E-Marketing Bancaire
E-Marketing Bancaire
E-Marketing Bancaire
_______________________
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
ET DE SOCIOLOGIE
_______________________
DEPARTEMENT GESTION
_______________________
NTRODUCTION………………………………………………………………………………….1
PARTIE 1 : CADRE GENERAL DE L’ETUDE………………………………………………………………3
Section 1- Définition…………………………………………………………….4
Section 2- Les différentes sortes de banques…………………………
………………….5
CONCLUSION……………………………………………………………………………………90
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
LISTES DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
Actuellement, nous vivons dans le contexte de la Mondialisation, plus précisément, la
libéralisation de l’économie. En fait, la loi du plus fort subsiste toujours, c’est-à-dire que même si on
tend à ce que tout le monde puisse participer à cette économie libérale, les grandes nations semblent
hors d’atteinte. En effet, l’avance, qu’elles ont eu auparavant, demeure irréparable, surtout en matière
de technologies. Ainsi, Madagascar figure encore parmi les pays en cours de développement, bien que
le taux de croissance économique n’ait pas cessé d’augmenter ces dernières années. Néanmoins,
Madagascar a besoin d’une bonne maîtrise de ces technologies, soit au niveau de l’Etat, soit au niveau
des entreprises. Ces dernières englobent notamment les sociétés privées, publiques et celles
privatisées dernièrement, y compris les banques. En effet, la privatisation des différentes banques
existant à Madagascar a entraîné une augmentation des transactions bancaires. Ainsi, le contexte
bancaire a pris une grande envergure et la concurrence s’est accrue entre les banques. Celle-ci oblige
donc toutes les banques à se doter d’outils efficaces, tels une bonne qualité des produits, un meilleur
prix, une distribution efficace, une communication fiable et rapide et surtout une bonne maîtrise de la
technologie ; d’où le choix de notre thème : « AMELIORATION DU MARKETING BANCAIRE PAR
L’INTERMEDIAIRE DE L’E-MARKETING ET DE L’INNOVATION, CAS DELA BNI-CLM.»
En effet, même si le Marketing bancaire repose toujours sur le marketing traditionnel, c’est-à-
dire utilisant toujours le marketing mix, l’E-Marketing est en train de dépasser cela avec la course à la
technologie de ce 3ème millénaire dans les diverses entreprises. En outre, il met en doute l’efficacité du
marketing traditionnel avec l’arrivée des différentes innovations technologiques qui apportent de grands
changements dans la façon de voir ou d’étudier ce qu’est le marketing. Toutefois, l’E-Marketing est plus
ou moins une nouvelle notion méritant d’être étudiée profondément, du fait que l’entrée dans le
nouveau millénaire et dans ce nouveau siècle arrive avec l’apogée de la technologie dont les
entreprises ne peuvent plus se passer pour pouvoir rivaliser avec la concurrence. L’E-Marketing serait
donc le meilleure outil et le plus efficace pour faire face et s’adapter à cette nouvelle qui sera dominée
par la technologie de puissance.
Mais, cette nouvelle technique qu’est l’E-Marketing n’est efficace que si elle est secondée correctement.
En effet, posséder tant de technologie n’est utile que s’il y a
innovation sur les produits à proposer puisque la technologie n’est qu’un moyen comme un autre qui
servira juste à faire connaître le ou les dernière créations de la banque. Innover est indispensable, voire
vital, dans le secteur bancaire car la concurrence est toujours à l’affût du moindre faux pas de ses
concurrents et l’exploiter. En outre, opter pour l’E-Marketing est déjà une innovation en soi.
2
Le thème choisi n’a donc pas seulement pour objet de finaliser les recherches effectuées, mais aussi de
faire connaître particulièrement une notion indispensable à la vie quotidienne de l’Entreprise du 21 ème
siècle.
Toutes les informations ainsi obtenues ont permis d’effectuer notre propre analyse pour
formuler des propositions concrètes de solutions.
Section 1 :Définition
D’après la loi bancaire numéro 95-030 du 22 février 1996, un établissement de crédit est défini
comme étant un organisme qui :
Suivant le code civil, « sont considérées comme banques les entreprises ou établissements qui
font une profession habituelle de recevoir du public sous forme de dépôts, des fonds qu’elles emploient
pour leur propre compte en opérations d’escompte, en opérations de crédit ou encore en opérations
financières ».
En résumant cette loi et ce code civil régissant la banque, nous pouvons retenir quatre
caractéristiques essentielles pour reconnaître ce qu’est une banque :
Cette profession doit être exercée d’une façon habituelle et non provisoire.
5
Les banques primaires ou banques commerciales recueillent ses ressources auprès du public
(sous forme de dépôts enregistrés dans un compte) et proposent à ce dernier des crédits (crédit à
court terme, à moyen terme et à long terme) et aussi d’autres produits et services tels que paiements
par chèque, domiciliations des effets de commerce, virements, achats et ventes de devises, locations
de coffre, ouvertures de lettres de crédit,…
Les banques des affaires ont comme activités principales de prendre et de gérer les
participations dans les entreprises existantes ou en cours de formation. A cet effet, elles ne doivent se
servir que des fonds provenant de leurs propres ressources ou de dépôt à plus deux ans.
Les banques des affaires sont aussi autorisées à effectuer des opérations de banques
commerciales. Par contre, elles ne peuvent s’engager dans les entreprises que pour des opérations à
moins de deux (2) ans.
Ces banques ont aussi pour fonctions principales de recevoir des fonds du public et d’accorder
des crédits à ceux qui ont besoin de capitaux comme les banques précédentes. La différence est que
les crédits accordés doivent être remboursés à moyen ou à long terme, c’est-à-dire que le délai minimal
est de deux (2) ans.
En ce qui concerne les dépôts, ils doivent être confiés auprès de la banque dans une durée
minimum de deux ans aussi. Entre autre, elles peuvent aussi prendre des participations dans des
entreprises comme le font les banques des affaires tout en restant toujours dans les mêmes conditions
de restrictions de délai.
La banque joue le rôle d’intermédiaire puisque les offreurs de capitaux ne sont autre que les
personnes qui font des dépôts et des épargnes, et les demandeurs de capitaux ceux qui ont besoin de
crédits.
7
:
OFFREURS DE
CAPITAUX
Dépôts
Epargne
BANQUE
DEMANDEURS
DE CAPITAUX
3.2-Fournisseur de capitaux :
Une des fonctions du système bancaire est de mettre à la disposition de l’entreprise et de
l’économie tous les capitaux nécessaires à leur fonctionnement et à leur développement. En effet, elle
permet de réaliser des projets d’investissements
8
pour les entreprises et les ménages en leur apportant des financements adaptés à leurs besoins à
travers des crédits.En tant que fournisseur de capitaux, la banque a donc un double rôle : au niveau
des entreprises et au niveau de l’économie nationale. En ce qui concerne les entreprises, elles ont
trouvé et trouvent toujours auprès des banques la plupart des ressources , nécessaires à leur
fonctionnement normal et à leur développement harmonieux. Les rôles de la banque dans leur
financement sont nombreux, entre autres nous pouvons citer :
Son rôle de détentrice des liquidités de l’entreprise qui les lui confie
Sa contribution à la croissance de l’entreprise grâce aux financements des investissements et
aux facilitations des trésoreries à court terme
Son rôle de conseiller financier de l’entreprise (sur le choix de crédits adaptés aux besoins,
ainsi que divers renseignements
Son rôle d’intermédiaire entre importateurs et exportateurs
Elle joue également un rôle important dans la vie économique d’un pays. Chaque opérateur
économique fait appel à la banque en terme de transactions commerciales, tant à Madagascar qu’à
l’étranger, en assurant le paiement et le change. Nous pouvons alors en tirer que le passage à la
banque opérateur veut éviter des pertes d’opportunités.
3.3-Conseillère de l’entreprise :
A part son activité principale d’octroi de crédits, la banque donne aussi des renseignements
divers et des conseils à ses clients. En effet, la qualité de ses conseils dans des domaines comme
assistance à l’exportation ou la cherche de partenaires peuvent avoir une effet déterminant pour
l’avenir de l’entreprise et même beaucoup plus qu’un financement ou un placement. On peut citer aussi
ses avis en matière de risque de change et de taux d’intérêt qui peuvent jouer directement sur le
résultat de l’exercice de son client. Autre exemples aussi les prestations et les conseils sur le commerce
international (opérations documentaires sur import ou export, les opérations de change, les transferts,
les rapatriements de fonds,…), les conseils et les renseignements divers pour toutes les entreprises
désirants s’implanter à Madagascar (dans le cas de la BNI CLM, elle publie un guide intitulé «Investir à
Madagascar », ainsi que toutes autres informations utiles pour la clientèle).
9
Section 1- Historique :
Au tout début, deux établissements financiers sont à l’origine de l’actuel BNI- Crédit Lyonnais
Madagascar. Ces deux établissements sont :
Le Crédit Foncier (CF) s’est implanté à Madagascar en 1920, dénommée Crédit Foncier de
Madagascar (CFM).
En 1925, le CFM devient une filiale de la banque nationale pour le commerce et l’Industrie
(BNCI) et pris le nom de Crédit Foncier de Madagascar et de la Réunion (CFMR).
En 1973, la BNCI-OI a de nouveau changé de nom et est devenu la Banque pour le Commerce
et l’Industrie de Madagascar (BCIM).
La Caisse du Crédit Agricole (CCA)s’est implantée à Madagascar dix ans après celui du Crédit
Foncier de Madagascar c’est-à-dire en 1930.
10
En 1963, la SMIC prit un nouveau nom :la Banque Nationale Malgache de Développement (BNM).
En 1977, la BCIM et la BNM ont fusionnées pour donner naissance à la BNI ou Bankin’ny
Indostria avec comme actionnaire principal l’Etat.
En 1991, une nouvelle politique a été adoptée celle de la désengagent entière de l’Etat, et suite à cette
nouvelle disposition, le groupe Crédit Lyonnais a acheté 51% des actions de la BNI et pris une
nouvelle dénomination : la « BNI-CLM » ou Banque Nationale de l’Industries -Crédit Lyonnais
Madagascar).
En mai 2003 le Crédit Agricole SA, la banque verte, a absorbé le Crédit Lyonnais et à très court
terme, le nom de la BNI-CLM est donc appelé à connaître un changement.
La BNI CLM est une Société de droit malgache (SA) au capital de treize milliards cinq cent d
Francs malgaches (13 500 000 000FMG) composé de 180 000 Actions avec une valeur nominale de
75 000FMG l’unité.
La BNI CLM est présente dans tout Madagascar, elle dispose actuellement de 20 agences dans
toute l’île et pense encore à les élargir. Parmi ces agences sept (7)
11
se trouve à Antananarivo et le reste dans toutes les provinces dont voici les localisations :
Agences d’ Antananarivo :
- Ampasanisadoda - Imerinfovoany
- Andravoahangy Mahavoky - Tanjombato (Lotissement Forello)
- Espace Zénith - Galerie Smart (Tanjombato)
- Antshavola
1960
Antananarivo 101
Madagascar – BP 174
12
La collecte des fonds sous forme de dépôts à vue et à terme, lesquels constituent ses
principales ressources
L’octroi de financement sous forme de crédit à court, à moyen et à long terme (emploi de la
BNI-CLM)
Les prestations de services et divers produits bancaires tels que les versements par chèques ou
en espèces, les virements, les mises à dispositions de coffres-forts, de cartes bancaires, TPE
(Terminal de paiement électronique),…
Comme il s’agit d’une Société à but lucratif son premier objectif est toujours d’améliorer ses
résultats. En terme bancaire, le Produit Net Bancaire (PNB) est la mesure de rentabilité de la banque,
ce PNB regroupe les commissions et les intérêts perçus auprès des clients par la collecte et l’octroi des
crédits.
Pour améliorer son PNB, la BNI CLM s’est fixée pour objectif :
Directi
Communic° externe
G.R.I.F S.G/Adjoint
R.G.P.A
Maître d’ouvrage D. Documentation
D.C.I.R.M.
Juridique-fiscal Veille stratégique
D.R.H I.G
D.O.I D.C.G
Unité opérationnelle Unité de support D.D.E. /Adjoint
A.T.C Organisation
Back-office
DAC
Flux internationaux Moyens généraux
Recouvrement
D.I
P.C Documentaire
Analyste
D.R
D.O.D Contrôle interne
Marketing Contrôle et suivi
Trésorerie
Virement/compensat° Sécurité
Portefeuille
PHASE 1 PHASE 2 PHASE 3 PHASE 4
Caisse
15
4.2- Fonctionnement :
Le secrétaire général s’occupe des grandes relations, c’est-à-dire les relations avec les
Ministères, l’Etat, la banque centrale, les grands clients ainsi que des instructions juridiques. Il
est aussi responsable de la collecte d’informations pouvant intéresser et toucher la Banque.
Il s’informe donc par les journaux, les magazines et revues ainsi que par la
navigation sur Internet. Il est à préciser que ces informations sont plutôt d’ordre économique.
Du point de vue exploitation, il assure le contrôle budgétaire et le suivi du contrôle
interne de la Direction des Ressources Humaines.
(D.R.H) :
Actionnariat (R.G.P.A):
Management (D.C.I.R.M):
Le Contrôle Interne gère les normes et les procédures, vérifie l’existence, l’efficacité et
la cohérence des contrôles de premier niveau, formule les recommandations pour permettre la
mise en œuvre d’actions correctives.
Risk Management : Etant donné que la banque gère les risques, pour les risques
opérationnelles, cette unité recense les domaines d’activités opérationnelles comportant des
risques, gère les normes et procédures y afférentes et assure le suivi de ces risques par des
vérifications des unités et/ou sur dossier. Le Risk Management formule ensuite des
recommandations en vue d’améliorer la maîtrise des risques constatés.
17
Cette Direction œuvre sur les virements accréditifs, mandats commerciaux, salaires,
encaissements,…
Caisse
Les autres services inclus dans cette unité sont la caisse, le Services Change Manuel et
le Service Titre. La caisse s’occupe des retrais et versements d’espèces, vérification de chèques,
location de coffre fort, bon de commande,…
Etant tutelle des vingt agences de la BNI-CLM dans toute l’île, elle prend en charge la
supervision du fonctionnement de ces agences tant sur le plan exploitation (actions
commerciales, animation et développement commercial,…) qu’administratif (suivi du personnel,
dispositif logistique,…)
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une direction qui s’occupe plus particulièrement de
la gestion des comptes des « entreprises » notamment les grandes, les petites et moyennes
entreprises.
Cette direction assure le gestion et le suivi des clientèles suivant la spécificité de leurs
attentes ainsi que de leurs besoins et des opérations à réaliser. Elle concentre son activité sur la
collecte de ressources et la captation des flux. Le portefeuille clientèle, représentatif de tissu
institutionnel local est constitué d’organismes publics, et parapublics :
19
En jouant le rôle de middle office au sein de la Direction d’Exploitation, elle assure les
travaux de secrétariat et bureautique sur les résiliations ou les souscriptions aux différents
produits offerts par la banque ainsi que la recherche et la diffusion des renseignements
commerciaux locaux et étrangers. Par contre, c’est elle qui contrôle et analyse les résultats
mensuels des ventes réalisées et traite les réclamations et le suivi des opérations.
Elle centralise les objectifs « produis et services » des unités opérationnelle ainsi que les
comptes rendu de visites effectuées par cette unité. Elle doit également assurer le suivi
hebdomadaire de l réalisation de ses objectifs et s’occuper de l’élaboration et l’édition des
données invoquant les budgets commerciaux ainsi que les produits et services de la BNI-CLM.
Part ces fonctions citées ci-dessus, elle a aussi pou tâche le recensement des prospects t en
établir une liste.
Service Marketing :
De ce fait, elle propose les produits ou les services qui répondent à ces attentes.
Dans ce chapitre, nous parlerons surtout du rôle du marketing dans une banque
commerciale comme la BNI CLM mais auparavant nous allons le définir et voir en suite la
démarche marketing qui devra être adaptée.
1.1- Définition :
L’optique marketing est en effet une logique du besoin. Elle revient à proposer aux
clients : le produit, la satisfaction qu’il souhaite, à l’endroit, au moment, sous la forme et au prix
qui lui convient.
Avoir un esprit marketing (ou attitude marketing ou encore concept marketing) pour un
gestionnaire d’une entreprises ou d’une organisation ne veut pas dire être un bon vendeur
comme on le croit, savoir vanter des mérites de ses produits ou faire preuve de dynamisme
commercial mais c’est plutôt une attitude mentale, profonde et permanente qui consiste
à attacher dans la gestion d’une organisation une importance primordiale aux
relations de cette organisation avec le public dont elle dépend, et notamment son
marché.
Le marketing n’est pas seulement un état d’esprit mais aussi un ensemble de méthode
et de techniques d’étude à la réparation de décisions d’organisation et d’actions. Certaines de
ces méthodes et de ces techniques sont issue des disciplines spécifiques fondamentales par
exemple : la psychologie, la sociologie, les statistiques, l’économie et ‘économètre qui nous
fournissent des instruments de base pour les études de marché, les mathématiques appliquées,
les systèmes d’informations et les informations sont largement utilisés pour l’élaboration et la
mise en oeuvre des stratégies marketing aux moyen desquels les entreprises cherchent à
s’adapter à leur marché et à l’influencer.
D’autres méthodes et outils ont été forgées ou se sont développes spécifiquement pour
répondre aux besoins des clients. Il s’agit de certaines techniques d’enquête, de certaines
théories et modèles explicatifs du comportement du consommateur et toute la panoplie
constamment enrichie des méthodes et outils de distribution, de promotion et de
communication.
22
L’esprit marketing est une attitude mentale qui consiste à attacher, dans la gestion
d’une organisation, une importance primordiale aux relations de cette organisation
avec le public dont elle dépend et notamment son marché. Pour être efficace une telle attitude
doit être complétée par une démarche intellectuelle rigoureuse d’élaboration d’une politique de
marketing.
Un effort de rationalité
Une prise en compte dialectique des objectifs de l’organisation et des
caractéristiques du marché et
Une hiérarchisation des diverses décisions marketing.
Les qualités les plus importantes pour un responsable de marketing, comme pour tout
gestionnaire, sont l’imagination, le bon sens, le dynamisme, les sens des relations humaines et le
« caractère ». Mais toutes ces qualités réunies ne l’empêcheraient pas souvent de faire des
graves erreurs si, dans la préparation de ses décisions, ou si l’on préfère dans l’élaboration de
ses stratégies et politiques de marketing, il ne s’efforçait en permanence de faire preuve de
rationalité.
La deuxième étape consiste à inventorier, à analyser les ressources et les moyens d’action
dont on dispose ainsi que les contraintes de toute nature dont il faudra tenir compte (force et
faiblesse de l’entreprise) : moyens financiers, techniques, humains disponibles, réglementation
juridique et caractéristiques structurelle du marché.
24
La troisième étape consiste à faire un inventaire des différentes actions (ou stratégies)
possibles, compatibles avec les moyens dont on dispose et avec les contraintes qui ont été
recensées et susceptibles d’atteindre les objectifs qu’on s’est fixés.
Dans la quatrième étape chacune des stratégies ainsi inventoriées fait alors l’objet d’une
évaluation, qui consiste à essayer de prévoir ses effets probables par aux objectifs visés.
-Si au terme de cette étape l’une seulement des stratégies envisagées et évaluées apparaît
susceptible d’atteindre l’objectif visé, on l’adopte.
-Si plusieurs d’entre elles répondent à cette condition, on choisit la meilleur d’entre elles
Si aucune d’entre elle n’apparaît satisfaisante par rapport aux objectifs, on fait un retour en
arrière dans le processus : soit en imaginant une nouvelle stratégie, soit en remettant en cause
certaines contraintes qu l’on s’était imposées, soit même en réduisant ou en modifiant les
objectifs que l’on avait défini au départ.
Par exemple :
Les modèles de pondération et d’arbitrage peuvent permettre de mieux formaliser la
hiérarchie des objectifs lorsqu’ils sont multiples et de parvenir à une évaluation
synthétique de chaque stratégie à partir de l’évaluation analytique et de ses divers
effets ;
Lorsque le nombre de stratégies est élevé, des méthodes informatiques permettent d’en
explorer un beaucoup plus grand nombre qu’on pourrait analyser « à la main ».
Des méthodes mathématiques peuvent être utilisées parfois pour choisir une stratégie
optimale (par exemple la programmation linéaire) ou pour mesurer les risques associés
aux différentes stratégies envisagées (probabilité).
marché :
Cette contradiction peut être surmontée d’une manière simple c'est-à-dire en privilégiant
systématiquement l’un des deux autres acteurs :
- d’un côté, l’entreprise ne peut pas ignorer les attitudes, les habitudes et les
intérêts de ses publics (notamment des consommateurs), sous peine de ne
pouvoir leur vendre ses produits.
- de l’autre, elle ne peut pas satisfaire tous leurs désirs, sous peine de ne pas
réaliser ses propres objectifs.
En d’autres termes, elle ne peut pas espérer exercer une influence toute puissante sur le
marché, ni s’y adapter ou s’y soumettre servilement. Une politique marketing comporte donc
toujours un dosage de ces deux éléments. Pour choisir ce dosage, il est nécessaire de bien
apprécier ce qui, dans les attitudes et comportements du public, échappe aux possibilités
d’influence de l’entreprise, et de ce qui, au contraire, peut être modifié par ses propres actions.
L’univers de ces démarches marketing est immense et varié. On peut dire, en effet que
toute décision prise par l’entreprise est une décision marketing si elle a pour objet (ou même
seulement si elle est susceptible d’avoir pour effet) de modifier le degré d’adaptation des
produits de l’entreprise à son marché ou encore d’influencer les attitudes ou les comportements
de ce marché.
A ce titre, sont par exemple, des décisions de marketing, même si elles sont inspirées
aussi par d’autres considérations :
Mais toutes ces décisions ne sont pas d’une égale importance et peuvent être, à cet égard,
regroupées en trois niveaux hiérarchiques.
Pour que des innombrables décisions de ce type puissent être prises d’une manière
cohérente et conforme aux intérêts de l’entreprise, il faut qu’elles soient l’expression de certaines
« politiques » plus générales, préalablement définies par des instances supérieures.
27
Mais ces politiques ne doivent pas être définies isolement l’une des autres. Pour être cohérente
entre elles et efficaces, elles doivent s’intégrer dans un plan d’ensemble, que l’on appelle la
« stratégie globale de marketing » ou « marketing mix », dont elles constitueront les
composantes.
La démarche marketing tient compte de ces trois niveaux. Elle traite successivement en
commençant par le plus élevé, celui de la stratégie globale de marketing.
STRATEGIES
POLITIQUES
OBJECTIFS
Cette stratégie globale une fois adoptée, les politiques de produit, de prix, de distribution
et de communications qui en découlent sont formulées d’une manière plus détaillée. Ce sont
elles, enfin, qui inspireront les décisions tactiques prises jour après jour.
28
Pour agir efficacement sur le marché, quatre (04) doivent obligatoirement être utilisés : la
politique de produits / services, la politique du prix, la politique de distribution, et enfin la
politique de communication et de promotion.
Ces outils ne doivent être utilisés séparément mais doivent plutôt être coordonnés afin d’en
maximiser les effets. C’est la notion de Marketing-Mix.
La politique de produit est la composante primordiale d’une politique marketing. Le rôle d’une
politique de produit est de mettre au point et de diffuser les produits à même de satisfaire
les besoins du marché.
Dans le secteur bancaire, la politique de produit est aussi un loi très important de la politique
marketing. Elle concerne la création de nouveaux produits, l’entretien des produits déjà
existants et des stratégies à mettre en place pour les diffuser.
En ce qui concerne l’importance particulière de la politique de produit, elle tient à trois (03)
raisons principales :
•
Au niveau le plus élevé, il s’agit de choisir des domaines
d’activité de l’entreprise qu’on appelle parfois son
portefeuille d’activité.
Des changements dans ce domaine sont en cours. D’une part, les entreprises qui ont
plusieurs banquiers les mettent systématiquement en concurrence pour les taux de crédit, les
commissions et les jours de valeur.
La banque est une industrie de masse. Elle possède des canaux de distribution comme les
agences de proximité, les agences de second niveau, celles-ci peuvent traiter différents types
de clientèles spécifiques.
Les communications consistent, pour une entreprise, à transmettre des messages à son
public en vue de modifier son ni veau d’information ou son attitude et par voie de
conséquence, son comportement.
30
Un support est un vecteur de communication dans lequel il est possible d’insérer des
annonces publicitaires, selon l’objectif visé.
Enfin, il convient de choisir entre une approche « push » et une approche « pull ».
PARTIE 2
IDENTIFICATION ET FORMULATION
DES PROBLEMES
32
Le marketing de service est le marketing utilisé par les entreprises qui vendent des
services. La banque fait partie de ces entreprises puisqu’elle offre des produits immatériels pour
sa clientèle.
1.1- Définition
Selon Philip Kotler et Bernard Dubois : « on appelle service une activité ou une
prestation soumise à l’échange, essentiellement intangible et qui ne donne lieu à aucun transfert
de propriété. Un service peut être associé ou non à un produit physique. »
33
1.2.1- L’intangibilité
Les services sont intangibles : le consommateur ne peut pas les regarder, les toucher,
les goûter ou les essayer avant de les acheter. L’appréciation des services paraît dès lors plus
difficile que pour les produits manufacturés. La décision d’achat est souvent influencée par le
support matériel qui accompagne le service (par exemple : un guichet de banque)
1.2.2- L’indivisibilité
1.2.3- La variabilité
1.2.4- La périssabilité
Les services sont périssables : ils ne peuvent ni être stockés ni être emballés ou transportés.
Par exemple, des places d’avion et des chambres d’hôtel non vendues ne sont pas
réutilisables.
34
L’offre d’une entreprise comporte souvent un élément de service qui peut etre plus ou
moins important. On peut ainsi réparti les différents services et produits en quatre (04)
catégories principales :
Les purs services sont des services où le support matériel est marginal (par exemple :
crédit documentaire).
matérielle
Les services à forte composante matérielle sont des services où le support matériel joue
un rôle déterminant (par exemple : la location de coffre-fort d’une banque)
services
Les produits à forte composante de services sont des biens tangibles accompagnés d’un
certain nombre de services (par exemple : les cartes de crédits, les téléphones mobiles)
Les purs produits sont des biens tangibles qui ne comportent aucun ou peu de services
(par exemple : les savons).
35
En premier lieu, le Marketing bancaire est un marketing de service. Cela signifie que,
contrairement aux produits qui préexistent avant l’acte d’achat, le service, lui, n’existe qu’en
potentiel de réalisation.
En ce qui concerne l’activité bancaire, cette notion implique la mise en place de trois
(03) de servuction :Intermédier, désintermédier et des divers services (monétique,…).
Généralement, le processus marketing est divisé en trois (03) étapes successives :
Ces trois (03) étapes logiques sont généralement regroupées en deux (02) phases
fonctionnelles qui portent le nom de marketing stratégique et de marketing
opérationnel.
Contraintes financières
I /CONNAITRE Segmentation
Attente du marché
Concurrence
MARKETING
STRATEGIQUE
Fixation d’objectifs
II / DECIDER Positionnement
Cibles
Allocations
MARKETING
Produits et services
Prix, facturation
Distribution
Communication
OPERATIONNEL
III / AGIR
Commercial
Réseau
Segment du marché
37
Contrôle des résultats
Les produits et services de la BNI CLM peuvent être présentés en trois grandes
catégories notamment : les ressources, les emplois et les produits spécifiques à cette banque.
3.2-Les emplois :
Par définition, ces emplois désignent l’utilisation des ressources. Pour la banque les
principaux emplois des ressources sont les crédits qui peuvent être classées en trois catégories
selon leur durée.
On distingue trois types de crédits, notamment les crédits à court terme, à moyen terme
et à long terme.
Nous parlons de court terme, pour les crédits dont les remboursements se font dans une
durée de moins de deux ans. Par contre, sont considérés comme des crédits à moyen terme
lorsque l’échéances se trouve entre trois à cinq ans et pour une durée supérieure à cinq ans, ils
sont considérés comme des crédits à long terme.
. Crédits de fonctionnement :
Il s’agit des crédits à court terme liés au cycle de production d’une entreprise, c’est-à-
dire qu’ils financent donc les impasses lors d’un décalage entre les encaissements des recettes et
les décaissements des dépenses. Ils peuvent prendre les formes suivantes :
Les Crédits sur stock : ces crédits sont liés directement à des garanties :
stocks. Ce sont les avances sur marchandises (ASM) ou sur produits (ASP). Cette
opération consiste à financer un stock et à le constituer ensuite, c’est-à-dire la
banque avance donc le fonds et le remboursement de cette avance sera assuré par
l’écoulement des stocks.
- Crédits d’investissement :
Ces crédits aident les entreprises à reconstruire leur capital fixe, c’est-à-dire la
reconstitution de leurs biens immobiliers, dans le but d’accroître sa production. Etant donné
l’importance des sommes empruntées pour ce genre d’investissement, ces crédits sont souvent à
moyen ou à long terme.
- Autres
Pour ces deux catégories de clients (entreprises et particuliers), la BNI-CLM prévoit deux
variantes de crédit ; le crédit par caisse et le crédit et le crédit par signature décrit
précédemment.
-Les crédits par caisse : ce sont les crédits par décaissements, c’est-à-dire la BNI-CLM
met à la disposition du client un fonds (ex : avance sur salaire, escompte, crédit immobilier, etc.)
-Les crédits par signature (engagement par signature ou EPS) : il s’agit des
crédits sans décaissements réels de la part de la banque mais cette dernière prête seulement sa
signature à ses clients (ex : lettres de crédit ou CREDOC, les cautions,…)
A part les différents comptes et les divers crédits offerts, la BNI CLM dispose de trois
sortes de produits : les produits électroniques, les produits monétiques et les produits
d’assurances.
41
Cette consultation peut être utilisée dans 24h sur 24 et 7jours sur7.
décaissement et lors d’un paiement par carte, celle-ci ne peut être utilisée que sur
une TPE mais ni sur un fer à repasser ni sur des règlements à distance.
Cette machine permet aux commerçants d’accepter le règlement par cartes bancaires de
ses clients. Les cartes acceptées par la TPE sont les cartes de paiements seulement, la carte
« LION » (carte de retrait uniquement) ne peut pas donc être utilisée une transaction sur une
TPE.
