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Taieb Ezzraimi Mehdi
[Sélectionnez la date] La Biotechnologie : Il s'agit d'une discipline alliant les sciences du vivant (biologie) avec de nouvelles technologies telles que l'informatique, la physique et la chimie.
D'après l'OCDE (Organisation de coopération et de
Développement É conomiques), la biotechnologie serait "l'application de la science et de la technologie à des organismes vivants, de même qu'à ses composantes, produits et modélisations, pour modifier des matériaux vivants ou non vivants aux fins de la production de connaissances, de biens et de services". Nous pouvons distinguer deux types de biotechnologies comme cité si dessous :
1/-Biotechnologies « traditionnelles »
Dans la biotechnologie traditionnelle, on trouve, entre autres, les
différents processus de fermentation connus empiriquement par les humains depuis quelques milliers d’années : -Fermentation alcoolique : des sucres forment de l'alcool éthylique. -Fabrication des boissons alcooliques comme la bière et le vin (vinification). -Fabrication du pain (panification) . -Fermentation lactique : des sucres forment de l'acide lactique, un acide alpha hydroxylé : fabrication des yaourts, des fromages, de certaines charcuteries, de la choucroute. 2/-Biotechnologies « contemporaine »
De nos jours, le domaine de la biotechnologie contemporaine
recouvre de nombreuses spécialités qui abordent des thématiques différentes. On peut notamment citer:
Les biotechnologies vertes :qui se penchent sur
l'agriculture : Pour l'agriculture et l'environnement, les biotechnologies peuvent et pourraient permettre d'améliorer les caractéristiques des variétés de nombreuses espèces8 diminuer l'usage d'engrais et pesticides en rendant en particulier les plantes plus résistantes aux maladies, contribuer à diminuer les émissions de polluants ou gaz à effet de serre, mieux protéger les ressources en eau, cultiver sur des sols pollués ou irriguer avec de l'eau salée, et capter dans l'air l'azote dont elles ont besoin. les biotechnologies rouges : qui se penchent Le secteur de la santé (humaine et vétérinaire) fait de plus en plus appel aux biotechnologies pour découvrir, tester et produire de nouveaux traitements, ex. : vaccins, protéines recombinantes, anticorps monoclonaux, thérapie cellulaire et génique (non-virale), vecteurs viraux, etc. Les biotechnologies sont également très utilisées pour diagnostiquer et pour mieux comprendre les causes des maladies. Cette tendance est de plus en plus marquée et transforme petit à petit le secteur de l'industrie pharmaceutique, comme le confirme l'arrivée de nombreux acteurs dont les innovations véhiculent un grand nombre de promesses pour les patients comme pour les médecins les biotechnologies blanches qui se penchent sur les énergies, telles que les biocarburants et le biogaz : Elles ont pour objet la fabrication de produits (polymères, édulcorants, acides aminés, etc.), l'invention de procédés (bioraffinerie) ou la production de bioénergie à l'échelle industrielle à partir de l'utilisation de la biomasse considérée comme une matière première renouvelable. Ces matières premières (maïs, paille, sucre, betterave, bois, oléagineux, etc.) sont transformées en produits finis (acides aminés, enzymes, produits pharmaceutiques, ingrédients, polymères, édulcorants tensioactifs, bioplastique, bioéthanol, etc.), généralement grâ ce à des micro-organismes. Ces méthodes illustrent la transition progressive de notre système industriel depuis les matières premières primaires fossiles vers les matières biologiques renouvelables. les biotechnologies jaunes qui se penchent sur la question de la dépollution L'usage des biotechnologies s'est développé dans la gestion de la pollution. Les biotechnologies jaunes utilisent les bioréacteurs pour cultiver des microorganismes capables de dégrader les produits toxiques ou diluer les éléments nocifs comme le mercure, afin de les rendre bénins. Ces techniques sont plus douces et meilleures marchés que la chimie traditionnelle les biotechnologies bleues qui se penchent sur les qualités de la diversité génétique marine et leur exploitation.: Elles visent soit à développer l'exploitation des ressources encore inconnues provenant du monde marin, soit à développer et améliorer la gestion des espèces marines, quelles soient d'élevage ou sauvage Les techniques d'aquaculture se diversifient et se généralisent progressivement. Elles visent, en particulier, à préserver les espèces naturelles, actuellement en péril du fait des pratiques de la pêche industrielle. D'une manière très générale, une réflexion se développe sur l'utilisation raisonnée, diversifiée et enrichie des produits commerciaux de la mer. Dans ce projet nous mettrons la lumière sur la biotechnologie jaune , pourquoi ? Dans ce dernier siècle nous avons connu une agression de pollution comme jamais n'a été ressentie au par avant avec toutes la technologie qui c'est développée , cette dernière n'a pas été que bénéfique en effet c'est une arme a double tranchons ces effets sur la terre et l'environnement se sont montrés dévastateurs et ont eu une répercutions direct sur la faune et la flore , Notre mer qui est la terre est malade de la pollution , pour la préserver au maximum a