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CHAPITRE I- LA NATURE DE L’HOMME

1- Différente vision de l’homme

a- Vision scientifique

L’homme est un être vivant doué d’intelligence et d’un langage articulé, rangé parmi les
mammifères, d’ordre des primates, d’une station verticale, des mains préhensibles et d’un cerveau
volumineux. En dépassant sa nature biologique, par la recherche de la jouissance sensible et des
biens matériels, il vit son humanité.

b- Vision sociologique

L’homme n’est lui-même que dans et par la société. A l’état naturel et à la naissance, il n’a
que la forme physique de l’être humain. Par l’éducation, par l’apprentissage de la vie en société,
par son influence, il devient un véritable homme : il retient les habitudes et les besoins de l’être
humain. Les sociologues et les psychologues défendent la même thèse

e- Vision morale

La vraie nature de l’homme se trouve dans l’état naturel à la naissance où il est à la fois
bon, libre et heureux. Il est innocent. La vie en société corrompt cette bonté naturelle. Par
l’éducation morale, l’homme doit retrouver ou conserver sa bonté, même s’il doit vivre avec ses
semblables.

f- Vision théologique

L’Homme est une créature divine, créée à l’image de Dieu. Il est doué d’intelligence, de
puissance et de volonté. Il est à la fois bon et heureux à l’état naturel. Or, par la désobéissance à
la loi divine, sa nature est corrompue. Par la recherche du pardon, la fidélité à l’amour de Dieu et
en vivant de sa parole, l’Homme retrouvera la bonté perdue.

2- La capacité cognitive de l’homme

a- Faculté sensible

La sensation : obtenue par les cinq Organes de sens


La perception : image complete de l’objet dans la conscience
La representation : image sensorielle complete de l’objet non percu au moment donné mais déjà
retenue dans le cerveau du fait d’un contact anterieur. Elle est la reproduction dans la conscience
des objets de la phenomenes

b- Faculté intellectuelles

Le concept : representation mentale de quelque chose


L’abstraite : purement idée
Le jugement : Acte d’affirmer ou de nier un rapport entre deux concept
Exemple : L’imperialisme (concept) est le stade supreme du capitalisme (un jugement)
Le raisonnement : est une serie de raisonnements pour persuader ou pour prouver.

c- Les autres facultés cognitives de l’homme

La mémoire : permet de reconnaitre automatiquement les objets et les phenomenes qui se


repettent.
L’imagination : c’est la faculté de l’esprit de former des images.

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CHAPITRE II- PHILOSOPHIE GENERALE

1- Tentative de definition

Etymologiquement, la philosophie vient du mot grec « Philosophia » et signifie littéralement


amour de la sagesse. La philosophie est la recherche rationnelle de la moralité et du savoir à
travers la conception de la vie quotidienne ou la vision du monde environnant. La définition
exacte de la philosophie n’est pas possible. Il n’y a que des tentatives de définition, entre autres
celle d’André Lalande suivante : «  la philosophie est l’ensemble de connaissances naturelles et
réflexives, méthodiquement acquises et ordonnées qui tend à fournir l’explication fondamentale de
toutes choses.  »

2- Ny niandohan’ny teny hoe « filozofa »

A la question de Léon, tyran de phlionte qui lui a demandé qui il était, Pythagore a
répondu : je suis « philosophos » ! Et Pythagore d’expliquer qu’il ne conviendrait qu’à des dieux
qui est d’être « sophos » ou parfaitement sage, les hommes ne peuvent être tout au plus qu’un
« philosophos » ou amis de la sagesse, personne n’est totalement la vérité. Il n’y a de sage que
Dieu. L’homme désire, cherche la sagesse.

