Mémoire PDF
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De Master
Option:
Conversion et Gestion de l’énergie électrique
Présenter par :
M. DAHMANI Nabil
M. BENKOUIDER Hocine
Thème
Identification Paramétrique de la Machine à
Courant Continu
2016
Je dédie ce modeste travail à :
Benkouider Hocine
REMERCIMENTS
Nous remercions en premier lieu notre Dieu de nous donner la santé et patience
pour avoir terminer ce modeste travail.
Nous remercions en particulièrement notre encadreur Mr BENZIANE .M:
qui à défini et dirigé ce travail, trouvant ici l’expression de nos profondes
gratitudes pour sa disponibilité et ses conseils avisés, pour son aide précieux, en
mettant à notre disposition les moyennes nécessaire pour la réalisation de ce
mémoire de Master .
Nos vifs remerciements vont à Monsieur le président, pour l’honneur qu’il nous a
fait et aux membres du jury pour avoir accepté de corriger et d’évaluer ce travail.
Nos respectueux remerciements à la petite famille de département de génie
électrique et toute la faculté des sciences et sciences appliquées
Nous tenons également à remercier à tous ceux qui ont participés de prés ou de
loin à l’élaboration de ce travail.
Sommaire
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………...…01
Chapitre I…...…………………………………………………………………………………03
2. DEFINITIONS…..…………………………………………………………………………....03
3. TRANSFORMEE DE LAPLACE……………………………………………………………… 04
3.1. Définition………………………………………………………………………………...04
4. FONCTION DE TRANSFERT…………………………………………………………………..05
4.1. Définitions……………………………………………………………………………….05
7.1. Stabilité………………………………………………………………………………......08
7.2. Précision……….………………………………………………………………………....10
7.3. Rapidité…..……………………………………………………………………………....10
8. SYSTEMES DISCRETS………………………………………………………………………..11
Sommaire
8.1. Echantillonnage…………………………………………………………………………..12
8.2. Quantification…………………………………………………………………………….12
8.3. Choix de la fréquence d'échantillonnage pour les systèmes……………………………..12
8.4. Discrétisation………………………………………………………...…………………..13
8.5. Formes générales des modèles échantillonnées linéaires…………………………….…..14
8.6. Modèles échantillonnes des procédés avec bloqueur…………………………………….14
8.7. Bloqueurs……………………………………………………………….………………..15
9. CONCLUSION………………………………………………………………………………..17
Chapitre II…………………………….………………………………………………………18
4. CONCLUSION…………………………………………………………………………..…....26
Chapitre III……...…………………….………………………………………………………27
SIMULATION ET EVALUATION.…....................................................……27
1.Introduction………………………………………………………………………………....27
6. COMPARAISON………………………………………………………………………………………55
7. CONCLUSION ………………………………………………………………………………………55
CONCLUSION GENERALE……………………….………………………………….56
LISTE DES FIGURES
Même si elles sont de moins en moins utilisées dans le domaine de l’industrie, leur emploi
comme moteur reste sans équivalent dans le domaine des faibles vitesses ; les équipements
domestiques, automobiles (essuie glaces, ventilateurs, démarreur), …
La machine à courant continu est un convertisseur d'énergie, totalement réversible, elle peut
fonctionner soit en moteur, convertissant de l'énergie électrique en énergie mécanique, soit en
génératrice, convertissant de l'énergie mécanique en énergie électrique. Dans les deux cas un
champ magnétique est nécessaire aux différentes conversions. Cette machine est donc un
convertisseur électromécanique.
L’objectif assigné à ce travail est la mise en œuvre des différentes méthodes d’identification
des paramètres de la machine à courant continu qui s’avèrent simples et classiques.
Le présent mémoire sera structuré de la manière suivante :
1
Le premier chapitre sera consacré à présenter les aspects généraux sur les systèmes linéaires
en se focalisant sur les systèmes du premier et de second ordre.
Dans le second chapitre, une présentation des différentes techniques d’identification et leur
classification et les algorithmes utilisés pour notre application à savoir l’algorithme des
moindres carrées récursif et celui du gradient.
Au sein du troisième chapitre, l’application des deux méthodes présentées sera effectuée aussi
bien sur la machine à courant continu, suivie d’une analyse des résultats obtenus et une
comparaison entre les deux algorithmes.
Et enfin ce travail sera terminé par une conclusion générale.