fin quelle dure plus longtemps il nous faut trouver des solutions biotechnologiques efficaces. Des procédés biotechnologiques ont déjà été utilisés dans la protection de l’environnement bien avant l’invention du terme biotechnologie. On a mis au point des installations municipales d’épuration des eaux usées et des filtres pour purifier le gaz de ville au tournant du siècle. Ils se sont montrés très efficaces, alors qu’on en savait peu à cette époque sur les principes biologiques expliquant leur fonctionnement. Depuis ce temps-là , notre savoir a beaucoup augmenté. La présente mise au point décrit l’état actuel des connaissances dans le domaine de la biotechnologie environnementale et les possibilités de cette dernière. Elle aborde également les aspects sociaux de la biotechnologie environnementale. Les techniques biologiques de traitement des déchets, avant ou après leur arrivée dans l’environnement, sont décrites et illustrées par des exemples dans la section sur la bioremédiation. La biotechnologie peut aussi servir à développer des produits et des procédés qui produisent moins de déchets et utilisent moins de ressources non renouvelables et moins d’énergie. De ce point de vue, la biotechnologie se trouve en bonne position pour favoriser le développement d’une société durable, Ce sujet est abordé dans la section sur la prévention. Les méthodes biotechnologiques servant à détecter les polluants et à surveiller la qualité de l’environnement sont présentées dans la section sur la détection et la surveillance. Les techniques de l’ADN recombinant ont amélioré les possibilités de prévenir la pollution et sont riches de promesses pour le développement ultérieur de la bioremédiation. Ces sujets sont traités dans la section portant sur la transformation génétique. Parallèlement au développement de la biotechnologie moderne, on a établi des réglementations nouvelles qui s’appliquent aux organismes génétiquement modifiés, ou on en a adapté d’anciennes. Leur portée pour la biotechnologie environnementale est évoquée dans la section traitant de la législation. La section abordant l’opinion publique, le dialogue et les débats met en relief les sentiments du public sur la biotechnologie environnementale, et la manière dont se forme son opinion. On y retrouve divers domaines d'applications dont : 1-Le traitement des eaux : . Dans les stations d’épuration, ce sont des microorganismes qui retirent des eaux usées les polluants les plus courants, avant qu’elles ne rejoignent la rivière, le lac ou la mer. Les pollutions croissantes, dues à l’industrie et à l’agriculture, suscitent un plus grand besoin de procédés capables d’éliminer des polluants spécifiques, tels que l’azote, le phosphore, les métaux lourds et les composés chlorés. Les méthodes nouvelles comprennent des processus aérobies, anaérobies et physico-chimiques se déroulant soit sur des filtres à lit fixé soit dans des bioréacteurs où les matériaux et les microorganismes sont maintenus en suspension dans le liquide. Le recyclage des déchets en produits utiles peut réduire les coû ts du traitement des eaux usées. Par exemple, grâ ce à des bactéries utilisant le soufre dans leur métabolisme, les métaux lourds et les composés soufrés, présents dans les eaux usées qui proviennent de l’industrie de la galvanoplastie, peuvent être retirés, puis réutilisés. La production d’aliments pour animaux à partir de la biomasse de champignons qui demeure après l’extraction de la pénicilline est un autre exemple. Enfin, la plupart des systèmes de traitement des eaux usées produisent un gaz utilisable (biogaz). Eau potable et traitement de l’eau. Pour le développement urbain et industriel moderne, il est vital de disposer d’eau en grande quantité. On estime qu’au début du siècle prochain, les deux tiers des pays du monde seront à court d’eau – utilisant l’eau claire plus vite qu’elle ne se renouvellera dans les nappes aquifères ou les rivières. Un des aspects importants de la biotechnologie est par conséquent sa capacité de recycler et d’épurer les eaux usées en vue de leur réutilisation. Par ailleurs le public se soucie davantage actuellement de la qualité de l’eau potable. Non seulement il faut recycler l’eau - dans le contexte d’une exploitation durable des ressources - mais il faut encore améliorer sa qualité globale pour satisfaire les consommateurs. Dans de nombreuses régions agricoles du monde, les déchets d’origine animale et les excès d’engrais font apparaître un taux élevé de nitrates dans l’eau potable. La biotechnologie fournit des méthodes efficaces qui permettent d’éliminer ces composés de l’eau avant qu’elle ne soit distribuée aux consommateurs. 2-Traitement des sols et de la terre agricole. On trouve sur le marché des méthodes pour dépolluer le sol et les eaux de la nappe phréatique qui lui sont associées, aussi bien in situ (à leur place originelle) que ex situ (ailleurs). Les traitements in situ peuvent comprendre l’introduction de micro-organismes (bio- enrichissement), l’aération et/ou l’addition de solutions nutritives (biostimulation). Le traitement ex situ suppose qu’on excave la terre et qu’on retire l’eau de la nappe phréatique pour les traiter en surface. Le sol peut être traité sous forme de compost, amassé en surface dans des tertres, ou traité dans des bioréacteurs à boues spéciaux. L’eau de la nappe phréatique est traitée dans des bioréacteurs, puis soit repompée vers le sol soit drainée et conduite vers les eaux superficielles. La bioremédiation de la terre agricole (bioréhabilitation) coû te souvent moins cher que les méthodes physiques, et les produits qu’elle laisse sont inoffensifs, si la minéralisation est complète. Son action nécessite toutefois du temps, et immobilise les capitaux et la terre. La bioremédiation in situ du sol situé sous les exploitations de pétrole est déjà une pratique courante, mais la bioremédiation in situ est aussi possible pour les solvants chlorés comme le trichloro- ou le tétrachloro-éthylène. La faisabilité de cette méthode de bioremédiation in situ dépend des paramètres physiques du sol (et continuera certainement à en dépendre), surtout de ses propriétés de transport. La bioremédiation peut utiliser des plantes: on la nomme alors phytoremédiation ou phyto- assainissement. Cette technique est déjà utilisée pour éliminer les métaux contaminant les sols et l’eau de la nappe phréatique; on cherche à la développer dans la décontamination biologique d’autres polluants. L’utilisation combinée de plantes et de bactéries pourrait aussi être possible. Des bactéries vivent en étroite association avec les racines de certaines plantes et dépendent de substances excrétées par les racines. Ces rhizobactéries, qui dépassent en nombre les autres bactéries du sol, pourraient être génétiquement transformées de manière à dégrader des substances polluantes. Des recherches sont en cours pour examiner cette voie. 3-Air et déchets gazeux. À l’origine, les systèmes de traitement des déchets industriels gazeux reposaient sur l’utilisation de filtres bon marché, remplis de compost, qui supprimaient les odeurs. Ces systèmes existent encore. La lenteur de ces procédés et la brève durée de vie de ces filtres ont toutefois stimulé la recherche de solutions meilleures, telles que des biofiltres dans lesquels les polluants sont éliminés par lavage au contact d’une suspension de cellules, ou telles que les filtres à ruissellement, où les polluants sont dégradés par des micro-organismes immobilisés sur une matrice inerte et nourris par une solution nutritive aqueuse, coulant goutte-à -goutte à travers le dispositif. En sélectionnant des microorganismes dont le métabolisme utilise plus efficacement certains polluants, on a aussi pu améliorer les biofiltres destinés à la purification de l’air et des gaz. En voici deux exemples: un système de biofiltres sert à éliminer les oxydes, à la fois d’azote et de soufre, au niveau des gaz s’échappant de la cheminée des hauts fourneaux (ce système a été développé pour remplacer le procédé classique au gypse); et c’est à l’aide d’un biofiltre contenant des champignons qu’on retire le styrène présent dans les déchets gazeux résultant du traitement du polystyrène. Sans oublier Les procédés industriels «durables» grâ ce à l’utilisation d’enzymes Dans le tannage du cuir, on a introduit des enzymes à la place des substances chimiques agressives traditionnellement utilisées pour nettoyer les peaux. Dans la production textile, les enzymes ont supplanté les substances chimiques de blanchiment, en particulier pour le délavage des jeans. Quant à l’industrie du papier, l’utilisation d’enzymes pourrait très bientô t considérablement réduire la consommation du chlore utilisé dans la préparation de la pâ te à papier. Les enzymes présentes dans les poudres à lessive diminuent de façon significative la quantité de détergents nécessaire pour un effet de nettoyage donné; leur emploi signifie en outre que la température de lavage peut être abaissée. Or, une baisse de température de 20°C économise plus du tiers de l’énergie utilisée par la machine. É tant donné que, dans de nombreux pays de l’Europe de l’Ouest, jusqu’à 5% de la dépense d’énergie domestique correspond aux lessives, ces molécules ont apporté une contribution intéressante aux économies d’énergie. Nous pouvons conclure que La carrière de la biotechnologie remonte au siècle passé. Puisque l’on prend davantage conscience de la nécessité de se tourner vers des modèles d’activité économique moins destructeurs, tout en maintenant l’amélioration des conditions sociales, et ce malgré l’augmentation de la population, la biotechnologie voit se confirmer son rô le dans la bioremédiation et dans l’écologie industrielle. Cette technologie a déjà fait ses preuves dans un certain nombre de domaines et les développements futurs promettent d’élargir son champ. Certaines nouvelles techniques, qui sont actuellement à l’étude, emploient des organismes génétiquement modifiés, conçus pour accomplir efficacement des tâ ches spécifiques. Ainsi qu’il arrive chaque fois qu’une nouvelle technologie est mise en œuvre dans l’environnement, une certaine inquiétude se fait sentir. La biotechnologie pourrait apporter une contribution importante à la protection et à l’assainissement de l’environnent. La biotechnologie est par conséquent en bonne position pour contribuer au développement d’une société durable. À l’entrée du nouveau millénaire, cela deviendra d’autant plus important et vital que les populations, l’urbanisation et l’industrialisation continueront de croître.