Gestion D'énergie Dans Un Système Hybride Photovoltaïque - Eolien
Gestion D'énergie Dans Un Système Hybride Photovoltaïque - Eolien
Gestion D'énergie Dans Un Système Hybride Photovoltaïque - Eolien
Faculté de Technologie
Département de Géni Electrique
Spécialité : Electrotechnique
Option : Commande des systèmes électrique
Thème :
Promotion 2012
REMERCIMENT
En fin à tous ceux que je connais où qui me connaissent que je n’ai pas
pu citer.
M.MEDDOURI
Merci A vous tous
Sommaire
Introduction générale………………………………………………………………………......1
Conclusion générale….……………………………………………………..………………. 59
Bibliographie……………….………………………………………………..………………. 60
Annexes…………………………………………………………………..…..……………. 63
Liste des figures
Les solutions technologiques nouvelles proposées par les générateurs hybrides, même
si elles sont très complexes comparativement aux solutions courantes mono-source, présentent
par contre un intérêt évident considérable par leur flexibilité incomparable et leur souplesse de
fonctionnement. Cependant, ces solutions exigent au préalable un dimensionnement
laborieux basé sur une connaissance approfondie du gisement en énergies renouvelables du
site d'implantation à l'amont, une gestion rigoureuse de l'énergie électrique produite à l'aval.
Dans ce travail nous allons nous intéresser en premier lieu à ces sources d’énergies,
prendre connaissance de leurs caractéristiques et comprendre leur fonctionnement et ensuite
faire une analyse de la gestion.
Le premier chapitre, sera consacré à des généralités sur les énergies renouvelables où
nous allons décrire plus particulièrement le principe de fonctionnement de nos deux sources
d’énergies (éolienne et photovoltaïque), et notamment le système de stockage qui leur sera
relié.
Dans le dernier chapitre nous établirons une approche de gestion pour l’ensemble de
l’installation.
1
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Introduction :
Les énergies renouvelables sont des énergies dont la source est illimitée et non
polluante et leur exploitation cause moins de dégâts écologiques, c’est-à-dire :
l’ensoleillement, le vent, le mouvement de l’eau dans les cours d’eau ou les mers, etc…
Pour de très nombreuses applications d’intérêt très sensible et stratégique comme les
relais de télécommunication, les maisons rurales, etc…., hors-réseau d’électricité
conventionnel, la disponibilité permanente de la source primaire d’énergie est vitale et
conditionnée dans une très large mesure, la fiabilité des installations et leur fonctionnement
permanent.
2
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Un cristal semi-conducteur
conducteur dopé ‘P’ est recouvert d’une zon
zone très mince dopée
‘N’ et d’épaisseur ‘e’ égale à quelques mm. Entre les deux zones se trouve une
jonction ‘ J’. La zone ‘N’ est couverte par une grille métallique qui sert de cathode ‘k’
tandis qu’une plaque métallique ‘a’ recouvre l’autre face du cristal et joue le rôle d’anode. Un
rayon lumineux qui frappe le dispositif peut pénétrer dans le cristal à travers la grille
et provoquer l’apparition d’une tension entre la cathode et l’anode [4].
A. Mise en parallèle :
3
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
B. Mise en série :
Dans un groupement en série, les cellules sont traversées par le même courant
et la caractéristique résultante du groupement en série est obtenue par addition des
tensions à courant donné [5].
4
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
5
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
c) Systèmes hybrides :
Les systèmes hybrides reçoivent une partie de leur énergie d’une ou plusieurs
sources supplémentaires, qui sont également indépendants des réseaux de distribution
d’électricité. En pratique le générateur photovoltaïque est combiné à une éolienne ou à un
groupe électrogène à combustible, ou aux deux à la fois avec des accumulateurs de
stockage de l’énergie. Un tel système s’avère un bon choix pour les applications qui
nécessitent une alimentation continue d’une puissance assez élevée [6].
I.1.6. Les avantages et les inconvénients de système photovoltaïque :
a- Les Avantages :
6
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Depuis l’antiquité, l’énergie du vent fut utilisée pour la propulsion des navires et
ensuite les moulins à blé et les constructions permettant le pompage d’eau. A l’arrivée de la
machine à vapeur, les moulins à vent commencent leur disparition progressive. L’arrivée de
l’électricité donne l’idée à Poul La Cour en 1891 d’associer à une turbine éolienne une
génératrice. Ainsi, l’énergie en provenance du vent a pût être « redécouverte » et de nouveau
utilisée [7].
7
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
L'énergie éolienne est l'énergie produite à partir du vent, qui exerce sa force sur les
pales d'une hélice. Celle-ci est reliée à un générateur qui transforme l'énergie mécanique en
énergie électrique.
8
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Un mât : son rôle est d’une part de supporter l’ensemble rotor, nacelle pour éviter que les
pales ne touchent le sol, mais aussi de placer le rotor à une hauteur suffisante, pour lui
permettre de tourner à une vitesse importante.
Un rotor : il est composé de plusieurs pales (en général trois) et du moyeu de l'éolienne.
Le rotor est entraîné par l'énergie du vent, il peut être couplé directement ou indirectement
à une pompe (cas des éoliennes de pompage) ou plus généralement à un générateur
électrique.