2
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
CHAPITRE I
1. INTRODUCTION :
L’étude des systèmes asservis ou plus généralement la notion de contrôle de processus, fait
partie intégrante de nombreux domaines scientifiques et techniques, comme l’électronique, la
mécanique, l’électrotechnique,…etc. c’est pourquoi il est nécessaire d’aborder une discipline
par l’étude de sa théorie, pour pouvoir disposer d’un savoir interdisciplinaire, puis de
poursuivre par l’étude de ses applications, pour être directement apte à mettre en œuvre. Ce
premier chapitre est plutôt introductif consacré aux notions de base relatifs à la théorie des
systèmes.
2. DEFINITIONS :
Système : Un système est une combinaison de composants qui agissent ensemble pour réaliser
un certain objectif. Le concept du système peut être appliqué à des phénomènes dynamiques
tels que ceux rencontrés en économie. Le mot système peut être utilisé dans les divers
domaines physiques, biologiques, économiques, et similaires. [1]
Un système est un dispositif qui reçoit un ou plusieurs signaux d’entrée, provenant d’une
action extérieure et délivrant un ou plusieurs signaux de sortie, caractérisant son état. [2]
Exemple :
3
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
La grandeur ordonnée qui constitue l’entrée, est aussi appelée consigne ; la grandeur de sortie
est aussi appelée réponse.
Perturbation : est un signal indésirable affectant la sortie du système. Ce signal peut être
généré par le système (perturbation interne) ou d’une source externe (perturbation externe).
[1]
3. TRANSFORMEE DE LAPLACE :
3.1. Définition :
Si f (t ) est une fonction du temps que nous supposons nulle pour t<0, il lui correspond la
transformée de Laplace F(s) :
∞
F ( s) = L( f (t )) = ∫ e − st f (t )dt (I.1)
0
La fonction F(s) est une fonction complexe d’une variable complexe s (avec : s = τ + jω ).
La transformée de Laplace d’une fonction f(t) n’existe pas dans tous les cas : il est nécessaire
que l’intégrale ci-dessus converge. Cette convergence est vérifiée si la partie réelle τ de la
variable s est supérieure à une valeur donnée α appelée seuil de convergence.
D’une manière plus générale, la transformation de Laplace est une application de l’espace des
fonctions du temps (nulles pour t < 0) vers l’espace des fonctions complexes d’une variable
complexe. La fonction f(t) s’appelle l’original de F(p), ou encore sa transformée inverse. [4,
5]
3.2. Propriétés et théorèmes
Les propriétés de la transformée de Laplace sont réunies dans :
Linéarité :
∗ + ∗ = ∗ + ∗ (I. 2)
Dérivation :
′
= ∗ − 0 (I.3)
Dérivation d’ordre n
= ∗ − ∗ 0 −⋯− ∗ 0 − 0 (I.4)
(n>0)
Intégration :
= (I.5)
Retard :
− = (I.6)
4
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
Changement d’échelle :
∗ = ! " (I.7)
4. FONCTION DE TRANSFERT :
4.1. Définitions :
Un système physique, ou processus est dit « linéaire » si son évolution est régie par un
système d’équations différentielles à coefficients constants.
On note u(t) l’entrée (commande) de ce système et y(t) sa sortie.
b0 + b1 s Y ( s)
Soit : Y ( s) = U (s) et F (s) = (I.9)
a0 + a1 s + s 2 U ( s)
On appelle pôles les racines du dénominateur de la fonction de transfert et zéros les racines
de son numérateur. [4]
4.2. Systèmes en boucle fermée
Les systèmes de régulation opèrent en boucle fermée, la commande est une fonction de la
différence entre la consigne et la valeur réelle de la variable à réglée. Ils sont constitués par la
mise en cascade d'au moins deux systèmes dynamiques, le procédé et le régulateur.
Régulateur Procédé
u (t ) y(t )
r(t ) +
G1 ( s) G2 ( s)
-
5
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
G1 ( s)G 2 ( s)
G BF ( s) = (I.10)
1 + G1 ( s)G 2 ( s)
La stabilité du système en boucle fermée sera déterminée par les parties réelles des racines du
dénominateur de la fonction de transfert G BF (s) .
La constante de temps du système doit être facilement mise en évidence sur le graphique
(figure I.3).
6
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
7
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
1
E ( s) =
s
G(s) K
Y ( p) = = (I.17)
s s2
2ξs
s( 2 + + 1)
ωn ωn
8
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
25
20 1
15
10
5
2
0
-5
-10
-15
0 1 2 3 4 5 6 7
(seconds)
1
20
2
15
10
0 t
0 1 2 3 4 5 6
temps (seconds)
9
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
20
3
15
4
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
(seconds)
Mesures 1 et 2
12
10
1
8
6 2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
(seconds)
10
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
140
120
+5%
100
-5%
80
60
40
20
0
0 1 2 3 tr 4 5 6
(seconds)
8. SYSTEMES DISCRETS :
Les systèmes discrets sont des systèmes dynamiques dans lesquels une ou plusieurs variables
peuvent se changer seulement à des instants de temps discrets. Ces instants de temps sont
dénotés par kT ( k = 0,1, 2, .... ), à chaque instant kT des mesures physiques et des
mémorisations s'effectuent. Les signaux des systèmes discrets doivent être sous forme de
mots numériques pour qu'ils puissent être traités par un calculateur.
Pour introduire un calculateur numérique ou un microprocesseur dans une boucle de
commande-régulation, on utilise le principe illustré dans la figure I.10.
Horloge
Procédé discrétisé
11
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
reconstitué exactement à partir de ses échantillons y (kT ) que si ceux-ci ont été prélevées
8.2. Quantification
C'est la représentation des amplitudes d'un signal discrétisé par des nombres finis codés en
binaire.
8.3. Choix de la fréquence d'échantillonnage pour les systèmes
Le choix de la fréquence d'échantillonnage pour les systèmes automatiques se fait en fonction
de la bande passante désirée en boucle fermée. La règle utilisée pour le choix de cette
fréquence est la suivante :
f e = (6 à 25) f BPBF (I.18)
BF
Où f e est la fréquence d'échantillonnage, et f BP est la bande passante du système en boucle
fermée.
En appliquant cette règle à un système du premier ordre on trouve :
T0
< Te < T0 (I.19)
4
Où Te est la période d'échantillonnage et T0 est la constante de temps du système.
12
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
8.4. Discrétisation
Le modèle échantillonné s'obtient par la discrétisation de l'équation différentielle décrivant le
modèle continu. Cette opération est utilisée pour la simulation sur calculateur numérique d'un
modèle continu.
Considérons à titre d'exemple la discrétisation de l'équation différentielle décrivant un modèle
du premier ordre suivante :
dy(t ) 1 k
+ y (t ) = u (t ) (I.21)
dt T T
Qui est caractérisée par la fonction de transfert suivante :
k
G (s) = (I.22)
1 + sT
Pour discrétiser on fait l'approximation suivante :
dy (t ) y[(k + 1)Te ] − y (kTe )
= (I.23)
dt Te
En remplaçant 23 dans 21 on obtient l'équation récurrente suivante :
y(k + 1) + a1 y(k ) = b1u (k ) (I.24)
Te k
Où a1 = − 1 < 0 , et b1 = Te .
T T
En introduisant l'opérateur de retard q −1 dans la relation I.24 on obtient l'opérateur de
transfert échantillonné d'un système du premier ordre :
y (k ) b q −1
H ( q −1 ) = = 1 −1 (I.25)
u ( k ) 1 + a1q
La fonction de transfert échantillonnée s'obtient en analysant le système dans le domaine
fréquentiel, et on trouve qu'elle est équivalente à la relation 25 sauf qu'en remplace l'opérateur
sTe
de retard q −1 par la variable complexe z = e .
Y ( z −1 ) b1 z −1
H ( z −1 ) = = (I.26)
U ( z −1 ) 1 + a1 z −1
de q −1 par z −1 . Cette procédure s'applique bien entendu à tous les modèles décrits par des
équations récurrentes linéaires quelle que soit leur complexité.
13
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
Notons que les fonctions de transferts échantillonnées sont souvent écrites en q −1 étant
m
B ( q −1 ) = ∑ bi q −i (I.30)
i =1
−1 −d B ( z −1 )
H (z ) = z (I.31)
A( z −1 )
Pour les systèmes continus le gain statique correspond à s = 0 (fréquence nulle) dans la
sTe
fonction de transfert. Dans le cas discret, s = 0 correspond à z = e =1. Donc le
s=0
gain statique s'obtient en faisant z = 1 dans la fonction de transfert échantillonnée. [8]
8.6. Modèles échantillonnes des procédés avec bloqueur
Dans le paragraphe précédent on s'est intéressé aux modèles échantillonnés correspondant à la
discrétisation des entrées et des sorties d'un système continu. Mais dans un système de
commande par calculateur, la commande du procédé n'est pas continue. Elle est constante
entre les instants d'échantillonnage (effet du bloqueur d'ordre zéro).
14
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
CNA Procédé
+ CAN
u (kT e ) BOZ u (t ) G(s ) y (t ) y (kT e )
G (z −1 )
Fig. I.11. Commande d'un procédé par l'intermédiaire d'un convertisseur numérique
analogique suivi d'un bloqueur d'ordre zéro.
Il est important de pouvoir relier le modèle échantillonné du procédé discrétisé, qui donne la
relation entre la séquence de commande (produite par le régulateur numérique) et la séquence
de sortie (obtenue après la conversion analogique numérique), à la fonction de transfert G (s )
du procédé continu. Le bloqueur d'ordre zéro introduit une fonction de transfert en cascade
avec G (s ) . [7]
8.7. Bloqueurs
Le blocage des données est un processus qui génère un signal continu dans le temps u (t ) à
partir d'une séquence discrète u ( kTe ) . Le signal u (t ) dans l'intervalle kTe ≤ t < (k + 1)Te peut
Où 0 ≤ τ < T et k = 0,1, 2... . Notons que le signal h( kTe ) doit être égal à u ( kTe ) , alors :
de la relation 18 on conclu que le bloqueur d'ordre zéro transforme l'impulsion fournir par le
convertisseur N/A à l'instant d'échantillonnage en une impulsion rectangulaire de durée Te .
15
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
u (kTe )
kTe
0 Te 2T e 3Te 4Te
u(t )
u (t ) = u (0)(1(t ) − 1(t − Te ) + u (Te )(1(t − Te ) − 1(t − 2Te ) + u ( 2Te )(1(t − 2Te ) − 1(t − 3Te ) ) + ...
S k =0
(I.42)
− sTe
1− e
= U (s) *
*
U (s ) − sTe
U (s )
1− e
s
16
Chapitre I Notions sur les systèmes asservis
1 − e − sTe
Gh0 ( s) = (I.38)
s
La fonction de transfert globale sera alors :
G ′( s ) = G h 0 ( s )G ( s ) (I.39)
À laquelle va correspondre une fonction de transfert échantillonnée.
Notons que les bloqueurs d'ordre supérieur donnent à leurs sorties des signaux plus précis,
mais leur inconvénient est la difficulté de réalisation et l'instabilité qu'ils peuvent introduire au
niveau du système en boucle fermée. [8]
9. CONCLUSION :
Dans ce chapitre nous avons présenté les notions générales sur les systèmes asservis, en
particulier les systèmes linéaires du premier et du deuxième ordre dont le modèle du moteur à
courant continu fait partie, en deuxième lieu nous avons entamé les systèmes discrets pour
projeter les mêmes notions déjà données pour les systèmes analogiques.
17
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
CHAPITRE II
1. INTRODUCTION :
Ce chapitre présente les différentes techniques d’identification paramétriques rencontrées
dans la littérature afin de privilégier la méthode qui va être utilisée ultérieurement dans
l’identification des paramètres des machines à courant continu
L’identification consiste à déterminer les paramètres d’un modèle mathématique, dont la
structure est établie selon un critère donné, les paramètres des modèles sont obtenus par la
minimisation de l’erreur de prédiction entre le signal de sortie mesuré et le signal estimé
suivant un critère d’optimalité par exemple : (moindres carrés, erreur quadratique moyenne,
maximum de vraisemblance). [9]
Un modèle doit être construit à partir de données observées. Un système réel est un objet
constitué d’éléments de complexité variable,
18
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
Observation
Procédé
Réflexion
Action
19
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
20
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
PROCEDE DISCRETISE
-
-
MODELE Yˆ (t )
ECHANTILLONNE
AJUSTABLE
ε (t )
PARAMETRES DU
MODELE ALGORITHME
D’ADAPTATION
PARAMETRIQUE
21
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
Données
expérimentales
Traitement des
signaux
Identification des
paramètres
Validation de
modèle
θ T = [ a1 , b1 ] (II.2)
22
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
a1 et b1 seront remplacés par leurs estimations aˆ1 (t ) et bˆ1 (t ) qui seront ajustables et pilotés
par un algorithme d’adaptation paramétrique. L’effet de cet algorithme devra se concrétiser
par une réduction de l’écart entre la sortie réelle et la sortie prédite par ce modèle ajustable.
Le modèle ajustable de prédiction sera donc décrit par :
yˆ 0 (t + 1) = yˆ (t + 1 / θˆ (t )) = − aˆ1 (t ) y (t ) + bˆ1 (t )u (t )
(II.4)
= θˆ T (t )φ (t )
)
où y 0 (t + 1) représente la prédiction a priori dépendant de aˆ1 (t ) et bˆ1 (t ) qui sont
[
min J (t + 1) = ε 0 (t + 1) ]
2
(II.10)
θˆ (t )
23
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
1 ∂J (t + 1) ∂ε 0 (t + 1) 0
= ε (t + 1) (II.12)
2 ∂θˆ(t ) ∂θˆ(t )
Mais
ε 0 (t + 1) = y (t + 1) − yˆ 0 (t + 1) = y (t + 1) − θˆ T (t )φ (t ) (II.13)
Et
∂ε 0 (t + 1)
= −φ (t ) (II.14)
∂θˆ(t )
24
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
min J (t + 1) = [ε (t + 1)]
2
(II.16)
θˆ (t + )
On obtient alors
1 ∂J (t + 1) ∂ε (t + 1)
= ε (t + 1) (II.17)
2 ∂θˆ(t + 1) ∂θˆ(t + 1)
Cet algorithme dépend de ε (t + 1) qui est une fonction de θˆ(t + 1) . Pour pouvoir mettre en
ε (t + 1) = f (θˆ (t ), φ (t ), ε 0 (t + 1))
L’équation 18 peut se réécrire :
[ ]T
ε (t + 1) = y (t + 1) − θˆ T (t )φ (t ) − θˆ (t + 1) − θˆ (t ) φ (t ) (II.21)
θˆ (t + 1) − θˆ (t ) = Fφ (t )ε (t + 1) (II.22)
Ce qui permet d’écrire l’équation 21 sous la forme :
25
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
ε (t + 1) = ε 0 (t + 1) − φ T (t ) Fφ (t )ε (t + 1) (II.23)
ε 0 (t + 1)
ε (t + 1) = (II.24)
1 + φ T (t ) Fφ (t )
et l’algorithme de l’équation 20 devient
Fφ (t )ε 0 (t + 1)
θˆ(t + 1) = θˆ(t ) + (II.25)
1 + φ T (t ) Fφ (t )
qui est un algorithme stable quel que soit le gain F (positif). La division par 1 + φ T (t ) Fφ (t )
introduit une normalisation qui réduit la sensibilité de l’algorithme par rapport à F et φ (t ) .
3.2 Algorithme des MCR (Moindres Carrés Récursifs) :
En utilisant l’algorithme du gradient, on minimise à chaque pas ε 2 (t + 1) ou plus exactement
on se déplace dans la direction de décroissance La plus rapide du critère ; avec un pas
dépendant de f. la minimisation de ε 2 (t + 1) à chaque pas n’entraîne pas nécessairement la
minimisation de :
∑ ti =0 ε 2 (i + 1)
sur un horizon, comme c’est illustré dans la figure (II.4). en effet, dans le voisinage de
l’optimum, si le gain n’est pas assez faible, on peut avoir des oscillations autour du minimum.
D’autre part, pour avoir une bonne vitesse de convergence au début quand on est loin de
l’optimum, il serait souhaitable d’avoir un grand gain d’adaptation. L’algorithme des
moindres carrés récursifs offre en fait un tel profil de variation du gain d’adaptation.
26
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
t
min J (t ) =
θˆ (t ) ∑ i =1
[ y (i) − θˆ T (t )φ (i − 1)]2 (II.26)
Le terme θˆ T (t )φ (i − 1) correspond à :
θˆ T (t )φ (i − 1) = − aˆ1 (t ) y (i − 1) + bˆ1 (t )u (i − 1)
(II.27)
= yˆ (i / θˆ (t ))
C’est donc la prédiction de la sortie à l’instant i (i ≤ t ) basée sur l’estimation des paramètres à
l’instant t obtenue à l’aide de t mesures.
Dans un premier temps, il s’agit d’estimer un paramètre θ à l’instant t pour qu’il minimise la
somme des carrés des écarts entre le procédé et le modèle de prédiction sur un horizon de t
mesures . la valeur de θˆ (t ) qui minimise le critère 26 s’obtient en cherchant la valeur qui
∂J (t )
annule :
∂θˆ(t )
∂J (t )
= −2 ∑ ti =1 [ y (i ) − θˆ(t ) T φ (i − 1)]φ (i − 1) = 0 (II.28)
∂θ (t )
ˆ
[
θˆ(t ) = ∑ ti =1 φ (i − 1)φ (i − 1) T ] −1
∑ ti =1 y (i )φ (i − 1)
(II.29)
= F (t ) ∑ ti =1 y (i )φ (t − 1)
Où
F (t ) −1 = ∑ ti =1 φ (i − 1)φ (i − 1) T (II.30)
Cet algorithme d’estimation n’est pas récursif. Pour obtenir un algorithme récursif, on
considère l’estimation de θˆ (t + 1) :
27
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
De l’équation 31, on a :
∑ ti =+11 y (i )φ (i − 1) = F (t + 1) −1θˆ (t + 1)
(II.35)
= F (t ) −1θˆ(t ) + φ (t )φ (t ) T θˆ(t ) + φ (t )[ y (t + 1) − θˆ (t ) T φ (t )]
θˆ (t + 1) = θˆ (t ) + F (t + 1)φ (t )ε 0 (t + 1) (II.37)
Fφφ T F
( F −1 + φφ T ) −1 = F − (II.38)
1 + φ T Fφ
F (t )φ (t )φ (t ) T F (t )
F (t + 1) = F (t ) − (II.39)
1 + φ (t ) T F (t )φ (t )
28
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
F (t )φ (t )φ (t ) T F (t )
F (t + 1) = F (t ) − (II.41)
1 + φ (t ) T F (t )φ (t )
ε 0 (t + 1) = y (t + 1) − θˆ (t ) T φ (t ) (II.42)
ε (t + 1) = y (t + 1) − θˆ(t + 1) T φ (t )
= y (t + 1) − θˆ(t ) T φ (t ) − [θˆ(t + 1) − θˆ(t )]Tφ (t )
ε 0 (t + 1)
= ε 0 (t + 1) − φ (t ) T F (t )φ (t ) (II.44)
1 + φ (t ) T F (t )φ (t )
ε 0 (t + 1)
=
1 + φ (t ) T F (t )φ (t )
F (t + 1) −1 = F (t ) −1 + φ (t )φ (t ) T (II.46)
F (t )φ (t )φ (t ) T F (t )
F (t + 1) = F (t ) − (II.47)
1 + φ (t ) T F (t )φ (t )
29
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
y (t + 1) − θˆ(t ) T φ (t )
ε (t + 1) = (II.48)
1 + φ (t ) T F (t )φ (t )
L’algorithme des moindres carrés que nous avons présenté jusqu’ici pour θˆ (t ) et φ (t ) de
dimension 2 se généralise pour n’importe quelle dimension résultant de la description des
systèmes discrets de la forme :
q − d B(q −1 )
y (t ) = u (t ) (II.49)
A(q −1 )
Où
Où
Remarque :
L’algorithme des moindres carrés récursifs est un algorithme à gain d’adaptation décroissant.
Ceci se voit très clairement si nous considérons l’estimation d’un seul paramètre. Dans ce cas
F(t) et φ (t ) sont des scalaires et l’équation 47 devient :
30
Chapitre II Méthodes d’identification des systèmes
F (t )
F (t + 1) = ≤ F (t )
1 + φ (t ) 2 F (t )
L’algorithme des moindres carrés récursifs donne en fait de moins en moins de poids aux
nouvelles erreurs de prédiction donc aux nouvelles mesures.
4. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons donner un aperçu général sur les méthodes l’identification
paramétrique des systèmes. Nous avons concentré sur la méthode la plus adaptée à
l’identification des systèmes tels que les moteurs à courant continu. Les deux algorithmes qui
sont utilisées dans le cadre de notre travail seront les moindres carrés récursifs et algorithme
de gradient.
31
Chapitre III Simulation et évaluation
CHAPITRE III
SIMULATION ET EVALUATION
1. INTRODUCTION :
Beaucoup d'algorithmes d'adaptation ont été développés pour concevoir une commande
adaptative. Le Least mean square (LMS), le recursive least squares (RLS) et leurs nombreuses
variantes sont parmi les méthodes les plus largement étudiées. Ces algorithmes ont été
grandement utilisés et appliquées à la résolution des problèmes tels que l'identification des
systèmes
Pour atteindre le but assigné par la présente étude, qui est l’identification de la fonction de
transfert d’un moteur à courant continu, il est indispensable de déterminer les paramètres
définissant le moteur.
2. DETERMINATION DES PARAMETRES DEFINISSANT LE MOTEUR
Actuellement, la machine à courant continu voit son domaine d’application se restreindre en
raison des avancées très significatives des machines à courant alternatif associées à leurs
électroniques de commande. [15]
L’avantage principal, qui a fait le succès du moteur à courant continu, est la facilité de la
commande de sa vitesse. [16]
Le moteur à courant continu, avec excitation séparée est le moteur de base des asservissements de
position. Dans le cas de cette dernière, les circuits de l’inducteur et de l’induit sont
indépendants du point de vue électrique. On parle aussi de machine à excitation séparée, à
flux constant ou à excitation constante. [17]
Les moteurs à courant continu sont excités par deux champs indépendants. Pour cela, on distingue
deux types de moteurs à courant continu :
• Les moteurs commandés par la tension d’induit à flux constant.
32
Chapitre III Simulation et évaluation
Comme exemple, les moteurs à courant continu utilisés dans l’instrumentation utilisent un aiment
permanent comme source d’un champ magnétique constant (excitation), et le signal de commande
est alors appliqué à l’induit (commande par la tension d’induit).
Pour notre application, nous allons considérer le moteur à courant continucommandé par l’induit
représenté dans la figure 1.
33
Chapitre III Simulation et évaluation
. (III.3)
Où est dite constante du couple moteur. Quand le rotor tourne, une tension proportionnelle
au produit du flux et la vitesse angulaire est induite au niveau de l’induit. Pour un flux
(III.4)
La vitesse de ce type de moteurs est contrôlée par la tension appliquée aux bornes de
l’induit .
+ + (III.5)
Le courant produit un couple qui sera appliqué à une inertie et un frottement, donc :
+ . (III.6)
Supposons que les conditions initiales sont nulles, et prenons la transformée de Laplace des
équations 4, 5 et 6 :
(III.7)
+ + (III.8)
+ (III.9)
La f.e.m induite est prise comme un signal de réaction qui est proportionnel à la vitesse
du moteur.
La fonction de transfert du système est alors donnée par :
34
Chapitre III Simulation et évaluation
!
"# $ % # %& $ %& %!!' (
(III.10)
L’inductance dans le circuit d’induit est généralement faible et peut être négligée. Si on la
néglige, l’équation 10 devient :
!)
(III.11)
*) %
!
Où : +
& %!!'
gain du moteur
& $
+ & %!!'
Constante de temps du moteur
I a (s) θ (s )
Ea (s) + 1
K
La s + Ra
- s ( Js + f )
Kbs
Donc le système dont on veut identifier les paramètres est régit par le modèle Suivant :
- / +
, III. 12
. . + +1
Où :
. : entrée du système
- : sortie du système
!)
On a : , ⇨ 4 5 −1
7, 8
*) %
Où 9
est l’opérateur de la transformée inverse de Laplace, et 4 5 la réponse impulsionnelle
du moteur. Alors, on obtient
35
Chapitre III Simulation et évaluation
:
9
4 5 + − +.
;) (III.13)
<;
9
4 +− +.
;) (III.14)
, = >74 8 ∑∞
ABC 4 @5 . >
9A
(III.15)
:
I
EG 9H ;) J
D E
, = F E + : (III.16)
I
E9 GE9H ;) J
; ; ;
9 9 9
K 5+2 L1 + ;) MK 5 + 1 − ;) K 5 + + L1 −
;) MN 5 + 1 (III.17)
Posons :
;
9
O − L1 + ;) M
;
9
P ;)
;
9
Q + L1 + ;) M
K 5+1 −O K 5 − P K 5 − 1 + Q N 5 (III.18)
*
R 5
Où :
*
"O P Q (
R* 5 "−K 5 −K 5−1 N 5 (
36
Chapitre III Simulation et évaluation
KS 5 + 1 −OS 5 K 5 − PT 5 K 5 − 1 + Q̂ 5 N 5 (III.19)
T* 5 R 5
Où
T* 5 "OS 5 PT 5 Q̂ 5 (
R* 5 "−K 5 −K 5−1 N 5 (
Supposons pour la simulation que les paramètres du moteur à identifier sont O 0.5, P
0.45Q 0.8
3. METHODE DU GRADIENT
L’organigramme de la figure 3 montre l’identification par la méthode du gradient.
Début
Lecture des :
37
• paramètres du processus et du modèle
• conditions initiales
• temps final,pas
• pas de convergence
Chapitre III Simulation et évaluation
Formations des :
• Matrice C et TC
• Vecteurs RC et RTC
Temps=temps + pas
Calcul de :
KS 5 + 1 *
5 R 5
KSC 5 + 1 T* 5 R 5
Calcul de :
Z 5+1 K 5 + 1 − KSC 5 + 1
Calcul de :
[R 5 Z C 5 + 1
T 5+1 T 5 +
1 + R * 5 [R 5
temps≤ 5
Non
Oui
FIN
Les résultats de l’identification sont montrés par les courbes suivantes avec un pas F=0.01 et
une entrée :
u(t)=sin(0.1*t)+sin(0.2*t)+sin(0.3*t)+sin(0.4*t)+sin(t)+
sin(2*t)+sin(3*t)+sin(4*t);
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Chapitre III Simulation et évaluation
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Chapitre III Simulation et évaluation
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Chapitre III Simulation et évaluation
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Chapitre III Simulation et évaluation
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Chapitre III Simulation et évaluation
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Chapitre III Simulation et évaluation
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Chapitre III Simulation et évaluation
45
Chapitre III Simulation et évaluation
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Chapitre III Simulation et évaluation
Début
Lecture des :
Formations des :
• Matrice C et TC
• Vecteurs RC et RTC
Temps=temps + pas
Calcul de :
KS 5 + 1 *
5 R 5
KSC 5 + 1 T* 5 R 5
Calcul de :
[ 5 R 5 Z0 5 + 1
T 5+1 T 5 +
1+R 5 [ R 5
Calcul de :
[ 5 R 5 R 5 *[ 5
[ 5+1 [ 5 —
1 + R 5 *[ R 5
Non
temps≤ 5
Oui
FIN
47
Chapitre III Simulation et évaluation
Les résultats de l’identification sont montrés par les courbes suivantes, avec un pas initial
F=0.01 et une entrée :
u(t)=sin(0.1*t)+sin(0.2*t)+sin(0.3*t)+sin(0.4*t)++sin(t)+ sin(2*t)+sin(3*t)+sin(4*t);
48
Chapitre III Simulation et évaluation
49
Chapitre III Simulation et évaluation
50
Chapitre III Simulation et évaluation
51
Chapitre III Simulation et évaluation
52
Chapitre III Simulation et évaluation
53
Chapitre III Simulation et évaluation
54
Chapitre III Simulation et évaluation
7. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons appliqué les deux algorithmes d’identification paramétrique
(RLS et LMS) sur la fonction de transfert d’une machine à courant continue à excitation
indépendante.
Nous avons constaté que l’algorithme des moindres carrés récursif donne des résultats
meilleurs que l’algorithme de gradient mais il est plus complexe et nécessite plus de calcul.
55
CONCLUSION GENERALE
A travers ce travail, nous avons présenté et étudié l’identification paramétrique par la méthode
du gradient et la méthode des moindres carrés. Comme procédé, nous avons choisi un moteur
à courant continu.
L’identification paramétrique des machines électriques, particulièrement la machine à courant
continu, constitue un axe de recherche fructueux et très important en vue de sa simulation, sa
commande et son diagnostic.
Ce travail a été pour nous, le premier pas vers un monde nouveau et complexe, mais très
intéressant. L’identification est un sujet aussi vaste que varié ; il exige des connaissances sur
le procédé à identifier et sur des concepts théoriques tels que les méthodes d’identification.
56
RESUME
L’objectif assigné à ce travail est la mise en œuvre de deux algorithmes utilisés pour
l’identification paramétrique de la machine à courant continu à excitation indépendante à
partir de la fonction de transfert de cette dernière qui s’avèrent simples et classiques ces
algorithmes sont moindres carrés récursifs (RLS) et l’algorithme de gradient (LMS). En
utilisant ces algorithmes sous un programme MATLAB pour obtenir des résultats satisfaisants
suivis d’une comparaison entre ces algorithmes d’adaptation paramétrique qui se basent sur
l’estimation des paramètres. Notre travail est basé sur la différence entre les paramètres réelle
et estimés qui doit être plus proche de zéro.
Mots clés :
Abstract :
The objective set for this work is the implementation of two algorithms used for the
parametric identification of the continuous flow machine with separate excitation from the
transfert function of this later which seamse classic and simple these algorithms are recursive
least square (RLS) and the Least mean square (LMS). Using these algorithms in a MATLAB
program to achieve satisfactory result followed by a comparison between these algorithms
parametric adaptation that are based on parameter estimation. Our work is based on the
difference between actual and estimated parameters that needs to bec loser to zero
Key words :
[15] M.Marty, D.Dixneuf, D.Garcia Gilabert. " Principes d'électrotechnique cours et exercices
corrigés ", Dunod, Paris, 2010
[17] P.Brenders, L Douchet, M Sauzeix , " Electrotechnique PSI ", BRÉAL, 2004