < age réel (il est plus petit)
- le secteur hypothalamique
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- le secteur hypophysaire
- la glande périphérique
1. Le déficit gonadique
2. Le déficit thyroidien
TSH abaissée
- en cas de réponse faible avec un plateau au cours des temps tardifs (120'), une
origine hypothalamique
3. Le déficit corticotrope
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Le test de Thorn est normal
Le test CRF précise le niveau d'atteinte avec non-réponse d'ACTH en cas d'origine
hypophysaire
4. Secteur glucidique
IV. Traitement
Le secteur gonadotrope:
Estrofem
(gonadotrophines chorioniques)
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Le secteur somatotrope
Les déficits en GH chez l'enfant, ainsi que certains syndromes de petite taille
bénéficient de traitements avec de la GH humaine recombinante. Chez l’adulte, le
traitement n’est pas remboursé. Des indications sont possibles (contrôle du poids,
réduction du risque vasculaire)
En résumé :
Tissus osseux (croissance)
GH
FSH / LH ACTH
Def :
C’est un déficit sécrétoire progressif de l’hypophyse.
Signes cliniques :
Bio :
Retentissement général :
TTT : Se fait sur une réequilibration hormonale et le ttt de la cause (si tumeur = ablation …)
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Les Hyperthyroidies
Introduction
La maladie de Basedow
1. Définition
2. Physiopathogénie
3. Etiologie
étiologie générale :
4. Signes cliniques
* début :
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* quatre groupes de signes cardinaux :
- l'amaigrissement:
rapide
important
paradoxal avec appétit conservé, voire une véritable boulimie.
prédominant sur les muscles proximaux avec fonte musculaire quadricipitale
détectée par le signe du Tabouret (un sujet assis ne peut se relever)
au maximum, forme pseudo-myasthénique
- la tachycardie:
de repos et aggravée par l’effort avec rythme sinusal parfois associée à une dyspnée
d’effort
des palpitations
un pouls ample bien frappé
des bruits éclatants
des souffles artériels diffus
le goitre:
* signes palpébro-rétractiles :
* l'exophtalmie simple :
- est présente dans 85% des cas sans être spécifique de la maladie (présence dans
10% des cas de thyroidite d'Hashimoto)
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- due à un oedème des muscles rétro-orbitaires qui poussent en avant le globe
oculaire, faisant apparaitre le limbe sus et sous-cornéen
autres symptômes
5. Diagnostic biologique
- leuconeutropénie
- hypercalcémie
6. Evolution et complications
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* oculaires : exophtalmie maligne
- signes fonctionnels:
• larmoiement
• photophobie
• gêne oculaire (sensation de gravier dans l’oeil)
• douleurs
• diplopie
- signes physiques:
• protrusion irréductible
• inocclusion palpébrale
• oedème palpébral
• injection conjonctivale
• chemosis
• hernie du cul de sac conjonctival
• paralysie oculo-motrice partielle ou totale
- complications:
• ulcère de cornée
• névrite retro-bulbaire
• fonte purulente de l'oeil
* rhumatologique
- periarthrite scapulo-humérale
On distingue:
• d'hyperthyroidies néonatales
• d'hypothyroidies en cas de présence d'anticorps bloquants chez la mère
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8. Principes thérapeutiques
- les moyens :
* traitement " curatif " : Il ne s'agit pas d'un traitement étiologique. Le but du
traitement est de détruire ou bloquer la cible (la thyroide) de la réaction autoimmune.
Produits:
NEOMERCAZOLE (5 ou 20mg)
Effets secondaires:
- goitrigénèse
utilité d’un contrôle hématologique régulier, ainsi qu'en cas d'angine ou de fièvre
Conduite du traitement:
* phase d'entretien.
- soit diminution des doses jusqu'à la dose minimale de Neomercazole pour obtenir
l'euthyroidie et traiter pendant 12 mois.
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- soit poursuite de fortes doses de Néomercazole en introduisant vers 4-6 semaines
des hormones thyroidiennes (LEVOTHYROX 50 à 100µg/j) pour compenser
l'hypothyroidie sur une plus longue durée (18 mois).
- La chirurgie:
inconvénients fonctionnels:
inconvénients anatomiques:
- rayonnement béta entrainé par l'iode 131 (8 OOO rads délivrés à la glande)
- les indications
schématiquement:
jeune = antithyroidiens
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* sujet avec signes oculaires. L'iode radioactif risque d'aggraver l'exophtalmie
L'adénome toxique
1. Définition
2. Etiologie
- 20 % des hyperthyroïdies
3. Etude clinique
- toujours isolée.