Une nacelle : montée au sommet du mât, abritant les composants mécaniques,
pneumatiques, certains composants électriques et électroniques, nécessaires au
fonctionnement de la machine.
Il existe deux grandes familles d’éoliennes : celles à axe vertical et celles à axe horizontal :
Ce type d’éoliennes est très peu répandu et assez mal connu. Elles ont été les
premières structures développées pour produire de l’électricité, paradoxalement en
contradiction avec le traditionnel moulin à vent à axe horizontal.
Les éoliennes à axe vertical ressemblent un peu aux roues hydrauliques classiques
qui sont construites de façon à laisser arriver l'eau perpendiculairement à l'axe de rotation de
la roue. En fait, certaines éoliennes à axe vertical pourraient également fonctionner avec un
axe horizontal, mais il est peu probable qu'elles soient aussi efficaces qu'une éolienne munie
d'un rotor du type hélice. Il existe trois structures de ce type d’éoliennes : les rotors Savonius,
les rotors Darrieus et la structure en H. Elles présentent comme avantages : l’absence de la
tour (la génératrice, le multiplicateur, etc., sont placés à terre) ; pas de mécanisme
d'orientation pour diriger le rotor dans la direction du vent. Leurs inconvénients principaux
sont : la vitesse du vent est très faible à proximité de la surface du sol, faible rendement
aérodynamique, elles nécessitent un dispositif de démarrage; enfin, la surface qu'elles
occupent au sol est très importante pour des puissances élevées [10].
9
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Aujourd’hui, la plus grande partie des éoliennes commerciales sont à axe horizontal.
Ce type d'éolienne a pris le dessus sur celles à axe vertical car elles représentent un coût
moins important, elles sont moins exposées aux contraintes mécaniques et la position du
récepteur à plusieurs dizaines de mètres du sol privilégie l'efficacité. Elles sont construites
avec un rotor du type hélice, monté sur un axe horizontal. Le nombre de pales utilisé pour la
production d'électricité varie classiquement entre 1 et 3, le rotor tripale étant le plus utilisé car
il constitue un compromis entre le coefficient de puissance, le coût et la vitesse de rotation du
capteur éolien.
Ce sont les plus simples car ici le positionnement du rotor est naturel et automatique
en fonction de la direction du vent. Le rotor se situe derrière le pylône. Un grand avantage de
ce montage réside dans le fait que les pales du rotor peuvent être flexibles, ce qui allège donc
leur construction et diminue aussi la taille du pylône [11].
10
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Ce sont les plus répandues. Le rotor est orienté dans la direction du vent en amont et
n’est pas perturbé par le pylône [11].
Les éoliennes à vitesse fixe sont les premières à avoir été développées. Dans cette
technologie, la génératrice est directement couplée au réseau, sa vitesse mécanique est alors
imposée par la fréquence du réseau et par le nombre de paires de pôles de la génératrice.
Le couple mécanique entrainant (produit par la turbine) tend à accélérer la vitesse de
la génératrice asynchrone à cage, cette dernière fonctionne alors en hyper synchrone
(glissement négatif) et génère de la puissance électrique sur le réseau. Ce mode de
fonctionnement concerne principalement les éoliennes dont la vitesse de rotation est régulée
par orientation de pales [12].
11
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
celle-ci et le réseau. Cette interface est classiquement constituée de deux convertisseurs (un
redresseur et un onduleur) connectés par l'intermédiaire d'un étage de tension continue.
L'onduleur coté réseau est alors découplé de la machine via le bus continu et il n'y a pas de
lien direct entre la fréquence du réseau et celle délivré par la machine. Un tel dispositif doit
cependant être conçu et commandé de façon à limiter les perturbations qu'il est susceptible de
générer sur le réseau. En effet, la tension délivrée n'est pas sinusoïdale et peut contenir des
harmoniques indésirables. De plus, les convertisseurs sont dimensionnés pour faire transiter la
totalité de la puissance échangée entre la génératrice et le réseau. Ils représentent par
conséquent un investissement financier et conduisent à des pertes non négligeables [10].
1- Avantage :
L’énergie éolienne est une énergie renouvelable : elle est issue d’un potentiel énorme et
inépuisable.
Economiquement :
Les éoliennes peuvent alimenter des sites isolés et non raccordés au réseau électrique
général.
L’énergie éolienne est la moins couteuse par rapport aux autres énergies renouvelables
(pour les sites bien ventés) [9], [13].
12
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
2- Inconvénients :
Les principaux composants d’un système de conversion d’énergie éolienne sont [14]:
Une turbine éolienne, avec ses annexes mécaniques (régulation, sécurité, réduction), qui
lorsqu’elle est exposée à un vent de vitesse ‘v’, tourne à la vitesse ‘ ’ et fournit sur son
arbre un couple de moment ‘ .
Une charge ou utilisation, reçoit cette énergie électrique. Celle-ci peut être une résistance
(chauffage électrique), un moteur, une pompe, un réseau de distribution d’énergie
électrique. Selon la nature de cette charge les exigences sur le conditionnement de
l’énergie électrique utilisée sont très différentes.
Un dispositif d’interconnexion, il s’agit d’un convertisseur qui est en général placé entre le
générateur électrique et la charge, qui adapte la forme de l’énergie électrique fournie par le
générateur à ce qu’exige la charge.