La transaction sur la TPE se fait de la manière suivante :
TOMBOTAONA :
Description :
- assurance retraite pour les professions libérales
- age normal de jouissance de la retraite 60 ans
- rentes payables trimestriellement
43
VIALIS :
Description :
- C’est une assurance de décès accidentel c’est-à-dire que si l’assuré se trouve
accidentellement dans l’invalidité totale ou encore la mort, il peut bénéficier
SUPERVIALIS :
Description :
- C’est aussi une assurance vie comme la précédente amis elle n’assure pas
seulement le décès ou l’invalidé accidentels mais assure toutes causes
d’invalidité ou de décès.
Dans le secteur bancaire, les services et produits offerts sur le marché tendent à être de plus
en plus similaires, laquelle situation a été accentué par la déréglementation de la profession.
Les diverses banques éprouvent une certaine difficulté à différencier leur offre de celle des
autres. Or, nous savons fort bien que le ou les avantages distinctifs acquis par l’entreprise
fondent et préservent sa position concurrentielle sur le marché. Etant donné que sa perte
peut mettre en péril la viabilité de la société.
Par ailleurs, presque toutes les banques de la place sont des filiales de grands groupes
internationaux. Elles bénéficient ainsi du savoir-faire, de longues et grandes d’expériences de
ces derniers en matière d’exploitation bancaire. Les stratégies mises en œuvre sont alors
meilleures, mais tendent également à se ressembler dans la mesure où elles sont
généralement centrées sur la qualité de service. Situation par laquelle sont déjà passés les
marchés bancaires des pays développés suite à la déréglementation appliquée à la filière.
A cela s’ajoute également une certaine difficulté à protéger les innovations des imitations. La
banque innovante ne jouit que dans une durée limitée des avantages attachés à l’innovation.
Ainsi, si la BFV-SG était la seule à offrir les cartes bancaires dans des conditions non
restrictives au public ; actuellement la BNI-CLM en a fait de même, et plus encore en mettant
la plus large gamme de cartes sur le marché.
44
Les banques ont toujours tenues secrètes le montant de leurs « honoraires » , non par pour
gruger ses clients, mais pour se protéger de la concurrence qui a toujours tendance à baisser
ses prix pour attirer les clients des autres banques ;mais depuis la déréglementation de la
profession bancaire, on a pu constater un petit effort des banques de révéler les prix de leurs
produits et de leurs services.
La communication est l’ensemble des informations, des messages, des signaux de toute
nature qu’un organisme émet en direction de son public cible.
En ce qui concerne la publicité, elle est reléguée au second plan derrière le Sponsoring. En
effet, ce sont les clients actuels de la BNI-CLM qui peuvent connaître les produits nouveaux
et les services offerts. Cela entraîne de multiples menaces comme la méconnaissance des
produits actuels par le grand public et la difficulté de ciblage des clients.
produits
La publicité sert à faire connaître les produits actuels par le grand public pour pouvoir les
inciter à en acheter. En effet, faire un bon produit ne suffit pas, il faut le faire connaître par
le plus large public possible et le valoriser auprès de ce dernier.
Le grand public, y compris les dirigeants d’entreprises, n’est donc pas en mesure de savoir la
valeur des produits mis en vente par la BNI-CLM puisque sa publicité est limitée. Les produits
sont donc méconnus, ce qui constitue un point néfaste pour l’entreprise car elle pourrait y
perdre une part de marché potentielle.
45
En effet, comment le grand public, voire même les entreprises, pourront adhérer à la banque
alors que les produits offerts par celle-ci ne font pas l’objet d’une publicité qui doit servir à les
faire connaître ?
Le résultat est que les entreprises, voire le grand public, seraient déçus face au produit
qu’elles ont acheté car ce dernier pourrait ne pas répondre à leurs attentes.
La BNI-CLM fait valoir son image par la qualité de ses services ou de ses produits. La
publicité sera donc un moyen d’accroître et de redorer cette image, or la limitation de cette
dernière ne fera que la faire diminuer ou même la ternir.
Ainsi, la limitation de la publicité n’a pas seulement entraîné une méconnaissance des
produits par ses clients potentiels mais elle a aussi mené à l’affaiblissement de son image vis-
à-vis de ces derniers. En conséquence, il faut prendre des mesures pour parer à ces
menaces.
La limitation de la publicité entraînera aussi la limitation des segments cibles. En effet, une
fois les nouveaux produits élaborés, la difficulté sera la recherche des éventuels clients.
Durant nos recherches, nous avons pu constater que les nouveaux clients sont rarement
touchés par les nouveaux produits, ( surtout les nouveaux services comme la mise en place
du « guichet PME » de la BNI-CLM) alors que le but de ce guichet PME est de soutenir le
redémarrage des entreprises affectées par la crise, de détecter les projets intéressants,
d’assurer aux clients une forte présence sur le terrain, de conseiller en gestion financière les
entreprises existantes, d’aider à la création d’entreprises, d’informer sur les démarches
administratives de création d’entreprise (composantes juridiques et fiscales), les procédures
et conditions d’ouverture de compte, les modalités de constitution d’un dossier de crédit, de
proposer des crédits de fonctionnement ou d’investissement aux PME, ainsi que de faire
connaître à ces derniers les organismes d’appui aux entreprises.
Les avantages sus-cités sont méconnus par les entreprises qui ne sont pas en relation avec la
BNI-CLM du fait de la limitation de sa publicité car même si on voulait cibler les clients par
des produits ou services conçus généralement selon leur besoin, la publicité doit être la clé
du succès du ciblage. Une publicité large et illimitée permet d’atteindre facilement les clients
actuels mais aussi les clients potentiels.
En effet, cibler les clients revient à leur proposer de nouveaux produits ou les meilleurs
services, tandis que la pièce maîtresse pour leur faire connaître la qualité et la valeur des
produits est limitée d’où l’inefficacité du ciblage.
46
Il est vrai que la publicité a pour objectif ultime d’influencer les comportements d’un public et
en particulier ses comportements d’achat et de consommation, mais le ciblage et la publicité
ne sont que des moyens de proposition des produits aux clients et pas tout de suite une
vente.
La limitation de la publicité équivaut à limiter les segments cibles, d’où une nette régression
de la part de marché.
Ceci implique que si ce segment limité n’accorde aucun intérêt aux produits proposés,
l’élaboration de ceux-ci n’était que du temps perdu car le segment cible n’a même pas daigné
les acheter, d’où l’utilité d’une publicité illimitée afin d’élargir la cible pour obtenir au moins
des clients intéressés par le produit.
Le ciblage est donc difficile à accomplir par une publicité limitée impliquant la perte
de clients potentiels sur le marché. La limitation de la publicité n’est pas le seul problème lié à
la Communication. Ces problèmes ne sont pas exhaustifs mais ce sont ceux qui méritent le
plus d’attention.
Mais au niveau de la relation de la banque avec ses clients « entreprises », elle est très
insuffisante dans la mesure où le nombre de visite fait par un chargé de la clientèle n’est que
de deux (02) fois par semaine ; alors que le marketing relationnel n’a pas un objectif de
prospection, mais de fidélisation. Il s’adresse aux clients « entreprises » et peut se définir
comme l’utilisation d’un ensemble d’outils de communication principalement hors médias
destinés à établir et développer une relation individualisée, interactive et durable avec un
client. Il vise à améliorer la relation avec un client pour augmenter son chiffres d’affaires et
sa rentabilité.
47
La BNI-CLM doit mettre d’autres moyens de fidélisation de ses clients afin de renforcer
ses relations. Etant donné que le marché des entreprises joue un rôle important non
seulement au niveau de l’économie mais surtout au niveau de la banque. Le résultat de la
BNI-CLM dépend en partie de l’état de santé des entreprises car les opérations effectuées par
ces dernières occupent la majorité de ses revenus.
En ce qui concerne les visites clientèle, elles sont très importantes non seulement pour le
chargé de clientèle, mais surtout pour la hiérarchie dans la mesure où elles permettent
d’affermir les relations entre le banquier et sa clientèle. De par ces visites, la banque saura
répondre aux besoins de sa clientèle car elles permettent de fidéliser le portefeuille clients de
la banque et d’obtenir des détails sur les informations financières fournies par l’entreprise.
Les visites permettent aussi de se protéger de ses concurrents et de maintenir ou d’améliorer
son rang parmi les autres banques primaires.
La plupart de ces visites sont planifiées avec la hiérarchie, mais dans certains cas les visites
se font sur la propre initiative des chargés de clientèle suivant les besoins. Le nombre de
48
visites est déterminé à l’avance mais l’objectif n’est pas souvent atteint car les taches
administratives du chargés de clientèle prennent la majeure partie de son temps.
Par conséquent, la BNI-CLM doit chercher d’autres moyens que la visite clientèle afin de
connaître le besoin de ses clients.
Cela nous amène aux autres problèmes qui causent aussi l’insatisfaction des clients au niveau
de la politique de Distribution ou de Commercialisation.
Section 4: LA POLITIQUE DE
DISTRIBUTION
Un bon produit seul n’est rien commercialement sans distribution et une bonne campagne de
communication ne produira aucun effet sans un circuit de distribution adapté au produit.
Depuis la fin de l’année 2004, la BNI-CLM a lancé ses cartes bancaires sur le marché (voir
annexe) pour satisfaire ses clients désireux de pouvoir retirer de l’argent sans faire la queue
et plus facilement. Mais le problème se pose sur l’insuffisance des Distributeur Automatique
de Banque (DAB) ou Guichet Automatique de Banque (GAB) pour tirer de l’argent liquide au
niveau de ce dernier. Jusqu’à présent, cinq (05) de ces guichets se répartissent dans deux
(02) provinces tout simplement à savoir les provinces d’Antananarivo et de Toamasina. Il est
à souligner que sur ces cinq (05) GAB, quatre (04) se trouvent dans la grande ville
d’Antananarivo et un seul est implanté à Toamasina. De ce fait, l’augmentation du nombre de
ces GAB est nécessaire.
Il est vrai que la BNI-CLM dispose d’un dense réseau de vente (agences) établi dans les
principales villes de Madagascar mais elle ne dispose d’aucune agence dédiée aux entreprises
dans ses réseaux comme son confrère BMOI (BMOI Prestige). En effet, même si la clientèle
« entreprise » bénéficie de guichets dédiés et d’un accueil différencié, elle doit toujours se
mêler à l’ensemble de la clientèle bancaire, ce qui restreint la rapidité de traitement au
moment de grandes affluences.
49
Il importe tout d’abord de rappeler que la DME est une des unités rattachées à la
direction Exploitation. Elle comporte huit (08) filières dont chacune est dirigée par un chef de
filière. Des attributions bien déterminer leurs sont confiées.
Cependant, dans l’exercice de leurs attributions, elles rencontrent des problèmes liés
aussi bien à la structure organisationnelle qu’au système d’information marketing.
En dépit des efforts déployés par la BNI-CLM dans la recherche d’une meilleure
organisation de ses services, la DME connaît des problèmes pratiques sur la classification de ses
clients et aussi au niveau de l’effectif de son personnel chargé de clientèle au sein de chaque
filière , ainsi qu’une désorganisation du travail.
Il convient tout de suite de remarquer, en premier lieu que chaque direction au sein de
la BNI-CLM , dont la DME, a sa propre organisation interne. En outre, les entreprises dont nous
parlons ici relèvent de formes juridiques différentes à savoir :
Concernant plus particulièrement ce dernier type de marché, les clients sont classés
selon la taille et le fonds de commerce dont ils disposent. Cette situation sera illustrée
par le tableau suivant :
Par ce tableau, on sait qu’il existe au moins deux secteurs d’activités dans chaque filière
de la DME. C’est ici que les exploitants peuvent avoir un problème dans l’exécution de leurs
taches respectives. En effet, avec plusieurs secteurs d’activités concentrés dans une même
filière, ils ont du mal à traiter les dossiers dans les meilleures conditions possibles. Ensuite,
les besoins de chaque entreprise sont variés. Il est nécessaire aussi de segmenter par secteur
d’activité.
Par ailleurs, les exploitations ne sont pas toujours polyvalentes, spécialisées en plusieurs
en de multiples secteurs d’activités. Cette carence tant quantitative que qualitative du personnel
fera l’objet du sous-titre suivant.
51
En outre, c’est à eux aussi qu’il incombe de surveiller l’évolution des risques de leurs
portefeuilles et de répondre aux demandes des organes de contrôle.
Deuxièmement, ils sont responsables de l’état général de la filière. C’est donc à eux
qu’incombe le rôle de conseiller, de former, de motiver et de guider les collaborateurs pour que
ces derniers maîtrisent leurs tâches. Ils animent, forment, supervisent et contrôlent les activités
de leurs équipes de chargé de clientèle et développent leurs fonds de commerce en harmonie
avec la stratégie de la Direction Générale.
Quant aux exploitants chargé de clientèle, ils établissent les tableaux de bord et l’
Autorisation Préalable de Dépassement (APD). Ils sont chargés de s’occuper et de traiter toutes
les opérations courantes telles : les ordres de transferts, les ordres de virements, les
importations et la correspondance ainsi que le dépouillement des états financiers.
Connaissant les fonctions où ils interviennent, il est nécessaire de souligner que les
exploitants chargés de clientèle sont encore insuffisants dans la mesure où le nombre de
dossiers à traiter est très abondant et donc les fonctions commerciales sont un peu mises à
l’écart. Ensuite, le rajeunissement trop accéléré des exploitants explique leur inexpérience.
Nous constatons que 28 exploitants s’occupent de 803 clients. Ce qui fait qu’en moyenne
un exploitant s’occupe de 14 entreprises. Si nous nous référons aux opérations courantes
seulement, c’est l’accueil des clients qui prédomine et occupe la majorité du temps des
exploitants de la DGE 4, voire des autres DME. De ce fait, un déséquilibre au niveau du temps,
plus précisément à la durée et au moment de traitement de ces opérations, est constaté. En
plus, l’insuffisance de l’effectif du personnel ou des exploitants provoque la désorganisation du
travail interne de la dite Direction.
La DME souffre d’une mauvaise organisation interne. Cela s’explique par les points
suivants dans certaines filières.
Chaque filière est libre d’organiser son fonds de commerce. En fonction de ses propres
contraintes, elle répartit les taches entre les différents exploitants.
L’horaire de travail normal du chargé de clientèle est la suivante : de sept heures trente
(07h 30’) à seize heures trente (16h 30’), dont une heure de pause déjeuner. Toutefois, il ne
quitte généralement son bureau que vers dix huit heures (18h) dans la mesure où l’après-midi il
a la possibilité de mieux se concentrer et se consacrer à ses taches rédactionnelles.
Devant l’insuffisance du personnel avec plusieurs fonctions, les exploitants sont souvent
bien obligés de faire des heures supplémentaires pour bien faire leur travail. En effet, la plupart
de leur temps est consacré au traitement des sollicitations de la clientèle pendant la journée,
surtout les appels téléphoniques.
Tout d’abord, l’information est un :« élément de connaissance recueilli ou crée qui prend
de l’importance au sein du système dans lequel on l’insère ». Mais la DME n’est pas exempt de
problèmes surtout au niveau des renseignements sur la clientèle et du classement des dossiers.
55
Nous savons très bien que la DME est l’une des unités qui est le plus en contact direct
avec ses clients (Entreprises). Elle possède des moyens matériels pour avoir des informations
concernant ses clients. Nous pouvons citer : le téléphone, les ordinateurs pour la conservation
des informations. Sur ce dernier, les fichiers clients sont une source de connaissance de la
clientèle d’une entreprise et peuvent être à l’origine d’action marketing direct. Il est possible
d’obtenir à partir de tels fichiers le pourcentage des clients nouveaux pour mesurer le
dynamisme Capital, ou le pourcentage des clients fidèles pour savoir le niveau de satisfaction, ou
encore le pourcentage des clients perdus par la Banque de compétitivité. Ils sont une excellente
base de sondage pour réaliser une enquête d’image et de satisfaction auprès de la clientèle.
Pourtant au niveau de la DME 4 et de la DME elle-même nous avons constaté que les
fichiers clients ne sont pas à jour et ne reflètent pas vraiment la situation du client.
Ensuite, la DME est une direction très dépendante des autres services. Au niveau des
demandes qui sont transférées aux autres directions ou services, nous remarquons qu’il existe
un manque de suivi systématique des opérations. En effet, il faut les relancer pour qu’il n’y ait
pas d’oubli ou de retard dans l’exécution. En fait, nous avons constaté que dans la majorité des
cas, elles traînent au niveau des autres services notamment en ce qui concerne les réclamations
des clients.
Nous avons pu constater que le classement des dossiers et des documents n’est pas
effectué avec la rigueur qu’il sied à une banque et en plus de cela, ces mêmes documents ne
sont pas à jour. Cela gênera beaucoup la recherche du ou des dossiers s’il ne sont pas
correctement et chronologiquement rangés et demandera plus de temps qu’il n’en faut pour faire
autre chose. Effectivement, les documents se tassent et viennent encombrer l’espace de travail
déjà restreint et cacher d’autres dossiers encore utiles ou à traiter en urgence. En conséquence,
certains documents importants arrivent encore et sont mal classés, ce qui occasionne une perte
de temps considérable pour les rechercher.
Il est nécessaire de souligner qu’au moment de l’inspection générale fait par l’auditeur
interne de la Banque, nous avons remarqué que chaque document comportant les
renseignements clients sur leurs états financiers étaient toujours incomplets.
56
PARTIE 3
PROPOSITION DE SOLUTIONS
57
Nos précédentes analyses nous ont permis de tirer des conclusions et de formuler des
propositions de recommandations. Nous estimons que les solutions proposées ci-après pourront
aider la DME et la BNI-CLM à être plus efficace dans la réalisation de ses taches quotidiennes et
de proposer des produits et des services encore meilleurs, mais aussi améliorer sa politique
commerciale au niveau du marché des entreprises voire des autres marchés.
La concurrence étant de plus en plus rude, la DME doit défendre ses acquis et les
développer. Gérer la clientèle demande, de la part de la DME, une segmentation bien spécifiée,
la mise en œuvre d’une organisation de travail approprié et la poursuite des stratégies
nécessaires.
Le Marketing- Mix est un ensemble de décisions de base qui sont prises par le
responsable marketing en ce qui concerne les principales variables d’action dont il dispose à
savoir : le Produit, le Prix, la Communication et la Distribution.
Pour maintenir sa place de Leader sur le marché bancaire, la BNI-CLM doit se pencher
sur ces quatre variables dont nous allons dans les lignes qui suivent développer les
améliorations possibles.
Comme nous l’avons vu plus haut, le marché des produits bancaires est assez limitée du
au fait que les produits proposés par chaque établissement sont plus ou moins similaires
(exemple :cartes bancaires). L’innovation est donc de mise dans le secteur bancaire pour, d’une
part échapper à un amalgame avec les autres banques par les clients actuels et potentiels , et
d’autre part se démarquer en proposant mieux que l’offre du marché et à un prix défiant toute
concurrence.
58
Dans sa quête de clients, la BNI-CLM se doit, pour les attirer, de proposer des prix
moins onéreux que ceux de la clientèle mais elle ne peut afficher directement tous ses prix pour
éviter que la concurrence ne se base dessus pour établir ses propres tarifs. En effet, la
concurrence sur le marché bancaire est très féroce et il n’est pas indiqué de montrer toutes ses
batteries avant d’ avoir correctement convaincu le client potentiel. Pour cela, la BNI-CLM
n’affiche que quelques prix pouvant attirer les éventuels clients sur les prospectus qu’elle
distribue, ensuite parler clairement des surplus dûs aux divers services quand le client est en
face du commercial.
La marge que la banque prend sur ce genre de crédit peut facilement être calculée par
le client et ce dernier peut aisément se décider si oui ou non le crédit est avantageux pour lui.
Mais le véritable dialogue ne commence qu’après que le client ai consenti à adhérer à la famille
de la banque, en effet il peut toujours y avoir quelques services en sus des prévus qui
occasionneront d’autres frais.
59
Ensuite, la publicité fait connaître les nouveaux produits au grand public y compris les
chefs d’entreprise. En effet, celui-ci perçoit par la publicité la valeur réelle des produits offerts
par la BNI-CLM voire des nouveaux services.
Ainsi, si la grande masse n’ignore plus cette valeur, elle peut maintenant s’intéresser
aux produits faisant l’objet de publicité. La publicité peut aussi faire valoir l’image de la BNI-CLM
qui lui est chère. En effet, une simple connaissance amenant à un grand intéressement sur les
produits et les services augmente déjà l’image que se donne le grand public sur les éléments
des entreprises de la banque. De plus, une bonne publicité par le biais de bons supports montre
que la BNI-CLM est très performante car elle arrive à proposer de nouveaux produits à tous les
clients. Cela entraînera aussi l’efficacité commerciale dans la mesure où ces derniers sont en
possession des produits et des services qu’ils connaissent entièrement. La publicité permet en
effet aux entreprises et au grand public de ne plus acheter à l’aveuglette les produits et les
services proposés par la BNI-CLM. Ils seront conscients de la valeur du produit.
De même, il n’y a pas que la publicité à travers les divers supports qui peut toucher
directement la grande masse de la population, voire des entreprises afin de pouvoir vendre et
écouler rapidement les nouveaux produits.
60
Toutefois, la publicité n’apporte pas seulement une connaissance pour les entreprises et
le grand public mais elle permet aussi de cibler les clients envisagés.
Le ciblage direct permet en effet de faire connaître la qualité et la valeur des produits
aux clients envisagés. Le meilleur moyen pour y arriver passe cependant par un application de
la stratégie « Pull » surtout une amélioration de la publicité par l’optimisation des supports
utilisés. En effet, la publicité permet à la banque de susciter l’intérêt des segments cibles sur les
produits proposés dans la mesure où en optimisant les supports, elle acquiert une plus grande
image de la part de l’extérieur par rapport à ses concurrents du fait qu’elle arrive à les distancer
auprès des segments cibles.
Nous pouvons ainsi voir que l’optimisation des supports publicitaires améliore la
communication en général de manière à ce que celle-ci revienne au premier plan au sein de la
BNI-CLM et qu’elle puisse rivaliser avec ses concurrentes et d’agir efficacement sur le marché.
Il est important de pratiquer aussi la stratégie « Push » étant donné qu’elle consiste à
pousser les produits et services par les vendeurs de l’entreprise. Elles s’appuient
essentiellement sur les avantages ou les incitations offertes aux vendeurs (marges élevées,
commissions, formations et animations des vendeurs,…). A ce propos, nous pensons que le
système de récompense est l’un des points importants à considérer.
61
Nous proposons ainsi la création de ces agences afin qu’elles puissent améliorer les
services rendus aux entreprises. Les vingt (20) agences de la BNI-CLM devraient aussi élargir
ses services en créant par exemple des guichets pour les entreprises, ceci pour éviter la grande
affluence dans le traitement des opérations quotidiennes.
Si par exemple la SECREN basée à Antsiranana, non cliente de la BNI-CLM, avait besoin
de financement ou de conseils, n’ayant pas de guichet « Entreprises » sur les lieux et donc
aucun agent compétent et apte à répondre, cette dernière doit alors encore passer par l’agence
centrale d’Antananarivo à la Direction des Grandes Entreprises (DGE) pour être aidée. Alors que
si la BNI-CLM avait une unité dédiée aux entreprises sur place, elle aurait gagner un client et en
plus aurait pu aider efficacement la SECREN.
Le nombre de Guichet Automatique de Banque (GAB) est encore assez faible face à la
couverture géographique de la BNI-CLM. En effet, il n’y a que cinq (05) de ces GAB
actuellement dans tout Madagascar, dont quatre (04) à Antananarivo et un (01)seul dans la
province de Toamasina, et cela peut être préjudiciable à la BNI-CLM puisque les gens désirant
aller en vacances ne peuvent retire de l’argent s’ils vont dans une province autre que
Toamasina. Le paradoxe est d’ailleurs saisissant puisqu’on peut retirer de l’argent avec la même
carte à l’étranger, alors que sur le territoire national le minimum (un GAB dans chacun des six
(06) provinces de Madagascar) n’est même pas assuré.
62
La BNI-CLM devrait ainsi augmenter le nombre de ses GAB pour assurer la pérennité de
ses cartes de paiement même si elle ne réussi à faire que le minimum ci-dessus, c’est-à-dire au
moins un GAB dans chacune de ses agences.
Le succès de la DME est non seulement lié étroitement aux autres directions de
l’établissement mais aussi à la productivité et aux efforts fournis par chaque agent en charge de
la clientèle. De ce fait, nous proposons dans les lignes ci-après quelques idées qui pourront
améliorer l’organisation interne de la DME et l’organisation générale de la BNI-CLM dont le but
est de mieux servir le client et de le fidéliser.
La BNI-CLM, comme toutes les banques, pratique une segmentation par marché :
- les Particuliers et les Professionnels
- les Entreprises et les Institutionnels
Concernant le marché des entreprises, la BNI-CLM classe ses clients en deux (02)
catégories à savoir les grandes entreprises et les PME. On peut résumer le découpage de la dite
clientèle sur l’organigramme suivant :
63
DME
DME 1 DME 6
DME 2 DME 7
DME 3 DME 8
DME 4
DME 5
Il est vrai que la segmentation par la taille des entreprises apporte un bon résultat sur
l’exécution du travail étant donné que les exploitants connaissent bien les besoins de chaque
catégorie de clients. En effet, les grandes entreprises réacquièrent des services et des
technicités pointues, souvent fait sur mesure à coûts très élevés, alors que les entreprises de
taille plus modestes utilisent généralement des services plus banalisés plutôt que de répondre
aux différentes spécificités rencontrées dans chaque catégorie à mettre en oeuvre des moyens
adoptés tant sur le plan matériel qu’humain.
Pour avoir une efficacité et un meilleur service aux clients, nous proposons de classer
les clients « entreprises » selon leurs secteurs d’activités étant donné qu’ils n’ont pas les mêmes
attentes vis-à-vis de la banque et présentent des risques différents.
En outre, dans les entreprises de service comme la banque, la qualité des services
fournis est très importante pour les clients. On doit donc plus particulièrement mettre l’accent
sur cette qualité de service, tant au niveau de la conception qu’au niveau de la réalisation de
celui-ci. En effet, comme l’offre d’une société de service est intangible, son développement
stratégique se construit essentiellement à partir des éléments intangibles comme l’atmosphère
de la prestation, l’image de l’entreprise,…. Par conséquent le client cherchera des signes
démontrant la qualité du service. Pour la DME, elle doit mettre un secteur d’activité à chaque
filière, au moins deux secteurs d’activités semblables afin que les clients ne s’attardent pas là
où ils s’adressent. Exemples : DME 1 secteur Négoce, DME 2 secteur pétrolier,…
64
En effet, elle a opté pour la distinction des taches de gestion (taches administratives) et
des taches de développement (taches commerciales) pour les répartir entre les membres de
l’équipe constituant le fonds de commerce. Elle a augmenté l’effectif des chargés de clientèle
faciliter ses taches. Au moment où j’étais à la DME, l’effectif des chargés de clientèle était au
nombre de vingt-huit (28). Depuis le début de cette année, cet effectif est porté à quarante et
un (41) exploitants non compris les stagiaires.
Renforcer l’équipe chargée de la clientèle ne suffit pas mais il faut que les exploitants
reçoivent aussi une bonne formation. Etant donné que la formation est une des clés de la
gestion de la force de vente, le chargé de clientèle doit avoir une bonne connaissance de ses
produits, des techniques commerciales et de maîtriser les techniques de communication et de
négociation.
Il est vrai que la BNI-CLM a une direction qui est chargée de la formation du personnel.
Nous proposons alors de renforcer la formation du personnel de la DME surtout au niveau des
techniques commerciales. Il doit être un professionnel reconnu complet et compétent qui sait :
Former, c’est permettre, par exemple à la population des chargés d’affaires, de mieux
vendre, de progresser, d’augmenter leurs compétences. Mais c’est aussi leur permettre une
évolution professionnelle dynamique.
66
Les perspectives d’évolution pour un Chargé d’Affaires entrepreneurs sont larges, tant
au sein des groupes d’agences de proximité qu’au sein de la filière entreprise.
Par ailleurs, les banques peuvent faire appel à des organismes extérieurs qui organisent
des formations professionnels (diplômantes ou certifiantes) ou à des cabinets de formation qui
organisent des séminaires pointus et réservés souvent à un petit nombre de collaborateurs.
Nous l’avons vu, les trois missions essentielles à respecter pour les chargés d’affaires
sont de développer et maîtriser les risques du fonds de commerce qui leur sont confiés, tout en
respectant les règles internes à leur établissement et un formalisme juridique rigoureux.
Pour les aider dans la réalisation de ces missions, les banques mettent à leur disposition
de nombreux moyens et outils.
CHEF DE FILIERE
En ce qui concerne le Chef de filière, il est le premier interlocuteur des clients. Sa tache
est plutôt commerciale (visites d’entreprises, prospections) mais il aura toujours à animer,
former, superviser et contrôler les activités de son équipe. En effet, il devra assurer le suivi
commercial en veillant à développer son portefeuille par des suivis commerciaux (contacts
fréquents avec ses clients) ou par des suivis de risques.
Pour les Adjoints commerciaux , ils auront pour tache de libérer le chef de filière des
taches administratives qui, auparavant, ont ralenti les taches commerciales. Ils assurent :
Enfin, pour les Assistants commerciaux , leurs rôles sont aussi multiples que ceux des
adjoints. En effet, ils sont considérés comme de véritables adjoints non seulement du chef de
filière mais aussi des commerciaux. Ils assurent en partie la permanence des relations face aux
clients. Ce qui est un atout pour la banque, notamment en matière de continuité de la gestion
quotidienne.
Ils traitent également les différentes opérations locales tels que les virements, la mise à
disposition, la certification des chèques, les différentes opérations à l’international (opérations
de change avec les ordres d’achat et de vente, les ouvertures de crédit documentaire) ainsi que
les réclamations des clients (l’extrait de compte, demandes d’avis non reçues, de virement non
reçus,…). Ils vérifient également l’état des comptes comme le dépassement et la vérification
des irrégularités.
Face à cette réorganisation de la DME, chaque exploitant gère son temps de travail, ce
qui est souhaitable vu que le temps alloué aux communications téléphoniques est très large.
Avec cette répartition des taches , chacun peut être remplacé en cas d’absence et améliorer
l’efficacité de la banque en faisant un stage de formation par exemple.
Obtenir des informations n’est plus un problème pour l’entreprise du 21ème siècle. La
difficulté pour la DME réside dans la capacité de gérer et d’utiliser ses informations. Pour bien
gérer et avoir une efficacité pour l’exécution du travail, nous proposons d’actualiser les fichiers
clients, de faire des investissements technologiques et d’appliquer le Data Mining pour ses
besoins d’informations.
les informations sur la clientèle existe déjà mais elle est insuffisante, pas à jour et difficile à
exploiter. Il doit comporter des renseignements à jour, régulièrement alimenté et actualiser. Il
doit être disponible et accessible à tous les exploitants et même de la banque toute entière. Pas
seulement à celui qui conçoit mais à tous les chargés de clientèle et aux chefs de toutes filières
de la DME et même aux supérieurs hiérarchiques. Cette accessibilité qui ne signifie pas
l’absence d’un responsable personnalisé quant à sa tenUe, est d’ailleurs la condition
indispensable pour qu’il soit exploitable.
C’est pourquoi, afin de mieux personnaliser ses efforts et détecter les besoins latents,
nous proposons à la DME d’avoir un entrepôt de données comportant des informations
différentes comme les informations sur le marché, sur les clients ciblés,… ainsi que de créer des
fiches clients qui permettront au chargé de clientèle de connaître à fond et à tout moment ses
clients.
En outre, face à la dépendance de la DME aux informations que lui procurent les autres
directions, il est important de proposer un suivi systématique.
C’est souvent au moment des réclamations que le client se construit une image de la
banque, laquelle peut être propagée dans son entourage. Par ailleurs, c’est aussi l’occasion pour
chaque filière de déterminer les besoins à satisfaire pour chaque client pris individuellement et il
est vrai que le suivi du traitement des réclamations comme le service après-vente est nécessaire
et il ne faut pas la négliger.
Les banques ont adapté ou sont en train d’adapter leur équipement technologique
(système d’information décisionnel, serveurs téléphoniques,…) d’une part et, d’autre part, de
réorganiser la gestion et l’administration de cette infrastructure technologique fin de les mettre
au service de l’exploitation commerciale.
Le Data Mining correspond donc à l’ensemble des techniques et des méthodes qui à
partir de données permettent d’obtenir des connaissances exploitables. Son utilité est grande
dès lors que l’entreprise possède un grand nombre d’informations stockées sous forme de bases
de données ou mieux regroupées dans un Data Warehouse ou Entrepôt de Données.
72
En outre, bien qu’utilisant des techniques et une démarche statistique, le Data Mining et
ses outils sont appelés à être utilisés par un grand nombre d’acteurs, depuis l’analyste (le
statisticien, le consultant, l’analyste financier,…) jusqu’à l’utilisateur final (en général ni
statisticien, ni informaticien).
L’E-Marketing repose sur le marketing traditionnel sauf qu’il est axé sur le marketing
interactif de l’intimité du client. En effet, l’E-Marketing voit le jour du fait que le concept de
marketing doit évoluer pour s’adapter aux conséquences générées par l’évolution de la
technologie. Le marketing traditionnel, fondé sur la demande des clients regroupés en
segments de marché et sur la cohérence du marketing mix ne suffit plus. L’harmonisation des
variables, produit, prix, distribution et communication visant à augmenter la part de marché et
le chiffres d’affaires des institutions n’est plus assez pertinente pour intégrer la puissance du
progrès technologique dans les politiques de développement des institutions financières, surtout
des banques.
Quelle est donc la nécessité de cet E-Marketing mix ajouté au marketing mix
traditionnel ?
CONCURRENCE CONCURRENCE
Client Client
(segmentation) (segmentation)
Profit Profit
commercial commercial
CONCURRENCE CONCURRENCE
Les quatre variables doivent être organisées et harmonisées entre elles, de façon à
obtenir la meilleure satisfaction du client au niveau de ses attentes les plus personnalisées en
matière de produits et services. Le rôle de l’e-marketing mix consiste à optimiser cette
satisfaction.
L’E-Marketing réclame la recherche d’une cohérence globale entre ces quatre variables.
Elle est nécessaire pour optimiser la valeur ajoutée pour le client et le profil global de la
banque. Pour parvenir à cette optimisation, essayons de proposer une démarche de l’E-
Marketing.
75
TECHNOLOGIE
INFORMATION
LOGISTIQUE
HOMMES (Ressources Humaines)
Objectifs
Centres d’intérets
Avantages, impacts
Compétences distinctes
Planifications stratégiques
76
Contrôle des réalisations (impacts financiers, client, personnel)
Audit
Actions correctives
Cette démarche permet à la banque de tirer le meilleur parti des quatre variables de l’E-
Marketing mix. Elle se traduit par l’élaboration d’une stratégie adéquate mettant en valeur des
avantages à partir de nouvelles technologies. Une fois élaborée, la stratégie doit permettre
d’optimiser les forces respectives de chaque variable fondamentale puis de les harmoniser dans
le cadre d’un véritable « e-marketing mix ».
* La première consiste pour la banque à dresser un bilan des capacités et potentialités dans
les domaines suivants : les marchés et les clients, la maîtrise des nouvelles technologies, les
possibilités offertes par le système d’information interne , le niveau de modernisation des
réseaux, les potentialités des collaborateurs à s’adapter à leur utilisation.
Le bilan interne est comparé à une évaluation des réalisations respectives de développement
des principaux concurrents dans ces domaines à partir d’étude « benchmarking ». Il est
confronté à une analyse des attentes exprimées par les clientèles actuelles et potentielles, face
aux offres possibles à partir des équipements technologiques.
Cependant, l’étude des clients comporte des éléments quantitatifs (taux d’équipement en
appareils permettant de se connecter aux technologies du futur) et des éléments qualitatifs
(anticipation du niveau des attentes). Une synthèse comparative permettra à la banque de
dresser un pronostic de ses capacités à pouvoir développer un marketing personnalisé et
interactif efficace en utilisant dans un délai raisonnable les potentialités technologiques qu’elle
possède ou qu’elle puisse se procurer.
* La troisième étape s’attache à proposer les outils opérationnels nécessaires ainsi que les
systèmes d’information et de communication et de distribution. Elle s’applique à préparer les
mentalités internes à accompagner le changement et à harmoniser les quatre variables
essentielles dans le cadre d’un e-marketing mix.
Elle propose donc à la banque une harmonisation des variables (cf. page )
Cette harmonisation a pour but d’éviter tout risque de fuite provenant d’une faiblesse
importante au niveau de l’une des quatre variables. Elle tend aussi à diminuer le danger lié à
l’apparition d’effets néfastes entraînés par la mise en place des actions.
C’est durant cette troisième étape que le service marketing de la banque doit élaborer un
business plan et en même temps proposer les opérations nécessaires à la mise en œuvre du
dispositif prévu.
* La quatrième étape sera surtout consacrée à l’Audit interne de la banque. Elle consiste au
suivi des opérations, au contrôle et analyse des écarts et à la modification du processus en cas
d’apparition de difficultés imprévues.
Comme la BNI-CLM possède déjà une technologie plus ou moins avancée, il serait plus
facile pour elle d’appliquer cette démarche. En effet, comme elle prime la qualité de service
offert au client, il s’agit pour elle de suivre cette démarche afin de pouvoir étudier les besoins
intimes de ses clients.
Analyse externe
Analyse Forces, Faiblesses,
- Environnement
Opportunités, Menaces * « Marketing mix »
- Marché
- Adaptation produits/services
- Concurrence
- Distribution / Vente
relative au choix
et - Communication
technologique
* Organisation
- Systèmes d’information
Recherche de segments du * Politiques - Structures et mentalités
* Clignotants de
marché intéressés par les * Positionnement - Moyens humains
contrôle
avantages spécifiques des * Cibles - Qualité
* Tests
technologies * Objectifs
* Audit
Evaluation des segments * Echéancier
- taille (tableau de bord)
- valeur
- évolution * « Business plan »
- besoins propres
Analyse interne
- Forces
- Faiblesses
de l’institution face au
choix technologique
79
La première phase consiste pour la banque à recueillir et à traiter les informations. Elle doit
donc faire une analyse externe relative au marché actuel et prévisionnel lié à la technologie
envisagée. Celle-ci permettra en effet :
Ensuite, la banque doit compléter cette analyse externe par une évaluation de la concurrence
actuelle et prévisionnelle relative aux technologies choisies. Celle-ci permet de :
En outre, la banque doit aussi faire une analyse interne des forces et faiblesses, telles les
capacités financières, le niveau de compétence, de formation et de motivation de personnel, l’état des
équipements informatiques et logistiques.
Ainsi la banque peut dresser un bilan de ses principales forces et faiblesses comparées aux
opportunités et menaces provenant de l’environnement, du marché, de la concurrence.
* La deuxième phase consiste pour la banque à construire la stratégie. Pour l’élaborer donc, il
faudrait qu’elle détermine :
* Lors de la troisième phase, la banque sera vouée à la mise en œuvre des moyens et
l’organisation. Il y a d’abord l’élaboration du marketing mix comprenant :
80
. une adaptation des offres produits et services aux attentes des segments
cibles choisis pouvant conduire à des packages de propositions technologiques
. le choix et l’organisation des canaux de distribution et de vente adaptés pour
promouvoir les produits et services issus de la technologie envisagée
. la communication orientée vers les cibles visées et les canaux de distribution
sélectionnés
* La quatrième phase sera pour la banque consacrée aux tests et aux contrôles. La banque
pourra donc comparer à l’aide de clignotants de contrôle le déroulement des opérations aux prévisions
du plan. Elle élaborera aussi des tests préalables avant de décider du lancement général. Finalement,
elle doit analyser les écarts entre prévisions et réalisations afin de rectifier les actions ou de
commanditer un éventuel audit des choix décidés.
Cette application ne fera alors que rehausser encore plus l’image de la BNI-CLM auprès de sa
clientèle, si bien qu’elle conservera toujours son statut de Première banque de Madagascar et
cherchera à réaliser le message qu’elle essaie de faire par le biais de son slogan « PARCE QUE
CHACUN EST UNIQUE ».
De même, au niveau mondial, elle peut se réjouir du fait qu’elle était la première banque à
Madagascar à avoir appliqué l’E-Marketing qui est déjà très développé dans les grandes nations.
Le choix de ce modèle de distribution bi-canal vise avant tout à connaître la capacité d’accueil et de
service, à travers différents axes :
Cette approche doit également permettre aux banques, qui optent pour cette organisation, d’acquérir
un savoir faire indispensable, en vue d’une distribution de services financiers à distance à l’échelle
européenne.
A ce titre, la clientèle internaute doit pouvoir bénéficier des services d’une plate-forme
d’assistance technique (hot-line) via le téléphone en complément de l’assistance par e-mail.
Par ailleurs, le choix du client, via les interfaces technologiques ou humaines, commande,
pour organiser au mieux l’action commerciale, la construction d’une base de données commune à tous
les canaux, actualisant et historisant l’ensemble des informations transactionnelles et relationnelles,
sur l’intégralité des interfaces client :banque disponibles dans les deux canaux.
En moins d’un an, l’ensemble des principales banques françaises a mis en place un canal
Internet afin d’être présentes sur le WEB. Soigné sur la forme (graphisme recherché, services offerts)
l’Internet a permis de moderniser les services Minitel et de développer les bases d’un nouveau canal
bancaire. Pour autant, l’offre actuelle du « tout virtuel » reste :
A titre d’exemple, le Crédit Lyonnais propose l’ouverture d’un compte dans une agence
virtuelle à 100 % en ligne via l’Internet et le téléphone. Cette offre vise aussi bien une partie de la
clientèle qui souhaiterait transférer son compte dans une agence virtuelle qu’une nouvelle clientèle.
Citant une étude de JP MORGAN qui estime à 2 millions le nombre d’internautes bancaires et entre
120 000 et 160 000 ceux qui ne veulent que du virtuel, le Crédit Lyonnais vise dans les deux ans à
venir 20 000 clients. L’investissement de départ pour cette agence virtuelle a été de quelques dizaines
de milliers de francs, soit le prix d’une grosse agence en dur.
Le marché des téléphones mobiles se développant de façon très importante (plus de 10 000
000 de téléphones mobiles à Madagascar) des offres spécifiques ont été proposées pour ce nouveau
canal ; De nouveaux services de base de type alerte « push » sont notamment mis en œuvre pour les
clients disposant de téléphones mobiles. Le système de message d’alerte pourra être étendu à
l’Internet, voire aux GAB. Il convient après la phase de mise en place des prototypes, de bâtir un
système industriel capable de gérer des millions d’appels par mois. Un enrichissement de la gamme
des services disponibles permettra une plus grande interactivité vis-à-vis de l’ensemble des services
bancaires et en particulier dans les domaines des titres et des opérations de gestions courantes devra
être complétée notamment dans le domaine des titres. Enfin, les liens avec la Banque par Téléphone
et Internet devront s’enrichir de nouveaux protocoles (WAP, UMTS, …) de connexion…
84
Cette technologie, qui crée un lien entre la Banque par Téléphone et l’image, devrait
commencer à s’implanter dans certains points de ventes ou lieux publics (hypermarchés,…)
Le réseau Internet à haut débit sera le vecteur universel de nouvelles formes de services de
distribution et de gain de productivité via le câble, la téléphonie mobile, la télévision, les nouveaux
terminaux.
85
1.2- L’ Innovation
Comme nous le savons, la BNI-CLM est le Leader sur le marché bancaire. Pour agir
efficacement sur ce marché, elle doit aussi adopter une stratégie d’innovation en élargissant sa
gamme de produits offertes telles les cartes bancaires récemment mises sur le marché. Cette action a
en effet protégé sa part de marché qui reste encore la plus élevée face aux différentes banques de la
place. Mais elle peut toujours la développer, elle doit augmenter son portefeuille clients en mettant en
place une stratégie expansive signifiant la recherche de nouveaux clients et l’optimisation de la
rentabilité de ses clients acquis.
Cependant, il ne faut pas oublier que ce sont les clients qui créent le Leader. Donc il ne faut
pas se contenter de pousser les concurrents, il faut surtout adopter des stratégies pour fidéliser la
clientèle. Aussi, ne suffit-il plus désormais de satisfaire les clients, il faut les enthousiasmer aussi.
L’exemple d’innovation le plus spectaculaire a été réalisé par la BNI-CLM. Le vieil adage
dit : « la banque ne prête qu’aux riches » or la BNI-CLM a la vocation d’être une banque universelle et
elle a fait en sorte que tout le monde puisse ouvrir un compte chez elle pour la modique somme de Ar
0 mais sous certaines conditions, que nous allons expliquer ci-après.
1- Résultats attendus
1.2. Résultat économique
Si la BNI-CLM arrive donc à développer l’E-Marketing, elle incitera les autres banques ou les
autres sociétés à l’appliquer aussi. La concurrence sera donc féroce et, en même temps que les
banques qui se développeront très rapidement, le pays fera aussi un grand essor économique. En
effet, c’est le développement intensif de ces diverses sociétés qui fera la force du pays.
87
Au niveau social, l’application de l’E-Marketing apportera des résultats sur deux niveaux :
2- Recommandations générales
• Penser à former le personnel de sorte qu’il peut tout de suite être confronté à la montée en
puissance de la technologie, base de l’E-Marketing.
• Accentuer le développement du site Web car il constitue le premier moyen pour faire
développer l’E-Marketing.
• Fidéliser autant que possible les clients en répondant favorablement à leurs besoins intimes.
• Ne défavoriser cependant pas les contacts humains avec votre clientèle car l’éloignement
physique et la rareté des contacts entraîneront des discordes très importantes si un jour la
technologie fait défaut.
90
CONCLUSION
Toutefois, si on a choisi la BNI-CLM pour pouvoir étudier l’E-Marketing, cela ne veut pas dire
que les autres entreprises ne peuvent l’appliquer chez elles. En effet, l’intérêt du thème repose sur le
fait que toute société peut l’appliquer l’E-Marketing car ce nouveau millénaire apporte de nouvelles
technologies et que chaque institution doit s’y adapter.
Pour le cas de la BNI-CLM, une des banques de la place où nous avons notre stage, le Marché
des Entreprises (vocation historique de la BNI ou Bankin’ ny Indostria) représente 43 % de son
Produit Net Bancaire (PNB), 96% des Engagements Par Signature (EPS), 91% des emplois et 30 %
des ressources. Certes, la BNI-CLM détient la position de leader sur le marché grâce à sa présence
historique et son savoir-faire technique, mais compte tenu de la stratégie offensive des banques de la
place, telles que la BFV-SG, la BMOI, la BTM-BOA, elle se doit de maintenir et de défendre sa position.
Compte tenu des quelques problèmes au sein de la BNI-CLM en matière d’organisation interne
de la DME se reflétant sur sa structure organisationnelle et son système d’information marketing, et
au niveau de la politique commerciale sur le marketing mix (similarité des produits, publicité
limitée,…); la BNI-CLM gagnerait à opter pour deux grands axes de solutions à savoir :
91
• Pour l’organisation interne de la DME, une segmentation des clients selon leurs secteurs
d’activités et un renforcement de l’effectif du chargé de clientèle ainsi qu’une meilleure
gestion du temps de travail avec une formation basée sur les techniques de vente pourront
aider les exploitants à agir efficacement sur la qualité des services offerts. En outre, la BNI-
CLM devrait investir dans les nouvelles technologies pour optimiser le temps de travail de
ses employés et obtenir un meilleur temps de réaction et améliorer la qualité de ses
services.
• Pour la politique commerciale de la BNI-CLM , l’innovation telle la diversification des produits
proposés, la création d’agences dédiées aux PME,…des stratégies lui permettant de
maintenir sa place de leader sur le marché bancaire.
L’application de l’E-Marketing était donc la solution retenue pour pallier les problèmes vu que,
comme nous l’avons dit auparavant, le marketing traditionnel ne suffit plus pour le développement
d’une banque pour ce nouveau siècle dominé par la montée en puissance de la technologie.
Cependant, ce procédé reste incomplet si l’on n’y ajoute pas l’Innovation, véritable moteur du marché
bancaire ; en effet sans la création de nouveaux produits, la puissance technologique n’est rien.
Donc, ce serait une solution à moyen et long terme car les solutions proposées aux différents
problèmes touchant le marketing mix traditionnel seront plus faciles à appliquer dans l’immédiat, c’est-
à-dire à court terme.
L’application de l’E-Marketing entraînera un fort résultat du point de vue social du fait que le
personnel de la société bénéficie de formations concernant cette notion tandis que les clients peuvent
s’octroyer les services de la banque sans plus aucune peine.
Comme nous l’avons dit auparavant, l’E-Marketing est encore une notion difficile à maîtriser
et à cerner même si dans ce travail nous avons pu en effleurer un peu le concept, la démarche,…,
nous pensons que notre étude sur l’E-Marketing n’est pas encore suffisante d’où nous invitons donc
les autres étudiants à poursuivre les recherches car pour ce nouveau millénaire, l’E-Marketing sera le
92
plus puissant moyen et la plus grande source de développement d’une société et pourquoi pas du
pays.
BIBLIOGRAPHIE
- http://www.service-public.fr
- http://www.cfpb.fr
- http://www.e-marketing.fr
- http://www.itb.fr
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………….1
Section 1- Définition………………………………………………………………………………………4
Section 2- Les différentes sortes de banques………………………
…………………………….5
2.1- Les banques commerciales ou primaires ou de dépôts……………………..5
2 2.2- Les banques des affaires………………………………………………………………5
Section 1- Historique………………………………………………………………………………………..9
1.1- Le Crédit Foncier (CF)……………………………………………………………………9
1.2- La Caisse du Crédit Agricole (CCA)………………………………………………….9
Section 2- La BNI-CLM………………………………………………………………………………………10
2.1- Forme juridique……………………………………………………………………………10
2.2- Zone d’implantation……………………………………………………………………..10
4 2.3- Activités……………………………………………………………………………………….12
Section 3- Les objectifs de la BNI-CLM………………………………………………………………12
Section 4- La structure organisationnelle de la BNI-CLM………………….......................12
4.1- Organigramme général……………………………………………………………..13
4.2- Fonctionnement…………………………………………………………………….….15
4.2.1- Le Secrétariat Général…………………………………………………………..15
4.2.2- La Direction des Ressources Humaines………………………………….15
5 4.2.3- L’Inspection Générale…………………………………………………………….15
4.2.4- La Relation Groupements Professionnels et Actionnariat (RGPA)..16
4.2.5- La Déontologie, Contrôle Interne, Risk Management (DCIRM)…..16
4.2.6- La Direction de la Production (D Prod)…………………………………….17
4.2.7- La Direction des Engagements (DDE)……………………………………..17
4.2.8- La Direction du Support (DS)…………………………………………………18
4.2.9- La Direction Exploitation (DEXPL ou DGA/E)…………………………….18
1.2- L’ INNOVATION…………………………………………………………………………85
Section 2 -Résultats attendus et recommandations générales……………………………….86
CONCLUSION………………………………………………………………………………………………
90
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE