Zidane Taous-ETH PDF
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Option
ENTRAINEMENTS ELECTRIQUES
Mémoire
En vue d’obtention du diplôme de magister présenté par
ZIDANE TAOUS
Thème
Développement d’un outil numérique destiné à l’étude
des performances dynamiques d’un entraînement
électrique : application aux ascenseurs
REMERCIEMENTS
Un grand respect et un grand merci à mes chers parents, que sans leur aide, leur patience, leur amour et leurs
encouragements, ce travail n’aurait pas vu le jour.
J’aimerais remercier mon directeur de mémoire, Monsieur CHAIBI Rachid, professeur à l’université Mouloud
Mammeri de Tizi-Ouzou, de m’avoir attribué un thème aussi riche et intéressant. Un grand merci pour sa confiance, ses
conseils précieux, son appui considérable, ses interventions très fructueuses et surtout ses encouragements.
Je remercie vivement Mr. MOHELLEBI Hassane : professeur à l’UMMTO, pour l’intérêt qu’il a porté à ce projet et
de m’avoir fait l’honneur de présider les membres de jury.
Mes remerciements s’adressent aussi aux membres du jury :
Mr. NEDJAR Mohammed : professeur à l’UMMTO ;
Mr. BOULOUH Messaoud : maître de conférences, université de GUELMA ;
Mr. MECHERI Yacine : maître de conférences à l’UMMTO ;
d’avoir accepter et consacrer du temps à la lecture de ce travail.
Je remercie également touts les enseignants du Laboratoire « H- ETH », tout particulièrement : Mr. OULD OUALI
et Mr. REZGUI, pour leurs initiatives. A ceux, s’ajoute le personnel de la bibliothèque, surtout Rachid, pour sa
serviabilité et sa compréhension.
Je tiens à souligner ma profonde gratitude pour l’aide fournie par : Mr. MADJENE Lakhdar, Mr. HAMROUN, de
l’entreprise EROE ; Mr. DJARMOUNI, Mme. AMIRA Naouel et Mr LAACHI Hassene de l’entreprise ENASC de BAB
OUED (Alger) ; aussi Yacine de l’entreprise MIMA ascenseurs. Un grand merci pour les portes ouvertes, les échanges
enrichissantes et le soutient tant au niveau moral que matériel.
Je voudrais aussi exprimer ma véritable reconnaissance pour la précieuse aide de Mr HOUACINE Hamza, maître
assistant à l’université de Media.
Dans ces remerciements je réserve une place bien particulière à mes frères : Rezak et Djamel, ma sœur Nadjia et mes
amis (es), sans citer de noms de crainte d’oublier certains.
Le choix personnel d’un chemin de la vie, nous a fait partager un même espace - temps. Je suis certaine d’avoir aimer
cette période commune passée avec mes amis -collègues : Ghania, Ahmed, Ferroudja, Farid et Ali ainsi que tous les
étudiants de magister option Entraînements Electriques.
Enfin, je remercie l’adorable Malika Louanchi pour sa présence, son soutient et ses encouragements. Elle sera la
dernière que je citerai explicitement, mais mes pensées vont également à tous ceux qui m’ont aidée, de près ou de loin,
tout au long de mes études. Je n’ai rencontré que des gens sympathiques, désireux de me faire partager leurs
connaissances, toujours disponibles pour m’aider dans mon travail, et qui m’ont accordé toute leur confiance. Que ce
mémoire soit une preuve de ma plus profonde et sincère reconnaissance.
Introduction générale 01
Conclusion générale 97
Références bibliographiques
Annexes
Introduction Générale
Introduction générale
Introduction Générale
Etude des
composants
1
Introduction générale
Le troisième niveau est le niveau composant qui s'intéresse à la caractérisation des composants
électroniques. L'objectif de ce type de simulateurs étant la validation de modèles fins de
comportement de ces composants par confrontation du modèle simulé avec des résultats
expérimentaux [1].
Les concepteurs en géni électrique disposent actuellement d’un nombre important de méthodes
et d’outils susceptibles de les aider dans leur démarche. Beaucoup de progrès ont été effectués en
matière d’algorithme et codes de calculs, permettant ainsi de simuler de manière fiable les
comportements des structures de conversion de l’énergie électrique. Les méthodes et outils
d’analyses occupent une place importante dans un processus de construction ne serais ce que
pour valider et affiner les solutions élaborées [2] [3].
L'objectif de notre étude, est de développer un outil de simulation des systèmes électriques
et électromécaniques pouvant mettre en œuvre un contrôle à vitesse variable d’un entraînement
électrique appliqué aux ascenseurs.
2
Chapitre I
Entraînements Electriques et Généralités sur les Ascenseurs
Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Les entraînements électriques modernes sont utilisés dans la plus grande partie du
processus de l’industrie. Ces systèmes sont réalisés de divers composants de différentes
natures : alimentation statique ; moteur électrique ; systèmes de transmissions mécaniques ;
la charge, plus ou moins un circuit de contrôle sophistiqué. La diversité des processus et la
complexité de l’entraînement électrique présentent un challenge réel pour l’ingénieur qui
voudra réaliser un modèle et une implémentation de n’importe quel système avec des
performances et efficacité à l’esprit [4].
Des évolutions importantes ont eu lieu ces dernières années grâce aux progrés réalisés dans le
domaine des matériaux, des principes de conversion, de l’électronique de puissance, de la
commande, des capteurs et des structures [5]. Cependant, de plus en plus, les simulations
numériques approfondies deviennent un moyen économique non seulement pour spécifier les
composants principaux dans le modèle de l’entraînement mais aussi de trouver les solutions
pour les problèmes pouvant se produire lors de la mise en service.
Convertisseur statique
Moteur électrique Charge
de puissance
Système de
commande Signaux de retour des capteurs
Signal de référence
3
Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
4
Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Pour le montage avec cascade hyposynchrone, l'onduleur oppose une contre-tension qui
impose une vitesse de rotation telle que la tension induite dans le rotor s'équilibre avec cette
contre-tension. La variation de la vitesse s'obtient en faisant varier la contre-tension et donc
l'angle de conduction des thyristors de l'onduleur. La puissance de glissement est récupérée et
restituée au réseau par la cascade [2].
C. Moteurs synchrones triphasés à aimants permanents
Ces moteurs sont conçus spécialement pour être alimentés par convertisseurs indirects et sont
dimensionnés en conséquence. Du point de vue construction, on distingue les moteurs à rotor
intérieur et à rotor extérieur. De l'extérieur, les moteurs à rotor intérieur présentent le même
aspect que les moteurs triphasés à cage. L'enroulement d'excitation usuel sur les machines
synchrones est remplacé par des aimants permanents. L'absence de pertes d'excitation et de
pertes de glissement alliées à l'utilisation de tôles de haute qualité donne un bilan de pertes
extrêmement avantageux, ce qui permet à ces moteurs de développer une puissance nettement
supérieure à celle des moteurs à cage de mêmes dimensions [2].
D. Moteurs à réluctance
Le moteur à réluctance est un moteur synchrone avec une structure saillante de rotor, mais
qui n'a pas d'enroulement d'excitation, ni d'aimant permanent. Les enroulements statoriques
produisent le flux d'entrefer qui induit le champ rotorique. Ce dernier tend à s'aligner sur Le
champ statorique [2].
5
Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Si depuis des siècles des lieux inaccessibles comme les monastères grecs, qu'on appelle
météores , ne pouvaient exister que grâce à des ascenseurs rudimentaires, c'est dans les mines
qu'on situe en général leur apparition.
En 1853, c'est un Américain, Elisha Otis, qui le dota d'un système de limiteur de vitesse
déclenchant un système appelé parachute, stoppant la cabine et assurant la sécurité des
personnes en cas de rupture du câble, et permettant, dès 1857, d'en équiper un bâtiment à New
York. En 1864, l'ingénieur français Léon Edoux le dotera d'un moteur hydraulique et
inventera le mot ascenseur.
C'est en Allemagne cependant qu'on pensera en 1880 à un ascenseur électrique. En 1889 la
Tour Eiffel est inaugurée avec un ascenseur remarquable dû aux efforts conjoints de Léon
Edoux et des frères Otis qui ont succédé à leur père.
Ce n'est qu'en 1924 qu'un ascenseur sans liftier (machiniste) fera son apparition, exigeant
la mise au point d'automatismes et de dispositifs de sécurité. Les commandes deviennent
électriques puis électroniques et se dotent de mémoire. Les grilles fixes ou articulées
disparaissent, les portes se verrouillent automatiquement,… etc.
Actuellement de nouvelles technologies utilisent un moteur contrôlé par un variateur de
fréquence, qui joue sur la fréquence du courant d'alimentation et jauge le couple nécessaire au
mouvement de manière à ce que les phases d'accélération et de décélération soient
imperceptibles pour l'occupant de la cabine. Ils se nomment Gen II pour Otis, Monospace ou
Regenerate chez Kone, Galaxy chez Thyssen, Smart chez Schindler [7].
6
Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
II 1. Aspects techniques
Un ascenseur se compose d'une cabine qui se translate dans une gaine (aussi appelée trémie)
généralement verticale. Cette cabine est supportée dans une structure parallélépipède appelée
étrier, ou arcade, permettant le guidage et le support de la cabine. Ce dernier est réalisé par
différents éléments [8][9]:
1. Une partie fixe : les deux guides, sont situés le long de la course de la cabine, de part
et d'autre de la cabine. Ces guides ont habituellement une forme de T, bien que des
guides ronds fussent utilisés.
2. Une partie mobile : les coulisseaux sont situés à chaque coins de l'étrier, et sont en
appui sur les guides. Durant le déplacement de la cabine, ceux-ci glissent sur les
guides.
II 2. Familles d'ascenseurs
On distingue essentiellement deux types de familles d'ascenseur :
• les ascenseurs à traction à câble ;
7
Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
II 2 1. Ascenseurs hydrauliques
a. Principe
Comme toute machine hydraulique, la pompe met sous pression l'huile qui pousse le piston
hors du cylindre vers le haut. Lorsque la commande de descente est programmée, le by-pass
(vanne) de la pompe permet de laisser sortir l'huile du cylindre vers le réservoir [7] [10].
b. Description
Les ascenseurs hydrauliques sont utilisés en général pour satisfaire des déplacements
relativement courts de l'ordre de quinze à dix huit mètres maximum. Plusieurs modèles
existent sur le marché. On citera les ascenseurs hydrauliques [10] :
à cylindre de surface,
à cylindre enterré,
télescopiques à cylindre de surface.
