Dtu 40 35 1 Clauses Techniques
Dtu 40 35 1 Clauses Techniques
Dtu 40 35 1 Clauses Techniques
Document : DTU 40.35 (NF P34-205-1) (mai 1997) : Couverture en plaques nervurées issues de tôles d'acier revêtues - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques (Indice de classement : P34-205-1)
NF P 34-205-1
Mai 1997
DTU 40.35
Travaux de bâtiment
Couverture en plaques nervurées issues de tôles d'acier
revêtues
Partie 1 : cahier des clauses techniques
E : Building works - roofing with profiled sheeting made of coated steel sheet - part 1 : technical
clauses
D : Bauarbeiten - Dachdeckung mit Rippenplatten aus beschichtetem Stahlblech - Teil 1 :
Technische Vorschriften
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'AFNOR le 20 avril 1997
pour prendre effet le 20 mai 1997.
Remplace le DTU 40.35, de septembre 1983. C'est une révision complète du DTU 40.35, de
septembre 1983.
Correspondance
A la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux européens ou
internationaux traitant du même sujet.
Analyse
Le présent document propose les clauses techniques à insérer dans un marché de couverture
en plaques nervurées issues de tôles d'acier revêtues prélaquées ou de tôles d'acier avec
revêtement métallique. Il s'applique à tous les bâtiments d'hygrométrie faible ou moyenne
réalisés en France métropolitaine implantés à une altitude au plus égale à 900 m, quelle que soit
leur destination.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : bâtiment, couverture de bâtiment, tôle métallique, acier,
plaque nervurée, revêtement métallique, matériau, conditions d'exécution, mise en oeuvre,
isolation thermique, ventilation, entretien, état hygrométrique, action des intempéries.
Modifications
Par rapport au document remplacé, le présent document est une révision complète du DTU
40.35 de septembre 1983.
Sommaire
5 Matériaux
5.1 Plaques nervurées en tôles d'acier revêtues
5.1.1 Généralités
5.1.2 Caractéristiques des plaques nervurées
5.2 Accessoires en tôle d'acier revêtue
5.2.1 Généralités
5.2.2 Nomenclature
5.3 Ossature secondaire de couverture double peau
5.3.1 Fausse panne
5.3.2 Entretoise
5.4 Fixations et accessoires de fixation
5.4.1 Généralités
5.4.2 Caractéristiques
5.4.3 Résistance caractéristique à l'arrachement
5.4.4 Résistance à la flexion
5.5 Plaques éclairantes translucides en polyester armé de fibres de verre (PRV)
Annexe A (normative) Guide de choix des matériaux et des revêtements selon l'exposition atmosphérique
A.1 Généralités
A.2 Couvertures en plaques nervurées avec revêtement métallique et prélaquées
A.2.1 Plaques nervurées
A.2.2 Accessoires en tôle d'acier
A.2.3 Fixations et accessoires de fixation
A.3 Couvertures en plaques nervurées issues de tôles d'acier avec revêtement métallique
A.3.1 Plaques nervurées métalliques
A.3.2 Accessoires en tôle d'acier
A.3.3 Fixations et accessoires de fixation
Annexe F (normative) Application simplifiée des Règles Neige et Vent pour les questions relatives au vent
F.1 Objet
F.2 Domaine d'application
F.3 Coefficients
F.3.1 Coefficients de site
F.3.2 Coefficients de dimension
F.3.3 Coefficients de pression
F.4 Dépressions
Annexe G (normative) Plaques nervurées - détermination des portées et des charges utiles
G.1 Généralités
G.2 exécution des essais de flexion
G.2.1 modalités
G.2.2 Programme d'essais de flexion
G.3 interprétation des résultats des essais de flexion pour une épaisseur donnée de plaque d'acier nervurée
G.3.1 résultats des essais
G.3.2 interprétation des résultats des essais
G.4 interpolations et extrapolations
G.4.1 rn termes d'épaisseur et de limite d'élasticité
G.4.2 en termes de critère de flèche
G.5 Principe de vérification des plaques nervurées
G.5.1 Symboles et définitions
G.5.2 Action des charges descendantes
G.5.3 Action des charges ascendantes
G.6 Présentation des résultats
Annexe H (normative) Accessoires métalliques pour ouvrages particuliers de couvertures en plaques nervurées
en tôle d'acier revêtue
H.1 Généralités
H.1.1 Protection contre la corrosion des accessoires
H.1.2 Caractéristiques dimensionnelles
H.2 Accessoires linéaires
H.2.1 Accessoires à bords découpés ou à bords plans
H.2.2 Accessoires à bords emboutis
H.2.3 Accessoires soudés
H.2.4 Accessoires pour pénétrations ponctuelles
M CHABAS SNPPA
M CRETON BNS
M D'ARBAUMONT AFICRI
M DE L'HERMITE FNB
M DENIS SOCOTEC
M DURAND SNPPA
M FARHI CSTB
M FROUSSART AFFIX
M GAUSSORGUES AFNOR
M GINET SNPPA
M GLOWACKI CEP
M HRABOVSKY BNTEC
M HUVET SNPPA
M LEBRAUT AFFIX
M LYONNET CSTB
M MAGNIEZ SNPPA
M MALIVERNEY UNCP
M MARILL AFFIX
M MICHEL BUREAU VERITAS
M MONTAGNER SNPPA
M PASCAL CTICM
MME PECHENARD AFFIX
M PROTHON SOCOTEC
M ROYER CSNE
M SAVARD SNPPA
M SOUMAGNE SNPPA
1 Domaine d'application
Le présent document définit les travaux de couverture en plaques nervurées obtenues à partir de tôles d'acier
revêtues.
Les revêtements visés sont :
métallique : zinc, aluminium, alliage zinc-aluminium ;
mixte : métallique (voir ci-dessus) et organique.
NOTE 1
Des croquis figurent au présent document pour aider à la compréhension du texte. Ils constituent des exemples
indicatifs et non limitatifs de réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent.
Le présent document s'applique à tous les bâtiments d'hygrométrie faible ou moyenne réalisés en France
métropolitaine, implantés à une altitude au plus égale à 900 m, quelle que soit leur destination.
NOTE 2
L'annexe D definit la classification des locaux en fonction de leur hygrométrie
NOTE 3
L'attention du maître d'ouvrage doit être attirée sur les risques de condensation en toiture découlant de l'humidité en
provenance du sol :
eau en provenance de la nappe phréatique (migration naturelle en l'absence de barrière de vapeur) ;
eau en excès dans les bétons (séchage) ;
arrosage du sol.
Le présent document ne prend pas en compte ce phénomène. De ce fait, des dispositions adéquates doivent être
prises pour éliminer l'origine de ces risques.
NOTE 4
Une norme expérimentale est en cours de préparation pour les ouvrages de couverture cintrée.
Il ne traite pas :
de l'isolation acoustique et de la correction acoustique ;
de la collaboration éventuelle des plaques nervurées de la couverture à la résistance aux efforts horizontaux et a
la stabilité de la structure.
NOTE 5
On peut se référer, à cet égard, aux recommandations de la Convention Européenne de la Construction Métallique
publiées dans la revue Construction Métallique n° 3 , 1977 et intitulées : « Calcul des structures compte tenu de la
collaboration des parois ».
2 Références
2.1 Références normatives
Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références
normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les
références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent
à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées, la dernière
édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
NF EN 573-1
Aluminium et alliages d'aluminium - Composition chimique et forme des produits corroyés - Partie 1 : Système
de désignation numérique (indice de classement A 02-120).
NF EN 10025
Produits laminés à chaud en aciers de construction non alliés - Conditions techniques de livraison (indice de
classement : A 35-501).
NF EN 10088-2
Aciers inoxydables - Partie 2 : Conditions techniques de livraison des tôles et bandes pour usage général
(indice de classement : A 35-573).
NF EN 10130
Produits plats laminés à froid en acier doux pour emboutissage ou pliage à froid -Conditions techniques de
livraison (indice de classement : A 36-401).
NF EN 10142
Bandes et tôles en acier doux galvanisées à chaud et en continu pour formage à froid - Conditions techniques
de livraison (indice de classement : A 36-321).
NF EN 10147
Bandes et tôles en aciers de construction galvanisées à chaud en continu - Conditions techniques de livraison
(indice de classement : A 36-322).
NF EN 10214
Bandes et tôles en acier revêtues à chaud en continu d'alliage zinc-aluminium (ZA) - Conditions techniques de
livraison (indice de classement : A 36-323).
XP ENV 1993-1-3
Eurocode 3 : Calcul des structures en acier - Partie 1-3 : Règles générales - Règles supplémentaires pour les
profilés et plaques à parois minces formés à froid - Produits longs et produits plats (indice de classement : P
22-313) 1 .
NF ISO 2528
Produits en feuilles et en plaques - Détermination du coefficient de transmission de la vapeur d'eau - Méthode
de la capsule (indice de classement : H 00-030).
NF A 35-053
Fil machine en acier non allié pour fabrications réalisées par formage à chaud ou à froid - Qualités.
NF A 35-551
Aciers de construction non alliés et alliés spéciaux pour cémentation - Nuances -Demi-produits, barres et fils
machine.
NF A 36-345
Produits sidérurgiques - Tôles d'acier revêtues en continu d'aluminium - Feuilles et bobines.
NF A 50-411
Aluminium et alliages d'aluminium - Produits filés et filés étirés d'usage général -Caractéristiques.
NF A 91-121
Galvanisation par immersion dans le zinc fondu (galvanisation à chaud) - Produits finis en fer - acier - fonte.
NF A 91-131
Fils d'acier galvanisés à chaud - Spécification du revêtement de zinc.
NF A 91-472
Traitement de chromatation des dépôts électrolytiques de zinc ou de cadmium - Spécifications et méthodes
d'essai.
NF E 25-009
Eléments de fixation - Revêtements électrolytiques sur composants filetés.
E 25-033
Eléments de fixation Nuances d'aciers inoxydables pour la fabrication des produits.
NF P 06-001:1986
Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des bâtiments.
DTU P 06-002:1994
Règles NV 65 et annexes - Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et
annexes - Règles N 84 actions de la neige sur les constructions.
P 06-006 :1996
Règles N 84 - Actions de la neige sur les constructions.
NF P 30-101
Couverture - Terminologie.
NF P 30-305
Couverture de bâtiment - Compléments d'étanchéité préformés pour couverture métallique - Spécifications -
Essais.
XP P 30-310
Travaux de couverture et de bardage - Eléments de fixation - Détermination de la résistance caractéristique
d'assemblage - Méthode d'essai d'arrachement des fixations en sommet d'onde ou de nervure, de leur
support 2 .
XP P 30-312
Travaux de couverture et de bardage - Eléments de fixation - Détermination de la caractérisation à la flexion -
Méthode conventionnelle d'essai de flexion des vis autoperceuses et autotaraudeuses de longueur supérieure
ou égale à 70 mm 2 .
XP P 30-314
Travaux de couverture et de bardage - Eléments de fixation - Détermination de la résistance caractéristique
d'assemblage - Méthode d'essai d'arrachement de l'assemblage des plaques en tôle d'acier ou d'aluminium au
support 2 .
NF P 34-206-1
Travaux de bâtiment - Couverture en plaques nervurées d'aluminium prélaqué ou non - Partie 1 : Cahier des
clauses techniques (Référence DTU 40.36).
NF P 34-206-2
Travaux de bâtiment - Marchés privés - Couverture en plaques nervurées d'aluminium prélaqué ou non - Partie
2 : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 40.36).
P 34-214-1
Travaux de bâtiment - Couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en acier inoxydable
étamé - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Référence DTU 40.44).
P 34-214-2
Travaux de bâtiment - Marchés privés - Couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en
acier inoxydable étamé - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 40.44).
NF P 34-216-1
Travaux de bâtiment - Travaux de couverture en plomb sur support continu - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques (Référence DTU 40.46).
NF P 34-216-2
Travaux de bâtiment - Marchés privés - Travaux de couverture en plomb sur support continu - Partie 2 : Cahier
des clauses spéciales (Référence DTU 40.46).
P 34-301:1994
Tôles et bandes en acier de construction galvanisées prélaquées ou revêtues d'un film organique calandré
destinées au bâtiment - Classification et essais.
P 34-310 :1994
Tôles et bandes en acier de constructions galvanisées à chaud en continu destinées au bâtiment -
Classification et essais.
NF P 34-401
Couverture - Plaques nervurées en acier galvanisées prélaquées ou non - Caractéristiques dimensionnelles.
NF P 34-503
Plaques profilées en tôles d'acier revêtues ou non et panneaux - Essais de flexion sous charges linéaires et/ou
sous charges concentrées.
P 36-201
Couverture - Travaux d'évacuation des eaux pluviales - Cahier des clauses techniques (Référence DTU 40.5).
NF P 37-417
Couverture et bardage - Pièces raccordées à une couverture sèche - Embases en polyester armé de fibres de
verre pour pénétrations ponctuelles - Définition, spécifications, essais.
NF P 38-301
Caractéristiques de la paroi constitutive des plaques et rouleaux translucides en polyester armé de fibres de
verre utilisés en couverture, bardage et décoration extérieure.
NF P 38-402
Couverture et bardage - Matières plastiques - Plaques nervurées translucides en polyester armé de fibres de
1
Projet de norme.
2
Projet de norme.
3 Définitions
Pour les besoins du présent document, les définitions suivantes s'appliquent.
a.
b.
4 Dispositions générales
4.1 Charges à prendre en compte
4.1.1 Généralités
Les charges à retenir pour la vérification du comportement de la couverture sont définies ci-après.
Les charges de montage, les charges d'entretien et les charges climatiques ne sont pas cumulables entre elles.
NOTE
Ces exigences figurent dans le décret 65-48 du 8 Janvier 1965 complété par le décret 81-989 du 30 octobre 1981 et
modifié par les décrets 92-767 du 29 juillet 1992 et 93-41 du 11 janvier 1993 concernant l'exécution des dispositions
du Livre II du Code du Travail (titre II « Hygiène et sécurité des travailleurs »).
Lorsque la couverture comporte des plaques éclairantes ou d'autres accessoires en polyester armé de fibres de
verre, il ne faut pas prendre appui directement sur ces matériaux.
NOTE
En cas de griffure, on peut recourir aux peintures de retouches proposées par le fabricant.
Les pentes des versants sont directement données par l'ossature porteuse. La pose sur ossature en béton ou en
maçonnerie est réalisée sur une ossature secondaire en acier protégé et résistant aux efforts. Ces supports sont
incorporés au gros oeuvre et ancrés à l'aide de dispositifs appropriés (voir paragraphe 4.4.4).
Des dispositions ont été prises pour que le porte-à-faux des plaques nervurées ne soit pas supérieur au 1/10 de
l'écartement entre appuis suivant fiche technique (voir annexe G).
Un appui pour les plaques nervurées existe de chaque côté d'éventuelles discontinuités dans la structure (joints de
dilatation, différence de niveaux, murs coupe-feu émergents).
De même, dans le cas de coupes biaises (arêtiers, noues), un élément résistant permet l'appui des coupes biaises
des plaques nervurées.
Un chevêtre est prévu autour des pénétrations intéressant une dimension (largeur ou longueur) supérieure à 400 mm.
NOTE
Une légère surépaisseur au recouvrement des pannes minces emboîtables est admise.
Figure 1
3
Document en préparation.
5 Matériaux
5.1 Plaques nervurées en tôles d'acier revêtues
5.1.1 Généralités
Ces tôles doivent répondre à l'une des normes suivantes : NF EN 10214, NF A 36-345,
P 34-301:1994,P 34-310:1994.
Les plaques nervurées en acier sont identifiées à l'aide d'une fiche technique (voir annexe G) qui comporte au moins
les indications suivantes :
désignation commerciale ;
géométrie du profil, les principales dimensions étant cotées (par référence au 5.1.2 ci-après) ;
l'acier utilisé : norme de référence, classe d'acier, classe de tolérances d'épaisseur ;
nature des revêtements : norme de référence et désignation ;
valeurs de calcul et portées utiles en fonction des épaisseurs nominales et des charges pour les cas les plus
usuels.
Chaque plaque nervurée, définie par sa fiche technique, est commercialisée en une seule classe d'acier et une seule
classe de tolérances d'épaisseur. Néanmoins, l'utilisation de la classe d'acier immédiatement supérieure est admise.
NOTE
Les tableaux 2 et 3 donnent à titre d'exemple, pour les épaisseurs nominales courantes, les valeurs des épaisseurs
minimales correspondantes dans le cas de tolérances décalées et de tolérances normales telles que définies par la
norme P 34-310:1994 pour une largeur de bobine comprise entre 1 200 mm et 1 500 mm.
Tableau 2 Epaisseurs minimales en fonction des épaisseurs nominales pour les aciers de limite d'élasticité minimale spécifiée
inférieure à 280 N/mm² Dimensions en millimètres
Tableau 3 Epaisseurs minimales en fonction des épaisseurs nominales pour les aciers de limite d'élasticité minimale spécifiée
supérieure ou égale à 280 N/mm² - Dimensions en millimètres
5.2.1 Généralités
Les tôles d'acier utilisées pour la fabrication des accessoires doivent répondre à l'une des normes suivantes :
NF EN 10025, NF EN 10130, NF EN 10142, NF EN 10214, NF A 36-345, P 34-301:1994, P 34-310:1994.
Les accessoires issus de tôles d'acier avec revêtement métallique et primaire sont peints après façonnage.
Les accessoires issus de tôles d'acier non revêtues au préalable sont galvanisés à chaud au trempé après
façonnage, conformément à la norme NF A 91-121, avec un revêtement minimal de zinc de 300 g/m² par face.
5.2.2 Nomenclature
5.2.2.1 Généralités
Ces accessoires sont décrits a l'annexe H.
On distingue (liste non limitative) :
Figure 2
5.3.2 Entretoise
L'entretoise est une pièce en tôle d'acier galvanisée avec un revêtement Z 275 selon la norme NF EN 10147,
d'épaisseur minimale 1,5 mm.
La forme et les dimensions sont définies par une étude préalable et doivent être compatibles avec les pièces à
assembler : panne, peau intérieure, fausse panne et peau extérieure.
Pour une entretoise de la forme indiquée à la figure 3, les dimensions minimales doivent respecter les valeurs
indiquées en millimètres sur cette figure.
Figure 3
5.4.1 Généralités
Les fixations et leurs accessoires doivent répondre en tant qu'éléments de couverture à des caractéristiques
minimales qui leur permettent de répondre pour la part qui leur est impartie, aux exigences recherchées dont les
principales visées ici sont : la résistance mécanique, l'étanchéité et la durabilité.
Ces caractéristiques minimales concernent :
le type, la forme et les dimensions ;
les matériaux et les moyens de protection contre la corrosion ;
la définition de la résistance caractéristique à l'arrachement.
5.4.2 Caractéristiques
L'annexe K donne les caractéristiques des fixations et de leurs accessoires ainsi que les modèles de présentation de
leurs fiches techniques.
NOTE
L'emploi des plaques de la classe 1 n'est donc pas visé.
NOTE 1
Par simplification, on suppose dans tous les cas que les appuis sont rigides et fixes.
Du point de vue de la flexibilité, l'annexe G prend en considération une limitation de flèche à mi-portée de 1/180 de la
portée sous l'action des charges descendantes non pondérées.
En ce qui concerne les effets du vent :
sont prises en compte :
les actions moyennes ;
les actions locales en rive pour le vent parallèle aux génératrices de la couverture ;
ne sont pas prises en compte :
les actions locales en rive pour le vent perpendiculaire aux génératrices de la couverture ;
les actions locales en angle.
NOTE 2
A la date de publication du présent document, les dispositions de l'annexe G sont réputées conformes à la norme
PrXP ENV 1993-1-3.
Le porte-à-faux des plaques nervurées ne doit pas dépasser le 1/10 de la portée indiquée par la fiche technique.
NOTE 3
Le système d'isolation déroulée sur pannes peut conduire à une limitation de la portée.
NOTE
Dans le cas de nervures biaises par rapport à la ligne de plus grande pente, il y a lieu d'apporter des justifications
particulières.
Le recouvrement longitudinal est donné par l'emboîtement de la nervure de rive « emboîtante » sur la nervure de rive
« emboitée » de la plaque nervurée précédente. Il est effectué dans le sens opposé aux de pluie dominants.
Les recouvrements transversaux doivent avoir une longueur minimale en fonction de la zone climatique où est érigé
l'ouvrage (voir tableau 4).
La pose doit être réalisée en comprimant la garniture d'étanchéité sur la plaque sans tirer sur le brin. Le collage doit
être réalisé sur l'ensemble de la plaque de façon à épouser parfaitement le profil de la plaque.
Tableau 5
Figure 9 Boulon-crochet
Figure 10 Fixation en sommet de nervure - Pose sans cavalier (tire-fond, boulon-crochet, vis autoperceuse)
NOTE
Les fiches techniques (voir annexe K) spécifient les conditions particulières de mise en oeuvre des fixations des
plaques nervurées.
Les vis autoperceuses et autotaraudeuses doivent être posées avec une visseuse munie d'un dispositif de
serrage automatique faisant appel soit à un limiteur de couple, soit à une butée de profondeur. Ces dispositifs
doivent être régulièrement contrôlés pendant la mise en oeuvre.
Des dispositions doivent être prises afin de respecter le diamètre de préperçage préconisé par le fournisseur des
vis autotaraudeuses. Ceci conduit à un choix rigoureux du foret correspondant.
Lorsque le remplacement d'une vis s'avère nécessaire, un préperçage est effectué avec un foret de diamètre
supérieur à celui de la vis à remplacer. Une vis autotaraudeuse est utilisée. Son diamètre doit être adapté à celui
du foret. Une nouvelle rondelle d'étanchéité de diamètre supérieur (3 mm de plus) est employée.
Tableau 6
Dans le cas de pénétrations qui coupent au moins deux nervures principales contiguës de plaques, toutes les
nervures doivent être fixées sur le chevêtre.
où :
nf-(ou +) est la densité de fixations par mètre de longueur d'appui ;
γ m est le coefficient de matériau. Sa valeur est égale à 1,15 en général, et à 1,35 pour tenir compte de la
qualité du vissage des vis autoperceuses ou autotaraudeuses dans de l'acier d'épaisseur inférieure à 3 mm
ainsi que pour les vis et les tire-fond fixés dans le bois, et sauf valeur supérieure fixée par le fabricant de
fixations 5 ou par les D.P.M. ;
5
Ou dans la fiche technique de la fixation, voir annexe K.
NOTE
Lorsque la résistance de calcul (Pk /γm) des fixations est supérieure ou égale à la valeur minimale (pour le cas
considéré) indiquée dans le tableau G.17 de l'annexe G, la vérification ci-dessus n'est pas à effectuer pour les
portées et charges prévues par les tableaux G.15 et G.16 de la même annexe G. Dans ce cas, la vérification b)
ci-après n'est pas à effectuer.
où :
nf-(ou +) est la densité de fixations par mètre de longueur d'appui ;
g, ρ et s ont les significations précisées dans le tableau G.5 de l'annexe G ;
Se est la valeur maximale forfaitaire, en décanewtons, des efforts sollicitant chacune des fixations sous les
effets du vent extrême selon le tableau 7.
NOTE
Lorsque les portées et charges peuvent être obtenues par les tableaux G.15 et G.16 de l'annexe G, cette
vérification n'est pas à effectuer car le tableau G.17 de la même annexe G en tient compte.
Tableau 8
NOTE
Ces opérations sont déconseillées sur chantier. Un calepinage préalable permet de les éviter en grande partie. S'il
doit y avoir des découpes, l'utilisation d'une grignoteuse est conseillée.
Lors des opérations de coupe et meulage, le revêtement de protection doit être protégé pour éviter toute incrustation
de particules métalliques chaudes. Le cas échéant, la tôle est ensuite ébavurée.
6.2.1.2 Soudage
Le soudage est réalisé en atelier. Après toute opération de soudage, il est nécessaire de reconstituer la zone de
revêtement détruite, par l'application de peinture contenant au moins 92 % en masse de poudre de zinc et d'une
peinture de finition de même nature que le revêtement, appliquée à froid.
NOTE 1
La conceptions le dimensionnement et la mise en oeuvre des gouttières et des chéneaux proprement dits ne
relèvent pas du présent document.
L'égout est traité par débordement simple ou par débordement avec closoir.
Au niveau de la sablière, la partie en saillie de la plaque ne doit dépasser ni le porte-à-faux autorisé (voir 4.4.1) ni
0,40 m. Elle doit être au minimum de 0,10 m.
Le raccordement de la couverture aux chéneaux est traité :
soit avec un closoir métallique ;
soit avec une bande d'égout faisant larmier avec un closoir en mousse ;
soit par un bord rabattu de la plaque nervurée faisant larmier.
NOTE 2
Comme pour tous les types de couverture à éléments discontinus, le choix de ce raccordement doit tenir compte de
la ventilation de la couverture, dans le cas de toitures froides, et de l'accumulation de neige dans les chéneaux ainsi
que du risque d'infiltration au travers de l'égout de la couverture (figures 17 et 18).
Dans le cas général, le raccordement de la couverture à la gouttière peut être traité par débordement simple de 0,20
m minimum (figure 15).
Cependant, pour les bâtiments fermés, le raccordement aux gouttières est traité comme le raccordement aux
chéneaux dans les cas suivants :
bâtiment en situation exposée ;
couverture de pente inférieure à 10 % avec débordement inférieur à 0,20 m.
Figure 15 Gouttière pendante sans pièce rapportée formant larmier - Fixations sur crochets et sur panne sablière bois - Coupe
verticale
Figure 16 Egout - Gouttière pendante avec pièce rapportée formant larmier - Fixations sur crochets et interposition d'un closoir à
bord nervuré soudé - Coupe verticale
Figure 17 Egout - Chéneau - Raccordement d'une couverture et d'un bardage - Coupe verticale
Figure 18 Egout - Chéneau contre mur - Closoir à bord nervuré soudé - Bande de solin à engravure - Coupe verticale
Le débord latéral des plaques ou des larmiers par rapport aux chéneaux ou aux gouttières est de 50 mm du moins.
L'ouverture minimale sur les chéneaux est de 80 mm.
Les larmiers ou les retombées faisant larmier ont une hauteur minimale de 40 mm environ.
Les closoirs ou les bandes d'égout sont fixés sur les pannes les plus basses dans chaque versant en même temps
Figure 20 Faîtage de couverture à deux versants (pente ≥ 10 %) - Fixation sur panne bois par tire-fond ou sur panne métallique par
boulons-crochets - Coupe verticale
Figure 21 Faîtage de couverture à deux versants à faible pente (pente ≥ 5 %) - Fixation sur panne bois par panne métallique par
boulons-crochets - Coupe verticale
Figure 22 Faîtage de couverture à deux versants (pente ≥ 10 %) - Faîtière à boudin à bords découpés - Fixations par boulons-
crochets sur pannes métalliques - Coupe verticale
Figure 23 Faîtage de couverture (pente ≥ 7 %) - 1/2 faîtière à boudin à bord découpé - Fixation sur panne en bois par tire-fond -
Coupe verticale
Figure 24 Faîtage de couverture à faible pente (pente ≥ 5 %) 1/2 faîtière à boudin à bord découpé - Fixation sur panne en bois par
tire-fond - Coupe verticale
Figure 25 Faîtage de couverture à faible pente (pente ≥ 5 %) - 1/2 faîtière à boudin à bord embouti - Fixation sur pannes
métalliques par boulons-crochets - Coupe verticale
Figure 27 Bandeau de faîtage - Raccordement entre une couverture et un bardage - Coupe verticale
Les faîtières à bords découpés peuvent être utilisées sur des couvertures dont la pente :
est supérieure ou égale à 5 %, si on utilise des plaques à bords relevés avec des contre-closoirs en mousse
(exemple figure 24) ;
est supérieure ou égale à 7 %, si on utilise des plaques à bords relevés (exemple figure 23) ;
est supérieure ou égale à 10 % dans tous les cas (exemple figure 22).
Le recouvrement des faîtières sur les plaques doit être de 120 mm au moins.
La hauteur minimale du relevé des faîtages contre mur doit être de 100 mm. Il doit être recouvert par une bande
porte-solin.
Le recouvrement de faîtière à faîtière doit être de 100 mm au moins. Il doit être exécuté dans le sens opposé aux
vents de pluie dominants.
Figure 28 Couronnement d'acrotère en faîtage - Raccordement d'un acrotère avec une couverture - Coupe verticale
Figure 29 Faîtage contre mur - Fixation de la couverture sur la panne faîtière en bois par tire-fond à visser - Bande de solin à
engravure
Figure 30 Rive - Raccordement d'une couverture avec un mur par une bande de rive et un profil d'habillage de la sous-face -
Coupe verticale
Figure 31 Bande de rive - Fixation sur panne bois par pontet et tire-fond - Coupe verticale
Figure 33 Bande de rive - Raccordement en pignon d'une couverture et d'un bardage - Coupe verticale
6.2.2.6.1 Généralités
Ce paragraphe ne traite que du raccordement de la couverture aux accessoires de pénétration, le raccordement entre
elles des parties constitutives de la pénétration n'étant pas traité par le présent document.
Les pénétrations sont des ouvrages localisés à l'intérieur de la surface de la couverture : souches, châssis,
canalisations.
Figure 35 Trémie
par utilisation d'éléments standard à bords emboutis et plaques de rive assemblés et soudés en atelier en fonction
des dimensions de la souche pour former deux demi-éléments (figure 37).
Le recouvrement transversal entre ces deux éléments préfabriqués se fait en général au milieu de la longueur de
la souche, dans le sens de la pente ; il doit être supporté et avoir une valeur minimale de 200 mm environ ;
par utilisation d'embases en polyester renforcé aux fibres de verre opaques (voir 5.4), les conditions de mise en
oeuvre a respecter étant similaires à celles définies au 6.3.
Figure 37 Raccord aux souches - Ordre de pose des pièces formant la trémie
Un complément d'étanchéité conforme à la norme NF P 30-305 est disposé dans la gorge destinée à le recevoir
avant la pose de la douille, complément dont la section transversale est adaptée à la douille destinée à le recevoir de
façon à assurer une compression de l'ordre du tiers de la section initiale de la bande.
par manchons d'étanchéité pour sorties de toiture (figure 39).
Les manchons sont en caoutchouc sécable vulcanisé sur une embase ronde ou carrée en aluminium déformable
permettant son adaptation sur tous types de profils.
Ils existent en deux qualités (épaisseur minimum 2 mm) :
E.P.D.M. : (Ethylène - Propylène - Diène - Monomère) Résistance aux températures de - 50 °C à + 120 °C et +
135 °C en intermittence.
SILICONE : Résistance aux températures de - 70 °C à + 225 °C et + 260 °C en intermittence.
Il est impératif, lors de la pose des manchons d'étanchéité, de respecter les conditions suivantes :
une seule nervure recouverte, au plus ;
la largeur d'écoulement des eaux sur la plage de la tôle d'acier nervurée de part et d'autre du manchon doit être
suffisante et au minimum de 3 cm ;
le manchon d'étanchéité ne doit pas jouxter une nervure de recouvrement de deux tôles d'acier nervurées, dans le
cas où le manchon vient à recouvrir plus de la moitié de la plage d'écoulement des eaux.
La fixation est obtenue par vis autoperceuse Ø 6,3 mm × 22 mm à pointe réduite montée avec une rondelle
d'étanchéité. La tête doit être protégée contre la corrosion (idem vis en plage).
L'étanchéité est assurée par un complément d'étanchéité appliqué sous l'embase rainurée prévue à cet effet.
Figure 39
6.3 Mise en oeuvre des plaques éclairantes en polyester armé de fibres de verre (PRV)
6.3.1 Généralités
Les plaques en polyester armé de fibres de verre doivent être de même profil que les plaques nervurées de partie
courante visées par ce document et sont intégrées dans la couverture.
Elles ne modifient pas les conditions générales de mise en oeuvre des plaques nervurées métalliques de partie
courante.
Il ne doit pas y avoir de plaques en polyester armé de fibres de verre en rive latérale de toiture.
Les plaques en polyester armé de fibres de verre sont d'une seule longueur sans recouvrement transversal entre
elles.
Tableau 9
Pour éviter l'écrasement des plaques par serrage excessif, il est nécessaire de prévoir des cales d'ondes et/ou des
pontets plastiques, lesquels sont toujours disposés sur une panne.
Les cas sont les suivants :
recouvrement polyester sous tôle : pontet plastique et éventuellement cales d'ondes ;
recouvrement polyester sur tôle : cales d'ondes et éventuellement pontets plastiques (en rive longitudinale par
exemple) ;
recouvrement longitudinal polyester sur polyester : pontets plastiques ou cales d'ondes ;
fixation des nervures principales sur pannes intermédiaires : pontets plastiques ou cales d'ondes.
Les nervures au recouvrement longitudinal des plaques sont toujours fixées aux pannes.
Les plaques reposant sur moins de trois appuis intermédiaires doivent comporter une fixation à chaque nervure
principale et à chaque panne.
Les plaques reposant sur trois appuis intermédiaires ou plus comportent au moins une fixation sur deux en
quinconce, d'une panne intermédiaire à une autre.
La distance entre deux fixations sur une même nervure ne peut être supérieure à deux fois l'écartement entre
pannes.
Au(x) recouvrement(s) transversal(aux) avec les plaques métalliques, toutes les nervures doivent être fixées.
Les plaques sont fixées toutes les nervures principales dans les cas suivants :
sur chaque panne pour les bâtiments en région III, ou en région I ou Il (les régions et sites considérées sont celles
des règles NV 65) site exposé ;
sur la dernière et l'avant-dernière panne avant un faîtage simple couronnant une façade ;
sur la dernière et l'avant-dernière panne avant l'égout extérieur.
Les plaques doivent être percées en sommet d'onde à une distance d'au moins 50 mm des bords transversaux.
6.3.9 Débordement
Le débordement maximal à l'égout, fonction de chaque profil et de chaque classe de polyester, est au plus égal à 20
cm.
6.4 Dispositions particulières pour la mise en oeuvre des couvertures double peau à
trames parallèles
6.4.1 Généralités
Le présent paragraphe définit les dispositions complémentaires à celles des paragraphes précédents de l'article 6. Il
s'applique aux systèmes dont l'ossature secondaire est fixée sur les pannes supports de la peau intérieure.
NOTE
Il existe également des systèmes dont la fausse panne est fixée uniquement sur la peau intérieure, lesquels ne sont
pas traités dans le présent document.
Dans tous les cas, ces fixations doivent avoir une rondelle de répartition ou une embase de diamètre 15 mm
minimum.
Les fixations sont disposées :
soit en fond de nervure principale ;
soit en plage, à la base des nervures principales.
La densité des fixations est définie par un dimensionnement préalable en respectant les conditions minimales
indiquées dans le tableau 10 :
Tableau 10
La couture des plaques au recouvrement longitudinal se fait à l'aide de vis ou de rivets Ø 4,8 mm minimum, à raison
d'une fixation tous les mètres environ.
6.4.4 Entretoises
a. Emplacement :
Les entretoises sont systématiquement utilisées lorsque la peau intérieure est posée avec les nervures saillantes.
Elles se posent alors à cheval sur les nervures au droit de la panne.
Les entretoises peuvent être utilisées lorsque la peau intérieure est posée avec les nervures vers l'intérieur du
bâtiment, les entretoises étant alors posées en fond de nervure.
b. Assemblage :
Les entretoises sont fixées directement aux pannes à travers la peau intérieure à l'aide de fixations de type
suivant :
vis ;
tire-fond.
Le nombre de fixations est toujours pair. Il est défini par un dimensionnement préalable.
Figure 40
Les fixations doivent être correctement centrées à la fois sur la panne et sur l'entretoise afin d'assurer de bonnes
conditions d'utilisation.
Figure 41
Figure 42
6.4.5.2 Fausse panne fixée directement aux pannes (voir figure 43)
Figure 43
NOTE 1
Les fonctions de plafond, de pare-vapeur et d'isolation thermique peuvent être regroupées en un seul élément.
NOTE 2
Certains produits combinent en outre les fonctions précédentes à celles d'isolement et/ou de correction acoustique.
Ils relèvent d'une étude spécifique d'adaptation quant à la position du pare-vapeur dans le complexe.
Ces toitures peuvent être du type toitures froides ou chaudes définies à l'article 3.
La solution considérée en toiture froide est celle de l'isolation sous pannes (6.5.2.1).
Les solutions en toiture chaude considérées par le présent document sont :
isolation sur pannes (6.5.2.2) ;
isolation entre pannes avec lame d'air non ventilée (6.5.2.3.1) ;
isolation entre pannes sans lame d'air (6.5.2.3.2) ;
isolation entre deux plaques nervurées métalliques (à trames parallèles) (6.5.2.4).
Les Documents Particuliers du Marché (D.P.M.), sur la base d'une étude préalable, définissent la composition et les
caractéristiques de la toiture :
plafond ;
pare-vapeur ;
isolant ;
régulateur de condensation (6.5.1.2) ;
plaque nervurée.
Cette étude préalable doit guider le choix de la solution à retenir par référence au 6.5.1.3.
Le bon fonctionnement d'une toiture pour chaque type de local dépend :
de l'hygrothermie des locaux ;
de la performance du pare-vapeur ;
du taux de renouvellement d'air du local isolé ;
des dispositions relatives des différentes couches d'isolants ;
de la ventilation de la lame d'air ou du plénum (toiture froide) ;
des données météorologiques locales (toiture froide).
NOTE 3
L'efficacité de la fonction pare-vapeur dépend :
de la perméabilité à la vapeur d'eau du pare-vapeur ;
de sa mise en oeuvre (continuité et jonction entre les éléments pour assurer une perméance globale de la
paroi).
6
Le rapport définit la méthode d'essai employée, ceci à titre provisoire dans l'attente d'une méthode unifiée de
référence.
6.5.1.3 Conditions d'emploi des procédés d'isolation en fonction de l'hygrométrie des locaux
Elles sont résumées dans le tableau 11 et définies en 3.2 et 3.3.
Tableau 11
la perméance du matériau utilisé comme barrière de vapeur doit être au plus égale à 0,02 g/m².h.mmHg mesurée
selon la norme NF ISO 2528.
NOTE
Les fiches techniques des fabricants indiquent les valeurs de la perméance.
De plus, lorsque les panneaux isolants autoporteurs ou les plaques du plafond sont supportés par une ossature
apparente, on applique les dispositions suivantes :
l'ossature est constituée de profilés T généralement en tôle d'acier galvanisée. La semelle de ces profils comporte
une largeur minimale de 35 mm. La flèche maximale admissible est indiquée au 6.6.3 de la norme
NF P 68-203 (DTU 58.1);
les ossatures doivent résister, sans se déformer, aux variations de pression et permettre également la libre
dilatation dans les limites de l'écart de température retenu sans laisser échapper les panneaux qu'elles supportent
;
les panneaux isolants autoporteurs ou les plaques de plafond sont posés sur ces profilés à l'aide de fixations de
type clips ou cavaliers. Ces fixations sont dimensionnées de manière à exercer une pression suffisante des
panneaux sur les profilés pour réaliser une jonction soignée et résister aux effets de soulèvement dus au vent ;
ces fixations sont espacées au maximum de 1,00 m, y compris une fixation positionnée près de chaque angle.
Lorsque le procédé d'isolation sous pannes est associé à un feutre tendu sur panne, la mise en oeuvre de ce dernier
est exécutée conformément au 6.5.2.2.
NOTE
Chaque système de ce type impose une portée maximale entre pannes qui lui est propre. Malgré cela, un léger
festonnage de l'isolant peut subsister sous la toiture. Il peut être réduit par l'utilisation de dispositifs supports de la
nappe d'isolation.
Figure 46 Isolation sur pannes - Exemple de réalisation au droit des parties éclairantes
NOTE
Les fiches techniques des fabricants indiquent les valeurs de la perméance.
Ces procédés utilisent une ossature secondaire constituée de profilés T généralement en tôle d'acier galvanisée. La
semelle de ces profils comporte une largeur minimale de 35 mm.
Ces profilés sont disposés perpendiculairement aux pannes, posés sur leurs ailes inférieures et munis de dispositifs
antisoulèvement (voir figure 47).
Dans le cas où le pied de panne ne permet pas la pose des profilés T (panne Z, bois ou béton), il est nécessaire de
rapporter une pièce formant l'appui.
Les panneaux isolants autoporteurs ou les plaques de sous-toiture sont mis en oeuvre simultanément avec les
profilés d'ossature sur lesquels ils sont posés à l'aide de fixations de type clips ou cavaliers. Ces fixations sont
dimensionnées de manière à exercer une pression suffisante des panneaux sur les profilés pour réaliser une jonction
soignée et résister aux effets de soulèvement dus au vent. Ces fixations sont espacées au maximum de 1,00 m, y
compris une fixation positionnée près de chaque angle.
Figure 47 Isolation entre pannes - Schéma de principe (avec lame d'air non ventilée)
NOTE
Les fiches techniques des fabricants indiquent les valeurs de la perméance.
Les dispositions du paragraphe précédent sont à respecter. De plus, un second lit d'isolant est déroulé avant la pose
des plaques nervurées, soit perpendiculaire aux pannes, soit parallèle aux pannes. Il présente une épaisseur
suffisante pour être en contact avec la sous-face de la couverture en subissant une légère compression.
La position et les épaisseurs de ce second lit d'isolant sont telles qu'aucune lame d'air ne subsiste entre le plafond et
la sous-face de la couverture.
6.5.2.4 Procédé d'isolation par couverture double peau à trames parallèles avec isolation thermique
Ce système de couverture est du type double peau à trames parallèles et se compose pour l'essentiel :
d'une peau intérieure composée de plaques nervurées posée sur les pannes ;
d'une ossature secondaire (fausse panne et parfois entretoise) ;
d'un feutre isolant ;
d'une peau extérieure constituée par des plaques nervurées dont les nervures sont orientées dans le même sens
que celles des profilés inférieurs.
Les feutres utilisés dans les couvertures décrites dans le présent paragraphe sont en général en laine minérale du
type souple, déroulables. Leur face interne peut comporter un pare-vapeur.
Les isolants doivent être non hydrophiles selon la norme NF P 75-305.
On distingue notamment les cas suivants (voir figures 52 et 53) :
Figure 52 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Fixation de la fausse panne sur l'entretoise
Figure 53 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Fixation de la fausse panne sur la panne
La mise en oeuvre des procédés d'isolation consiste à disposer les isolants en utilisant des feutres souples déroulés
sur la peau intérieure et passant sur ou sous les fausses pannes, le jointoiement des lés est effectué par
recouvrement longitudinal (figures 52 et 53).
La continuité de la couche isolante aux extrémités des feutres se fait par superposition au niveau d'un appui ou de
préférence au faîtage.
Un calfeutrement est réalisé en égout, en rive, en faîtage et aux pénétrations pour éviter des entrées d'air parasites.
Figure 54 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation en faîtage
Figure 55 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation en faîtage simple sur bardage
Figure 56 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation avec chéneau extérieur
Figure 57 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation avec chéneau encaissé
6.6.1 Généralités
Les plaques d'éclairement simple peau incorporées dans le plan de la toiture constituent des points froids du système
et, dans ce cas, les condensations ne peuvent être évitées sous ces plaques.
NOTE
Il existe d'autres systèmes d'éclairement susceptibles de réduire ce risque.
NOTE
Pour cette étude, les principales données à prendre en compte sont :
l'utilisation du local ;
les caractéristiques du revêtement régulateur ;
les données météorologiques ;
les conditions de ventilation.
NOTE
Du fait de conditions météorologiques locales et d'une forte hygrométrie prolongée, ces dispositions peuvent
s'avérer insuffisantes pour se prémunir des risques de condensation dus à la saturation du régulateur de
condensation.
soit un isolant de faible épaisseur comportant un pare-vapeur disposé sur pannes bénéficiant d'un avis technique
pour cet emploi.
NOTE
Le procédé avec lame d'air (6.5.2.3.1.) est sensible aux problèmes de condensation liés à une continuité non
satisfaisante des jonctions des éléments de plafond qui entraînerait un manque d'étanchéité à l'air de la paroi De ce
fait, un soin particulier doit être apporté à la réalisation de ces jonctions et à l'obtention d'une lame d'air non
ventilée. Si pour des raisons diverses (présence de plaques éclairantes en grand nombre, accidents de toiture,
sujétion de pose, etc.), une telle mise en oeuvre est présumée délicate, le choix technique doit s'orienter vers le
procédé sans lame d'air (6.5.2.3.2) ou vers un autre procédé
6.7.1 Généralités
Ce paragraphe concerne seulement les couvertures ventilées que sont :
les couvertures non isolées (6.6.2) ;
les couvertures isolées sous pannes (6.5.2.1 et 6.6.3.1).
La ventilation doit être assurée suivant les dispositions du 6.7.3.
La ventilation est difficilement réalisable et parfois inadaptée pour certaines géométries ou conceptions de toitures :
pyramides, acrotères, voûtes, ...
Figure 58
Tableau 12
Figure 59
Tableau 13
A) revêtements métalliques
La tôle d'acier doit avoir l'un des revêtements métalliques minimaux suivants :
zinc : de masse nominale 100 g/m² ou 225 g/m² double face - désignation Z 100 ou Z 225 selon la
norme P 34-310:1994 ;
alliage zinc-aluminium : de masse nominale 200 g/m² double face - désignation ZA 200 selon la norme
NF EN 10214 ;
aluminium : de masse nominale 195 g/m² double face - désignation AL 195 selon la norme NF A 36-345.
D'autres revêtements de nature et/ou masses nominales différentes peuvent être utilisés à condition qu'ils fassent
l'objet d'un rapport d'évaluation du CSTB.
B) revêtements organiques
Les différents revêtements organiques sont déposés en une ou plusieurs couches successives.
Le système choisi est à préciser pour chacune des faces de la tôle.
B1) Primaire
Le primaire est un revêtement organique destiné notamment à l'accrochage de la finition.
B2) Finition
La finition est un revêtement organique coloré. Les principales résines utilisées sont : polyester, PVDF, P.V.C.
(Plastisol de P.V.C.).
NOTE
La classification des principaux types de revêtements organiques couramment utilises est donnée à titre informatif
dans le tableau A.2.
Les indications de ce tableau sont fondées sur l'expérience acquise pour certains depuis plus de vingt ans et
pourront être complétées en fonction des résultats obtenus.
En tout état de cause, il appartient au fabricant du produit de vérifier et de prouver l'appartenance d'un produit
déterminé a telle ou telle catégorie et de s'engager auprès de ses clients sur cette classification en le précisant
dans la fiche technique.
Tableau A.2
Pour les tôles et bandes en aciers de construction avec un des deux autres revêtements métalliques cités
au A.2.1.1 a), prélaquées, la classification en catégories peut être établie sur la base des essais définis dans la
norme P 34-301:1994.
NOTE
Les contacts sont à éviter avec :
le cuivre ;
l'acier nu.
Tableau A.3
NOTE
Les contacts sont a éviter avec :
le cuivre ;
l'acier nu.
Tableau A.4
NOTE 1
Ces trois revêtements métalliques sont considérés comme équivalents.
NOTE 2
L'apparition, sur les tôles d'acier avec revêtement métallique, d'efflorescences (rouille blanche) dues à la formation
d'une couche de produits d'oxydation n'est pas de nature à modifier les caractéristiques mécaniques des tôles
d'acier nervurées. Afin de limiter cet inconvénient, les tôles d'acier avec revêtement métallique subissent
généralement à la sortie des lignes de revêtement un traitement retardateur de rouille blanche qui peut entraîner
une modification d'aspect.
Tableau A.5
NOTE
Les contacts directs sont a éviter entre les éléments en tôle d'acier avec revêtement métallique et :
le cuivre ;
l'acier nu.
Figure B.1
Figure B.2
Figure B.3
a.
b.
c.
d.
e.
C.2
L'entretien est à la charge du maître d'ouvrage ou de ses ayant-droits après la réception de l'ouvrage. Il comporte des
visites périodiques de surveillance des ouvrages au moins une fois par an.
Les travaux sont de la compétence des différents corps d'état.
C.3
L'entretien normal comporte notamment :
a. l'enlèvement périodique des feuilles, herbes, mousses et autres dépôts ou objets étrangers ;
b. le maintien en bon état des évacuations d'eaux pluviales ;
c. s'il y a lieu, le maintien en bon état de la ventilation de la sous-face de la couverture ;
d. le maintien en bon état des revêtements de protection :
en cas de dégradation accidentelle ;
en cas d'amorce de corrosion, notamment localisée en rive d'égout ou sur les recouvrements transversaux ;
e. le maintien en bon état des ouvrages qui contribuent à l'étanchéité de la couverture (solins, larmiers, bandeaux,
...) ;
f. pour les surfaces non soumises au lavage naturel assuré par les précipitations atmosphériques un nettoyage
régulier suivi, le cas échéant, d'un traitement systématique et immédiat des parties présentant des amorces de
corrosion.
S'il n'est prévu qu'une seule visite par an, elle est effectuée de préférence à la fin de l'automne pour les bâtiments
situés à proximité d'arbres.
C.4
L'usage normal implique une circulation réduite au strict nécessaire pour l'entretien normal défini ci-dessus et d'autres
travaux, tels que : ramonage, pose et entretien d'antennes, ... Il convient de prendre les précautions et les
dispositions utiles pour ne pas provoquer :
le poinçonnement des parties planes ou des déformations des nervures. On peut pour cela recourir à des chemins
de circulation ;
la détérioration du revêtement de protection.
Dans le cas où des équipements techniques nécessitant des visites fréquentes (installations de conditionnement d'air
par exemple) sont installés sur la couverture, des dispositions adaptées telles que chemins de circulation doivent être
envisagées.
NOTE
Il convient d'attirer l'attention du maître d'ouvrage par le fait que, lorsque l'atmosphère ambiante devient plus
agressive (pollutions nouvelles, par exemple), l'adaptation des revêtements d'origine doit être réexaminée et, si
nécessaire, le revêtement doit être adapté à ces nouvelles conditions.
C.5
Lors de la mise en oeuvre, l'entretien ou l'usage d'une couverture comportant des plaques translucides ou d'autres
accessoires, on ne doit pas prendre appui directement sur ces matériaux. Des échafaudages, plates-formes,
planches ou échelles sont utilisés.
NOTE
La réglementation en vigueur est le décret 65-48 du 8 janvier 1965 complété par le décret 81.989 du 30 octobre
1981 et modifié par les décrets 92.767 du 29 juillet 1992 et 93-41 du 11 janvier 1993.
NOTE 1
Ce classement ne vise que l'hygrométrie des locaux à ambiance saine, sans prise en compte de l'incidence d'une
ambiance chimiquement agressive.
Certains bâtiments classés ci-après peuvent posséder plusieurs locaux de classe d'hygrométrie différente. Chaque
local doit être considéré spécifiquement.
NOTE 2
Cette classification n'est considérée pour les locaux ci-après que s'ils sont normalement ventilés (voir décret du 2
avril 1988).
Zone I
Tout l'intérieur du pays situé à une altitude inférieure à 200 m.
Zone II
Côte atlantique sur 20 km de profondeur, de Lorient à la frontière espagnole.
Transition de 20 km environ entre la zone I et la zone III pour les côtes de la Manche et de la Bretagne et de la Mer
du Nord.
Altitudes comprises entre 200 m et 500 m.
Zone III
Côtes de la Mer du Nord, de la Manche et de l'Atlantique jusqu'à Lorient sur une profondeur de 20 km.
Vallée du Rhône jusqu'à la pointe des trois départements : Isère, Drôme, Ardèche.
Provence, Languedoc, Roussillon, Corse.
Altitudes au-dessus de 500 m.
En cas d'incertitude quant à l'appartenance d'un lieu à une zone, il appartient aux Documents Particuliers du Marché
de le préciser.
NOTE
La carte ci-après (figure E.1) synthétise ce découpage à titre informatif.
E.2 Situations
A ces zones, il convient de superposer les effets résultant de la situation locale, d'où, dans chaque zone, une
subdivision en trois types de situation.
Les situations correspondent à des surfaces localisées de très faible étendue par rapport aux zones.
Situation protégée
Fond de cuvette entouré de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi pour toutes les directions du vent.
Terrain bordé de collines sur une partie de son pourtour correspondant à la direction des vents les plus violents et
protégé pour cette direction de vent.
Situation normale
Plaine ou plateau pouvant présenter des dénivellations peu importantes étendues ou non (vallonnements,
ondulations).
Situation exposée
Au voisinage de la mer : le littoral sur une profondeur d'environ 5 km, le sommet des falaises, les îles ou presqu'îles
étroites, les estuaires ou baies encaissées et profondément découpées dans les terres.
A l'intérieur du pays : les vallées étroites où le vent s'engouffre, les montagnes isolées et élevées (par exemple Mont
Aigoual et Mont Ventoux) et certains cols.
NOTE
Ce découpage en trois zones ne doit pas être confondu avec le découpage en région de neige ou de vent donne
dans les Règles NV.
F.3 Coefficients
F.3.1 Coefficients de site
Les sites protégés ne sont pas pris en compte dans ce document compte tenu du faible nombre de cas où ces sites
se présentent.
Les pressions dynamiques correspondent à des sites normaux ; seuls les sites exposés sont soumis à majoration
(1,35 ; 1,30 ; 1,25) en fonction des zones (I, II, III).
F.4 Dépressions
Le tableau F.1 donne des charges normales, au sens des Règles NV, en décanewtons par mètre carré.
Tableau F.1
G.1 Généralités
Les portées utiles des plaques d'acier nervurées peuvent être déterminées à l'aide d'essais, ou de calculs à partir du
DTU « Règles de calcul des constructions à éléments à parois minces en acier » de décembre 1978 (P 22-703).
La présente annexe a pour objet de définir les conditions de détermination des portées à partir d'essais.
Tableau G.1
La grande portée est généralement celle correspondant à la portée déterminée conformément à G.2.2.1. Toutefois,
compte tenu du poids du système de transmission des charges, il est recommandé d'envisager une portée d'essai
correspondant à une charge d'au moins 75 daN/m² pour une valeur de flèche à mi-travée lors de l'essai égale au
1/200 de la portée.
La petite portée est choisie pour une charge maximale, lors de l'essai de référence, supérieure à 500 daN/m².
Les maquettes sont fixées aux appuis selon les dispositions de la norme à raison d'une fixation par nervure et par
appui.
Les essais sont normalement réalisés avec des fixations disposées en sommet des nervures principales des plaques.
Ils peuvent cependant être effectués avec les fixations disposées en plage, en particulier lorsque le fabricant
n'envisage que ce type d'assemblage.
Dans le cas de fixations en sommet de nervure, il n'est pas utilisé de cavaliers, lorsque les tôles présentent une
épaisseur supérieure ou égale à 0,88 mm.
G.2.2.3 essais sous charges linéaires descendantes sur deux ou trois appuis - essais Di
Les essais à réaliser sont ceux indiqués au tableau G.2 :
Tableau G.2
La grande portée correspond généralement à la portée déterminée conformément à G.2.2.1. Toutefois compte tenu
du poids du système de transmission des charges, il est recommandé d'envisager une portée (l'essai correspondant à
une charge d'au moins 75 daN/m² pour une valeur de flèche à mi-travée lors de l'essai égale au 1/200 de la portée.
Pour garder les essais existants, la petite portée est choisie pour une charge maximale, lors de l'essai de référence,
supérieure à 500 daN/m².
G.3 interprétation des résultats des essais de flexion pour une épaisseur donnée de
plaque d'acier nervurée
G.3.1 résultats des essais
Tableau G.3
NOTE
Les poids propres des maquettes doivent être inclus aux valeurs des charges de ruine (R i) et de « déformation
permanente » (Di).
G.3.2.1 Principe
A partir des essais, on détermine les valeurs :
pour les grandes portées :
des moments d'inertie sous charge répartie descendante ;
des moments de flexion correspondant d'une part, à la ruine en travée des plaques, d'autre part, au critère
d'apparition de déformation permanente sur appui intermédiaire.
pour les petites portées :
des réactions d'appui maximales (charges descendantes) ;
ou des efforts d'arrachement maximaux (charges ascendantes) correspondant d'une part, au critère
d'apparition de déformation permanente sur appui intermédiaire, d'autre part, à la charge (répartie) maximale
notée lors de l'essai.
Ensuite, essai par essai, les valeurs ci-dessus sont corrigées afin de tenir compte notamment des écarts entre
épaisseur et limite d'élasticité des tôles essayées et épaisseur et limite d'élasticité nominales des tôles.
Enfin, pour chaque cas de chargement, on détermine les valeurs de calcul :
des moments d'inertie sous charge répartie descendante ;
des moments de flexion ;
des réactions sur appui en charge descendante ;
des efforts d'arrachement aux appuis en charge ascendante.
γ t = coefficient ayant les valeurs suivantes selon la tolérance sur épaisseur des tôles d'acier galvanisées
(P 34-310:1994).
tolérances décalées (D) : 1,00
tolérances normales (N) : 0,93
On procède essai par essai aux corrections en multipliant les moments d'inertie et les moments de flexion calculés
par les facteurs ci-dessous :
a. Moments d'inertie :
G.3.2.3.1 Définitions
Pour chaque plaque, il y a lieu de déterminer les valeurs de calcul suivant le tableau G.4 :
Tableau G.4
En l'absence d'essais spécifiques, les valeurs ci-dessus peuvent être reprises pour le cas de la fixation en plage si
toutes les nervures sont fixées en pratique.
En l'absence d'essais spécifiques pour les cas où toutes les nervures ne sont pas fixées sur appui intermédiaire,
on pondère les valeurs des moments Ma2T, Ma3T, Ma3A, en tenant compte du nombre de nervures fixées, soit :
où :
n+ est le nombre de nervures principales par largeur de plaque (chaque nervure de rive compte pour 1/2) ;
n - est le nombre de nervures principales fixées par largeur de plaque (chaque nervure de rive compte pour
1/2).
b. Efforts d'arrachement conventionnels :
A partir de l'essai sur trois appuis (petite portée), on détermine les efforts d'arrachement conventionnels suivants :
Ces valeurs d'effort d'arrachement sont conventionnelles car pour obtenir des valeurs réellement significatives, il
faudrait faire les essais avec des portées excessivement courtes sans rapport avec le domaine d'emploi courant
(dépressions dues à l'action du vent « normal » inférieures ou égales à 200 daN/m²).
La vérification de ces efforts conventionnels telle que prévue en G.5 permet de faire les extrapolations à des
charges supérieures à 200 daN/m² tout en assurant un niveau de sécurité à la rupture supérieur au niveau
habituellement requis.
Dans le cas de rupture des assemblages, la valeur Sa est déterminée en remplaçant dans la formule le coefficient
où :
n+ est le nombre de nervures principales par largeur de plaque (chaque nervure de rive compte pour 1/2) ;
n- est le nombre de nervures principales fixées par largeur de plaque (chaque nervure de rive compte pour
1/2).
travée double :
ou :
E est le module d'Young : 210 000 N/mm² ;
Ui est la charge ;
Li est la portée ;
fi est la flèche pour la charge Ui à la portée Li.
b. Moments de flexion conventionnels :
A partir des essais sur deux ou trois appuis sous charge descendante, on détermine les moments de flexion
conventionnels suivants :
c.
Ces valeurs de la résistance des plaques sur appui sont conventionnelles car pour obtenir des valeurs réellement
significatives il faudrait faire les essais avec des portées excessivement courtes sans rapport avec le domaine
d'emploi courant (charges descendantes non pondérées inférieures ou égales à 250 daN/m²).
La vérification de ces résistances conventionnelles telle que prévue en G.5 permet de faire les extrapolations à
des charges supérieures à 250 daN/m² tout en assurant un niveau de sécurité à la rupture supérieur au niveau
habituellement requis.
Tableau G.5
Tableau G.6
Tableau G.7
Tableau G.8
Tableau G.9
Tableau G.10
b. Flexibilité :
Tableau G.11
Tableau G.12
b. Travées multiples :
Pour chaque cas de charge, la résistance doit être vérifiée pour une répartition élastique ou pour une répartition
élasto-plastique des sollicitations ; la répartition la moins sévère peut être retenue.
Tableau G.13
Les assemblages des plaques à l'ossature porteuse doivent être vérifiés par ailleurs par le poseur selon les
dispositions du paragraphe 6.1.4.3.2 en fonction :
du mode de fixation ;
du type de fixation ;
du nombre de fixations ;
des épaisseurs de tôle à assembler.
Ces résultats doivent figurer dans la fiche technique. Ils découlent des essais, des valeurs de calcul (voir G.3.2.3.1)
et des limitations de portées obtenues par l'application des principes de vérification définis à l'article 4.
La présentation de ces résultats comporte au moins :
un tableau rappelant les valeurs de calcul pour chaque épaisseur de plaque ;
deux tableaux indiquant, pour chaque épaisseur et pour différentes valeurs de charges ascendantes et descendantes,
les portées d'utilisation dans le cas de plaques sur deux appuis et dans le cas le plus défavorable de plaque posée en
continuité ainsi que les résistances mécaniques minimales des fixations qui conditionnent la validité de ces tableaux.
Le cas des portées avec fixations réduites est aussi traité ;
la classe de tolérance de l'épaisseur utilisée.
Tableau G.14
Tableau G.15
Tableau G.16
Sous l'action des charges ascendantes, les tableaux sont valables pour des fixations dont la résistance
caractéristique de calcul (Pk / γm) est supérieure ou égale aux valeurs données ci-après en décanewtons.
NOTE
Les valeurs du tableau G.17 ne peuvent être supérieures à celles découlant du 6.1.4.3.2.
a.
b.
c.
d.
NOTE
La peinture riche en zinc est composée d'un liant époxydique et d'une quantité de 92 % en poids de zinc.
NOTE
Dans le cas de tôles d'acier avec revêtement métallique, les surfaces détériorées au soudage sont reconditionnées
à l'aide d'une peinture riche en zinc, complétée d'une peinture « spéciale retouche » lorsqu'elles sont prélaquées.
L'assemblage est effectué en atelier par soudage ou par rives aveugles. Les nervures découpées sont ensuite
fermées :
soit par une plaque en tôle de 0,75 mm d'épaisseur, brasée à l'étain sur la nervure ;
soit à l'aide de capots emboutis ayant la forme des nervures des plaques.
L'étanchéité au niveau de toutes les jointures est assurée par un cordon de brasure à l'étain.
On distingue :
les plaques d'aération (figure H.15) ;
les plaques à douille (figure H.16).
NOTE
Ce cordon d'étanchéité est défini au 6.2.2.6.2.
Les accessoires à rapporter sont normalement livrés avec le cordon d'étanchéité et les fixations.
On distingue :
la trémie (figure H.17) ;
le capot d'aération (chatière) (figure H.18) ;
la douille (figure H.19).
Elles sont fabriquées à partir de plaques nervurées et de pièces spéciales issues de tôles d'acier avec revêtement
métallique prélaquées ou non ou de tôles d'acier avec revêtement métallique revêtues d'un primaire.
On procède ici de la manière suivante :
La réalisation de costières ou ouvertures à la demande peut être réalisée en usine sur les plaques nervurées de
couvertures sèches conformes au présent document.
Les indications à fournir par le demandeur sont relatives à la forme de l'ouverture, à ses dimensions et à son
positionnement sur le ou les plaques nervurées supports.
Les ouvertures les plus courantes sont généralement de dimensions telles qu'elles peuvent être réalisées sur une
plaque nervurée mais il est également fréquent de les réaliser sur deux, trois ou même quatre plaques nervurées
assemblées côte à côte.
Dans tous les cas, les ondes des plaques nervurées sont obturées par des « capots d'onde » et un dégagement
minimum de 90 mm est prévu en partie amont pour faciliter l'écoulement d'eau.
Le procédé de fabrication est le suivant :
réalisation des composants en acier galvanisé, épaisseur nominale : 1,5 mm ; classe de galvanisation : Z 350 ;
assemblage de ces composants par soudure à l'arc ;
découpe de l'ouverture dans le ou les plaques nervurées métalliques (disqueuse, scie sauteuse, etc.) ;
ébavurage des sections coupées ;
mise en place de l'accessoire préassemblé sur l'ouverture créée dans les plaques nervurées supports ;
assemblage de l'ensemble par soudure à induction ;
soudure à l'étain pour réalisation de l'étanchéité (après avoir décapé les zones à l'acide chlorhydrique) ;
application d'une peinture riche en zinc sur toutes les soudures ;
application d'une peinture de finition type acrylique pulvérisée au pistolet en cabine, et séchage à l'air libre.
On distingue deux cas :
a. Cas 1 :
Fabrication à partir d'une plaque nervurée (figure H.20).
b. Cas 2 :
Fabrication à partir de plusieurs largeurs de plaques nervurées (figure H.21).
Dans le cas d'utilisation de plusieurs profilés, le recouvrement longitudinal reçoit sur l'onde de recouvrement un
couturage par rivet à 30 cm maximum ainsi qu'un joint d'étanchéité complémentaire disposé sur l'onde de
recouvrement.
Tableau K.3 Caractéristiques des fixations utilisées en plage sur supports métalliques
Pour les autres fixations (boulons, crochets, tirefonds, attaches, ...). la fiche technique correspondante peut s'inspirer
de ce modèle.
a.
b.
c.
#6 - DTU 40.46 (NF P34-216-1) (septembre 1994) : Travaux de couverture en plomb sur support continu - Partie 1 :
Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (mai 1999) (Indice de classement : P34-216-1)
#7 - DTU 40.46 (NF P34-216-2) (septembre 1994) : Travaux de couverture en plomb sur support continu - Partie 2 :
Cahier des clauses spéciales + Amendement A1 (mai 1999) (Indice de classement : P34-216-2)
#8 - DTU 40.5 (XP P36-201) (novembre 1993) : Travaux d'évacuation des eaux pluviales - Cahier des clauses
techniques + Amendement A1 (décembre 1997) (Indice de classement : P36-201)
#9 - DTU 58.1 (NF P68-203-1) (juillet 1993) : Plafonds suspendus - Travaux de mise en oeuvre - Partie 1 : Cahier des
clauses techniques (Indice de classement : P68-203-1)
#10 - DTU 58.1 (NF P68-203-2) (juillet 1993) : Plafonds suspendus - Travaux de mise en oeuvre - Partie 2 : Cahier
des clauses spéciales (Indice de classement : P68-203-2)
#11 - DTU 59.1 (NF P74-201-1) (octobre 1994) : Peinture - Travaux de peinture des bâtiments - Partie 1 : Cahier des
clauses techniques + Amendement A1 (octobre 2000) (Indice de classement : P74-201-1)
#12 - DTU 59.1 (NF P74-201-2) (octobre 1994) : Peinture - Marchés privés - Travaux de peinture des bâtiments -
Partie 2 : Cahier des clauses spéciales + Amendement A1 (octobre 2000) (Indice de classement : P74-201-2)
#13 - Règles DTU P22-703 (décembre 1978) : Justification par le calcul de la sécurité des constructions - Règles de
calcul des constructions en éléments à parois minces en acier
#14 - DTU 40.41 (NF P34-211-1) (septembre 2004) : Travaux de bâtiment - Couvertures par éléments métalliques en
feuilles et longues feuilles en zinc - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P34-211-1)
#15 - DTU 40.42 (DTU P34-212/CCS) (juin 1965) : Couverture par grands éléments métalliques en feuilles et bandes
en aluminium - Cahier des clauses spéciales (DTU retiré) (Indice de classement : P34-212)
#16 - DTU 40.43 (DTU P34-213/CCH) (juin 1965) : Couverture par grands éléments métalliques en feuilles et bandes
en acier galvanisé - Cahier des charges (DTU retiré) (Indice de classement : P34-213)
#17 - Règles DTU 60.11 (DTU P40-202) (octobre 1988) : Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et
des installations d'évacuation des eaux pluviales
Liste des figures
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4 Closoir mousse
Figure 5 Complément d'étanchéité - Pose avec fixations en sommet de nervure
Figure 6 Complément d'étanchéité - Pose avec fixations en plage
Figure 7 Fixation en sommet de nervure
Figure 8 Tire-fond, vis autoperceuse
Figure 9 Boulon-crochet
Figure 10 Fixation en sommet de nervure - Pose sans cavalier (tire-fond, boulon-crochet, vis autoperceuse)
Figure 11 Fixation en sommet de nervure - Accessoires utilisés
Figure 12 Fixation en plage - Accessoires utilisés
Figure 13 Serrage des rondelles
Figure 14 Vis de couture (vis autoperceuse ou autotaraudeuse)
Figure 15 Gouttière pendante sans pièce rapportée formant larmier - Fixations sur crochets et sur panne sablière bois
- Coupe verticale
Figure 16 Egout - Gouttière pendante avec pièce rapportée formant larmier - Fixations sur crochets et interposition
d'un closoir à bord nervuré soudé - Coupe verticale
Figure 17 Egout - Chéneau - Raccordement d'une couverture et d'un bardage - Coupe verticale
Figure 18 Egout - Chéneau contre mur - Closoir à bord nervuré soudé - Bande de solin à engravure - Coupe verticale
Figure 19 Egout - Chéneau central
Figure 20 Faîtage de couverture à deux versants (pente ≥ 10 %) - Fixation sur panne bois par tire-fond ou sur panne
métallique par boulons-crochets - Coupe verticale
Figure 21 Faîtage de couverture à deux versants à faible pente (pente ≥ 5 %) - Fixation sur panne bois par panne
métallique par boulons-crochets - Coupe verticale
Figure 22 Faîtage de couverture à deux versants (pente ≥ 10 %) - Faîtière à boudin à bords découpés - Fixations par
boulons-crochets sur pannes métalliques - Coupe verticale
Figure 23 Faîtage de couverture (pente ≥ 7 %) - 1/2 faîtière à boudin à bord découpé - Fixation sur panne en bois par
tire-fond - Coupe verticale
Figure 24 Faîtage de couverture à faible pente (pente ≥ 5 %) 1/2 faîtière à boudin à bord découpé - Fixation sur
panne en bois par tire-fond - Coupe verticale
Figure 25 Faîtage de couverture à faible pente (pente ≥ 5 %) - 1/2 faîtière à boudin à bord embouti - Fixation sur
pannes métalliques par boulons-crochets - Coupe verticale
Figure 26 Ventilation en faîtage - Coupe verticale
Figure 27 Bandeau de faîtage - Raccordement entre une couverture et un bardage - Coupe verticale
Figure 28 Couronnement d'acrotère en faîtage - Raccordement d'un acrotère avec une couverture - Coupe verticale
Figure 29 Faîtage contre mur - Fixation de la couverture sur la panne faîtière en bois par tire-fond à visser - Bande de
solin à engravure
Figure 30 Rive - Raccordement d'une couverture avec un mur par une bande de rive et un profil d'habillage de la
sous-face - Coupe verticale
Figure 31 Bande de rive - Fixation sur panne bois par pontet et tire-fond - Coupe verticale
Figure 32 Rive contre mur - Coupe verticale
Figure 33 Bande de rive - Raccordement en pignon d'une couverture et d'un bardage - Coupe verticale
Figure 34 Noues, rives biaises
Figure 35 Trémie
Figure 36 Capot d'aération (chatière)
Figure 37 Raccord aux souches - Ordre de pose des pièces formant la trémie
Figure 38 Plaque à douille
Figure 39
Figure 40
Figure 41
Figure 42
Figure 43
Figure 44 Isolation sur pannes - Exemple de réalisation en égout
Figure 45 Isolation sur pannes - Exemple de réalisation en faîtage
Figure 46 Isolation sur pannes - Exemple de réalisation au droit des parties éclairantes
Figure 47 Isolation entre pannes - Schéma de principe (avec lame d'air non ventilée)
Figure 48 Isolation entre pannes - Exemple de réalisation en faîtage
Figure 49 Isolation entre pannes - Exemple de réalisation en égout
Figure 50 Isolation entre pannes - Exemple de réalisation aux parties éclairantes
Figure 51 Isolation entre pannes - Schéma de principe (sans lame d'air)
Figure 52 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Fixation de la fausse panne sur l'entretoise
Figure 53 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Fixation de la fausse panne sur la panne
Figure 54 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation en faîtage
Figure 55 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation en faîtage simple sur
bardage
Figure 56 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation avec chéneau
extérieur
Figure 57 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation avec chéneau
encaissé
Figure 58
Figure 59
Figure B.1
Figure B.2
Figure B.3
Figure E.1 Zone climatique
Figure H.1 Faîtière à bords découpés
Figure H.2 Faîtière à boudin à bords découpés
Fiaure H 3 Faitière crantée à deux versants
Figure H.4 1/2 faîtière à boudin à bord découpé
Figure H.5 Bandeau de faîtage à bord découpé
Tableau G.2
Tableau G.3
Tableau G.4
Tableau G.5
Tableau G.6
Tableau G.7
Tableau G.8
Tableau G.9
Tableau G.10
Tableau G.11
Tableau G.12
Tableau G.13
Tableau G.14
Tableau G.15
Tableau G.16
Tableau G.17 Résistance de calcul minimale en décanewtons
Tableau K.1 Caractéristiques des fixations utilisées en sommet de nervure
Tableau K.1 Caractéristiques des fixations utilisées en sommet de nervure (fin)
Tableau K.2 Accessoires utilisés en sommet de nervure
Tableau K.3 Caractéristiques des fixations utilisées en plage sur supports métalliques
Tableau K.4 Caractéristiques des accessoires de fixation utilisés en plage
Tableau K.5 Caractéristiques des fixations utilisées en couture