3- L’esprit philosophique

L’esprit philosophique désigne l’ensemble des qualités intellectuelles et morales nécessaires


pour philosopher.

a- L’étonnement

S’étonner, c’et s’émerveiller. L’étonnement est une attitude situé entre l’ignorance et la
connaissance. Quand on s’étonne, on veut en savoir plus. Sans étonnement, il n’y a pas de
question, de recherche, et sans recherche, il n’y a pas d’invention. D’après Aristote : « C’est
l’étonnement qui poussa le premier penseur au spéculation philosophique ». C’est l’étonnement est
le début d’une prise de conscience de l’ignorance et comme tel, il pousse aussi à la recherche.
Karl Jaspers disait que : « en m’étonnant, je prends conscience de mon ignorance »

b- Le doute

Douter, c'est se poser des questions et ne pas accepter comme vrai tant qu'on n'a pas pensé,
tant qu'on n'a pas démontré. Ainsi, le doute conduit à penser, c'est à dire à réfléchir, à raisonner,
et la pensée aboutit à la certitude.
Pour les sceptiques, le doute ne peut pas conduire vers la vérité, car il doute sans limite.

c- Le critique

Le critique en philosophie c’est l’attitude de la pensée qui ne se borne pas à la banalité, à la


quotidienneté, à la vulgarité mais qui fait toujours l’effort de remettre en question les idées reçues,
les traditions transmises, les idées admises. À cause de cet esprit critique, les philosophes ont été
souvent mal supportés par la société, car considérés comme des obstacles à la marche normale de
la société (Exemple: Socrate, Platon, Karl Marx…)

4- Le dogmatisme

Est dogmatique la personne qui se borne à ce qu’elle sait sans aucun doute. Elle y croit
totalement et le plus souvent aveuglement. En d’autres termes, la personne en question accorde
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toute ses confiances en sa sensation. Elle admet comme vraie ou comme fausse sans réserve une
idée. Au lieu de maitriser son idée, la personne se conduit volontairement en son esclave.

5- La valeur de la philosophie

Il est certain que la réflexion philosophique aide l’homme à mieux réfléchir, à avoir une
idée juste et aller au-delà de la physique. Ensuite, elle libère l’homme de son ignorance, des
illusions et de l’emprise des préjuger

La philosophie participe au développement dans la mesure où elle prépare l’évolution des


mentalités dans le sens de la sagesse car il faut réveiller les consciences. Historiquement parlant,
la philosophie gréco-romaine est en partie à l’origine des développements des pays occidentaux
actuels

La philosophie est indispensable pour un développement durable de la société humaine. Il


ne s’agit pas uniquement des progrès technologique si l’on parle du développement mais
également d’un total développement de l’être. La philosophie tient une grande place pour offrir
aux individus une certaine qualité d’esprit nécessaire pour développer la société.

6- La limite de la philosophie

En général, la philosophie s’intéresse aux problèmes métaphysiques de l’existence. Dans


ce cas, elle est considérée comme incapable de proposer des solutions tangibles au problème de la
société.

Elle reste une pure réflexion théorique et un débat, et elle ne permet pas d’atteindre une
vérité subjective ou de formuler une loi. Par conséquent, la philosophie se trouve dans l’incapacité
d’offrir à la société des solutions pratiques et objectives surtout aux problèmes physiques de
l’homme.

La faiblesse de la philosophie, c’est lorsqu’on parle du développement, elle s’occupe tout


simplement de réfléchir sur les problèmes mais elle ne peut pas apporter des solutions fiables.
C’est ainsi que Karl Jaspers disait que : « La philosophie est uniquement une réflexion sur la vision
du monde, mais elle est incapable de le transformer » Bref, on ne peut pas se confier totalement à
la philosophie pour le développement de la société.

7- La philosophie est incontournable

On ne peut pas se passé de la philosophie, elle est incontournable dans la mesure où elle
est une recherche de la sagesse, du bonheur. Qui qu’ils soient, tous les hommes recherchent le
bonheur. C’est la forme de bonheur qui varie suivant la conception de chacun.

Ceux qui ont lutté contre la philosophie, ceux qui l’on dénigrée ou méprisée, ont élaboré une
autre philosophie et ont proposé une autre sagesse. Aristote disait que : « Vous dites qu’il ne faut
pas philosopher, il faut encore philosopher pour le démontrer »

Pour ceux qui estiment que la réflexion philosophique est unitile, les questions se posent:
sommes-nous satisfaits de ce que nous vivons?, Avons-nous atteint la perfection ? La réponse est
évidement non car il y a encore lacunes à combler dans nos connaissances, des progrès à faire
dans notre conduite.