8
Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
..
9
Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Figure (I-8) Ascenseur à moteur treuil Figure (I-9) Ascenseur à moteur à attaque directe
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
• Moteur à courant continu: Les moteurs à courant continu sont composés d'une
carcasse maintenant des inducteurs et d'un rotor portant un induit bobiné. La vitesse du
moteur à courant continu est directement proportionnelle à la tension appliquée aux
bornes de son enroulement induit. Le couple fournit par le moteur dépend de l'intensité
traversant ses inducteurs.
• Moteur à induction alternatif: Les moteurs à courant alternatif sont
généralement triphasés et utilisent le principe de l'induction électromagnétique. La vitesse
de ceux-ci est directement proportionnelle à la fréquence du réseau électrique qui est
immuable et inversement proportionnelle au nombre de bobines contenues dans le stator.
Le rotor du moteur est actuellement constitué d'une cage composée de barreaux en
aluminium soudés entre eux. Les moteurs à deux vitesses sont composés de deux séries de
bobines distinctes. Chaque série de bobines se nomme enroulement.
• Poulie de renvoi: Poulie tournant librement et destinée à guider les câbles entre
la cabine et le contrepoids (figure I-11).
• Poulie de mouflage: Certains ascenseurs à grande capacité sont mouflés. C'est
à dire qu'une démultiplication est installée à l'aide de poulies de mouflage. Lorsque la
cabine parcourt un mètre, les câbles au niveau du treuil en parcourent deux ou trois.
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Cette méthode permet d'installer des treuils moins puissants mais augmente la longueur
des câbles et le coût de leur remplacement.
• Limiteur de vitesse: Organe mécanique équipé de masselottes et placé
généralement en machinerie. Le limiteur, solidaire de l'ascenseur par un câble de limiteur
tourne au déplacement de celui-ci. Si la vitesse dépasse anormalement la vitesse
maximale autorisée, les masselottes se lèvent et coupent un contact de sécurité. En
descente, la levée des masselottes bloque le limiteur. Ceci a pour effet de provoquer la
levée du dispositif de parachute de la suspension de la cabine d'ascenseur.
• Câble de limiteur: Câble en acier fixé au parachute de l'ascenseur et se
déplaçant avec lui. Lors d`une descente, le câble est bloqué par le limiteur de vitesse, il
provoque la levée du parachute et le blocage de la cabine.
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
II 5. Principe de fonctionnement
La cabine est suspendue à un câble qui s’enroule sur une poulie à gorge et dont l’autre
extrémité porte un contre poids. Le moteur entraîne la poulie par l’intermédiaire d’un
réducteur de vitesse ; la poulie entraîne le câble par adhérence. La cabine est équilibrée à
demi- charge par le contre poids ; il suffit donc d’un couple relativement faible pour mettre en
mouvement la cabine ; la charge est positive pour la montée en charge et la descente à vide ;
elle est négative dans le cas contraire. D’où un moteur qui doit être à deux sens de rotation, et
de freinage dans les deux sens [9] [11].
II 5 1. Conditions d’emploi : le fonctionnement est intermittent, avec charge variable ; le
moteur doit effectuer de nombreux démarrages, et fonctionner en régime normal pendant un
temps très court, d’où tendance à l’échauffement. Le fonctionnement doit être doux,
silencieux ; l’appel de courant au démarrage doit être faible [9].
II 5 2. Avantages et inconvénients
a. Avantages
• course verticale pas vraiment limitée ;
• suivant le type de motorisation précision au niveau de la vitesse et du déplacement ;
• rapidité de déplacement ;
• efficacité énergétique importante ;
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
PUISSANCE
Le moteur principal de traction est prévu pour entraîner l’appareil en service normal, le
coefficient d’équilibrage de l’appareil est compris entre 0,45 et 0,5 [6]. Il est définit par :
M − P (I-1)
eq =
Q
o étoile-triangle,
o à deux vitesses,
o commandé par un variateur de fréquence,
• un moteur à courant alternatif synchrone à démarrage par variateur de
fréquence.
Dans ce présent travail nous nous limitons aux ascenseurs à traction qui feront l’objet de notre
étude.
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
A l'heure actuelle, les moteurs treuils avec vis sans fin sont abandonnés au profit des
moteurs à attaque directe (sans réducteur ou Gearless). Dans ce type de motorisation, la vis
sans fin entraîne beaucoup de pertes mécaniques et, par conséquent, des consommations
électriques plus importantes [7]. Les moteurs électriques couplés au treuil à vis sans fin
étaient généralement des moteurs à courant continu à excitation indépendante ou shunt avec la
faculté bien connue de pouvoir faire varier très facilement la vitesse de rotation.
Les moteurs électriques à courant alternatif utilisés avec ce type de réducteur sont en principe
des moteurs à deux vitesses. On peut encore remarquer ce type de moteur-treuil lorsqu'on se
trouve dans la cabine :
• au démarrage, la vitesse est plus lente (petite vitesse),
• pour atteindre la vitesse de déplacement optimale, le moteur passe en seconde vitesse
en provoquant un léger choc d'accélération (passage de petite en grande vitesse).
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Les appareils à treuil planétaire utilisent le système de réduction de vitesse par engrenages
planétaires. Accouplés à un moteur électrique, ils permettent d'avoir un rapport de réduction
appréciable pour obtenir une plage de vitesse compatible avec le confort et l'efficacité de
déplacement souhaitée [7][9]. Le treuil planétaire, composé d'un assemblage mécanique
complexe d'engrenages, est basé sur le principe de gravitation des planètes autour du soleil
où:
• Le soleil est l'engrenage calé sur l'arbre de sortie du réducteur et couplé avec la
couple moteur.
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Les moteurs à attaque directe, sans réducteur, ont fait leur apparition avec la venue des
variateurs de fréquence. Les installations deviennent tellement compactes qu’il est possible à
l'heure actuelle de se passer de local des machines sur le toit des immeubles. Ce système est
énergétiquement performant principalement de part la présence d'un variateur de fréquence
qui optimise la consommation énergétique, et la réduction des pertes mécaniques vu l'absence
de réducteur.
Les moteurs à attaque directe ont les principaux avantages et inconvénients suivants:
Avantages
• Vitesse optimisée par le variateur de fréquence ;
• Compacité du système ;
• Pas de cabanon technique nécessaire pour les ascenseurs ;
• Précision dans les déplacements et sur la régulation de vitesse ;
• Pertes mécaniques réduites ;
• Efficacité énergétique intéressante ;
• Faible niveau de bruit ;
• Poids réduit.
Inconvénients
• Compacité peut entraîner des difficultés de maintenance ;
• Difficulté d'intervention dans la cage d'ascenseur.
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Réseau Rs1
c
Rs2
GS
Ga +
M G M
3
Gb -
Gsh
L
L
Msh
M D M D
R1 R2 R3 R4 Rfr FR
D1
V1 V2 V3 V4
Sens du courant
en montée
Sens du courant D2
en descente
TR
IV 3. Principe
1- Ascenseur au repos
Dans ce cas, le groupe convertisseur tourne à sa vitesse nominale, l’enroulement d’excitation
du moteur (Msh) est alimenté par le transformateur (TR), destiné à ramener la tension
d’excitation à une valeur acceptable pour la machine et à travers le redresseur (D2), lequel
transforme la tension alternative en tension continue.
L’enroulement shunt de la génératrice (Gsh) est alimenté par l’induit de celle-ci, en montage
suicide. Ce dernier est destiné à interdire à la génératrice de monter en tension. Cette tension
passant à travers des deux contacts (L) alimente l’enroulement shunt pour provoquer un
champ magnétique en opposition à l’aimantation résiduelle ce qui tend à ramener la tension
entre (Ga) et (Gb) à 0 Volt.
L’enroulement série (GS) de la génératrice est équipé de résistances (RS1 et RS2), montées
en parallèle, destinées à régler précisément l’effet de l’excitation série, quelque soit l’intensité
qui traverse la boucle de courant [13].
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
2- Départ en montée
Le contacteur (L) et (M) s’enclenchent : l’enroulement d’excitation de la génératrice (Gsh) est
alimenté par le transformateur (TR) et le redresseur (D1) au travers des résistances (R1) à
(R4) et des contacts (L) et (M). La génératrice produit une tension positive par la borne (Gb),
laquelle traverse le moteur (M) et revient vers la borne (Ga), en traversant partiellement
l’enroulement série (GS). Par ailleurs, pendant l’accélération, le contact (FR) se ferme,
assurant une surexcitation du moteur (M) et un renforcement du couple de celui-ci pour
permettre son accélération [13].
3- Accélération en montée.
Graduellement, les contacts (V1) à (V4) vont s’enclencher, éliminant la résistance (R1) à
(R4). Ceci aura pour effet d’augmenter la tension aux bornes de l’enroulement d’excitation
(Gsh) et d’augmenter proportionnellement la tension produite par la génératrice. Le courant
dans la boucle augmente et le moteur accélère sa vitesse de rotation. Lorsque la vitesse
nominale est presque atteinte, le contact (FR) retombe, ce qui a pour effet de pousser le
moteur (M) à sa vitesse nominal [13].
4-Ralentissement et arrêt de l’ascenseur
En premier lieu, le contact (FR) se ferme pour garantir un couple de ralentissement maximal
et provoque un début de ralentissement de la vitesse. Ensuite, les contacts (V4) à (V1)
s’ouvrent progressivement, rétablissant les résistances (R4) à (R1). La tension de la
génératrice (Gsh) diminue graduellement, réduisant la tension aux bornes du moteur (M) qui
ralenti sa rotation jusqu’à la vitesse d’approche finale, lorsque l’ascenseur atteint le niveau,
les contacteurs (M) et (L) retombent, la génératrice ne produit de tension et le moteur s’arrête
[13].
5-Départ en descente
Les contacteurs (L) et (D) s’enclenchent. Pareil qu’en départ en montée, sauf que le courant
est dans le sens contraire, et une tension positive est produite sur la borne (Ga) de la
génératrice. Les bornes de l’induit moteur reçoivent cette fois ci une tension inverse, donc une
rotation dans le sens opposé [13].
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Commande et Rendement
Moteur électrique réducteur
régulation global
motorisation
classique
Type de
Moteur DC
asynchrone
synchrone
planétaire
de vitesse
Variateur
Vis sans
Léonard
gearless
Groupe
Moteur
Moteur
Ward-
fin
Léonard+vis
Motorisatio
n dc Ward-
sans fin
vitesses à vis
sans fin
Asy à 2
variateur de
vitesse + vis
sans fin
Asy à
de vitesse +
planétaire
variateur de
+gealess
vitesse
Syn à
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Chapitre I Entraînements Electriques et Généralités sur les ascenseurs
Plusieurs outils (spécialisés ou non) de simulation sont utilisés dans le domaine des
machines électriques et de l'électronique de puissance: ATOSECS, EMTP, SPICE, SMNON,
Matlab,…etc
La difficulté de simulation des systèmes d’entraînement, provient non seulement de la
structure généralement complexe des machines électriques, mais aussi du fait, qu'elles sont le
plus souvent associées à d'autres éléments fortement non linéaires (convertisseurs statiques de
puissance, mécanismes entraînés). Aussi, les éléments du système sont caractérisés par des
constantes de temps assez différentes [15].
Dans ce chapitre, nous avons donné un aperçu général des entraînements électriques
particulièrement l’ascenseur comme exemple d’application. Nous nous sommes basés
essentiellement sur les différents motorisations de ce type d’entraînement, entre moteur et
réducteur employé.
30
Chapitre II
Modélisation et Simulation
du Système de Motorisation
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
31
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
Son principe de fonctionnement est régit par la loi de Lenz : la force électromotrice induite
s’oppose à la cause qui lui donne naissance. Si un pôle d'aimant, créant un champ d’induction
(B), se déplace devant une spire fermée à une vitesse (V), celle-ci est le siège d'un courant
induit (I). Elle réagit sur la cause qui l'engendre par une force (F). Pour que cette réaction ait
lieu il faut qu'il y ait une vitesse relative de l'aimant par rapport à la spire, c'est-à-dire que le
champ doit tourner plus vite que la spire [17].
Pour établir des relations simples entre les tensions d'alimentation du moteur et ses courants,
il faut s'appuyer sur un certain nombre d'hypothèses.
I 1. Hypothèses simplificatrices
L’étude de la machine asynchrone triphasée traduit les lois de l’électromagnétisme dans
le contexte habituel de certaines hypothèses simplificatrices qui sont [18][19]:
1- Hypothèse du premier harmonique : La répartition spatiale de la densité de flux (ou
induction) magnétique au travers de l’entrefer sera supposée parfaitement sinusoïdale, ce qui
se traduit par une variation sinusoïdale en fonction de la position du rotor, des inductances
mutuelles entre stator et rotor.
2- Circuit magnétique parfaitement feuilleté : Les courants induits dans le circuit magnétique
(courant de Foucault) seront supposés négligeables en raison des isolements électriques
présents sur les plans décrits par la direction de circulation du flux magnétique.
3-Saturation magnétique négligée : La saturation magnétique ne sera pas prise en compte afin
d’écrire les flux propres de la machine comme des fonctions linéaires des courants, les
inductances étant constantes.
4- Pertes par hystérésis négligeables ;
5- L’influence de l’effet de peau et de l’échauffement sur les caractéristiques n’est pas prise
en compte.
6- parfaite symétrie de construction ;
7- assimilation de la cage à un bobinage en court-circuit de même nombre de phases que le
bobinage statorique.
Conséquences
- les inductances propres sont constantes ;
- les inductances mutuelles dépendent de leurs axes magnétiques ;
- la variation de la résistance des barres rotoriques en fonction de la vitesse de rotation
est très petite.
32
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
Nous noterons la pulsation des courants rotoriques ωr, Nr la vitesse du rotor en (tr/s), et Ωr la
vitesse angulaire du rotor en (rd/s). En fonctionnement moteur la vitesse relative du champ
statorique par rapport à la vitesse du rotor est Ωs - Ωr > 0. On définit alors le glissement g de
la manière suivante:
Ω s − Ωr (II-2)
g=
Ωs
Les courants polyphasés induits dans le rotor circulent dans des enroulements polyphasés, leur
fréquence est :
fr = g fs. (II-3)
Ils engendrent un champ tournant dont la vitesse absolue est Ns (ou Ωs), c'est à dire que la
machine asynchrone est en fait synchrone du point de vue magnétique (synchronisme des
champs magnétiques statoriques et rotoriques). C'est le rotor qui glisse par rapport à son
propre champ, d'où le qualificatif de "asynchrone".
Les champs statorique et rotorique tournent à la vitesse de synchronisme Ωs. Ils se composent
pour former un champ magnétique tournant résultant, ou un flux tournant résultant. Si on pose
(φ) la valeur efficace du flux dans un enroulement statorique et dans un enroulement
rotorique, alors les f.e.m qui y sont induites ont respectivement les valeurs efficaces [21][22]:
33
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
Ces deux relations font penser à celles obtenues pour un transformateur. Mais dans le cas de
la machine asynchrone la f.e.m. e1(t) a pour fréquence fs alors que la f.e.m. e2(t) a une
fréquence fr = g fs qui varie en fonction de la charge.
Dans un transformateur, la fréquence qui apparaît au secondaire est fixe et égale à celle
imposée au primaire. Le rapport de transformation (m) de la machine asynchrone est définit à
partir de la relation suivante [21]:
E 2 K2 N 2
= g = mg (II-6)
E1 K1 N 1
Dans de nombreux cas, il est plus commode de ne pas avoir affaire à une machine
asynchrone réelle qui représente un système de deux (ou plusieurs) circuits couplés
magnétiquement [22]. Afin de se raccrocher à des choses connues, il a été établi une
représentation schématique de la machine asynchrone que l'on appellera "modèle".
Sachant que le stator et le rotor fonctionnent en régime alternatif, il est tentant de modéliser
la machine asynchrone à partir du transformateur monophasé auquel nous associerons les
inductances de fuites l1 et l2 puis les résistances r1 et r2, les pertes fer et le courant magnétisant
ayant pour supports R0 et L0 respectivement (figure II-2). On définira ainsi les impédances de
fuites:
z1 = r1 + jl1ωs
(II-7)
z2= r2 + jl2ω r = r2 + jl2gωs.
Une difficulté persiste cependant car, les fréquences (fr) des courants rotoriques sont
différentes de (fs) contrairement à ce qui se passe pour le transformateur. Pour en tenir compte
de cette spécificité de la machine asynchrone, quelques arguments sont avancés :
• La valeur efficace du champ tournant rotorique ne dépend que de la valeur efficace
des Ampères-tours (AT) rotoriques ;
• La vitesse de rotation Ns du champ tournant résultant est obtenue par des courants
rotoriques polyphasés de fréquence fr = g fs entraînés par le rotor à la vitesse Nr ;
• On peut également créer un même champ tournant rotorique, tournant à la vitesse Ns
en bloquant le rotor et en l'alimentant par des courants de fréquence (fs) et de même
valeur efficace.
34
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
Le stator devient primaire, alimenté sous une tension v1(t) de fréquence (fs). Le rotor devient
r1 l1 i1(t) i10(t) l2 r2
e1 i2(t)
v1(t) e2(t)=mge1(t)
R0 L0
Court circuit
du secondaire
Transformateur
parfait
Nous allons dans un premier temps supprimer le transformateur parfait en utilisant la même
démarche que pour le transformateur, c'est à dire "ramener" au stator (primaire) les éléments
du rotor (secondaire). On cherche donc à déterminer l’impédance équivalente parcourue par le
courant i’2=mi2, sous la tension e1.
E1 E E 1 E 1 1
Z eq = = 1 = 2 ⋅ = 2 ⋅ 2 = (r2 + jl 2 gω ) ⋅ 2
I1 − I10 I '2 mg mI 2 I 2 m g m g
r2 l
⇒ Z eq = + j 22 ω (II-8)
2
m g m r1 l1 i1(t)
i10(t) l2 r2
m2 m2 g i’2(t)
v1(t)
R0 L0
35
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
Afin de s'affranchir du diviseur de tension (z1, L0, R0) on opère une ultime transformation qui
constitue une approximation. On déplace le circuit de magnétisation en aval de l’impédance
z1. On obtient le schéma équivalent suivant:
Pn
Couple nominal : Cn = (Nm)
ωn (II-11)
U ph
Impédance de base Z base = (Ω) (II-14)
I 1n
λm : coefficient de surcharge donné en annexe ;
ηn : rendement de la machine.
36
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
Dans le cahier des charges proposé dans le cadre de ce travail, ont été donnés les paramètres
de la machine en valeurs réduites, et l’identification des paramètres en valeurs absolues est
parvenue par [22] [23] :
Paramètres Identification
Réactance magnétisante X M = Z base X μ* (Ω)
37
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
bs x
Sens de rotation
br ar
Vb Θs
y Θr
Θsl
as
0
Vcs Vas
cs
cr
Les trois enroulements identiques du stator et du rotor sont respectivement décalés dans
l’espace d’un angle de 120°.
On désigne :
dθ s
- par ωs = : la vitesse de rotation angulaire du champ tournant (rd/s).
dt
dθ r
- par ωr = : la vitesse de rotation angulaire du rotor (rd/s) .
dt
dθ sl
-par ω = ωs − ωr = = pΩ : la vitesse angulaire électrique (rd/s).
dt
1 dθ sl
- par Ω = : la vitesse angulaire de rotation (rd/s) .
p dt
Avec p - Nombre de paires de pôles.
38
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
En effet, le modèle de la machine triphasée est caractérisé par des équations différentielles
avec coefficients variables périodiquement dus à la variation de l’induction mutuelle entre les
enroulements statorique et rotorique tournants. La structure symétrique et équilibrée de la
machine permet le passage d'une représentation triphasée à une autre biphasée équivalente
[19]
II 2. Equations différentielles du moteur asynchrone dans le système de coordonnées
(x,y)
Les projections des vecteurs tensions, courants et flux statoriques et rotoriques sur les axes
(x,y) conduit aux équations suivantes [4] :
1-equations électriques
⎧ d ψ sx
⎪U sx = R s i sx + − ω sψ sy
dt
⎪
⎪ d ψ sy
⎪⎪U sy = R s i sy + + ω sψ sx
dt (II-15)
⎨
⎪0 = d ψ rx
R r i rx + − ( ω s − ω el )ψ
⎪ dt
ry
⎪ d ψ ry
⎪0 = R r i ry + + ( ω s − ω el )ψ
⎪⎩ dt
rx
2- Equations de flux
Dans le cas où la machine est supposée linéaire au niveau magnétique, les relations entre
courants et flux statoriques et rotoriques sont les suivantes, faisant intervenir les trois
inductances cycliques de la machine Ls, Lr et LM :
⎧ψ sx = Ls i sx + LM irx
⎪ψ = Ls irx + LM iry
⎪ sy
⎨
⎪ψ rx = Lr irx + LM i sx
(II-16)
⎪ψ ry = Lr iry + LM i sx
⎩
3- Equation mécanique
Le choix correct du vecteur de l’état variable de la machine par rapport à laquelle est
effectuée l’orientation du système de coordonnées, permet de simplifier les équations
différentielles de la machine et la synthèse de système de régulation.
