RP 55332 FR
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Vérificateur : Approbateur :
Nom : A. Gutierrez Nom : D. Pennequin
Date : 25/06/2007 Date : 02/07/2007
Signature : Signature :
Mots clés : délimitation, bassin d’alimentation de captage, aire d’alimentation, pollution diffuse,
bassin Seine-Normandie, captage d’alimentation en eau potable
Vernoux J.F., Wuilleumier A., Seguin J.J., Dörfliger N. (2007) - Méthodologie de délimitation des
bassins d’alimentation des captages et de leur vulnérabilité vis-à-vis des pollutions diffuses.
Rapport intermédiaire : synthèse bibliographique et analyse des études réalisées sur le bassin
Seine-Normandie, rapport BRGM/RP-55332-FR, 128 pages, 125 llustrations, 8 annexes
© BRGM, 2007, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM.
Méthodologie de délimitation des bassins d’alimentation des captages et de leur vulnérabilité
vis-à-vis des pollutions diffuses. Rapport intermédiaire : synthèse bibliographique et analyse
des études réalisées sur le bassin Seine-Normandie
Synthèse
Sommaire
Introduction .....................................................................................................15
c) Méthodes analytiques................................................................................48
e) Méthodes complémentaires.......................................................................50
3.3.1. Ile-de-France....................................................................................... 87
3.3.6. Lorraine............................................................................................... 97
Introduction
Enfin la loi sur l’eau et les milieux aquatiques promulguée le 30 décembre 2006 crée
un nouveau dispositif réglementaire de lutte contre les pollutions diffuses en permettant
aux préfets, après une phase volontaire, d’imposer un programme d’actions dans des
zones délimitées en vue de protéger l’aire d’alimentation du captage. Ce nouvel outil
juridique viendra renforcer l’action des agences de l’eau sur les bassins d’alimentation
des captages. Sa mise en œuvre bénéficiera des conclusions de cette étude.
La première phase de l’étude, objet du présent rapport consiste en un état de lieux sur
la définition des BAC et de leur vulnérabilité :
• étude bibliographique pour recenser les méthodologies de délimitation des BAC
mises en œuvre sur le bassin, mais également sur les autres bassins en
France et à l’étranger,
• bilan de leurs atouts et de leurs inconvénients,
• recenser et classer l’ensemble des éléments pris en compte dans ces études,
• donner un état d’avancement de la délimitation des BAC sur le bassin Seine
Normandie (notamment : en nombre, en surface par BAC et par direction de
secteur de l’Agence).
• étude bibliographique pour déterminer ce que représentent la notion de
vulnérabilité et l’ensemble des critères à prendre en compte intégrant
notamment les méthodes multicritères de type DRASTIC (appliquée à tout type
Outre l’étude bibliographique générale, nous avons analysé une trentaine d’études de
bassins d’alimentation de captages réalisées sur le bassin Seine-Normandie en
prenant en compte les points suivants :
• Description des modalités de détermination des BAC : quelle maîtrise
d’ouvrage (Conseil Général, DDASS, Syndicat des Eaux, Commune,
exploitant…), quelle maîtrise d’œuvre (bureau d’étude, hydrogéologue agréé,
Conseil Général, exploitant…), modalités pratiques de mise en œuvre (temps
passés, coûts, partenaires, etc.…).
• Description des méthodes de détermination des BAC : bibliographie,
modélisation, étude recharge/bassin versant impluvium/débit d’exploitation,
traçages, piézométrie,… suivant les départements et types d’aquifères.
Les méthodes proposées dans le cadre de cette étude vont naturellement dépendre
des types d’aquifères rencontrés. Sur le bassin Seine-Normandie, on rencontre selon
la terminologie des masses d’eau souterraine quatre types d’aquifère et un domaine
imperméable localement aquifère (Illustration 1) :
- Aquifères alluviaux
- Aquifères sédimentaires non karstiques (libre ou captif)
- Aquifères sédimentaires karstiques1
- Aquifères de socle (de type fissuré)
Les domaines volcaniques et intensément plissé ne sont pas présents sur le bassin
mais seront néanmoins pris en compte dans la synthèse bibliographique.
Dans ce chapitre nous allons expliciter un certain nombre de termes relatifs au bassin
d’alimentation d’un captage et à la vulnérabilité2
1
La carte est basée sur l’état des lieux DCE, cependant une masse d’eau comme la 3308 (Bajo-
Bathonien) ne doit pas être considérée comme réellement karstique, bien qu’elle puisse être affectée
localement par des circulations rapides plus ou moins karstiques
2
Certains termes sont également définis dans le chapitre d’analyse des études réalisées sur le bassin
Seine-Normandie
1011
1011 1010
1011 1017 1016
1010 2019
1011 3508
3204 2019
1011 3309
1013 2009
3203 1012 1013 20092009
3206
3507 1012 10131013
2023
10121012 10121012 2023
3202
3301 1012101210121012 3207 3207 3214
3212 3205 3106
3101 330520132013
3101 3402 3104 3003 3214
3201 3002 3302
32023001 3104
3101 3101 3106 3214 33022013
3207
3507 3503 3305
3502 3201 3105
3213 3107 32083208 3305
3212 3201 3104
3308 3104 3208 3305
3102 3004
3506 2025
3102
3208 2025
3102 3302
3502 3305
3505 3211 3102 3208 2025
40184018 4018
3103 3005 3215 33023305
4018 4121 3302
4018
4016 3504 4018 4121 4121
4019 3209 3008 3215 3303 2013
4016 4018 3209
4016 4081 3007
3006 3303 2013
4018 3215
4090 3209
4090 4092 2013
33062011
3209 3303 3306
2011
3310
point bas appelé l'exutoire (la source, les captages). C'est donc à la surface de la
nappe souterraine (surface piézométrique) que l'on se réfère pour calculer les pentes
et le contour des bassins hydrogéologiques. Le bassin versant ainsi défini peut ne pas
être confondu avec le bassin versant en surface. En effet, la forme de la surface
piézométrique ne dépend pas seulement de la localisation des zones d'infiltration, mais
également de la distribution des perméabilités, de la forme des couches imperméables
qui constituent la base de la nappe pour les nappes libres (Illustration 10) et de la
répartition des pressions (ou charges) pour les nappes captives. En effet, le principe de
base de l’écoulement souterrain est qu’il se dirige des charges les plus élevées vers
les charges les plus faibles.
Dans un bassin versant souterrain, on peut définir une portion de la nappe d’eau
souterraine alimentant le captage ; elle représente l’ensemble des particules d’eau
situé en un endroit quelconque de la zone saturée qui termineront leur course dans le
captage (premier schéma de l’Illustration 3)
Le bassin d’alimentation d’un captage (BAC) est le lieu des points de la surface du
sol qui contribuent à l’alimentation du captage (second schéma de l’Illustration 3). Dans
les cas simples, le bassin d’alimentation concerne un seul aquifère et correspond à la
projection en surface de la portion de nappe alimentant le captage. C’est ce que
montre l’Illustration 4, en considérant que la surface située entre la crête
topographique et la crête piézométrique est infiltrante (premier schéma). Si cette
surface était imperméable, le bassin d’alimentation du captage serait plus réduit et à
l’inverse le bassin d’alimentation de la source serait plus étendue (second schéma).
Dans la pratique une surface était rarement totalement ruisselante ou infiltrante, la
zone située entre la crête topographique et la crête piézométrique devrait être prise en
compte pour les deux bassins, les deux BAC ayant alors une partie commune.
De même, toute frontière basée sur une crête piézométrique doit être considérée
comme une zone plus ou moins large et non comme une ligne de partage. En effet, la
crête piézométrique varie dans l’espace selon les contraintes climatiques ou les
influences des captages qui sollicitent la nappe. En outre, les crêtes piézométriques ne
sont jamais abruptes : il s’agit d’un replat par lequel une ligne de partage est un tracé
très arbitraire. Il y a donc lieu de considérer là aussi que des BAC peuvent se
superposer localement.
Dans des cas plus complexes le bassin hydrogéologique prend en compte plusieurs
aquifères. Le bassin d’alimentation du captage est toujours compris à l’intérieur du
bassin hydrogéologique de l’aquifère principal mais il peut alors s’étendre au-delà de
Crête topographique
Crête piézométrique
Bassin versant hydrogéologique 1 Bassin versant hydrogéologique 2
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Crête topographique
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Form
3
Les chiffres de la figure renvoient aux processus d’alimentation et de perte ; ils sont explicités dans le
chapitre relatif à la délimitation du bassin d’alimentation du captage.
Le bassin d’alimentation d’un captage qui, rappelons le, est le secteur en surface qui
participe à l’alimentation du captage par l’infiltration directe des eaux ou par l’infiltration
de cours d’eau, suit généralement la projection verticale de la portion de la nappe qui
alimente le captage, mais il peut en différer par ajout ou retrait de zones en surface.
Dans le cas d’une couverture imperméable, il peut arriver qu’une zone à proximité du
captage ne participe pas à son alimentation. Elle ne fait donc pas partie du bassin
d’alimentation. A l’inverse les zones attenantes (versants en bordure) caractérisées par
des écoulements de subsurface ou par du ruissellement diffus s’infiltrant en partie,
participent à l’alimentation du captage (Illustration 6).
La notion de bassin d’alimentation est ainsi étendue par rapport à son acception
classique en intégrant les zones de bordures qui contribuent à l’apport de l’eau
météorique sur les aires de recharge de l’aquifère
C’est le cas par exemple pour les aquifères alluviaux bordés par des terrains
imperméables (Illustration 8) ou pour les systèmes karstiques binaires comprenant un
aquifère karstique et un bassin de surface drainé par des pertes (Illustration 9). A
l’inverse le BAC peut être de dimension plus réduite si la nappe est captive ou libre
mais sous recouvrement argileux (Illustration 10).
Illustration 8 – Exemple de bassin d’alimentation d’un captage dans un aquifère alluvial (in
Bussard, 2005)
Crête piézométrique
Bassin versant hydrogéologique 1 Bassin versant hydrogéologique 2
La zone d’appel est la partie de la zone d’influence d’où provient l’eau captée. Sur
cette zone, l’ensemble des lignes de courant se dirigent vers le puits ou le forage en
pompage (Illustration 13).
La limite amont de la portion de nappe alimentant le captage peut être une limite à
potentiel imposé (plan d’eau alimentant la nappe), une limite à flux nul (contact de
Les Suisses ont introduit la notion de « aire d’alimentation Zu » dans leur législation
lorsque l’ordonnance du 28 octobre 1998 sur la protection des eaux est entrée en
vigueur. L’aire d’alimentation Zu fait partie des mesures prises sur le plan de
l’organisation du territoire pour protéger les eaux souterraines. Elle est utilisée de
manière ciblée pour lutter contre les pollutions diffuses. Elle couvre la zone où se
reforment environ 90% des eaux du sous-sol alimentant un captage. Lorsque la
détermination de la zone exige un travail disproportionné, l’aire d’alimentation Zu
couvre tout le bassin d’alimentation du captage (OFEFP, 2004).
Par la suite, pour rester en cohérence avec les travaux de l’OFEFP dont nous nous
sommes fortement inspirés, nous considérons que les termes « aire d’alimentation d’un
captage » et « bassin d’alimentation d’un captage » sont synonymes. Par ailleurs nous
Pour un captage donné, l’étendue de son bassin d’alimentation peut varier en fonction
de deux critères : la variation de la surface piézométrique entre les hautes eaux et les
basses eaux (Illustration 23) et le débit d’exploitation du captage qui va influencer
l’extension de la zone d’appel (Illustration 14).
A l’inverse les bassins d’alimentation des trois groupes de sources captées de Provins
représentent de 194 km2 soit les deux tiers du bassin versant souterrain (bassin de
Provins) qui couvre une superficie de 273 km2. Leur délimitation correspond à celle des
bassins versants de surface (illustration 16).
4
L’exemple présenté sur la figure montre des délimitations simplifiées faites en utilisant une formule
analytique (cf. 2.1.2) et indépendamment des autres captages. Dans la pratique, il faudrait tenir compte de
l’influence des autres pompages
llustration 16– Délimitation de bassins d’alimentation de captage par la méthode des limites
topographiques dans la nappe du Calcaire de Champigny (d’après IAURIF, 1996)
La mise en place des périmètres avec leurs servitudes s'avère être une démarche
efficace pour la réduction des risques de type accidentel et des pollutions ponctuelles
pouvant affecter la qualité des nappes libres. En effet la superficie de la zone protégée
est au maximum de quelques centaines d'hectares et couvre de fait rarement
l'ensemble du bassin d'alimentation du captage, qui peut atteindre plusieurs centaines
de kilomètres carrés. Il n'en est pas de même en ce qui concerne les pollutions
diffuses.
Le périmètre de protection
Obligatoire depuis la loi sur l’eau de 1964, il concerne en général un périmètre plus
restreint que l’aire d’alimentation du captage. « L’acte portant déclaration d’utilité
publique des travaux de prélèvement d’eau destinée à l’alimentation humaine
détermine autour du point de prélèvement un périmètre de protection immédiate
(environnement proche) dont les terrains sont à acquérir en pleine propriété, un
périmètre de protection rapprochée à l’intérieur duquel peuvent être interdits ou
réglementés toutes activités et tous dépôts ou installations de nature à nuire
directement ou indirectement à la qualité des eaux et, le cas échéant, un périmètre de
protection éloignée à l’intérieur duquel peuvent être réglementés les activités,
installations et dépôts ci-dessus mentionnés »5 ((Illustration 17).
5
extrait de l’article L. 1321-2 du code de la santé publique
Le terme « aire d’alimentation des captages d’eau potable » apparait pour la première
fois dans la version 03 de l’article L211-3 du code de l’environnement, entré en vigueur
le 31/12/2006.
Au sein de l’aire d’alimentation du captage, le préfet peut identifier une zone dans
laquelle sera instauré un programme d’actions visant à protéger la ressource. Ce
programme d’actions est mis en œuvre sur une base volontaire par les agriculteurs et
peut être financé pour partie les premières années. Le préfet peut le rendre obligatoire
si les résultats attendus en terme de souscription par les agriculteurs ne sont pas
obtenus.
But Lutte contre les pollutions diffuses Protection contre les pollutions
ponctuelles et accidentelles
La vulnérabilité est une notion considérée comme indépendante dans le temps, ce qui
revient à dire que sur la période considérée, les conditions de protection des eaux
souterraines – du sol à la surface de la nappe – ne changent pas.
Enfin, la vulnérabilité est définie pour un milieu en particulier (eaux de surface, le sol
(érosion), un aquifère) et elle doit donc être estimée indépendamment des autres
milieux. Il convient de distinguer la vulnérabilité des autres notions suivantes :
Aléa : il s’agit de l’application d’un stress (une action polluante par exemple) sur un
point, un axe ou un espace plus ou moins vulnérable du milieu naturel. Dans notre cas,
le milieu considéré est celui des eaux souterraines. Un aléa suppose une approche
probabiliste.
Aléa = pression polluante x vulnérabilité
Enjeu : cela correspond à la cible qui est susceptible d’être – et ne doit pas – être
atteinte par les effets d’un stress sur le milieu naturel.
Dans le cas de notre étude, l’enjeu est un ou plusieurs captage(s) d’eau potable.
Les premières méthodes de délimitation ont été proposées par l’USEPA (Agence de
Protection Environnementale des Etats-Unis) dans le cadre de la mise en place des
périmètres de protection des captages. L’USEPA a élaboré un guide pour la
délimitation des périmètres de protection des captages (USEPA, 1987) ainsi qu’un
guide adapté aux milieux fracturés (USEPA, 1991) et un manuel sur la protection des
captages et des eaux souterraines (USEPA, 1994)
6
Les méthodes des rayons présentées dans le guide de l’USEPA n’ont pas été reprises dans la présente
étude. Les résultats de ces méthodes sont non représentatifs des conditions naturelles.
Chacune de ces méthodes présente des avantages et des limitations, ces dernières
étant principalement liées à des hypothèses simplificatrices sur la structure et le
fonctionnement de l’aquifère.
Ces méthodes ne sont cependant pas exclusives et il est même recommandé de les
mettre en œuvre simultanément.
Quant à l’extension du bassin d’alimentation, elle est basée sur l’élaboration d’un
modèle conceptuel de l’hydrologie et de l’hydrogéologie régionale.
La surface du bassin d’alimentation ainsi défini peut être vérifiée à partir d’un bilan
hydrogéologique
Cette première phase doit permettre d’identifier les systèmes d’écoulements qui
peuvent communiquer entre différents réservoirs. Un exemple classique sur le bassin
Seine-Normandie est l’alimentation des nappes alluviales par la nappe de la craie
(Illustration 20).
Ces diverses activités de caractérisation entraînent des coûts, mais elles permettent de
déterminer avec une justesse croissante les limites de l’aire d’alimentation d’un point
de captage d’eau souterraine. Comme les milieux géologiques ne peuvent pas être
connus de façon complète, une marge d’incertitude plus ou moins importante affecte
toujours l’estimation de l’aire d’alimentation d’un point de captage. La marge
d’incertitude tolérable dans la détermination de l’aire d’alimentation d’un point de
captage doit être proportionnelle à des enjeux tels que l’unicité de la ressource et les
risques de contamination que présentent les utilisations du territoire. Ce sont ces
enjeux qui dictent le degré d’exactitude approprié pour la caractérisation d’un aquifère.
Cette caractérisation entraîne donc des décisions mettant en balance les coûts reliés
au développement des connaissances et les risques de contamination de la source
d’approvisionnement en eau. Les prises de décision seront facilitées par des outils
prenant en compte les multiples aspects de l’alimentation en eau potable à partir des
eaux souterraines, notamment l’hydrogéologie, l’économie et la santé de la population.
Pour l’inventaire des méthodes et outils de caractérisation d’un système aquifère, qui
est en dehors du cadre de cette étude, nous renvoyons le lecteur aux ouvrages de
base en hydrogéologie. Le document élaboré pour le compte du Ministère en charge
de l’environnement du Québec (Rasmussen et al., 2006) brosse un panorama assez
complet de ces outils. Nous développerons néanmoins un paragraphe spécifique sur
les traçages dans la mesure où cette méthode est incontournable pour la délimitation
des bassins d’alimentation en milieu karstique, et peut également être utilisée de façon
avantageuse pour les aquifères en roches meubles et fissurées.
Cette méthode est bien adaptée, en première approche, aux sources à l’exutoire
d’un bassin versant hydrogéologique et aux captages alimentés par un aquifère
à porosité de fractures ou karstique. Pour les sources, la portion de nappe
alimentant le captage est alors équivalent au bassin versant souterrain. C’est ce qui a
pu être montré sur la source des Brévilles à Montreuil-sur-Epte (Val d’Oise) ou le
bassin d’alimentation du captage est délimité au nord et à l’est par une faille, au sud et
à l’ouest par des crêtes piézométriques (Illustration 21).
Faille
La méthode est, par conséquent, bien adaptée aux captages en domaine alluvial et
sédimentaire non karstique (Illustration 22). Mais il souvent difficile de déterminer
graphiquement leur zone d’appel, à moins de disposer de nombreux piézomètres à
proximité du captage, ce qui reste assez rare. Il est donc souvent utile de compléter
la méthode graphique par la méthode analytique pour les abords du captage.
Elle peut être utilisée sans le recours à d’autres méthodes dans le cas d’une source
située à l’exutoire du bassin versant souterrain à condition de disposer d’une carte
piézométrique précise, à la fois en hautes eaux et en basses eaux. C’est ce qu’illustre
l’encadré ci-dessous.
c) Méthodes analytiques
Illustration 24 – Ligne de partage des eaux induite par un puits dans un système d’écoulement
uniforme – calcul du point de stagnation en aval (xL) et la demi-largeur maximale en amont (yL)
Illustration 25 - Approximation de la portion de la nappe qui alimente le puits Neufeld (SO) par
combinaison des méthodes analytiques et graphiques, en considérant une situation
hydrogéologique moyenne (in Bussard, 2005)
Cette méthode analytique peut être complétée par une approche stochastique
permettant d’estimer l’incertitude sur le tracé de la zone d’appel en tenant compte de
l’incertitude sur les paramètres de calcul
d) Modèles numériques
En raison des limitations des méthodes analytiques (milieu poreux homogène, isotrope
et sans conditions aux limites détectables), l’utilisation des modèles numériques est de
plus en plus répandue. Ils permettent en particulier de prendre en compte les
hétérogénéités de l’aquifère (distributions de perméabilités, présence de cheneaux,
failles, …), la dispersion ou l’interférence d’autres pompages.
Le logiciel ASMWIN semble bien adapté à la délimitation des BAC, simple d’utilisation
tout en possédant des fonctionnalités étendues : il permet de faire varier la
perméabilité, de prendre en compte la dispersion, ainsi qu’une recharge homogène. Il
fonctionne à la fois en régime permanent et transitoire
Le logiciel WhAEM ; fourni par l’EPA, est basé sur la méthode des éléments
analytiques (Haitjema, 1995) ; il ne prend pas en compte la dispersion, ni le régime
transitoire.
Illustration 26 – Détermination de la portion de nappe qui alimente un captage par une méthode
advective et par une méthode advective/dispersive (in Bussard et al., 2004)
e) Méthodes complémentaires
C’est cette dernière application qui va être utilisée pour la détermination des BAC.
Les essais de traçage peuvent être mis en oeuvre selon diverses configurations :
essais en écoulement naturel, essais en écoulement convergent, essais par
recirculation et essais divergents.
Les essais en écoulement naturel consistent en l’injection d’un faible volume de traceur
et au suivi analytique en aval dans divers puits d’observation, sans pompage ; le faible
volume injecté permet de ne pas perturber l’écoulement souterrain.
Les essais convergents consistent en l’injection d’un faible volume d’eau tracée en un
point de l’aquifère et au captage du traceur dans un puits de pompage.
Un guide pratique d’utilisation des traceurs artificiels en hydrogéologie a été publié par
la Société Suisse d’Hydrogéologie (Schudel et al. 2002)
Les traceurs naturels (y compris isotopiques) sont les substances présentes dans les
eaux, à un endroit donné de leur cycle, qui vont nous renseigner sur l’origine des eaux
et leur parcours. Ils permettent en particulier, comme le montre l’encadré ci-dessous,
de déterminer des alimentations de l’aquifère capté par d’autres aquifères. Les
diagrammes de mélange permettent de caractériser le faciès chimique des eaux de
l’aquifère. Ces méthodes sont mises en œuvre dans des contextes hydrogéologiques
complexes avec des relations supposées entre nappes de chimisme différents
Une étude a été effectuée pour la datation des écoulements afin d’améliorer la
connaissance du fonctionnement hydrogéologique de la source de Font d’Armoine,
dans le Quercy (Ghyselinck M., Chery L. (2004)).
Deux campagnes de prélèvements ont été effectuées sur la source de Font d’Armoine
en période de basses eaux et hautes eaux afin de caractériser les faciès physico-
chimiques et isotopiques de cette eau.
Limites Données de Utilise les résultats de l’étude Suppose que les limites sont
structurales sondages, géologique imperméables ; utilisable seulement
affleurements pour des sources en nappe libre,
avec perméabilités et infiltration
relativement homogènes sur le
bassin (pas applicable aux karst par
exemple)
Analytiques (Bear Gradient Simple à mettre en œuvre ; Milieu homogène, isotrope et infini ;
et Jacob, 1965) hydraulique ; permet de faire des régime permanent ; applicable en
perméabilité ; simulations probabilistes toute rigueur seulement aux nappes
épaisseur de (méthode de Monte-Carlo) captives ; tendance à réduire l’aire
l’aquifère ; débit d’alimentation ;
de pompage
Méthodes des Conditions aux Simple à mettre en œuvre ; Milieu isotrope ; Ne prend pas en
éléments limites ; permet de faire varier la compte la dispersion ; régime
analytiques perméabilité ; perméabilité ; permet de permanent
(WhAEM) débit ; recharge prendre en compte une
Modèles Conditions aux Simple à mettre en œuvre ; pas de facilité offerte pour le
numériques limites ; permet de faire varier la calage ; pas de multi-couche ; pas
simples Paramètres perméabilité ; prend en de relation nappe-rivière
(ASMWIN) hydrodynamiques compte la dispersion ; permet
et hydrodispersifs de prendre en compte une
(K, ω, σ) ; recharge ; régime permanent
recharge ; et transitoire
prélèvements
Modèles Conditions aux Méthode complète qui permet Nécessite des données et un bon
numériques limites ; de prendre en compte modèle conceptuel de l’aquifère ;
complexes Paramètres hétérogénéités, anisotropie, compétences particulières en
(WINMARTHE, hydrodynamiques dispersion, recharge, modélisation ; appliquer avec
MODFLOW, …) et hydrodispersifs relations nappe-rivière. précaution pour les aquifères
(K, ω, α) ; Considère les aspects karstiques
recharge ; transitoires (déplacement du
prélèvements bassin en fonction des
années sêches ou humides,
variation de débit de
pompage, etc…) ; Considère
la variabilité spatiale.