4. Principes thérapeutiques
- Il s'agit plus volontiers d'une chirurgie de type lobectomie unilatérale qui entraîne la
guérison définitive.
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Les goitres secondairement toxiques
Il peut s’agit :
- Thyréotoxicose factice
- Saturations iodées.
- Causes rares:
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- Sécrétion inappropriée de TSH avec ou sans adénome hypophysaire thyréotrope
- mole hydatiforme
En résumé :
Clinique :
Augm. dela secrétion d’adrénaline
Augm. du rythme cardiaque
Diarrhée
Stress
Palpitation
Tremblement
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Hypothyroidies de l'adulte
- conséquences d'une sécrétion insuffisante d'hormones thyroidiennes
- gravité du fait
- conséquence soit :
I. PHYSIOPATHOLOGIE
après thyroidectomie
médicaments
iode radio-actif
processus autoimmun avec thyroidite
processus de vieillissement avec sclérose tissulaire
- de troubles de l'hormonogénèse
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2. A la phase d’état, on retrouve:
ongles cassants
chute des cheveux voire alopécie
dépilation axillo-pubienne, disparition du 1/3 externe des sourcils
asthénie
- sexuelle
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- troubles digestifs :
constipation
ballonnement abdominal
ileus paralytique.
- dans les formes de diagnostic très tardif, on peut observer une distension de la
selle turcique par hyperplasie des cellules thyréotropes, avec parfois adénome
thyréotrope secondaire
3. Le tableau clinique
L'examen clinique recherchera l'existence ou non d'un goitre qui guidera la recherche
étiologique.
- hypercholestérolémie surtout
- laT4L est en principe diminuée mais peut-ëtre normale avec diminution du rapport
T4/T3 (insuffisance thyroidienne de réserve)
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le Test TRH permet de situer l'origine hypophysaire ou supra-hypophysaire
- par la recherche:
• de prise médicamenteuse
• d'antécédents personnels ou familiaux thyroidiens
l’hypothyroïdie périphérique
- acquise :
- en règle acquise:
L’hypothyroidie centrale
- exceptionnellement isolée
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En résumé, on peut distinguer en fonction de l'examen clinique:
• thyroidites d'Hashimoto
• goitre endémique
• anti-thyroidiens de synthèse
• trouble de l'hormonogénèse congénitaux à révélation tardive
5. Le Traitement
- prévention difficile lors d’une thyroïdectomie ou lors des calculs de doses d’iode
radio-actif
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- solution injectable : ampoule de 1 ml = 200 µg
- L-thyroxine : LEVOTHYROX :
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Cancers thyroidiens
I. Introduction
II. Etiologie
- plus fréquent dans les zones d’endémie goîtreuse, chez les sujets aux antécédents
de goître
- est favorisé par une irradiation cervicale iatrogène (thymus - angiome cutané -
acné) ou accidentelle (Tchernobyl) dans la petite enfance avec un délai moyen de
8,5 ans
1. Macroscopie
- polymorphisme :
* cancer diffus
* cancer nodulaire
- évolution :
* intra-capsulaire
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- à distance (poumons - squelette - foie)
- carcinome vésiculaire
- carcinome papillaire
calcosphérites
- carcinome médullaire
- tumeurs rares :
- sarcome
Tumeurs diverses
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oncocytome, carcinome à cellules de Hürthle
- Carcinome insulaire:
Tumeurs secondaires
métastases intrathyroidiennes
IV. Physiopathologie
V. Clinique
1. Aspects symptomatiques
- augmentation de volume
• paralysie récurrentielle
• syndrome de Claude Bernard Horner
• compression trachéale
• circulation collatérale
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* métastases simultanées ou secondaires (poumon - os - foie - cerveau)
cytoponction
* métastase révèlatrice:
- pulmonaire
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- signes de compression
- évolution rapide
* goitre ancien
- cancer hypersécrétant
2. Variantes anatomo-cliniques.
- volontiers multifocal
- à récidive locale
- métastases fréquentes
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2.3 carcinome anaplasique (< 5 % des cas):
* étiologie :
* traduction clinique :
- diarrhée, flushes
- adénopathies fréquentes
- métastases
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si la CT basale est >10 et < 30pg/ml
* hérédité
1. Les moyens
- chirurgie :
* thyroidectomie totale :
• le dosage de thyroglobuline
• la cartographie corporelle totale
* curage ganglionnaire
- radiothérapie :
* externe : cobalt
- médicaments :
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* hormones thyroïdiennes permettant de freiner l’activité thyréotrope
2. Les indications
- dans tous les cas, freinage thyréotrope (contrôle par test TRH)
- cancer différencié :
- cancer médullaire:
- de la forme anatomo-pathologique :
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* carcinomes médullaires d’évolution souvent prolongée, avec récidives ou
métastases dépistées par le dosage de calcitonine.