39
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
U sx = U s (II-18)
U sy = 0
(II-19)
Us : Amplitude de la tension de l’enroulement statorique de la machine biphasée
A partir des équations (II-15) à (II-19), les courants isx, isy, irx et iry sont exprimés à travers les
flux :
Lr LM
i sx = ψ sx −ψ rx
L s Lr − L2M L s Lr − L2M
Lr LM
i sy = ψ sy −ψ ry
L s Lr − L2M L s Lr − L2M
Ls LM
i rx = ψ rx −ψ sx
L s L r − L2M L s L r − L2M (II-20)
Ls LM
i ry = ψ ry −ψ sy
L s Lr − L2M L s Lr − L2M
En solutionnant l’équation d’équilibre de tension Usy= 0 par rapport aux flux, et en passant du
système temporel au système fréquentiel :
1
ψ (U − R I + ω ψ )
=
sx
P sx s sx s sy
1 (II-21)
ψ = (− R I − ω ψ )
sy P s sy s sx
1
ψ = (− R I + (ω − ω )ψ )
rx P r ry s ele ry
1
ψ = (− R I − (ω − ω )ψ )
ry P r ry s ele rx
Où P : étant l’opérateur de Laplace
Ces équations obtenues sont mises en œuvre sous environnement Matlab/Simulink dans le
but de la modélisation de la machine asynchrone
40
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
courant dans une phase statorique à vide Ias le flux d'une phase rotorique à vide Phiar
300 2
200
1.5
100
1
phiar[Weber]
Ias[A]
0.5
-100
0
-200
-300 -0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(s) temps(s)
80 400
70 300
60 200
50 100
Ce[Nm]
w[rd/s]
40 0
30 -100
20 -200
10 -300
0 -400
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(s) temps(s)
2- Essai en charge
Dans ce cas, la machine est démarrée à vide, et une fois le régime permanent est atteint,
nous avons appliqué un couple résistant égale au couple électromagnétique nominal du
moteur. Les résultats obtenus pour le courant statorique, le flux statorique, le couple
électromagnétique et la vitesse de rotation, sont représentés dans la figure (II-9).
41
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
le courant d'une phase statorique Ias en charge le flux dans une phase rotorique en charge Phiar
300 2
200
1.5
100
1
Phiar[Weber]
Ias[A ]
0.5
-100
0
-200
-300 -0.5
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(s) temps(s)
80 400
70 300
60 200
50 100
Ce[Nm ]
W[rd/s]
40 0
30 -100
20 -200
couple électromagnétique
couple résistant
10 -300
0 -400
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(s) temps(s)
Les oscillations transitoires de couples peuvent être néfastes. En effet la réponse des
matériaux à des contraintes pulsatoires dépend non seulement de l’intensité mais aussi de la
fréquence de celle-ci. Dans de telles conditions, des ruptures des clavettes (liaisons
mécaniques du stator et de la carcasse) sont suivies d’arrachement des liaisons électriques
[26]. Un couple pulsatoire peut être à l’origine d’une rupture par fatigue du bout d’arbre et
d’accouplement si le moteur est soumis à des démarrages fréquents.
(1- g). f
N= s
(II-22)
p
N : la vitesse de rotation de l’arbre du moteur ;
42
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
g : étant le glissement ;
fs : fréquence des courants statoriques ;
800
700
600
« Zone stable »
500
Wr[tours/min]
400
300 Zone de
décrochage « zone
200
instable »
100
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Ce[Nm]
On constate sur la caractéristique mécanique qu’en présence d’un couple résistant supérieur
au couple de démarrage, le moteur ne peut pas démarrer. Lorsque le moteur tourne à sa
vitesse de synchronisme, il ne produit aucun couple ; à vitesse plus basse, il produit un couple
positif (traction), à vitesse plus élevée, il produit un couple négatif (freinage). La vitesse de
synchronisme est déterminée par la fréquence statorique fs et par les caractéristiques
constructives du moteur (nombre de pôles 2p) [28].
2πf
Ω = s (II-23)
s p
43
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
La figure (II-11) montre à l’évidence que cette méthode est appropriée : la vitesse varie dans
le même rapport que la fréquence sans modifier le couple de décrochage. Toutefois les
obstacles techniques propres à l’alimentation à fréquence variables ont longtemps limité
l’emploi des machines asynchrone en traction électrique, ce ne sont que les progrès récents
des semi-conducteurs qui ont permis la réalisation fiable de convertisseurs de fréquence [28]
700 alpha=1
600
alpha=0.8
500
Wr[tours/min]
400 alpha=0.6
300
alpha=0.4
200
100
0
0 100 200 300 400 500 600
Ce[Nm]
44
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
L’alimentation doit être adaptée en tension et en fréquence de sorte que le rapport U/f soit
constant. Pour se rapprocher des caractéristiques du moteur à excitation série, on considère
deux phases [21] [24] :
- Au démarrage et à faible vitesse, fonctionnement à couple constant, le flux étant
maintenu constant en faisant varier la vitesse proportionnellement à la fréquence
- A vitesse élevée, fonctionnement à puissance constante, la fréquence est proportionnelle
à la vitesse, durant laquelle le couple décroît proportionnellement à la vitesse. Pour
atteindre ce but, la tension est diminuée avec la racine carrée de la fréquence.
Pour obtenir ce résultat, le moteur est alimenté par un onduleur qui élabore un système de
trois tensions réglables en fréquence et en amplitude, constitué par un système d’interrupteurs
alimenté à partir d'une source de tension continue.
IV 1. Convertisseurs
Les semi conducteurs de puissance permettent de constituer des « convertisseurs » aptes à
toutes les configurations d’alimentation haute tension. Les convertisseurs de base sont:
- l’onduleur associé au moteur asynchrone ;
- le redresseur fournissant la tension continue à partir du secondaire de transformateur ;
- le hacheur d’alimentation en freinage rhéostatique.
Ce convertisseur peut être schématisé par une batterie fournissant une tension continue
associée à un onduleur. Dans la majorité des applications industrielles, la tension continue est
obtenue à partir du réseau, moyennant un redresseur et un filtre pour améliorer la qualité de la
tension obtenue. Etant donné, que la vitesse dépend de la fréquence, de tension ou du courant
d’alimentation, par conséquent, la tache du convertisseur est la variation de la fréquence.
45
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
Dans les onduleurs autonomes, c’est la commande des semi conducteurs qui impose la
fréquence des grandeurs alternatives, par contre la forme de l’onde de la tension ou du courant
du coté alternatif est imposé à travers la tension ou le courant du coté continu [29].
La figure (II-13) représente un onduleur MLI de tension alimentant le moteur. Le caractère de
la source de tension du générateur est assuré par la capacité du filtre d’entrée et le caractère de
la source de courant du récepteur est assuré par les inductances de la charge.
L 1 3 5
Réseau
C MAS
2 4 6
Le filtre L-C, associé au pont redresseur à diodes, constitue une source de tension non
réversible en courant. L'énergie ne peut donc transiter de la machine asynchrone au réseau
[15]. Si ce filtre est bien dimensionné, la tension aux bornes de la capacité est en régime
permanent, à une faible ondulation prés, égale à (Uo) et donc toujours positive.
En contrôlant les états des interrupteurs de chaque bras de l’onduleur, on fixe les valeurs des
tensions de sortie de l’onduleur (Uao),(Ubo),(Uco) à (+0.5Uo)ou (-0.5Uo). Si on prend comme
point de référence le point milieu de la tension (Uo) , que nous pouvons visualiser en
supposant que la capacité (C) est formée de deux capacités de valeur (2C) connectées en série
comme le montre la figure (II-13).
Ta Tb Tc
U0/2
a Vbn
a Van
Uab Ubc
n0 b
b
Uca n
U0/2 c Vcn
c
46
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
On appelle (T1) et (T’i) les transistors (supposés être des interrupteurs idéaux), on a :
⎧U ab = Van 0 − Vbn 0
⎪
⎨U bc = Vbn 0 − Vcn 0 (II-24)
⎪U = V − V
⎩ ca cn 0 an 0
Les tensions simples des phases de la charge issues des tensions composées ont une
somme nulle, donc :
⎧ ⎛1⎞
[
⎪V an = ⎜ ⎟ U ab − U ca ]
⎪ ⎝3⎠
⎪⎪ ⎛1⎞
[
⎨Vbn = ⎜ ⎟ U bc − U ab ] (II-25)
⎪ ⎝3⎠
⎪ ⎛1⎞
[
⎪Vcn = ⎜ ⎟ U ca − U b
⎪⎩ ⎝3⎠ c
]
Elles peuvent s’écrire à partir des tensions de sorties de l’onduleur en introduisant la tension
du neutre de la charge par rapport au point de référence n0.
47
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
1
Vnn 0 = [Van0 + Vbn0 + Vcn0 ] (II-27)
3
⎛ U ⎞
Vin 0 = f iU 0 ⎜ − 0 ⎟ (II-28)
⎝ 2 ⎠
⎧V = ( f a − 0.5)U 0
⎪⎪ an0
⎨Vbn0 = ( f b − 0.5)U 0 (II-29)
⎪
⎪⎩Vcn0 = ( f c − 0.5)U 0
⎧ 2 1 1
⎪V an = 3 V an0 − 3 Vbn0 − 3 Vcn0
⎪
⎪ 1 2 1
⎨Vbn = − V an0 + Vbn0 − Vcn0 (II-30)
⎪ 3 3 3
⎪ 1 1 2
⎪Vcn = − 3 V an0 − 3 Vbn0 + 3 Vcn0
⎩
⎡V ⎤ ⎡2 −1 −1 ⎤⎡ f a ⎤
⎢ an ⎥ 1 ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎢Vbn ⎥ = U 0 ⎢ − 1 2 − 1⎥ ⎢ f b ⎥
⎢ ⎥ 3
⎢⎣ − 1 −1 2 ⎥⎦ ⎢⎢ f ⎥⎥
(II-31)
⎣⎢Vcn ⎦⎥ ⎣ c⎦
IV 3. Caractérisation de la modulation
48
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
A des valeur donnée de (m) et (r), les tensions de sorties ont la même forme de l’onde
qu’en monophasé ; la valeur et la phase du fondamental et des harmoniques de ces tensions
sont celles trouvées en monophasé.
• D’ordinaire la modulation est synchrone, c'est-à-dire que «fp» est un multiple entier de
«f». La tension est alors périodique. Mais dans certain cas, la modulation est
asynchrone, c'est-à-dire : pour une fréquence de modulation «fp» donnée, la
fréquence de la référence est variée de façon continue [29].
49
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
150 150
100 100
50 50
Va[V]
0 0
-50 -50
-100 -100
-150
-150
-200
-200
-250
-250 0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 temps(s)
temps (s)
Figure (II-14) Technique MLI naturelle Figure (II-15) Tension de sortie de l’onduleur d’une
phase alimentant la machine
250
90
200 80
150 70
60
100
Ce[Nm]
50
Wr[rd/s]
50
40
0
30
-50
20
-100
10
-150 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s) temps(s)
50
Chapitre II Modélisation et simulation du système de motorisation
Dans ce chapitre est donnée une modélisation mathématique du moteur asynchrone à cage
considéré, avec son alimentation par un onduleur de tension triphasé.
51
Chapitre III
Les entraînements électriques sont des systèmes compliqués et leur étude est difficile
lorsqu’une analyse complète de son comportement est désirée. Cette étude est devenue facile
grâce à des outils sophistiqués d’analyse de circuits et la modélisation du système
d’entraînements suivant une approche modulée [4].
La figure (III-1) représente le schéma type d’un système d’entraînement électrique. Il est
constitué de deux parties distinctes selon la nature de la puissance :
• Une partie électrique qui comprend l’alimentation, système de convertisseur statique
et le moteur électrique.
• Une partie mécanique qui inclue touts engins en rotation ainsi que les convertisseurs et
charges en mouvement.
Il est à signaler que la partie électrique est comprise entre deux niveaux de puissance :
Grande puissance pour les convertisseurs et le moteur, et faible puissance pour les circuit de
commande (contrôle) désiré.
Unité de Charge
Signaux de retour
contrôle
Quelques ascenseurs de ce jour utilisent des systèmes avec moteur d’induction triphasé. La
majorité de ces systèmes en Egypt, par exemple, utilisent dans leur commande le changement
du nombre de pôles, pour permettre à l’ascenseur deux vitesses (rapides et lentes). Et pour
plus de performance, les stators à double enroulement sont conçus. Cette approche de
contrôle par changement de pole a fait que la machine soit très large et très chère en plus de
l’effet négatif sur les performances transitoires dues aux contacteurs mécaniques employés
dans ce cas [32].
52
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Dans le but de réduire la taille de la machine, son poids et améliorer les performances de
l’ascenseur (notamment en régime permanent et transitoire), le moteur est associé à un
variateur de fréquence, qui agit directement sur la fréquence d’alimentation et jauge le
couple nécessaire au mouvement, de manière à ce que les phases d’accélération et de la
décélération soient imperceptibles pour l’occupant de la cabine.
Poulie à friction
Frein
Manchon d’accord Arbre
ME
ME : moteur électrique
Mc : masse de la cabine
Mcp : masse du contre poids
Mcp
Mc
Dans la figure (III-2) est donné le schéma synoptique de l’ascenseur sans réducteur (Gearless)
Palan à multiplicité i=2 [33]. Nous pouvons constater à travers ce schéma que le moment
d’inertie sur l’arbre du moteur est le moment total de l’entraînement électrique vu l’absence
du réducteur mécanique de vitesse.
53
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Avec
Cr : le couple résistant de la charge ;
Cr0 : le couple résistant initial dû aux frottements
χ : facteur caractérisant la variation de la charge par rapport à la vitesse
c : une constante
Ω : vitesse de rotation du moteur.
Caractéristiques
du processus
Cr
_
C 1 Ω
JΣ p
54
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Dans le cas ou le mécanisme du mouvement présente un couplage non rigide entre les
différentes parties qui constituent l’entraînement, la relation (III-3) peut être exprimée en un
système d’équations différentielles (III-4) pour un système réduit à deux masses [4][35][36].
⎧ dΩ1
⎪ J1 + k12 (ϕ1 − ϕ 2 ) = C − Cr1
⎪ dt
⎪ dΩ
⎪J 2
⎨ 2 dt − k12 (ϕ1 − ϕ 2 ) = −Cr2 (III-4)
⎪
⎪ϕ1 = ∫ ω1 (t )dt
⎪
⎪⎩ϕ 2 = ∫ ω 2 (t )dt
Les équations différentielles du système à deux masses permettent d’analyser les propriétés
dynamiques de l’entraînement électrique par les méthodes d’asservissement. La figure (III-4)
présente le schéma bloc d’un système à deux masses [4][35][37]
Cr1
_ _
C 1 k12 1
_ J1 p p _ J2 p
Ω2
Ω1 Cr2
Figure (III- 4) Schéma bloc du système à deux masses avec prise en compte des forces dissipatives.
55
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
J1 p
_ 1 k12 1
C(p)
_ J1 p p J2 p
Cr1(p) Ω2(p)
J2 p
Fonction de transfert
Après simplification du schéma bloc précèdent, le calcul de sa fonction de transfert nous
donne [37] :
Ω122
f t Ω 2 ( p) = (III-6)
p( J 1 + J 2 )( p 2 + Ω12
2
)
k12 k12
Ω12 = + : Fréquence cyclique des oscillations propres du système à deux masses
J1 J 2
56
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Soit :
Ω 2 ( p)( Jp 3 + JΩ12
2
p) = C ( p).Ω12
2
(III-8)
equation differentielle
d 3Ω 2 2 dΩ 2
J 3
+ JΩ12 = C. Ω12
2
dt dt
Avec J=J1+J2
3
1 d Ω 2 dΩ 2 C (III-9)
+ = .
2
Ω12 dt 3 dt J
C
: désigne l’accélération angulaire moyenne εmoy
J
(III-9) conduit à l’équation caractéristique:
1 3 (III-10)
p + p=0
Ω12
2
57
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
La mise en œuvre de cette loi de commande pour la vitesse synchrone du moteur sur Simulink
permet d’obtenir le résultat de la figure (III-6). Cette vitesse constituera une référence dans la
commande de notre entraînement électrique.
80
70
60
50
W[rd/s]
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
tr temps [s] to
58
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Δω odyn = ε 0 TM ;
J
TM - Constante électromécanique de temps : TM =
β
Δωc 1 + x 2 (III-17)
tr =
ξε 0 x
ξ - Coefficient d’atténuation ξ = 1
2Te
59
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
ω1 = ΔωN − ωN sin ϕ1
ΔωΣ = Δωc + Δωodyn − Δωinit
C dyn0 (III-23)
C1 =
R
Cm = ω 22 + V22 (III-24)
avec
ω 2 = ξω r
⎛ sin ϕ 3 ⎞
ω r = C dyn 0 ⎜1 − ⎟
⎝ R ⎠
1
V2 = (ξω 2 − C1Ω 12 cos ϕ 3 )
Ωr
j- Calcul de l’angle de giration φ4 (rd)
⎛ ω2 ⎞
ϕ4 = arctg ⎜⎜ ⎟⎟ (III-25)
⎝ V2 ⎠
Les résultats numérique obtenus pour le calcul en régime transitoire sont portés à l’annexe 2
60
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
m( 4 − m )
masses : Ωr =
2TM
⎡ξ ε init ⎤ (III-29)
D = 1+ ⎢ + ⎥
⎣ Ω r Ω r (ωinit − ωc ) ⎦
a- Calcul de la pulsation ωm1 (rd/s)
ω = (ω − ω )D (III-30)
m1 init c
b- Calcul de l’angle de giration φ5 (rd)
⎛ ξ ε init ⎞
ϕ5 = arctg ⎜⎜ + ⎟⎟ (III-31)
Ω
⎝ r Ω r (ωinit − ω )
c ⎠
2
⎛ ξ βΔωinit − Cinit ⎞
G = 1 + ⎜⎜ + ⎟⎟
⎝ Ω r ΩrTe(Cinit − Cr ⎠
Donc
C m1 = (C init − Cr )G (III-32)
61
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
62
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Les équipements standard ayant des performances médiocres ont habituellement, des gammes
de vitesse 1 à 100. Ces entraînements peuvent êtres [5] :
♣ Le moteur à courant continu, sans capteur de vitesse ; on corrige la tension (U)
appliquée à l’induit pour tenir compte de la chute ohmique (RI), la f.e.m (U-RI) est
l’image de vitesse.
♣ Le moteur asynchrone standard sans capteur, contrôlé par le rapport (U/f) constant
Dans notre étude, cette gamme a été calculée après avoir déterminé la vitesse réduite
minimale possible.
B 2 + 4 AΔφ adm − B
ω red = (III-36)
2A
⎧ ⎛ ⎞
⎪ J moy ⎜ Δω ΔJ ΔC dyn ⎟
⎪ A = ⎜ 2 + + ⎟
⎪ 2C dyn moy ⎜ ω moyη J moy C dyn moy ⎟
D' où ⎝ ⎠ (III-37)
⎨
⎪
⎪
⎛ Δt Δω ⎞⎟
B = t moy ⎜ +
⎪ ⎜t ⎟
⎩ ⎝ moy ω moy ⎠
On peut, sur la base d’analyse mentionnée dans la littérature concernant l’arrêt précis de la
cabine, prendre l’erreur admissible de la position Δ Sadm=5. 10-3m.
ΔS adm
Δφ adm = (III-38)
ρ
J1 + J 2
On a J moy = ; ΔJ = J 1 − J 2
2
J1 : moment d’inertie de l’entraînement électrique lors du mouvement de la cabine avec poids
nominal
J2 : moment d’inertie de l’entraînement électrique lors du mouvement de la cabine sans poids
⎧⎪ J 1 = J m + J POULIE + J T M + m1 ρ 2
⎨ (III-39)
⎪⎩ J 2 = J m + J POULIE + J T M + m2 ρ 2
63
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Donc :
C dyn moy = C − C r ≈ J moy ε 0 ΔC dyn ΔJ
d’où = (III-40)
ΔC dyn = ΔJε 0 C dynmoy J moy
⎧ 3I = I2 + I2
⎪ S sx sy
⎪
⎨ 3ψ S = ψ sx + ψ sy
2 2
(III-43)
⎪
⎪ 3ψ r = ψ rx2 + ψ ry2
⎩
64
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
A partir des équations (III-41) (III-42) et (III-43), l’éliminations des courants et des flux
rotoriques permet de définir une relation liant Vs, Φs, ωs et ωr, soit:
2 2
⎛ Lsω s Lr ω r ⎞ ⎛ σLs Lr ω sω r ⎞
⎜⎜ + ⎟⎟ + ⎜⎜1 − ⎟⎟
Rsψ s ⎝ R Rr ⎠ ⎝ Rs Rr ⎠
Vs = s
2 (III-44)
Ls ⎛ σL ω ⎞
1 + ⎜⎜ r r ⎟⎟
⎝ Rr ⎠
1− L2M
σ- Coefficient de dispersion : σ =
L s Lr
Les différents paramètres sont définis au deuxième chapitre
Sachant que ψ s = Ls .I s + LM .I r
De l’équation du circuit rotorique
0 = Rr I r + j ω gl Lr I r + jω gl LM I s
(III-46)
On aura
jLmω gl
Ir = − Is (III-47)
Rr + jLr ω gl
Rr + jLr σω gl
Φ s = LS Is (III-48)
Rr + jLr ω gl
65
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Cr
Vs Φu Ω
ψu(Vs,ωs,ωgl) ¯ 1/f
ωs Cem(ψu,ωgl)
C
ωgl +
+ ω
¯ P
En effet, connaissant les références du flux utiles ψ*et du couple Cem*, on obtient la référence
de la pulsation de glissement ωgl en inversant le relation Cem (ψu, ωgl).
De même la pulsation d’alimentation ωs est fournie par inversion de la fonction en pointillé,
cette inversion est appelée autopilotage fréquentielle [43].
66
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Ces lois simplifiées ne suffisent pas à réguler le flux pour les faibles valeurs de ωs et les
glissements élevés, souvent est ajouté un terme correctif pour prendre en compte de la
pulsation rotorique [24][45].
Vs = ψ s* (ω s + kω gl ) (III-51)
avec
RL
k= s r
Rr Ls
k - Rapport des constantes de temps statorique et rotorique
Remarque
Lors d’un démarrage (faible f.e.m) à fort couple (courant important), la chute de tension due à
la résistance statorique devient plus importante que la f.e.m. Il est alors impossible d’obtenir le
flux nominal dans la machine grâce à la loi (U/f) constant [21]. Pour compenser cela, les
variateurs industriels proposent différentes lois U(f) et le choix dépend de l’application.
67
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
Filtre Ω
Vs
Loi V/f ωs
Id
CI
_ Limiteur de courant
+
CΩ
_
+
Ω
Ωref
Vs
Loi V/f ωm
+
CI
+
CΩ
_
+
Ωref
Figure (III-9) Commande scalaire avec autopilotage et contrôle de la fréquence rotorique.
68
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
La tension est donnée par une loi « V/f ». Elle est fixée soit par le pont redresseur (si le
redresseur est commandé), soit par l’onduleur si le redresseur utilisé est non commandé.
Lors du fonctionnement en génératrice (freinage), un dispositif doit assurer la réversibilité de
la source, on utilise alors une résistance ou un dispositif de récupération monté en parallèle
sur le condensateur ou un pont de Graëtz réversible en courant dans le cas des dispositifs de
grande puissance [24].
ψ ref
G3
+_ VS
Commande ψr Onduleur
de flux
C*e
ωgl
G1 G2
+_ +_ ++
Commande ωr
de la vitesse ωr Ce
Estimateur de flux
et du couple
ψr
Moteur
Capteur de vitesse
69
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
La boucle du couple a été rajoutée, sans boucle de vitesse, pour produire une réponse rapide et
stable de la vitesse.
Le régulateur de la vitesse (G1) peut être un régulateur proportionnel intégral (PI)
(compensateur), donc l’erreur de vitesse en régime permanent est nulle Le régulateur du
couple (G2) pourrait être un gain pur ou un compensateur (PI), mais il faut qu’il y ait un
limiteur. La boucle de contrôle du flux compare le flux de commande et le retour du flux et
génère la tension de commande pour l’onduleur à MLI. Cette boucle résout le problème de
dérivation du flux dit précédemment, mais elle est difficile à réaliser [21].
Id*
Reg Redresseur
Id
ω ω
ω
MAS
70
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
III 4 3. Remarques
1- Du point de vue dynamique, le fonctionnement d’un entraînement électrique
équipé d’un moteur asynchrone alimenté par un onduleur de courant ne diffère
pratiquement pas de celui alimenté par un onduleur de tension MLI commandé par
une régulation de courant [5].
En effet lorsqu’on impose le courant, les constantes de temps du régime dynamique
⎛L ⎞
sont déterminées par la constante de temps ⎜⎜ r ⎟⎟ du rotor et non pas des constantes
⎝ Rr ⎠
⎛ σL ⎞ ⎛ σL s ⎞
de temps transitoires ⎜⎜ r ⎟⎟ ou ⎜⎜ ⎟⎟ ;
⎝ Rr ⎠ ⎝ Rs ⎠
2- Donc le couple électromagnétique (C) ne dépend que du courant statorique (Is) et
de la pulsation rotorique (Ωr). A courant statorique imposé la courbe donnant(c)
⎛ R ⎞
en fonction de (Ωr) passe par un maximum pour une valeur de ⎜⎜ Ω r = r ⎟⎟ , (figure
⎝ Lr ⎠
(III-12)) ;
Commande en courant
Commande en tension
CN
Rr/Lr Rr/σLr Ωr
Φs
ΦsN
ΩrN Ωr
Figure (III-12) Représentation du couple et flux statorique en fonction de la vitesse de rotation [5].
71
Chapitre III Commande mécanique et électrique de l’entraînement d’un ascenseur
a- Si le courtant (Is) imposé au stator est trop important, on risque de saturer le moteur.
Pour (Ωr< ΩrN), le fonctionnement est pratiquement à flux constant, légèrement
supérieur à (ΦN). Pour les valeurs supérieures à (ΩrN) le fonctionnement est instable.
Dans notre étude, nous avons opté pour un contrôle scalaire, à flux statorique constant. La
conservation du rapport (V/f) constant, avec prise en compte de la chute de tension statorique
par la correction proposée par [26], permet à la machine d’être dans le même état magnétique
quelque soit la fréquence d’alimentation. Cela engendre des équations différentielles linéaires
faciles à manipuler.
Par ailleurs, l’entraînement de l’ascenseur a été réduit en un système à deux masses, avec
prise en compte de l’élasticité entre eux, à travers lequel nous avons définit une commande
dite : S-dispositifs de changement de cadence (S-type). Cette dernière permet d’élaborer la
vitesse synchrone pilotée, en intervenant sur les couples comme grandeurs d’entrée.
72
Chapitre IV
Synthèse de Commande de l’Ascenseur :
Applications et Résultats
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
Dans le mode (2), le temps du trajet peut être réduit en augmentant le maximum de la vitesse
de la cabine. La plus haute vitesse constante a peu d’effet sur le confort des passagers et donc
la limitation pratique dans ce mode de fonctionnement est le tarif des équipements (le prix).
Dans les modes (1) et (3), le confort des passagers est l’un des facteurs importants dans la
limitation du temps de trajet. Des tests ont montrés que les passagers sont sensibles à
l’accélération et sa variation brusque.
73
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
74
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
Cette loi a été réalisée à l’aide d’une boucle retour en f.e.m statorique [49] :
fs (IV-2)
E S = E sn = α .E sn
f sn
Avec
(IV-3)
Esn = (U n sin ϕn )2 + (U n cosϕn − Iη R1 )2
L’onduleur étant sans inertie, car la fréquence de commutation est très élevée :
U nph
kond = (Uy= Tension de référence) (IV-4)
Uy
Cr
Es
Udc U Km C +_ K2 ν α
Kreg Esn
+_ 1 + Te p P ++
Sa
Kc
Ubre
Kbre
ES = α .Esn
75
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
ωs ω + Δω
α - Rapport de réglage de la fréquence d’alimentation : α = = = ν + Sa ;
ωsn ωsn
Km
C - couple électromagnétique développé par la machine : C = U ;
1 + Tep
Si l’on considère la fonction de transfert en boucle ouverte du schéma bloc précèdent, nous
avons :
⎡ J ⎤
1+ p
K m K reg ⎢ β ⎥
FTBO = ⎢ ⎥ E sn (IV-5)
1 + Tep ⎢ ω sn Jp ⎥
⎢⎣ ⎥⎦
1 + Te p ki (IV-6)
K reg = = + kp
Tie p p
D’où
⎧ 1
⎪ki = T
⎪ ie
⎨
⎪kp = Te (IV-7)
⎪⎩ Tie
Donc nous avons supposé que le pôle du régulateur (PI) est caractérisé par une constante de
ki
temps Tie, alors que la constante de temps Te compense bien le pole .
kp
76
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
b0 + b1 p 1 (IV-8)
=
a0 + a1 p + a2 p K bre
2
2a0 a 2 = a12 ; a0 = b0 ; a1 = b1
2β 2 β
avec
J
τ=
2β
Pour le régulateur (PI) employé, les coefficients intégral et proportionnel obtenus à partir de
la synthèse détaillée (voir paragraphe (II .2)) sont :
1 1
ki = =
Tie τ K m E sn K c K bre
(IV-10)
Te Te
kp = =
Tie τ K m E sn K c K bre
Sur la base du schéma bloc linéarisé de contrôle de la force électromotrice, nous avons définit
le schéma bloc de la régulation de la vitesse de rotation du moteur, donné sur la figure (IV-3)
77
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
C Cr
_ K2 ν ω
Udc U Km
Kreg 1 + Te p P ω sn
-
Kc
Sa
Ubre E + +
Kbr Esn
200 200
E[V]
E[V]
150 150
100 100
50 50
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
temps(s)
Le maintien de la force électromotrice constante dans les deux courbes a mis en évidence la
qualité du régulateur employé ainsi que sa méthode de synthèse. On remarque que cette force
électromotrice n’a pas été influencée par la charge et cela grâce au régulateur (PI).
78
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
500
80
400
60 300
200
Ce[Nm]
w[rd/s]
40
100
20 0
-100
0
-200
-20 -300
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps[s] Temps[s]
400
50
300
40
200
30 100
Ce[Nm]
W{rd/s]
0
20
-100
10
-200
0
-300
-10 -400
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps[s] Temps[s]
Figure (IV-7) Vitesse de démarrage à vide à Figure (IV-8) Couple électromagnétique de
fs=25 Hz. démarrage à vide à fs=25 Hz.
40 250
35 200
30 150
25 100
Ce[[Nm]
w[rd/s]
20 50
15 0
10 -50
5 -100
0 -150
-5 -200
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps[s] Temps[s]
Figure (IV-9) Vitesse de démarrage à vide Figure (IV-10) Couple électromagnétique de
à fs=19 Hz. démarrage à vide à fs=19 Hz.
79
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
b. Démarrage en charge
Dans ce cas, on charge la machine à une valeur de 150Nm au démarrage et dans les mêmes
conditions de simulations nous obtenons les résultats ci-après :
50 htz vitesse en charge 50 htz couple en charge
80 700
70 600
60
500
50
400
40
300
Ce[Nm]
30
200
20
100
10
0 0
-10 -100
-20 -200
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps[s] Temps[s]
40
600
30
400
20
cem[Nm]
W[rd/s]
200
10
0
0
-200
-10
-20 -400
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps[s] Temps[s]
Figure (IV-13) Vitesse de démarrage en Figure (IV-14) Couple électromagnétique
charge à fs=25Hz. du démarrage en charge à fs=25 Hz.
20
500
15
400
10
300
Ce[Nm]
W[rd/s]
5
200
0
100
-5
0
-10
-15 -100
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps[s] Temps[s]
Figure (IV-15) Vitesse du démarrage en
Figure (IV-16) Couple électromagnétique du
charge à fs=19Hz. démarrage en charge à fs=19 Hz.
80
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
c. Discussion
Dans cette approche de contrôle, nous avons opté pour trois valeurs différentes de
fréquences (50, 25, 19Hz) et nous avons représenté les différentes vitesses de démarrage et les
couples électromagnétiques développés par la machine à vide et en charge.
1- le temps d’établissement du régime permanent des vitesses est plus lent pour les
faibles fréquences d’alimentation ;
2- les oscillations de vitesses et couples ont des amplitudes assez importantes par rapport
au démarrage à vide ;
3- les amplitudes des premiers pics de couple au démarrage ne sont pas proportionnelles à
la diminution de la fréquence (voir le tableau (IV-1)). Ce sont des résultats obtenus
pour le régime transitoire au démarrage. Ce dernier n’est pas maîtrisé par un contrôle
scalaire en boucle ouverte (pas d’information sur la vitesse).
Le contrôle se basant sur la force électromotrice a donné des résultats acceptables malgré
les oscillations importantes des vitesses obtenues pour les différentes fréquences
d’alimentation. Ces oscillations sont dues à la présence de l’onduleur. Par contre, de point du
vu énergétique, cette approche de commande n’est pas intéressante à cause des amplitudes
des pics de couple qui sont assez importantes (d’ordre de 500 Nm).
81
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
d. Interprétations
Dans un contrôle scalaire en boucle ouverte, nous n’avons pas d’informations sur
l’évolution de la vitesse rotorique. Cette dernière varie avec sa charge. C’est pourquoi il est
conseillé de ne pas varier la pulsation ωs brusquement, sans quoi il y’a risque de
décrochement et donc de déstabilisation de l’entraînement. Cependant si une exactitude sur la
vitesse est désirée, le contrôle en boucle fermée sera mieux adapté.
V*S
Redresseur
V0
ω*S
V*S
ω
MAS
Théoriquement, une action proportionnelle suffit de garantir les performances exigées par la
boucle de vitesse, mais cette action, lors d’un changement de consigne de vitesse fait subsister
un écart dis aussi erreur que l’action intégrale assure bien son annulation et accélère
l’établissement de la vitesse [30].
82
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
En fait le schéma de contrôle en boucle fermée pourrait bien se simplifier en schéma bloc
suivant : Cr
Ωref ωgl Cem + -
ki K 1 Ω
+ kp
+- p Jp
Dans un contrôle en boucle fermée, un contrôleur (PI) est employé pour compenser l’erreur
de la pulsation rotorique ωgl et donc assurer une bonne adhérence de la commande en vitesse.
Pour compenser la pulsation, le signal de vitesse doit être capté.
Mais si cette pulsation peut être estimée avec la tension et le courant statorique, le même
schéma de contrôle peut être proposé sans capteur de vitesse [21] [42].
Par le fait que les frottements sont négligés dans notre cas, la méthode de synthèse par
compensation de pôle en boucle ouverte n’est pas possible, et on se limitera de faire un calcul
par placement de pole.
Soit la fonction de transfert en boucle fermée :
kp
1+ p
ki k + (kpk)p ki 1 + αp
Ftbf = 2 = =
J kp 2 (IV-12)
Jp + kpk p + kik p2 + p + 1 1 + αp + β p
kik ki
83
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
Dans notre cas on place le premier pôle ou bien la première constante de temps de sorte à
avoir un temps de réponse tr = 3fois cette constante de temps soit :
tr (IV-13)
τ1 =
3
tr - temps de retard du mouvement (voir chapitre III) ;
Par contre le deuxième pôle (constante de temps), on peut l’égaliser à la plus petite des
constantes de temps dans le but d’éliminer son influence.
Soit
τ 1 = Ts (IV-14)
1 + αp + β p 2 = (1 + τ 1 p)(1 + τ 2 p )
80 50
70 40
60 30
50 20
w[rd/s ]
Ce[Nm]
40 10
30 0
20 -10
vitesse obtenue
10 vitesse de réference -20
0 -30
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s) temps(s)
84
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
250
200
150
e[V]
100
50
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
2- fréquence 25 Hz
45 80
40
60
35
30 40
25
Ce[Nm]
w[rd/s]
20
20
15 0
vitesse obtenue
10 vitesse de reference
-20
5
0 -40
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s) temps(s)
100
80
e[V]
60
40
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
85
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
3. fréquence 19 Hz
35 70
60
30
50
25
40
20 30
Ce[Nm]
w[rd/s]
20
15
10
10 vitesse obtenue
vitesse de reference 0
5
-10
0 -20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s) temps(s)
90
80
70
60
50
e[V]
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
A. Résultats de confrontation
90 250
80
70 200
60
150
50
w[rd/s]
e[V]
40
100
30
20 50htz
50 50htz
25htz
10
25htz
19htz
19htz
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
temps(s)
Figure (IV-28) Vitesses de rotation pour différentes Figure (IV-29) F.e.m pour différentes fréquences
fréquences d’alimentation de démarrage à vide. d’alimentation de démarrage à vide.
86
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
B. Discussion
Dans cette approche de régulation, nous avons associé le schéma bloc du contrôle de la force
électromotrice avec le schéma bloc de la commande S-type (commande S-dispositif de
changement de cadence) en plus de la contre réaction de la vitesse. Nous remarquons
ainsi que:
• Les courbes de vitesses obtenues ont la même forme que la force électromotrice
respectivement pour les différentes fréquences préconisées (50Hz, 25Hz, 19Hz).
En effet, la force électromotrice est proportionnelle au flux statorique d’une part,
et d’autre part à la vitesse de rotation N, soit E = KE Φ N ;
• Les figures (IV-19), (IV-22) et (IV-25) obtenues pour les confrontations avec les
vitesses de référence, élaborées à partir de la commande S-type, montrent une
bonne concordance ;
• Comme pour l’approche de contrôle en boucle ouverte, la remarque sur les temps
d’établissement du régime permanent reste la même, c'est-à-dire en diminuant la
fréquence d’alimentation, ce temps augmente. Donc un démarrage lent pour des
faibles fréquences ;
• Par ailleurs, sur les courbes du couple électromagnétique, nous avons constaté une
grande diminution d’amplitude des pics en couple en régime transitoires par
rapport à la boucle ouverte (voir le tableau (IV-1)). Ceci peut bien se manifester à
travers l’emploi de la commande scalaire avec la contre réaction de la vitesse.
87
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
1- Fréquence 50 Hz
70
60 200
50
150
40
w[rd/s]
Ce[Nm]
30
100
20
10
vitesse obtenue
50
vitesse désirée
0
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0
temps(s) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
200
150
e [V]
100
50
-50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps
88
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
2-Fréquence 25Hz
40 250
35
30 200
25
20 150
Ce[Nm]
w(rd/ s]
15
10 100
0 vitesse obtenue 50
vitesse désirée
-5
-10 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s) temps(s)
100
80
60
e[V]
40
20
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
3. Fréquence 19 Hz
30 250
25
200
20
15
150
w[rd/s]
Ce[Nm]
10
5 100
0
50
vitesse obtenue
-5
vitesse de réference
-10 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s) temps(s)
89
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
90
80
70
60
50
e[V]
40
30
20
10
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
70 5
200
0
60
w[rd/s]
-5
50 150
-10
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
temps(s)
40
w[rd/s]
e[V]
100
30
20 50
50htz
10 25htz 50htz
19htz 25htz
0
0 19htz
-10 -50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s) temps
Figure (IV-39) Vitesses de rotations pour differentes Figure (IV-40) F.e.m pour différentes fréquences
fréquences d’alimentation de démarrage en charge. d’alimentation de démarrage en charge.
A. Discussion
90
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
• les couples obtenus sont d’amplitude assez importante pour pouvoir vaincre le couple
résistant et réussir le démarrage, mais ils restent toujours bien inférieurs à ceux
obtenus à partir de la régulation en boucle ouverte. En effet, le contrôle en boucle
fermée est en fait un contrôle indirect du couple à travers la pulsation rotorique. Alors
que, dans la commande en boucle ouverte, nous n’avons pas accès au réglage du
couple électromagnétique.
B. Interprétation
Même si cette stratégie de commande en boucle fermée offre de bonnes performances, elle
souffre d’une incertitude liée au bloc non linéaire fournissant la tension d’alimentation en
fonction de la pulsation ωs. De plus pour gagner en performance dynamique et du même coup,
éviter des pointes de courants pouvant détériorer les enroulements, la commande en courant
serait préférable à celle en tension [44].
Le facteur intégral multiplie toutes les erreurs qui devront être par la suite ajustées de sorte
qu’elles soient les plus faibles possibles. Alors que le facteur proportionnel, il cause des
vibrations et dépassements de la courbe. Souvent est bien d’ajuster le (kp) plus grand que
(10.ki). Si (ki) et (kp) sont deux grands, ceci provoquera du bruit à la machine, et les deux
petits, causera un ralentissement de la vitesse par rapport à la référence et quelques pertes
sensitives [53].
80
200
70
60
150
50
W[rd/s]
E [V ]
40 100
30
50Htz en charge 50 50htz en charge
20 25Htz en charge 25htz en charge
19Htz en charge 25htz en charge
10 50 htz à vide
50Htz à vide 0 25 htz à vide
25Htz à vide
0 19 htz à vide
19Htz à vide
-10 -50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
temps[s]
Figure (IV-41) Confrontation des vitesses pour Figure (IV-42) Confrontation des f.e.m pour
différentes fréquences d’alimentation pour un différentes fréquences d’alimentation pour un
démarrage à vide et en charge. démarrage à vide et en charge.
91
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
Les figures (IV-41) (IV-42) représentent les confrontations des vitesses de rotation du moteur
et des forces électromotrices, obtenues des démarrages à vide et démarrages en charge, pour
les différentes fréquences d’alimentation.
La figure (IV-42) montre que la charge n’a pas d’influence sur les forces électromotrice
régulée. Par contre, nous constatons un écart entre les courbes de vitesses obtenues des
démarrages à vide et en charge. Cet écart est estimé à (1rd/s) pour les différentes fréquences,
d’alimentation
Dans ce tableau nous avons donné une brève comparaison entre le deux approches de
contrôle en considérant des performances bien particulières à savoir : le temps de réponse, le
temps de retard et la contrainte du premier pic du couple au démarrage (donc du courant).
Cette grandeur est très importante dans la commande des machines électriques.
On remarque ainsi que la boucle fermée donne de meilleures performances en rapidité,
confort et minimisation du couple électromagnétique développé.
92
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
50 100
f=5htz
f=2.42htz
0 0
-50 -100
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
100
100
f=20htz
f=10htz
0
0
-100 -100
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
100 100
f=25htz f=30htz
0 0
-100 -100
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
100
100
f=35htz
f=40htz
0
0
-100
0 1 2 3 4 5 -100
100 0 1 2 3 4 5
100
f=45htz f=50htz
0 0
-100 -100
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
Figure (IV-43) Couples électromagnétiques développés pour un démarrage à vide pour différentes valeurs de
fréquences d’alimentation.
93
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
90
2.42htz
5htz
80 10htz
20htz
25htz
70 30htz
35htz
40htz
60 45htz
50htz
wr[rd/s] 50
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
V 2. Démarrage en charge
400 400
2.42htz 5htz
200 200
0 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
400 400
10htz 20htz
200 200
0 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
400 400
25htz 30htz
200 200
0
0 1 2 3 4 5 0
0 1 2 3 4 5
400 400
35htz 40htz
200 200
0 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
300 400
45htz
200 50htz
200
100
0 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
Figure (IV-45) Couples électromagnétiques développés pour un démarrage en charge pour différentes
valeurs de fréquences d’alimentation.
94
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
80
2.42htz
5htz
70 10htz
20htz
25htz
60 30htz
35htz
40htz
50 45htz
50htz
40
wr[rd/s]
30
20
10
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s)
Les courbes obtenues pour les différentes valeurs de fréquences d’alimentation nous ont
permit de valider l’approche du contrôle scalaire en boucle fermée avec la mise en œuvre de
la commande S-type. Toutefois nous pouvons remarquer une petite instabilité du programme
de calcul pour certaines fréquences autour des valeurs 30,35 et 40 Hz pour un démarrage en
charge.
3 12
2.42htz
5htz 2.42htz
10htz 5htz
2.5 20htz 10 10htz
25htz
40htz 20htz
vitesse linéaire de la cabine[m/s]
45htz
50htz 25htz
déplacement de la cabine [m]
2 30htz 8 30htz
35htz
40htz
50htz
1.5 6 35htz
45htz
1 4
0.5 2
0 0
-0.5 -2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps(s) temps(s)
95
Chapitre IV Synthèse de commande de l’ascenseur : applications et résultats
Nous avons représenté sur les figures (IV-47) (IV-48) respectivement la vitesse linéaire de
l’ascenseur et le déplacement de la cabine pour différentes fréquences d’alimentation.
Nous remarquons que le démarrage de la cabine de l’ascenseur est progressif selon la
variation de la fréquence et que la vitesse nominale est acquise pour un fonctionnement en
régime nominale et une fréquence d’alimentation égale à la fréquence du réseau fs=50Hz.
(Pour cette valeur de fréquence nous avons obtenue la vitesse désirée du cahier des charges
presque 2,5m/s donnée en annexe).
De plus nous avons évidemment un déplacement linéaire de la cabine selon la loi
s = v.t = ρ.ω.t proportionnel à la fréquence d’alimentation.
Avec s : déplacement de la cabine (m) ;
v: vitesse linéaire de la cabine (m/s) ;
t : temps (s) ;
ρ : rayon d’entraînement (m) ;
w : vitesse angulaire du rotor (rd/s) .
Aussi nous constatons que l’effet de la charge au démarrage est moins important sur le
déplacement de la cabine, de l’ordre de quelques millimètres. Cet effet d’une légère secousse
de la cabine ne sera pas ressenti par les passagers de l’ascenseur.
96
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Sur le plan mécanique, nous avons intégrés quelques éléments importants tels que :
♦ les moments d’inertie de différents éléments en rotation ;
♦ le rayon d’entraînement électrique ;
♦ l’accélération désirée du mouvement de la cabine ;
♦ le poids de la cabine ;
♦ la pulsation cyclique du mouvement (oscillations mécaniques de vitesse).
Ces éléments nous ont permit d’étudier le système mécanique de l’entraînement réduit à deux
masses, à travers lequel nous avons obtenu la vitesse synchrone de la machine pilotée (vitesse
de référence), à partir d’une commande appelée commande S-Dispositifs de changement de
cadence (S-type).
97
Conclusion générale
Par ailleurs, sur le plan électrique, nous avons opté pour une commande basée sur un contrôle
scalaire E/f constant ou V/f constant suivant deux approches :
♦ Contrôle E/f constant avec une boucle retour en force électromotrice : c’est une
commande en boucle ouverte, vu que nous n’avons pas besoin d’une information sur
la grandeur régulée qui est la vitesse de rotation.
♦ Contrôle V/f constant avec une boucle retour du signal de vitesse, d’où la nécessité
d’un capteur de vitesse, il s’agit donc d’un contrôle en boucle fermée.
Pour les deux approches de contrôle, les essais sont effectués pour un démarrage à vide et un
démarrage avec une charge constante.
98
Conclusion générale
Ce type de réglage permet une parfaite maîtrise des démarrages à vide et en charge. En effet,
nous avons remarqué, à partir des résultats de confrontation des vitesses et des forces
électromotrices, à vide et en charge, une bonne concordance des courbes, malgré l’écart
aperçu sur les confrontations des vitesses de l’ordre de 1 rd /s. Ce dernier est dû à
l’application de la charge au démarrage.
Dans le but de valider notre étude, portant sur un contrôle de la vitesse par un variateur de
fréquence, nous avons effectué plusieurs simulations du modèle développé en boucle fermée,
à vide et en charge pour plusieurs valeurs de fréquences d’alimentations. Les résultats
obtenus mettent en évidence le programme élaboré.
Enfin, ce projet peut être complété par plusieurs études, pouvant faire objet de nombreuses
perspectives, à savoir :
♦ Variation de la charge mécanique;
♦ Freinage du système de l’entraînement ;
♦ Effet des forces dissipatives telles que les frottements…etc ;
♦ Amélioration des performances de l’entraînement électrique par d’autres types de
commandes ;
♦ Prise en compte de la grande majorité d’agrégats mécaniques dans la modélisation
du système complet de l’entraînement électrique.
99
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[9] Sandor Markon, Hajime Kita, Hiroshi Kise and Thomas Bartz-Beielstein “Control
of Traffic Systems in Buildings” Springer-Verlag London Limited 2006.
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Lille, France, Décembre 2007.
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Commande des machines électriques Internal report, laboratoire d’automatique,
Grenoble October 1998.
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Induction Motor » 978-1-4244-1766-7/08, IEEE 2008.
[41] B. Defornel ‘‘Machine asynchrone, commande par commande scalaire’’ technique
de l’ingénieur D3622.
[43] J.P. Louis ’’Modèles pour la commande des actionneurs électriques’’ Lavoisier,
paris 2004 (Hermès sciences).
[48] Cs. Szabó, I. I. Incze, Maria Imecs “Voltage-Hertz Control of the Synchronous
Machine with Variable Excitation” 1-4244-0361-8/06, IEEE 2006.
[49] Sun Jin Zheng Wei Hou Zhenyi “One Novel Scalar Control Scheme for Induction
Machine” The 30th Annual Conference of the IEEE Industrial Electronics Society,
November 2 - 6, 2004, Eusan, Korea.
[51] Jian Yu et John w Finch “An alternative way to the scalar control of induction
drives” university of Newcastle-upon tyne, the department of electrical Eng NEI
7RU. United Kingdom.
[53] www.arkel.com.tr “Arkel A Drive vvvf Inverter For Elevators” user manual Arkel
2007 document version : 2.3, consulté en juin 2009.
Annexes
Annexes
Annexe I
Annexe II
ω redmoy = 2,2rd / s
Cr
ω sred = ω redmoy + = 3,8rd / s ; β = 140
β
ω sred
f1 réd = .50 = 2,42 Htz
ω SN
f 1red
α min = = 0,05
f sn
3- Gamme de régulation de vitesse de la machine asynchrone
ωη 77
Ga = = = 35
ω réd max 2,2
Annexes
x = TeΩ12 = 0,136rd
tr = 0,14 s
R = 0,992rd 2
12.485
ωΝ = = 12,535rd / s
0,992
ϕ1 ≈ 3,41°
ϕ1 = −79,16°
Annexes
ω1 = −0,007 rd / s
Δω Σ = 0,738rd / s
Δω odyn = 0,738rd / s
V1 = 0,00134
ε init = 0
ω 0 m = − 0 , 007 rd / s
ϕ 3 ≈ 86,58°
C dyn 0 = 103,4 Nm
C1 = 103,82 Nm
C m = 2,857 Nm
ω 2 = −2,81
ω r = −0,208
V2 = 0,515
ϕ 4 ≈ −79,61°
ε init = 7,37 rd / s 2
ω init = 78,16rd / s
ω c = 78,54 − 1.6 = 76,94rd / s
D = 1,122
ω m1 = 1,37 rd / s
ϕ 5 = 63°
Δω init = 0,38rd / s
C init − Cr = 16,62 Nm
G = 7,6
C m1 = 126,4 Nm
ϕ 6 = 172,46°