La plus simple structure de conversion d’énergie éolienne est présentée dans la figure si
dessus :
13
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
T : Turbine,
M : multiplicateur de vitesse,
GE : générateur électrique,
14
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
L’eau accumulée dans les barrages ou dérivée dans les prises d‘eau constitue une
énergie potentielle utilisée pour actionner la roue de la turbine d’une génératrice. L’énergie
hydraulique se transforme alors en énergie mécanique. Cette turbine accouplée
mécaniquement à un alternateur l’entraine en rotation à fin de convertir l’énergie mécanique
en énergie électrique.
Les alternateurs utilisés dans les centrales hydrauliques sont entrainés par des
turbines, celles-ci sont adaptées aux caractéristiques de la chute : hauteur, vitesse de l’eau et
débit. Cependant pour chaque type de turbine on définit un type de centrale [16].
A. Turbine PELTON :
Ce type de turbine dite aussi turbine à action est utilisé dans les centrales de haute chute.
B. Turbine FRANCIS :
Ce type de turbine dite aussi turbine à réaction est utilisé dans les centrales de moyenne chute.
C. Turbine KAPLAN :
15
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
La géothermie, du grec géo (la terre) et thermie (la chaleur), est une partie de la
géophysique qui s’intéresse à l’étude des phénomènes thermique de la terre qui sont liés à la
formation et à la composition du globe [17].
1. La géothermie haute énergie : géothermie des régions privilégiées caractérisée par des
températures supérieures à 150°C, grâce auxquelles la production se fait d’une manière
directe.
2. La géothermie moyenne énergie : caractérisée par des températures allant de 80
à 150°C, pour lesquelles la production se fait par cycle binaire.
3. La géothermie basse énergie : géothermie des aquifères profonds (entre quelques
centaines et plusieurs milliers de mètres) aux températures allant de 60 à 80°C.
4. La géothermie très basse énergie : géothermie des faibles profondeurs, des nappes
phréatiques aux niveaux de température allant de 20 à 60°C.
Les deux derniers types ne permettent pas la production d’électricité.
16
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Le manteau terrestre étant chaud, la croûte terrestre laisse filtrer un peu de cette
chaleur. La plus grande partie de la puissance géothermique obtenue en surface (87%) est
produite par la radioactivité des roches qui constituent la croûte terrestre : Radioactivité
produite par la désintégration naturelle de l'uranium, du thorium et du potassium. Il existe
dans la croûte terrestre, épaisse en moyenne de 30 km, un gradient de température (le gradient
géothermique) plus on creuse, plus la température augmente ; en moyenne de 3 °C par 100
mètres [17].
I.3.3. La biomasse :
Bio = vivant, Masse = matière, la biomasse est de la matière issue du vivant, elle
est dérivée de la combustion de matières organiques (bois, résidus agricoles, déchets
organiques divers…), Elle constitue la plus ancienne source d’énergie utilisée par les
humains. On peut transformer la biomasse en énergie à l’aide de nombreux procédés : en la
brûlant, en la gazéifiant, en la transformant grâce à la biochimie, etc.[18].
17
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
La valorisation se fait plutôt par des procédés par voie sèche, dits conversions
thermochimiques.
Colza,
Palmier à huile, etc.
I.4. Le stockage :
L’électricité ne peut être stockée facilement et nécessite sa transformation sous une autre
forme d’énergie (chimique, thermique, potentielle, mécanique, etc.). Le stockage de l’énergie
électrique constitue une des composantes d’un futur développement durable. Il y a plusieurs
méthodes de stockage d’énergie pouvant être différenciées en deux catégories [19].
18
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
19
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Les cellules sont assemblées en série lorsque l'on désire disposer d'une tension plus grande
que celle d'une seule cellule, et en parallèle bien que cette configuration soit beaucoup moins
courante lorsque le courant requis dépasse la capacité d'une seule cellule
Les propriétés électriques suivantes sont généralement employées pour caractériser une
cellule [22] :
sa capacité ;
sa tension ;
la charge et le courant maximum qu'elle peut supporter ;
la conservation de la charge (donc son auto-décharge) ;
sa durée de vie, en nombre de cycles ou en années.
Une bonne connaissance de ces grandeurs est importante afin d'assigner à chaque type de
batterie une application qui lui convient. Donc les type de batteries sont :
20
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
électrolyte à la surface de cette interface. Pour des raisons technologiques il a fallu attendre
100 ans pour que les condensateurs à double couches électriques voient le jour, soit vers la
fin des années 1950 dans l’idée de renouveler les systèmes de stockage d’énergie, les
industriels et les scientifiques, par les progrès qu’ils apportent aux matériaux des électrodes et
de l’électrolyte depuis ces 30 dernières années, ont permis de créer le super-condensateur
s’imposant aujourd’hui de plus en plus dans les systèmes de forte puissance. [23].
La nature du matériau utilisé pour les électrodes divise les super-condensateurs en deux
familles :
21
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
22
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
23
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Bien que le groupe électrogène et le moteur diesel ne sont pas des sources d’énergie
renouvelable en soit, ils sont utilisés généralement dans les systèmes hybride comme
alimentation de secours.
L’avantage d’un système hybride par rapport à un système pur éolien ou pour pur
photovoltaïque, dépend de beaucoup de facteurs fondamentaux. La forme et le type de la
charge, le régime de vent, le rayonnement solaire, le coût, la disponibilité de l’énergie, le coût
relatif de la machine éolienne, le champ photovoltaïque, le système de stockage
électrochimique et d’autre facteurs d’efficacité. Les systèmes photovoltaïques sont
actuellement économiques pour l’installation de faible puissance. Pour les systèmes d’énergie
autonomes le coût de stockage représente les plus grandes contraintes du coût global du
système pour l’installation de grande puissance.
24
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
L’objectif de la chaîne hybride est d’alimenter une charge bien déterminée avec une
énergie issue de la combinaison entre l’apport énergétique et la demande (la charge) qui est
une fonction du temps (jour, saison et année). Chaque source d’énergie (l’énergie éolienne et
photovoltaïque), varie en fonction du temps de la journée, de la saison et de l’année.
L’équilibre entre l’apport énergétique de chaque source et la demande (type de charge) n’est
pas toujours possible [26]. Le manque d’énergie sera compensé par l’introduction d’un
stockage dans le système.
Figure I.18 : Taux de croissance des énergies renouvelables annuel moyen 2000-2010.
Le système qui nous intéresse regroupe deux partie pour la production de l’énergie
(éolienne-photovoltaïque) passant par le stockage (batterie).
25
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
FigureI.19 : Schéma
chéma de la conversion d’énergie électrique hybride (éolienne
(éolienne-photovoltaïque)
I.5.4.
.4. Avantages et inconvénients d’un système hybride [28]:
A). Avantage :
Non dépendant d’une seule source d’énergie.
Capable de satisfaire des charges évolutives.
Exploitation simple, travaux de maintenance et révision réduits.
Faible couts liés au cycle de vie de l’électricité pour des applications.
B). Inconvénients :
Coûtt de capital élevé comparé aux générateurs diesel.
Plus complexe que les systèmes électrique isolés ; nécessite le stockage de batterie et
le conditionnement de l’électricité.
26
Chapitre I : généralités sur les énergies renouvelables
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons donné une brève description des diverses énergies
renouvelables, systèmes de stockage et hybrides. Après cette description, on a opté pour une
chaine hybride composée de deux chaines de conversion d’énergie éolienne et photovoltaïque
avec batteries de stockage.
27
Chapitre II : modélisation et simulation
Introduction
Notre système global est composé de deux sous systèmes éolien et photovoltaïque
avec des batteries de stockage.
Le vent peut être modélisé par une simple loi exponentielle jusqu’à des distributions
spectrales et spatiales très complexes qui tiennent compte de sa phénoménologie turbulente.
Les vents les plus intéressants qui donnent le plus d’énergie annuelle, sont les vents
réguliers qui ont une vitesse de 6 à10m/s. [7]
Le système éolien classique est composé d’une turbine éolienne qui transforme une
énergie du vent en énergie mécanique, le dispositif étudié ici est une turbine éolienne
comprenant des pales de rayon R entrainés par le vent et qui à leur tour entrainent la
génératrice [30].
28
Chapitre II : modélisation et simulation
ρ .ୗ.ଷ
P୲ = C୮. P = C୮. II. 2
ଶ
P୲ ρ. S. v ଷ 1
c୲ = = C୮. II. 3
Ω୲ 2 Ω୲
p
Cୣ୫ = (E . i + Eୠ. iୠ + Eୡ. iୡ) II. 4
w ୟ ୟ
Avec :
La modélisation des machines est essentielle aussi bien, pour le concepteur que pour
l’automaticien. Elle est généralement utilisée pour l’analyse du comportement du système.
Les machines à courant alternatifs sont en générale, modélisées par des équations non
linéaires (équation différentielles). Cette non linéarité est dû aux inductances et aux
coefficients des équations dynamiques qui dépendent de la position rotorique et du temps.
Une transformation triphasée – biphasé est nécessaire pour simplifier le modèle (réduire le
nombre des équations) [31].
Pour une représentation plus simple, on admet les hypothèses simplificatrices suivantes [31] :
29
Chapitre II : modélisation et simulation
B. Modèle en Abc
d
⎧vୟ = R. iୟ + Ψ
⎪ dt ୟ
⎪
d
vୠ = R. iୠ + Ψ II. 5
⎨ dt ୠ
⎪ v = R. i + d Ψ
⎪
⎩ ୡ ୡ
dt ୡ
On désigne par Ψa, Ψb, Ψc les flux totaux qui traversent les enroulements (a, b, c), et par (ia,
ib, ic) les courants qui circulent dans ces enroulements.
A l’aide de la transformation de PARK on passe de grandeurs réelles (va, vb, vc ) et (ia, ib, ic) à
leurs composantes (vo, vd, vq) et (io, id, iq).