Applicable à la plupart des
types d’aquifères
Dans les cas simples, les écoulements peuvent être uniquement verticaux dans la
zone non saturée. Cependant, il est fréquent que le bassin soit plus complexe et qu’il
comporte des importations et des exportations latérales.
Alimentations
1 - Infiltration efficace des eaux météoriques dans la couverture
2 - Infiltration des cours d’eau
3 - Infiltration artificielle des eaux claires urbaines (toits, places, chemins d’accès, fuites
de réseaux d’AEP et d’eaux usées).
4 – Installation de réalimentation artificielle
5 - Apport par des écoulements latéraux de subsurface (ou écoulements
hypodermiques) qui atteignent l’aquifère principal.
Pertes
7 – Evapotranspiration réelle
8 - Ruissellement
9 - Les écoulements de subsurface
10 - Les drainages : si les eaux drainées ne se réinfiltrent pas en aval, elles sont
extraites du système.
11 - Les sources et autres exutoires naturels de la nappe. Selon le contexte, la nappe
peut s’exfiltrer dans les cours d’eau.
12 - Les puits de pompage.
13 - Les pertes dans d’autres aquifères.
14 – L’évaporation dans les lacs de gravière
Pour contrôler la surface du BAC ainsi délimité, on peut utiliser la méthode du bilan
hydrologique (alimentation = pertes). L’Illustration 27 présente les formules les plus
utilisées pour le calcul de bilan, reprises de Bussard et al. (2004).
Ce guide est basé sur le fait que le dimensionnement des zones de protection est
déterminé par la vulnérabilité du bassin d’alimentation du captage (cf. chapitre 3).
Les conditions géologiques et hydrogéologiques régnant dans les aquifères en milieu
fissuré sont si diverses qu’il n’est pas possible d’appliquer une méthode unique. C’est
pourquoi la démarche méthodologique systématique à mettre en œuvre prévoit une
première étape consistant à recueillir et interpréter des données de base relatives au
captage et à l’aquifère. Les données telles que débit, paramètres physico-chimiques,
turbidité et caractéristiques biologiques permettent d’évaluer la vulnérabilité du
captage.
de l’aquifère, soit de manière rapide au travers des conduits verticaux soit lentement,
au travers de fissures.
Les écoulements en surface sont rares sur le substratum carbonaté karstifiable ; des
objets morphologiques à la surface en sont les témoins : vallées sèches et dolines ou
bétoires (dénomination propre à la région des aquifères de la craie). Cependant, des
écoulements en surface de l’aquifère karstique s.s. peuvent prendre place au niveau
de formations imperméables résultant de la décalcification (ex. argiles de
décalcification). Le ruissellement prend place au niveau des formations imperméables
ou non karstifiables adjacentes aux formations aquifères ; au contact des formations
imperméables et des formations carbonatées, des pertes absorbent les écoulements
de surface et constituent ainsi une alimentation directe par ruissellement de la zone
noyée. Dans ce cas, l’aquifère karstique s.s. n’est qu’une partie du système karstique
dont l’impluvium inclut la surface d’alimentation de la formation calcaire et le bassin
versant topographique drainé par les pertes.
Deux types de bassins d’alimentation des sources karstiques doivent ainsi être
distingués en fonction de la nature de leur impluvium : (i) les bassins d’alimentation de
type endogènes, c’est-à-dire constitués uniquement par les formations carbonatées
affleurantes (système karstique unaire) et (ii) les bassins d’alimentation « mixtes » -
endogènes et exogènes, constitués de terrains carbonatés karstifiés et de terrains non
karstifiables, sur lesquels les eaux peuvent ruisseler et s’infiltrer en un point ou une
zone donnée (proche du contact entre les terrains karstiques et non karstifiables)
(système karstique binaire). Dans le premier cas, l’impluvium correspondant à la
surface du bassin d’alimentation de la source est constitué uniquement de terrains
karstifiables. Dans le second cas, une partie de l’impluvium est constituée de terrain
non karstifiables qui concentrent l’infiltration de eaux en un point au niveau d’une perte,
l’autre partie est constituée de terrains karstifiables (Illustration 9)
L’étude des bilans hydrologiques repose sur l’analyse de la cohérence qui existe entre
les flux d’entrée et les flux de sortie à l’exutoire d’un système ; elle permet de
caractériser globalement les limites de l’impluvium du système. La méthode consiste à
évaluer pour une période donnée, le volume d’eau écoulé à l’exutoire (V) et le volume
des pluies qui renouvelle les réserves et entretient l’écoulement dans le système. Elle
repose ainsi sur la détermination des précipitations efficaces. Les pluies efficaces
représentent la quantité d’eau fournie par les précipitations qui reste disponible pour le
système, après soustraction des pertes par évapotranspiration réelle (ETR). La partie
des précipitations qui ruisselle ne contribue pas à l’écoulement de l’exutoire du
système, telle est l’hypothèse faite pour les systèmes karstiques. Les pluies efficaces
sont déterminées généralement au pas de temps mensuel selon la formule suivante :
Peff = P - ETR
P 3
D= avec L = 300 + 25 T + 0.05 T (3)
P2
0.9 +
L2
Salimentation = V / (P – D)
où V représente le volume d’eau écoulé à l’ exutoire, P la lame d’eau précipitée et D le
déficit d’écoulement.
Cette formule est d'un emploi aisé mais elle ne donne malheureusement que l'ordre de
grandeur de l'ETR. Elle ne se rapproche de l'évapotranspiration réelle que pour des
bassins versant relativement étendus, sans échanges à la frontière et pour des durées
d'observation assez longues pour que l'on puisse négliger les variations de réserves
souterraines.
Il existe d’autres méthode de calcul de l’ETR, telles que le bilan simplifié selon
Thornwaite et le bilan tenant compte du stress hydrique de la végétation. Ces
méthodes sont détaillées dans divers ouvrages d’hydrologie, par exemple celui de J.P.
Laborde (2000).
La méthode d’analyse des débits classés a pour objectif de caractériser les différents
régimes d’écoulement observables sur un exutoire. Il s’agit d’identifier des événements
particuliers de type mise en fonctionnement d’un trop plein, fuites vers un autre
système à partir d’une analyse des modifications qu’ils induisent sur les hydrogrammes
(Marsaud, 1997).
La méthode proposée par Mangin (1971) consiste à classer les débits par groupes afin
de mettre en évidence des valeurs de débits critiques : valeurs anormalement élevées
ou faibles. Une loi statistique est ajustée liant les classes de débit à leurs fréquences
d’apparition.
95 95
α1
90 90
80
α1 80
70 70
50 50
30 30
10 10
A B
% %
99.9 99.9
99.75 99.75
99.5 99.5
99 99
α2
98 98
95 95
α2
90 90
80 80
70 70
α1
50 50 α1
30 30
10 10
C D
%
99.9
99.75
99.5
99
α3
98
95
α2
90
80
70
50 α1
30
10
Illustration 29 : Différents cas de rupture de pente de la droite représentative des débits classés
(Marsaud, 1997).
Un certain nombre de facteurs entrainent des écarts souvent importants entre le bassin
d’alimentation réel et le bassin estimé. Ces facteurs sont essentiellement liés à la
structure des aquifères et à la méthode employée.
Par ailleurs, la méthode choisie doit être adaptée au type d ’aquifère mais doit surtout
être appliquée à partir de données fiables et en prenant en compte l’incertitude des
données et leur variabilité temporelle
Une solution consiste à protéger prioritairement les zones qui contribuent le plus à
l’alimentation du captage. Il en résulte une protection ciblée permettant d’optimiser le
rapport efficacité / coût des mesures. Pour cela, il est impératif d’étudier et de quantifier
le cheminement de l’eau depuis la surface du bassin d’alimentation jusqu’au captage
considéré. En d’autres termes, il est nécessaire, dans la mesure du possible, de
déterminer, pour tout lieu à la surface du sol, quelle est sa participation à l’alimentation
en eau du captage.
Une autre solution consiste à protéger les zones les plus vulnérables vis-à-vis des
pollutions diffuses du bassin d’alimentation. Elle permettrait également une protection
ciblée. Ces deux solutions ne sont d’ailleurs pas exclusives dans la mesure où les
critères retenus pour l’évaluation de la vulnérabilité et ceux retenus pour l’évaluation
des zones les plus contributives peuvent être de même nature. Néanmoins ces deux
approches étant traitées de manière indépendante dans la littérature, nous les
présenterons dans des chapitres distincts. Les méthodes d’évaluation de la
vulnérabilité sont très nombreuses et différentes selon les types d’aquifères ; elles
seront présentées dans le chapitre 3. Pour l’évaluation des zones contributives à
Une fois délimité le bassin d’alimentation du captage (cf. 2.1.), la méthode consiste à
calculer la contribution à l’alimentation du captage à partir d’une quantification des
processus d’alimentation et d’exportation. La plus ou moindre grande hétérogénéité
spatiale de la contribution est fonction :
• d’hétérogénéités de l’infiltration efficace des eaux météoriques dans la
couverture,
• d’une forte infiltration de cours d’eau,
• d’exportations dans la zone non saturée. L’eau infiltrée peut par exemple être
exportée localement par des drainages agricoles ou une nappe perchée,
• du cheminement de l’eau dans la zone saturée. Cette notion dépend des
propriétés intrinsèques des terrains géologiques et de leur hétérogénéité, ainsi
que du champ de potentiel hydraulique; suivant le contexte, l’eau peut atteindre
d’autres captages ou d’autres exutoires, ou suivre, en partie, l’écoulement
régional de l’aquifère.
2) Quantifier la répartition des exportations (e) [-] des eaux infiltrées avant qu’elles
atteignent la nappe principale (0 ≤ e ≤ 1). Des drains agricoles ou des écoulements de
nappes perchées peuvent diminuer le flux hydraulique provenant de la surface.
• Contribution au débit
Le flux d’eau qui atteint la nappe depuis tout point i de la surface du bassin
d’alimentation est donné par le produit Ii(1-ei) (Illustration 30). Il permet de calculer sa
contribution Ci au débit capté en multipliant ce produit par la probabilité Pi qu’une
particule d’eau ayant atteint la nappe depuis le point i en surface rejoigne le captage
Ci = Ii (1 – ei) Pi
Illustration 30 - Quantification du flux d’eau qui atteint la nappe principale (in Bussard, 2005)
- le climat : peut être caractérisé par l’altitude (z) du lieu considéré, les
précipitations brutes annuelles moyennes (Pb) et l’évapotranspiration potentielle
(ETP). En règle générale, nous pouvons admettre que le climat est homogène
pour l’ensemble du bassin d’alimentation.
- la topographie : Ce paramètre conditionne fortement la quantité d’eaux
météoriques qui ne s’infiltre pas et qui part par ruissellement. Il convient donc
de subdiviser le bassin d’alimentation en zones de différentes pentes et
d’identifier les dépressions topographiques qui récoltent les eaux de
ruissellement.
- l’occupation du sol,
Ces facteurs sont souvent également pris en compte dans les méthodes de
cartographie à index de la vulnérabilité telles que DRASTIC, EPIK ou RISK. Dans ces
méthodes, la capacité d’infiltration est un critère important de la vulnérabilité. La
méthode IDPR est quant à elle basée sur une estimation du ratio Infiltration /
ruissellement.7
Pour chaque zone d’infiltration efficace homogène, l’infiltration est calculée par la
formule suivante :
Ie i = Pb i – Ri - ETRi [m/s]
7
Ces méthodes sont développées dans la chapitre 3
Le coefficient d’exportation par les drains est estimé à partir du débit de drainage
ramené à la superficie concernée par le drainage. Le débit des collecteurs de drains
sera mesuré par les techniques classiques de jaugeage.
Le paramètre P est la probabilité qu’une particule d’eau arrivée dans la nappe depuis
un point i en surface aille au captage. Si l’on ne prend pas en compte les phénomènes
de dispersion, P sera égale à 1 à l’intérieur du BAC et à 0 à l’extérieur. Si on prend en
compte la dispersion, P varie entre 0 et 1 (Illustration 26).
Par contre d’autres paramètres doivent être pris en compte dans le calcul de P ; il
s’agit des interférences liées à un autre pompage présent à l’intérieur du bassin
d’alimentation du captage principal et de l’alimentation par la nappe de cours d’eau
(Illustration 32).
l’Illustration 33 résume les différentes étapes de délimitation des zones les plus
contributives à l’alimentation du captage. Dans l’exemple, le bassin d’alimentation a été
Trois unités ont finalement été distinguées, correspondant à trois types de sols.
L’infiltration efficace dans ces unités a été calculée à l’aide du modèle COUP (Jansson
et Kalberg, 2001) pour une prairie sur parcelle plate. Les mesures de conductivité
hydraulique du sous-sol ont été intégrées dans les simulations. Le rôle de la couverture
sur la quantité d’eau qui s’infiltre annuellement en direction de la nappe a ainsi pu être
mis en évidence.
La probabilité qu’une particule d’eau arrivée dans la nappe aille au captage est égale à
1 à l’intérieur du BAC et à 0 à l’extérieur.
3.1.1. Définitions
Margat (1968) a introduit l'expression de " vulnérabilité des eaux souterraines à des
contaminations». La notion même de vulnérabilité est basée sur l'hypothèse que
l'environnement physique peut constituer une protection de l'eau souterraine vis-à-vis
d'un contaminant qui pénètre en surface. Le matériel rocheux de l’aquifère peut agir
comme un filtre naturel pour éliminer certains contaminants.
Une dizaine d'années plus tard, Villumsen et al. (1983) proposent que la vulnérabilité
des eaux souterraines soit définie comme le risque qu’une substance chimique,
utilisée ou entreposée sur le sol, puisse représenter pour la qualité des eaux
souterraines. Selon ces auteurs, la vulnérabilité des eaux souterraines dépend d'une
série de paramètres dynamiques et statiques; ils insistent sur le fait que la composition
chimique d'une eau souterraine peut être utilisée comme indicateur de la vulnérabilité
et proposent que les analyses chimiques des eaux soient utilisées pour vérifier les
cartes de vulnérabilité.
Dans les années 1980, de nombreuses définitions sont proposées à la fois pour le
terme vulnérabilité et pour les paramètres sur lesquels cette notion devrait reposer.
Margat et Suais-Parascandola (1987) proposent que les cartes soient basées sur des
facteurs hydrogéologiques fondamentaux, tels que profondeur de la nappe,
perméabilité des dépôts sus-jacents, connexion entre les eaux de surface et
souterraines, vitesse moyenne des écoulements souterrains. L’interprétation des
conditions hydrogéologiques en terme de vulnérabilité est qualitative, elle ne prend pas
en compte les processus de migration des contaminants de la surface à la nappe. En
Allemagne, Vierhuff et al. (1987) basent la vulnérabilité d'un aquifère sur deux aspects
principaux: le degré de protection par les couches supérieures contre les
contaminations venant de la surface et le potentiel de purification des eaux
contaminées d'un aquifère. Trois critères sont utilisés : (i) type d'aquifère, (ii) situation
de l'aquifère dans le cycle hydrologique et (iii) caractéristiques de la zone non saturée
ou des niveaux confinés.
Le concept de vulnérabilité des eaux souterraines est basé sur un modèle « origine-
écoulements-cible » pour la gestion de l’environnement ; il est décrit comme suit
(COST 620 et Goldscheider, 2002) (Illustration 34).
• L’origine ou la source de contamination correspond au lieu d’infiltration du
contaminant. Dans le cadre de la cartographie de la vulnérabilité, on fait
l’hypothèse que la contamination prend place au niveau de la surface du sol.
Les pertes ou fuites de réseaux d’eaux usées ne sont pas considérées dans ce
concept.
• Le terme écoulements correspond au trajet du contaminant de son point
d’origine à travers le système (zone non saturée et/ ou zone saturée jusqu’au
point d’eau) jusqu’à la cible à protéger. Dans le cadre de la protection de la
ressource en eaux souterraines, les écoulements sont dominés par une
composante verticale au sein de la zone non saturée. Des écoulements à
composante horizontale peuvent exister cependant au sein de l’épikarst, dans
les aquifères karstiques, où l’épikarst peut être considéré comme un aquifère
perché. Dans le cadre de la protection de source (captage de sources, puits ou
forages), les écoulements concernés sont ceux qui se développent
essentiellement au sein de la zone saturée de l’aquifère.
• La cible est quant à elle l’eau souterraine qui fait l’objet d’une protection : pour
la protection de la ressource, il s’agit de la surface des eaux souterraines
La section 2.1 du rapport de l’action COST 620 fait référence à une caractérisation
initiale de toutes les masses d’eau souterraine, évaluant leurs usages et leur degré
d’exposition à un risque vis-à-vis de la préservation de leur état initial. La
caractérisation initiale est effectuée à partir des données hydrogéologiques,
géologiques, pédologiques, d’aménagement du territoire, d’exploitation et de débits
concernant essentiellement la masse d’eau souterraine concernée. Les formations de
couverture de la zone de recharge de l’aquifère sont considérées dans le cadre de
cette caractérisation. Les masses d’eau présentant un risque doivent être
caractérisées plus précisément en considérant notamment les informations suivantes :
− Inventaire des systèmes de surface associés avec lequel la masse d’eau souterraine
est en relation dynamique ;
− Les directions et les vitesses d’échange de l’eau entre les eaux de surface et les
eaux souterraines ;
Cette synthèse des informations retenues, bien qu’établie pour caractériser les masses
d’eau souterraine, peut aussi être à l’usage de la cartographie de la vulnérabilité des
eaux souterraines en milieu karstique. L’évaluation de la vulnérabilité et l’approche de
cartographie présentée dans le cadre de l’Action COST 620 sont ainsi directement liés
au type d’informations requises dans le cadre de la démarche de la Directive
européenne sur l’eau pour les masses d’eau souterraine.
Le concept de la vulnérabilité des eaux souterraines est applicable à tous les types
d’aquifères, poreux, fissurés et karstiques. Cependant, à cause de la spécificité des
aquifères karstiques et fissurés, le concept de caractérisation de la vulnérabilité de ces
aquifères doit être adapté. L’adaptation doit prendre en considération la nature et le
fonctionnement des aquifères karstiques, respectivement des aquifères fissurés. Des
méthodes de caractérisation de la vulnérabilité par cartographie ont été développés,
soit spécifiquement pour les aquifères karstiques de protection, avec les méthodes
telles qu’EPIK, RISK(E) (Dörfliger & Zwahlen, 1998; Pételet Giraud et al., 2001) soit
spécialement pour les aquifères fissurés (méthode DISCO, Pochon & Zwahlen, 2003),
dans un but de disposer d’éléments pour l’établissement des périmètres de protection
des captages. Des méthodes générales de caractérisation de la vulnérabilité avec
possibilités d’application pour les aquifères karstiques ont été développés par
Goldscheider et al. (2000) avec la méthode PI ainsi que dans le cadre de l’action
COST 620 : méthode OCPK avec O pour la couche protectrice (overlying layers), C
pour la concentration du flux, P pour les précipitations comme facteur externe et K pour
le réseau karstique (Action COST 620, 2004).
Les aquifères karstiques sont ainsi caractérisés par une structure très hétérogène avec
des perméabilités très importantes dans les conduits karstiques entourés de blocs à
très faible perméabilité. L’alimentation de ces aquifères est double, soit diffuse, soit de
manière concentrée au niveau des pertes de cours d’eau (Pételet-Giraud et al., 2000).
Perte
Zone
Réseau Fossile
Grotte
Source de
Zone
trop-plein
Réseau actif
Source karstique
Ca
llis
co
pe ®
-1
99
9
Infiltration
Karstification ROCHE
Les entonnoirs de dissolution sont ainsi les racines du manteau d’altération de la craie
et constituent les bétoires naturelles. L’existence d’un aquifère perché dans les
formations de couverture et/ou dans l’épikarst est un phénomène important à prendre
en considération pour ce type d’aquifère.
Les aquifères de type milieu fissuré comprennent les “aquifères de socle”, constitués
de roches cristallines, d'origine plutonique (granites s.l.) et métamorphiques (gneiss,
schistes, micaschistes, etc.), mais également les aquifères qui se développent dans
des formations de type grès fissurés, calcaires et craies fissurés et non karstifiés.
Dans les aquifères fissurés ou dits à porosité de fissure, l’écoulement des eaux
souterraines s’effectue de manière préférentielle et prépondérante le long des
fractures, diaclases, failles, voire au niveau de limites de bancs. De manière générale,
le modèle conceptuel suivant peut être proposé (Pochon & Zwahlen, 2003) : (i)
présence d’un réseau de discontinuités principales caractérisées par des perméabilités
élevées, jouant le rôle de transfert d’eau et de drainage vers les zones d’exutoire ; (ii)
le reste du massif peut être considéré comme relativement homogène, caractérisé par
une porosité d’interstice (dans le cas de grès, voire de craie) ou de fissures et se
traduisant par une perméabilité moindre ; ces volumes de roches assurent la fonction
capacitive de l’aquifère ; (iii) la recharge de l’aquifère s’effectue aussi bien au niveau
des discontinuités principales qu’au niveau de la roche fissurée moins perméable et
(iv) finalement, l’eau captée dans la zone de décharge ou d’exutoire résulte d’un
mélange d’eau ayant transité plus ou moins rapidement à travers les discontinuités
principales (« eau jeune ») et plus lentement (drainage des discontinuités principales
vers les blocs fissurés moins perméables (« eau ancienne »)).
De manière plus spécifique, l’aquifère de socle peut être défini comme suit, avec de
haut en bas (Illustration 37) : (i) une cuirasse ferrugineuse ou bauxitique d’épaisseur
métrique, souvent absente, (ii) des altérites meubles résultant de l’altération de la
roche originelle, caractérisées par une conductivité hydraulique relativement faible et
es capacités de stockage des eaux souterraines significatives, (iii) un horizon fissuré
stratiforme de 50 à 100 m d’épaisseur, auquel l’aquifère de socle doit sa perméabilité
(Cho et al., 2003, Lachassagne et al., 2001) ; l’épaisseur de l’horizon fissuré est
environ le double de celle des altérites meubles du profil d’altération (avant érosion).
Les propriétés hydrodynamiques au sein des granites sont liées à la présence de
fractures subhorizontales qui présentent une perméabilité suffisante permettant des
« venues d’eau » significatives (Maréchal et al., 2005). D’une perméabilité proche de
10-4 m/s, leur extension latérale est comprise entre 5 et 40 m environ. Des joints sub-
verticaux, d’une perméabilité 10 fois moindre en moyenne, contribuent à la connexion
du réseau. L’ensemble des autres fractures est à l’origine d’une « perméabilité de
blocs », voisine de 5 10-8 m/s, significativement plus forte que la perméabilité de la
matrice (10-14 à 10-9 m/s). Ces blocs assurent 90 % du stockage de l’eau dans l’horizon
fissuré. (iv) Le substratum rocheux sain sous-jacent ne présente des perméabilités
significatives que très localement et n’offre qu’une très faible capacité
d’emmagasinement (Lachassagne & Wyns, 2005).
Illustration 37 – schéma conceptuel d’un aquifère fissuré en contexte de socle (granites par ex.)
