ALILI Dounia PDF
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Par
ALILI Dounia
Sujet
Devant le jury :
Mr. GAGUI Bachir MCA. Univ de M'sila Président
Mr. LAKEHALI Belkacem MCA. Univ de M'sila Rapporteur
Mr. BENSALOUA Cheniti MCB. Univ de M'sila Examinateur
أو وجدول من،االستقطاب أو االستيفاء هو عملية حسابية لبناء منحنى من البيانات من عدد محدود من النقاط
. ويمكن تطبيقه في جميع مجاالت الحياة.البيانات من عدد محدود من القيم
، نيوتن،القرونج
َ في هذه المذكرة قمنا بتقديم صنفي االستقطاب عام (شامل) و محلي بواسطة كثيرات حدود
. وفي كل هذا استعملنا المثال المضاد لرانج وفي األخير قمنا بمقارنة.ارميت و كثيرات حدود الثلمة
Résumé
Abstract
1
Table des matières
Introduction 1
1 Dé…nition générale 3
1.1 Interpolation polynômial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Représentation des polynômes dans di¤érentes bases . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Calcul du polynôme d’interpolation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.1 Matrice de Vandermonde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2 Interpolation globale 10
2.1 Polynôme d’interpolation de Lagrange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1.1 Erreur d’interpolation de lagrange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.2 Contre-exemple de Runge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.3 Limite de l’interpolation polynomiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2 Interpolation aux noeuds de Chebyshev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3 Polynôme d’interpolation de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.1 Erreur de l’interpolation de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.4 Interpolation d’Hermite-Birko¤ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3 Interpolation locale 26
3.1 Spline linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.2 Spline Quadratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.3 Splines cubiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.4 Comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2
TABLE DES MATIÈRES
Conclusion 39
Bibliographie 41
3
Introduction
En analyse numérique et dans son application algorithmique discrète pour le calcul numérique,
l’interpolation est une opération mathématique permettant de construire une courbe à partir
de la donnée d’un nombre …ni de points, ou une fonction à partir de la donnée d’un nombre
…ni de valeurs. La solution du problème d’interpolation passe par les points prescrits, et,
suivant le type d’interpolation, il lui est demandé de véri…er des propriétés supplémentaires.
Ainsi le type le plus simple d’interpolation est l’interpolation linéaire, qui consiste à joindre
les points donnés. À partir d’une table trigonométrique, elle peut servir à estimer les valeurs
situées entre les données de la table. L’interpolation doit être distinguée de l’approximation
de fonction, qui consiste à chercher la fonction la plus proche possible, selon certains critères,
d’une fonction donnée. Dans le cas de l’approximation, il n’est en général plus imposé de
passer exactement par les points donnés initialement. Ceci permet de mieux prendre en
compte le cas des erreurs de mesure, et c’est ainsi que l’exploitation de données expérimen-
tales pour la recherche de lois empiriques relève plus souvent de la régression linéaire, ou
1
Introduction
Approximation Interpolation
2
Chapitre 1
Dé…nition générale
Par défnition le mot " interpolation " signi…e l’action d’intercaler dans une série de termes
ou de valeurs connues. Le problème de l’interpolation polynomiale consiste à choisir comme
fonction reconstruite une fonction polynomiale. C’est la méthode la plus ancienne, la plus
élémentaire et encore la plus utile, mais il y en a d’autres heuresement qu ’on ne va pas les
voirs.
Q
On cherche une fonction (x) passant par tout les points données:
Q
Le fonction (x) passant par tout les
points données (xi ; yi )
3
1.1. Interpolation polynômial
p (xi ) = yi et i = 1; :::; k
On choisit F = Pn [x] (ensemble des polynômes à coe¢ cients dans R et de degré n).
Théorème 1.1.1 Soit f une fonction continue sur intervalle [a; b], 8" > 0, 9pn un polynôme
(de degré su¢ sament grand) tel que:
Remarque 1.1.1 Pourquoi on choisit les polynômes ?. Les polynômes sont très souvent
utilisés pour l’interpolation en raison de leurs propriétés mathématiques simples. Il y a
une théorie simple à propos d’un polynôme interpolant d’un degré donné existe pour un
ensemble donné de points. Plus important, dans un sens réel, les polynômes sont les plus
fondamentales des fonctions pour le numérique des ordinateurs. Les fonctions compliquées
peuvent être approchées en interpolant des polynômes a…n de les rendre calculables avec ces
deux opérations matérielles, On utilise une fonction polynômiale c’elle est:
4
1.2. Représentation des polynômes dans di¤érentes bases
Base canonique
f1; x; :::; xn g
Base centrée
1. Famille génératrice
Avec 2 ]c; x[
2. Famille libre
a0 + a1 (x c) + ::: + an (x c)n = 0
Base de Newton
Soit x0 ; x1 ; :::; xn 1 ,n points deux à deux distincts, la base associée aux abscisses x est
donnée par : 8 9
>
> >
>
>
> >
>
< Y
n 1 =
1; (x x0 ); (x x0 )(x x1 ); :::; (x xk )
>
> >
>
>
> k=0
| {z }>>
: ;
de deg re n
5
1.3. Calcul du polynôme d’interpolation
Base de lagrange
Li (xj ) = i;j
i) Li (xj ) = 0 si i 6= j et 0 j n
ii) Li (xi ) = 0:
La famille Li (x) forme une base de lagrange et le polynôme qui interpole les valeurs yi
aux points xi .
Les coe¢ cients ai du polynôme interpolant sont solution du systéme linéaire de n equations:
::: = :::
6
1.3. Calcul du polynôme d’interpolation
: Y
= (xi xj ):
: 0 i<j n
:
1 xn x2n ::: xnn 1
Comme xi 6= xj 8i; j alors le determinant de Vandermonde ne sera jamais nul. Ce qui prouve
que pour faire passer un polynôme unique par n points distincts celui-ci doit être au plus
de degré n. Alors le polynôme d’interpolation existe et unique ce qui prouve le théoréme
7
1.3. Calcul du polynôme d’interpolation
de Weierstrass pour con…rmer, ceci on pocéde comme suit: f0 (x) = x0 ; la 2eme f1 (x) = x1 ,
f2 (x) = x2 ; ::::::; fn (x) = xn
Remarque 1.3.1 dans la …gure (1:3:1) on observe que lorsque n augmente les colonnes de
la matrice de vendermonde sont presque égales. Par conséquent la matrice devient presque
singulière, c’est à dire que le système n’est pas stable.
8
1.3. Calcul du polynôme d’interpolation
1
y=1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
y=x y=x. 2
0.2 y=x. 4
y=x. 3 y=x. 5
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
9
Chapitre 2
Interpolation globale
Théorème 2.1.1 Il existe un unique polynôme de degré n qui interpole f en les points
x0 ; :::; xn voir [1]; p260
10
2.1. Polynôme d’interpolation de Lagrange
: Y
= (xi xj ) 6= 0
: 0 i j n
:
1 xn x2n ::: xnn 1
(x x1 ) (x x0 )
p1 (x) = f (x0 ) + f (x1 )
(x0 x1 ) (x1 x0 )
(x x1 ) (x x2 ) (x x0 ) (x x2 ) (x x0 ) (x x1 )
p2 (x) = f (x0 ) + f (x1 ) + f (x2 )
(x0 x1 ) (x0 x2 ) (x1 x0 ) (x1 x2 ) (x2 x0 ) (x2 x1 )
X Y (x xj )
2 2 X 2
= f (xi ) = Li (x) f (xi )
i=0
(xi xj ) i=0
j=0
j 6= i
Y
n
x xj
Li (x) =
xi xj
j=0
j 6= i
11
2.1. Polynôme d’interpolation de Lagrange
pn (x) = a0 (x x1 ) (x x2 ) (x x3 ) ::: (x xn )
+a1 (x x1 ) (x x2 ) (x x3 ) ::: (x xn )
+:::
+:::
+an (x x1 ) (x x2 ) (x x3 ) ::: (x xn 1 )
f (xi )
ai =
(xi x0 ) (xi x1 ) ::: (xi xi 1 ) (xi xi+1 ) ::: (xi xn )
12
2.1. Polynôme d’interpolation de Lagrange
f n+1 ( )
En (x) = wn+1 (x) 2 Ix
(n + 1)!
Y
n
tq wn+1 (x) = (x xi )
i=0
1
f (x) = ,-1 x 1
1 + 25x2
lim jf (x) 6 0
pn (x)j =
n!1
Remarque 2.1.1 le contre exemple de Runge, nous montre que si n augmente, l’erreur de
la méthode de Lagrange, sera très grande.
13
2.1. Polynôme d’interpolation de Lagrange
la fonction de Runge
1
0.5
point équidistants
0
-0.5
-1
-1.5
-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
2.5
1.5
polynome dinterpolation de lagrange
la fonction de Runge
1
0.5
point équidistants
0
-0.5
-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
14
2.2. Interpolation aux noeuds de Chebyshev
Comme nous l’avons vu, les exemples du phénomène de Runge ont généralement de
grandes erreur près de l’extérieur de l’intervalle des points de données. Le remède à ce
problème est intuitif, c’est de faire concentrer les noeuds d’interpolation aux extrémités de
l’intervalle. Les noeuds de Chebyshev sont les plus favorables à ce phénoméne. Nous verrons
comment accomplir cela dans la section suivante sur l’interpolation de Chebyshev.
pratiquement: Remarquons que dans de nombreux cas, les valeurs données résultent
d’expériences ou de calculs préalables. Ces valeurs sont donc approximatives. Le
probléme réel n’est alors plus un problème d’interpolation.
a+b b a
xi = + xbi où
2 2
xbi = cos( i=n); i = 0; :::; n
15
2.3. Polynôme d’interpolation de Newton
On a bien sûr xi = xbi ; i = 0; :::; n, quand [a; b] = [ 1; 1]. Pour cette distribution
particulière des noeuds, il est possible de montrer que si f est dérivable sur [a; b]; alors Pn
converge vers f quand n ! 1 pour tout x 2 [a; b]. Les noeuds de Chebyshev-Gauss-
Lobatto, qui sont les abscisses des noeuds équirépartis sur le demi-cercle unité, se trouvent
à l’intérieur de [a; b] et sont regroupés près des extrémités de l’intervalle.
Une autre distribution non uniforme dans l’intervalle ]a, b[, possédant les mêmes pro-
priétés de convergence que les noeuds de Chebyshev-Gauss-Lobatto, est dé…nie par les
noeuds de Chebyshev-Gauss
a+b b a 2i + 1
xi = + cos( ); i = 0; :::; n
2 2 n+1 2
1
Exemple 2.2.1 Considérons la fonction f (x) = sur l’intervalle [ 1; 1] voir …gure
1 + x2
(2:1:2). Dans les …gures suivante, on compare le polynôme d’interpolation basé sur des points
équidistants avec celui basé sur les points de Chebyshev, On observe une nette amélioration:
Interpolation avec des points équidistants contre exemple de Range (à gauche) et les points
de Chebyshev (à droite)
16
2.3. Polynôme d’interpolation de Newton
Cas n = 1 Le polynôme de degré 1 (une droite) qui passe par (x0 ; y0 ) ; (x1 ; y1 ) est
donné par
y1 y0
p(x) = y0 + (x x0 ) (2.3.3)
x1 x0
Cas n = 2 Pour obtenir un polynôme de degré 2 ( une parabole) qui passe par les
trois point (x0 ; y0 ) ; (x1 ; y1 ) (x2 ; y2 ) on ajoute un terme de correction (de degré 2) à la
formule. Comme ce terme doit etre nul aux points x0 et x1 ,on a nécessairement
y1 y0
p(x) = y0 + (x x0 ) + a(x x0 )(x x1 ) (2.3.4)
x1 x0
Le coe¢ cient a est déterminé par p(x2 ) = y2 : Un calacul simple (soustraire p(x1 ) de
p(x2 ) et diviser par (x2 x0 )(x1 x1 ) nous donne
1 y2 y1 y1 y0
a= (2.3.5)
x2 x0 x2 x1 x1 x0
Un exemple pour, le cas n = 5 avec des xi non équidistants est donné. Pour les cas
n > 2 les formules deviennent plus complexes et il est recommandé d’introduire une
notation convenable pour simpli…er les exepressions
Dé…nition 2.3.1 (di¤ érences divisées) D’aprés la dé…nition de la dérivée d’une fonction
continue f (x) :
df (x) 0 f (x) f (x0 )
= f (x0 ) = lim
dx x0
x!x0 x x0
on pourra dé…nir la di¤érence divisée d’ordre 1 :
f (x) f (x0 )
f [x; x0 ] =
x x0
on sait d’après le théorème de valeur moyenne que : 8f (x) continue sur a x b et
dérivable sur a x b, 9 2 [a; b] tel que
0 f (b) f (a)
f ( )=
b a
17
2.3. Polynôme d’interpolation de Newton
soit le polynôme unique de degré n 1 qui passe par (xi ; yi ) pour i = 0; 1; :::; n 1. Alors,
comme (2:3:4), polynôme p(x) a nécessairement la forme:
18
2.3. Polynôme d’interpolation de Newton
qui passe par (xi ; yi ) pour i = 1; :::; n. En suite on pose d’après (Aitken - Neville, 1929-1932
)
1
q(x) = ((xn x)p1 (x) + (x x0 )p2 (x)) (2.3.9)
xn x0
Il s’agit d’un polynôme de degré n, qui satisfait la condition (2:3:2) pour le point x0 (ici,
le facteur (x x0 ) est nul), pour le point xn (ici, le facteur (xn x) est nul), et pour les
points x1 ; x2 ; :::; xn 1 (ici, les deux polynômes p1 (x) et p2 (x) sont égaux à yi ). Pour l’unicité
du polynôme d’interpolation on a alors q(x) = p(x). En comparant le coe¢ cient de xn dans
(2:3:9) avec celui de (2:3:8), nous abtenons
1
a= (f [x1 ; x2 ; :::; xn ] f [x1 ; x2 ; :::; xn 1 ]) = f [x1 ; x2 ; :::; xn ]
xn x0
19
2.3. Polynôme d’interpolation de Newton
Pour les données de la …gure (2:3:1), les di¤erences divisées sont présentées dans le
tableau
(2.3.10)
2 3 4 5
xi yi y y y y y
0 -1
1
2 1 3/8
5/2 -77/120
4 6 -17/6 167/960
-6 3/4 -287/9600
5 0 5/3 -1/8
2/3 -1/4
8 2 1/6
3/2
10 5
Le polynôme d’interpolation est alors donné par
3 77
p(x) = 1 + x + x(x 2) x(x 2)(x 4)
8 120
167 257
+x(x 2)(x 4)(x 5) x(x 2)(x 4)(x 5)(x 8)
960 9600
Ou mieux encore pour la programmation (ou le calcul a la main)
3 77 167 257
p(x) = 1 + x(1 + (x 2)( + (x 4)( + (x 5)( (x 8) ))))
8 120 960 9600
Remarque 2.3.1 L’ordre des fxi g n’a aucun une importance pour la formule de Newton
(2:3:6) si l’on permute les donnees (xi ; yi ), on obtient évidemment le même polynôme. Pour
l’exemple ci-dessus et pour les fxi g choisis dans l’ordref4; 5; 2; 8; 0; 10g, on obtient ainsi
17 3 167 257
p(x) = 6 + (x 4)( 6 + (x 5)( + (x 2)( (x 8)( x ))))
6 4 960 9600
En observant que f [x0 ; x1 ; :::; xn ] est une fonction symétrique de ses arguments (par exem-
ple, f [x2 ; x3 ; x1 ] = f [x1 ; x2 ; x3 ]), on peut utiliser les valeurs calcules dans le tableau.Pour
20
2.3. Polynôme d’interpolation de Newton
diminuer l’in‡uence des erreurs d’arrandi, il est recommandé d’ordonner les fxi g de manière
à ce que les valeurs situées au milieu soient prises d’abord et les valeurs aux extrémités à
la …n pour ce choix , les expresions (x x0 ); (x x0 )(x x1 ); (x x0 )(x x1 )(x x2 ):::,
sont on générale plut petites que pour un autre choix et l’ampli…cation des erreurs dans les
dé¢ rences divissées est mois importante
étudions alors l’erreur jf (x) p(x)j du polynôme d’interpolation p(x). Deux exemples
sont données dans la …gure suivante. A gauche, on voit un polynome d’interpolation pour
la fonction f (x) = sin x, et à droite pour la fonction 1=(1 + x2 ): Pour mieux rendre visible
l’erreur, voir la …gure (2:3:2).
Les résultats suivants sont dûs à Cauchy Commençons par une relation intéressante entre
les di¤érences divisées pour (2:3:11) et les dérivées de la fonction f (x):
Lemme 2.3.1 Soit f (x) n fois di¤érentiable et yi = f (xi ) pour i = 0; 1; :::; n (xi distincts).
Alors, il existe un 2 (min xi ; max xi ) tel que
f (n) ( )
f [x0 ; x1 ; :::; xn ] =
n!
Comme d(x) est di¤érentiable, on peut appliquer n fois le théoréme de Rolle (voir le cours
d’Analyse I) et on en déduit que
21
2.3. Polynôme d’interpolation de Newton
et …nalement encore
La deuxiéme identité dans la derniere équation résulte du fait que f [x0 ; x1 ; :::; xn ] est le
coe¢ cient de xn dans P (x):
Théorème 2.3.2 Soit f : [a; b] ! R(n + 1) f ois di¤érentiable et soit p(x) le polynome
d’interpolation de degré n qui passe par (xi ; f (xi )) pour i = 0; 1; :::; n: Alors, pour x 2 [a; b];
il existe un 2 (min(xi ; x); max(xi ; x)) tel que
f (n+1) ( )
f (x) p(x) = (x x0 ) ::: (x xn ):
(n + 1)!
Preuve. Si x = xi pour un indice i 2 f0; 1; :::; ng, la dernière formule est véri…ée car
P (xi ) = f (xi ). Fixons alors un x dans [a; b] qui soit di¤érent de xi et montrons cette formule
pour x = x. L’idée est de considérer le polynome p(x) de degré n+1qui passe par (xi ; f (xi ))
pour i = 0; 1; :::; n et par (x; f (x)). La formule de Newton donne
Si l’on remplace la di¤érence divisée dans cette formule par f (n+1) ( )=(n + 1)! (voir le lemme
précédent) et si l’on pose x = x , on obtient le résultat (2.4) pour x = x car p(x) = f (x)
Comme x est arbitraire, la formule et véri…ée pour x:
1
jP (x) sin xj jx(x 1:5)(x 3)(x 4:5)(x 6)(x 7:5)(x 9)j :
7!
22
2.4. Interpolation d’Hermite-Birko¤
Figure 2.3.2 : Polynôme d’interpolation de Newton pour sin (x) à (gauche) et pour
1
à (droite)
1 + 25x2
Par exemple
Pour le deuxiéme exemple, f (x) = 1=(1 + x2 ); la 7`eme dérivée est donnée par
1 4392
p(x) (x2 20:25)(x2 9)(x2 2:25)x :
1 + x2 7!
Alors, l’érreur peut être plus grande que pour l’interpolation de sin x.donc l’interpolation
de newton n’est pas valide pour n grand.
23
2.4. Interpolation d’Hermite-Birko¤
(k) (k)
HN 1 (xi ) = yi ; i = 0; :::; n; k = 0; :::; mi
Ce polynôme s’écrit
X mi
n X
(k)
HN 1 (x) = yi Lik (x)
i=0 k=0
(k)
ou yi = f (k) (xi ); i = 0; :::; n; k = 0; :::; mi:Les fonctions Lik 2 PN 1 sont appelées polynomes
caracteristiques d0Hermite et sont dé…nies par les relations
8
dp < 1 si i = j et k = p
(Lik )(xj ) =
dxp : 0 sinon
(x xi )j Y
n
x xk
mk +1
lij (x) = ; i = 0; :::; n; k = 0; :::; mi
j! xi xk
k=0
k 6= j
et en posant Limi (x) = limi (x) pour i = 0; :::; n; on a les relations de récurrence suivantes
pour les pôlynomes Lij :
X m(k)
i
f (N ) ( )
f (x) HN 1 (x) = N (x) 8x 2 R
N!
24
2.4. Interpolation d’Hermite-Birko¤
X
n
(1)
HN 1 (x) = (yi Ai (x) + yi Bi (x))
i=0
où Ai (x) = (1 2(x xi )li0 (xi ))li (x)2 et Bi (x) = (x xi )li (x)2 ;pour i = 0; :::; n:
Remarquer que
X
n
1
li0 (xi ) = ; i = 0; :::; n:
k=0;k6=i
(xi xk )
25
Chapitre 3
Interpolation locale
Dé…nition 3.0.1 Soient x0 ; :::; xn ; n + 1 noeuds distincts de [a; b], avec a = x0 < x1 < ::: <
xn = b. La fonction sk (x) sur l’intervalle [a; b] est une spline de degré k relative aux noeuds
xj si
sk 2 Ck 1 [a; b]:
Si Sk désigne l’espace des splines sk dé…nies sur [a; b] et relatives à n + 1noeuds distincts,
alors dimSk = n + k. Evidemment, tout polynôme de degré k sur [a; b] est une spline, mais
en pratique, une spline est constituée de polynômes di¤érents sur chaque sous-intervalle. Il
peut donc y avoir des discontinuités de la dérivée k-iéme aux noeuds internes x1 ; :::; xn 1 .
Les noeuds où se produisent ces discontinuités sont appelés noeuds actif s.
On véri…e facilement que les conditions précédentes ne sont pas su¢ santes pour carac-
tériser une spline de degré k. En e¤et, la restriction Sk;j = Skj[xj ;xj+1 ] peut être écrite sous
la forme
26
3.1. Spline linéaire
X
k
sk;j (x) = si;j (x xj )i si x 2 [xj ; xj+1 ]
i=0
on doit donc déterminer les (k + 1)n coe¢ cients sij . D’autre part, on à sk 2 Ck 1 [a; b]:
(m) (m)
sk;j 1 (xj ) = sk;j (xj ); j = 1; :::; n 1; m = 0; :::; k 1;
et soit
hi = xi xi 1 ; i = 1; :::; n:
en plus, soit si (x) le spline de degré 1 di…né sur l’intervalle [xi 1 ; xi ] ; si (x) est linéaire qui
passe par les points (xi 1 ; yi 1 ) et (xi ; yi ) tels que
si (x) = yi 1 + mi (x xi 1 ) (3.1.1)
avec
yi yi 1
mi =
xi xi 1
Exemple 3.1.1 compte tenu de l’ensemble des points de données (1; 8); (1:5; 5); (2; 1); (2:5; 10)
et (3; 18) satisfaisant la fonction y = f (x). On cherche les splines linéaires qui passent par
les points A(1; 8); (1:5; 5), C(2; 1); D (2:5; 10) et E (3; 18)
l’équation de AB est
s1 (x) = 8 + 6(x 1) = 6x 14
l’équation de BC est
s2 (x) = 5 + (x 1:5)8 = 8x 17
27
3.1. Spline linéaire
20
15
s4(x)=16x-30
10
s3(x)=22x-45
0
s2(x)=8x-17
-5
s1(x)=6x-14
-10
1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3
l’équation de CD est
s3 (x) = 1 + (x 2)22 = 22x 45
l’équation de DE est
s4 (x) = 10 + (x 2:5)16 = 10x 30
donc 8
>
> s1 (x) = 6x 14 si x 2 [1; 1:5]
>
>
>
< s (x) = 8x 17 si x 2 [1:5; 2]
2
f (x) =
>
> s3 (x) = 22x 45 si x 2 [2; 2:5]
>
>
>
:
s4 (x) = 10x 30 si x 2 [2:5; 3]
on peut représenter cette fonction par le graphe (3:1:1) :
Il est facile de véri…er que les splines si (x) sont continues sur l’intervale [1; 3] mais leurs
pentes sont discontinues c’est clairement un retrait des splines linéaires et par conséquent
nous discutons ensuite des splines quadratiques qui supposent la continuité des pentes en
plus de celle de la fonction
28
3.2. Spline Quadratique
si (x) = yi i = 1; :::; n:
0
Où si (x) est une fonction quadratique sur l’intervalle [xi 1 ; xi ],et si (x) est une fonction
linéaire qui peut être écrite sous la forme:
0 1
si (x) = [(xi x) mi 1 + (x xi 1 ) mi ] i = 1; :::; n (3.2.1)
hi
tels que
0
mi = si (xi )
dans l’équation (3:2:3) les mi sont encore inconnus, pour déterminer les mi on utilise la
condition de continuité de la fonction si (x) puisque les dérivées premières sont toujours
continues, pour la continuité de la fonction si (x) à x = xi , on doit avoir
si x i = si x +
i
29
3.2. Spline Quadratique
en plus
" #
1 (xi+1 x)2 (x xi )2 hi+1
si+1 (x) = mi + mi+1 + yi + mi
hi+1 2 2 2
donc
hi+1 hi+1
si+1 x+
i = mi + yi + mi = yi (3.2.5)
2 2
le formules (3:2:4) et (3:2:5) donne la relation de récurrence
2
mi 1 + mi = (yi yi 1 ) (3.2.6)
hi
pour les splines les premieres dérivées mi , l’équation (3:2:6) constituent n équation avec
(n + 1) inconnues, à savoir, m0; m1; :::::mn : Comme nous avons besoin d’une condition sup-
plémentaire pour déterminer les mi; de manière unique. Il existe plusieurs façons de choisir
cette condition. La façons la plus naturelle est de choisir
00
si (x) = 0; tq x = 0; x = b:
00 1
si (x) = ( mi 1 + mi )
hi
où
00 1
s1 (x1 ) = (m1 m0 )
h1
Par conséquent, nous avons la condition supplémentaire
m1 = m0 (3.2.7)
Donc (3:2:7) et (3:2:6) peuvent être résolus pour mi ; qui ensuite substitué en (3:2:3) donne
la spline quadratique requise.
Exemple 3.2.1 on cherche les splines quadratiques satisfaisant les données données:
30
3.2. Spline Quadratique
20
15
10
s2(x)
-5
s1(x)
-10
1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3
m1 + m0 = 14 et m1 + m2 = 38
(x1 x)2 x0 )2 (x 7
s1 (x) = (7) + (7) 8 +
2 2 2
2 2
(2 x) (x 1) 7
= (7) + (7) 8 +
2 2 2
= 7x 15
(x2 x)2 x1 )2
(x 7
s2 (x) = (7) + (31) 1 +
2 2 2
(3 x)2 (x 2)2 7
= (7) + (31) 1 +
2 2 2
2
= 12x 41x + 33
31
3.2. Spline Quadratique
Par conséquent
f (2:5) ' s2 (2:5) = 5:5
Une méthode simple pour dériver les splines quadratiques est la suivante:
puisque si (x) est quadratique, nous pouvons écrire
si (x) = ai + bi x + ci x2
si (x) = ai + bi x + ci x2 i = 1; :::; n 1:
si x i = si+1 x+
i
Nous avons donc des conditions 3n 3 et nous avons besoin de trois conditions supplémen-
taires. Puisque la spline passe aussi par les points extrêmes, nous devons avoir
y0 = a1 + b1 x0 + c1 x20
et
yn = an + bn xn + cn x2n
s"1 (x0 ) = 0
32
3.3. Splines cubiques
Et cela donne
c1 = 0
nous avons donc un système complet de (3n) équations et de (3n) inconnues. Bien que
cela puisse certainement être soulagé, il est évidemment plus désavantages et donc, cette
méthode est moins préférée à la précédente.
La discontinuité dans les dérivées secondes est un inconvénient évident des cannelures
quadratiques et cet inconvénient est supprimé dans les cannelures cobque discutées ci-
dessous.
Spline cubique.
33
3.3. Splines cubiques
pour déduire les équations gouvernantes de la spline cubique, nous observons que ces
deuxièmes dérivées doivent être linéaires. De là, nous avons dans [xi 1 ; xi ] :
00 1
si (x) = [(xi x) Mi 1 + (x x i 1 ) Mi ] (3.3.1)
hi
00
où hi = xi xi 1 et si (xi ) = Mi pour tout i ce qui est évident, les dérivées de la deuxième
spline sont continues. L’équation d’intégration (3:3:1) par rapport à x, nous obtenons
" #
1 (xi x)3 (x xi 1 )3
si (x) = Mi 1 + Mi + ci (xi x) + di (x xi 1 ) (3.3.2)
hi 6 6
où ci et di sont des constantes à dé…nir.
En utilisant les conditions si (xi 1 ) = yi 1 et si (xi ) = yi nous avons immédiatement
1 h2i 1 h2i
ci = yi 1 Mi 1 et di = yi Mi
hi 6 hi 6
en substituant ci et di dans l’équation (3:3:2), nous obtenons
"
1 (xi x)3 (x xi 1 )3
Mi 1 + Mi
hi 6 6
si (x) = (3.3.3)
h2i h2i
+ yi 1 Mi 1 (xi x) + yi Mi (x xi 1 )
6 6
dans l’équation (3:3:3) les dérivées secondes des splines .Mi , ne sont pas encore connues.
0
Pour les déterminer, nous utilisons la condition de continuité de si (x). De équation (3:3:3)
nous obtenons par derivation:
"
0 1 3 (xi x)2 3 (x xi 1 )2
si (x) = Mi 1 + Mi
hi 6 6
h2i h2i
yi 1 Mi 1 + yi Mi
6 6
En mettant x = xi ; dans précèdente, on obtient la érivée à gauche
0 hi 1 h2i 1 h2i
si x i = Mi yi 1 Mi 1 + yi Mi (3.3.4)
2 hi 6 hi 6
1 h2i hi
= (yi y i 1 ) + Mi 1 + Mi ; i = 1; 2; :::; n:
hi 6 3
pour obtenir la dérivée à droite, il faut d’abord écrire l’équation de la spline cubique dans
le sous-intervalle [xi ; xi+1 ]. On fait cela en mettant i = i + 1 dans l’équation (3:3:3)
"
1 (xi+1 x)3 (x xi )3
Mi + Mi+1 +
hi+1 6 6
si+1 (x) = (3.3.5)
h2i+1 h2i+1
yi Mi (xi+1 x) + yi+1 Mi+1 (x xi )
6 6
34
3.3. Splines cubiques
0 1
2 1 h2 0 : : : 0
B C
Bh 2 h3 0 : : C:
B 1 2 C
B C
B 0 h2 2 h4 : : : C
B 3 C
B C
B : : : : : : : C
B C
B C
B : : : : : : 0: C
B C
B C
B : : : : : : hn C
@ A
: : : : 0 hn 1 2 n 1
35
3.3. Splines cubiques
Exemple 3.3.1 étant donné les points (1; 6),(2; 18) et (3; 42), satisfaisant la fonction y =
x3 + 5x, déterminer la spline cubique dans l’intervalle [1; 2] en utilisant les conditions de …n
0 0
y (1) = 8 ety (3) = 32: Nous avons h = 1 et n = 2. La récurrence relation est:
m0 + 4m1 + m2 = 3 (y2 y0 )
=) m1 = 17
s (x) = x3 + 5x;
qui est la fonction tabulée elle-même. Dans ce cas, l’interpolation spline est exacte car les
deux et la condition prescrite sont exactes et la fonction tabulée est cubique
Exemple 3.3.2 calcule de la spline cubique naturelle pour interpoler led points suivent:
1 1 1
(1; 1) ; 2; ; 3; ; 4;
2 3 4
1 2 1 1
M1 + M2 + M3 =
6 3 6 3
1 2 1 1
M2 + M3 + M4 =
6 3 6 3
et M1 = M4 ; on obtient
1
M2 = ; M3 = 0
2
36
3.4. Comparaison
alors,d’aprés (3:3:3)
8
> 1 3 1 2 1
>
> s1 (x) = x x x + 32 ; 1 x 2
< 12 4 3
3.4 Comparaison
Dans cet exemple on compare les deux méthodes globale (interpolation de lagrange) et locale
(interpolation par les spline cubique) on applique cette comparision sur exemple de Runge
37
3.4. Comparaison
1
points de la fonction de Runge
0.9 interpolation de les spline
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
2
points de la fonction de Runge
interp de lagra
1.5
0.5
-0.5
-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
38
Conclusion
Après l’exemple de la comparaison ou voit clairement que l’interpolation locale (avec les
splines) et nettement clair et plus précise que la méthode de Lagrange.
L’interpolation locale moyennant les splines est toujours plus …ne et plus précise .Cepen-
dant le coût de calcule est très élevé. L’avantage le plus encouragement dans les splines
est que la matrice du système linéaire est une matrice tridiagonale (matrice creuse), dans
laquelle on peut utiliser les méthodes itératives pour trouver les splines.
39
Perspective
Inchaa alah ,on va étudier, dans le projet de doctorat, l’interpolation non polynomiale dans
Rn n 2; qui généralise l’interpolation en 1D:
40
Bibliographie
[1] Al…o Quarteroni, Riccardo, Sacco Fausto et Saleri: " Méthodes Numériques (Algo-
rithmes, analyse et applications)", Springer-Verlag Italia, Milano 2007.
[2] Al…o Quarteroni, Riccardo, Sacco Fausto et Saleri:"Calcul Scienti…que (Cours, exercices
corrigés et illustrations en MATLAB et Octave)", Springer-Verlag Italia 2010
[6] S.S Sastray: "Introductory Methods of numirical analysis", Fifth edition New Delhi,
2012..
[7] https://cboumaths.…les.wordpress.com/2012/05/m206ian.pdf.
41