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La reflexion philosophique devient une nécessité. Il faut adapter nos connaissances à
l’évolution des choses, aux nouveaux problèmes, aux nouveaux besoins …

8- La philosophie et la science

La science et la technique sont deux savoirs importants aujourd’hui, Mais elles ne résolvent
pas tous les problèmes de l’homme, notamment les problèmes métaphysiques, sentimentaux et
moraux. Il est appartient à la philosophie de les résoudre.

9- La vérité philosophique

Rationnelle : « La philosophie est la recherche rationnelle de la vérité dernière » R.P Paul François
de Torquât

Subjective : Dépend du point de vue des penseurs

Relative : « En philosophie, il n’y a pas de vérité absolue » Paulin Jean Hountondji

Provisoire : « En philosophie, chaque penseur bâtit son œuvre sur les ruines d’une autre, mais
jamais aucune n’est parvenue inébranlable en toute ses parties » Emmanuel Kant

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CHAPITRE III- L’HOMME ET LA SCIENCE

1- L’EVOLUTION DE LA PENSÉE

D’après Auguste Comte la pensée humaine s’évoluer :

-Etat théologique 
-Etat métaphysique 
-Positivisme 

2- Différente types de connaissance

La connaissance empirique est basée sur la perception des cinq sens, sur les habitudes,
sur l’expérience directe de chacun, le contact avec la nature.

La connaissance théologique ou religieuse est basée sur la confiance, la croyance. Certains


mystères de la religion nous échappent et nous faisons confiance dans ceux que disent les
prophètes, les astrologues, les devins,…En religion, il existe des dogmes c’est-à-dire des vérités
définitives, immuable, éternelles.

La connaissance philosophique est basée sur l’emploi de la raison, sur la réflexion de


l’esprit. La raison ne s’arrête plus à l’immédiat, fait fi de l’apparence et cherche au-delà des
apparences, de nature intime, Elle fait des raisonnements, élabore des concepts, constitue tout
un système de pensée cohérentes et réfléchies.

La connaissance scientifique est aussi basée sur les seules forces de la raison, dans la
recherche des lois générales et objectives qui gouvernent les phénomènes, les lois établies
seulement après les réussites expérimentales. La raison rejette la perception vulgaire des faits, fait
une observation savante, avance des hypothèses pour expliquer les faits et vérifie ses hypothèses
par des expérimentations. La science fait l’accord des esprits comptants.

La connaissance technique est l’application de la science, donc très puissante dans la


transformation du monde moderne.

3- La tentative de definition

Etymologiquement, la science vient du mot latin «scire», connaitre, savoir ou «scientia»,


connaissance. La science désigne une connaissance rigoureuse, rationnelle, objective, méthodique
des phénomènes naturels. La définition exacte de la science n’est pas possible. Il n’y a que des
tentatives de définition, entre autres celle de Françis Bacon suivante : « La science est la
connaissance certaine des choses par leurs causes et leurs effets  ». Bref, la science est le savoir le
plus fiable que l’homme possède.

4- Domaine de la science

La science ne travaille que dans un phénomène mesurable et soumis à la loi du


déterminisme.

Instrument de mesure : Tensiomètre, pluviomètre, baromètre, … Dantec disait qu’ « Il n’y a
de science que du mesurable »
Le déterminisme : ordre immuable et constant dans les relations entre les phénomènes de la
nature ; Les phénomènes sont soumis à la loi suivante : « les mêmes causes produisent toujours
les mêmes effets dans une même circonstance ». Henri Poincaré a noté que : « la science est

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déterministe ou elle n’est pas ». Et lorsqu’on connait les lois de la nature, elles permettent de faire
une prévision exacte, sure.

5- L’esprit scientifique

L’esprit scientifique désigne l’ensemble des qualités intellectuelles (L’érudition, la tonalité,


l’imagination créatrice et rationnelle, la croyance aux principes scientifiques) et morales nécessaires
(la patience, la probité, l’honnêteté, la persévérance, la modestie, l’humilité, le désintéressement,
l’esprit d’équipe ou la solidarité) pour faire de la science.

a- étonnement
b- doute
c- Critique

6- La démarche scientifique

La recherche scientifique est une démarche en trois étapes :

-L’ observation
-L’ hypothèse
-La vérification/Expérience scientifique

« Le fait suggère l’idée, l’idée dirige l’expérience, l’expérience juge l’idée » Claude Bernard

a- Observation

Observation sur laboratoire du phénomène.

b- L’hypothèse

Emission de l’hypothèse seule possible : « L’interprétation scientifique n’est qu’une


interprétation partielle et provisoire » Claude Bernard

c- La vérification par l’expérience

Vérification sur laboratoire, et la découverte d’une loi scientifique si l’hypothèse est valide.

d- La loi scientifique

La loi est un rapport nécessaire entre les phénomènes. Cette loi est exprimée en langage
mathématique.

8-La valeur de la science

Le travail scientifique est basé sur l’objectivité, autrement dit, celui qui s’engage dans un
travail scientifique doit se passer de sentiment, de toute idée et point de vue personnels qui
pourrait l’empêcher de voir la réalité telle qu’elle est.

Grâce à ses applications, la science soulage la misère et la fatigue humaine. La fatigue,


parce que les machines et le travail des robots évitent à l’homme les labeurs pénibles et
ennuyeux 

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Grâce aux avancées techniques et technologiques ainsi que les outils efficaces qu’elle
utilise, l’homme peut inventer des choses qui facilitent et améliorent les conditions matérielles de
sa vie, comme par exemple l’invention des machines, des robots, des moyens de transport et de
communication.

La science permet à l’homme de devenir le principal administrateur de la nature toute


entière.

Les technologies évoluent parallèlement aux progrès de la science, apportant toujours


d’avantage d’amélioration dans les conditions d’existence de l’homme et son entourage.

Les technologies touchent l’existence de l’homme au quotidien, comme les divers appareils
ménagers, les moyens de communication (téléphone, internet, …) ou les moyens de transport …
etc.

Les connaissances biologiques et médicales nous éduque à respecter l’hygiène du corps, les
gestes barrières pour éviter la contagion des microbes pathogènes pandémiques comme la peste et
le coronavirus.

9- Les méfaits de la science

Le progrès de la science est une arme à double tranchant…

La science devient une menace de toute vie sur terre avec ses bombes nucléaires et ses
armes biologiques et chimiques.

La science a créé de nouveau problèmes : Le chômage, les bébés in vitro, les manipulations
génétiques.

La machination et la robotisation ont entrainé la déshumanisation.

La science a facilité les avortements, les contraceptions, l’euthanasie, les fabrications des
drogues.

La science est un des facteurs à l’origine de la colonisation, du déséquilibre entre le Nord et


le Sud.

10- La limite de la science

La science ne s’occupe que des faits matériels, directement observables et ignore ce qui est
spirituel, sans affirmer ni nier son existence.

La science n’a pas réponse pour les questions concernant notre existence personnelle,
intime. Par exemple, elle ne donne aucune réponse aux questions relatives à la moralité, à notre
état d’âme ou notre état d’esprit.

Elle reste muette devant les questions se rapportant à notre affectivité, les sentiments qui
brulent en nous. Par exemple, devant notre douleur causée par le décès d’un être cher, la science
ne peut rien faire pour guérir les blessures internes. Edmond Husserl affirmait justement à ce
sujet : « Dans la détresse de notre vie, la science n’a rien à nous dire.»

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La science ne retient que ce qui est mesurable et néglige ce qui est qualitatif comme la
beauté, la joie, la confiance.

La science reste muette sur le problème de valeur.

11- La science et la philosophie

La science et la philosophie sont deux moyens entre la main de l’homme pour chercher la
vérité. D’ une part, la vérité scientifique est objective à cause de l’utilisation des instruments de
mesure scientifique. D’autre part, la vérité philosophique est relative parce qu’elle dépend du
point de vue des penseurs.

Elles répondent nos besoins. La science répond nos besoins matériels. La philosophie
répond aux questions métaphysiques de notre existence. Dans ce cas, nul ne peut se passé de la
teinture de la science et la philosophie.

Elles sont inséparables pour trouver le bonheur de l’homme. Les technologies moderne
cherchent à facilite le travail pénible et ennuyé tandis que la recherche philosophique apporte la
satisfaction par les savoir.

12- Le nouvel esprit scientifique

La science moderne n’a plus le préjugé des lois éternelles. Ainsi, le nouvel esprit scientifique
désigne l’attitude d’un savant qui est prêt à corriger ou même à abandonner celles qui ne
représenteraient plus le phénomène naturel. Pour Elisabeth Clément disait que « Même
expérimentalement établi, la vérité scientifique n’est jamais définitivement absolu. »

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CHAPITRE IV- LA PHILOSOPHIE MORALE

1- La tentative de définition

La morale vient du mot du latin « morès » signifie mœurs et coutume. La morale se définit
comme une science qui permet de discerner le bien et le mal. La définition exacte du moral n’est
pas possible. Il n’y a que des tentatives de définition, entre autres celle d’André Lalande suivante :
« La morale est l’ensemble des règles suivant lesquelles on doit agir et juger des actions au point de
vue du bien et du mal ». Bref, la morale est la recherche de ce que l’on doit faire. La recherche de
ce qui est bien. Ce bien est ce qui est conforme à la loi, l’ordre établi, à la valeur admise et l’effort
d’éviter le mal.

a- La fondement de la morale.

Faire le bien nous parait désirable, autrement dit, c’est notre conscience morale droite qui
nous pousse a réalisé le bien car c’est cela qui désigne notre essence de personne humaine. Dans
ce cas, les valeurs morales sont intérieures à notre conscience. On dit, alors que ces valeurs sont
immanentes à la volonté humaine.

Faire le bien s’impose à nous comme une autorité souveraine sous la forme d’une
obligation. Dans ce cas, les valeurs morales produites par les lois et les obligations sont
supérieures ou plus exactement extérieure à la conscience. On dit qu’elles sont transcendantes à
la conscience.

b- La règle d’or

« Tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous- mêmes pour eux
» (Mt 7, 12).

d- Les trois critères de la vie morale

Les trois critères de l’action morale sont la pureté de notre intention, les moyens d’agir et les
fins doivent être vertu Parce que la question morale ne concerne pas uniquement notre intention
de bien agir mais aussi la manière dont nous exécutons un acte. Par exemple : On peut être bon
et généreux avec les enfants pauvre pour les exploiter

e- La nécessité de la morale

La morale est importante parce qu’elle permet de différencier l’homme des animaux,
d’analyser nos actes et de toujours orienter l’homme vers le bien.

Elle nous enseigne, l’art de bien vivre et nous incite à avoir un comportement digne de
l’humanité.

Elle engendre l’harmonie sociale parce qu’elle nous à se respecter entre nous-même et à se
donner de valeur.

Elle nous pousse à accomplir ses devoirs et lui rend toujours responsable.

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2- La conscience morale

La conscience morale est cette voix intérieure qui oblige et interdit. Selon Jean Jacques
Rousseau, elle est « un instinct divin », « juge infaillible » du bien et du mal, « un principe inné de
la vertue et de la justice », « un guide assuré ».

Selon Didier Julia : « la conscience morale est la faculté de porter un jugement de valeur sur
les actes humains ; les sentiments immédiat du bien et du mal. »

Au fond des âmes, en chacun d’entre nous, existe «  un principe inné de justice  et de
vertu, la conscience, instinct divin, immortelle et céleste voix» (Pensée de Jean Jacques Rousseaux).

2- La liberté

a- La tentative de définition

La liberté est conçue comme absence de contrainte, agir selon sa propre volonté. C’est la
liberté sauvage. Par contre la liberté ne signifie pas avoir tous les droits autrement dit faire ce que
l’on veut, mais agir en fonction des lois. C’est en ce sens que Montesquieu affirme que : « la
liberté est le droit de faire tous ce les lois permettent ». Une raison par laquelle nous disons dans la
démocratie, la liberté est toujours contrôlée par les lois. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire
d’adopter des lois pour assurer l’ordre. Par conséquent, les lois sont élaborées non pas pour
opprimer les citoyens mais plutôt pour instaurer un état de droit.

b- La liberté existentialiste

Être consiste à se sentir exister dans sa manière de l’être. Ainsi, la liberté fonde l’être : être,
c’est choisir être dans sa manière d’être.

d- La liberté politique

La liberté rime avec la légalité. Selon Montesquieu : « la liberté est le droit de faire tous ce
que les lois permettent. »

3- Le droit

Le droit, d’une façon générale, c’est ce qui est permis, c’est ce qui est légitime. Les lois
définissent le droit. La loi reconnait un certain aux citoyens un certain nombre de droits. Par
exemple : droit à la sécurité, au travail, droit au logement, à la parole… Le droit contenu dans la
loi est le droit positif. Il définit ce qui est légal. Selon Emmanuel KANT : « le devoir est la
nécessité d’accomplir une action pour la loi morale ». C’est tout ce qui est permis, c’est tout ce qui
est juste.

C’est le pouvoir d’accomplir une action librement parce qu’on a la permission de la réaliser.
Le droit renvoie toujours au respect de la dignité humaine.

a- Le droit naturel

Le droit naturel est l’ensemble des droits de tous les humains qui sont relatifs à leur nature.
Elle est la source du droit positif.

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b- La loi positive

C’est le droit naturel transformé en loi juridique. Il est écrit publié et il vient de la
convention sociale. Son principal objectif est de se faire respecter la valeur humaine. Exemple
droit des femmes, droits des enfants…

3- Le devoir 

C’est une obligation d’accomplir une action. Le devoir nous dicte ce que nous devons faire. Il
y a une interdépendance entre droit et devoir. L’accomplissement du devoir renvoie à la
possession du droit et la possession du droit nécessite une réalisation de notre devoir. Il n’y a
donc de droit sans devoir et du devoir sans droit. « Le devoir est une nécessité d’accomplir une
action pour respecter la loi moral  » Emmanuel Kant

4- La responsabilité

La responsabilité, c’est la capacité, la possibilité de répondre ses actes, c’est-à-dire de


rendre comptes de ses actes et d’assumer aussi les conséquences heureuses ou malheureuses de
ses actes.

a- La responsabilité civile 

La responsabilité civile qui est l’aptitude ou l’obligation de réparer les dommages causés à


autrui par soi-même ou par une personne qui dépend de soi ou par un animal ou une chose
qu’on a sous ses gardes.

b- La responsabilité pénale

La responsabilité pénale qui est l’aptitude à subir les peines ou les châtiments prévus par
la loi pour l’infraction commise.

d- La responsabilité morale 

La responsabilité morale est l’obligation de s’acquitter des devoirs envers ceux dont on a la


charge. Elle renvoyée à la conscience du devoir, à la divinité. Exemple : les parents ou la
responsabilité morale d’éduquer leurs enfants, de les corriger si besoin est.

Prendre la responsabilité implique qu’on accepte aussi toute la conséquence de ses actes
(exemple : acte d’un chauffeur, d’un médecin, …) l’ignorance, l’incompétence, la négligence
pourraient être coupables. Fuir sa responsabilité, c’est renoncer à être homme, car « être homme,
c’est être responsable » Saint Exupéry. Le vrai chef est celui qui prend des responsabilités mais
pas toutes. Il sait aussi distribuer les charges et place des responsables à chaque niveau car tous
sont des hommes c’est-à-dire responsables à des niveaux inférieurs. Chaque niveau prend ses
responsabilités.

e- En quoi consiste l’homme responsable ?

Un homme est responsable lorsque :

-la personne a la faculté de discerner le bien et le mal (Personne conscient)


-La personne est majeure

5- La justice

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Etymologiquement, la justice, vient du mot latin « justicia », le fait d’accorder à chacun son
droit (Jus suum cuique tribuere). C’est le respect rigoureux des droits de chacun. La definition
exacte n’est pas possible. Il n’y a que de la tentative de definition, entre autres celle

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CHAPITRE V- PHILOSOPHIE POLITIQUE

1- La tentative de définition

Etymologiquement, la politique vient du mot grec « politikos» et signifie littéralement « l’art


d’organiser la ville, la cité, la société ». Généralement, la politique est une manière de gérer le pays
par le pouvoir politique. La définition exacte de la politique n’est pas possible. Il n’y a que des
tentatives de définition, entre autres celle de Littré suivante : « la politique c’est la science du
gouvernement des Etats  »

a- L’Etat de nature

L’état de nature s’oppose à l’état social. C’est un état fictif, supposé, de la condition
humaine avant toute organisation sociale.

Jean Jacques Rousseau : « L’homme est naturellement bon, mais la société qui le déprave »

L’homme est d’abord une réalité individuellement dans l’état de nature et il jouit de droits
fondamentaux naturels : la liberté et l’égalité. La société n’est qu’une réalité artificielle. «  L’homme
est naturellement bon mais la société qui le déprave ».

Thomas Hobbes : “L’homme est un loup pour l’homme”

L’homme à l’état de nature est un animal. L’animal en tant que tel, a pour grande
caractéristique la férocité qui peut être traduit comme la loi de plus fort (loi de la jungle).
L’exemple précis c’est le caractère d’un loup.

b- Le Contrat Sociale

Les hommes se rassemblent en société pour défendre leur vie menacée par d’autres
hommes. Ils font un contrat, un pacte social avec le souverain qui les protègera : c’est l’état
politique. Chacun renonce à ses droits absolus et les remet entre la main d’un souverain qui
héritant des droits de tous, possède la puissance absolue.

L’origine de l’autorité de l’Etat est un contrat social. L’Etat n’est qu’un moyen nécessaire
pour réaliser les aspirations fondamentales des hommes, notamment la liberté et l’égalité
auxquelles ils ont naturellement droit. L’état est l’expression de la volonté générale. Il trouve sa
légitimité dans cette volonté générale. Dès qu’il ne représente plus cette volonté générale, le
contrat et rompu et l’Etat devient illégitime. La meilleure forme de gouvernement est la
démocratie. La dictature est une exception. Elle ne peut être instaurée que lorsque le salut public,
le bien commun est en danger (guerre extérieure, cataclysmes, ...). Elle doit cesser dès que le
danger a disparu.

d- Naissance de l’Etat politique

L’Etat désigne une communauté juridique, c’est-à-dire un ensemble d’individus soumis à une
même législation, à une même autorité politique. Exemple : Etat malagasy ou peuple malagasy.
La définition exacte n’est pas possible, il n’y a que de tentative de définition. Entre autres celle de
CARRE DE MALBERG : « L’état c’est la communauté des hommes, fixée sur un territoire propre et
possédant une organisation d’où résulte, pour le groupe envisagé dans le rapport avec ses
membres, une puissance suprême d’action, de commandement, de coercition. »

Au sens plus restreint l’Etat désigne l’autorité politique elle-même qui gouverne un
peuple : présidente, gouvernement, collectivités décentralisées, …

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La nation est une communauté stable d’individus unis par des liens économiques,
territoriaux, linguistiques, culturels, psychologiques (communauté de sol, de langue, de religion,
…)

La patrie est la même chose que la nation mais en tant qu’objet d’attachement, de respect
de la part des individus. Le patriotisme est le sentiment que ressent un sujet interpellé comme
membre d’une nation. Le patriotisme détourné et exploité devient chauvinisme, xénophobie,
nationalisme exacerbé.

e- L’autorité et la force

Pouvoir signifie autorité sur autrui, puissance et droit de commandement sur autrui, droit
de faire quelque chose sur quelqu’un ; Il y a donc rapport de forces et relations dominant-dominé.
Si le pouvoir est par définition une forme de violence qu’un être exerce sur un autre, cette violence
n’est pas nécessairement apparente. Il peut se fonder sur la séduction, le charisme, le
conditionnement, l’éducation.

Appareils répressifs : Force armée (Militaire, police, gendarme), le tribunal, la prison, …

Appareils idéologiques : Les mass media (Radio, télévision, la gazette), l’école, l’église, …
qui servent à éduquer les citoyens, à transmettre l’idéologie de l’état, son ordre.

f- La loi positive

La valeur morale, l’ordre établi pour régler la conduite de chaque membre de la société,
pour entretenir la bonne relation entre ses membres pour sauvegarder les biens communs,
l’épanouissement et la dignité de la personne.

