Lignes de Transmission
Lignes de Transmission
Lignes de Transmission
I. INTRODUCTION
de concert un signal électrique, d'une source (ou émetteur) vers une charge (ou
être véhiculée par un support matériel (piste de circuit imprimé, câble coaxial …)
Propagation guidée:
l’onde est confinée dans l’espace entre le conducteur central et la tresse de masse
Propagation libre:
aujourd’hui :
des dispositifs qui concentrent l’émission dans une certaine direction : antennes
directives
II. SUPPORTS DE TRANSMISSION
1. Le câble coaxial
Le câble coaxial est un câble à deux conducteurs de pôles opposés séparés par un isolant.
C’est le câble permet de relier entre eux des équipements, depuis le domaine des basses
un diélectrique isolant
Exemple de câble coaxial : caractéristiques d’un câble RG 58C/U données par le fabricant
Historiquement, les premières lignes ont été utilisées pour le télégraphe et plus tard pour
le téléphone :
La ligne est constituée par deux
Exemple de câble bifilaire : caractéristiques d’une ligne bifilaire UTP données par le
de ligne : C = 56 pF/m
3. La ligne imprimée
La ligne imprimée ou microstrip est très utilisée pour relier entre eux des composants
RF sur un circuit imprimé, dès que la longueur de la piste est du même ordre de grandeur
que la longueur d’onde du signal transporté. Elle est constituée d’une piste en cuivre et
d’un plan de masse. Ces deux conducteurs sont séparés par un diélectrique isolant (époxy,
téflon), l’onde OEM se propage au-dessus du plan de masse autour de la piste. Les lignes
de champ électrique E vont de la piste au plan de masse et les lignes de champ magnétique
entourent la piste.
Figure 1 : Champs électrique et magnétique d’une Ligne imprimée
4. La fibre optique
Il existe un autre type de guide d’onde, entièrement isolant, appelé guide d’onde
: la fibre optique.
comprise entre 0,4 et 1,5 microns). Les dimensions du cœur varient entre le micron pour
les fibres monomodes et plusieurs dizaines de microns pour les fibres multimodes. La
fibre a de nombreux avantages par rapport au câble coaxial: bande passante très large,
o Propagent plusieurs modes qui ont des parcours différents, d'où distorsion de
100Mbits/s. Cette capacité est assez faible car chaque rayon doit parcourir une
distance différente, il faut donc « attendre » que tous les faisceaux soient
arrivés
Cette capacité est plus élevée que celle du saut d’indice car la distance à parcourir
des rayons est plus faible, donc il est possible d’augmenter la fréquence
o Les signaux sont transmis sans déformations, ce qui est intéressant pour des
signaux analogiques
o Les avantages de ce type de fibre sont sa grande bande passante 1000Mbits/s qui
faible. On retrouve l’impulsion en sortie non déformée car la dispersion modale est
quasi nulle.
Pour modéliser une ligne, on considère qu’elle est formée d’une infinité de tronçons de
est en général très faible. Caractérise les pertes par effet Joule à la surface des
créé par le courant circulant dans les tronçons voisins. Il est donc le siège de
est très élevée et on prend souvent G = 0. Caractérise les pertes dans l’isolant (le
La capacité linéique C: c’est la capacité qui existe entre les deux fils. Caractérise
Ordres de grandeur : R = 0,01 ohm/m ; G = 0,01 S/m ; C = 100 pF/m ; L =250 nH/m
Les lignes actuelles (câble coaxial, lignes imprimées) ayant des pertes très faibles, on
peut donc dans une première étude négliger ces pertes et admettre que la résistance
linéique est nulle et la conductance linéique infinie. Le câble pourra alors être considéré
2. Constantes réparties
Dans le cas d’une ligne ou d’un câble, la capacité et l’inductance sont dites délocalisées
retard qui augmente avec le nombre de cellules LC. Elle a une atténuation plus forte aux
Equation de la maille :
𝜕𝐼(𝑥, 𝑡)
𝑉(𝑥, 𝑡) = 𝐿𝑑𝑥 + 𝑅𝑑𝑥𝐼(𝑥, 𝑡) + 𝑉(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡
D’où :
C’est-à-dire :
𝜕𝑉 𝜕𝐼(𝑥, 𝑡)
− =𝐿 + 𝑅𝐼(𝑥, 𝑡) (1)
𝜕𝑥 𝜕𝑡
Et de même :
𝜕𝐼 𝜕𝑉(𝑥, 𝑡)
− =𝐶 + 𝐺𝑉(𝑥, 𝑡) (2)
𝜕𝑥 𝜕𝑡
𝝏𝟐 𝑽 𝝏𝟐 𝑽 𝝏𝑽
𝟐
= 𝑳𝑪 𝟐
+ (𝑹𝑪 + 𝑳𝑮) + 𝑹𝑮𝑽 (𝐸𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑡é𝑙é𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠)
𝝏𝒙 𝝏𝒕 𝝏𝒕
𝝏𝟐 𝑰 𝝏𝟐 𝑰 𝝏𝑰
𝟐
= 𝑳𝑪 𝟐
+ (𝑹𝑪 + 𝑳𝑮) + 𝑹𝑮𝑰
𝝏𝒙 𝝏𝒕 𝝏𝒕
𝝏𝟐 𝑽 𝝏𝟐 𝑽
− 𝑳𝑪 = 𝟎 (𝐸𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑜é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑠)
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒕𝟐
Cette équation est une équation de propagation dont la solution générale s'écrit :
1
Où 𝑣= est la vitesse de propagation. 𝑉 + est une onde de tension qui se propage
√𝐿𝐶
vers les x croissants à la vitesse v. En effet, si on se déplace suivant l'axe des x croissants
à la vitesse v, on voit x -vt constant, et donc 𝑉 + (𝑥 − 𝑣𝑡) constant. De même 𝑉 − est une
L'équation des télégraphistes admet également des ondes comme solutions générales.
Leur forme dépend là aussi du générateur mais aussi des caractéristiques de la ligne. La
forme de ces ondes va évoluer au fur et à mesure de leur propagation. Elles vont subir
Et la tension sur la ligne s'écrit 𝑉(𝑥, 𝑡) = 𝑉(𝑥)𝑒 𝑗𝜔𝑡 où V(x) est l'amplitude complexe de la
tension
Toute dérivée par rapport au temps d/dt se transforme en une multiplication par jω.
𝜕2𝑉
= [−𝐿𝐶𝜔2 + 𝑗𝜔(𝑅𝐶 + 𝐿𝐺) + 𝑅𝐺] 𝑉(𝑥)
𝜕𝑥 2
𝝏𝟐 𝑽
= 𝒁𝒀 𝑽(𝒙) 𝑜ù 𝒁 = 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 𝑒𝑡 𝒀 = 𝑮 + 𝒋𝑪𝝎
𝝏𝒙𝟐
Et de la même manière :
𝝏𝟐 𝑰
= 𝒁𝒀 𝑰(𝒙)
𝝏𝒙𝟐
4. En repartant de zéro
complexes puisque l'on est en régime sinusoïdal. L'inductance et la résistance série sont
fortement avec la fréquence. Cela est également vrai pour la résistance des conducteurs
(~R) qui croît avec la fréquence à cause de l'effet de peau. Par contre en général les
𝑑𝑉
𝑉(𝑥) = 𝑍𝑑𝑥 𝐼(𝑥) + 𝑉(𝑥 + 𝑑𝑥) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 = −𝑍 𝐼(𝑥) (3)
𝑑𝑥
Et de a même manière :
𝑑𝐼
𝐼(𝑥) = 𝑌𝑑𝑥 𝑉(𝑥) + 𝐼(𝑥 + 𝑑𝑥) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 = −𝑌 𝑉(𝑥) (4)
𝑑𝑥
𝒅𝟐 𝑽 𝒅𝟐 𝑰
= 𝒁𝒀 𝑽(𝒙) 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 = 𝒁𝒀 𝑰(𝒙)
𝒅𝒙𝟐 𝒅𝒙𝟐
Ces deux équations appelées équations des lignes, sont équivalentes en régime sinusoïdal
On pose γ = √𝑍𝑌
Où 𝑉1 , 𝑉2 , 𝐼1 𝑒𝑡 𝐼2 sont des constantes complexes qui dépendent des conditions aux limites
constantes 𝑉1 𝑒𝑡 𝑉2 car le courant et la tension ne sont pas indépendants. Ils sont liés par
les équations (3) et (4). En injectant l'expression de V(x) dans l'équation (3) par exemple
On trouve finalement les expressions suivantes que nous utiliserons partout dans la suite
de ce cours :
𝟏 𝒁
𝑽(𝒙) = 𝑽𝟏 𝒆−𝜸𝒙 + 𝑽𝟐 𝒆𝜸𝒙 𝑒𝑡 𝑰(𝒙) = [𝑽 𝒆−𝜸𝒙 − 𝑽𝟐 𝒆𝜸𝒙 ] 𝑜ù 𝜸 = √𝒁𝒀 𝑒𝑡 𝒁𝟎 = √
𝒁𝟎 𝟏 𝒀
réintroduisant le temps :
Et de la même manière :
La tension 𝑣(𝑥, 𝑡) (et le courant 𝑖(𝑥, 𝑡)) est la superposition de deux ondes. La première
est une onde qui se propage vers les x croissants alors que la seconde se propage vers les
x décroissants, mais toutes deux s'atténuent au cours de leur propagation d'un facteur
alors que la seconde revenant vers le générateur sera appelée "onde réfléchie".
𝑍0 , quant à elle, est appelée impédance caractéristique de la ligne. Elle ne dépend que
des caractéristiques électriques de la ligne. Elle est complexe dans le cas général d'une
Remarque : Dans le cas où seule l'onde incidente se propage, c'est à dire dans le cas où
𝑽(𝒙)
𝑉2 est nulle, le rapport tension/courant vaut 𝑰(𝒙)
= 𝒁𝟎 . 𝑍0 est donc l'impédance vue par
l'onde incidente.
La tension (ou le courant) reste dans ce cas la superposition de deux ondes se propageant
𝟏
𝒗𝝓 =
√𝑳𝑪
𝒁 𝑳
𝒁𝟎 = √ = √
𝒀 𝑪
5.4. Cas de la ligne avec faibles pertes
𝑗 𝑅 𝐺
γ2 = ZY = RG − LC𝜔2 + 𝑗𝜔(𝑅𝐶 + 𝐿𝐺) ≈ −𝐿𝐶𝜔2 + 𝑗𝜔(𝑅𝐶 + 𝐿𝐺) = −𝐿𝐶𝜔2 [1 − ( + )]
𝜔 𝐿 𝐶
𝑗 𝑅 𝐺 𝑗 𝑅 𝐺 √𝐿𝐶 𝑅 𝐺
𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶 √[1 − ( + )] ≈ 𝑗𝜔√𝐿𝐶 [1 − ( + )] = ( + ) + 𝑗𝜔√𝐿𝐶
𝜔 𝐿 𝐶 2𝜔 𝐿 𝐶 2𝜔 𝐿 𝐶
√𝑳𝑪 𝑹 𝑮
𝛂≈ ( + ) et 𝛃 ≈ 𝝎 √𝑳𝑪
𝟐𝝎 𝑳 𝑪
On constate que la constante de propagation est identique à celle calculée dans le cas de
la ligne sans perte. Comme dans le cas de la ligne sans perte, la vitesse de phase ne dépend
pas de la fréquence :
𝟏
𝒗𝝓 =
√𝑳𝑪
On a :
Si :
𝑅 𝐺
+ =𝑘
𝐿 𝐶
On obtient donc :
𝛾 = (𝑘 + 𝑗𝜔)√𝐿𝐶
D’où :
𝜶 = 𝒌√𝑳𝑪 𝟏
{ 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 à 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝒗𝝓 =
𝜷 = 𝝎√𝑳𝑪 √𝑳𝑪
propagation.
Les lignes de transmission sont caractérisées par les dimensions de leurs conducteurs et
1. Câble coaxial
𝝁 𝒓𝟐
𝑳= 𝐥𝐧 ( ) 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜇 = 𝜇0 𝜇𝑟 𝑳 𝒆𝒏 𝑯/𝒎
𝟐𝝅 𝒓𝟏
𝟐𝝅𝜺
𝑪= 𝒓 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜀 = 𝜀0 𝜀𝑟 𝑪 𝒆𝒏 𝑪/𝒎
𝐥𝐧 (𝒓𝟐 )
𝟏
𝑹𝒔 𝟏 𝟏 1 𝜔𝜇
𝑹= 𝐥𝐧 ( + ) 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑅𝑠 = =√ 𝑹 𝒆𝒏 𝜴/𝒎
𝟐𝝅 𝒓𝟏 𝒓𝟐 𝜎𝛿𝑠 2𝜎
𝟐𝝅𝝎𝜺′
𝑮= 𝒓 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜀 ′ = 𝜀𝑡𝑎𝑛𝛿 = 𝜀0 𝜀𝑟 𝑡𝑎𝑛𝛿 𝑮 𝒆𝒏 𝑺/𝒎
𝐥𝐧 (𝒓𝟐 )
𝟏
Avec :
𝒓𝟏 : Rayon du conducteur intérieur
𝟏𝟎𝟗
𝜺𝒓 : Permittivitté du vide 𝜺𝟎 = 𝟑𝟔𝝅 ≈ 𝟖, 𝟖𝟒𝟐. 𝟏𝟎−𝟏𝟐
𝟏
𝜹𝒔 =
√𝝅𝒇𝝁𝝈
2. Câble bifilaire
𝝁 𝒃
𝑳= 𝒄𝒐𝒔𝒉−𝟏 ( ) 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜇 = 𝜇0 𝜇𝑟
𝝅 𝟐𝒂
𝟐𝝅𝜺
𝑪= 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜀 = 𝜀0 𝜀𝑟
𝒃
𝒄𝒐𝒔𝒉−𝟏 (𝟐𝒂)
𝑹𝒔 1 𝜔𝜇
𝑹= 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑅𝑠 = =√
𝝅𝒂 𝜎𝛿𝑠 2𝜎
𝝅𝝎𝜺′
𝑮= 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜀 ′ = 𝜀𝑡𝑎𝑛𝛿 = 𝜀0 𝜀𝑟 𝑡𝑎𝑛𝛿
𝒃
𝒄𝒐𝒔𝒉−𝟏 ( )
𝟐𝒂
Avec :
3. Ligne imprimée
𝝁𝒉
𝑳= 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜇 = 𝜇0 𝜇𝑟
𝒘
𝜺𝒘
𝑪= 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜀 = 𝜀0 𝜀𝑟
𝒉
𝟐𝑹𝒔 1 𝜔𝜇
𝑹= 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑅𝑠 = =√
𝒘 𝜎𝛿𝑠 2𝜎
𝝎𝜺′ 𝒘
𝑮= 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜀 ′ = 𝜀𝑡𝑎𝑛𝛿 = 𝜀0 𝜀𝑟 𝑡𝑎𝑛𝛿
𝒉
Avec :
LIGNE
1. Coefficient de réflexion
On rappelle l'expression des ondes de tension et de courant qui se propagent sur la ligne :
1 𝑍
𝑉(𝑥) = 𝑉1 𝑒 −𝛾𝑥 + 𝑉2 𝑒 𝛾𝑥 𝑒𝑡 𝐼(𝑥) = [𝑉 𝑒 −𝛾𝑥 − 𝑉2 𝑒 𝛾𝑥 ] 𝑜ù 𝛾 = √𝑍𝑌 𝑒𝑡 𝑍0 = √
𝑍0 1 𝑌
L'existence d'une onde réfléchie sur une ligne peut s'expliquer, soit par la présence sur
la ligne d'un élément perturbateur tel que la charge disposée en bout de ligne ou par une
discontinuité dans les caractéristiques de la ligne. Par exemple, une onde acoustique se
propageant dans l'air se réfléchira sur un obstacle interposé sur sa trajectoire (échos
sur les flancs d'une montagne) ou encore une onde lumineuse dans une fibre optique se
micro- imperfections du milieu de propagation composant la fibre. Dans notre cas, nous
𝑉𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑒
Γ=
𝑉𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒
𝑽𝟐 𝟐𝜸𝒙
𝚪(𝐱) = 𝒆
𝑽𝟏
𝚪(𝐱) = 𝝆(𝒙)𝒆𝒋𝜽(𝒙)
L'argument de Γ(x) noté θ(x) est le déphasage de l'onde réfléchie par rapport à l'onde
2.1. Définition
𝑽𝒕
𝒁𝒕 =
𝑰𝒕
comme suit :
𝑉(𝑥)
𝑍(𝑥) =
𝐼(𝑥)
C’est-à-dire :
𝑉1 𝑒 −𝛾𝑥 + 𝑉2 𝑒 𝛾𝑥
𝑍(𝑥) =
1
[𝑉 −𝛾𝑥 − 𝑉2 𝑒 𝛾𝑥 ]
𝑍0 1 𝑒
𝑽𝟏 𝒆−𝜸𝒙 + 𝑽𝟐 𝒆𝜸𝒙
𝒁(𝒙) = 𝒁𝟎 [ ]
𝑽𝟏 𝒆−𝜸𝒙 − 𝑽𝟐 𝒆𝜸𝒙
2.2. Interprétation
de ligne situé à droite d'un plan d'abscisse x terminée par la charge 𝑍𝑡 par l'impédance
Z(x), rien ne change. L'impédance Z(x) est l'impédance équivalente de tout ce qui se
On a vu que :
𝑉1 𝑒 −𝛾𝑥 + 𝑉2 𝑒 𝛾𝑥
𝑧(𝑥) =
𝑉1 𝑒 −𝛾𝑥 − 𝑉2 𝑒 𝛾𝑥
C’est-à-dire :
𝑉 𝑒 𝛾𝑥
1 + 𝑉 2𝑒 −𝛾𝑥
1
𝑧(𝑥) =
𝑉 𝑒 𝛾𝑥
1 − 𝑉 2𝑒 −𝛾𝑥
1
𝑉
Or on a vu que : Γ(x) = 𝑉2 𝑒 2𝛾𝑥
1
𝟏 + 𝚪(𝐱) 𝐳(𝐱) − 𝟏
𝒛(𝒙) = 𝑜𝑢 𝚪(𝒙) =
𝟏 − 𝚪(𝐱) 𝐳(𝐱) + 𝟏
𝒛𝒕 − 𝟏 𝒁𝒕 − 𝒁𝟎
𝚪𝒕 = =
𝒛𝒕 + 𝟏 𝒁𝒕 + 𝒁𝟎
𝑉(𝑠) 𝑍(𝑠)
𝑍(𝑠) = 𝑒𝑡 𝑙 ′ 𝑖𝑚𝑝é𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡 ∶ 𝑧(𝑠) =
𝐼(𝑠) 𝑍0
La relation entre Γ(s) et z(s) reste :
𝟏 + 𝚪(𝐬) 𝐳(𝐬) − 𝟏
𝒛(𝒔) = 𝑒𝑡 𝚪(𝒔) =
𝟏 − 𝚪(𝐬) 𝐳(𝐬) + 𝟏
𝒛𝒕 = 𝟎
D’où :
𝑧𝑡 − 1 𝑉2 2𝛾𝑠 𝑉2
Γ𝑡 = = −1 𝑜𝑟 Γ𝑡 = 𝑒 | = 𝑑′ 𝑜ù 𝑽𝟐 = −𝑽𝟏
𝑧𝑡 + 1 𝑉1 𝑠=0 𝑉1
L'onde est donc totalement réfléchie par le circuit ouvert en changeant de signe à la
réflexion.
𝒛𝒕 = ∞
D’où :
𝑧𝑡 − 1 𝑉2 2𝛾𝑠 𝑉2
Γ𝑡 = → 1 𝑜𝑟 Γ𝑡 = 𝑒 | = 𝑑′ 𝑜ù 𝑽𝟐 = 𝑽𝟏
𝑧𝑡 + 1 𝑉1 𝑠=0 𝑉1
L'onde est donc totalement réfléchie par le circuit ouvert sans changer de signe à la
réflexion.
𝒛𝒕 = 𝟏
D’où :
𝑧𝑡 − 1 𝑉2 2𝛾𝑠 𝑉2
Γ𝑡 = = 0 𝑜𝑟 Γ𝑡 = 𝑒 | = 𝑑′ 𝑜ù 𝑽𝟐 = 𝟎
𝑧𝑡 + 1 𝑉1 𝑠=0 𝑉1
Il n'y a donc aucune réflexion dans ce cas, l'onde est totalement transmise dans la charge.
superposition des 2 ondes incidente et réfléchie. On est en présence d'une onde dite
stationnaire, parce ces nœuds et ces ventres sont immobiles. Mais analysons plus
précisément dans ce qui suit ce phénomène dans le cas d'une ligne sans perte.
Valeur de la tension : |𝑽(𝒔)|𝟐 = |𝑽𝟏 |𝟐 𝒆𝟐𝜶𝒔 [𝟏 + 𝟐𝝆𝒕 𝒆−𝟐𝜶𝒔 𝐜𝐨𝐬(𝜽𝒕 − 𝟐𝜷𝒔) + 𝝆𝒕 𝟐 𝒆−𝟒𝜶𝒔 ]
Avec :
𝑉1 : tension d’entrée,
𝛼 : constante d’atténuation
la tension devient :
𝑧𝑡 − 1
z𝑡 = 0 𝑜𝑟 Γ𝑡 = = −1 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜌𝑡 = 1 𝑒𝑡 𝜃𝑡 = 𝜋
𝑧𝑡 + 1
Les extrémums sont plus marqués, les nœuds sont nuls. La tension est maintenue à zéro
non seulement sur le court-circuit en bout de ligne mais aussi à chaque nœud tous les /2.
Les conclusions sont identiques au cas précédent. Les extrémums sont plus marqués, les
nœuds sont nuls. La tension est maximum non seulement sur le circuit ouvert en bout de
Dans ce cas, l'amplitude de la tension est constante. En effet, seule l'onde incidente se
propage et il ne peut donc pas y avoir d'interférence et donc pas d'onde stationnaire.
Nous avons vu que selon la valeur de la charge Zt, la ligne est parcourue par une onde
incidente et une onde réfléchie ce qui se traduit par un régime d'onde stationnaire (avec
réfléchie par la charge une simple onde progressive se propage sur la ligne et la tension
ne possède pas d'extremum. Nous allons définir un coefficient qui devra traduire cet
1≤𝑆≤∞
Si S est grand, l'onde est très stationnaire puisque la différence est grande entre
Au contraire, quand S est faible, les ventre et nœuds d'oscillation sont peu
différents.
S=1 correspond à une onde "pas stationnaire" du tout ( |V|max= |V|min ) cad à une
3. Return Loss
On définit le "Return Loss" comme suit :
Il vaut −∞ dans le cas où il n'y a pas d'onde réfléchie et 0 si l'onde incidente est
totalement réfléchie.
4. Tableau S, RL
1 +∞ 0dB
VII. TRANSFORMATION D'IMPEDANCES PAR UNE LIGNE
également. On a vu que :
1 + Γ(s) 𝑧𝑡 − 1
𝑧(𝑠) = 𝑜𝑟 Γ(s) = Γ𝑡 𝑒 −2𝛾𝑠 𝑒𝑡 Γ𝑡 =
1 − Γ(s) 𝑧𝑡 + 1
D’où :
𝑧 −1
1 + 𝑧𝑡 + 1 𝑒 −2𝛾𝑠 1 − 𝑒 −2𝛾𝑠
𝑧𝑡 + 1 + [𝑧𝑡 − 1]𝑒 −2𝛾𝑠 𝑧𝑡 [1 + 𝑒 −2𝛾𝑠 ] + 1 − 𝑒 −2𝛾𝑠 𝑧𝑡 +
𝑧(𝑠) = 𝑡
= = = 1 + 𝑒 −2𝛾𝑠
𝑧 −1 𝑧𝑡 + 1 − [𝑧𝑡 − 1]𝑒 −2𝛾𝑠 𝑧𝑡 [1 − 𝑒 −2𝛾𝑠 ] + 1 + 𝑒 −2𝛾𝑠 1 − 𝑒 −2𝛾𝑠
1 − 𝑧𝑡 + 1 𝑒 −2𝛾𝑠 𝑧𝑡 +1
𝑡 1 + 𝑒 −2𝛾𝑠
Or :
𝑒 𝑎 − 𝑒 −𝑎 𝑒 𝑎 + 𝑒 −𝑎 𝑒 𝑎 − 𝑒 −𝑎
𝑠ℎ(𝑎) = 𝑒𝑡 𝑐ℎ(𝑎) = 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑡ℎ(𝑎) = 𝑎
2 2 𝑒 + 𝑒 −𝑎
𝒛𝒕 + 𝒕𝒉(𝜸𝒔)
𝒛(𝒔) =
𝟏 + 𝒛𝒕 𝒕𝒉(𝜸𝒔)
Or :
𝑍(𝑠) 𝑍𝑡
𝑧(𝑠) = 𝑒𝑡 𝑧𝑡 =
𝑍0 𝑍0
𝑍𝑡
𝑍(𝑠) + 𝑡ℎ(𝛾𝑠)
𝑍0
=
𝑍0 𝑍
1 + 𝑍𝑡 𝑡ℎ(𝛾𝑠)
0
On obtient :
𝒁𝒕 + 𝒁𝟎 𝒕𝒉(𝜸𝒔)
𝒁(𝒔) = 𝒁𝟎
𝒁𝟎 + 𝒁𝒕 𝒕𝒉(𝜸𝒔)
1.2. Interprétation
On peut remplacer la fraction de ligne située au-delà de 𝑠0 et la charge 𝑍𝑡 par l'impédance
𝑍(𝑠0 ) sans qu'un observateur situé au-delà de 𝑠0 ne s'aperçoive de quoi que ce soit, comme
Or :
𝑒 𝑗𝛽𝑠 − 𝑒 −𝑗𝛽𝑠
𝑡ℎ(𝑗𝛽𝑠) = = 𝑗𝑡𝑔(𝛽𝑠) 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝛽 ∈ ℝ
𝑒 𝑗𝛽𝑠 + 𝑒 −𝑗𝛽𝑠
Donc :
𝒛𝒕 + 𝒋𝒕𝒈(𝜷𝒔) 𝒁𝒕 + 𝒋𝒁𝟎 𝒕𝒈(𝜷𝒔)
𝒛(𝒔) = et 𝒁(𝒔) = 𝒁𝟎
𝟏 + 𝒋𝒛𝒕 𝒕𝒈(𝜷𝒔) 𝒁𝟎 + 𝒋𝒁𝒕 𝒕𝒈(𝜷𝒔)
tg(x) ayant une périodicité de , la période de tg(s) et donc de Z(s) vaut donc /2.
3. Cas particuliers
3.1. Ligne terminée par Z0
Lorsque Zt = Z0 alors zt = 1. Z(s) est alors toujours égal à Z0. Z(s) Z0 s
On a zt = 0. Donc :
Une ligne court-circuitée est donc équivalente à une impédance purement imaginaire,
c'est-à-dire un condensateur aux endroits tel que tg(s) est négative ou à une inductance
Remarque : On appelle stub (ou stub fermé) une ligne terminée par un court-circuit placée
On a zt=. Donc :
𝟏
𝒁(𝒔) = 𝒁𝟎 = −𝒋𝒄𝒐𝒕𝒈(𝜷𝒔) m
𝒋𝒕𝒈(𝜷𝒔)
Une ligne terminée par un circuit ouvert est donc équivalente à une impédance purement
imaginaire, c'est-à-dire un condensateur aux endroits tel que cotg(s) est positive ou à
Remarque : On appelle stub ouvert une ligne terminée par un circuit ouvert placée en
particulière. Quand cette ligne est chargée par zt, l'impédance ramenée par la ligne quart
𝝀 𝒁𝟎 𝒁𝟎 𝟐
𝒁( ) = =
𝟒 𝒛𝒕 𝒁𝒕
dissipée dedans).
Notation complexes :
𝑉 = 𝑉0 𝑒𝑗𝜔𝑡 𝑒𝑡 𝐼 = 𝐼0 𝑒𝑗(𝜔𝑡+𝜑)
On a alors :
̅ = 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦é𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞
𝕽𝐞(𝚷) = 𝑷
Donc :
𝟐
|𝑽𝟏 |
̅ (𝒙) =
𝑷 𝒆−𝟐𝜶𝒙 [𝟏 − |𝚪(𝒙)|𝟐 ]
𝟐𝒁𝟎
Soit :
𝟐
|𝑽𝟏 |
̅ 𝒊𝒏𝒄 (𝒙) =
𝑷 𝒆−𝟐𝜶𝒙
𝟐𝒁𝟎
̅ 𝒊𝒏𝒄 (𝒙) représente la puissance moyenne consommée du côté de la source qui n'a pu être
𝑷
que transportée par l'onde incidente. C’est donc la puissance moyenne transportée par
l'onde incidente. La puissance consommée dans la charge 𝑃̅(𝑥) est donc la somme de 2
termes. Le premier terme est la puissance transportée par l'onde incidente et le second
ne peut être que la puissance transportée par l'onde réfléchie de façon à ce que la
On utilise aussi (moins souvent) le dBW dans le cas des applications de fortes puissances :
𝑷𝒅𝑩W = 𝟏𝟎𝒍𝒐𝒈𝟏𝟎 (𝑷𝑊 )
Convertir les puissances suivantes en 𝑃𝑑𝐵𝑚 et en 𝑃𝑑𝐵W : 0.1mW, 1mW, 10mW, 20mW, 100mW
Si on connaît , il est donc possible de calculer z. tous deux sont complexes. Le calcul est
donc complexe. L'abaque de Smith, que nous allons présenter dans la suite, va permettre
On sait que :
1 + Γ 1 + 𝑋 + 𝑗𝑌 1 − 𝑋 2 − 𝑌 2 + 𝑗2𝑌
z= = =
1 − Γ 1 − 𝑋 − 𝑗𝑌 (1 − 𝑋)2 + 𝑌 2
1 − 𝑋 2 − 𝑌 2 + 𝑗2𝑌
𝑎 + 𝑗𝑏 =
(1 − 𝑋)2 + 𝑌 2
D’où :
1 − 𝑋2 − 𝑌2 2𝑌
𝑎= 𝑒𝑡 𝑏=
(1 − 𝑋)2 + 𝑌 2 (1 − 𝑋)2 + 𝑌 2
𝟐
𝟏 𝟐 𝟏
(𝟏 − 𝑿) + (𝒀 − ) = 𝟐
𝒃 𝒃
3. Abaque de Smith et utilisation pratique
L'abaque de Smith est donc le tracé des cercles Re(z)=cste et des cercles Im(z)=cste
L'Abaque que nous utiliserons le plus souvent se présente comme la figure suivante. Elle
Z(x)
Si le point M représente l’impédance réduite 𝑧(𝑥) = Zc
alors le point N diamétralement
Y(x)
opposé représente l’admittance réduite 𝑦(𝑥) = Yc
𝑧 +𝑡ℎ(𝛾𝑠)
Plutôt que de vouloir calculer cette transformation à l'aide de la formule 𝑧(𝑠) = 1+𝑧
𝑡
𝑡ℎ(𝛾𝑠) 𝑡
𝑧𝑡 +𝑗𝑡𝑔(𝛽𝑠)
(ou 𝑧(𝑠) = 1+𝑗𝑧𝑡 𝑡𝑔(𝛽𝑠)
pour une ligne sans perte), ce qui ne pose aucun problème en s'aidant
d'un ordinateur ou d'une simple calculette, nous allons voir comment il est possible de
de réflexion.
Il existe 3 échelles autour de l'abaque; une échelle en degrés permettant de repérer (s)
l'argument de (s), et 2 autres échelles graduées de 0 à 0.5 tournant l'une dans le sens
horaire et l'autre dans le sens trigonométrique. Nous appellerons ces graduations des
2sur l'abaque et donc à une variation de 0.5 graduation d'abaque. Ces graduations
0.5 2 0.5
s (4/s s/
Exemple d’illustration
Deux maxima ou de minima de tension sont séparés d’une distance égale à /2 –
le courant
X. ADAPTATION
1. Introduction
On a vu dans plus haut que la puissance transmise à la charge est maximale lorsque le
coefficient de réflexion est nul. L'onde incidente est alors totalement transmise à la
charge. C'est un résultat important surtout si l'on réfléchit aux applications dans le
domaine des hautes fréquences. Les fréquences élevées sont en effet quasiment
liaisons hertziennes : téléphonie sans fil (GSM, GPRS, UMTS, DECT,…), transmission
télévisuelle (télévision numérique hertzienne, télévision par satellite,…), réseau sans fil
d'accès sans contact,…Toutes ces applications ont en commun de devoir récupérer une
information d'une onde souvent de très faible puissance où il n'est donc pas question d'en
perdre "une miette". Il est donc important dans ce cas d'éviter que l'onde reçue ne soit
en partie réfléchie.
De plus, lorsqu'une onde est réfléchie, on a vu dans les parties précédentes qu'un régime
d'ondes stationnaires prend naissance dans la ligne. Des ventres et des nœuds de tension
sont alors distribués le long de la ligne. Si des récepteurs sont répartis sur la ligne, on ne
peut alors garantir que la tension ne soit pas nulle sur certains d'entre eux (nœud) ou
qu'au contraire elle ne soit pas plus élevée que ce qui est normalement prévu (ventre). La
conséquence peut être dans le meilleur des cas, un réseau ne fonctionnant pas et, dans le
propageant en sens inverse vient se superposer à l'onde incidente, ce qui peut entraîner
Pour toutes ces raisons, on s'arrange pour qu'aucune onde ne soit réfléchie. La charge
doit alors être égale à l'impédance caractéristique de la ligne pour que le coefficient de
réflexion soit nul. Dans le cas contraire, il faut alors ajouter sur la ligne un dispositif
charge.
Si l'on place une charge désadaptée au bout de la ligne, un observateur situé à gauche du
dire ne doit pas voir d'onde réfléchie. On dit alors que l'on a réalisé l'adaptation de la
charge.
Il faut de plus que l'adaptateur soit sans perte puisqu'un des buts de l'adaptation est
Remarque :
Pour réaliser cette adaptation, on ajoutera des éléments en série ou en parallèle, ces
éléments étant soit des éléments localisés (capacité, inductances) soit des tronçons de
lignes.
2. Types d’adaptation
Il existe 3 types d’adaptation :
Cette partie est détaillée dans le cours sur « l’abaque de Smith : un outil mystérieux ? un
outil démystifié »
lient les puissances entrantes dans un multipôle aux puissances sortantes. On peut se
demander pourquoi définir une nouvelle matrice alors qu'il existe déjà de nombreuses
Ainsi la matrice impédance [Z] relie les tensions aux bornes d'un multipôle aux courants :
𝑉1 𝑍11 ⋯ 𝑍1𝑛 𝐼1
[⋮]=[ ⋮ ⋱ ⋮ ][ ⋮ ]
𝑉𝑛 𝑍𝑛1 ⋯ 𝑍𝑛𝑛 𝐼𝑛
Ou la matrice admittance [Y] :
𝐼1 𝑌11 ⋯ 𝑌1𝑛 𝑉1
[⋮]=[ ⋮ ⋱ ⋮ ][ ⋮ ]
𝐼𝑛 𝑌𝑛1 ⋯ 𝑌𝑛𝑛 𝑉𝑛
On utilise aussi les matrices cascades (matrice de transfert [T] par exemple ) qui
faisant le produit des matrices cascades de chacun des quadripôles. Cependant toutes
ces matrices relient les tensions et courants aux bornes des multipôles. Or, en
hyperfréquence, il est très difficile d'accéder à ces grandeurs, alors qu'il beaucoup plus
facile de mesurer des puissances. De plus, les puissances mises en jeu dans la majorité
un téléphone portable (GSM 900MHz ou DCS 1800MHz) doit être capable de fonctionner
avec une puissance de -108dBm (environ 10-14W… ). Il est donc important de savoir
comment les faibles puissances mises en jeu sont distribuées à la traversée d'un
multipôle. Pour toutes ces raisons, les matrices de distribution sont un outil indispensable
2. Définition
On appelle Matrice S la matrice qui lie le vecteur ondes entrantes [a] au vecteur ondes
Ou encore :
𝑏1 𝑆11 ⋯ 𝑆1𝑁 𝑎1
[ ⋮ ]=[ ⋮ ⋱ ⋮ ][ ⋮ ]
𝑏𝑁 𝑆𝑁1 ⋯ 𝑆𝑁𝑁 𝑎𝑁
Ou encore :
𝑏1 = 𝑆11 𝑎1 + 𝑆12 𝑎2 + ⋯ + 𝑆1𝑁 𝑎𝑁
{ ⋮
𝑏𝑁 = 𝑆𝑁1 𝑎1 + 𝑆𝑁2 𝑎2 + ⋯ + 𝑆𝑁𝑁 𝑎𝑁
Ou encore :
𝑏𝑗 = ∑𝑁
𝑘=1 𝑆𝑗𝑘 𝑎𝑘
La matrice S permet donc de calculer les ondes sortantes connaissant les ondes
entrantes.
Remarques :
caractéristiques de référence.
En général, les impédances de référence sont identiques sur tous les accès
(Zk=Z0 k)
et égales à Z0 et que les lignes correspondantes sont à pertes faibles (sinon nulles) et
donc que Z0 est réelle. Cette hypothèse ne changera pas le principe des calculs que nous
3.1.