- de la forme anatomo-clinique
* nodule isolé relativement bénin (88 % de survie à 2O ans quel que soit le type
anatomopathologique)
- de l'âge
4. La surveillance
dosage de thyroglobuline
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Hormones surrénaliennes
Anti inflammatoires stéroïdiens
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Insuline
Thyroïde
Pancréas
Glycosurie
Glycémie
Acétonurie
Hémoglobine glycosylée
Fructosamine
Insulinémie
Hyperglycémie provoquée
Peptide C plasmatique
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LES HYPERPARATHYROIDIES PRIMITIVES
Définition
I. Physiopathologie
La calcémie est la conséquence d'un équilibre dans les échanges calciques entre:
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2°) en cas d'hyperparathyroidie (HPT)
réversible
Cliniquement
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Radiologiquement:
Biologiquement
symptomatiques
étiologiques
atteint l'adulte
évolutives
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IV. Traitement
A. Moyens
- glucocorticoides, calcitonine
B. Indications
La chirurgie est à considérer chez tout patient avec diagnostic formel, même si les
examens morphologiques restent négatifs.
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LES HYPOPARATHYROIDIES
Définition
I. Physiopathologie
après thyroidectomie
- l'hypoparathyroidie primitive
étiologie auto-immune
* Chez le nouveau-né
(syndrome de Di George)
l'hypoparathyroidie fonctionnelle
après hypomagnésémie prolongée
après chirurgie d'un adénome parathyroidien
chez des nouveaux nés de mères avec hyperparathyroidies primitives
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II. Clinique
• manifestations neuro-musculaires
- paresthésies
- crises de tétanies
Biologiquement:
- hypocalcémie
- hyperphosphorémie
B. Formes cliniques
Chez l'enfant
- convulsions
- hypertension intra-cranienne
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- troubles du développement dentaire et des ongles
- cataracte
Chez le nouveau-né
• formes transitoires
• formes chroniques (Di George)
III. traitement
1,25 OH D3 (Calcitriol)
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Syndrome de Cushing
Définition
I. Physiopathologie
Classification
Etiologies ACTH-dépendantes
dans 50% des cas, présence d'un carcinome bronchique à petites cellules
Etiologies ACTH-indépendantes
- habituellement unilatérale
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- avec inhibition des cellules corticotropes de l'anté-hypophyse
Polymicroadénomatose surrénalienne
- soit primitive
A. Forme typique
morphologie évocatrice
obésité avec répartition androïde
amyotrophie des quadriceps
nuque en bosse de bison
modifications cutanées
atrophie cutanée avec fragilité capillaire (ecchymoses nombreuses)
vergétures, larges, pourpres, diffuses dans des régions inhabituelles
érythrose du visage
acné, hirsutisme (chez 80% des femmes)
éventuellement pigmentation
hypertension artérielle
autres signes:
ostéoporose
intolérance au glucose ou diabète
dépression
troubles sexuels
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Sur le plan biologique:
1. Affirmer l'hypercorticisme
- cortisolémie élevée
2. Signes indirects
- alcalose hypokaliémique
- polyglobulie
B. Formes cliniques
1) en fonction de l'âge
2) formes étiologiques
- le corticosurrénalome
- virilisme (20%)
- Testostérone élevés
- adénome surrénalien
- évolution lente
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- Cortisol et ACTH élevés avec perte du cycle nycthéméral
- l'hypercorticisme paranéoplasique
Tests statiques:
- des sécrétions stéroidiennes trés élevées avec des androgènes orientent vers le
corticosurrénalome
- des valeurs d'ACTH ou de ß-LPH abaissées oriente vers une origine périphérique
(adénome ou cancer)
Tests dynamiques:
- Le test de Liddle est négatif en cas de tumeurs surrénaliennes, mais peut entrainer
un freinage partiel en cas de maladie de Cushing (baisse de 50%). Dans 90% des
cas de syndrômes paranéoplasiques, il n'y a pas de freinage.