1ൗ cos θ − sin θ
⎡ √2 ⎤
ଶ ⎢ 1ൗ ଶ.π ଶ.π ⎥
[P3(θ)]= ට ଷ ⎢ cos(θ − ଷ ) −sin(θ − ଷ ) ⎥ II. 6
√2
⎢ 1ൗ ସ.π ସ.π ⎥
cos( θ − ଷ ) −sin( θ − ଷ )
⎣ √2 ⎦
30
Chapitre II : modélisation et simulation
Dans ce cas la composante homopolaire est nulle. La matrice de transition de PARK devient
alors :
cos θ − sin θ
ଶ.π ଶ.π
൦cos( θ − ଷ ) − sin( θ − ଷ )൪
ଶ
[P2 (θ)]=ට ଷ II. 8
ସ.π ସ.π
cos( θ − ) − sin(θ − )
ଷ ଷ
ଶ.π ସ.π
ଶ
cos θ cos( θ − ) cos( θ − )
ଷ ଷ
[P2 (θ)] =ට ଷ
-1
ଶ.π ସ.π II. 9
−sin θ − sin( θ − ) − sin( θ − )
ଷ ଷ
Equations électriques
On a :
Tel que :
vୟ iୟ
vୢ iୢ
[vdq] = ቂ v ቃ, [idq] = i ൨ et [vs] =vୠ ൩, [is] = iୠ൩ II. 12
୯ ୯ vୡ iୡ
ୢ୧ౚ
vௗ =Rs. id +Ld - Ψ୯. w୰ II.13
ୢ୲
ୢ୧౧
V =Rs . iq +Lq + Ψୢ. w୰ II.14
ୢ୲
Avec :
Ψୢ = L ୢ . iୢ + Ψ II.15
Ψ୯ = L ୯ . i୯ II.16
31
Chapitre II : modélisation et simulation
ୢ୧ౚ
vd =Rs . id +Ld -L୯ ∙ i୯ ∙ ω୰ II.17
ୢ୲
ୢ୧౧
vq =Rs . iq +Lq +(Lୢ ∙ iୢ + Ψ). ω୰ II.18
ୢ୲
ଷ∗√ଷ∗୫
V୰ୣୢ୫ ୭୷ = II.19
π
Avec :
Lorsque D1 conduit l’une des deux diodes D2’ et D3’ conduit également; il en vient que D1
ܸௗ=max(Vj)-min(Vj)
32
Chapitre II : modélisation et simulation
Avec :
33
Chapitre II : modélisation et simulation
Id : Courant de diode.
ౙ౪ିଶ
T୨ = Tୟ + Eୋ . ( ) II.22
଼
Où :
Ta : Température ambiante.
୯(ାୖ .୍)
Iୢ = Iୱ. exp ൬ .୬.୩.౩ ൰൨ II.23
ౠ
Avec :
ିౝ
Iୱ = Pସ. T୨ଷ. exp ൬୩. ൰ II.24
ౠ
ାୖ ౩.୍
Iୱ୦ = II.25
ୖ ౩
34
Chapitre II : modélisation et simulation
Avec :
EG : irradiation solaire.
Tj : température de la cellule.
Rs : Résistance série.
Figure II.4 : Schéma équivalent d’un générateur photovoltaïque modèle simplifie à une
diode.
35
Chapitre II : modélisation et simulation
ౣ
I = Iୱୡ. ൣ1 − kଵ. ൫e୩మ.ౌ − 1൯൧ II. 27
kଵ = 0,01175 II. 28
୩
k ଶ = ౣర II. 29
ౙ
୍ .(ଵା୩భ)ି୍ౣ
k ଷ = ln ቂ౩ౙ ቃ II. 30
୩భ.୍౩ౙ
ଵା୩
k ସ = ln ቂ ୩ భቃ II. 31
భ
ౡ
୪୬ [ య]
ౡర
m= ౣ II. 32
୪୬ [ ]
ౙ
Une résistance série Rs, qui modélise les pertes résistives au sein de la photopile et donc
les métallisations.
Une résistance parallèle Rp, modélisant les courants de fuite qui court-circuitent la
jonction (fuites par les bords de la cellule et au niveau de la jonction).
Avec
q(V + R ୱ. I
Iୢଵ = Iଵ. ቈexp ቆ ቇ − 1 II. 34
A. n. k. T୨
36
Chapitre II : modélisation et simulation
q(V + R ୱ. I
Iୢଶ = Iଶ. ቈexp ቆ ቇ − 1 II. 35
2. n. A. k. T୨
ିౝ
Iଵ = Pସ. T୨ଷ. exp ൬୩. ൰ II. 36
ౠ
ିౝ
Iଶ = Pଵସ. T୨ଷ. exp ൬ଶ.୩. ൰ II. 37
ౠ
IPh et Ish garderont les mêmes expressions que celles du modèle à une diode. Le courant total
s’écrit :
V + R ୱ. I
I = Pଵ. Eୋ . [1 + Pଶ. (Eୋ − E୰ୣ) + Pଷ. (T୨− T୨୰ୣ)] −
R ୱ୦
−E q(V + R ୱ. I
− ቈPସ. T୨ଷ. exp ቆ ቇ. ቈexp ቆ ቇ − 1
k. T୨ A. n. k. T୨
ିౝ ୯(ାୖ .୍
− Pଵସ. T୨ଷ. exp ൬ଶ.୩. ൰൨. exp ൬ଶ.୬..୩.
౩
൰− 1൨ II.38
ౠ ౠ
Q Exp(s)
Vୢéୡ୦ = E − R ୠ it + Laplaceିଵ II. 39
Q − it Sel(s)
୕ ୶୮(ୱ) ଵ
ܸ = ܧ − R ୠ it + Laplaceିଵ ቀୗୣ୪(ୱ) . ୱቁ II. 40
୕ି୧୲
Avec :
୶୮(ୱ) ୟ
= భ II. 41
ୗୣ୪(ୱ) ୱାଵ
൫ౘ.(౪)൯
∫ i. dt
Soc = ቆ1 − ቇ. 100 II. 42
Q
Où :
38
Chapitre II : modélisation et simulation
16.85
16.8
16.75
16.7
Vitesse ( rd/s )
16.65
16.6
16.55
16.5
16.45
16.4
0 5 10 15
Temps ( s )
39
Chapitre II : modélisation et simulation
40
30
30
20
20
10
10
T e n s io n ( V )
T e n s io n ( V )
0 0
-10 -10
-20
-20
-30
-30
-40
0 5 10 15 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035
Temps ( s ) Temps ( s )
10
8
8
6
6
4
4
2
2
C o u ra n t ( A )
C o u ra n t ( A )
0
0
-2 -2
-4 -4
-6 -6
-8
-8
-10
0 5 10 15 1.025 1.03 1.035 1.04 1.045 1.05 1.055
Temps( s ) Temps( s )
40
Chapitre II : modélisation et simulation
0
-32
-5
-33
-10
-34
-15
C o u p le ( N . m )
C o u p le ( N . m )
-35
-20
-36
-25
-37
-30
-38
-35
-39
-40
0 5 10 15 11.37 11.375 11.38 11.385 11.39 11.395 11.4 11.405 11.41
Temps ( s ) Temps ( s )
La figure II.10 nous donne l’allure de la tension redressée avec le pont PD3
60
50
50 49.5
49
40 48.5
T e n s io n ( V )
48
T e n s io n ( V )
30 47.5
47
20 46.5
46
10 45.5
45
0
0 5 10 15 1.19 1.195 1.2 1.205 1.21
Temps ( s ) Temps ( s )
41
Chapitre II : modélisation et simulation
700
600
500
Puissance( W)
400
300
200
100
0
0 5 10 15
Temps ( s )
Avant tout il est nécessaire de préciser que notre source photovoltaïque est composée
de six panneaux formant trois branches montées en parallèle où chaque branche est une
association en série de deux panneaux.
18 1200
16
1000
14
12 800
P uis s ance P pv ( W )
C ourant ( A )
10
600
8
6 400
4
200
2
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Tension ( V ) Tension ( V )
(a) (b)
42
Chapitre II : modélisation et simulation
Sur la figure (a) on voit bien qu’à partir d’un certain seuil de la tension le courant a
tendance à diminuer, Tandis que la figure (b) met en évidence l’existence d’un point de
fonctionnement optimal pour lequel la puissance est maximale.
A) Influence de la température :
18
Tc=25°C
Tc=35°C
16
Tc=45°C
14
12
10
Courant ( A)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Tension ( V )
43
Chapitre II : modélisation et simulation
1100
Tc=25 °C
Tc=35 °C
1000 Tc=45 °C
900
800
700
Puissance ( W )
600
500
400
300
200
100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
tension ( V )
B) Influence de l’ensoleillement
44
Chapitre II : modélisation et simulation
20
G=1000 W/m 2
18
G=800 W/m 2
16 G=600 W/m 2
G=400 W/m 2
14
12
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
1100
900
G=600 W/m2
800
G=400 W/m2
700
Puissace ( W )
600
500
400
300
200
100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Tension (V )
45
Chapitre II : modélisation et simulation
Afin de rendre visible la zone exponentielle de départ nous avons imposé un courant
de décharge de 40 A.
28
27
26
Vbatterie ( V )
25
24
23
22
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps ( h )
46
Chapitre II : modélisation et simulation
80
75
70
Etat de c harge ou S oc ( % )
65
60
55
50
45
40
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps ( s )
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les modèles mathématiques de chaque élément
des chaînes de conversion éolienne, photovoltaïque avec les batteries.
Après, nous avons présenté les résultats de simulation des systèmes éolien et
photovoltaïque, avec les batteries de stockage en utilisant les modèles qu’on a obtenus dans
la modélisation.
47
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
Introduction
Pour ce faire nous avons conçu un algorithme qu’on a implanté sous Matlab-Simulink qui
traite les différentes situations possibles auxquelles nous sommes appelés à être confrontés.
Parmi ces possibilités on distingue celles qui sont favorables et d’autres défavorables. Le schéma
de la figure III.1 représente l’association de nos deux sources d’énergie et de notre système de
stockage avec le circuit de gestion.
P
Vbat
idech
Vitesse idech
P1
Vit v itesse pw Pw
60 soc_init
Vbat
soc_initiale
P2 Eolienne
Pcharge Is
idech
P3 is
Soc
Ipv
G Ipv ichar
G1
ibat_ch
G Circuit de Gestion
G3
Avec :
48
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
Is : Le courant surplus.
A. 1er cas
Ce cas est plutôt favorable, car il correspond à une situation où notre source éolienne
satisfait pleinement la charge, et que le surplus de puissance est dirigé vers une charge
dérivative. Dans ce cas la batterie est déconnectée de la charge et si Soc < Socmax et qu’il y a
une énergie disponible du côté photovoltaïque, cette dernière est injectée dans la batterie.
B. 2ème cas
Ce cas est moins favorable que le premier, car il représente la situation où la puissance
fournit par la source éolienne est inferieure à celle demandée par la charge, dans ce cas le
manque sera compensée par la batterie si son Soc > Socmin.
C. 3ème cas
Dans cette situation, qu’on définit comme étant assez défavorable, l’éolienne est
incapable de satisfaire la charge et la batterie à son tour se décharge plus vite qu’elle se charge,
dans ce cas la charge reçoit uniquement la puissance produite par l’éolienne malgré la puissance
fournie est inférieur à celle demandé par la charge.
D. 4ème cas
Cette situation est définie comme étant la plus défavorable, elle présente la situation où
l’énergie produite par les deux sources principales est très faible, car dans ce cas on est obligé de
puisé la totalité de l’énergie demandée par la charge dans la batterie dépendamment du Soc (Soc
> Socmin).
49
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
Tout d’abord on fait un test sur la puissance fournie par l’éolienne car c’est elle qui
alimente la charge d’une manière directe, si cette puissance disponible est supérieure à la
puissance demandée par la charge, alors on doit évacuer le surplus de puissance vers une charge
dérivative. Dans le cas contraire, nous devons appeler un courant de compensation de la batterie,
mais seulement après avoir vérifié qu’elle est apte à fournir ce courant, c'est-à-dire que son état
de charge est supérieur au Socmin. Quant à la source photovoltaïque le test se fait seulement pour
vérifier s’il y a un courant qui est disponible et si l’état de charge de la batterie est inferieur au
Socmax alors se courant servira à la charger sinon la charge de la batterie n’aura pas lieu.
Temps (s) 0-10 10-25 25-40 40-50 50-60 60-70 70-80 80-85
La vitesse (rad/s) 14,78 18,47
La puissance demandée
par la charge (W) 400 1000 1500 400 1500
L’éclairement (W/m2) 0 500 0 1000
Les figures (III.2, III.3, III.4 et III.5) présentent respectivement les allures, de la vitesse
d’entrainement de la génératrice, de la puissance fournie par le système éolien, de la puissance
demandée par la charge et du courant à dissiper dans une charge dérivative. On voit bien que
pour les intervalles de temps où le courant à dissiper dans une charge dérivative est nul, la
totalité de l’énergie produite par la génératrice est consommée par la charge, contrairement aux
intervalles de temps où la puissance fournie par le système éolien est supérieur à celle demandée
par la charge.
50
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
Les figures (III.6, III.7, III.8 et III.9) présentent respectivement les allures, du courant
de décharge, de l’état de charge (soc) et du courant de charge de la batterie ainsi que celle de
l’éclairement du soleil. On constate que durant les intervalles de temps où la puissance fournie
par le système éolien est inférieur à celle demandée par la charge, et l’état de charge de la
batterie est supérieur au Socmin, le courant de décharge de la batterie n’est pas nul. Par contre,
il est nul ailleurs. On remarque aussi que durant les intervalles de temps où l’éclairement n’est
pas nul, et l’état de charge de la batterie est inférieur au Socmax, le courant de charge de la
batterie n’est pas nul. Par contre, il est nul ailleurs.
19
18.5
18
17.5
17
vitesse ( rd/s )
16.5
16
15.5
15
14.5
14
0 10 20 25 30 40 50 60 70 80 85
Temps ( s )
-100
-200
Peolienne ( W )
-300
-400
-500
-600
0 10 20 25 30 40 50 60 70 80 85
Temps ( s )
51
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
1 600
1500
1 400
1 200
Pcharge ( W )
1 000
800
600
400
300
0 10 20 30 40 50 60 70 80 85
Temps ( s )
4.5
3.5
3
isurplus ( A )
2.5
1.5
0.5
0
0 10 20 25 30 40 50 60 70 80 85
Temps ( s )
52
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
-5
-10
-15
ibatdechar ( A )
-20
-25
-30
-35
-40
-45
0 10 20 25 30 40 50 60 70 80 85
Temps ( s )
85
80
75
70
65
soc ( % )
60
55
50
45
40
35
0 10 20 25 30 40 50 60 70 80 85
Temps ( s )
53
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
16
15
14
12
10
ibatc har ( A )
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 85
Temps ( s )
1100
1000
800
eclairement ( W/m2)
600
500
400
200
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 85
Temps (s )
54
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
Vbat Soc
1/100
<SOC (%)> SOC
Gain
Relay
1
Breaker2 Scope4
2
i
m - +
_
-
s
Vm
24 V, 200 Ah Ich
+
Batterie Plomb G Im
Irradiation p
Gpv
Step idech
Continuous
i
pow ergui Breaker - +
c
2
1
?
Breaker1
c
2 1
Figure III.10 : Schéma bloc d’un système photovoltaïque-batteries débitant sur une charge
Aucune charge n’a été branché aux bornes des batteries entre les instants t=0s et
t=24000s. De t=24000s jusqu’au t=30000s, on a appliqué une charge d’une puissance 750W
puis de l’instant de t=30000s jusqu’au t=36000s on a augmenté la charge à une puissance de
1500W.
55
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
Les figures ( III.11, III.12 , III.13 et III.14) illustrent les allures de l’état de charge, de
la tension, des courant de charge et de décharge de la batterie. Les résultats de simulation
obtenus entre t=0s et t=24000s, montrent que l’augmentation de l’éclairement engendre
l’augmentation du SOC, du courant de charge et de la tension aux bornes de la batterie. Le
courant de décharge est nulle étant donné aucune charge n’a été connecté. Ceux obtenus a
partir de t=24000s, montrent que l’introduction puis l’augmentation de la charge engendre
l’augmentation du courant de décharge. Par contre le courant de charge reste constant, étant
donnée l’éclairement est gardé constant. La supériorité du courant de décharge par rapport au
courant de charge, engendre une diminution du SOC et de la tension aux bornes des batteries.
0.8
0.75
0.7
SOC
0.65
0.6
0.55
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (S) 4
x 10
56
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
28.5
28
27.5
Tens ion (V )
27
26.5
26
25.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
Temps (S) 4
x 10
16
15
14
13
12
Courant (A)
11
10
7
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
Temps (S) 4
x 10
57
Chapitre III : Gestion de l’énergie du système hybride
-10
-20
Courant (A)
-30
-40
-50
-60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
Temps (S) 4
x 10
Conclusion
58
Conclusion générale
59
Bibliographie :
60
[14] K. Idjdarene « Analyse et contrôle de conversion électrique par énergie éolienne »
mémoire de magister, université abderrahmane Mira Béjaia, 2005.
[15] D. Madet « Hydraulique et géothermie : principe physique et modalité
d’utilisation » école d’été de physique, 2001.
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[17] A. Boutiba « Accélération du durcissement par énergie renouvelable du béton frais et
caractérisation du béton durci » mémoire de magister, universite de boumerdès
[18] www.wikipedia.com.
[19] G. O. CIMUCA « Système inertiel de stockage d’énergie associe à des générateurs
éolienne » thèse de doctorat, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers Centre de Lille,
France, 2005.
[20] A. J. Dhers « 10 questions sur le stockage de l’énergie électrique » académie des
technologies commission énergie et environnement, 2006.
[21] J. Kauv, J. Bonal et P. Odru « Stockage inertiel de l’énergie » technique de l’ingénieur.
[22] J. F. colson « Modélisation de l’état de charge des batteries de véhicules électrique »
mémoire d’ingénieur civil électricien et mécanicien, université de liège, Belgique, 1998.
[23] A. Payman « Contribution à la gestion de l’énergie dans les systèmes hybrides multi-
sources multi-charges » thèse de doctorat génie électrique, l’institut national polytechnique
lorraine, Nancy université, France, 2009
[24] D. Bouquain « Contribution à la modélisation et à l’optimisation des architectures de
véhicules hybrides » thèse de doctorat UTBM, 2008.
[25] F. Delfosse « Détermination de l’état de charge des batteries d’un véhicule électrique »
mémoire d’ingénieur de l’université de Liège, Belgique, 1998.
[26] M. Belhamel, S. moussa, A. Kaabech « Production d’électricité au moyen d’un système
hybride (éolien-photovoltaïque-diesel) » revue des énergies renouvelables pages (49-54),
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[27] B. Wichert « PV-Diesel hybrid energy system for remote area power generation – A
review of current practice and futur developments » renewable and sustainable energy
reviews, 1997, vol 01, N°3, pp (209-228), Elsevier science, 1997.
[28] S. Moussa « Production d’électricité au moyen d’un système hybride (éolien-
photovoltaïque) »bulletin des énergies renouvelables CDER, pages (9-10), juin, 2004.
[29] A. Abdelli « Optimisation multicritère d’une chaine éolienne passive », Thèse de
doctorat de l’Institut National Polytechnique de Toulouse, France, 2007.
61
[30] L. khettache, «Etude et commande d’un système éolien à base d’une machine électrique
Double alimentée », Mémoire de Magistère en électrotechnique Université de Batna, 2007.
[31] R. REDJEM « Étude d’une chaîne de conversion d’énergie éolienne » Mémoire de
magister en Electrotechnique université de Constantine, 2009.
[32] L. ZAROUR « Etude technique d’un système d’énergie Hybride photovoltaïque-éolien
hors réseau » Thèse de doctorat Electrotechnique option machines électriques, université de
Constantine, 2010.
[33] Z. Roumila « commande d’un système hybride photovoltaïque-éolien-diesel » Mémoire
de magister en génie électrique université de bejaia, 2009.
[34] S. Bensmail « Contribution à la modélisation et à l’optimisation du système
photovoltaïque » mémoire de magister en electrtechnique option système électroénergitique
université de bejaia, 2012.
[35] bibliothéque de simulink Matlab 7.8.0 (R2009a)
62
Annexe 1
Epaisseur : 40 mm.
Caractéristiques de Batterie:
Tension : Vbatt= 12 V.
63
Annexe 2
Algorithme de gestion
Dans cet algorithme, on définit comme entrées les grandeurs suivantes : Vbat, Pw,
Pcharge, Ipv, Soc.
Début
Lecture de données
Iw = Pw / vbat
Si Pw > Pcharge
Is = iw – Icharge
Idech = 0
Sinon si Soc > 40%
Is = 0
Idech = Icharge – Iw
Sinon
Icharge = Iw
Idech = 0
Is = 0
End
Si Ipv > 0
Si Soc < 80%
Ichar = Ipv
Sinon
Ichar = 0
End
64
Résumé
Dans ce travail nous allons nous intéresser en premier lieu à ces sources d’énergies,
prendre connaissance de leurs caractéristiques et comprendre leur fonctionnement et ensuite
faire une analyse de la gestion.