SIEI L3HSI BKH
SIEI L3HSI BKH
SIEI L3HSI BKH
Dr. BENKHEDJA
BENTATA Houaria
2018
CONTENU DE LA MATIERE SELON LE CANEVAS
MINISTERIEL
Chapitre 1
Chapitre 2
Technologie et définitions
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
1.1.1 Sécurité
La sécurité peut être définie comme un état de confiance vis-à-vis de risques encourus. La
sécurité peut concerner :
- La sécurité (individuelle),
- La sécurité des installations industrielles,
- La sécurité des produits.
La sécurité vise à réduire les risques, sur le plan environnemental, social, économique,
générés par l'activité de l'entreprise sur un plus long terme.
Nous allons étudier seulement les aspects liés à la sécurité industrielle des équipements, des
installations dont il faudra éviter la défaillance ou la détérioration. Les mesures de sécurité
peuvent être classées en :
1. Mesures de sécurité actives : Elles ont pour but de réduire la probabilité des
incidences, de réduire le nombre d'accidents, de la même façon que la prévention
primaire réduit le risque de déclaration ou d'incidence des maladies ;
2. Mesures de sécurité passives : Elles ont pour but de réduire les conséquences des
accidents, de la même façon que la prévention secondaire réduit les conséquences
et les suites des maladies, une fois que celles-ci sont déclarées. Un exemple
typique de sécurité passive est la ceinture de sécurité. La loi impose aux
automobilistes de s'attacher à leur siège avec une ceinture de sécurité.
1.1.2 Installations
Une installation est constituée d’un ensemble d’appareils qui se trouvent dans un même lieu.
1.1.3 Équipements industriels
En général des machines qui représentent un ensemble de pièces ou d'organes liés entre
eux, dont au moins un est mobile, auxquels sont associés, selon les besoins, des actionneurs,
des circuits de commande et de puissance, réunis de façon solidaire en vue d'une application
définie, notamment pour la transformation, le traitement, le déplacement et le
conditionnement d'un matériau.
1.1.4 Process
Ensemble des étapes ou des réglages, secrets ou non, qui permettent le bon fonctionnement
d’un procédé industriel.
1.1.5 Normalisation/réglementation
Le mot norme vient du latin « norma » qui désigne un état, moyen, considéré comme une
règle à suivre. Le choix d'appliquer une norme est un acte volontaire du concepteur, du
fabricant ou de l'utilisateur de matériel. Ainsi, il doit être clair que, lors de l'établissement
d'une norme, même si des valeurs limites sont données, elles ne doivent être considérées
que comme des valeurs de référence. Les spécifications techniques détaillées des produits
ou des matériels auxquels elles s'appliquent. Elles visent à harmoniser uniquement les
exigences essentielles auxquelles doivent satisfaire les produits pour un organisme de
normalisation qu’il soit locale ou international comme :
Algérie : l’institut Algérien de Normalisation (IANOR)
France : l’institut Algérien de Normalisation (AFNOR)
Europe : CEN, CENELEC et l'ETSI…
ISO est considéré comme le principal organisme mondial de normalisation.
Exemples de normes :
Normes Algériennes
• NA 778/NFP18-011:1985 Bétons
Normes canadiennes
Normes américaines
• ANSI B11 Série de normes particulières à certaines machines
Une structuration en 3 niveaux :
1.1.6 Iso :
1.1.7 Danger
C'est toute zone située à l’intérieur ou autour d’une machine et qui présente un risque pour
la santé, la sécurité ou l’intégrité physique des travailleurs.
1.1.9 Quelques phénomènes associés aux éléments à risque :
1.2 TECHNOLOGIE
La technologie est l'étude des outils et des techniques. Le terme désigne tout ce qui peut
être dit aux diverses périodes historiques sur l'état de l'art en matière d'outils et de savoir-
faire. Il inclut l'art, l'artisanat, les métiers, les sciences appliquées et éventuellement les
connaissances. Par extension, il désigne les systèmes ou méthodes d'organisation qui
permettent telle ou telle technologie, ainsi que tous les domaines d'études et les produits qui
en résultent.
1.2.1 Un schéma de procédé
Un schéma de procédé (process flow diagram ou PFD en anglais) est un diagramme utilisé
en ingénierie (génie chimique, systèmes de transport, etc.) pour décrire les flux de matières
et les équipements principaux d'un procédé. Seuls les équipements en contact direct avec
les produits chimiques ainsi que les moyens de transport de ceux-ci (pompes, tuyaux,...)
sont représentés.
Il se distingue du schéma de procédé par l'ajout des éléments de contrôle, les armatures, les
détails sur l'isolation et la protection des installations et la position coordonnées des
installations les unes par rapport aux autres (Fig. 1.1).
Figure 1.1 : Schéma PID d’un réservoir à toit flottant.
1.2.4 Symboles
Les installations ainsi que les vannes et les éléments de contrôle sont décrits par des
symboles :
Pompe
Tuyau Tuyau isolé
(général)
Réacteur à Réacteur
double manteau Citerne avec demi-
tubes
Colonne
Bouteille de gaz
Ventilateur
Tour de Séchoir,
Four, incinérateur
refroidissement évaporateur
Échangeur
Échangeur de Échangeur de de chaleur à
chaleur chaleur plaques
Vanne de Vanne
Vanne
contrôle manuelle
1.2.5 Notations
Poids W WI WR WC WIC WR
(Weight) C
Quelques exemples :
La réglementation sur le contenu des étiquettes liées aux produits et mélanges chimiques a
changé, en application du nouveau règlement européen CLP (classification, labelling,
packaging). Celui-ci s’aligne sur le règlement international adopté par les Nations unies
(GHS). Neuf pictogrammes seront désormais utilisés en fonction des dangers représentés.
Les nouvelles étiquettes remplacent les célèbres carrés orange (Fig.1.2).
a) b)
Figure 1.2 : Quelques panneaux et pictogrammes de sécurité : (a)Les EPI, (b) les pictogrammes pour
les produits chimiques
6toxicité pour la reproduction, toxicité systémique pour certains organes cibles (exposition unique),
toxicité systémique pour certains organes cibles (expositions répétées), danger par aspiration..
1.3. ANALYSE
L’analyse des accidents du travail et des maladies professionnelles a pour but de déterminer
la régularité de leurs apparitions, l’analyse des traumatismes se fait à l’aide des méthodes
suivantes :
Méthode statique : cette méthode qui se base sur le calcul du nombre d’accidents
pour une durée de temps déterminée, cette méthode utilise deux facteurs qui sont :
- Le taux de fréquence : il représente le rapport entre le nombre d’accidents (A) avec
arrêt de travail pour une durée de temps déterminée (mois, jours, trimestre…) et le
nombre d’heures ouvrables ayant été travaillé par tout le personnel durant la même
période.
106
𝑇𝑓 = 𝐴 (𝑒𝑞. 1)
𝐻
- Taux de gravité : c’est le rapport du taux de fréquence est le nombre de journées perdues
(P) à cause des accidents et le nombre d’heures ouvrables ayant été travaillées pour
tout le personnel pour la même durée.
103
𝑇𝑔 = 𝑃 (𝑒𝑞. 2)
𝐻
Méthode topographique : elle consiste à répartir sur le plan de masse de l’usine tous
les points ou ont lieu des accidents afin de déterminer les zones dangereuses.
Méthode monographique : elle consiste à étudier les conditions ou l’accident a
eu lieu afin de déterminer la cause exacte des accidents.
Afin d’évaluer le niveau des affections professionnelles dans l’industrie on a recours aux
indices statistiques suivants :
𝑁1
𝐼= × 100 (𝑒𝑞. 3)
𝑃1
𝑁3
𝐹= × 100 (𝑒𝑞. 5)
𝑃3
𝑁4
𝐺= × 100 (𝑒𝑞. 6)
𝑃4
Les appareils de mesures permettent de connaitre certains points d’une fabrication. Ils
donnent la possibilité d’agir sur le procédé de fabrication de manière à obtenir la qualité et
la quantité de produits finis conformément à certaines spécifications dans les meilleures
conditions de sécurité.
Pour cela les appareils donnent une information permettant d’effectuer des contrôles.
Un appareil de mesure, on dit aussi appareil de contrôle, peut être basé sur plusieurs
méthodes. Ces méthodes sont :
Surface A m2
Volume V m3
Vitesse V m/S
Masse M Kg
Débit Q m3/s
Force F N
2.1.4 Instruments :
d'automatiser ;
d'alerter ou de surveiller.
Si le capteur est résistif (la grandeur physique fait évoluer une valeur de résistance), on
pourra utiliser un pont de résistances. Si le capteur est réactif (la grandeur physique fait
évoluer une valeur d'impédance), on pourra avoir recours à un montage potentiométrique
ou un oscillateur.
2. Après un capteur actif
Les procédés industriels permettent d'obtenir en grande quantité des produits qui
autrement seraient relativement difficiles ou coûteux à obtenir. Ces produits peuvent alors
être considérés comme des « commodités », c'est-à-dire des produits d'usage banal et
disponibles en très grandes quantités. En rendant les produits fabriqués nettement moins
chers, les procédés industriels permettent en effet de les consommer à grande échelle, par
exemple l'acier, issu d'un procédé industriel, est lui-même utilisé pour la fabrication de
machines. La fabrication d'un produit peut nécessiter l'utilisation de plusieurs procédés.
Il est fréquent que la mise en place d'un procédé industriel ait un coût élevé. La
rentabilité de cet investissement est alors liée à la production en grande quantité.
En plus des produits désirés, l'utilisation des procédés industriels engendrent souvent
des sous-produits qui peuvent parfois être néfastes pour l'environnement, voire la santé des
êtres vivants.
1- Mesure de température :
25
2- Mesure de la pression :
4- Mesure de niveau :
La nature du fluide
La vitesse du fluide
Du régime d’écoulement
La viscosité
d'un débit gazeux, liquide ou vapeur sur une gamme de 10-4 à 200 m3/h).
Une installation ou système est un ensemble de composants reliés entre eux dans le même
lieu pour un but défini, il y a les systèmes en série, les systèmes en parallèles, systèmes
mixtes et les systèmes complexes.
Font références au texte législatif et règlementaire obligatoire, en vue d’éviter les accidents
ou de les diminuer de façon significative (en termes de dégâts matériels et humains).
1. Boucle TOR (Tout ou Rien) : capteurs (fin de course, position, température, pression,
débit, niveau, feu et gaz, fuite HC liquides) Automates Programmables de Sécurité.
Actionneurs (vannes TOR, électrovannes, …).
2. Systèmes d’arrêt d’urgence
3. (ESD) : Emergency depressurization system
4. (EDP) : Emergency depressurization process.
5. HIPS : High Integrity Protection System.
Protection de l’air :
Principaux polluants : particules, CO, CO2, SO2, NOx, C.O.V. (vapeurs d’hydrocarbures,
de solvants), C.F.C., ... qui sont à l’origine d’effet de serre, pluies acides ...
Pour la protection de l’environnement il faut se référer à la législation (normes)
Pour lutter contre ce phénomène plusieurs moyens sont utilisés comme : installations de
traitements des eaux usées STEP, traitement physico-chimique, épuration biologique, les
procédés de traitement des sous-sols…etc.
La réduction des quantités de déchets se fait par plusieurs techniques come : le séchage,
incinération, réduction de consommation, changement de conditions opératoires,
recyclages…etc.
Dans ce contexte nous avons des équipements générateurs de bruits : machines tournantes,
équipements thermiques, vannes de détentes, échappements.
Ces appareils représentent des nuisances et conséquences sur l’être humain. Mesure des
niveaux de bruit. Techniques de réduction du bruit et actions des exploitants.
Mesures administratives :
- Sécurité générale (Plan général et dessins des fondations des équipements et leur
calcul, Réseaux d’égouts, Description générale du procédé)
- Equipements électriques et mécaniques (électriques, mécaniques)
(Une recherche bibliographiques par un sous thème et par trinôme est demandée)
Chapitre 4
4.1.2 Machine :
Dans l’industrie il existe différents types de machines, on peut citer comme exemple :
34
Dans un schéma tuyauterie et instrumentation, les instruments de mesures ont indiqués ainsi que
leurs caractéristiques. On trouve 3 types de capteurs :
les indicateurs
les enregistreurs
les éléments de contrôle
Distance de sécurité :
35
4.2 Protecteurs :
A- De pression :
Cet appareil réduit la pression de l’eau qui le traverse, et permet d’obtenir à sa sortie
une valeur réglée et constante. Installé à l’entrée du réseau d’eau (pour un pavillon comme
pour un appartement) il protège toute l’installation des problèmes dus à un excès de pression
: bruits dans les canalisations, coups de bélier, éclaboussures, usures prématurées des
appareils électroménagers et des robinetteries.
- Contre-pression :
Comme son nom l’indique la contre diffusion représente une pression d’un sens
inverse de la pression principale, ce phénomène physique provoque une légère
déformation de la conduite qui subit cette action.
- Coup de bélier :
√𝜌𝐵𝑒𝑓𝑓
𝑍ℎ = (𝑒𝑞. 8)
𝐴
- Cavitation :
Origine de la cavitation :
Elle peut être liée à un écoulement de liquide à forte vitesse, par exemple par effet de
venturi, ou bien au voisinage d’une pale dans une pompe,
Elle peut être liée aux variations de densité d’un liquide soumis à une onde acoustique en
général des ultrasons de puissances, on parle alors d’une cavitation acoustique
Elle peut être liée à une exposition forte d’énergie lumineuse. On parle alors de cavitation
optique.
Conséquence de la cavitation :
Le NPSH :
Le Net Positive Suction Head ou hauteur d’aspiration nette positive est un paramètre lié à
la cavitation. De même que la hauteur d’élévation le débit et la puissance, il représente pour
une pompe une des données les plus importantes.
Cette condition doit être remplie sur la totalité du domaine de fonctionnement admissible
de la pompe, c’est le cas lorsque le NPSH installation > 0.5 m du NPSH pompe
a- Thermique :
Les exigences relatives à l'utilisation de protecteurs et détecteurs thermiques incorporés
dans les enroulements statiques, ou autres emplacements adaptés, dans les machines à
induction afin de les protéger des graves dommages dus aux surcharges thermiques.
Certaines normes s'appliquent aux machines construites en accord avec les limites de
tension spécifiées dans la protection des paliers, collecteurs à bagues et autres organes
mécaniques.
Isolation classe F
Échauffement classe B
Température ambiante maximale 40 °C
Échauffement maximal admissible 80 °K
Réserve thermique + 10 °K
Température des différentes classes d'isolation
Voir figure 4.5.
Figure 4.5 : les classes de températures
- Arrêts d’urgence
Les machines et les installations doivent être équipées d’un circuit d’arrêt d’urgence
permettant de maintenir la sécurité de l’appareil (machine) ou d’empêcher un danger en cas
d’urgence (Fig.4.6)
La sûreté de fonctionnement :
La sûreté de fonctionnement est un domaine d’activité qui propose des moyens pour
augmenter la fiabilité et la sûreté des systèmes dans des délais et avec des couts
raisonnables.
Tout système doit accomplir dans des conditions et dans un environnement donné
une fonction au minimum.
Une fonction peut être définie comme l’action d’une entité ou de l’un de ses
composants exprimée en termes de finalité. Il convient de distinguer les fonctions et la
structure (ou encore architecture matérielle support).
Les suretés de fonctionnement sont parfois appelées FDMS pour Fiabilité, Disponibilité,
Maintenabilité et Sécurité (RAMSS pour Reliability, Availability, Maintainability, Safety,
Security).
Le circuit de puissance : est celui dans lequel les moteurs sont branchés. Il
comprend les sectionneurs, les contacteurs, les relais thermiques et les moteurs.
Le processeur ;
La mémoire ;
Les interfaces Entrée/sorties (TOR)
L’alimentation d’un API est élaboré à partir d’un réseau 220 VAC en courant alternatif ou
REACH/ CNAS/ CCR/ CDCIR/ GTT/ OTT/ BIT/ DPPR/ BRTICP/ CHS/ EPI/
HAZID/HAZOP/ SIS.
Exercice 2
- L’acide sulfurique, appelé jadis huile de vitriol ou vitriol fumant, est un composé
chimique de formule H2SO4. C'est un acide minéral dont la force (pKa = -3,0) est
seulement dépassé par quelques super acides.
- Le nitrate de potassium est un corps chimique ionique anhydre composé d'anions
nitrates et de cations potassium, de formule brute KNO3. Le nitrate de potassium est
une matière comburante, qui active toute combustion.
- Le benzène est un composé organique de formule brute C6H6 déterminée aisément par
l'analyse de sa combustion, L'intoxication chronique par le benzène et ses homologues
(toluène, xylène et styrène essentiellement), appelée benzolisme ou benzénisme,
génotoxique et d’autres risques.
Exercice 3
Exercice 4
De l’hydrogène s’écoule dans une conduite à 15°C, un tube de Pitot relié à un manomètre
différentielle à eau a été placé sur lequel on observe une dénivellation de 20 cm, la pression
mesurée dans la conduite étant de 3atm.
Calculer les débits : Qm, Qv, Qp, de l’hydrogène dans sa conduite, on donne d= 0.6m
Exercice 5
Les tests de calibration d’un tube de Pitot sont porté sur le tableau suivant :
Exercice 6
De l’oxygène s’écoule dans une conduite de 60cm de diamètre interne en un point de la
conduite à t=50°C on a déposé un manomètre qui indique une pression totale de 2 bars
absolus ainsi qu’un tube de Pitot relié à un manomètre différentiel à alcool sur lequel on
observe une différence de niveau de 30 cm d’alcool.
Exercice 7
Afin de mesurer le niveau d’un liquide de densité 0.75 dans un réservoir fermé sous pression
on utilise un flotteur avec câble et contrepoids le volume du flotteur est de 10 dm3, sa masse
et de 10Kg. Quelle est la masse du contrepoids si le niveau mesuré est de 10m de liquide.
Exercice 8
Exercice 9
Expliquer le Taux de défaillance avec schéma explicatif (termes en français ou en anglais).
Exercice 10
8. REASON. J, 1998, Achieving a safe culture: theory and practice Work and Stress,
Vol. 12,n° 293 - 306.
9. Dangers, risques, sécurité sanitaire et principe de précaution : les mots et leur sens,
François Grémy
10. Références électroniques sur la Sécurité des machines. URL :
- http://www.schneider-electric.fr/sites/france/fr/solutions-ts/oem/securite-machine/guide-
securite.page
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