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- Les tests de stimulations surrénaliens (Thorn, Métopirone, CRF) sont explosifs en
cas de maladie de Cushing
3) formes évolutives
• lentes
• rapides avec complications vasculaires (HTA)
Devant une masse surrénalienne, après avoir éliminé une cause extra-surrénalienne
(métastases, kyste, abcès), un phéochromocytome, il faut penser au
corticosurrénalome si la tumeur mesure plus de 5 cm de diamêtre
III. Traitement
A. Méthodes
1) à visée hypophysaire
• hypophysectomie
• cobaltothérapie
2) à visée surrénalienne
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• traitement médical: OP'DDD (Mitotane 500mg), aminoglutétimine (Orimétène)
B. Indications
1) hypercortisolisme paranéoplasique
2) adénome surrénalien
surrénalectomie unilatérale
3) corticosurrénalome
4) tumeur hypophysaire
hypophysectomie
cobaltothérapie éventuellement
C. Evolution
- en cas d'adénome surrénalien, l'inertie corticotrope est transitoire mais requiert pour
certains un traitement substitutif transitoire
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Hyperaldostéronismes
Syndrôme de Conn
Définition
• un adénome
• une hyperplasie de la glomérulée
I. Rappels physiologiques
• L'aldostérone:
est sécrétée par la zone glomérulée de la corticosurrénale
agit principalement sur le tubule rénal
favorise la rétention sodée et la fuite potassique.
• La sécrétion d'aldostérone est régulée par:
l'ACTH qui stimule les précurseurs de l'hormone
le potassium qui stimule directement la synthèse hormonale
le système rénine-angiotensine avec hyperpoduction de rénine en cas:
• de déplétion sodée
• d'hypovolémie
• de baisse de perfusion rénale
• une grande partie de l'aldostérone (100 à 200µg/j) est
éliminée par le rein, sous forme principalement de
tétrahydroaldostérone (THA)
II. Physiopathologie
1) Causes de l'hyperaldostéronisme
• hypovolémie
• hyponatrémie
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• augmentation de l'aldostérone ET de la rénine plasmatique
• insuffisances hépatiques
- HA 2° à plusieurs causes
• insuffisance cardiaque
• cirrhoses
2) conséquences
- rétention sodée (HA 1°): HTA, mais échappement secondaire expliquant l'absence
d'oedèmes
III. Clinique
A. L'hyperaldostéronisme primaire
1. Le syndrome de Conn
hypokaliémie et hyperkaliurèse
alcalose hypokaliémique
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aldostérone élevée, non stimulable par l'orthostatisme (90%)
ARP et rénine basses, non stimulables par l'orthostatisme
THA urinaires élevés
- tomodensitométrie surrénalienne
1) avec HTA
• HTA maligne
• HTA avec diurétiques responsables d'une déplétion sodée
• HTA et oestro-progestatifs
2) sans HTA
- maladies rénales
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• tubulopathies
• syndrome de Bartter
- la grossesse
III. Traitement
1. le syndrome de Conn
3. en cas d'HA 2°
traitement étiologique
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Insuffisance surrénale périphérique
Maladie d’addison
Définition
I. Physiopathologie
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II. Clinique
- de la mélanodermie:
- de l'asthénie
• importante
• augmentant dans la journée
• dans tous les domaines
• avec effet réparateur du repos
- de signes cardio-vasculaires
- d'un amaigrissement
• précoce
• associé à des troubles digestifs (diarrhées, douleurs abdominales)
- d'autres signes
2) Biologiquement
- Signes indirects
• hémoconcentration
• Hypochloro-natrémie
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• hyperkaliémie
• hypernatriurèse
• opsiurie (intérêt du test de Robinson lors de la surveillance)
• hypoglycémie à jeûn
- déficit hormonal
• dosages statiques
• Cortisol effondré, notamment dans sa valeur maximale au réveil
• ACTH et ß-LPH trés élevées
• aldostérone basse et rénine élevée
• dosages dynamiques
• test de Thorn: pas de stimulation du cortisol
B. formes cliniques
1) formes symptomatiques
• frustres
• dissociées
• hypoglycémiques
• pendant grossesse
2) formes associées
• à une endocrinopathie
• Thyroidite d'Hashimoto (syndrome de Schmidt)
• hypoparathyroidie 1° et moniliase (syndrome de Whitaker)
• tableau de pseudo-panhypopituitarisme
• diabète de type I (dangers des hypoglycémies sous insuline)
• à un vitiligo
4) formes évolutives
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IV. Diagnostic étiologique
• sujets jeunes
• contexte d'autoimmunité
• anticorps anti-surrénale
• respect de la médullo-surrénale
- en faveur de la tuberculose
V. Traitement
1) Moyens
Hormones glucocorticoides
Minéralocorticoides
Androgènes
Androtardyl (250mg)
2) Indications
Cas habituel
- régime normosodé
- Glucocorticoides
Surveillance
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Clinique poids, TA
en cas de surdosage
urgence thérapeutique
antibiotiques
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Chapitre 7 Le diabète insulinodépendant
A. Introduction
La diabète insulinodépendant
- est secondaire à une destruction sélective des cellules béta des ilôts de Langerhans
pancréatiques
- l'identification des sujets à trés haut risque de développer la maladie dans une
perspective thérapeutique de prévention.
B. Données épidémiologiques
Le diabète de type 1:
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C. Etiologie
le terrain génétique
- d'une hyperglycémie
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- d'une augmentation de la lipolyse périphérique
Hyperglycémie
Compensation rénale
E. Diagnostic positif
Ces signes imposent la recherche de glucose et de corps cétoniques dans les urines par
bandelettes réactives, ainsi que la recherche d'une hyperglycémie
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L'interrogatoire s'attache à déterminer:
L'examen clinique est pauvre si le diagnostic est précoce, les signes de deshydratation
n'apparaissant que tardivement.
Biologiquement on retient:
hyperglycémie
Glycosurie massive
Cétose
• des signes rattachant le diabète à une destruction auto-immune des cellules béta
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- découverte lors d'un examen systématique
- anomalies de l'hyperglycémie provoquée par voie orale (prise de 75g de glucose pour les
adultes, 1.75 g/kg pour les enfants) avec une glycémie à la 2° heure du test supérieure à
11mM/l (2g/l).
E. Evolution
I. complications métaboliques
a) Modes d'apparition
- d'une corticothérapie
soit volontaire.
b) Tableaux cliniques
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c) Le tableau biologique est constitué:
d) L'évolution est:
- parfois compliquée:
- hypoglycémies
- accidents thromboemboliques.
- ration glucidique trop faible (omission d'une collation, repas pris avec retard)
- L'hypoglycémie modérée
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- les signes diminuent avec l'ancienneté du diabète
- certains signes sont moins perceptibles par le patient avec diplopie, troubles de l'élocution,
difficultés à se concentrer, aggressivité, attitudes bizarres.
- parfois compliquées:
1mg de glucagon IM, glucosé hypertonique par voie IV en cas de malades inconscients. Une
collation glucidique doit être prise aprés le retour de la conscience, afin d'éviter une récidive.
3. retentissement psychologique
Pour le patient, être malade signifie être en état de faiblesse, d'infériorité ou de dépendance
face aux autres: Chaque individu peut passer par une série de phases psychologiques
("travail de deuil") lui permettant de se protéger et n'entrer que progressivement dans
l'acceptation de sa maladie.
La connaissance de ces phases est importante pour apprécier les capacités d'écoute et
d'apprentissage du patient:
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- complications maternelles potentielles:
- complications foetales
- macrosomie foetale avec dystocie des épaules et hydramnios en cas de mauvais équilibre
pendant la grossesse
En conséquence, on propose:
• Chez le nourrisson
F. Pronostic
La fréquence des complications et la mortalité liée au diabète sont difficiles à étudier. Les
résultats proviennent des statistiques officielles de mortalité, des certificats de décès, des
études prospectives. La fréquence et la gravité des complications ont un important facteur
individuel.
Aprés 15 ans de diabète, 80% des diabétiques de type I ont une rétinopathie, et 12%
d'entre eux sont aveugles aprés 30 ans d'évolution. La prévalence de la rétinopathie
proliférative est de 60% aprés 40 ans d'évolution.
Un tiers des diabétiques ont une protéinurie aprés 20 ans d'évolution. La moitié des
diabétiques insulinodépendants décèdent par insuffisance rénale ou cardiaque, dans
les 20 ans qui suivent la découverte de la néphropathie.
55 ans (6% chez les non diabétiques).
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- par l'intensification du contrôle glycémique (étude DCCT)
G. Principes thérapeutiques
1. L'insulinothérapie
- insulines humaines
• recombinantes
• hémi-synthétiques à partir de l'insuline porcine
• analogues rapides avec substitution des acides aminés impliqués dans la les
héxamères et les aggrégats d’insuline (insuline ultra-rapide)
- en fonction du conditionnement
flacons (10ml)
cartouche pour stylo à 100unités/ml (1.5 ou 3 ml)
système jetable prérempli à 100unités/ml (3ml) (Novolet ou Lilly pen)
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NB L'examen urinaire sert:
- en présence de complications
• des résultats
• du régime
• de l'activité physique
- d'être volontiers hyperglucidique (50%) avec des sucres lents (pain, féculents) pour la
prévention des hypoglycémies.
- d'avoir une ration lipidique contrôlée en évitant un excés de graisses saturées d'origine
animale.
Il est recommandé:
- de prendre des collations soit lors des chevauchements des insulines rapides et
intermédiaires (10h, 22h) ou dans l'aprés-midi (16h).
- de prendre une collation à base de sucres lents avant et aprés l'effort en cas de sport, tout
en diminuant les doses d'insuline.
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L'activité physique régulière est nécessaire. L'activité sportive est recommandée, avec une
intensité fonction des complications du patient, notamment vasculaires.
les nouveaux modes d'administration de l'insuline rapide (voie nasale ou aérosol) sont à
l'étude
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Chapitre 9 LE DIABETE SUCRE DE TYPE 2
Chapitre 10 DIABETE NON INSULINODEPENDANT (DNID)
1. Définition
Alors que l'insuline reste à tort une idée de gravité, il n'y a pas de "petit diabète".
2. Epidémiologie
- en France: 5,4 nouveaux cas pour 1000 habitants par an entre 1967 et 1972
3. Physiopathologie
- maladie hétérogène
• âge de survenue
• influence de l'origine éthnique ou de l'obésité
• variation de l'hyperglycémie et la concentration de l'insuline circulante
La carence en insuline
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• - en conditions basales ou de stimulation
• - l'insulinémie basale à jeun est en fait trop basse en regard de la glycémie
• - réduction du pic précoce d'insulinosécrétion au glucose IV
• - rôle toxique de l'hyperglycémie?
• - diminution de la masse des cellules béta de l'ordre de 50%
• - rôle des dépôts amyloides dans les îlots et de l'amyline?
L'insulinorésistance
- l'insulinorésistance impose une sécrétion accrue d'insuline par les cellules béta
- le rôle respectif de ces deux perturbations peut être trés variable d'un individu à l'autre,
expliquant :
1. l'hétérogénéité de la maladie
2. la variation dans le temps du trouble glycémique chez un individu donné
L'hérédité
Jumeau 90 à
100%
L'environnement
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- L'association entre obésité et DNID est très nette
5. Aspects cliniques
Circonstances de découverte
staphylococcie cutanée
prurit vaginal
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la mesure de la glycémie à jeûn, avec la mise en évidence à au moins deux reprises,
de glycémies supérieures à 1.4g/l (7.8mM/l).
En cas de glycémies entre 6 et 7.8mM/l, ainsi que chez les sujets à trés haut risque,
une HGPO sera pratiquée.
Les mesures de glycémies capillaires, ainsi que la détermination de l'hémoglobine
glycosylée, ne sont pas des examens assez sensibles pour le dépistage.
Sur un terrain de susceptibilité génétique qu'il n'est pas possible de modifier, la prévention
passe par:
Symptomes cliniques
- signes d’appel :
polyurie - polydipsie
asthénie
amaigrissement ou non
* hydramnios
* obésité gravidique
L'examen clinique
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6. Données biologiques
• constamment pathologique
• hyperglycémie au cours du test (Temps 120' >11,1mM/l)
• réponse insulinémique retardée, exagérée en valeur absolue
7. Formes cliniques
- Il doit être dépisté précocément chez toutes les "femmes à risque" (obèses, antécédents
familiaux de DNID, de macrosomie fœtale, de glycémies élevées sous œstro-progestatifs, ou
de glycosurie lors d'une grossesse précédente...).
- peut être associé à une mutation génétique (glucokinase) et avoir une transmission
autosomique dominante
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- incidence élevée des complications vasculaires et microangiopathiques
1) Coma hyperosmolaire:
- hyperglycémie
2) Acido-cétose:
- peut survenir à l'occasion d'un déséquilibre glycémique (infection aigue, stress, infarctus du
myocarde, corticothérapie...)
3) Acidose lactique:
4) Hypoglycémies iatrogènes:
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• alimentation réduite
• polymédication
• avec parfois accidents neurologiques ischémiques parfois irréversibles
• Complications dégénératives: voir chapitre correspondant
9. Traitement
1. Les objectifs:
2. Moyens
Régime hypocalorique
- composé de 50g de glucides, 30 à 35 % de lipides et 15 à 20 % de protéines.
- limitation des aliments fortement hyperglycémiants qui ne doivent pas être absorbés
isolément.
- régularité de la prise alimentaire, répartie en trois repas (1/5 le matin;2/5 à midi et le soir)
indispensable si des sulfamides hypoglycémiants sont associés
Anti-diabétiques oraux
a) les sulfamides (ex: Diamicron, Daonil, Glibénèse)
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- franchissent la barrière placentaire
- salicylés
- effets secondaires:
b) Les biguanides
- effets secondaires:
- contre-indications
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Ils entrainent un délai dans la digestion des sucres lents et réduisent l'hyperglycémie post-
prandiale. Leur utilisation est parfois limitée par les effets secondaires digestifs.
d) autres produits
les dérivés de la thiazolidine dione (Troglitazone). Ces produits non disponibles en France
agissent au niveau nucléaire sur la transcription des gènes et favorisent l'utilisation
périphérique du glucose au niveau musculaire. Leur utilisation va être limitée du fait des
effets secondaires hépatiques.
L'insuline
sous forme d'une ou de deux injections quotidiennes, son inconvénient principal est de
favoriser la prise de poids.
3. Indications
En cas d'échec du régime bien suivi, est mis en place un traitement oral: un biguanide si
l'excès pondéral persiste, un sulfamide en cas de poids normal.
Résutats de l’UKPDS (United Kingdom prospective diabetic study), étude prospective sur
10ans chez des diabétiques de type 2.
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- de 33% l’albuminurie
Il faut remarquer dans cette étude que le contrôle tensionnel permet non seulement de
réduire les complications de macroangiopathie (AVC, infarctus) mais réduit aussi de 37% les
complications de microangiopathie.
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Les complications dégénératives diabétiques
Les complications chroniques engagent souvent le pronostic vital du diabétique et
mettent en cause des organes importants.
• - meilleure détection
• - prévention ou traitement précoce
I. Physiopathologie
b) Macroangiopathie et athérosclérose
Le diabète est un des facteurs de risque vasculaire. Une prise en charge globale du
risque vasculaire est nécessaire avec la réduction des autres facteurs de risque.
2. Etude Clinique
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2.1 La glomérulopathie diabétique
de la correction de l'hyperglycémie
du traitement de l'hypertension artérielle
de l'éradication des infections urinaires par des antibiotiques
de l'abstention ou de la surveillance des taux plasmatiques des drogues
potentiellement néphrotoxiques.
Parfois, il est nécessaire de pratiquer une biopsie rénale à des fins diagnostiques
afin d’éliminer une pathologie de rencontre.
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- Le bilan général s'attachera à évaluer les facteurs pouvant aggraver la fonction
rénale. En effet,
• de pyélonéphrites aiguës
• de nécroses papillaires
• d'une insuffisance rénale
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* Il faut prévenir l'ostéodystrophie rénale par la normalisation de la calcémie et
l'utilisation d'analogues de la vitamine D.
A coté des atteintes rétiniennes les plus fréquentes, on distingue les anomalies des
autres constituants de l'oeil.
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L'anomalie la plus importante à ce stade reste l'oedème rétinien maculaire
- La rétinopathie proliférante
a) La neuropathie périphérique
- Les polynévrites
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atteinte précoce de la sensibilité profonde et vibratoire
- Mononévrites et multinévrites
- différentes atteintes:
- cruralgie
- paralysies oculomotrices (VI ou III) avec un facteur vasculaire expliquant leur début
brutal
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c) Le syndrome du canal carpien, est fréquent nécessitant des infiltrations ou une
décompression chirurgicale du nerf atteint.
- La coronaropathie
- souvent indolore
• un ECG d'effort
• une scintigraphie myocardique et/ou une coronarographie
- impose une prise en charge globale des facteurs de risque (statines, aspirine, anti-
hypertenseurs)
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- le dépistage et le traitement des lésions au début
3. Formes Cliniques
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Chez le diabétique insulinodépendant:
- fréquence de la macroangiopathie
MAIGREURS
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DEFINITION
- est donc exclue toute cachexie progressive témoignant d’une affection générale
(cancer - tuberculose), nutritionnelle (malabsorption) ou endocrinienne (diabète -
hyperthyroïdie).
MAIGREURS IDIOPATHIQUES
I. SYMPTOMES
- la maigreur sthénique:
appêtit important
- la maigreur asthénique:
tendance dépressive
MAIGREURS PSYCHOGENES
- toujours acquises
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I. SYMPTOMES
- volontiers déclenchées:
II. PHYSIOPATHOLOGIE
III. TRAITEMENT
- psychothérapie et anxiolytiques
* atteindre très progressivement la ration d’au moins 3OOO Kcalories par jour
ANOREXIE MENTALE
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I. SYMPTOMES
- le refus alimentaire volontaire est souvent nié par la malade, voire par son
entourage, ou camouflé derrière des troubles dyspeptiques divers; les accès de
boulimie, de vomissements post-prandiaux sont fréquents; la constipation est
habituelle, pouvant entraîner un abus de laxatifs.
On retrouve parfois:
- déception
- cure d’obésité
- traumatisme psychique
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- les gonadotrophines plasmatiques sont basses ; la réponse à LHRH est nulle ou
diminuée pour LH, diminuée ou conservée pour FSH.
- hyperlipémie
• une hypokaliémie
• une insuffisance hépatique avec cytolyse
• des troubles de coagulation, avec baisse du taux de prothrombine
IV. PHYSIOPATHOLOGIE
- l’anorexie mentale est d’abord un trouble psychologique dont la nature exacte est
discutée : symptome de conversion hystérique ou véritable maladie
psychosomatique reflètant une crise du développement pubertaire. La structure
psychique de ces maladies est variable (hystérie, névrose obsessionnelle, tendance
dépressive).
V. TRAITEMENT
- possibilité de rechute
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- l’évolution est mortelle dans 1O % des cas
LIPOATROPHIE GENERALISEE
I. SYMPTOMES
La lipoatrophie
disparition quasi-totale du tissu adipeux sur l’ensemble du corps
phlébomégalie
saillie des masses musculaires
Le diabète
constant chez l’adulte
absence d’acido-cétose
résistance à l’insuline
L’hyperlipémie
constante
volontiers importante
sérum lactescent et hypertriglycéridémie glucido et lipido-dépendante
L’hépatosplénomégalie peut être considérable
Autres signes:
accelération de la maturation staturale et osseuse.
anomalies cutanées, neuropsychiatriques, osseuses, cardio-vasculaires
(hypertension artérielle)
II. EVOLUTION
OBESITES
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INTRODUCTION
L'obésité est le problême nutritionnel le plus fréquent dans les pays occidentaux
industrialisés touchant 20 à 30% de la population adulte et doit être considérée
comme une maladie. L'obésité se définit par index de poids corporel (Body Mass
Index ou BMI pour les anglo-saxons) supérieur à 30kg/m2.
- pour une distribution abdominale (rapport tour de taille/tour de hanches >0,9 chez la
femme et >1 chez l'homme) et périviscérale du tissu adipeux
Les thérapeutiques actuelles sont décevantes, puisque 90% des personnes qui
perdent du poids le reprennent par la suite
PHYSIOPATHOLOGIE
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* Alimentation
- Prise d’alcool
* Sédentarité
* Génétique
3°) Conséquences
- la thermogénèse induite par l’alimentation est diminuée chez l’obèse, même après
correction pondérale. Il existe donc un stockage accru sous forme de graisses.
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I. CLINIQUE
2°) Anamnèse
- l’âge de début
a) Diabète sucré
- 8O % des diabètiques adultes sont ou ont été obèses (surtout de type androïde).
- résistance à l’insuline
b) Troubles cardio-vasculaires
c)Troubles respiratoires
- syndrome d’apnée du sommeil (SAS) fréquent (25 à 40% des obésités massives)
avec:
d) Dyslipidémies
• pli cutané
• impédancemétrie
• scanner abdominal
• Densitométrie corps entier
valeurs moyennes: 2400kcal/ jour chez l’homme, 2000kcal/ jour chez la femme
• glycémie à jeun
• cholestérol et triglycérides plasmatiques
• uricémie
IV. TRAITEMENT
LES MOYENS
réduction des matières grasses, maintien des sucres lents pour éviter les fringales
- exercice physique modéré mais régulier (30mn de marche rapide/ jour) favorisant la
perte de poids en préservant la masse maigre, avec un effet préférentiel sur la
graisse abdominale
2° La psychothérapie
Elle est toujours nécessaire sans qu’on puisse en systématiser les modalités.
- les médicaments:
- l’Orlistat, inhibiteur des lipases digestives, a démontré une efficacité sur la perte de
poids (environ 10% du poids initial). Effets secondaires digestifs (augmentation du
volume des selles)
- la chirurgie:
- chirurgie " bariatrique ": gastroplastie de réduction pour obésités " morbides "
(définies par un excès de poids > IOO %)
LES OBJECTIFS
LES RESULTATS
- morphologie gynoïde
- ancienneté du trouble
- contraintes professionnelles
Elles doivent: