03 Réseaux D - Antennes
03 Réseaux D - Antennes
03 Réseaux D - Antennes
Figure 1
Figure 2
En supposant des observations en champ lointain:
θ1 ≈ θ2 ≈ θ
d
r1 ≈ r − cos(θ) ⇒ pour les variations de phase (2)
2
d
r2 ≈ r + cos(θ)
2
r1 ≈ r2 ≈ r ⇒ pour les variations d’amplitude (3)
L’équation (1) se réduit à:
−jkr
~ t = âθ jη kI0 le cos(θ) e+j(kd cos(θ)+β)/2 + e−j(kd cos(θ)+β)/2
E
4πr
le−jkr
~ kI0 1
Et = âθ jη cos(θ) 2 cos (kd cos(θ) + β) (4)
4πr 2
Il ressort de (4) que le champ total du réseau est égal au champ d’un seule élément positionné à
l’origine multiplié par un facteur appelé Facteur Réseau (FR). Ainsi, pour le réseau à deux éléments
d’amplitude constante, le facteur réseau est donné par:
1
F R = 2 cos (kd cos(θ) + β) (5)
2
Ceci est appelé multiplication de diagramme pour des réseaux d’éléments identiques. Chaque réseau
a son propre facteur réseau.
Le facteur réseau, est une fonction :
1. Du nombre d’éléments
alors, FR peut être représenté par la somme vectorielle de N phaseurs, chacun d’amplitude unitaire
et de phase progressive Ψ par rapport au précédent.
(N −1)/2
X
Si le point de référence est le centre physique du réseau F R = ejnΨ , on obtient:
n=−(N −1)/2
" #
N
sin Ψ
2
FR = 1
(13)
sin 2
Ψ
et " #
N
sin 2
Ψ
(F R)n ≈ N
(16)
2
Ψ
Pour trouver les valeurs nulles du réseau, on met (15) ou (16) égal à zéro. C.à.d. :
N N −1 λ 2n
sin Ψ = 0 ⇒ Ψ = ±nπ ⇒ θn = cos −β ± π (17)
2 2 θ=θn 2πd N
n = 1, 2, 3, · · ·
n 6= N, 2N, 3N, · · · pour (15)
Pour n = N, 2N, 3N, ..., (15) atteint ses valeurs maximales car il se réduit à une forme sin(0)
0
. Les
valeurs de n déterminent l’ordre des zéros (1er, 2eme, etc.). Pour qu’un zéro existe, l’argument de
l’arccosine ne peut pas dépasser l’unité. Ainsi, le nombre de valeurs nulles qui peuvent exister sera
fonction de la séparation des éléments d et de la différence d’excitation de phase β. Les valeurs
maximales de (15) se produisent lorsque:
Ψ 1 −1 λ
= (kd cos(θ) + β) = ±mπ ⇒ θm = cos (−β ± 2πm) (18)
2 2 θ=θm 2πd
m = 0, 1, 2, · · ·
ou
−1 λ 2.782 π −1 λ 2.782
θh = cos −β ± = − sin −β ± (21)
2πd N 2 2πd N
et pour d λ
π λ 2.782
θh ≈ − −β ± (22)
2 2πd N
La largeur de faisceau à mi-puissance HPBW Θh peut être trouvée une fois que les angles du premier
maximum (θm ) et du point à mi-puissance (θh ) sont déterminés.
Pour un diagramme symétrique on a:
Θh = 2|θm − θh | (23)
Il y a aussi des maxima secondaires (maxima des lobes mineurs) qui se produisent approximativement
quand le numérateur de (16) atteint sa valeur maximale. C’est-à-dire:
N N
sin Ψ = sin (kd cos(θ) + β) ≈ ±1 (24)
2 2 θ=θs
N 2s + 1
⇒ (kd cos(θ) + β) ≈± π (25)
2 θ=θs 2
λ −1 2s + 1
⇒ θs ≈ cos −β ± π (26)
2πd N s=1,2,3,...
π λ 2s + 1
≈ − sin−1 −β ± π (27)
2 2πd N s=1,2,3,...
aussi pour d λ :
π λ 2s + 1
θs ≈ − −β ± π (28)
2 2πd N s=1,2,3,...
Ψ = kd cos(θ) + β = 0 (29)
Ainsi pour avoir le maximum du facteur réseau d’un réseau linéaire uniforme dirigé transversalement
sur l’axe du réseau, il faut que tous les éléments aient la même phase d’excitation (en plus de la
même amplitude d’excitation ).
Dans le Tableau 1, les expressions pour les valeurs nulles, les maxima, les points de mi-puissance,
les maxima de lobe mineur et les largeurs de faisceau pour les réseaux transversales sont listées.
−1 nλ
valeurs nulles θn = cos ±
N d n=1,2,3,...6=N,2N,...
−1 mλ
maxima θm = cos ±
d m=0,1,2,3,...
−1 1.391λ
points de mi-puissance θh ≈ cos ±
πN d πd/λ1
−1 λ 2s + 1
maxima de lobes mineurs θs ≈ cos ±
2d N
s=1,2,...,πd/λ1
π −1 λ
FNBW Θn = 2 − cos
2 N d
π 1.391λ
HPBW Θh ≈ 2 − cos−1
2 πN d πd/λ1
Tableau 1. valeurs nulles, maxima, points de mi-puissance, maxima de lobe mineur et largeurs de
faisceau pour les réseaux transversales (Broadside)
Si la séparation des éléments est d = λ2 , le rayonnement longitudinal existe simultanément dans les
deux sens (θ = 0◦ et θ = 180◦ ).
Si (d = nλ, n = 1, 2, 3, ...), alors en plus d’avoir un rayonnement d’extrême dans les deux sens, il
existe également des maxima dans les directions transversales. Ainsi pour d = nλ, n = 1, 2, 3, ... il
existe quatre maxima; deux dans les directions transversales et deux le long de l’axe du réseau.
Pour ne disposer que d’un seul lobe majeur longitudinal et éviter tout autre lobe, l’espacement
maximal entre les éléments doit être: dmax < λ2
Tableau 2. valeurs nulles, maxima, points de mi-puissance, maxima de lobe mineur et largeurs de
faisceau pour les réseaux longitudinales (End-fire)
N kd
Pour des réseaux très larges : → ∞:
2
Z + N kd 2 Z +∞ 2
1 2 sin(Z) 1 sin(Z)
U0 = dZ ≈ dZ (38)
N kd − N2kd Z N kd −∞ Z
avec: 2
Z +∞
sin(Z)
dZ = π
−∞ Z
donc:
π Umax d
U0 ≈ ⇒ D0 = = 2N (39)
N kd U0 λ
Si on prend L la longueur totale du réseau : L = (N − 1)d alors:
d L d
D0 = 2N =2 1+ (40)
λ d λ
Pour L d alors
L
D0 ≈ 2 (41)
λ
qui, pour des petit espacements entre les éléments (d λ), peut être approximé par:
" #
sin N2 kd(cos(θ) − 1)
(F R)n ≈ N (43)
2
kd(cos(θ) − 1)
Pour (N kd → ∞):
Z N kd 2 Z ∞ 2
1 sin(Z) 1 sin(Z) π
U0 = dZ ≈ dZ ≈ (46)
N kd 0 Z N kd 0 Z 2N kd
et la directivité :
Umax 2N kd d
D0 = ≈ = 4N (47)
U0 π λ
Aussi, si on prend L la longueur totale du réseau : L = (N − 1)d alors:
d L d
D0 ≈ 4N =4 1+ (48)
λ d λ