(Lachassagne & Wyns, 2005)
méthodes basées sur les modèles simples de transport ainsi que les solutions
analytiques ou numériques pour des modèles en une dimension de transport de
contaminants à travers la zone non saturée, ou encore des modèles couplés
saturé-insaturé, multiphase, à deux ou trois dimensions.
- Les méthodes statistiques : elles sont basées sur une variable qui dépend de
la concentration en contaminant ou d'une probabilité de contamination. Ces
méthodes intègrent des données sur la distribution des contaminants sur la
zone d'étude et fournissent des caractérisations sur les probabilités de
contamination sur la zone d'étude.
Les méthodes de cartographie à index sont le plus couramment utilisées ; ce sont ces
méthodes qui seront présentées dans les paragraphes suivants.
Au sein des méthodes de cartographie à index, trois types d'approche peuvent être
distingués (Vrba et Zaporozec, 1994; Gogu et Dassargues, 1998) :
Pour chacune de ces méthodes, la procédure est globalement la même ; elle repose
avant toute chose sur la sélection des paramètres ou des critères considérés comme
représentatifs pour estimer la vulnérabilité des eaux souterraines. Chaque critère
possède une gamme de variation naturelle qui peut être appréciée et subdivisée en
intervalles discrétisés et hiérarchisés. Une valeur est attribuée à chaque intervalle
reflétant le degré de sensibilité relatif à une contamination.
Cette méthode utilise la même approche que les méthodes à index (RS) ; la différence
réside dans l’utilisation d’un système de pondération (coefficient multiplicateur) des
différents index des paramètres. Ce système de pondération permet d’attribuer une
importance relative plus importante à un paramètre par rapport aux autres dans
Cette approche a été développée dans le cadre de l’action COST620; elle prend en
considération les propriétés physiques et chimiques des différentes couches
géologiques de l’aquifère et des formations sus-jacentes, ainsi que les processus de
transfert et les propriétés des contaminants.
Le but est de créer une approche standardisée qui prend en considération les
conditions géologiques et hydrogéologiques du bassin d’alimentation, appliqués à
chacun des contaminants. Ceci nécessite plus que les données intrinsèques utilisées
pour la cartographie de la vulnérabilité du même nom. Le concept retenu est général
tout en étant suffisamment flexible pour utiliser des méthodes de pondération et de
classification. Ces méthodes peuvent être adaptées en fonction de caractéristiques
régionales présentes au sein du bassin d’alimentation ainsi que des intérêts particuliers
des utilisateurs. La méthode présentée est une des possibilités d’application de ce type
d’approche.
résultat de la prise en compte d’un facteur pour les couches géologiques et d’un
facteur pour le contaminant. Ces deux facteurs permettent ainsi l’évaluation de
l’efficacité qui ne peut pas être déterminée de manière directe. Plus de détails peuvent
être trouvés au sien du rapport complet de l’action COST 620.
La topographie n’est souvent pas prise en considération à cette échelle régionale ; elle
doit être prise en compte à l’échelle des bassins versants. Les variations climatiques à
l’échelle régionale si disponibles peuvent être considérées.
Paramètres
Lithologie/N
Profondeur Type ature du Incidence zone Conductivité Degré de
Méthodes Type d'aquifères Nappe Recharge Infilration d'aquifères réservoir Sol Topographie vadose hydraulique Epikarst karstification Autre Remarque
DRASTIC tout type x x x x (nature, > 1m) x x x
SYNTACS tout type x x x x (nature, > 1m) x x x
EPIK karst x x (épaisseur, x x x
RISKE karstiques x x x x x x
x (avec x(épaisseur, structure, végétation /
COP karstiques x épaisseur) texture) x distance/
tout type et x (captif,
PI karstiques x libre) x x (épaisseur) x fracturation
x(épaisseur, formation
géologique de faible
DISCO fissurés x ruissellement conductivité hydraulique) discontinuités
distance à la
x épaisseur zone côte, impact
GALDIT côtiers x x aquifère x intrusion saline
x (temps
d'infiltration
LEA tout type estimé) x( nature, épaisseur)
3.3.1. Ile-de-France
Des cartes de vulnérabilité départementales ont été réalisées par le BRGM à la fin des
années 70 et au début des années 80, donc avant le développement de la méthode
DRASTIC. Ces cartes, à l’échelle du 1/50.000 ou du 1/100.000 ont été élaborées en
utilisant globalement la même méthodologie, même si on trouve quelques différences
d’une carte à l’autre. Elles concernent l’Essonne, les Yvelines (Illustration 43), le Val
d’Oise (Vexin et Plaine de France), une partie de la Seine-et-Marne. Elles ont été
reprises et assemblée sur l’ensemble de l’Ile-de-France par l’IAURIF (Illustration 42)
Dans certains cas, d’autres critères, n’intervenant pas dans la vulnérabilité spécifique
ont été pris en compte ; c’est la cas de l’Essonne où la vulnérabilité de chaque nappe a
également été jugée en fonction des ressources en eau qu’elle est susceptible d’offrir.
Illustration 43- Comparaison de la cartes de vulnérabilité des Yvelines (source: BRGM : 81 SGN
348 IDF) et de la carte établie avec la méthode IDPR/ZNS
La méthode élaborée par J. Ricour (1998) dans le cadre d’une application à la nappe
de la craie dans le secteur de Guines (Pas-de-Calais) a été utilisée et adaptée pour
l’élaboration de la carte de référence.
3.3.3. Centre
3.3.4. Bourgogne
Sur la Bourgogne, il existe une carte de vulnérabilité intrinsèque des eaux souterraines
basée sur la méthode DRASTIC (Jauffret et al., 2001a) (Illustration 45) et une carte
d’aléa de pollution des eaux souterraines par les produits phytosanitaires (Jauffret et
al. 2001b)
3.3.5. Picardie
Une étude récente vient d’être réalisée par ISL et CALLIGEE pour le compte de la
DRAF de Picardie sur le zonage de la vulnérabilité des masses d’eau de la région
Picardie à la pollution des eaux par les produits phytosanitaires (DRAF Picardie, 2007)
Les paramètres pris en compte pour la vulnérabilité intrinsèque sont les suivants :
- Pente des terrains
- Battance des sols
- Hydromorphie des sols
- Réserve utile des sols
- Colluvions et alluvions
- Différenciation texturale
- Sols filtrants
Par contre les données climatiques et les relations entre eaux superficielles et
souterraines n’ont pas été prises en compte.
3.3.6. Lorraine
La collecte des rapports d’étude effectuée par l’Agence de l’Eau Seine Normandie a
permis de rassembler 6 CCTP et 45 rapports, correspondant à 38 études. Si quelques-
unes ne concernent pas directement la délimitation d’un BAC, elles restent orientées
vers la protection de la ressource souterraine exploitée pour l’AEP. On peut citer par
exemple l’étude réalisée par le bureau d’études géologiques G. PIERSON préalable à
la délimitation des périmètres de protection pour les communes de Moult et Punay
dans le Calvados (1994).
La liste complète des documents transmis est placée en annexe. Les études n°5 et
n°28 n’ont pas été comptabilisées car non disponibles à la date de rédaction du
rapport.
20
Nombre de documents
transmis (CCTP et
18 rapport)
Nombre d’études
16
Nombre de BAC
délimités
14
12
10
0
Bocages Rivières Ile- Seine Amont Seine aval Vallée de Vallée d’Oise
Normands de-France Marne
20
18
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Nombre de documents
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Nombre d’études
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Ca
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e-
in
in
Se
Aisne 2 2 10
Aube 2 2 3
Calvados 7 6 1
Côte d’Or 2 2 2
Manche 2 2 2
Marne 12 11 8
Nièvre 2 1 2
Oise 2 1 18
Orne 3 3 1
Seine-Maritime 6 1 1
Seine-et-Marne 2 2 4
Yvelines 4 1 10
Yonne 3 3 5
Essonne 2 1 1
TOTAL 51 38 68
Les documents transmis ont été consultés en s’appuyant sur une fiche de
dépouillement dans laquelle ont figuré les principaux items à identifier en vue de
réaliser la synthèse. Une fiche a été établie pour chaque document : elles sont
présentées en annexe à cette note. Les fiches ont été établies à partir d’une base de
données sous ACCESS.
L’objectif des études réside principalement dans la reconquête de la qualité des eaux
souterraines pompées par un captage d’eau potable. Cet objectif passe le plus souvent
par la délimitation d’un BAC. Les autres objectifs rencontrés sont :
- étude préalable à la définition des périmètres de protection (3) ;
- délimitation du BAC (3) ;
- étude du fonctionnement d’un aquifère (1) ;
- évaluation des mesures préconisées dans le cadre des périmètres de
protection d’un ouvrage (2) ;
- étude de vulnérabilité liée à l’augmentation de la capacité d’un champ captant
(1) ;
- lutte contre les invasions salines en milieu côtier (2).
Les aquifères concernés par les BAC sont présentés dans l’Illustration 49. Les
masses d’eau concernées sont présentées dans l’Illustration 50. Dans ce tableau
figure également le type de réservoir aquifère auquel elles correspondent, tels que
définis dans le cadre de la caractérisation des masses d’eau souterraines. La nature
karstique ou non de la masse d’eau est indiquée.
Le contexte prédominant est celui d’un aquifère sédimentaire à nappe libre, présentant
une karstification dans 30% des cas environ.
4.2. DEFINITIONS
La lecture des différents documents laisse parfois entrevoir quelques incertitudes dans
l’utilisation des termes associés aux zones des captages, ainsi que dans la
qualification des « pluies ». Il a donc paru nécessaire de rappeler quelques définitions.
Celles figurant ci-après sont issues du lexique d’hydrologie proposé par l’UNESO
(http://webworld.unesco.org/water/ihp/db/glossary/glu/indexfr.htm) ou du dictionnaire
français d’hydrologie (http://www.cig.ensmp.fr/~hubert/glu/indexdic.htm#P) :
Pluie efficace
Souvent rencontrée au pluriel, cette expression est utilisée en hydrologie et en
agronomie dans des sens radicalement différents. Ainsi la définition hydrologique
indique qu’il s’agit de la « fraction des précipitations génératrice d'écoulement,
immédiat ou différé, superficiel ou souterrain. Comme les précipitations totales, elle
s'exprime en hauteur (mm) rapportée à une unité de temps. » De ce point de vue, les
précipitations efficaces incluent donc le ruissellement et l’infiltration contribuant à la
reconstitution des réserves de l’aquifère. C’est cette définition qui est utilisée en
hydrogéologie (cf. G. Castany, 1982). Elle exclut en particulier la partie qui sera
interceptée par les sols.
Compte tenu des places prépondérantes occupées le plus souvent par l’hydrogéologie
et l’agronomie dans les études dédiées à la lutte contre les pollutions diffuses au
voisinage des captages d’eau potable, les maîtres d’œuvre des études présentent
généralement une spécialisation dans l’un ou l’autre des domaines (Chambres
d’Agriculture, bureaux d’études en hydrogéologie ou en hydrologie comme ANTEA, le
BURGEAP ou SOGREAH). Afin d’éviter toute ambiguïté, il est donc essentiel de
préciser la définition utilisée.
Dans la suite de cette partie, c’est la définition hydrologique qui sera employée.
Pluie utile
« Portion des précipitations qui contribue à la recharge des réserves en eau du sol.
C'est, pendant une période donnée, la différence entre la pluie nette, la quantité d'eau
évapotranspirée à partir de la zone non saturée, et éventuellement le ruissellement ».
Elle renvoie en fait à la notion agronomique de « réserve utile ».
Cette définition de la pluie utile est pédologique : elle exclut notamment l’infiltration
contribuant à la réalimentation de l’aquifère, qui est, elle, une part de la pluie efficace.
Réserve Facilement Utilisable : la RFU correspond à l’eau « que les plantes peuvent
facilement utiliser par leur tension osmotique sans avoir à freiner l’ETR ». En pratique,
la croissance de la plante est ralentie lorsque la RFU est épuisée. La RFU correspond
selon la FAO à 25 à 50% de la RU (le pourcentage varie selon la nature des plantes).
Dans un cas (étude du captage de Saints dans l’Yonne), une délimitation a été
proposée en se basant sur les limites d’extension de l’aquifère (une autre étant basée
sur les crêtes piézométriques Hautes Eaux et Basses Eaux). Les failles (ou plus
généralement la tectonique) sont souvent citées comme éléments pris en compte.
couvrent que partiellement la zone, qu’elles présentent des anomalies ou qu’elles sont
utilisées à une échelle inappropriée par rapport à l’échelle de réalisation (par exemple :
passage du 1/100000ème au 1/25000ème sans apport de nouvelles données).
Dans les délimitations rencontrées, on observe le plus souvent une vision statique du
BAC alors que celui-ci est généralement dynamique : sa délimitation n’est a priori pas
identique en situation de basses eaux qu’en situation de hautes eaux. Une approche
de cette prise en compte des variabilités saisonnières a été effectuée dans le cadre de
l’étude du BAC de Saints (département de l’Yonne ; étude n°1). Dans le cas du SIAEP
de Chamoy – Saint-Phal (étude n°16), les surfaces des bassins délimités à partir des
cartes HE et BE ont été cumulées.
Dans un cas, la méthode de Sauty et Thiery a été utilisée pour calculer l’extension de
la zone d’appel. Elle fait appel à des abaques et s’appuie sur les données suivantes :
le débit d’exploitation, l’épaisseur de la nappe au repos, la porosité cinématique de
l’aquifère, la transmissivité et le gradient. Plusieurs cas sont représentables : puits
unique dans un aquifère au repos, puits unique avec un écoulement régional, puits à
proximité d’un cours d’eau et batterie de puits alignés.
Les isochrones peuvent être calculées par plusieurs méthodes, dont celle de
Wyssling, souvent mais pas systématiquement reprise. Cette méthode nécessite la
connaissance de l’épaisseur de l’aquifère et de la perméabilité, du gradient, de la
porosité efficace et du débit d’exploitation de l’ouvrage. Elle suppose l’existence d’un
milieu homogène et infini avec un puits unique. On commence généralement par
calculer la largeur du front d’appel. Dans certains rapports (n°6, n°7 ou n°29 par
exemple), ce calcul est effectué en considérant deux valeurs de porosité efficace, ceci
étant fait afin de proposer un encadrement de l’extension des isochrones.
Aucun bureau d’étude n’a utilisé la méthode probabiliste dite de Monte-Carlo (cf.
annexe 3). Cette méthode, qui consiste à calculer une valeur numérique à partir de
procédés aléatoires, aurait permis de porter un regard sur la sensibilité du tracé des
isochrones par rapport à la gamme des valeurs connues pour les paramètres utilisés.
Dans notre cas, on aurait procédé à un tirage aléatoire de deux paramètres – la
transmissivité et la porosité efficace – contraints dans des gammes de valeur – on fixe
le maximum et le minimum – et on aurait calculé l’extension d’une isochrone. Répété
de nombreuses fois (>1000 par exemple), on crée un échantillon de valeurs que l’on va
pouvoir caractériser par une médiane, un histogramme, etc…
Cette méthode s’appuie sur l’existence d’un échantillon dont le fonctionnement est déjà
connu. Dans le cas cité, il était constitué de deux points (deux bétoires pour lesquelles
un traçage a été effectué), dont un présenté comme douteux ; il a été élargi en
considérant que des indices voisins géographiquement présentaient le même
comportement. L’échantillon nous a donc apparu insuffisant.
Une modélisation a été réalisée dans le cadre de trois études, sous la forme d’un
modèle maillé.
protection rapproché est proposée sur la base des isochrones à 50 jours. Le BAC en
lui-même n’est pas délimité.
Les traçages sont souvent utilisés pour comprendre les circulations souterraines entre
un point d’infiltration préférentiel et un captage mais ils sont aussi mis en œuvre pour
comprendre les relations entre une nappe et les eaux de surface. Dans le cas d’un
cours d’eau pérenne, un profil de jaugeages en long est parfois réalisé.
Afin de pouvoir classer les méthodes utilisées lors de la délimitation des BAC, une
typologie a été définie. Elle comporte les catégories suivantes :
- LT : les limites topographiques ;
- CG : la carte géologique (délimitation des aquifères) et le cas échéant la
tectonique ;
- CH : carte(s) hydrogéologique(s) ;
- TR : traçages (milieu karstique). On a comptabilisé les traçages utilisés pour la
délimitation du BAC, même s’ils n’ont pas été réalisés dans le cadre de l’étude ;
- BH : un bilan hydrologique a été conduit. Le plus souvent, il s’agit de calculer la
surface du BAC à partir d’une infiltration estimée et du volume annuel exploité à
un ouvrage (ou du volume annuel débité par une source) ;
- EA : des équations analytiques simples ont été utilisées. Il s’agit par exemple
du calcul du rayon d’influence, de la largeur du front d’appel (méthode de
Wyssling)…Si la méthode a été employée dans le cours du rapport mais n’a
pas été utilisée pour la délimitation du BAC, elle ne figure pas dans le tableau
final ;
- SN : simulation numérique. Un modèle a été réalisé.
Plusieurs méthodes peuvent bien entendu avoir été mises en œuvre lors d’une
délimitation. Les méthodes utilisées ne sont connues que pour 36 des 68 BAC
identifiés (les 32 BAC restant correspondant à 4 études et 4 CCTP). L’annexe 6 rend
compte des types de méthodes utilisées pour chacun des BAC. Les illustrations ci-
dessous montrent les méthodes utilisées par rapport à la nature du captage et au type
d’aquifère.
Cette typologie montre l’utilisation assez fréquente des limites topographiques lors de
la délimitation du BAC, celles-ci étant souvent prises en compte à défaut d’autres
limites. Un bilan hydrogéologique sommaire est effectué afin de s’assurer de la
cohérence des surfaces obtenues en regard des volumes pompés. Dans certain cas,
cette approche est itérative : elle conduit à réviser la première délimitation proposée.
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Limites Cartes Carte Géologique Bilan TRaçages Equations Simulation
Topographiques Hydrogéologiques Hydrogéologique Analytiques Numérique
Illustration 51 - Méthodes utilisées pour délimiter les BAC dans les études et CCTP transmis
par l’AESN
Illustration 52 - méthode utilisée pour la délimitation d’un BAC par type de captage
Nombre BAC LT CH CG BH TR EA SN
alluvial 3 1 1 2
karstique 18 8 13 6 4 6 1
sedimentaire
libre 10 10 5 5 1 1 1
sedimentaire
libre à captif 5 4 1 1 1 1
total 36 23 20 12 6 7 2 3
Illustration 53 : Méthodes utilisées pour la délimitation des BAC par contexte hydrogéologique
Cette analyse préliminaire a fait apparaître une grande diversité des méthodes
utilisées, tout en mettant en lumière certains aspects essentiels à prendre en compte
préalablement à la délimitation d’un BAC :
- Quel est le contexte hydrogéologique (karstique, alluvial, socle, captif, libre…) ?
L’aquifère capté est-il alimenté par des phénomènes de drainance ou de
déversement de nappe perchée située à l’amont ?
- L’infiltration se fait-elle de façon homogène sur le bassin versant du captage ?
Existe-t-il des secteurs préférentiels ?
- Le cas échéant, quelle est la nature de la relation nappe-rivière ?
- Observe-t-on une baisse chronique du niveau piézométrique statique au
voisinage de l’ouvrage qui soit imputable aux pompages ?
- Quelles sont les données disponibles et quelle fiabilité leur attribuer ?
Enfin, plusieurs cartes ont été rencontrées sans échelle (études n°1, 13, 16 ou 32 par
exemple). Si l’utilisation de fonds topo IGN © par les BE permet de la reconstituer (par
les graticules), cette absence rend l’utilisation des cartes plus difficile, voire impossible
pour un profane.
SECTEUR AESN BAC avec surface Surface moyenne Surface médiane Surface mini Surface maxi
DBN 3 5.7 4.0 3.0 10.0
DRIF 5 46.9 35.0 5.4 86.0
DSAm 12 17.9 10.0 1.3 88.2
DSAv 1 6.5 - 6.5 6.5
DVM 14 23.7 4.9 1.0 200.0
DVO 17 8.8 7.5 4.0 20.0
Illustration 54 - Surface des BAC (en km²) par direction de secteur de l’AESN
La surface des BAC délimités est souvent – mais pas toujours – fonction des volumes
exploités, ce qui explique sa variabilité. Le BAC de 200 km² correspond au champ
captant de Châlons-en-Champagne. Compte tenu de son extension, le bureau
d’études a spécifié la zone d’appel des captages (par modélisation).
km²
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70
60
50
40
30
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Afin d’appréhender les démarches suivies par les BE, les critères pris en compte ont
été classés en dix familles, inspirées de la méthode DRASTIC (ni utilisée, ni citée dans
les rapports bien qu’elle ait probablement inspiré bon nombre de démarches). Les
cartes de vulnérabilité – quand elles existent – ayant été établies sur l’ensemble de la
zone d’étude, les critères sont définis par étude et non par captage :
- D : épaisseur de la zone non saturée ;
- R : recharge
- A : nature de l’aquifère ;
- S : type de sol ;
- T : pente du terrain ;
- I : nature des terrains compris entre la base du sol et le niveau de la nappe ;
- K : indices karstiques (dolines, pertes,…) ;
- OS : occupation des sols ;
- PC : proximité du captage ;
- PH : Proximité du réseau hydrographique ;
- EH : environnement humain (zones urbaines, vignes…).
L’Illustration 56 présente l’occurrence des critères pris en compte dans les études
transmises. L’Illustration 57 précise le contexte hydrogéologique et l’Illustration 58
détaille les critères utilisés pour chaque BAC concerné.
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D A S T I K OS EH PC PH
Illustration 56 - Critères pris en compte pour la détermination de la vulnérabilité dans les études
consultées
C’est donc principalement le sol puis l’épaisseur et la nature de la ZNS qui sont pris en
compte.
Nombre Etude D R A S T I K OS PC PH EH
alluvial 2 1 2 1 1 1
karstique 7 5 1 5 2 6 4 2 1
sedimentaire
libre 3 1 3 1 1 1
sedimentaire
libre à captif 3 2 3 2 1 1
total 15 9 0 1 13 3 10 4 3 1 1 3
Illustration 58 : Détail par étude des critères utilisés pour la détermination de la vulnérabilité
La méthode INDIGO est rencontrée dans plusieurs études, notamment dans celles
réalisées par les chambres d’agriculture. Développée par l’INRA de Colmar, cette
méthode comporte une dizaine d’indicateurs agro-environnementaux (azote,
pesticides, phosphore, irrigation, matière organique, assolement, rotation, couverture
du sol, énergie…) qui caractérisent l'impact environnemental des pratiques agricoles
au travers d'un tableau de bord parcellaire. C’est souvent l’indicateur azote
représentant le risque de lessivage des nitrates qui a été utilisé. Il est calculé pour
deux périodes (printemps et hiver) à partir de données pédoclimatiques, de la rotation
des cultures, de l’itinéraire technique de fertilisation (dates, quantité et formes) et de la
période d’adsorption maximale de l’azote notamment.
Parmi les autres éléments rencontrés lors de la consultation des documents, on peut
citer ou faire les remarques suivantes :
- en tant que facteur dégradant la protection naturelle d’un aquifère, les puits et
forages recensés en BSS ont été cartographiés par un BE dans le cadre d’une
étude (captages de Vulaines-sur-Seine en Seine-et-Marne, étude n°29). En
effet, selon les caractéristiques des ouvrages, les puits et forages peuvent
présenter un réel danger pour les nappes d’eau souterraines.
- dans certaines études (6 ou 7 par exemple), la vulnérabilité intrinsèque n’est
pas déterminée : c’est directement le risque qui est présenté, sans que l’on
puisse faire clairement la part des choses entre la sensibilité du milieu et
l’activité anthropique engendrant le risque.
- dans le cadre de l’étude du bassin d’alimentation du captage de Bouy (n°6), le
BE a réalisé quatre profils azotés dans la zone non saturée de l’aquifère
crayeux dans le but d’évaluer les vitesses de migration des nitrates. Les
vitesses obtenues de cette manière sont généralement très lentes (inférieures à
1 m par an) ; il est beaucoup plus difficiles de les évaluer dans des milieux
fissurés ou karstiques.
- dans le cadre de l’étude du champ captant de Saint-Martin-la-Garenne (étude
n°27), le BE a utilisé son modèle maillé pour réaliser six simulations de
propagation d’un polluant dans la nappe. Les propagations considérées sont
purement hydrodynamiques, ne prenant pas en compte d’éventuels processus
d’adsorption et de dégradation.
Les méthodes utilisées sont souvent orientées par les thématiques dominantes des
maîtres d’œuvre. Ainsi, une Chambre d’Agriculture utilisera des critères agronomiques
tandis que le bureau d’études spécialisé dans les eaux souterraines favorisera ceux
liés à l’hydrogéologie.
Conclusion
Il s’agit, à partir de là, en fonction des types d’aquifères présents sur le bassin, de
définir des méthodologies de délimitation d’un bassin d’alimentation de captage et des
zones sensibles aux pollutions diffuses. Pour cette seconde étape, basée sur une
analyse multi-critères et dans la mesure ou certains des critères à prendre en compte
sont utilisés à la fois pour la cartographie des zones contributives et la cartographie de
la vulnérabilité, nous allons définir les critères pertinents issus des deux méthodes et
proposer une nouvelle analyse multi-critères, adaptée à chaque type d’aquifère
(Illustration 59).
Délimitation du bassin
d’alimentation du captage
Contribution à
l’alimentation du captage Vulnérabilité
Analyse multicritères
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Annexe 1
Méthodologie générale
Infiltration
exportations
circulation de
l’eau vers le
captage
Le guide pratique de l’OFEFP démontre très clairement que l’on ne peut dimensionner
l’aire d’alimentation au moyen d’une méthode hydrogéologique précise, mais qu’il faut
recourir à une combinaison de méthodes. Les différentes procédures doivent se
dérouler tantôt en parallèle, tantôt par étapes. L’étude se consacre également à la
complexité des processus qui contribuent en fin de compte à alimenter un captage.
Elle décrit plusieurs approches de modèles conceptuels.
depuis la surface du bassin d’alimentation jusqu’au captage. Les secteurs de plus forte
contribution à l’alimentation du captage Etats-Unis [m/s] sont à protéger prioritairement.
Le concept a essentiellement été défini pour lutter contre les contaminations diffuses. Il
s’applique à la majorité des situations hydrogéologiques, que ce soit un aquifère en
roches meubles, en roches fissurées ou karstique.
Vulnérabilité intrinsèque
Zones sensibles
Illustration 62 – Méthodologie générale pour définir des secteurs où des actions de prévention
sont souhaitables (adapté de Bussard, 2005
Chacune de ces méthodes présente des avantages et des limitations, ces dernières
étant principalement liées à des hypothèses simplificatrices sur la structure et le
fonctionnement de l’aquifère.
La méthode des limites structurales fait l’hypothèse que les limites supposées sont
imperméables et que toutes les eaux de l’aquifère ainsi délimité rejoindront le captage,
ce qui est commode mais ne permet pas de tracer la portion d’aquifère qui alimente un
captage donné lorsque l’aquifère a plusieurs exutoires. Cette méthode est bien adapté,
en première approche, aux sources à l’exutoire d’un bassin versant hydrogéologique
dont on ne connait pas la piézométrie et aux captages alimentés par un aquifère à
porosité de fractures ou karstique.
La méthode est, par conséquent, bien adaptée aux captages en domaine alluvial et
sédimentaire non karstique (Illustration 63). Mais il souvent difficile de déterminer
graphiquement leur zone d’appel, à moins de disposer de nombreux piézomètres à
proximité du captage, ce qui reste assez rare. Il est donc souvent utile de compléter la
méthode graphique par la méthode analytique pour les abords du captage.
L’Illustration 65 montre le résultat du calcul pour deux valeurs de débit (300 m3/h et 55
m3/h)
Illustration 65 – Approximation de la portion de la nappe qui alimente le puits Neufeld (SO) par
combinaison des méthodes analytiques et graphiques, en considérant une situation
hydrogéologique moyenne (in Bussard, 2005)
En raison des limitations des méthodes analytiques (milieu poreux homogène, isotrope
et sans conditions aux limites détectables), l’utilisation des modèles numériques est
de plus en plus répandue. Ils permettent en particulier de prendre en compte les
hétérogénéités de l’aquifères (distributions de perméabilités, présence de cheneaux,
failles, …). Ils seront également détaillés dans un chapitre spécifique.
Illustration 66 – Détermination de la portion de nappe qui alimente un captage par une méthode
advective et par une méthode advective/dispersive
Dans les cas simples, les écoulements peuvent être uniquement verticaux dans la
zone non saturée. Cependant, il est fréquent que le bassin soit plus complexe et qu’il
comporte des importations et des exportations latérales (Erreur ! Source du renvoi
introuvable.).
La délimitation du bassin d’alimentation peut être vérifiée par son bilan hydraulique qui
doit être nul (les entrées sont égales aux sorties).
Entrées
1 – Infiltration efficace des eaux météoriques dans la couverture (Ie).
2 – Infiltration d’eaux d’irrigation
3 – Infiltration des cours d’eau (Ir)
4 – Infiltration artificielle des eaux claires urbaines (toits, places, chemins d’accès).
5 – Perte de canalisations (eaux potables, claires ou usées).
6 – Installation de réalimentation artificielle.
7 – Apport par des écoulements latéraux de subsurface (ou écoulements
hypodermiques) qui atteignent l’aquifère principal.
8 – Apport par d’autres aquifères
Sorties
9 – Les écoulements de subsurface
10 – Les drainages : si les eaux drainées ne se réinfiltrent pas en aval, elles sont
extraites du système.
11 – Les sources et autres exutoires naturels de la nappe. Selon le contexte, la nappe
peut s’exfiltrer dans les cours d’eau.
12 – Les puits de pompage.
13 – Les pertes dans d’autres aquifères.
La surface du bassin d’alimentation peut être vérifiée par le calcul simplifié suivant :
Qentrée = Qsortie
Avec
- SBA : surface du bassin d’alimentation [m2].
- Ie : infiltration efficace moyenne des eaux météoriques dans la couverture [m/s].
- Qrivières : infiltration moyenne des cours d’eau dans le bassin d’alimentation du captage [m3/s].
Pour les aquifères alluviaux, une étude détaillée permet généralement de définir quel
est le secteur (ou les secteurs) qui produit la majeure partie de l’alimentation du puits.
Ce secteur a souvent une petite extension par rapport à la taille du bassin
d’alimentation (cf. Illustration 67). Par ailleurs, il peut exister un transfert entre les cours
d’eau et la nappe qui induit une hétérogénéité de la contribution à l’alimentation du
captage.
Dans les aquifères de socle, la tectonique est le facteur déterminant pour la circulation
des eaux. La perméabilité de fissure peut être très hétérogène et anisotrope. Le bassin
d’alimentation du captage dépend ainsi essentiellement de l’agencement des fractures,
de la géologie et de la topographie (Illustration 69).
Illustration 67 – Exemple de bassin d’alimentation d’un captage dans un aquifère alluvial (in
Bussard, 2005)
Illustration 68 – Exemple de bassin d’alimentation d’un captage dans un aquifère karstique (in
Bussard, 2005)
Illustration 69 – Exemple de bassin d’alimentation d’un captage dans un aquifère de socle (in
Bussard, 2005)
b) Quantifier la répartition des exportations Etats-Unis [-] des eaux infiltrées avant
qu’elles atteignent la nappe principale (0 ≤ e ≤ 1). Des drains agricoles ou des
écoulements de nappes perchées peuvent diminuer le flux hydraulique provenant de la
surface.
a) Infiltration
Pour chaque cellule, l’infiltration efficace annuelle moyenne est calculée par l’équation
du bilan hydrique, si l’on suppose qu’il n’y a pas de variation de stock.
Ie I = Pb I – Ri – ETRi [m/s]
Les pertes d’un cours d’eau par infiltration ou son alimentation par exfiltration de la
nappe peuvent être estimées par des jaugeages en différents points du cours d’eau.
L’infiltration linéaire (Ir-lin) [m2/s] est donnée par la différence des débits (Qi) divisée par
la longueur du tronçon (l) entre les deux points de mesure.
L’infiltration Ir [m/s] est ensuite obtenue en divisant Ir-lin par la largeur du cours d’eau de
façon à ce qu’elle puisse être comparée aux valeurs d’infiltration efficace des eaux
météoriques dans la couverture.
- Exportations
On distingue les exportations par les drains et les exportations dues à la présence
d’une lentille de faible conductivité.
S drainage = ∑ S i
Ci = Ii (1-ei) Pi [m/s]
Le résultat peut être représenté par le champ de contribution C [m/s] ou par des
isolignes de C définissant des surfaces qui participent à un certain pourcentage du
débit capté, en comptant à partir des plus fortes valeurs (cf. Illustration 72). Les
pourcentages sont définis par comparaison entre le volume sous la surface considérée
et le volume total de l’enveloppe de contribution (débit capté).
A l’issue du calcul de la contribution, soit les valeurs sont jugées satisfaisantes et les
zones de protection peuvent être directement dimensionnées, soit elles ne le sont pas
et il est nécessaire d’itérer l’ensemble de la procédure de l’étude (étapes 1 à 4) en
complétant les connaissances des écoulements par des investigations ou des
traitements supplémentaires. Cette décision dépend de l’incertitude sur les données
dont on dispose et sur les flux calculés, du degré d’hétérogénéité de la
contribution et de l’enjeu.
Selon le type et la taille de l’aquifère, le débit capté, les données à disposition et l’enjeu
économique, on pourra recourir, dans une phase itérative de la procédure, à un
modèle numérique pour déterminer quelle portion de la nappe alimente le captage.
Sur la base de la carte des contributions, une zone de protection sera délimitée en
sélectionnant prioritairement les secteurs de plus forte contribution. Des zones
sensibles pourront également être définies au sein de la zone de protection (Illustration
73).
Cet exemple est également extrait de la thèse de Bussard (2005). Il est repris dans le
guide de dimensionnement des aires d’alimentation Zu de l’OFEFP (2004).
L’aquifère est alimenté par l’infiltration directe des eaux météoriques sur les graviers
fluvio-glaciaires, par le ruissellement et les circulations de subsurface des eaux
provenant des terrains morainiques et par l’infiltration d’un cours d’eau. Il comporte
deux systèmes d’exutoires concurrents, une zone de marais dans laquelle est situé le
captage et un secteur plus au Sud, où les eaux souterraines de l’aquifère fluvio-
glaciaire alimentent une rivière et deux autres captages.
Annexe 2
Le choix des actions à entreprendre est basé sur une analyse décisionnelle (avec
fonction objective et calcul du risque) purement économique. En particulier la nature de
l’étude sera directement liée à l’inventaire des sources potentielles de contamination :
1) il n’y a aucune source potentielle de contamination : l’étude sera simple et les aires
seront surdimensionnées ;
2) il n’y a que quelques sources potentielles de contamination : l’étude sera réalisée
avec une précision raisonnable pour déterminer des aires sécuritaires sans exagérer
leurs dimensions ;
3) il y a plusieurs sources potentielles de contamination : l’étude sera optimisée afin de
choisir un scénario de gestion de territoire équilibrant les aspects de coûts de l’étude,
de l’impact financier de l’application des aires et de limitation des risques.
Annexe 3
1. TYPES DE METHODES
Pour délimiter la portion de nappe qui alimente un captage (la zone d’appel du
captage) on peut distinguer deux grandes familles de méthodes :
- les méthodes déterministes (§ 5.2 à 5.4),
- les méthodes stochastiques (§ 5.5), qui peuvent tenir compte des incertitudes sur
les paramètres intervenant dans les calculs. Dans ces méthodes, on génère (en
utilisant les outils des méthodes déterministes) un grand nombre de « réalisations »
du mileu aquifère (plusieurs centaines) suivant les lois de probabilité que sont
supposés suivre les paramètres incertains. Une analyse statistique est faite ensuite
sur les grandeurs issues des calculs auxquelles on s’intéresse,par exemple les
lignes de courant qui délimitent la zone d’appel du captage.
Ces deux familles de méthodes peuvent utiliser soit des solutions analytiques, soit des
modèles numériques.
Les solutions analytiques (§ 5.2) sont de mise en œuvre aisée mais supposent toujours
un milieu aquifère simplifié par rapport à la réalité. Ces solutions sont par ailleurs
calculées en supposant un régime hydraulique permanent.
Les modèles numériques (§ 5.3) peuvent prendre en compte la complexité du milieu (à
condition de disposer des données) et un régime hydraulique transitoire, mais leur
mise en œuvre sera moins simple.
Enfin, dans ces deux familles, on peut suivre deux voies :
- l’une purement hydrodynamique, aboutissant à des lignes de courant (illustration
50a) et à des temps de parcours, calculés à partir d’un champ de vitesses (calculs
« en convection pure ») ;
- l’autre hydrodynamique et hydrodispersive (illustration 50b) tenant compte, en plus
de la convection, des phénomènes dispersifs liés à l’hétérogénéité du milieu
(calculs en « convection-dispersion »).
Remarques
1) Le calcul de temps de parcours implique l’introduction de la porosité cinématique
qui permet de calculer la vitesse réelle de l’écoulement.
2. SOLUTIONS ANALYTIQUES
Les paragraphes qui suivent sont extraits de la note technique BRGM "Principes de
résolution et solutions analytiques de quelques problèmes simples d'écoulements et de
transport de masse en milieux poreux saturés et non saturés" (J.J. Seguin, 2001).
On note:
- Q le débit de pompage,
- J le gradient hydraulique,
- qu le débit par unité de largeur de l'écoulement uniforme: qu = K.E.J
Sur l’Illustration 80, la zone d'appel du captage est délimitée par deux lignes de
courant particulières, une dans chaque demi-plan, qui se rejoignent en un point d'arrêt
à l'aval du captage.
L'équation de ces 2 lignes de courant est donnée par (avec les notations introduites ci-
dessus) :
Q θ y
y= ±1- x= -π < θ < π qu = K.E.J [ E1 ]
2.q u π tgθ
+1 dans le demi plan supérieur ( 0 < θ < π), -1 dans le demi-plan inférieur (-π < θ < 0).
y
En nappe captive : x=
2π T J
tg ( y)
Q
y
En nappe libre : x=
π K (c12 − c 22 )
tg y
QL
Lorsqu'on s'éloigne du puits vers l'amont, les branches de la ligne de courant donnée
par l'équation E1 tendent vers une horizontale. Autrement dit, quand θ tend vers 0 :
Q
y→±
2q u
Q
La distance entre ces deux branches horizontales est donc : L f =
qu
Le pompage est de 36 m3/h dans une nappe libre dont les caractéristiques sont les
suivantes:
- perméabilité K = 5 10-4 m/s
- gradient J = 0.3 % à l'état non influencé → vitesse de Darcy: V = 1.5 10-6 m/s
- porosité cinématique: ω = 5% → vitesse réelle: u = 3 10-5 m/s = 2.59 m/j
- épaisseur moyenne E = 30 m
La direction d'écoulement est inclinée d'un angle θ par rapport à l'axe des x.
Les tests de pompages qui ont été réalisés lors d'études antérieures conduisent à une
transmissivité comprise entre 10-2 m2/s et 3.10-2 m2/s. Le rapport de l'hydrogéologue
agréé (H. Etienne, 21 Déc. 1988) qui mentionne ces valeurs fait par contre état de
l'incertitude sur le sens d'écoulement général de la nappe ("on peut penser que l'axe
d'écoulement principal est orienté approximativement SW-NE") et sur la valeur du
gradient hydraulique (" le gradient hydraulique serait de l'ordre de 2. 10-3 : 2 m / km").
Dans le cadre de l'examen de ce dossier, ces éléments d'information ont été utilisés
pour déterminer l'aire d'alimentation du captage. La délimitation a été établie à partir
des lois de l'hydrodynamique pour un captage dans un écoulement uniforme en
milieu homogène.
Les valeurs utilisées sont:
- transmissivité: 10-2 m2/s
- gradient :0.2 %
Les aires d'alimentation, pour les 2 cas traités, sont représentées sur l'illustration 56 ci-
après.
Angle de -135°
Illustration 82 – Exemple de délimitation de l’aire d’alimentation d’un captage par une méthode
analytique
Les limites sont également liées à l’incertitude sur les paramètres hydrodynamiques,
transmissivité et plus encore coefficient d’emmagasinement qui sont souvent mal
connus.
3. MODELES NUMERIQUES
3.1. Généralités
Leur utilisation peut être plus ou moins aisée suivant leur degré de sophistication. Le
tableau ci-après rappelle quelles doivent être les données de base nécessaires à une
modélisation (en plus des données géologiques définissant la géométrie du modèle, en
particulier la position du substratum de la nappe).
Le problème majeur que la mise en œuvre d’un modèle numérique pose toujours est
celui des limites. Des limites « sûres » sont parfois éloignées de la zone d’intérêt et les
conditions à imposer ne sont pas toujours évidentes. Les potentiels imposés sont
pratiques mais constituent une contrainte plus ou moins forte qu’il convient d’évaluer.
- Mesures ponctuelles,
Données utilisées pour le calage Piézométrie cartes
- Chroniques (pour le
(Certaines sont imposées sur les régime transitoire)
limites du modèle).
Débits aux exutoires Sources, cours d’eau,
drains
3.2. Logiciels
Pour se limiter à ceux dédiés uniquement aux calculs de lignes de courant, on peut
citer : MODPATH de l’USGS (Pollock, 1994), GWPATH (Shafer, 1989), FLOWPATH
(Franz and Guiguer, 1990), PATH3D (Zheng, 1989), WHPA (EPA,1993).
Deux autres logiciels, en libre accès et relativement faciles à utiliser, sont présentés ci-
dessous : ASMWIN et WhAEM.
• Logiciel ASMWIN (Aquifer Simulation Model)
Ce logiciel (W. Kinzelbach, 1994, ETH Zurich), développé sous Windows, est
téléchargeable à partir du site http ://www.ifu.ethz.ch/publications/software/asmwin .
D’utilisation aisée, il permet de simuler en 2D des problèmes simples
d’hydrodynamique et de pollution.
WHPA est un outil de simulation semi-analytique 2D utilisé pour délimiter les zones
d’appel. Egalement développé par l’EPA, et plus ancien que WhAEM, il est en
téléchargement libre sur le site de l’EPA
http://www.epa.gov/ada/csmos/models/whpa.html (version de 1993)
Il s’applique à tout type d’aquifère (libre, captif, semi-captif) et prend en compte des
limites étanches et des limites à potentiel imposé. Il permet également de prendre en
compte des pompages multiples et des puits d’injection et de faire une analyse de
sensibilité par rapport à l’incertitude des paramètres d’entrée du modèle.
Ces outils gratuits sont suffisants dans la plupart des cas pour les aquifères de type
sédimentaire. Il existe de nombreux autres outils commerciaux, qui peuvent s’avérer
utile si l’on a affaire à des systèmes complexes, mais nécessitent d’être mis en œuvre
par des spécialistes :
- TWODAN www.fittsgeosolutions.com/twodan.htm
- FLOWPATH http://www.flowpath.com
- MODFLOW www.waterloohydrogeologic.com
- FEFLOW www.feflow.com
- MARTHE (THIERY et al., 2004)] www.brgm.fr
On peut également citer des outils de modélisation plus spécifiquement adaptés aux
milieux fracturés :
- SDF/RSF basé sur la génération de réseaux stochastiques de fractures en 2D
(Bradbury et Muldoon, 1994),
- FracMan/MAFIC http://fracman.golder.com
- FRACTRAN http://www.flowpath.com/software/fractran/fractran_ov.htm
- FRAC3DVS http://www.flowpath.com/software/frac3dvs/frac3dvs_ov.htm
- SWIFT http://scisoftware.com
Illustration 85 - Exemple de délimitation d’un BAC avec l’outil WhAEM (source EPA)
La prise en compte d'un régime non stationnaire (ou transitoire) ne peut être envisagé
que par l'intermédiaire d'un modèle numérique.
Cet aspect a été étudié en détail par Rock et Kupfersberger (2002). L’Illustration 86
extraite de cet article illustre très clairement la différence entre une zone d'appel
délimitée en tenant compte de la variabilité des écoulements et une zone d'appel
délimitée en régime stationnaire en situation de hautes eaux d'une part (a) et de
basses eaux d'autre part (b). Les 2 zones d'appel hautes eaux/ basses eaux sont très
différentes l'une de l'autre et de la zone d'appel calculée continûment en régime
transitoire.
4. METHODES STOCHASTIQUES
Elles peuvent être mises en œuvre soit à partir de solutions analytiques soit à partir de
modèles numériques.
L'objectif est d'estimer l'incertitude sur le tracé de la zone d'appel en tenant compte de
l'incertitude sur les paramètres du calcul: perméabilité, épaisseur aquifère, gradient
hydraulique, porosité cinématique (pour les temps de parcours).
Pour cela différentes méthode sont possibles, par exemple la méthode dite de "Monte
Carlo".
On considère les paramètres comme des variables aléatoires XK, Xω, XE,… chacune
caractérisée par une loi de probabilité associée à une moyenne et à un écart type, par
exemple une loi Log-normale pour la perméabilité et une loi normale pour la porosité.
Pour chaque sous ensemble, on calcule avec la solution analytique ou le modèle que
l'on a choisi la grandeur de sortie, par exemple les coordonnées des lignes de courant
délimitant la zone d'appel du captage si l'on utilise la solution analytique S2 du § 5.2 ci-
dessus:
Q θ
y= ±1- avec qu = K.E.J et -π ≤ θ ≤ π
2.q u π
x = y / tgθ
r = x2 + y2
Pour quelques valeurs de l'angle θ, on peut calculer la distance radiale et
pour chaque angle, on peut ensuite tracer la fonction de répartition (probabilité
cumulée) de la variable r et en déduire des fréquences d'occurrence de tel ou tel
intervalle de valeurs de r (θ). (illustration 60).
Illustration 87- Distribution de probabilité cumulée de la distance radiale pour un angle θ donné
5. PROCESSUS D'INFILTRATION
Les éléments présentés ci-dessous sont repris du cours d’hydrologie générale de Musy
http://hydram.epfl.ch/e-drologie
Parmi les nombreux modèles existants, on peut retenir deux grandes approches, à
savoir :
Relations empiriques
Les relations empiriques expriment une décroissance de l'infiltration en fonction du
temps à partir d'une valeur initiale (soit exponentiellement, soit comme une fonction
quadratique du temps) qui tend vers une valeur limite, en général Ks mais pouvant être
proche de zéro. Citons à titre d'exemple deux formules empiriques :
(3 paramètres) (5.2)
Avec :
i(t) : capacité d'infiltration au temps t [mm/h],
io :capacité d'infiltration initiale dépendant surtout du type de sol [mm/h],
if : capacité d'infiltration finale [mm/h],
(5.3)
Avec :
i(t) : capacité d'infiltration au temps t [mm/h],
if : capacité d'infiltration finale [mm/h],
a et b : coefficients d'ajustement.
D'autres formules peuvent être utilisées pour déterminer le régime d'infiltration de l'eau
du sol (cf. tableau 5.1). Elles font toutes appel à des coefficients empiriques à évaluer
en fonction du type de sol rencontré.
s : sorptivité [cm.s-0,5]
Il est basé sur la loi de Darcy et inclut les paramètres hydrodynamiques du sol tels que
la charge hydraulique Ks, au niveau du front d'humidification (hf est la somme de la
hauteur d'eau infiltrée depuis le début de l'alimentation - zf - et de la charge de pression
au front d'humidification - hf ) et en surface (H0 = ho = charge de pression en
surface).Une des hypothèses du modèle de Green et Ampt stipule que la teneur en
eau de la zone de transmission est uniforme. L'infiltration cumulative i(t) résulte alors
du produit de la variation de teneur en eau et de la profondeur du front d'humidification.
Ce modèle s'avère satisfaisant dans le cas de son application à un sol dont la texture
est grossière. Cette méthode reste cependant empirique puisqu'elle nécessite la
détermination expérimentale de la valeur de la charge de pression au front
d'humidification.
Annexe 4
1. Méthode IDPR/ZNS
2. Méthode DRASTIC
3. Méthode SINTACS
4. Méthode EPIK
5. Méthode RISKE, RISK
6. Méthode RISKE « modifiée »
7. Méthode COP
8. Méthode PI
9. Méthode LEA (approche européenne)
10. Méthode DISCO pour les aquifères fissurés
11. Méthode de cartographie de la vulnérabilité spécifique
12. Méthode de cartographie de la vulnérabilité des aquifères côtiers
13. Exemple d’application de la méthode RISK en Franche-Comté
1. Méthode IDPR/ZNS
eaux souterraines est de manière générale plus importante et en particulier dans les
vallées où la vulnérabilité devient très forte (faible épaisseur de la zone non saturée).
L'idée qui sous tend l'IDPR découle de l’observation que l'organisation du réseau
hydrographique est dépendante des formations géologiques qui le supportent.
En effet, la nature des surfaces des bassins a un rôle primordial sur le comportement
hydrologique de ceux-ci. Les paramètres qui interviennent sont la lithologie, la
pédologie et la couverture végétale. Ces paramètres influencent grandement la
perméabilité et la rugosité de la surface, qui conditionnent à leur tour la vitesse du
ruissellement et le rapport de l'écoulement sur l'infiltration, appelé aussi coefficient
d'écoulement.
L'IDPR compare un réseau théorique établi selon l'hypothèse d'un milieu parfaitement
homogène au réseau mis en place sous le contrôle d'un contexte géologique
hétérogène. Il résulte du rapport, pour tout point de l'espace étudié, entre :
• La distance au plus proche cours d'eau réel,
• La distance au plus proche cours d'eau calculé.
Il varie selon une échelle comprise entre 0 et n. Par souci de simplification du critère,
l'IDPR est arbitrairement multiplié par 1000 et limité à 2000.
L’IDPR est inférieur à 1000 quand le réseau théorique n’est pas repris par une rivière
réelle. Ce rapport indique alors une infiltration majoritaire des eaux. Inversement,
quand le réseau réel est plus dense que le réseau calculé, on est en zone de
ruissellement majoritaire, l'IDPR tend vers 2000.
En raison des erreurs toujours possibles de calage des données initiales, l’échelle
souhaitable d’exploitation des données cartographiques est dans le cas général
l’échelle de 1/100 000.
L’exploitation à une plus grande échelle de restitution (1/50 000 à 1/25 000) n’a pas été
expérimentée dans le cadre de cette étude. Il est probable qu’en associant un MNT a
un pas de mesure inférieur, de l’ordre de 25 mètres associé à des données
géographiques de même précision (à l’exemple de la BD Topo) pourrait conduire à un
résultat exploitable dans le cadre d’études sectorielles spécifiques pouvant nécessiter
des validations par les hydrogéologues et si besoin des ajustements après contrôles
de terrain. De même l’utilisation de cartes piézométriques existantes permettrait d’avoir
des grilles plus précises d’épaisseur de la ZNS
2. Méthode DRASTIC
La méthode a été développée par l’EPA8 aux Etats-Unis en 1985 et Aller et al. en 1987
afin d’estimer la potentiel des eaux souterraines vis-à-vis de la pollution. La méthode
proposée repose sur trois hypothèses de base : (i) les sources de contamination
potentielles se trouvent à la surface du sol ; (ii) les contaminants atteignent l’aquifère
par le mécanisme d’infiltration efficace et (iii) la nature des contaminants potentiels
n’est pas considérée dans le calcul de l’indice. Cette méthode permet d’évaluer la
vulnérabilité verticale en se basant sur 7 paramètres :
8
Environmental Protection Agency, USA
du terrain), Impact of the vadose zone (incidence de la zone non saturée) et hydraulic
Conductivity (conductivité hydraulique).
Rj : index du paramètre j
Les cartes ainsi obtenues permettent de visualiser les zones à risque: plus l'indice de
vulnérabilité est élevé, plus le potentiel de contamination de l'eau souterraine est élevé.
Les intervalles et indices de chacun des paramètres sont présentés dans les tableaux
ci-dessous (Aller et al., 1987).
Profondeur de la nappe (en mètres) – « D »
Intervalle Valeur de l’indice
0 – 1.5 m 10
1.5 m – 4.5m 9
4.5 m – 9 m 7
9 m à 15m 5
15m à 23m 3
23m à 31m 2
> 31m 1
Pour le cas des nappes captives, la méthode DRASTIC considère que la profondeur
de la nappe d’eau correspond à celle du toit de l’aquifère.
La méthode DRASTIC ayant été développée à l’origine aux Etats-Unis, elle s’adresse à
des échelles régionales voir nationales, pour lesquelles la variabilité de la recharge
peut jouer un rôle important, même si ce paramètre n’est pas intrinsèquement lié au
milieu à caractériser.
Recharge annuel (en centimètres) – « R »
Intervalle Valeur de l’indice
25 et plus 9
18 à 25 8
10 à 18 6
5 à 10 3
0à5 1
Milieu aquifère – « A »
Intervalle Valeur de l’indice (valeur de l’indice
type)
Calcaire karstique 9- 10 (10)
Basalt 2-10 (9)
Sable et gravier 4-9 (8)
Calcaire massif 4-9 (6)
Grès massif 4-9 (6)
Lits de grès, de calcaire et marnes 5-9 (6)
Formations morainiques 4-6 (5)
Roches ignées ou métamorphiques 3-5 (4)
altérées
Roches ignées ou métamorphiques 2-5 (3)
Shistes massifs 1-3 (2)
Type de sol– « S »
Nature du sol Valeur de l’indice
Sol mince ou absence de sol 10
Gravier 10
Sable 9
Tourbe 8
Argile fissurée 7
Loam sableux 6
Loam 5
Loam silteux 4
Loam argileux 3
Terre noire 2
Argile 1
3. Méthode SINTACS
Les index résultant de cette méthode sont divisés sous forme de pourcentage et
ensuite divisés en intervalles qui ont été définis sur la base de 500 tests, et groupés en
six classes de vulnérabilité. SINTACS utilise donc les 7 mêmes paramètres que
DRASTIC mais est plus flexible au niveau du système d'indexation et de pondération.
L'utilisateur code les données d'entrée de la méthode en fonction des situations locales
de chaque cellule avec la possibilité d'utiliser des classifications différentes suivant les
conditions.
Les différences principales entre DRASTIC et SINTACS sont les valeurs des indices, la
sélection des classes de pondération et la stratégie de leur combinaison.
4. Méthode EPIK
Chaque paramètre est divisé en classes qui traduisent des degrés d'impact vis à vis
d'une pollution. Un coefficient multiplicateur (facteur de pondération) est appliqué à
chaque paramètre afin de traduire l'importance relative des paramètres les uns par
9
Office Fédéral de l'Environnement, la Forêt et le Paysage
rapport aux autres. Sur cette base l'indice final de vulnérabilité est calculé (facteur de
protection) selon la formule suivante :
Le tableau ci-dessous récapitule les valeurs des critères indexés de la méthode EPIK,
la valeur la plus basse correspondant à la situation la plus vulnérable :
E1 E2 E3 P1 P2 P3 P4 I1 I2 I3 I4 K1 K2 K3
1 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3
Critère E P I K
Facteur de
α β γ δ
pondération
Poids relatif 3 1 3 2
Vulnérabilité faible quand F > 25 avec des critères tels qu'un sol de faible perméabilité
d'une épaisseur supérieure à 8m combiné à des localisations en bas de pente jouant le
rôle de collecteur des eaux.
• Cartographie de chaque critère au 1/25 000e ou 1/50 000e suivant les données
disponibles : Roche aquifère, Infiltration, Sol, Karstification et Epikarst. Chaque
critère est subdivisé en classes matérialisées par un indice allant de 0 à 4.
• Discrétisation des cartes ainsi obtenues : la taille de la maille est définie en fonction
du pas du Modèle Numérique de Terrain de la zone d'étude et des données
disponibles.
Critère R : Roche
Il caractérise le type de formation qui constitue la roche aquifère (Fig. 1). En effet, la
nature des formations géologiques contrôle en partie les circulations d'eau et donc le
transfert des polluants potentiels. La fracturation est aussi prise en compte en même
temps que la nature lithologique des terrains. Les accidents ne sont pris en compte
dans le périmètre de vulnérabilité que dans le cas où des failles majeures
présenteraient de grandes zones de broyage associées qui seraient à relativiser
suivant l'échelle de cartographie utilisée.
• R0 : influence nulle à très faible sur la vulnérabilité : cette classe regroupe les
formations marneuses (35-65% de minéraux argileux) qui, si elles peuvent être
aquifères, auront une influence très limitée en termes de vulnérabilité, les circulations
d'eau restant relativement lentes.
• R4 : influence très forte sur la vulnérabilité : cette classe regroupe les formations
les plus vulnérables constituées par les calcaires en gros bancs massifs affectés d'une
fracturation en grand importante.
Critère I : Infiltration
Pour déterminer la vulnérabilité des aquifères karstiques, ce n'est pas la quantité d'eau
infiltrée qui importe, mais la façon dont elle s'infiltre. Une distinction est ainsi faite entre
infiltration diffuse et infiltration lente (Dörfliger, 1996, Dörfliger,1997). Les paramètres
primordiaux sont la pente qui favorise plus ou moins le ruissellement au détriment de
l'infiltration, et les pertes qui permettent une infiltration très rapide jusqu'à l'aquifère.
Les classes de pentes retenues sont similaires à celles d'études précédentes
(Desprats et al., 1998; Dörfliger, 1996; Suais et al., 1990). La carte des pentes peut
être réalisée à partir du Modèle Numérique de Terrain.
• I0 : cette classe regroupe les zones du bassin où les pentes sont très fortes
(>50%), induisant un ruissellement de l'eau très important et une infiltration négligeable
voire même nulle. L'influence résultante sur la vulnérabilité est donc très faible.
• I1 : cette classe regroupe les zones où les pentes sont fortes (15-50%) favorisant
grandement le ruissellement, l'infiltration étant très faible. L'influence résultante sur la
vulnérabilité est donc faible.
• I2 : cette classe regroupe les zones du bassin où la pente est moyenne (5-15%).
La part de ruissellement diminue par rapport à la classe I1 alors que l'infiltration
augmente.
• I3 : cette classe regroupe les zones à pente faible (0-5%) où le ruissellement est
limité et l'infiltration beaucoup plus forte. Dans cette classe nous avons aussi inclus les
zones cultivées où le sol est travaillé (sillons) perpendiculairement à la pente, et ce
quelle que soit la pente de la parcelle cultivée. En effet, le travail des sols favorise très
fortement l'infiltration même si la pente est forte. De même, les champs drainés par un
système de drainage artificiel sont classés dans cette catégorie.
Critère S : Sol
Les formations pédologiques forment une couverture protectrice au-dessus des roches
aquifères. Il est donc important d'évaluer le pouvoir protecteur et/ou régulateur de ces
horizons vis à vis du transfert de polluants potentiels. D'une manière générale, les sols
ne sont pas très développés en région karstique et le critère S peut dans certains cas
ne pas être pris en compte. Même si l'on ne dispose que de peu d'information sur les
sols, le paramètre le plus facilement accessible est l'épaisseur, soit à partir des cartes
de sol de type INRA ou directement par des mesures à la tarière à main sur le terrain.
Les photos aériennes et images satellites locales peuvent part ailleurs constituer une
bonne source d'information en complément des cartes géologiques et des rapports
d'étude ou thèses régionaux.
Dans l'analyse du critère R, il a été précisé qu'une partie des roches affleurantes peut
être considérée comme ayant un pouvoir protecteur important vis à vis des roches
aquifères (argiles, argiles marneuses, conglomérats et brèches massives
principalement).
Pour la détermination du critère S nous avons été amenés à considérer deux types
d'information :
Texture
1 2 3
(argile) (limon) (sable)
1
1 1 2
(0-15%)
2
1 2 3
(15-60%)
3
2 3 3
(>60%)
Nature du sol
inconnue 1 2 3
1
S1 S1 S2 S3
(>100cm)
2
S2 S2 S3 S4
(20-100 cm)
3
S3 S3 S4 S4
(0-20cm)
4
S4 S4 S4 S4
nulle
Critère K : Karstification
Dans ces conditions les seules façons de déterminer le degré de karstification dans la
zone d'infiltration semblent être :
- Les traçages, pouvant aussi permettre d'identifier la présence ou non d'un karst
actif. A titre indicatif, une vitesse de cheminement du traceur entre une perte et
l'exutoire supérieure à 15 m/h en basses eaux et 75 m/h en hautes eaux permet
d'admettre l'existence d'un réseau karstique (Dörfliger, 1996). La classification
retenue pour le critère K est la suivante :
Critère E : Epikarst
• E1 : cette classe regroupe toutes les zones du bassin qui ne présentent pas de
modelé karstique net, lorsqu'on peut par ailleurs observer des morphologies de type
doline ou lapiez.
• E4 : cette classe prend en compte les avens qui peuvent, de par leur structure
verticale, constituer des points d'entrée privilégiés de polluants vers le réservoir.
Comme pour les dolines, une zone de sécurité de 50 m a été définie autour des avens.
Les grottes n'ont pas été retenues car elles présentent des développements
horizontaux d'une profondeur limitée qui n'influencent que peu ou pas la vulnérabilité.
Les classes des 5 critères RISKE avec leur indice de vulnérabilité sont synthétisées
dans le tableau 5.
Ig = αRi + βI j + δS k + γK l + εE m
(3)
La pondération entre les critères est établie suivant la méthode mathématique qui
consiste à comparer les critères deux à deux à partir d'une échelle continue d'index
(Tab. 6) (Saaty, 1977). Un indice de cohérence de la matrice est calculé indiquant la
probabilité pour que les index aient été affectés au hasard, dans ce cas il est
nécessaire de réévaluer toute la matrice. Les résultats sont présentés dans le tableau
7, les poids arrondis sont utilisés dans l'équation 3. L'indice global de vulnérabilité est
R1 Marno-calcaires 1
R2 Calcaires marneux 2
R 0.1
Calcaires et dolomies massifs en gros bancs non fracturés, Calcaires en petits bancs
R3 avec fracturation homogène 3
Nature de Nature de
Nature * de sol connue Nature * de sol connue
sol sol
iconnue 1 2 3 iconnue 1 2 3
Couverture protectrice >5m (avec sol ou
S0 - - - -
non)
0
Couverture protectrice1-5m
Epaisseur Epaisseur
S S1 >100 cm >100 cm - - ou <1m avec un sol de texture inconnue ou 1
de type 1 >20cm
Epaisseur Epaisseur Epaisseur
Epaisseur Epaisseur Epaisseur
S2 20-100 20-100 - 20-100 - 2
>100 cm 0-20 cm 0-20 cm 0.1
cm cm cm
Epaisseur Absence Absence Epaisseur
Epaisseur Epaisseur Epaisseur Epaisseur
S3 0-20 cm 20-100 totale de totale de 20-100 3
0-20 cm >100 cm 0-100 cm
cm sol sol cm
Absence Absence
Epaisseur Epaisseur
S4 totale de totale de 0-20 cm 0-100 cm
- - - - 4
sol sol
Réseau karstique bien développé, présence d'un gros collecteur connecté avec la
K4 surface. Traçage à circulation rapide 4
E4 Avens 4
* Nature des sols : c.f. tableaux 3 et 4
• 4 correspond à R4, I4, S4, K 4, E4, soit à une matrice de calcaires en gros bancs
fortement karstifiée (présence d'un gros collecteur connecté à la surface), avec la
présence de pertes et d'avens, une absence totale de couverture protectrice (ou
jusqu'à 1 m de sol sableux avec une forte proportion de cailloux).
B R I S K E
Matrice de comparaison
A par rapport à B A R 1
I 3 1
S 1 1/3 1
K 3 1/3 3 1
E 3 1/3 3 1 1
Comme nous l'avons vu précédemment, les critères doivent être les plus indépendants
possibles et en nombre minimum pour éviter les redondances. Si les trois critères de
structure (Sol, Epikarst et Roche) sont à priori indépendants, en réalité le
développement de l'épikarst est lié aux deux autres (Sol et Roche). D'autre part, il y a
forcément des interactions entre la structure et le fonctionnement, il est donc
nécessaire de tester l'interdépendance des critères. En théorie, à l'issue de ce test, le
système de pondération devrait être adapté au résultat pour ne pas attribuer un poids
trop important à un critère fortement dépendant des autres car celui-ci aurait alors
virtuellement un poids encore plus important.
R I S K E Somme
Poids
0.1 0.4 0.1 0.2 0.2 1
Arrondi
Illustration 101 – Tableau récapitulatif des critères et indice de la méthode RISK (Dörfliger et
al., 2004)
Cette méthode a été développée à partir des travaux des étudiants de Valérie Plagnes,
(Maître de conférences, UMR Sysiphe, Université de Paris VI)
Zones avec dolines et dépressions de type poljés, alignement de dolines et/ou zones
I3 à faibles pentes (0-5%) où le ruissellement est limité et l'infiltration est favorisée. 3
Infiltration I4 Pertes actives au niveau de gouffres, avens et leur bassins versants associés 4
Sol S idem définition pour critère S de la méthode RISKE et RISK 0-4
existence d'un épikarst épais (> 1m) continu latéralement et très bien développé,
présentant des figures de dissolution horizontales et verticales témoignant de
E0 dissolution en milieu noyé 0
épikarst moins épais (50 cm à 1m), plus ou moins continu latéralement, pouvant
E1 stocker temporairement de l'eau à proximité de la surface. 1
épikarst peu épais (2à à 50cm), moyennement développé et discontinu, avec une
E2 capacité de stockage en surface moyenne 2
épikarst peu épais (> 20cm) ou absent localement, discontinu et peu développé,
E3 avec une faible possibilité de stockage temporaire 3
Epilarst E4 pas d'épikarst, donc aucune possibilité de stockage temporaire en sub-surface 4
karst unaire non fonctionnell c'est-à-dire système carbonaté dont le degré de
karstification ne permet pas un fonctionnement karstique: pas de récupération du
K0 traceur dans le cas de traçages artificiels ou très faible restitution 0
karst unaire peu/moyennement fonctionnel avec des vitesses de traçage artificiel
K1 lentes et des temps de séjour longs 1
karst unaire fonctionnel, avec des indices de karstification développée: des vitesses
de traçage artificiel rapides, une forte variabilité du débit et de la chimie de la source
K2 ou karst binaire pas / peu fonctionnel 2
K3 karst binaire peu/moyennement fonctionnel 3
Karstification K4 karst binaire très fonctionnel 4
Une des différences majeures avec la méthode RISK(E) est l’agrégation du critère Sol
et du critère Epikarst en un critère P dit de protection, en retenant le critère le plus
protecteur entre le sol et l’épikarst. Par croisement des deux cartes Sol et Epikarst et à
l’aide d’un logiciel SIG, chaque nouvelle entité résultante retient l’indice minimum des
deux critères présents, comme explicité dans le tableau ci-dessous :
P S E
ou
P0 S0 E0 à E4
S0 à S4 E0
ou
P1 S1 E1 à E4
S1 à S4 E1
ou
P2 S2 E2 à E4
S2 à S4 E2
ou
P3 S3 E3, E4
S3, S4 E3
P4 S4 E4
Cette méthode modifiée a été testée et développée sur deux bassins d’alimentation de
sources du Causse du Larzac (Esperelle et Durzon) (travaux de maîtrise des Sciences
de la Terre, Université Pierre et Marie Curie, 2003 et 2004 sous la direction de Valérie
Plagnes et Sylvain Thery).
7. Méthode COP
[0.5-1] Elevée
[1-2] Modérée
[2-4] Faible
Illustration 102 - Index “ COP” pour la cartographie de la vulnérabilité (Vias et al., 2002)
L’attribution de valeur spécifique pour les différents paramètres n’est pas donnée de
manière explicite; elle est base sur l’expérience. Il n’est pas évident de comprendre
pourquoi la valeur de l’indice OL pour la lithologie varie entre 1500 et 1 ; l’amplitude de
variation est importante.
Illustration 103 - Composantes de l’indice C “flux de concentration” pour calculer l’index C pour
le scénario A ; Valeur de C = (dh)*(ds)*(sv) (Vias et al., 2002)
Illustration 104 - Composants de l’index C pour le scénario B: Valeur de C= (sf) * (sv) (Vias et
al., 2002)
La carte résultante pour l’indice C est caractérisée par des valeurs correspondant à
une réduction élevée ou faible de la protection de la ressource en eaux souterraines;
les valeurs de l’indice C ainsi que le caractère de réduction de protection
correspondant sont présentés dans le tableau ci-dessous:
Epaisseur Structure/Texture
(m)
> 1.0m 5 4 3 2
0.5-1.0m 4 3 2 1
< 0.5m 3 2 1 0*
1 Très faible
2 Faible
[2-4] Modérée
[4-8] Haute
Le facteur P (précipitation) est un indice optionnel ; il peut être utilisé lorsque l’objectif
est d’effectuer la cartographie de la vulnérabilité de plusieurs bassins d’alimentation ou
d’aquifères, avec pour objectif une comparaison de la vulnérabilité entre les différents
aquifères et spécialement s’il y a une grande variabilité spatiale des précipitations sur
la zone d’étude considérée. Ce facteur n’est pas un facteur intrinsèque au milieu
aquifère.
8. Méthode PI
Cette méthode a été développée dans le cadre de l’action COST620 et cofinancée par
le BGR (Goldscheider, 2000), à l’université de Karlsruhe (Allemagne). Cette méthode a
été appliquée à 12 systèmes karstiques dans 7 pays européens. Le concept général
est le suivant: c’est une méthode orientée Système d’Information Géographique, qui
est basée sur le concept « origine-écoulement-cible » ; la cible est la surface
piézométrique et non la source ou le captage. C’est une méthode de caractérisation
de la vulnérabilité de la ressource et non du captage de la source.
La méthode d’Höltling est une méthode intégratrice ; elle détermine une valeur d’indice
pour 5 classes différentes, en considérant d’une part l’épaisseur des formations, la
nature du sol sensu stricto, la recharge (quantité en mm), la lithologie et l’intensité de
fracturation.
P = [ T + (Σ S * M + Σ B * M)] * R + A
S - Sous-sol S S - Sous-sol
Lithologie - L Fracturation - F
Lithologie L Fracturation F
Argiles, marnes, silts 20 Non jointifs 25
Pression artésienne - A
1500 points
Cette méthode est basée sur deux facteurs, à savoir la couverture protectrice et les
conditions d’infiltration, donnant un cadre plutôt que des schémas d’évaluation de la
vulnérabilité. Une des différences avec la méthode PI, est qu’elle n’a pas recours à
l’usage d’indice numérique (Illustration 112).
Ces valeurs sont indicatives, du fait qu’elles ont été déterminées sur la base
d’observation de terrain sur des aquifères fissurés et hétérogènes en Suisse. Le
Illustration 114: Les trois paramètres utilisés dans la méthode DISCO pour les milieux fissurés
hétérogènes (Pochon & Zwahlen, 2003)
La cartographie de l’aléa contamination des eaux par les phytosanitaires repose sur la
cartographie de la vulnérabilité des eaux de surface et des eaux souterraines pour des
unités de gestion définies au préalable à l’échelle régionale (pour plus de détail le
lecteur se rapportera aux rapports du BRGM, notamment le rapport RP-51456-FR et
RP-50569-FR pour la région Midi Pyrénées). A noter que cette méthode fait partie des
méthodes de cartographie de la vulnérabilité d’un captage et non de la ressource, les
écoulements préférentiels, la conductivité hydraulique ainsi que le volume d’eau de
l’aquifère étant pris en considération. Ce dernier est pris en compte pour sa capacité
de dilution ou d’atténuation du contaminant. Cette méthode est en grande partie basée
sur des « dires d’expert » ; le résultat et son interprétation sont sujets à une grande
subjectivité, fonction de l’expertise et de l’appréciation du manque de données
disponibles pour attribuer une note.
Les facteurs et critères retenus ainsi que les pondérations utilisées à dire d’expert pour
les eaux de surfaces (ESU) et les eaux souterraines (ESO) sont expliqués dans les
tableaux ci-dessous :
Facteurs Critères Classe Note Coefficient Coefficient
du critère du facteur
Sol Paramètres Sensibilité faible 1
assemblés : Sensibilité 2
perméabilité, moyenne 3 3 3
battance, Sensibilité forte 4
hydromorphie, Sensibilité très
épaisseur, .. * forte
Réseau Densité < 1.04km/km² 1
hydrograph hydrographique 1.04 – 2 2 2
i-que par unité de 1.33km/km² 3
gestion > 1.33 km/km²
Topographi Pente <3% 1
e 3-7% 2 3 7
> 7% 3
Perméabilité Négligeable 0
(dire d’expert) Très faible 1
Faible 2 4 10
Forte 3
Très forte 4
Très limités 1
Peu importants 2 1 5
Ecoulements Importants 3
préférentiels
Climatologi Pluies efficaces <0 1
e annuelles 0-150mm 2 ? ?
> 150mm 3
Vulnérabilité ESO = (note Sol * 10) + (note Ep. ZNS * 4) + (note K ZNS * 4) + (Note
Eclt Préf ZNS* 2) + (Note Lame d’eau ZS* 2) + (Note K ZS * 2) + (Note Eclts Préf.
ZS * 1)
Zones naturelles
- environnements aquatiques 50
(marais salants, lagunes, zones
intertidales)
- Forêts et zones semi-naturelles 0
- Plans d’eau 0
Illustration 116 : Tableau du critères occupation du sol et note (Sigter et al., 2006).
Les deux autres critères non pris en compte dans cette adaptation de la méthode
DRASTIC sont l’incidence de la zone non saturée (critère I). La zone non saturée peut
avoir une capacité importante vis-à-vis de l’atténuation des nitrates ; cependant dans le
cas de contaminants persistants et mobiles, la ZNS ne peut jouer qu’un rôle de retard,
avec une atténuation insignifiante. Dans les cas des aquifères étudiés, les conditions
relatives à l’anaérobie du milieu et de la présence de matière organique pouvant
favoriser la dénitrification, ne sont pas remplies. Le dernier paramètre de DRASTIC
non pris en compte est la conductivité hydraulique (C°) de l’aquifère. Ce paramètre
ainsi que sa distribution spatiale sont extrêmement difficile à déterminer. De plus ce
critère est déjà pris en compte dans le type d’aquifère (A) de manière qualitative.
(i) DRASTIC = 5 * D + 4 *R + 3 *A + 2 *S + T + 5 *I + 3 * C
(ii) SI = 0.186 *D + 0.212 * R + 0.259 * A + T + 0.222 * LU
Une carte de concentrations des nitrates de la zone d’étude a été établie afin d’évaluer
les résultats obtenus par les méthodes d’évaluation de la vulnérabilité spécifique aux
nitrates. La confrontation des deux cartes n’est pas triviale ; il y a un certain nombre de
divergence. Une étude de corrélation entre les classes de vulnérabilité et les classes
de concentration en nitrate a été effectuée, et a permis de proposer une amélioration
dans la démarche de cartographie de la vulnérabilité spécifique.
I mpact of existing status of seawater intrusion in the area (impact de l’état actuel de
l’intrusion saline de la region concernée)
ii. Aquifer hydraulic conductivity (A): Ce paramètre est utilise pour déterminer la
vitesse d’écoulement de l’eau au sein de l’aquifère. Par définition, la
conductivité hydraulique traduit l’aptitude du milieu à transmettre l’eau au sein
de l’aquifère. La conductivité hydraulique résulte de l’interconnectivité des
pores (porosité efficace) dans les sédiments non consolidés et des fractures
pour les milieux consolidés. L’importance du front d’intrusion saline est
influence par la conductivité hydraulique – plus la conductivité est grande, plus
le front de pénétration de l’intrusion saline est important. Une conductivité
hydraulique grande a pour conséquence également un grand cône de
dépression lors d’un pompage. Dans ce cas, l’utilisateur doit prendre en
considération la présence de barrières hydrauliques tels que des niveaux
argileux et des dykes imperméables parallèles à la côte, qui peuvent constituer
des murs vis-à-vis de l’intrusion saline. Des valeurs caractéristiques pour ce
facteur se trouvent dans les publications de Aller, Bennett, Lehr et al. (1987 in
Chachadi & Lobo Ferreira, 2001). Pour les aquifères karstiques côtiers, une
description spéciale de la valeur de l’indice pour ce facteur devrait être
développée, prenant en considération les discontinuités, la présence de
phénomènes morphologiques de l’endo et l’exokarst.
iii. Depth to groundwater level above sea (L): le niveau piézométrique par rapport
au niveau moyen de la mer est un facteur important pour évaluer l’intrusion
saline dans la zone d’étude, car il détermine le potentiel hydraulique capable de
repousser le front d’intrusion saline. Tel que défini par l’équation de Ghyben-
Herzberg, pour chaque mètre d’eau douce stocké au dessus du niveau de la
mer, ce sont 40 mètres d’eau douce qui sont présents sous l’interface eau
douce eau salée ainsi définie. L’attribution de la valeur de l’indice du facteur L
doit prendre en considération les variations du niveau piézométrique sur le long
terme. De manière générale, il est important de ne pas considérer uniquement
une valeur piézométrique moyenne, mais d’examiner avec attention les
périodes pour lesquelles le niveau piézométrique est le plus bas, au dessus du
niveau de la mer ; ce type de situation correspond à la plus grande vulnérabilité
possible. Pour l’attribution des valeurs, on peut se rapporter aux valeurs
proposées par Aller, Bennett, Lehr et al. (1987, in Chachadi & Lobo Ferreira,
2001).
iv. Distance from the shore (D): L’impact de l’intrusion saline généralement décroît
plus on s’éloigne de la côte. La valeur maximale de l’indice peut être de 10 pour
des distances à la côte inférieures à 100m. La valeur peut être diminuée de 1
par 100m, de la côte jusqu’à quelques 800m. Une valeur de 2 est acceptable
pour des distances comprises entre 801 et 1000m ; une valeur de 1 est
adoptée pour des distances supérieures à 1001m (Chachadi & Lobo Ferreira,
2001). La notion de distance doit être prise en considération avec prudence
dans le cas d’aquifères karstiques côtiers; l’intrusion saline dépend de la
présence de conduits karstiques. Ce paramètre n’est peut être pas directement
transposable pour ce type d’aquifère.
v. Impact of existing status of seawater intrusion (I): La zone considérée peut être
de manière variable d’ores et déjà affectée par une intrusion saline; l’équilibre
hydraulique naturelle entre l’eau douce et l’eau salée est ainsi déjà modifié. Cet
état doit ainsi être considéré lors de la cartographie de la vulnérabilité à
l’intrusion saline. Trois cas de valeurs d’indices pour ce facteur peuvent être
considérés: (a) zones déjà contaminées par une intrusion saline en toutes
saisons ou les échantillons d’eau souterraine montrent des rapports de Cl
/(HCO3 + CO3) plus grand que 2 epm, (b) zones avec des intrusions salines
saisonnières ou les échantillons d’eau souterraine montrent des rapports de Cl
/(HCO3 + CO3) compris entre 1.5 et 2 epm, et (iii) zones où des intrusions
salines ont existées dans le passé ou les échantillons d’eau souterraine
montrent des rapport de Cl /(HCO3 + CO3) inférieur à 1.5 epm. Ce type
d’information nécessaire à l’attribution de la valeur de l’indice, peut être collecté
dans des rapports précédents et à partir d’analyses chimiques (Chachadi &
Lobo Ferreira, 2001). Des logs de température et de conductivité électrique au
niveau de forages situés dans la zone côtière de l’aquifère permettent
La méthode RISK a été développée dans le cadre d’une étude cofinancée par la
DIREN de Franche-Comté et par le BRGM. Elle a été appliquée sur deux bassins
d’alimentation, de taille différente. Elle a fait l’objet d’un rapport (Dörfliger et al ., 2004)
ainsi que de l’élaboration d’un guide méthodologique d’application. Un exemple
d’application sur le système karstique de la source d’Arcier est résumé ci-dessous.
- Le Lias constitué de marnes et d’argiles ; ce sont les formations les plus anciennes
que l’on rencontre à l’affleurement dans le Jura bisontin (leur substratum, les
formations du Trias, n’affleure jamais dans la zone considérée ici) ;
Illustration 117 - extrait de la carte géologique au 1/50 000 (édition brgm) au niveau du bassin
d’alimentation de la source d’Arcier
Hydrogéologie
Illustration 118 - Répartition des dolines et zones de dolines à l’échelle du bassin d’alimentation
de la source d’Arcier.
Illustration 119 - Bassins versants de surface sur le bassin d’alimentation de la source d’Arcier
Les zones de forêt n’ont pas fait l’objet de la cartographie ; ces zones dans le cadre de
la procédure des périmètres de protection peuvent faire l’objet de recommandations
concernant l’usage de produits phytosanitaires et du traitement du bois stocké.
Le Jurassique supérieur est constitué d’une part de formations marneuses avec des
niveaux calcaires intercalés et d’autre part de calcaires massifs avec de petits niveaux
marneux dans sa partie moyenne.
b. Conditions d’infiltration
Quatre classes de 1 à 4 sont présentes sur la carte du critère I (Illustration 121). Les
zones de vulnérabilité les plus fortes vis à vis de l’infiltration sont notamment les
bassins versants des principales pertes, comprenant particulièrement le marais de
Saône. Les vulnérabilités les plus faibles avec la classe 1 et 2 se trouvent sur les bords
du bassin d’alimentation là où les pentes sont les plus fortes (reliefs marqués du
Jurassique moyen). Les pertes, correspondant à vulnérabilité très forte sont localisées
avec des carrés rouges. Les zones de dolines sont en classe 3 et constituent
l’essentiel de la partie centrale du bassin d’alimentation de la source d’Arcier.
La carte du sol – couverture protectrice a été établie en considérant d’une part l’étude
menée par le GRAP sur le bassin d’alimentation de la source d’Arcier et d’autre part
par des vérifications et des mesures ponctuelles sur le terrain (3 jours de terrain,
quelques 50 points visités et 50 mesures d’épaisseur à la tarière manuelle).
Illustration 122 – Carte de répartition des sols à partir de l’étude du GRAP (2003) pour le bassin
d’alimentation de la source d’Arcier.
Carte de vulnérabilité
Les classes de vulnérabilité moyenne et faible sont situées dans le Sud du bassin au
Sud de Mamirolle et la partie SW du bassin en bordure du marais de Saône.
Annexe 5
Annexe 6
Intitulé de l'étude
Etude du bassin d'alimentation du captage AEP de la source des Gondards à SAINTS (89)
Objectif(s) de l'étude
Identification du BAC et proposition d'un plan d'actions
Type d'aquifère
Sédimentaire karstique (Calcaires du Jurassique)
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
délimitation de l'aquifère - coupes hydrogéologiques
Carte piézométrique
Pas de carte dans le rapport mais les crêtes piezométriques sont connues(?). Des mesures piezométriques ont été faites
Modèle maillé
non
Traçages
oui (ponctuel)
Carte de vulnérabilité
oui (utilsation au départ de la carte de vulnérabilité du BRGM au 1/50.000). Méthode INDIGO pour les sols
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Enquête auprès de 51 agriculteurs
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
cartes assolement - pression d'azote - risque de lessivage (méthode indigo)
Plan d'actions
modification des pratiques agricoles avec carte de priorités et aménagements
Indicateurs
suivi analytique mensuel (nitrates, turbidité, phytos) / suivi évolution occupation des sols / suivi évolution des pratiques agricoles
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Identifiant de l'étude 2 Département Commune(s) Direction de secteur
78 8 communes concernées DRIF
Intitulé de l'étude
CCTP Protection des captages d'eau potable dans le département des YVELINES (78) - 8 lots (1 par captage)
Objectif(s) de l'étude
établissement des PP de 8 AEP
Type d'aquifère
non précisé
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
caractérisation hydrogéologique du "bassin d'apport".
Carte piézométrique
pas demandées mais le sens d'écoulement et le gradient doivent être connus
Modèle maillé
non
Traçages
non demandés
Carte de vulnérabilité
cartographie demandée, notamment en pollution diffuse et en pollution accidentelle
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
à inventorier (bibliographie et terrain)
Diagnostic parcellaire
occupation du sol
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 3A Département Commune(s) Direction de secteur
78 CC de Saint-Martin-la-Garenne DRIF
Intitulé de l'étude
CCTP pour étude du bassin d'alimentation des captages et étude environnementale du champ captant de ST MARTIN LA GARENNE
Objectif(s) de l'étude
évaluer la qualité de la ressource et ses variations possibles / évaluer les risques susceptibles d'altérer la qualité de l'eau
Type d'aquifère
alluvions de la Seine + craie?
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
coupes hydrogeologiques
Carte piézométrique
le rapport doit contenir deux cartes HE et BE
Modèle maillé
non
Traçages
non demandés
Carte de vulnérabilité
établir une carte des zones à risque (3 niveaux de hiérarchisation), basée sur l'occupation des sols et la "fragilité intrinsèque" de la nappe
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Diagnostic à conduire, en incluant les utilisations de produits phytosanitaires
Sources de pollution
Recensement des activités potentiellement polluantes. Inclure l'entretien des voiries
Diagnostic parcellaire
occupation du sol
Plan d'actions
propositions d'actions
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 3B Département Commune(s) Direction de secteur
78 CC de Buchelay et Rosny-sur-Seine DRIF
Intitulé de l'étude
CCTP pour étude du bassin d'alimentation du champ captant de BUCHELAY et ROSNY-SUR-SEINE
Objectif(s) de l'étude
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 4 Département Commune(s) Direction de secteur
10 Lesmont et Vericourt DSAM
Intitulé de l'étude
étude des bassins d'alimentation des ressources actuelle et future du SIAEP de PINEY/LESMONT
Objectif(s) de l'étude
présence d'atrazine et de désethylatrazine au captage -> étude du BAC pour identifier l'origine et faire baisser les teneurs
Type d'aquifère
Alluvial? / Craie?
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 5 Département Commune(s) Direction de secteur
21 DSAM
Intitulé de l'étude
étude de 3 bassins d'alimentation de captages de Côte d'Or (captage de GISSEYsous FLAVIGNY source des Baudouines
Objectif(s) de l'étude
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 6 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Bouy DVM
Intitulé de l'étude
Département de la Marne. District de la région de Mourmelon étude du Bassin d'alimentation du captabe de BOUY indice national 159-1X-0002 Département de la marne
Objectif(s) de l'étude
Dégradation de la qualité des eaux captées, notamment en nitrates -> étude de vulnérabilité de l'ouvrage aux pratiques agricoles et au tracé du TGV Est
Type d'aquifère
Craie sénonienne
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
hydrogéologie générale puis paramètres hydrogeologiques + rp de l'hydro agréé
Carte piézométrique
carte BRGM de 1966 (figure dans le rapport)
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non. Approche générale de la vulnérabilité de la craie
Etude de la ZNS
4 profils azotés de la craie pr évaluer les vitesses de migration
Pratiques agricoles
enquête auprès des 15 agriculteurs de la zone d'étude
Sources de pollution
ligne TGV dans les PP rapproché et éloigné
Diagnostic parcellaire
cartes assolement et des sols nus en hiver
Plan d'actions
Propositions d'action, incluant l'abandon du captage. Fiches synthétiques des actions, dont subventions et aides
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 7 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Chalons-sur-Vesle DVM
Intitulé de l'étude
Département de la Marne S.I.D.E.P. de CHENAY MERFY étude du Bassin d'alimentation du captage de CHALONS SUR VESLE indice national 131-4X-0061
Objectif(s) de l'étude
suite à dépassement de la norme AEP pour les pesticides, lancement d'une étude de vulnérabilité visant à préciser la nature des éventuelles sources de pollution.
Type d'aquifère
craie sénonienne. Développement d'une karstification (perte du ruisseau)
Surface du BAC
600 ha
Etude hydrogéologique
Hydrogéologie générale, essais de pompage, réalisation d'un piézomètre
Carte piézométrique
pas de carte piézométrique trouvée en bibliographie par le BE mais sens d'écoulement est connu
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non. Présentation des pratiques à risque (de par leur absence ou leur application)
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Enquête auprès des principaux viticulteurs et agriculteurs. Idenitification des produits phytosanitaires utilisés et des pratiques associées
Sources de pollution
pas d'activité industrielle, pas de stockage sur la zone d'étude. Observations sur les écoulements superficiels (associés à l'érosion des sols)
Diagnostic parcellaire
carte d'occupation des sols.
Plan d'actions
Propositions d'actions: administrative, techniques préventives (pratiques viticoles et agricoles, gestion des bassins de rétention), techniques curatives (gestion active des eaux), interconnexion
Indicateurs
oui. Essentiellement pour les aspects techniques
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Identifiant de l'étude 8A+8B Département Commune(s) Direction de secteur
58 Clamecy et Beuvron DSAM
Intitulé de l'étude
Ville de CLAMECY étude des bassins d'alimentation des captages AEP rapport Phase 1 et 2
Objectif(s) de l'étude
Traitement de la turbidité et réduction des pollutions diffuses à la source. Pour cela, une étude des BAC est menée
Type d'aquifère
Calcaires karstiques du Jurassique sous alluvions. Semi-captif
Surface du BAC
Puits du Foulon: environ 25 km² dont 7.5 km de cours d'eau / Source Fontainerie : le bv topographique fait 0.77 km² ce qui est bien trop faible par rapport au débit. Aire estimée de 7 km²
Etude hydrogéologique
percement de 2 piézomètres, nivellement, inspection caméra, profil des vitesses dans le puits. Profils de débit pour rechercher des pertes
Carte piézométrique
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
carte de vunérabilité des aquifères établie par le BRGM (échelle non précisée). Une carte de risques est dressée: la vulnérabilité intrinsèque (nature et épaisseur des recouvrements
calcaires, nature des sols et proportion en éléments calcaires, présence de phénomènes liés à la karstification) est croisée avec les activités anthropiques potentiellement génératrices de
pollution
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
recensement des ICPE (industriels et élevages). Assainissement
Diagnostic parcellaire
carte d'occupation des sols (à partir d'orthophotoplans et de visite(s) terrain)
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 8C Département Commune(s) Direction de secteur
58 Clamecy et Beuvron DSAM
Intitulé de l'étude
Ville de CLAMECY étude BAC 6007104 Phase 3 (version finale)
Objectif(s) de l'étude
Traitement de la turbidité et réduction des pollutions diffuses à la source. Pour cela, une étude des BAC est menée
Type d'aquifère
Calcaires karstiques du Jurassique sous alluvions. Semi-captif
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
oui, incluant le coût, il est présenté par captage et par aspect à traiter (turbidité, nitrates et produits phytosanitaires, environnement du captage)
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 9A Département Commune(s) Direction de secteur
95 Bray-et-Lû DRIF
Intitulé de l'étude
Captage Pierre-Fiche (code BSS : 0125-7X-1001), Bray-et-Lû (95) - Etude du bassin versant d’alimentation du forage et des différentes origines de pollution - Rapport final de phase 1
Objectif(s) de l'étude
Diagnostic du BAC pour préserver et restaurer la qualité de l'eau
Type d'aquifère
Craie sénonienne sous couverture alluviale (nappe en charge sous tourbe, sinon libre)
Surface du BAC
537 ha
Etude hydrogéologique
coupe hydrogéologique. Gradient (carte piezo?), essai de débit, prélèvements
Carte piézométrique
2 puits et 7 niveaux de cours d'eau ont été mesurés. Pas de carte établie
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Estimation des quantités de phyto utilisés en déterminant les rotations par expertise
Sources de pollution
inventaire des sources potentielles (dont eaux usées et pluviales + traitement des routes et espaces communaux)
Diagnostic parcellaire
à partir de photos aériennes de 2003 et de visites de terrain + RGA à l'échelle du canton.
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 9B Département Commune(s) Direction de secteur
95 Bray-et-Lû DRIF
Intitulé de l'étude
Captage Pierre-Fiche (code BSS : 0125-7X-1001), Bray-et-Lû (95) - Etude du bassin versant d’alimentation du forage et des différentes origines de pollution - Rapport de phase 2
Objectif(s) de l'étude
Diagnostic du BAC pour préserver et restaurer la qualité de l'eau
Type d'aquifère
Craie sénonienne sous couverture alluviale (nappe en charge sous tourbe, sinon libre)
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
"vulnérabilité des sols au risque d'infiltration"
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Enquête auprès de 10 agriculteurs
Sources de pollution
enquête auprès de 3 communes, de la DDE et visite de trois sites identifiés comme potentiellement à risque
Diagnostic parcellaire
cartes de l'assolement 2005 et 2006
Plan d'actions
propositions d'actions, chiffrées avec précision réglementaire et liste des subventions sollicitables par action
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 11 Département Commune(s) Direction de secteur
89 Migennes DSAM
Intitulé de l'étude
Etude des bassins d'alimentation des captages d'eau potable de la commune de MIGENNES rapport définitif
Objectif(s) de l'étude
Améliorer et sécuriser la prod d'eau potable
Type d'aquifère
Craie cénomanienne (karst) et sables albiens
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
piezométrie pour la recherche des gradients et traçage pour la vitesse d'écoulement
Carte piézométrique
Hautes Eaux et Basses Eaux, à partir de 14 piezos
Modèle maillé
non
Traçages
6 injections.
Carte de vulnérabilité
non mais identification des dolines et bétoires. Vulnérabilité importante (karst)
Etude de la ZNS
Non mais recherche des bétoires
Pratiques agricoles
Non détaillées mais figurent peut-être dans le rapport de la Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Sources de pollution
visite terrain et traçage dans réseau pluviale pour rechercher des fuites éventuelles. Recensement des décharges
Diagnostic parcellaire
carte d'assolement de 2004.
Plan d'actions
fiche d'actions par captage
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 12 Département Commune(s) Direction de secteur
89 Poilly-sur-Tholon DSAM
Intitulé de l'étude
Etude du bassin d'alimentation du puits de captage en eau potable des LATTEUX de BLEURY rapport définitif (commune de POILLY SUR THOLON
Objectif(s) de l'étude
Améliorer et sécuriser la prod d'eau potable
Type d'aquifère
sables albiens
Surface du BAC
210 ha
Etude hydrogéologique
Pompages par paliers, "longue durée", carte piezo, traçages, …
Carte piézométrique
Réalisée en 1966 (mais avec des approximations). Mise en place de 6 piézomètres et cartes HE et BE. Gradient déduit
Modèle maillé
non
Traçages
dans les sables à proximité du forage et dans le Cénomanien (calcaires? Craie?) plus à l'amont.
Carte de vulnérabilité
utilisation de l'indicateur INDIGO pour évaluer le risque de lessivage des nitrates. La pédologie est prise en compte pour l'établissement de la carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Enquête terrain réalisée par la CA de l'Yonne auprès des 11 agriculteurs du BAC. Détermination des rotations
Sources de pollution
étude réalisée par la CA de l'Yonne
Diagnostic parcellaire
étude réalisée par la Chambre d'Agriculture de l'Yonne: assolement 2003 / 2004 / 2005
Plan d'actions
oui, en matière agricole (étude CA de l'Yonne). Les coûts sont évalués et les aides mobilisables sont indiquées
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 13 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Courcy DVM
Intitulé de l'étude
Captage d'alimentation en eau potable de COURCY (MARNE) étude du bassin d'alimentation
Objectif(s) de l'étude
Evaluation des préconisations effectuées dans le cadre des PP et compréhension de l'origine et de la propagation des pollutions diffuses
Type d'aquifère
Craie sénonienne
Surface du BAC
490 ha
Etude hydrogéologique
réalisation de 2 piezos et de 2 sondages tarières
Carte piézométrique
oui en décembre 2000
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
définie à partir de la geologie et de la ZNS, de la nature des sols, de la couverture végétale et de l'environnement humain.
Etude de la ZNS
2 sondages de 5.5 et 6.5 m avec prélèvement tous les mètres (SO4, NO3, Na, Cl, phyto)
Pratiques agricoles
Pas d'enquête mais identification des produits et de l'origine des nitrates
Sources de pollution
inventaire des principales sources
Diagnostic parcellaire
carte d'assolement fevrier-mars 2001 par CA Marne dans la zone d'influence du captage.
Plan d'actions
Propositions d'actions pour lutter contre les pollutions diffuses. Indication de la législation et des programmes existants
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 14 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Somme-Vesle DVM
Intitulé de l'étude
Etude du bassin d'alimentation du captage du Syndicat des eaux de Somme - Vesle - Courtisols (51)
Objectif(s) de l'étude
Etude environnementale du BAC pour élaborer des projets d'actions visant à l'amélioration de la protection des captages AEP
Type d'aquifère
Craie sénonienne
Surface du BAC
1360 ha
Etude hydrogéologique
description du point de captage (T,S…)
Carte piézométrique
2 cartes piézométriques de 1966 et décembre 1992 (1/100000). Nouvelle carte générée à partir de ces deux-là.
Modèle maillé
non
Traçages
un traçage réalisé en 1995 sur le ruisseau de la Cassine, démontrant une circulation à une vitesse de 25 m/j environ
Carte de vulnérabilité
oui, à partir de la géologie, de la pédologie, de l'épaisseur de la ZNS, de la topographie et de l'environnement naturel et humain
Etude de la ZNS
Non. Une valeur de 0.5 m/an est juste citée pour l'infiltration en domaine crayeux
Pratiques agricoles
Quatre exemples d'apports en engrais et de rotations des cultures sont fournis
Sources de pollution
inventaire des sources potentielles agricoles, industrielles (inexistantes) et urbaines
Diagnostic parcellaire
basé sur une visite terrain en dévembre 2003 complétée par un questionnaire envoyé aux agriculteurs
Plan d'actions
définition d'actions pourlutter contre les pollutions diffuses: boisement, CIPAN, jachères, enherbement, maîtrise foncière, gel de l'irrigation
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 15 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Chalons-en-Champagne DVM
Intitulé de l'étude
Etude du bassin d'alimentation du champ captant de production d'eau potable ville de CHALONS EN CHAMPAGNE
Objectif(s) de l'étude
Détection d'atrazine et métabolites à un seuil dépassant la norme de potabilité: la DDASS indique la nécessité d'un diagnostic sur leur origine et la mise en œuvre d'un programme
d'amélioration et de préservation
Type d'aquifère
Craie sénonienne (forages) et nappe alluviale de la Marne (puits). Craie localement captive, sinon en continuité hydraulique avec les alluvions
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
éléments généraux, essai de pompages, prélèvements pour analyses
Carte piézométrique
Carte au 1/100000 et niveaux mesurés en janvier 2001
Modèle maillé
MODFLOW. Modélisation bi-couche calée en permanent et en transitoire sur 23h (essai de pompage)
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
croisement multicritère sous SIG: 1/ caractéristiques de la couverture pédologique (texture, épaisseur, réserve hydrique) 2/ épaisseur de la ZNS (piezo et topo au 1/100000) 3/ éloignement
du réseau hydrographique (pente non prise en compte). Les trois notes sont sommées. Carte au 1/100000
Etude de la ZNS
Epaisseur de la ZNS estimée au 1/100000
Pratiques agricoles
Enquête par questionnaires auprès des agriculteurs concernés. Données RGA (1970 à 2000). Pratiques de fertilisation, protection phytosanitaire des cultures
Sources de pollution
Recensement des sites industriels, stations service, dépôts d'hydrocarbures, de produits phytosanitaires ou d'engrais, assainissement, utilisation non agricole de phytosanitaires
Diagnostic parcellaire
carte de l'occupation des sols dans le PPE (CA de la Marne, mars 2000)
Plan d'actions
oui
Indicateurs
oui: suivi de l'avancement du plan d'actions et suivi de son efficacité
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Identifiant de l'étude 16 Département Commune(s) Direction de secteur
10 Chamoy Saint-Phal DSAM
Intitulé de l'étude
Etude du bassin d'alimentation du captage du SIAEP de Chamoy Saint Phal version finale
Objectif(s) de l'étude
Diagnostic de la pollution du captage de Chamoy / Saint Phal par les produits phytosanitaires et définitions d'actions préventives ou curatives pour satisfaire aux exigences de qualité
imposées par la législation
Type d'aquifère
Craie du Cénomanien
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
éléments généraux sur le fonctionnement de l'aquifère
Carte piézométrique
Cartes Hautes Eaux et Basses Eaux au 1/100000 du BRGM.
Modèle maillé
non
Traçages
non (turbidité non détectée sur l'ouvrage)
Carte de vulnérabilité
basée sur l'épaisseur du sol et sur sa texture. Cartographie SIG à partir de ces deux critères
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Questionnaire auprès des agriculteurs.
Sources de pollution
dont les aménagements à prévoir (autoroute)
Diagnostic parcellaire
évolution de l'occupation des sols de puis 1970.
Plan d'actions
Actions proposées décomposées en curatif (1), préventif (5) et suivi (1). Les actions portent sur les aspects phytosanitaires et nitrates. Chiffrage et indication des subventions sollicitables par
action
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 17A Département Commune(s) Direction de secteur
76 Saint-Antoine-la-Forêt DSAv
Intitulé de l'étude
SIDEDA de Bolbec - Gruchet le Valasse Réalisation d'une étude de protection des captages de ST MARCEL et ST ANTOINE LA FORET afin de définir des mesures préventives pour lutter
contre la turbidité et les produits phytosanitaires observés aux captages CCTP
Objectif(s) de l'étude
1/ réaliser un "état zéro" 2/ définir précisément les BAC 3/ Effectuer un diagnostic complet des problèmes de qualité aux captages 4/ analyser les risques de pollution, identifier les zones
prioritaires d'actions et proposer un plan d'actions
Type d'aquifère
Craie sénonienne, karst
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
mise en évidence du rôle joué par les réseaux karstiques dans la propagation des pollutions / analyse poussée de la turbidité et des pollutions associées / détermination des relations avec le
cours d'eau
Carte piézométrique
Modèle maillé
non
Traçages
des traçages peuvent être proposés par le BE
Carte de vulnérabilité
à déterminer à partir de "la profondeur de l'aquifère, la nature et l'épaisseur de la couverture de la zone non saturée, les vitesses de transfert depuis la surface jusqu'à la source, les pertes,
les axes de drainage…"
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
oui
Sources de pollution
à inventorier et à localiser
Diagnostic parcellaire
occupation des sols, à cartographier selon une méthode à déterminer par le BE
Plan d'actions
à établir, avec coût / avantage / inconvénient
Indicateurs
indicateurs d'évaluation des actions
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Identifiant de l'étude 17B Département Commune(s) Direction de secteur
76 Saint-Antoine-la-Forêt DSAv
Intitulé de l'étude
SIDEDA de Bolbec - Gruchet le Valasse rapport de fin de Phase 1 synthèse des données générales. Réalisation d'une étude de protection des captages de ST MARCEL et ST ANTOINE LA
FORET
Objectif(s) de l'étude
1/ réaliser un "état zéro" 2/ définir précisément les BAC
Type d'aquifère
craie sénonienne, karst
Surface du BAC
3 km² sur la base de la piézométrie, 6 à 7 km² sur la base du débit pompé et 122 km² en prenant en compte une alimentation par la rivière (tout son bv). La conclusion de l'étude indique que
le BAC couvre une surface de 3 km².
Etude hydrogéologique
Hydrogéologie générale à partir des éléments bibliographiques. Discussion sur la relation nappe-rivière (sens du drainage). Inspection camera, étude isotopique
Carte piézométrique
carte de l'atlas hydrogéologique de Seine-Maritime et carte du BE Ingetec (échelles non trouvées)
Modèle maillé
non
Traçages
réalisés en 1997
Carte de vulnérabilité
la vulnérabilité intrinsèque de l'aquifère a été estimée à partir de deux éléments: la nature et l'épaisseur du recouvrement crayeux (à partir de la carte géologique) et l'épaisseur de la ZNS.
Carte au 1/80000 qui ne prend pas en compte les circulations spécifiques au karst
Etude de la ZNS
Epaisseur de la ZNS déterminée sous SIG par différence entre le MNT et une piézométrie "moyenne" (étude antérieure)
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
identification des ouvrages de rétention d'eaux pluviales, des indices de cavités souterraines et de puits d'infiltration, des exploitations agricoles, Z.I. et zones urbanisées. Gazoduc, voies
ferrées, route départementale. Cartographie au 1/25000
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 17C Département Commune(s) Direction de secteur
76 Saint-Antoine-la-Forêt DSAv
Intitulé de l'étude
SIDEDA de Bolbec - Gruchet le Valasse rapport de Phase 2 diagnostic des ouvrages de captage. Réalisation d'une étude de protection des captages de ST MARCEL et ST ANTOINE LA
FORET (rapport N°2 version 1)
Objectif(s) de l'étude
3/ Effectuer un diagnostic complet des problèmes de qualité aux captages // Etude de la turbidité et essai de bilan hydrologique
Type d'aquifère
craie sénonienne, karst
Surface du BAC
de 3 à 6.4 km². Les investigations sont effectuées sur une surface de 6 km²
Etude hydrogéologique
bilan hydrologique sur les années 2000 à 2004. Etude statistique de la turbidité au droit des forages (fréquence et décalage avec la pluie et le débit du cours d'eau)
Carte piézométrique
non
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
Enquête terrain pour recenser les bétoires, "les indices" (dépressions situées dans l'axe du thalweg), les ravines et les bassins d'infiltration. Cartographie
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
non
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 17D Département Commune(s) Direction de secteur
76 Saint-Antoine-la-Forêt DSAv
Intitulé de l'étude
SIDEDA de Bolbec - Gruchet le Valasse rapport de Phase 2.2. climatologie, fonctionnement hydraulique occupation et utilisation du sol. Réalisation d'une étude de protection des captages
de ST MARCEL et ST ANTOINE LA FORET (Rapport n°2.2 version 1)
Objectif(s) de l'étude
3/ Effectuer un diagnostic complet des problèmes de qualité aux captages // Enquête auprès des agriculteurs
Type d'aquifère
craie sénonienne, karst
Surface du BAC
Les investigations sont effectuées sur une surface de 6 km²
Etude hydrogéologique
non
Carte piézométrique
non
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Enquête auprès des 8 agriculteurs du BAC. Liste des molécules utilisées et pratiques de pulvérisation.
Sources de pollution
non
Diagnostic parcellaire
enquête auprès des 8 agriculteurs du BAC de 6 km²: 6 réponses couvrant 83% de la SAU. Carte d'utilisation des sols (CORINE Land Cover et enquête terrain).
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 17E Département Commune(s) Direction de secteur
76 Saint-Antoine-la-Forêt DSAv
Intitulé de l'étude
SIDEDA de Bolbec - Gruchet le Valasse rapport de Phase 3 version provisoire analyse des risques et propositions d'actions. Réalisation d'une étude de protection des captages de ST
MARCEL et ST ANTOINE LA FORET (rapport N°4 version N°2)
Objectif(s) de l'étude
4/ analyser les risques de pollution, identifier les zones prioritaires d'actions et proposer un plan d'actions
Type d'aquifère
craie sénonienne, karst
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
non
Carte piézométrique
non
Modèle maillé
non
Traçages
Traçages réalisés en mars 2002. L'un des deux donne une vitesse d'écoulement de 100 m/h
Carte de vulnérabilité
par classement multicritères non pondéré (sommation de classes notées de 0 à 4). Les bétoires sont prises en compte par leur distance aux captages et par le gradient de la nappe sur la
distance bétoire-captage. Vulnérabilité par "classement multidimensionnel pondéré", basé sur deux groupe de bétoires: en lien avec les captages et celles qui ne le sont pas. Traitement de
l'échantillon reconstitué par Analyse Factorielle Discriminante pour calculer les coefficients de la pondération
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
non
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
les propositions tournent autour des thématiques suivantes: relations nappe-ruisseau / optimisation de l'exploitation de la ressource aquifère / maîtrise des intrants agricoles / maîtrise du
ruissellement et de l'érosion / traitement des bétoires / actualisation des PP. Chiffrage du coût des propositions
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 17F Département Commune(s) Direction de secteur
76 Saint-Antoine-la-Forêt DSAv
Intitulé de l'étude
SIDEDA de Bolbec - Gruchet le Valasse rapport de Phase 3 - Propositions d'actions et hierarchisation - Réalisation d'une étude de protection des captages de ST MARCLE et ST ANTOINE
LA FORET (Rapport N 4.2 version N°5)
Objectif(s) de l'étude
4/ analyser les risques de pollution, identifier les zones prioritaires d'actions et proposer un plan d'actions
Type d'aquifère
craie sénonienne, karst
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
"suivi et évaluation des actions entreprises": le BE propose l'équipement du BAC de matériel d'acquisition de données quantitatives et qualitatives
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Identifiant de l'étude 18 Département Commune(s) Direction de secteur
50 Créances DBN
Intitulé de l'étude
ANTEA AEE - Etude de vulnérabilité, d'incidence et d'évaluation des risques de pollution -Forage de HOTOT à CREANCES
Objectif(s) de l'étude
Le captage est touché par une pollution nitratée et par des pesticides. Les PP ne sont pas définis. -> étude de vulnérabilité et évaluation des risques de pollution préalable à la définition des
PP
Type d'aquifère
Pliocène, nappe libre
Surface du BAC
1.68 km² (zone proche) et 4.74 km² (zone éloignée). Aire définie en 1985: 250 ha
Etude hydrogéologique
éléments généraux (incluant climatologie, hydrographie, topographie, photos aériennes…) et prospection géophysique (électromagnétique et sondages électriques). Identification d'un paléo-
chenal
Carte piézométrique
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
Définition de zones sensibles au travers de trois classes de pouvoir épurateur des sols. Cartographie
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Carte des rotations agricoles. Estimation des apports organiques. Carte des bilans azotés par parcelle
Sources de pollution
inventaire des activités humaines susceptibles de polluer
Diagnostic parcellaire
enquête terrain et carte d'occupation des sols
Plan d'actions
recommandations
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 19 Département Commune(s) Direction de secteur
14 Moult DBN
Intitulé de l'étude
Département du Calvados SIAEP d'Argences commune de MOULT captage de PUNAY Synthèse hydrogéologique et environnementale préalable à la délimitation des périmètres de
protection
Objectif(s) de l'étude
étude préalable à la définition des PP
Type d'aquifère
Bathonien
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
éléments généraux. Hydrologie. + précis sur le captage
Carte piézométrique
oui, départementale
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
"carte d'aptitude des formations superficielles à retenir une pollution"
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Enquête CORPEN auprès de 6 exploitants
Sources de pollution
oui. Assainissement, trafic routier et ferroviaire, activités indus et artisanales, tourisme. Décharges, citernes de stockage. Carte.
Diagnostic parcellaire
carte du couvert végétal
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 20 Département Commune(s) Direction de secteur
14 Zone du bassin de Saon DBN
Intitulé de l'étude
Conseil général du Calavados / Hyrdogéologie générale de l'aquifère du trias dans la région du sud Bessin (bassin de Saon) Etude géologique et pédologique
Objectif(s) de l'étude
fonctionnement de l'aquif du Trias (ds Bassin de Saon). Vulnérabilité pr protection captage
Type d'aquifère
Trias
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
piézométrie
Carte piézométrique
carte BE de 1973
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
Basée uniquement sur la géologie, les sols n'étant pas discriminants (perméables)
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 21 Département Commune(s) Direction de secteur
14 Arganchy DBN
Intitulé de l'étude
Conseil général du Calavados / étude Hydrogéologique et d'environnement du bassin du forage d'ARGANCHY (Calvados)
Objectif(s) de l'étude
étude hydrogéologique et d'environnement pour lutter contre la dégradation de la ressource
Type d'aquifère
Trias gravelo-sableux. Nappe captive
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
20 sondages électriques pour préciser la lithologie et la position du socle
Carte piézométrique
des mesures piezométriques sont effectuées pour déterminer le gradient hydraulique et le sens d'écoulement de la nappe
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
identification des points singuliers: puits/forages abandonnés ou mal protégés, mare, carrière, dépôts.
Diagnostic parcellaire
carte d'occupation des sols après visite terrain: ZU, prairie, culture, bois ou vergers.
Plan d'actions
définition de 5 zones dans la zone d'étude, pour lesquelles une approche du risque de pollution en fonction de la lithologie du recouvrement et de l'occupation du sol. Propositions de mesures
agro-environnementales (dont CTE)
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 22 Département Commune(s) Direction de secteur
61 Sées DBN
Intitulé de l'étude
Chambre d'agriculture de l'Orne Protection de la ressource en eau potable du SIAEP de SEES Etat des lieux des pratiques agricoles et repérage des points sensibles sur le bassin
d'alimentation des captages SEES (captage de la Luzerne)
Objectif(s) de l'étude
état des lieux dans le BAC: environnement et repérage des points sensibles / assolements 1999, 2000 et 2001 / pratiques de fertilisation et traitement phytosanitaire
Type d'aquifère
Bathonien
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
non
Carte piézométrique
non
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Drainage des parcelles et renvoi des eaux vers un fossé infiltrant. Dépôt de fumier. Rotations. Pratiques de fertilisation
Sources de pollution
puits abandonnés, ligne de chemin de fer, dépôts de déchets organiques
Diagnostic parcellaire
Assolement 1999, 2000 et 2001
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 23 Département Commune(s) Direction de secteur
2 5 communes concernées DVM
Intitulé de l'étude
Délimitation des bassins d'alimentation des captages publics de MONFAUCON/MONTLEVON, PARGNY LA DHUYS, LA CHAPELLE-MONTHODON, COURTEMON-VARENNES (Aisne) avis
de l'hydrogéologue agréé
Objectif(s) de l'étude
délimitation des BAC, avis de l'hydrogéologue agréé
Type d'aquifère
calcaire du Lutétien / Calcaire de Champigny karstifié / nappe alluviale
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
éléments généraux, Peff
Carte piézométrique
non citée
Modèle maillé
non
Traçages
oui pour les sources de la Dhuys
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
non
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
Page 30 sur 53
Identifiant de l'étude 24A Département Commune(s) Direction de secteur
51 Taissy / Puisieulx (CC de Couraux) DVM
Intitulé de l'étude
Synthèse des données nécessaires à l'étude du bassin d'alimentation du champ captant de COURAUX Proposition du déroulement des investsigations dans le cadre de cette étude.
Communes de TAISSY et PUISIEULX (Marne)
Objectif(s) de l'étude
améliorer la connaissance du CC pour reconquérir la qualité de la ressource
Type d'aquifère
craie sous alluvions
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
+++, notamment les parties geol, pédo. Et hydrogeol. Bref, tout le rapport est excellent
Carte piézométrique
4 cartes et des données bibliographiques visant à préciser les écoulements
Modèle maillé
Un modèle simplifié a été réalisé, en pré-modèle. Le modèle sera fait en phase 2
Traçages
données bibliographiques
Carte de vulnérabilité
oui, 2 cartes issues de la bibliographie et considérations générales, puis détaillées
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Oui, de façon détaillée
Sources de pollution
activités industrielles, voies de circulation, terrains remblayés, plan d'eau, "points noirs"
Diagnostic parcellaire
pas de carte d'occupation des sols
Plan d'actions
indication sur le type de modélisation à réaliser, les programmes en cours et les données complémentaires nécessaires
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 24B Département Commune(s) Direction de secteur
51 Taissy / Puisieulx (CC de Couraux) DVM
Intitulé de l'étude
Synthèse des données nécessaires à l'étude du bassin d'alimentation du champ captant de COURAUX Proposition du déroulement des investsigations dans le cadre de cette étude.
Communes de TAISSY et PUISIEULX (Marne)
Objectif(s) de l'étude
améliorer la connaissance du CC pour reconquérir la qualité de la ressource
Type d'aquifère
craie sous alluvions
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
Page 32 sur 53
Identifiant de l'étude 25 Département Commune(s) Direction de secteur
21 Gissey-sous-Flavigny DSAM
Intitulé de l'étude
Etude de 3 BAC de Cote d'Or - captage de Gissey-sous-Flavigny : source des Baudouines
Objectif(s) de l'étude
Teneurs en nitrates supérieures à 50 mg/l -> étude du BAC pour identifier l'origine et faire baisser les teneurs
Type d'aquifère
Bajocien, domaine karstique
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
éléments généraux. Climatologie. Pas de données quantitatives sur la source captée
Carte piézométrique
non
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non, éléments généraux sur les différents facteurs (topo, géologie, pédologie, drainages préférentiels et infiltration)
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
conduite eaux usées (non localisée), routes et chemins, déboisement, couvert végétal
Diagnostic parcellaire
carte du couvert végétal
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
Page 33 sur 53
Identifiant de l'étude 26 Département Commune(s) Direction de secteur
21 Saint-Germain-lès-Senailly DSAM
Intitulé de l'étude
Etude de 3 BAC de Cote d'Or - captage de Saint-Germain-lès-Senailly : puits Bricard
Objectif(s) de l'étude
Teneurs en nitrates supérieures à 50 mg/l -> étude du BAC pour identifier l'origine et faire baisser les teneurs
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 27 Département Commune(s) Direction de secteur
78 CC de Saint-Martin-la-Garenne DRIF
Intitulé de l'étude
Communauté d'agglomération de Mantes en Yvelines Etude hydrogéologique du champ captant d'eau potable de Saint Martin la Garenne
Objectif(s) de l'étude
Accroître la capacité du CC pour fournir 30000 m3/j de plus: vulnérabilité et protection de la ressource à étudier
Type d'aquifère
craie sénonienne + alluvions de la Seine
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
fonctionnement hydrogeol, Peff et recharge spatialisée (zonage sommaire basé sur la geologie)
Carte piézométrique
oui (campagne piezométrique du 11/01/2005 et références biblio). Utilisées pour le calage en permanent
Modèle maillé
Modèle aux volumes finis: TALISMAN. Bicouche. En permanent
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non mais 6 simulations de propagation d'un polluant (uniquement hydrodynamique)
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
6 simulations ont été effectuées à partir de scenarii de pollution prédéfinis.
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
mise en place de piezomètres et de qualitomètres. Proposition de délimitation du PPR (basé sur isochrones 50j)
Indicateurs
non mais piezomètres et qualitomètres
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Identifiant de l'étude 28 Département Commune(s) Direction de secteur
76 DSAv
Intitulé de l'étude
l'étude "phyto" d'Auffay Tôtes
Objectif(s) de l'étude
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
Page 36 sur 53
Identifiant de l'étude 29 Département Commune(s) Direction de secteur
77 Vulaines-sur-Seine DRIF
Intitulé de l'étude
Etude de Bassin d'Alimentation des Captages AEP de Vulaines-sur-Seine (La Touffe 1 et 2) et Héricy
Objectif(s) de l'étude
étude du BAC de Héricy et la Touffe pour préparer la protection des captages AEP
Type d'aquifère
calcaires de Champigny, souvent karstifiés
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
détaillée au niveau des ouvrages
Carte piézométrique
1967 et 2004. Critique sur le nombre de points pour la zone et la question de l'échelle
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
vulnérabilité intrinsèque de la nappe, basée sur l'épaisseur du recouvrement et la géologie. La méthode n'est pas détaillée précisément.
Etude de la ZNS
Cartographie - a priori SIG - de l'épaisseur du recouvrement des calcaires
Pratiques agricoles
Sources de pollution
ICPE, assainissement individuel, STEP, zones d'épandage des boues de STEP, voies de communication, activité agricole
Diagnostic parcellaire
occupation des sols (Corine Land Cover) + POS. Relevé terrain en mars 2006. Localisation des ZNIEFF et ZICO
Plan d'actions
propositions d'actions, dont améliorer la connaissance hydrogéologique (inventaire sources et points d'eau, carte piézométrique, modèle local de nappe). 14 fiches d'action, avec budget et
chronogramme. Les subventions sollicitables ont été définies. Plan de suivi, incluant les temps de suivi des différentes actions
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 30 Département Commune(s) Direction de secteur
14 DBN
Intitulé de l'étude
CCTP / Syndicat mixte de production d'eau potable de la région de Caen. Etude préalable à la définition de programmes de restauration et de préservation de la qualité des ressources en
eau exploitées dans la région de Caen. 3 lots
Objectif(s) de l'étude
"élaboration de programmes d'action (…) pour la reconquête de la qualité de l'eau."
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
oui, vulnérabilité intrinsèque
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Enquête sur les pratiques de fertilisation et d'utilisation des produits phytosanitaires
Sources de pollution
inventaire des usages agricoles et non agricoles des engrais et des produits phytosanitaires
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
oui
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 31 Département Commune(s) Direction de secteur
60 Chaumont-en-Vexin DVO
Intitulé de l'étude
CCTP / DDAF de l'Oise. Etude du bassin d'alimentation du captage d'alimentation en eau potable de Chaumont-en-Vexin
Objectif(s) de l'étude
"identifier de façon approfondie les sources potentielles de pollutions liées aux activités sur le BAC (…), à proposer des actions pour les réduire et les maîtriser
Type d'aquifère
Surface du BAC
838 ha
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
Page 39 sur 53
Identifiant de l'étude 32 Département Commune(s) Direction de secteur
60 17 communes concernées DVO
Intitulé de l'étude
les bassins d'alimentation des captages AEP: bassins des Trois-doms, de l'Aronde, de l'Arré et de la Brèche
Objectif(s) de l'étude
délimitation des BAC?
Type d'aquifère
craie sénonienne
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
introduction hydrogéologique
Carte piézométrique
il n'en est pas fait mention
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
non
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
Page 40 sur 53
Identifiant de l'étude 33 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Taissy / Puisieulx (CC de Couraux) DVM
Intitulé de l'étude
Champ captant de Couraux - Diagnostic de la contamination de la nappe en vue de l'élaboration de mesures de protection de la ressource en eau
Objectif(s) de l'étude
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
Page 41 sur 53
Identifiant de l'étude 34 Département Commune(s) Direction de secteur
2 5 communes concernées DVM
Intitulé de l'étude
Communauté de Communes de la région de Château-Thierry - Délimitation des bassins d'alimentation des captages publics de Coincy-l'Abbaye, Rocourt-Saint-Martin, Mont-Saint-Père, du
champ captant de la plaine de la Marne à Essômes-sur-Marne et de Nogentel
Objectif(s) de l'étude
Délimitation des bassins d'alimentation
Type d'aquifère
Calcaires du Lutétien, sables du Cuisien et alluvions de la Marne
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
éléments généraux
Carte piézométrique
pas de carte piézométrique
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
non
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
Page 42 sur 53
Identifiant de l'étude 35 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Vincelles DVM
Intitulé de l'étude
Etude du bassin d'alimentation des captages de Vincelles (51)
Objectif(s) de l'étude
Préciser les bilans de fonctionnement hydrogéologique pour orienter l'action agri-environnementale. Le rapport est établi dans le cadre d'une étude pilote portant sur trois sites.
Type d'aquifère
Craie sénonienne sous sables thanétiens sous alluvions de la Marne
Surface du BAC
100 ha environ
Etude hydrogéologique
Réalisation de deux piézomètres. Profil de conductivité dans un forage. Prélèvements, mesures in situ de la conductivité, de la température et du niveau statique
Carte piézométrique
Il n'est pas fait mention de cartes piézométriques
Modèle maillé
Modèle maillé, à potentiel imposé pour la Marne. Les conditions de calage sont inconnues
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Envoi de deux questionnaires, l'un aux vignerons, l'autre aux agriculteurs. Description des pratiques de fertilisation azotée. Recensement des matières actives.
Sources de pollution
Enquête auprès des utilisateurs non agricoles des produits phytosanitaires
Diagnostic parcellaire
Cartes d'assolement de 1996-97 à 1999-2000 sur la zone des périmètres de protection rapprochés
Plan d'actions
7 actions visant principalement à réduire les teneurs en pesticides dans les eaux captées. Les coûts et subventions mobilisables sont décrits. Hiérarchisation des actions et de leur difficulté
de mise en œuvre
Indicateurs
Indicateurs d'avancement et d'efficacité du plan d'actions. Evaluation de l'impact des propositions par un bilan massique (type modèle global)
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Identifiant de l'étude 36 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Taissy / Puisieulx (CC de Couraux) DVM
Intitulé de l'étude
Programme pour l'amélioration de la qualité de l'eau du champ captant de Couraux (51) - Synthèse des études menées sur le bassin versant du champ captant de Couraux - Rapport
intermédiaire
Objectif(s) de l'étude
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 37 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Taissy / Puisieulx (CC de Couraux) DVM
Intitulé de l'étude
Synthèse des études menées sur le bassin versant du champ captant de Couraux (Marne)
Objectif(s) de l'étude
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 38 Département Commune(s) Direction de secteur
61 Sées DBN
Intitulé de l'étude
Rapport de stage de DEA Environnement-Sociétés - De l'évaluation à la maîtrise des risques de transferts de polluants agricoles vers la ressource en eau de la plaine d'Alençon : l'exemple
du secteur de Sées
Objectif(s) de l'étude
Type d'aquifère
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Modèle maillé
Traçages
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Identifiant de l'étude 39 Département Commune(s) Direction de secteur
61 Sées DBN
Intitulé de l'étude
Etude de vulnérabilité et d'évaluation des risques de pollution - Commune de Sées - Captage de la Luzerne
Objectif(s) de l'étude
Evaluer la vulnérabilité du captage et les risques de pollution associés
Type d'aquifère
Calcaire du Bathonien sous couverture des sables et argiles du Callovien
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
Carte piézométrique au 1/25000 dressée par le bureau d'études à partir des mesures de terrain.
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
Il existe une carte du risque de contamination de l'aquifère. Pour la vulnérabilité, ce sont principalement la géologie (existence d'une couche imperméable) et la pédologie qui ont été pris en
compte.
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
Les points de rejet des parcelles drainées sont localisés.
Sources de pollution
Recensement des sources potentielles: assainissement, activités industrielles, élevage, carrières, routes, puits abandonnés et projets d'aménagements.
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 40 Département Commune(s) Direction de secteur
14 Bavent DBN
Intitulé de l'étude
Etude géophysique à Roncheville - Prospection électromagnétique et bilan hydrogéologique
Objectif(s) de l'étude
Réalisation d'une prospection géophysique afin d'élaborer une méthodologie appropriée à l'étude des phénomènes d'invasion saline en bordure littorale
Type d'aquifère
Jurassique (Callovien et Bathonien)
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Etude géophysique par sondages et panneaux électriques. Analyses des chlorures et mesures de la conductivité dans 15 ouvrages
Carte piézométrique
non
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
non
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 41 Département Commune(s) Direction de secteur
14 Ouistreham DBN
Intitulé de l'étude
Etude hydrogéologique de synthèse - Rive gauche de l'Orne - Région de Ouistreham
Objectif(s) de l'étude
Expliquer le phénomène d'invasion saline dans la zone des forages et dégager de nouvelles ressources en eau potable pour satisfaire à moyen terme les besoins de la commune de
Ouistreham
Type d'aquifère
Calcaires du Bathonien
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Evolution des teneurs en nitrates et en chlorures, étude du mécanisme de la salure et recherche de sites d'implantation de nouveaux forages (géophysique)
Carte piézométrique
Une carte est établie à partir de "données anciennes"
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
non
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
non
Diagnostic parcellaire
non
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 42 Département Commune(s) Direction de secteur
14 81 communes concernées DBN
Intitulé de l'étude
Etudes préalables à la définition de programme de restauration et de préservation de la qualité des ressources en eau exploitées dans la région de Caen - Lots 1, 2 et 3 - Phase 1
Objectif(s) de l'étude
Qualifier la sensibilité potentielle relative des secteurs d'étude vis-à-vis du risque de contamination diffuse par les phytosanitaires et les nitrates. Définir des zones où des efforts de
surveillance de la qualité des eaux et de diagnostic sont à faire
Type d'aquifère
Calcaires du Bajocien et du Bathonien et sables du Trias
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Contexte hydrogéologique et descriptiondes principaux aquifères sur une zone de 300 km²
Carte piézométrique
Carte hydrogéologique du Calvados de 1991 (Echelle 1/100000, pas entre deux isopièzes: au mieux 10 m)
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
Les éléments pris en compte sont la réserve utile (RU) des sols, l'occupation des sols et la climatologie (la profondeur des captages et celle de la cimentation ne donnent rien). Il n'y a pas de
carte conclusive de la vulnérabilité mais une carte "des zones prioritaires", basée sur: les zones en terre labourable ou en maraîchage et à RU<100mm + les mêmes zones situées en
Périmètre de Protection Rapproché des captages
Etude de la ZNS
non
Pratiques agricoles
non
Sources de pollution
Identification des pressions phytosanitaires agricoles et non agricoles et des pressions nitrates. Pas de spatialisation sauf des CIPAN.
Diagnostic parcellaire
Carte de l'occupation des sols dressée à partir du RGA de 2000
Plan d'actions
non
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 43 Département Commune(s) Direction de secteur
51 Saint-Remy-sur-Bussy DVM
Intitulé de l'étude
Captage d'Alimentation en Eau Potable de Saint-Remy-sur-Bussy (Marne) - Etude du bassin d'alimentation
Objectif(s) de l'étude
Le rapport est établi dans le cadre d'une étude pilote portant sur trois sites. Les objectifs sont d'évaluer les prescriptions proposées dans les PP, de comprendre les phénomènes de pollution
diffuse et de proposer des modalités d'action.
Type d'aquifère
Craie sénonienne
Surface du BAC
300 ha
Etude hydrogéologique
Réalisation de deux sondages, définition du sens d'écoulement, évaluation du gradient, battement
Carte piézométrique
Carte piézométrique de l'ERH (1966) et mesures terrain permettent de dessiner une carte piézo au voisinage du captage.
Modèle maillé
non
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
Dressée sur le BAC à partir de la ZNS, de la pédologie et de l'environnement humain (notes les plus mauvaises sur l'autoroute, la RD et un poulailler). La géologie n'est pas discriminante:
craie sans recouvrement imperméable.
Etude de la ZNS
Profils de nitrates, Na, K, SO4, Cl et pesticides sur les deux sondages (prof. maxi = ZNS: 5,5 m)
Pratiques agricoles
Oui, doses d'engrais et de pesticides. Utilisation de CIPAN. Liste des produits utilisés.
Sources de pollution
Inventaire des sources de pollutions agricoles, industrielles (aucune) et urbaine dans le PPE. Autoroute à l'extérieur du PPE mais dans le BAC
Diagnostic parcellaire
Carte d'occupation des sols dans le PPE par recensement en mars 2001.
Plan d'actions
propositions d'actions avec précision du cadre législatif. Quelques montants d'aide sont indiqués.
Indicateurs
non
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Identifiant de l'étude 44 Département Commune(s) Direction de secteur
77 Provins DRIF
Intitulé de l'étude
Etude des bassins d'alimentation des captages de la région de Provins gérés par EAUDEPARIS
Objectif(s) de l'étude
Synthèse des connaissances hydrogéologiques, pédologiques et environnementales accumulées sur les sources captées de la Voulzie, du Durteint et du Dragon. Présentation des actions en
cours pour reconquérir la qualité de l'eau.
Type d'aquifère
Calcaires karstiques de Champigny et calcaires Lutétiens
Surface du BAC
23 km² (sources du Dragon) / 85 km² (sources du Durteint) / 86 km² (sources de la Voulzie). Total 194 km²; extension possible jusqu'à 242 km²
Etude hydrogéologique
Qualité des eaux aux sources. Decription climatique et hydrologique. Sens d'écoulement et puissance de la nappe. Datation des eaux.
Carte piézométrique
Carte de C. Mégnien.
Modèle maillé
non cité
Traçages
De 1908 à 1910 puis de juin 2000 à juin 2001. Plusieurs traçages positifs. Vitesses de transferts estimées. Maxi: 500m/h
Carte de vulnérabilité
Carte de vulnérabilité d'un cours d'eau (perméable ou non). Les gouffres/carrières sont notés. 3 classes de vulnérabilité basées sur la géologie à l'affleurement (une carte par groupe de
sources)
Etude de la ZNS
non citée
Pratiques agricoles
Non détaillées
Sources de pollution
Recensement des activités potentiellement polluantes: agricoles, industrielles, assainissement, voies de communication
Diagnostic parcellaire
Non cartogrpahié dans le rapport. Données statistiques
Plan d'actions
Description de quatre actions "cadre" et retour sur ce qui a déjà été réalisé pour chacune d'elle
Indicateurs
oui
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Identifiant de l'étude 45 Département Commune(s) Direction de secteur
50 Sainteny DBN
Intitulé de l'étude
Etude phytosanitaire du SYMPEC
Objectif(s) de l'étude
Type d'aquifère
sables du Pliocène
Surface du BAC
Etude hydrogéologique
Carte piézométrique
oui, issue d'un modèle SOGREAH. Carte de captivité
Modèle maillé
Traçages
non
Carte de vulnérabilité
Etude de la ZNS
Pratiques agricoles
Sources de pollution
Diagnostic parcellaire
Plan d'actions
Indicateurs
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Méthodologie de délimitation des bassins d’alimentation des captages et de leur vulnérabilité
vis-à-vis des pollutions diffuses. Rapport intermédiaire : synthèse bibliographique et analyse
des études réalisées sur le bassin Seine-Normandie
Annexe 7
Captage de Lesmont 10 DSAM 02636X0011 alluvial? rapport incomplet -> surfaces inconnues
Captage de Verricourt 10 DSAM 02635X0041 forage craie? rapport incomplet -> surfaces inconnues
1700 ha (zone d'appel estimée à 0.26
Chamoy Saint-Phal 10 DSAM 03335X0029 forage 3209 CH et LT S Craie du Cénomanien km²)
Gissey-sous-Flavigny 21 DSAM 04684X0008 source 3310 CG Bajocien, domaine karstique 133.2 ha
Saint-Germain-lès-Senailly 21 DSAM 04368X0022 puits 3310 CG et CH Bajocien, domaine karstique 194.75 ha
le bv topographique fait 0.77 km² ce qui
Beuvron - Captage de la est bien trop faible par rapport au débit.
Fontainerie 58 DSAM 04657X0007 source 4061 BH et TR et CG et LT D, A, S, I, K Calcaires karstiques du Jurassique Aire estimée de 7 km²
Coincy-l'Abbaye 2 DVM ? source 3105 CG et LT Calcaires du Lutétien 9 km² environ (estimé sur la carte papier!)
Courtemont-Varennes 2 DVM 01564X0006 à 0008 3 puits 3004 CH et LT nappe alluviale de la Marne de 3 à 5 km²
COMMUNE DPT SECTEUR INDICE BSS Nature du captage Masse d'eau Méthode BAC Méthode vulnérabilité Type d'aquifère Surface du BAC
Alluvions de la Marne sur
substratume constitué des argiles
Essômes-sur-Marne 2 DVM ? puits 3004 CG et LT sparnaciennes ?
La Chapelle-Monthodon 2 DVM 01575X1029, 01575X1048 2 sources 3103 CH et LT calcaires du Lutétien entre 12 et 15 km²
Montfaucon / source de
Coupigny 2 DVM 01863X0031 source 3103 CH et BH et LT Calcaire de Champigny karstifié 294 ha
Montlevon 2 DVM 01568X0083 source 3103 CH et BH et LT calcaires du Lutétien 114 ha
Mont-Saint-Père 2 DVM ? source 3105 CG et LT Sables du Cuisien ?
Nogentel 2 DVM ? source 3103 CG et LT Sables du Cuisien ?
Bassin versant de 6020 ha et aire
01864X1012, 01864X1034, d'alimentation basée sur Putile et débit
Pargny-la-Dhuys 2 DVM 01864X1035 source 3103 CH et BH et LT Calcaire de Champigny karstifié des sources d'une surface de 7300 ha
Rocourt-Saint-Martin 2 DVM ? puits 3105 CG et LT Calcaires du Lutétien 4 km² environ (estimé sur la carte papier!)
Bassin versant de 7.5 km². Zone d'étude
Bouy 51 DVM 01591X0002 puits 3207 CH et LT et EA Craie sénonienne (isochrones) d'environ 2.1 km²
Craie sénonienne (forages) et
nappe alluviale de la Marne (puits). 17 communes concernées par le BAC et
Craie localement captive, sinon en 13 par la zone d'appel. Le BAC couvrirait
01891X0013, 01891X0039 à 33 puits, 3 puits à drains continuité hydraulique avec les une surface de l'ordre de 200 km². A faire
Chalons-en-Champagne 51 DVM 0043 rayonnants et 2 forages 3004 et 3208 SN D, S, PH alluvions confirmer
craie sénonienne. Développement
d'une karstification (perte du
Chalons-sur-Vesle 51 DVM 01314X0061 forage 3207 LT et EA ruisseau) 600 ha environ
Courcy 51 DVM 01321X0013 forage 3207 CH et LT D, S, I, OS, EH Craie sénonienne 490 ha
Saint-Remy-sur-Bussy 51 DVM 01594X0008 forage CH D, S, EH craie sénonienne 300 ha
Somme-Vesle 51 DVM 01597X0014 forage 3207 CH D, S, T, I, OS, EH Craie sénonienne 1360 ha
01326X0039 à 01326X0041,
Taissy / Puisieulx (CC de 01326X0052, 01326X0056 à non délimité dans cette phase 1 de
Couraux) 51 DVM 01326X0062 10 forages 3207 SN S, T, I craie sous alluvions l'étude
Craie sénonienne sous sables
thanétiens sous alluvions de la
Vincelles 51 DVM ? forage 3004 et 3208 SN Marne 100 ha environ
entre 15 et 20 km² (estimé sur la carte
Avrechy / Saint-Remy-en-l'eau 60 DVO 01034X0050 3205 craie sénonienne papier!)
Bulles 60 DVO 01032X0009 3205 craie sénonienne environ 4 km² (estimé sur la carte papier!)
Catillon-Fumechon 60 DVO 00807X0006 3205 craie sénonienne environ 4 km² (estimé sur la carte papier!)
Chaumont-en-Vexin 60 DVO 01261X0088 3201 craie sénonienne? 838 ha
Domfront 60 DVO 00811X0040 1012 craie sénonienne > 10 km² (estimé sur la carte papier!)
de l'ordre de 20 km² (estimé sur la carte
Essuiles-Saint-Rimault 60 DVO 01032X0016 3205 craie sénonienne papier!)
Ferrières 60 DVO 00815X0066 1012 craie sénonienne > 8.5 km² (estimé sur la carte papier!)
environ 10 km² (estimé sur la carte
Frestoy-Vaux 60 DVO 00812X0065 1012 craie sénonienne papier!)
de 5 à 10 km² (estimé sur la carte
Laneuvilleroy 60 DVO 01041X0029 3205 craie sénonienne papier!)
Mery-la-Bataille 60 DVO 00816X0044 3205 craie sénonienne > 7 km² (estimé sur la carte papier!)
environ 20 km² (estimé sur la carte
Moyenneville 60 DVO 01042X0002 3205 craie sénonienne papier!)
Nourard-le-Franc 60 DVO ? 3205 craie sénonienne environ 4 km² (estimé sur la carte papier!)
Plainval 60 DVO 00808X0056 3205 craie sénonienne > 6 km² (estimé sur la carte papier!)
de 5 à 10 km² (estimé sur la carte
Pronleroy 60 DVO 01041X0031 3205 craie sénonienne papier!)
Royaucourt 60 DVO 00811X0021 1012 craie sénonienne environ 6 km² (estimé sur la carte papier!)
Saint-Just-en-Chaussée 60 DVO 00808X0047 3205 craie sénonienne
Wavignies 60 DVO 00807X0046 3205 craie sénonienne environ 4 km² (estimé sur la carte papier!)
Welles-Perennes 60 DVO 00804X0045 1012 craie sénonienne > 5 km² (estimé sur la carte papier!)
Méthodologie de délimitation des bassins d’alimentation des captages et de leur vulnérabilité
vis-à-vis des pollutions diffuses. Rapport intermédiaire : synthèse bibliographique et analyse
des études réalisées sur le bassin Seine-Normandie
Annexe 8
. Km
Royaucourt Domfront
Saint-Antoine-la-Forêt B C
B Frestoy-Vaux DVO
Wavignies C
B
C
BC
BC
%
& C
BC
C
B B
C
B BMery-la-Bataille
C
C
B C
BC C
B
C
B C
B
B B
C
Pronleroy
Essuiles-Saint-Rimault Bulles
Courcy
Sainteny Chalons-sur-Vesle
Hotot-Créances & Arganchy Chaumont-en-Vexin
% %&
& %
Taissy / Puisieulx (CC de Couraux)
DSAV
%
& %
& C
B
Rocourt-Saint-Martin Coincy-l'Abbaye %
&
Bray-et-Lû
'
&
po Vincelles Bouy
'
& Saint-Remy-sur-Bussy
DBN CC de Saint-Martin de la Garenne Mont-Saint-Père & &
po' % '
& &
%
C
B Essômes-sur-Marne &
'
po po La Chapelle-Monthodon % Somme-Vesle
&
Nogentel o
p
o
p po Pargny-la-Dhuys ' Chalons-en-Champagne
&
Les Bréviaires
Hermeray C
B DVM
Sées
C
B DRIF
%
& Rouilly
Saint-Loup-de-Naud po
po op Lechelle
Vulaines-sur-Seine Captage de Lesmont
'
& C
B
Chamoy Saint-Phal
%
&
.
Bussy-en-Othe (captage de Villepied)
po
DSAM
Nature du captage
% Migennes (route de Brion)
po&
Royaucourt
Welles-Perennes Domfront Poilly-sur-Tholon
C
B Frestoy-Vaux
C
B C
B
C
B po Source %
&
Ferrières
C
B '
& Puits Saints Saint-Germain-lès-Senailly
po
Forage
'
&
%
& Gissey-sous-Flavigny
0 3 6 12
Imperméable localement aquifère
Km Socle
. 3507
3203
3204
1017
3206
DVO
3508
3309
1012 C
B
C
B
C
BC
BC
B
%
& 3202 3301 3205 C
C
B
C
BC
B
C
B C
B 3106
BC
B
CBC
BCC
BC
BB 3207 3305
3402 3003
3101 3201 3002
3001 &&
%% 3214
%
& C
B
DSAV
%
& %
&
%
&
3503 3107 &p
o
DBN 3213 3212 &
'
3104
3105 '
'
&
3308 '&
op& % %
&
3506 C
B '
&
po o
p 3004 &
% 3302
po popo '
&
3502
3102 3208
3505 3211 3103 2025
3005
DRIF
C
B
C
B DVM
3504 %
&
3008
4018 4081
poop po 3007 3303
'
& 3006 C
B
4092 3215
3209
Nature du captage
%
&
po Source 3306
DSAM 3210 op 3216
Puits 4135
po&
%
2007
'
& 3304
%
& 3310
%
& Forage
3217 3307
C
B Nature non spécifiée
po '
&
Commissions géographiques AESN po
4061
Masses d'eau
'
&
3401
po 3501
Alluvial 4060
3206
DVO
3508
3309
1012
3202 3301 3205 3106
3207 3305
3402 3003
3201 3002
3001 3214
3101 DSAV
3503 3107
DBN 3213 3212 3104
3105
3308 3004
3506 3302
3502
3102 3208
3505 3211 3103 2025
3005
DRIF DVM
3504 3008
4018 4081 3303
3007
3006
4092 3215
Contexte hydrogéologique
3209
Non précisé
Karstique 3306
DSAM 3210 3216
Partie sur domaine alluvial 4135 3304 2007
3310
Sédimentaire libre
3217 3307
Sédimentaire localement captif
Commissions géographiques AESN 4061
Masses d'eau 3401
3501
Alluvial 4060