2- La démocratie

a- Tentative de définition

Etymologiquement, la démocratie vient du mot grec « démos/kratein » qui signifie le peuple


gouverne. Littéralement la démocratie est le pouvoir, le gouvernement des peuples, par le peuple
et pour le peuple. Ainsi le pouvoir appartient au peuple et est exercé par le peuple pour le peuple
qui est souverain. En démocratie, tous les citoyens sont égaux en principe, en droit, comme en
devoirs. Il n’y a pas d’égalités de naissance, de race, de religion, … Personne ne peut exercer
l’autorité, commander, c’est-à-dire être au-dessus des autres que par le consentement des
citoyens qui lui délèguent le droit de commander, c’est-à-dire au moyen des élections et durant un
mandat déterminé (4, 5, 6 ans). La définition exacte n’est pas possible, il n’y a que de tentative de
définition. Entre autres celle d’Abraham Lincoln : « La démocratie est le gouvernement des peuples
par le peuple et pour le peuple »

b- L’Etat de droit

L’Etat démocratique est un Etat de droit, c’est-à-dire qui respecte le droit. Le droit est un
ensemble des règles qui contribuent au bon fonctionnement de la société.

c- La séparation de pouvoir

Pour éviter l’abus de pouvoir, il y a une séparation nette entre les trois pouvoir : le pouvoir
exécutif est au gouvernement, le pouvoir législatif est au parlement, le pouvoir judiciaire est une
instance indépendante. L’équilibre entre ces pouvoirs est important de façons à garantir l’exercice
libre de la justice et à permettre le contrôle effectif de l’exécutif. Le quatrième pouvoir, le pouvoir
d’informer est une limite aux abus des dirigeants.

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d- Caractéristique d’un état démocratique

La démocratie est aussi inséparable de la liberté, notamment la liberté d’expression et de la


liberté d’association, la liberté de pensée et de s’exprimer, ouverte à tous sur un pied d’égalité, est
une limite aux abus et exactions possibles des gouvernants. Le multipartisme ou pluralisme
politique permet aux électeurs de se prononcer entre plusieurs candidats qui définissent leurs
programmes et les proposent aux peuples, grâce aux moyens modernes de communication de la
pensée (Radio, T.V, affichage, …) Tolérance et cohabitation son deux vertus importantes de la
démocratie. La tolérance à laisser à chacun d’exprimer et de propager ses opinions, alors même
qu’on ne les partage pas. La cohabitation consiste à vivre ensemble dans la paix, même si on n’a
pas les mêmes idées politiques, les mêmes partis politiques.

3- Différente forme de l’Etat

a- Démocratie

C’est une forme idéale de l’État. La « Démos/Kratein » (Le peuple commande) est le régime
politique où le pouvoir appartient à l’ensemble des citoyens. Ses fins sont la liberté, le respect
absolu de la liberté, le respect absolu de la légalité, l’aspiration au progrès et le véritable culte de
la justice. Selon Montesquieu, le meilleur, c’est celui où la liberté politique parait comme dans un
miroir : « la liberté politique ne consiste pas à faire ce que l’on veut : elle ne se confond pas avec
l’indépendance. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent »

b- Anarchisme

L’État doit faire place à une société d’hommes libres où chacun n’obéit qu’à sa propre
volonté. Selon l’expression de Platon : « Quand chaque citoyen veut imposer sa volonté au pouvoir
et que le gouvernement, par souci de la popularité, veut faire plaisir à chacun, c’est alors qu’advient
l’anarchie. »

c- Etatisme

C’est une doctrine politique et économique qui accorde de place à l’Etat. L’individu n’a plus
de valeur en lui-même. L’Etat a le pouvoir absolu. Il prétend à la fois connaître les intérêts de
l’individu et représenter les intérêts de la société. Les intérêts supérieurs de la nation, de l’Etat
passent avant les intérêts individuels. C’est la mainmise de l’Etat sur toute chose. Exemple : la
communisme

d- Totalitarisme

Un régime politique est dit totalitaire lorsque l’État cherche à contrôler tous les aspects de
la vie d’un pays et de ses habitants : la vie politique, mais aussi sociale, culturelle ou économique.
C’est une forme extrême de dictature.
Le totalitarisme apparaît en Europe entre les deux guerres mondiales dans trois pays : en
Allemagne, en 1933, avec Adolf Hitler (nazisme), en URSS, en 1928, avec Joseph Staline
(stalinisme), en Italie, en 1922, avec Benito Mussolini (fascisme).

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