Republique Algerienne Democratique Et Populaire

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE

ET POPULAIRE

ORDRE NATIONAL DES EXPERTS COMPTABLES, COMMISSAIRES


AUX COMPTES ET COMPTABLES AGREES
CONSEIL REGIONAL CENTRE

RAPPORT : N 02
SOMMAIRE

- INTRODUCTION : 6

- GENERALITES : 7

- 1ER CHAPITRE :
- Investissements, Amortissements et Frais Préliminaires :

1- Les investissements :
1.1- Définition : 8
1.2- L’inventaire physique des investissements : 8
A- Phase préparatoire. 8
B- Etablissements des états de l’inventaire. 9
C- Le registre d’inventaire. 9
D- La tenue du fichier. 9
1.3- L’inventaire comptable. 10
1.4- Le rapprochement entre l’inventaire physique et l’inventaire comptable. 10

2- Les amortissements :
2.1- Notion et définition de l’amortissement 10
2.2- Détermination des amortissements 11
2.3- Utilité de la comptabilisation des amortissements 11
2.4- Comptabilisation des amortissements 12

3- Les frais préliminaires :


3.1- Définition. 12
3.2- Comptabilisation. 12
3.3- Résorption des frais préliminaires. 13

2
2éme CHAPITRE : - LES STOCKS.

1- Définition : 13

2- Objectifs de l’inventaire physique des stocks : 14

3- Inventaire physique des stocks :


3.1- Phase préparatoire : 14
3.2- Rangement et codification des produits : 14
3.3- Constitution des équipes de contage : 14
3.4- Procédures de l’inventaire physique : 15
4- Comptabilisation et régularisation des stocks :
4.1- Régularisation des achats : 15
A- Marchandises reçues, entrées en stocks, mais factures non parvenues.
B- Facture reçue et comptabilisée, mais le produit n’est pas parvenu.
4.2- Régularisation des écarts (Positifs, Négatifs) : 16

- 3éme CHAPITRE : - LES PROVISIONS :

- Généralité 17

1- Nécessité de la constitution de la provision. 17

2- Classification comptable des provisions : 17

3- Provisions pour pertes et charges avec l’enregistrement comptable : 18


A- Provisions pour pertes probables : 18
B- Provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices : 18
4- Provision pour dépréciation des éléments d’actif
4.1- Types de provision pour dépréciation des éléments de l’actif :
3
A- Provision pour dépréciation des stocks, 19
B- Provision pour dépréciation des titres, 19
C- Provision pour dépréciation des comptes clients. 20
D- Provision pour dépréciation des investissements, 20
4.2- Ajustement de la provision pour dépréciation d’actif. 21

- 4éme CHAPITRE :
- Régularisation des charges, produits et des comptes de bilan aux soldes
irréguliers :

1- Régularisation des charges et produits :


1.1- Les charges comptabilisées d’avance. 22
1.2- Les produits comptabilisés d’avance. 22
1.3- Les charges à payer. 23
1.4- Les produits à recevoir. 23
1.5- Les remises à accorder. 24
2 - Régularisation des comptes 40 et 50. 24

5éme CHAPITRE : LES PLUS VALUES DE CESSION

1- Généralités. 25
2- Comptabilisation des plus values de cessions à réinvestir. 26
3- Affectation des plus values de cessions à réinvestir. 26

- 6éme CHAPITRE :

4
Détermination du résultat de l’exercice et l’élaboration des
documents de synthèse :

1- Détermination du résultat de l’exercice. 28


2- Elaboration des documents de synthèse :
a) Le Bilan (Actif, Passif) : 30
b) Le Tableau des Comptes de Résultats (TCR) : 31
c) Les Documents annexes. 31
3- L’affectation du résultat :
3.1- Entreprise des associés 32
3.2- Entreprise Individuelle 32
4- Les subventions 32

6- Les bénéfices taxés à taux réduit. 34

7- Les liaisons et cessions inter – unités. 34

8- La réévaluation des immobilisations. 35

- CAS PRATIQUE : 38

* Inventaire physique 38
* Rapprochement bancaire 40
* Arrêté de la caisse 41
* Remarques générales 42

-CONCLUSION : 42

5
INTRODUCTION :

- Les travaux d’inventaire déterminent le résultat de l’entreprise et la valeur des


actifs et passifs à la clôture de l’exercice comptable. Ces travaux de fin d’exercice
sont obligatoires, a cette fin, le Code de Commerce exige à toutes personnes
physiques ou morales ayant la qualité de commerçant d’établir tous les ans un
inventaire des éléments du patrimoine de son entreprise et arrêter tous ses comptes
pour présenter un bilan et un Tableau des Comptes de Résultats (TCR) le plus
fiablement possible.
- Ce troisième rapport de mon stage d’expertise comptable au niveau du bureau
(SECOMB), traite des opérations de fin d’exercice : inventaire physique et
l’établissement des documents de synthèse comprenant des opérations de
régularisation des charges et produits, des amortissements, des frais préliminaires,
des provisions, des plus valus de cession, de l’impôt sur le bénéfice à taux réduit et
de l’établissement des états financiers.
- Pour finaliser mon rapport, j’ai relaté un cas pratique d’une entreprise étatique que
j’ai contrôler lors de mes différentes missions d’audit, pour démontrer le mécanisme
et le fonctionnement de ces divers travaux « Inventaire physique des stocks,
investissements », la procédure du rapprochement bancaire et l’arrêter de la caisse
au 31-décembre de l’exercice en cours.

6
« GENERALITES »

- On distingue deux catégories des travaux d’inventaire :


- Les travaux extra comptables : L’inventaire extra comptable consiste à
recenser les éléments existant et les évaluer, il comprend essentiellement
l’inventaire physique des stocks, des créances, des dettes et l’inventaire des
investissements.
- Les travaux comptables : Les renseignements de l’inventaire extra comptable
permettent la concordance des comptes avec la réalité grâce aux écritures de
régularisations qui reportent dans les comptes (actif et passif) les conséquences
des évaluations extra comptable, et de rattacher à l’exercice déterminé toutes les
charges et tous les produits qui le concerne.

(1) (2) (3) (4) (5)


Balance Inventaire Ecritures de Détermination Balance
avant extra régularisation du résultat d'inventaire
inventaire comptable
(6)

Documents de synthèses (Bilan, TCR, Tableaux annexe)

7
1ER CHAPITRE : INVENTAIRE DES : - INVESTISSEMENTS,
- AMORTISSEMENTS,
- FRAIS PRELIMINAIRES :

1 – LES INVESTISSEMENTS :

1.1- Définition :
- On appel un investissements touts éléments avec les critères suivantes :
- Il doit appartenir à l’entreprise.
- Sa période d’exploitation doit être supérieure à une année.
- Il doit être destiné à l’exploitation non pas à la vente et sa valeur doit être
importante.

1.2- Inventaire physique des investissements :


- L’inventaire physique est une obligation prévue par le plan comptable national
« PCN » et le code de commerce au moins une fois par an. Ce dernier peut être
réalisé à chaque changement juridique, mutation ou départ d’un responsable chargé
de la gestion. Son objectif principal est de s’assurer de l’existence réelle des biens
acquis.

A- Phase préparatoire :
- La préparation de l’inventaire physique est une opération importante pour sa
réalisation. Elle se compose essentiellement des trois étapes suivantes :
1- Désignation des personnes chargées de l’inventaire : Généralement on choisis
des personnes qui ne sont pas responsables de ces investissements.
2- S’assurer de la codification : On générale la codification doit prendre on
considération la nature de l’investissement et le numéro d’ordre. Cette dernière
est faite à l’aide d’une peinture ou d’autres procédés qui assurent la permanence

8
des codes. Dans le cas où se trouvent plusieurs investissements de la même
famille, chaque investissement doit avoir son propre numéro d’inventaire.
3- Etablissement des procédures et l’édition des supports (états et listings).

B- Etablissement des états de l’inventaire :


- Quand l’inventaire physique est entamé l’entreprise procède à :
1- L’inscription des feuilles d’inventaire sur un état nommé (état d’inventaire).
Ce dernier classe les investissements par ordre du plan comptable national.
2- Transmission des états d’inventaire au service comptable qui procèdera au
rapprochement avec les comptes.
NB : Les feuilles d’inventaire doivent êtres archivées et les états d’inventaire
doivent portés la date et la signature des personnes responsables concernées.

C- Le registre d’inventaire :
- D’après les articles 33 et 34 du décret n° 87/135 du 02/06/1987 et par l’arrêtée
ministérielle des finances du 21/07/1987 fixant le model type du registre
d’inventaire d’objet mobilier, ce dernier doit être côté et paraphé par le tribunal
portant la désignation, la référence sur l’origine des investissements, la valeur
d’acquisition avec les amortissements et les mouvements d’investissements
« affectation, transfert, cession, réforme… ».
Remarque : La plus part des entreprises que nous avons traiter mentionnent sur
le registre que l’actif, passif et le TCR.

D- La tenue du fichier :
- Le fichier est tenu parallèlement au registre d’inventaire, ce fichier doit être créer et
mis à jour pour l’inventaire physique après la procédure du rapprochement avec la
comptabilité. La tenue correcte de ce fichier permet d’avoir une base de donnée et de
contrôler la durée d’amortissement et l’existence réelle de ces derniers.

9
1.3- Inventaire comptable :
- Cette opération enregistre les investissements dans leurs comptes différents à
chaque acquisition, ces investissements sont inscrits dans un tableau.

1.4- Le rapprochement entre l’inventaire physique et l’inventaire comptable :


- Ce rapprochement permet de faire ressortir :
- Les liens des éléments existants sur les deux inventaires et les écarts douteux.
- Les éléments constatés physiquement mais non comptabilisés.
- Les éléments comptabilisés mais non inventoriés.
- Les éléments qui existe physiquement et qui sont comptabilisés, mais non
exploités (reformés).
- Ces écarts doivent êtres traiter particulièrement afin de déterminer les causes, les
explications et prendre les décisions qui s’imposent, généralement une commission
est constituée à cet effet.

2 - LES AMORTISSEMENTS :

2.1- Notion et définition de l’amortissement :


- Les investissements sont les biens acquis par l’entreprise, ils sont destinés à servir
d’une façon durable à l’activité de cette dernière. Beaucoup d’investissements ont
une durée de vie limitée, ils se déprécient avec le temps, l’usage ou le
développement technologique.
- La constatation comptable de cette dépréciation est appelée « Amortissements ».
Ils doivent être pratiqués chaque année même en l’absence du bénéfice pour que le
bilan soit sincère.
NB : - Tous les investissements corporels et incorporels sont amortissables sauf les
terrains (exemptés les gisements et carrières), le fond de commerce et les
investissements en cours. Tous les terrains et les fonds de commerce peuvent par
suite de circonstances inattendues subir des diminutions de valeurs (moins-values).
10
Cette dernière fera l’objet d’une provision exceptionnelle pour dépréciation des
investissements non amortissables.

2.2- Détermination des amortissements :


- Il existe trois systèmes pour le calcul d’amortissements :
- L’amortissement linéaire ou constant.
- L’amortissement dégressif ou décroissent.
- L’amortissement progressif ou croissant.
- Ils sont tous les trois définis par la loi fiscale, mais le plus utilisé c’est le constant,
il a pour caractéristiques de repartir par fraction égale les dépréciations sur la durée
de vie de l’investissement.
- En ce qui concerne ce système, le montant de :
L’annuité d’amortissement = (Valeur d’origine « Vo » / Durée d’utilisation).

NB : - La valeur nette comptable « VNC » : Elle est égale à la différence entre la


valeur d’origine et le total des amortissements pratiqués.
Taux d’amortissements : C’est le rapport entre l’annuité d’amortissement et la
valeur d’origine, il se calcul comme suit :
(Annuité d’amortissement / Vo) x 100 ou bien (100% / Durée d’utilisation).
- La base d’amortissement des investissements est égale au montant hors taxe sauf si
la TVA n’est pas récupérable.
- La première annuité d’amortissement doit être réduite de la cotisation du nombre
de mois écoulés.

2.3- Utilité de la comptabilisation des amortissements :


- L’objectif de la comptabilisation des amortissements est de constater le montant de
la dépréciation et la consommation partielle et progressive des moyens de
production qui représente une charge pour l’entreprise.

11
NB : Même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfice il est procédé aux
amortissements et provisions nécessaires pour que le bilan soit sincère. «Art
718/code de commerce »

2.4- Comptabilisation de l’amortissement :


- L’objectif de sa comptabilisation est de constater la consommation de
l’investissement dans un compte de charge au débit du compte « 682 Dotation aux
amortissements » et la dépréciation de ce bien dans un compte d’investissement au
crédit du compte « 29x amortissement des investissements ».
- L’opération comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
682 - Dotation aux amortissements. xxx
29x - Amortissement des investissements. xxx

3 - LES FRAIS PRELIMINAIRES :

3.1- Définition :
- Comme le PCN les définis, ce sont des frais engagés au moment de la création de
l’entreprise, de l’acquisition de ses moyens permanents d’exploitation ainsi que les
frais relatifs à son extension ou au perfectionnement de son activité.
NB : Les frais préliminaires ne concernent pas directement l’exploitation de
l’exercice et ne peuvent être imputés aux charges de l’exercice.

3.2- Comptabilisation des frais préliminaires :


- Le PCN précise que les frais préliminaires ne sont pas portés directement aux
comptes « 200 à 208 ». Les charges sont d’abord enregistrées par nature dans les
comptes concernés (60 à 66), ces dernières sont portées au débit du compte « 20
frais préliminaires » par le crédit des comptes :

12
« 75 Transfert des charges de production » pour le montant des charges
enregistrées dans les comptes (60 à 62).
« 78 Transfert des charges d’exploitation » pour le montant des charges
enregistrées dans les comptes (63 à 66).

3.3- Résorption des frais préliminaires :


- Les frais préliminaires doivent être résorbés le plus tôt possible, en principe dans
un délai maximum de 05 années. Les comptes de résorptions des frais préliminaires
sont crédités du montant des résorptions par le débit du compte « 699 Dotations
exceptionnelles ». L’opération comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
699 - Dotations exceptionnelles. xxx
209 - Résorption des frais préliminaires. xxx
« Résorption des frais préliminaires »

2éme CHAPITRE : LES STOCKS.

1- Définition :
- Le stock est un bien de l’entreprise, destiné à la vente ou à être consommé pour la
fabrication ou l’exploitation. Il se compose des comptes suivants :
- Compte 30 intitulé « Marchandises »,
- Compte 31 intitulé « Matières Et Fournitures »,
- Compte 33 intitulé « Produits Semis Fini »,
- Compte 34 intitulé « Produits Et Travaux En Cours »,
- Compte 35 intitulé « Produits Fini »,
- Compte 36 intitulé « Déchets Et Rebuts »,
- Compte 37 intitulés « Stocks A L’extérieures ».

13
2- Objectifs de l’inventaire physique des stocks :
- Ce dernier à des objectifs précis, se constituent essentiellement de :
- Contrôler les stocks pour constater l’existence physique de la propriété de ces
biens et refléter des chiffres réels et sincères sur le bilan.
- Connaître les avantages et les faiblesses du système de gestion des stocks.
NB : l’inventaire physique des stocks est une obligation de l’arrêté du 23/06/1975
relatif aux instructions du plan comptable nationale. Ce dernier exige aux entreprises
de procéder à l’inventaire physique des stocks au moins une fois par an.

3- Inventaire physique des stocks :


3.1- Phase préparatoire : Cette phase consiste à sensibiliser le personnel chargés de
l’inventaire, le premier responsable de l’unité doit tenir une réunion d’information
avec les personnes concernées pour :
- Informer le personnel du lancement de l’inventaire,
- Déterminer la date du début et la fin de l’inventaire,
- Désigner et deviser les taches entre les équipes de contage et de contrôle.
3.2- Rangement et codification des produits : Le rangement doit se faire par ordre
« alphabétique ou numérique » sur le rayonnage ou selon toutes autre méthode
raisonnable.
- La codification est nécessaire puisque elle permet une bonne conduite de
l’inventaire, cette procédure commence par la disposition des étiquettes qui
indiquent le numéro, le nom et la référence du produit.
NB : - L’identification se fait par la préparation des fiches nommé « Fiches de
stocks » pour chaque article sur les quelles est porter : la référence et le numéro du
produit.
3.3- Constitution des équipes de contage : L’unité doit constituer deux équipes de
contage différentes et une, le magasinier ne doit pas en faire partie, mais il assure la
garde de son magasin donc il peut être présent.

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- L’unité constitue une troisième équipe de contage dans le cas ou les deux équipes
on des résultats différent
3.4- Procédures de l’inventaire physique : Les documents nécessaires à la prise
d’inventaire sont : Les fiches d’identifications ou fiches de stock et les papillons de
contage pré numéroté en trois exemplaires.
- La tache à réaliser par la première équipe de contage c’est de compté les articles en
portant le contage sur le premier papillon, ce dernier est porter sur la feuille
d’inventaire.
- La deuxième équipe effectuera la même opération et portera le contage sur le
deuxième papillon sans voir le résultat du contage de la première équipe.
- La dernière phase c’est de procéder au traitement des informations des deux
équipes de contage. Dans le cas ou le contage est diffèrent il faut refaire un
troisième, et établir un état d’inventaire des quantités sur la base des documents
définitifs.

4- Comptabilisation et régularisation des stocks :

4.1- Régularisation des achats :


-A- Marchandises reçues, entrées en stocks, mais factures non parvenues : Dans ce
cas le compte «380 Achats de marchandises » sera créditeur, et comme le compte
transitoire «380 » doit être soldé à la fin de l’exercice, donc au 31 décembre de
l’année en cour, on débite le «380 » par le crédit du compte «538 Factures à
recevoir », l’opération comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
380 - Achat de marchandises. xxx
538 - Factures à recevoir. xxx

-B- Facture reçue et comptabilisée, mais le produit n’est pas parvenu : Dans ce cas le
compte «380 Achats de marchandises » sera débiteur. Donc au 31 décembre de

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l’année en cours, on crédite le compte «380 » par le débit du compte «37 Stocks de
marchandises a l’extérieur », l’opération comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
37 - Stocks de marchandises à l’extérieur. xxx
380 - Achat de marchandises. xxx

4.2- Régularisation des écarts :


-A- Les écarts positifs : Cela veut dire que l’inventaire physique est supérieur au
comptable, dans ce cas il faut débiter les comptes de stocks par :
- Le crédit des comptes de consommations concernés dans le cas d’erreur de
comptabilisation des bons de consommation,
- Soit par le crédit du compte fournisseur « 530 » dans le cas d’omission d’achats
et des bons d’entrés.
-B- Les écarts négatifs : Cela veut dire que l’inventaire comptable est supérieur au
physique, dans ce cas il faut créditer les comptes de stocks par :
- Le débit des comptes de consommations concernés,
- Soit par le débit du compte 698 « Charges exceptionnelles » dans le cas ou ces
écarts ne sont pas expliqués.

En conclusion :
- Les comptes de stocks ont pour solde le montant des stocks finaux lors de
l’inventaire,
- Le compte 380 « Achat de marchandises » doit être soldé,
- Le compte 61 « Matières et Fournitures Consommées » représente uniquement
les consommations,
- Le compte 72 « Produits Stockés » représente la variation de stocks des
produits fabriqués par l’entreprise (différence entre le stock initial et le stock
final).

16
NB : Lorsque la valeur réelle du stock est inférieure à leur coût réel, l’entreprise doit
constituer une provision pour dépréciation des stocks, cette dernière sera étudiée
dans le chapitre suivant.

3éme CHAPITRE : LES PROVISIONS :

Généralité :
- Les provisions sont des déductions faites sur le résultat d’un exercice pour faire
face à des pertes ou des charges clairement précisées et que les événements rendent
probables.
- Il existe deux catégories de provisions : Provision pour dépréciation des éléments
de l’actif et provision pour perte et charge.

1- Nécessité de la constitution de la provision.


- En vertu des principes de la continuité de l’exploitation et de l’indépendance des
périodes comptables, les provisions doivent être constituées pour que les documents
comptables présentent la situation réelle de l’entreprise, et cela même en l’absence
de bénéfice. « Article 718 du code de commerce ».

2- Classification comptable des provisions :


- Les comptes de provisions sont les suivants :
19 : Provision pour perte et charge :
190 : Provision pour perte probable.
195 : Provision pour charge à répartir sur plusieurs exercices.
39 : Provision pour dépréciation des stocks.
49 : Provision pour dépréciation des créances.

17
3- Les provisions pour pertes et charges avec l’enregistrement comptable :
- Ces dernières sont crées à la fin de l’exercice et représentent des fonds constitués
pour faire face à la réalisation d’un événement probable lié aux activités de
l’entreprise.
- Il existe deux catégories de provision pour pertes et charges :
-A- Provisions pour pertes probables : Elle correspondes à des charges prévisibles à
la clôture de l’exercice mais comportant un élément d’incertitude. Elles
comprennent notamment : - Les litiges ou procès en cours – Les garanties données
aux clients – Les risques de perte de change – Les amendes et pénalités fiscales…
etc.
- Enregistrement comptable : Elles sont considérées hors exploitation, car elles
ne sont pas liées à l’activité normale de l’entreprise. Ces provisions sont
comptabilisées au crédit du compte « 190 provisions pour pertes probables » par
le débit du compte « 699 dotations exceptionnelles ».
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
190 Provisions pour pertes probables xxx
699 Dotations exceptionnelles xxx

-B- Provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices : Correspondent à des
charges prévisibles qui étant donné leurs natures et leurs importances ne sauraient
être supportées par le seul exercice au cours duquel seront engagées.
- Généralement elles sont constituées, lorsqu’une entreprise programme de grosses
réparations. Elles constituent par anticipation des fonds nécessaires pour faire face à
la charge au moment de la réalisation.
- Enregistrement comptable : Elles sont considérer comme des charges
d’exploitation. Elles doivent être comptabilisées au crédit du compte « 195
Provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices » par le débit du compte
« 685 Dotations aux provisions ».

18
L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
195 - Provisions pour charges à repartir sur xxx
plusieurs exercices
685 - Dotations aux provisions xxx

4- Les provisions pour dépréciation des éléments d’actif :


- Ces provisions enregistrent l’affaiblissement des éléments d’actif :
4.1- Type de provision pour dépréciation des éléments de l’actif :
-A- Provisions pour dépréciation des stocks : Lorsque la valeur des stocks à la
clôture de l’exercice est inférieure au coût réel d’achat ou de production, on doit
constituer des provisions pour dépréciations. Ces dernières doivent figurer à l’actif
du bilan en déduction de la valeur du compte de stock concerné.
- Enregistrement comptable : L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
699 - Dotations exceptionnelles. xxx
39 - Provision pour dépréciation des stocks. xxx

-B- Provision pour dépréciation des titres : A l’inventaire, l’ensemble des titres
(titres de participations et titres de placement) font l’objet d’une estimation à leur
prix d’achat, on doit constituer des provisions pour dépréciations.
- Enregistrement comptable : L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
699 - Dotations exceptionnelles. xxx
492 - Provisions pour dépréciation des titres. xxx

-C- Provision pour dépréciation des comptes clients : Le recouvrement des créances
sur les clients est parfois incertain, ce risque est constaté par des provisions pour
dépréciations des clients. L’entreprise doit :
19
* Constater le caractère douteux de la créance en la transférant pour son
montant au compte « 472 créances douteuses ».
* Déterminer la perte probable et affecter une provision correspondant au
montant hors taxe de la perte.
- Enregistrement comptable : L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
694 - Créances irrécouvrables. xxx
4972 - Provisions pour dépréciation des comptes xxx
clients.

-D- Provision pour dépréciation des investissements : Il s’agit des provisions


concernant les investissements non amortissables comme le fonds de commerce ou
les terrains.
- Enregistrement comptable : L’écriture comptable se présente comme suit :

Débit Crédit Intitulé Débit Crédit


699 - Dotations exceptionnelles. xxx
29 - Amortissements des investissements. xxx

NB : - Les provisions viennent comme les amortissements a l’actif du bilan, en


diminution des comptes concernés.
- Les plus values qui apparaissent ne sont pas comptabilisées. Seules les
moins values sur les stocks et les titres doivent être comptabilisées
(principe de prudence).

4-2- Ajustement de la provision pour dépréciation des éléments de l’actif :


- A la fin de chaque exercice, on estime à nouveau le montant des provisions pour
dépréciations des stocks et des créances. On procède à une nouvelle estimation de la
dépréciation qui conduit :
20
A- Soit à augmenter la provision déjà constituée lorsque celle-ci a été sous
estimée : Le complément de provision se comptabilise de la même façon qu’une
création de provision.
B- Soit à diminuer la provision déjà constituée lorsque celle-ci a été surestimée :
L’écriture comptable se présente comme suit :

Débit Crédit Intitulé Débit Crédit


39/49 - Provisions pour dépréciation des stocks ou xxx
des créances.
796 - Reprise sur charges des exercices xxx
antérieures.

C- Soit à annuler la provision déjà constituée lorsque celle-ci est devenue sans
objet : Lorsque des créances sont devenues irrécouvrables par suite
d’insolvabilité des clients, celles-ci doivent être annulées.
L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
694 - Créances irrécouvrables. xxx
470 - Clients. xxx

NB : Le compte « 75 Transfert de charge de production » ou « 78 Transfert de


charge d’exploitation » est crédité par le débit du compte de la provision, soit
du montant même de la provision ci se montant est inférieur ou égal aux
charges effectives, soit d’une somme égale à ces charges si la provision est
supérieure à cette somme.
4éme chapitre :

- Régularisation des charges, produits et des comptes de bilan à soldes


irréguliers :

21
1- Régularisation des charges et produits :
- Durant l’exercice, les charges et les produits sont enregistrés au fur et à mesure de
leur constatation. Lors de l’arrêté des comptes à la fin de l’exercice comptable, on
rattache les charges et les produits à l’exercice correspondant afin de connaître le
résultat de l’exercice d’une façon plus précise.

1.1- Les charges comptabilisées d’avance :


- Il s’agit des charges enregistrées au cours de l’exercice mais qui concernent en
partie l’exercice suivant, il peut s’agir : des primes d’assurance, des loyers payés
d’avance, d’intérêts des emprunts payés d’avance... etc.
- Pour la régularisation au 31 décembre de l’exercice en cours, on diminue le
montant de la charge de l’exercice par la contre partie du compte «468 frais
comptabilisés d’avances » pour les mois payés concernant l’exercice suivant,
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
468 - Frais comptabilisées d’avances. xxx
6xx - Charges constater. xxx

1.2- Les produits comptabilisés d’avance :


- Il s’agit des produits perçus ou comptabilisés au cours de l’exercice mais qui se
rapportent à l’exercice suivant, il s’agit notamment : des loyers et des intérêts perçus
d’avances... etc.
- Pour la régularisation au 31 décembre de l’exercice en cours, on diminue le
montant du produit de l’exercice par la contre partie du compte «578 produits
comptabilisés d’avances » pour le produit perçu des mois qui se rattachent à
l’exercice ultérieur,
L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
7xx - Produits constatés. xxx
578 - Produits comptabilisés d’avances xxx

1.3- Les charges à payer :


22
- Se sont des charges imputables à l’exercice en cours, mais leur paiement sera pour
l’exercice suivant. Ces charges concernent l’exercice qui s’achève, elles doivent être
comptabilisées même en l’absence des documents justificatifs dans un sous compte
du compte principal de dette concerné, il s’agit principalement des impôts et taxes se
rapportant à l’exercice et à payer l’exercice suivant... etc.

1.4- Les produits à recevoir :


- Ces produits concernent les créances non comptabilisées à la fin de l’exercice, ce
sont des produits qui ont été réalisés et livrés et dont la facture n’est pas encore
établie, il s’agit des ristournes et autres remises a obtenir des fournisseurs, des
intérêts courus non échus, des prêts accordés et des ventes livrées sans factures.
- Au 31 décembre de l’exercice en cours, on comptabilise le produit par la contre
partie du compte «478 factures à établir »l’écriture comptable est la suivante :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
478 - Factures à établir. xxx
7xx - Produits xxx

- Des remises ou des ristournes à obtenir des fournisseurs, ces produits serons
comptabilisés comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
438 - Remises à obtenir. xxx
770 - Produits financiers xxx

1.5- Les remises à accorder :


- Ce sont des réductions commerciales à accorder aux clients, les factures d’avoir
correspondantes n’ayant pas encore été envoyées.
- Dans ce cas on diminue le produit par le crédit du compte «577 remises à
accorder » cela au 31 décembre de l’exercice en cours. L’écriture comptable se
présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
7xx - Produits constatés. xxx
23
577 - Remises à accorder xxx

NB : A l’ouverture de l’exercice suivant, les écritures de régularisation doivent faire


l’objet d’une contre passation.

2- Régularisation des comptes 40 et 50 :


- Les comptes de la classe 4 (Créances) présentent des soldes débiteurs, par contre
les comptes de la classe 5 (Dettes) leurs soldes doivent être créditeurs. Toute fois
certains comptes des créances présentent un solde créditeur à raison d’un double
paiement du client par exemple et certains comptes de la classe 5 un solde débiteur,
facture d’avoir du fournisseur déjà comptabilisée par exemple.
- Afin de présenter un bilan dans le quel les comptes créances aient un solde
débiteur, et les comptes dettes un solde créditeur, on régularise :
- Les soldes anormalement débiteurs des comptes de dettes par le compte « 40
compte débiteurs du passif » l’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
40 - Compte débiteur du passif xxx
5xx - Comptes de dettes xxx

- Les soldes anormalement créditeurs des comptes de créances par le compte


« 50 compte créditeurs de l’actif » l’écriture comptable se présente comme
suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
4xx - Compte de créances. xxx
50 - Compte créditeurs de l’actif xxx

NB : A l’ouverture de l’exercice N+1, on procède à la contre passation des comptes


40 et 50 à leurs anciens compte.

24
Observation : tous les comptes de l’actif qui présentent des soldes anormalement
créditeur serons transférer au compte 50 sauf pour le « compte 485 banque » sera
dans le « compte 588 avances bancaires »

5 éme CHAPITRE :
Les plus-values de cession.

1- Généralités :
- L’avantage résultant de la cession d’un élément d’actif immobilisé (vente de
matériel, de valeur mobilière...) constitue une plus-value de cession. Cette dernière
est déterminée par la différence entre le prix de cession de l’élément d’actif
immobilisé et le prix de revient de cet élément diminué des amortissements pratiqués
cumulés.
- Les plus-values peuvent être à court terme ou à long terme :
- Les plus-values à court terme proviennent de la cession d’un élément acquis
ou crées depuis moins trois (03) ans. Leur montant est compté dans les
bénéfices imposables pour 70%.
- Les plus-values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d’un
élément acquis ou crée depuis trois (03) ans. Leur montant est compté dans les
bénéfices imposables pour 35%.

2- Comptabilisation des plus-values de cession à réinvestir :


- La plus-values de cession (PVC) à réinvestir réalisée à l’occasion d’une cession,
doit être enregistrée dans le compte « 1310 Plus-values de cession à réinvestir », par
le débit du compte « 880 Résultat brut de l’exercice ».
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
25
1310 Plus-values de cession à réinvestir xxx
880 Résultat brut de l’exercice xxx

NB : La PVC à réinvestir ce calcul comme suit :


PVC = Valeur Comptable Net (VCN) – Prix de cession.
VCN = Valeur d’origine (Prix d’acquisition) – Total des amortissements.

3- Affectation de la plus-value de cession à réinvestir :


- La PVC à réinvestir est une part du bénéfice qui n’a pas subi d’impôt. Elle doit être
affectée à titre du premier amortissement aux investissements acquis en réemploi
dont la base d’amortissement est égale à la valeur d’origine des nouvelles
immobilisations moins les plus-values de cession réalisées.
Base d’amortissement = Valeur d’origine – PVC à réinvestir.
Explication : Supposons que le 10/01/N+1, elle achète conformément à
l’engagement souscrit en N, un véhicule utilitaire pour 920 000 DA HT par chèque
bancaire. Taux d’amortissement constant 20%.

Débit Crédit Libellé Débit Crédit


244 Matériel de Transport 920 000
485 Banque 920 000
Chèque N°….
Constatation de l’acquisition

Débit Crédit Libellé Débit Crédit


1310 PVC à réinvestir. 110 000
2944 Amortissement du Matériel de 110 000
Transport
Constatation de la PVC
A la fin de l’exercice N+1, le véhicule sera amorti sur la base de :
Valeur d’Origine – Plus Value de Cession à réinvestir.
Valeur d’origine 920 000
26
Plus Value affectée – 110 000
Base d’amortissement 810 000 DA.
Dotation de l’exercice N+1 : 810 000 * 20% = 162 000 DA
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
682 Dotation aux Amortissements. 162 000
2944 Amortissement du Matériel de 162 000
Transport

27
6éme CHAPITRE :
Détermination du résultat de l’exercice et l’élaboration des
documents de synthèse.

- Dés que l’ensemble des écritures de régularisation est définitivement enregistré,


l’entreprise peut déterminer son résultat et établir l’ensemble des états financiers.

1 – Détermination du résultat de l’exercice :


- En fin de période, on solde l’ensemble des comptes de charges et de produits
concernant l’exercice comptable afin de déterminer le résultat de la période. Ce
travail est fait à partir de la balance générale d’inventaire après régularisation qui
regroupe tous les comptes de l’entreprise.
- La détermination du résultat se fait on transférons les soldes des comptes de
charges et de produits aux comptes de résultats (classe 8) qui sont eux – mêmes
soldés par des transfères successifs à l’exception du compte « 88 Résultat de
l’exercice »
« 80 Marge Brute » = Compte 70 – Compte 60

« 81 Valeur Ajoutée » = Compte 80 + Comptes (71 : 75) – Comptes (61 : 62)

« 83 Résultat d’exploitation » = Compte 81 + Comptes (77 : 78) – Cpte (63 : 68)

« 84 Résultat Hors Exploitation » = Compte 79 – Compte 69

« 880 Résultat Brut de l’exercice » = Compte 83 – Compte 84

« 88 Résultat Net de L’exercice » = Compte 880 – IBS – Participations des salaries

28
« Schéma de comptabilisation »

Charges : Produits :
60 80 Marge brute 70
X X X X
Le solde du compte 80
Est viré au compte 81

61 et 62 81Valeur Ajoutée 71-72-73-74-75


X X X X
Le solde du compte 81
Est viré au compte 83
63-64-65-66-68 83Résultat d’exploitation 77-78
X X X X
Le solde du compte 83
Est viré au compte 880
69 84Résultat H Exploitation 79
X X X X
Le solde du compte 84
Est viré au compte 880
889 88Résultat de 880 Résultat brut de
L’exercice l’exercice
X X X

2 – Elaboration des documents de synthèse :


- Après avoir déterminé le résultat de l’exercice, on dresse une balance après
inventaire dans laquelle tous les comptes de gestion sont soldés, et de là on passe à
l’élaboration des documents de synthèse. (Bilan, TCR et Tableaux annexes).

29
a) Le Bilan (Actif, Passif) :
- Le bilan représente l’état du patrimoine de l’entreprise au moment de l’arrêté
des comptes à la date de la clôture de l’exercice. Il est établi à partir des soldes
des comptes figurant dans la balance après inventaire.
- Le bilan se présente généralement comme suit :
ACTIF :
Montant Provisions et Montant
Libellé des comptes :
brut : Amortissements Net
Classe 2 : Investissements

Classe 3 : Stocks

Classe 4 : Créances
Total Actif A B C1= A – B

PASSIF :
Libellé des comptes : Montant Net :
Classe 1 : Fonds Propres xxx

Classe 5 : Dettes xxx


Total Passif C2

NB : Total actif C1 doit être égal Total passif C2.

b) Le Tableau des Comptes de Résultats (TCR) :


- A partir des soldes des différents comptes de produits et de charges, l’entreprise
établit le tableau des comptes de résultats qui se présente comme suit :

« Tableau des comptes de résultats TCR »


N° de Libellé des comptes Débit Crédit

30
compte
70 Ventes de marchandises. xxx
60 Marchandises consommées xxx
80 Marge Brute xxx
71

75 xxx
61
xxx
62
81 Valeur Ajoutée xxx
77 xxx
78 xxx
63
xxx
68
83 Résultat d’exploitation xxx
79 Produits hors d’exploitation xxx
69 Charges hors d’exploitation xxx
84 Résultat hors d’exploitation xxx
880 Résultat Brut de l’exercice xxx
888 Participations des salaries xxx
889 IBS xxx
88 Résultat net de l’exercice = 880 – 888 – 889 xxx

c) Les Documents annexes :


- Les documents annexes font partie intégrante des états financiers de synthèse.
Ces documents sont destinés à compléter, détailler et expliquer les informations
indispensables pour certains utilisateurs (Commissaires aux comptes, analystes
financiers, fisc…).
3- L’affectation du résultat :
- Les règles et modalités de la répartition des résultats des entreprises sont
différentes selon la forme juridique et le régime fiscal.

3.1 – Entreprise des associés : Le résultat de l’exercice (Bénéfice ou Perte) est


reporté à l’ouverture de l’exercice suivant au compte «18 Résultat en instance

31
d’affectation ». L’affectation des résultats est décidée par l’Assemblée Générale
Ordinaire (AGO) des associés sur proposition du gérant (SARL – SNC…) ou du
Conseil d’Administration (SPA…) qui élabore un projet d’affectation soumis au
vote de l’assemblée.
3.2 Entreprise Individuelle : Il s’agit d’une entreprise appartenant à une seule
personne « l’exploitant ». Le résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) est en
principe viré à l’ouverture de l’exercice suivant dans le compte « Fonds
d’Exploitation ».
4. Les subventions :
- Les subventions reçues représentent des ressources non remboursables dont
bénéficie une entreprise de la part de l’état, des collectivités locales ou des tiers.
- Ces ressources permettront à l’entreprise de faire face à des difficultés passagères
ou bien à financer son développement.
A – Les subventions de fonctionnement (subvention d’exploitation ou
d’équilibre) : - Se sont des sommes versées ou accordées à une entreprise en vue de
lui permettre de faire face à des difficultés temporaires d’exploitation. Elles sont
comptabilisées dans le compte 790 « Subventions Reçues », l’écriture comptable se
présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
485 - Compte bancaire xxx
790 - Subventions reçues xxx
(Subvention de fonctionnement reçue à
titre de compensation)

B – Les subventions d’équipement : Ce sont des ressources financières accordées


par l’état, par des collectivités locales ou des organismes tiers à une entreprise en
vue de lui permettre de financer tout ou partie d’investissement.
- Elle sont comptabilisées dans le compte « 14 Subventions Reçues », Ce dernier se
subdivise comme suit :
32
* 141 Subventions d’investissement reçues : Il enregistre à son crédit le
montant des subventions accordées par le débit du compte intéressé de la classe
4. L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
4xx - Compte de créances xxx
141 - Subventions accordées. xxx

* 147 Subventions d’investissement inscrites à produits exceptionnels :


- Ce compte est débité annuellement par le crédit du compte «798 Produits
exceptionnels » à concurrence du montant des amortissements des
investissements amortissables acquis ou créés au moyen de la subvention.
L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
147 - Subventions d’investissement inscrites xxx
à produits exceptionnels xxx
798 - Produits exceptionnels.

NB - La subvention affectée à la création ou à l’acquisition d’investissements


non amortissables doit être rapportée par fraction égale, aux produits
exceptionnels, des années pendant lesquelles les dites immobilisations sont
inaliénables aux termes du contrat accordant la subvention ou à défaut de clause
d’inaliénabilité dans le contrat, d’une somme égale au dixième 1/10 du montant
de la subvention.
Remarque : à la fin du plan d’amortissement au 31 décembre on solde les comptes
141 et 147.

6. Les bénéfices taxés à taux réduit :


- Le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés est fixé à 30%. Toutefois, les
bénéfices des sociétés réinvestis au cours de l’exercice peuvent être soumis à un taux
réduit de 15%.

33
- Pour bénéficier de la taxation réduite, les sociétés doivent tenir une comptabilité
régulière. En outre elles doivent mentionner distinctement dans la déclaration
annuelle des résultats, les bénéfices susceptible d’être taxés à taux réduit et joindre la
liste des investissements (mobiliers et immobiliers) réalisés avec indication de leur
nature, de la date de leur entrée dans l’actif et de leur prix de revient.
NB - L’investissement doit être acquis pour les besoins de développement et doit
être effectué au cours de l’exercice qui a bénéficié du taux réduit.
- A la fin de l’exercice comptable on débite le compte « 880 Résultat brut de
l’exercice » par le crédit du compte «1311 Bénéfice taxé à taux réduit » du
montant des bénéfices réinvestis au cours de l’exercice. L’écriture comptable se
présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
880 - Résultat brut de l’exercice xxx
1311 - Bénéfice taxé à taux réduit. xxx

7. Les liaisons et cessions inter – unités :


- Lorsqu’une entreprise comprend plusieurs unités ou succursales, la comptabilité
peut être organisée de façon autonome ou unique.
A– Les unités n’ont pas de comptabilité autonome :
- Les unités envoient périodiquement à l’entreprise (siège) les pièces comptables et
les documents qu’elles sont autorisés à tenir : journaux de caisse, journal de vente,
états des frais, etc.
B– Les unités ont une comptabilité autonome :
- Les unités tiennent alors une comptabilité générale distincte de celle de l’entreprise
(siège). Elles fonctionnent comme une entreprise, elles ont un plan comptable et
doivent tenir une comptabilité régulière conforme au PCN.
- Les opérations de l’entreprise (siège) avec les unités « autonomes » sont
comptabilisées dans les comptes suivants : 17 – Liaisons inter – unités
89 – Cessions inter – unités
34
- A l’inventaire, l’entreprise (siège) et les unités ayant une comptabilité autonome
déterminent leurs résultats propres dans leurs comptabilités respectives.
- Les résultats de chaque unité s’obtiennent par la totalité des divers comptes de la
classe 6 et 7 des postes correspondants du compte 89.
NB - Pour l’ensemble de l’entreprise, le compte 89 consolidé présente un compte
nul, les sommes portées à son crédit par les unités qui fournissent et les sommes
inscrites à son débit par les unités qui reçoivent s’annulent mutuellement.
- Pour le compte 17 chez l’entreprise mère doit présenter un solde nul en fin
d’année

8- La réévaluation des immobilisations :


- Le bilan nous donne à une date donnée généralement le 31 décembre la situation
réelle d’une entreprise. Toutefois, en période d’inflation ou de dévaluation de la
monnaie, les valeurs portées sur le bilan ne reflètent pas la situation réelle du
patrimoine donc les informations données par le bilan sont faussées.
- Pour remédier à cet inconvénient, le législateur a autorisé les entreprises et les
organismes régis par le droit commercial à réévaluer leurs immobilisations
incorporelles amortissables figurant au bilan.
- Cette réévaluation permettra à l’entreprise de réajuster ses investissements
corporels pour mieux refléter leur valeur actuelle et présenter une situation
patrimoniale réelle.
- Sont ré évaluables les immobilisations qu’elles soient amorties ou non amorties
mais susceptibles de servir pendant encore au moins trois (03) ans à partir de la date
de réévaluation.
- La réévaluation prévue par le décret n° 96/336 du 12/10/96 n’est pas obligatoire.
Comptabilisation :
- Supposant, un matériel de bureau acheter le 10/01/1991. Il est amorti au taux de
20% selon le système linéaire. La valeur d’origine de ce matériel est de 150 000 DA.

35
Au 31/12/1996 l’entreprise décide de réévaluer ce matériel. (Matériel totalement
amorti au 31/12/1995. la durée de vie complémentaire est de trois (03) ans.
Résumés des données :
* Ecart VO = Valeur d’origine réévaluée 441 000 - Valeur d’origine avant
réévaluation 150 000 = 291 000 DA.
* Ecart amortissement = Valeur des amortissements réévalués 300 600 - Valeur
des amortissements avant réévaluation 150 000 = 150 600 DA.
* Plus valus de réévaluation = Ecart VO 291 000 - Ecart amortissement 150 600
= 140 400 DA
- La plus value ou l’écart de réévaluation est comptabilisée au crédit du compte
«15 écart de réévaluation ». Ce compte se subdivise comme suit :
* « 150 Ecart en franchise d’impôt » : Ce compte est crédité du montant de
l’écart de réévaluation non concerné par la réintégration.
* « 151 : Ecart imposable » : Ce compte est crédité du montant de l’écart de
réévaluation qui doit faire l’objet d’une réintégration aux résultats. Ce montant
correspond aux dotations complémentaires d’amortissement résultant de la
réévaluation pour les exercices 1995 et suivant.
* « 152 : Ecart rapporté aux résultats » : Ce compte est débité du montant de
l’écart de réévaluation effectivement réintégré chaque année aux résultats par le
crédit du compte «7985 Ecart de réévaluation inscrit à produits exceptionnels »

Débit Crédit Libellé Débit Crédit


243 - Matériel et Outillage 291 000
2943 - Amortissement du M et O 150 600
151 - Ecart imposable 140 400
(Comptabilisation de l’écart de réévaluation)

8.2- Traitement fiscal de l’écart de réévaluation :

36
- La dotation complémentaire d’amortissement résultant de la réévaluation doit être
comprise dans l’assiette de l’IBS. 140 400 / 3 ans = 46 800 DA
- L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
6985 - Dotations complémentaires d’amortissement 46 800
Induite par la réévaluation
2943 - Amortissement du M et O 46 800
(Dotation de l’exercice 1996)
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
152 - Ecart rapporté aux résultats 46 800
7985 - Ecart de réévaluation inscrit à produits 46 800
exceptionnels
(Quote-part exercice 1996)
Remarque :
* Le matériel et outillage étant totalement amortis au 31 décembre 1995, l’écart
de réévaluation soit un montant de 140 400 DA doit faire l’objet d’une
réintégration aux résultats.
* La dotation complémentaire à réintégrer chaque année sera de :
140 000 / 3ans = 46 800 DA Elle est comptabilisée au débit du compte
«6985 Dotations complémentaires d’amortissement induite par la réévaluation ».

37
CAS PRATIQUE

1* Inventaire physique :
Lors de notre passage au niveau une entreprise étatique pour contrôler l’inventaire
physique au 31 décembre nous avons procéder comme suit :
1- Les stocks
- Contact préliminaire avec les personnes responsables
- Visite du magasin et autres lieux de stockage : Le magasin d’une superficie
importante contiens plusieurs rayonnages métalliques dans les quelles les
articles sont rangés comportant des fiches de casier ou (la référence, la
désignation, l’emplacement, le prix unitaire et la quantité) sont mentionner. Les
produits lourds son rangés par terre, certains avec les fiches de casier et autres
comportent la référence directement sur l’article a l’aide d’une peinture.
- Listings indispensables à l’opération de l’inventaire : 1- On a demandé les
procédures de l’inventaire physique des stocks adoptées a l’entreprise et la
constitution des équipes de comptages accompagner d’un état ou les fonctions
son mentionnées, ce dernier fait apparaître que le magasiné et son équipe ont
fait partie de l’équipe de contage, ce qui est contraire aux procédures de la prise
d’inventaire. 2- On a demandé l’état de l’inventaire physique des stocks de
l’année en cour (Pour certains articles qui ne sont pas encore inventoriés on les
a pris sur la base de l’inventaire physique de l’année précédente) afin de
prendre un échantillon représentatif pour le sondage, le chois des articles se
base essentiellement sur les critères suivants (Valeurs importantes, quantité et
les articles que nous avons jugé facile a être dissimulés)
- Contrôle et vérification : Cette mission consiste : - à repérer et identifier les
articles pour apprécier la fiabilité de l’inventaire physique effectué par
l’entreprise - Vérification de la procédure de la prise d’inventaire conformément

38
au PCN et au code de commerce. – S’assurer que les articles comptabilisés
existent réellement.
- Insuffisances : notre intervention nous a permis de relever les insuffisances
suivantes :
- La commission est composée de six membres répartis dans le magasin
en « équipe de comptage et équipe de contrôle », la distinction des
deux équipes ainsi que les fonctions respectives ne sont pas précisées
sur la décision. Les procédures de prise d’inventaire veulent la
désignation, par la commission d’inventaire de deux équipes de
comptage distinctes et étrangères au magasin.
- Les fiches casier qui remplacent les étiquettes de référence,
comportent les quantités, les équipes de comptage prennent donc
connaissance des quantités théoriques et les rapprochent avec le
physique; ce qui est contraire aux procédures de prise d’inventaire.
- L’importance du magasin et le manque d’effectif n’ont pas permis le
nettoyage et le rangement au préalable du magasin afin de faciliter
l’opération de l’inventaire physique, ce qui nous a été difficile pour
accéder à plusieurs articles.
- Le petit outillage fait l’objet d’une utilisation sans bon de sortie, son
réintégration en stock n’est pas fondé (il est mélangé avec la pièce non
utilisé). Nous proposons la nécessité de distinguer le petit outillage
utilisé du stock. Sa sauvegarde nécessite une gestion et un suivi a part.
- Rapprochement du physique avec le comptable : 1- On a rapproché notre
sondage avec le contage physique de l’entreprise, sur 163 articles que nous
avons pris, deux articles contiennent des écarts, ces derniers se justifient par la
confusion des deux articles, donc on a jugé que l’inventaire physique est fiable.
2- On rapprochons le physique avec le comptable des écarts apparaissent, ces

39
derniers se justifient par la non comptabilisation des consommations du mois de
décembre.
2- Les investissements :
- Listings indispensables à l’opération de l’inventaire : 1- On a demandé les
procédures de l’inventaire physique des investissements adoptées à l’entreprise
et la décision de la commission de comptage, cette décision est signée par le
PDG. Les personnes désigner pour cette opération ne sont pas responsables des
investissements. 2- On a demandé l’état de l’inventaire physique des
investissements de l’année en cour afin de prendre un échantillon représentatif
pour le sondage, le chois des articles se base essentiellement sur les critères
suivants (Valeurs et quantité importantes)
- Insuffisances relevées lors de notre intervention : l’essentielle remarque que
nous avons portés est la même codification pour plusieurs articles de la même
famille, la loi dit : « Dans le cas où se trouvent plusieurs investissements de la
même famille, chaque investissement doit avoir son propre numéro
d’inventaire », on rajoute que la codification se fait par un stylo et non pas par
une peinture, ce code peut disparaître avec le temps.
- Rapprochement du physique avec le comptable : 1- On a rapproché notre
sondage avec le contage physique de l’entreprise, il n’y a pas des écarts, donc
l’inventaire physique des investissements est fiable. 2- On rapprochons le
physique avec le comptable des écarts apparaissent, ces derniers se justifient par
le matériel réformé suit a une commission de réforme qui n’est pas encor dé
comptabilisé.

2* Analyse du compte 485 « Banque » :


- Le solde du compte « 485 Banque » devras être le même avec le solde de la banque
elle-même. Pour cella on procède au « Rapprochement bancaire », ce dernier est
de cocher le montant de la recette de l’entreprise imputé « au débit du compte 485 »
avec le montant recette de la banque « au crédit sur le relevé bancaire » et la même
40
procédure pour les dépenses « Montant au crédit du compte 485 entreprise avec le
montant débit sur le relevé bancaire ».
- On récapitule les montants non cochés pour les deux parties dans un tableau qui se
présente généralement comme suit

Chez la banque Chez l’entreprise


Solde au 31.12.N-1 … Solde au 31.12.N-1 …
Date Libellé D C Date Libellé D C
Apparaissent Apparaissent
les montants les montants
qui ne sont qui ne sont
pas cocher pas cocher
dans le dans le relevé
compte 485 bancaire.
entreprise.

Ecarts

- L’entreprise doit procéder sur cette base aux écritures de régularisation qui la
concerne selon les justificatifs sur les quelles les écritures du compte 485 on été
comptabiliser avec l’aide des relevés bancaires et les avis de débits et de crédits.

3* L’inventaire physique de la caisse :


- Listings indispensables à l’opération de l’inventaire : On a demandé le
procès verbale de caisse sur le quel apparais le contage de la monnaie qui excite
au 31 décembre de l’année en cour, ce PV est signé par le caissier et le chef de
département des finances et de la comptabilité.

41
- Insuffisances relevées lors de notre intervention : On vérifions le coffre fort
du caissier on a trouvé un écart, la différence été dans le tiroirs pour un
paiement. Le caissier est au même temps comptable, ceci est strictement interdit
par la loi.

« Remarques générales »
- A notre passage dans différentes entreprises nous avons constatés que la
régularisation des écarts des stocks se fait directement par :
- Le compte 798 « produits exceptionnels » si cet écart est positif, normalement
il faut débiter les comptes de stocks par le crédit des comptes de
consommations concernés ou par le crédit du compte fournisseur « 530 ».
- Le compte 698 « charge exceptionnelle » si cet écart est négatif, normalement
il faut créditer les comptes de stocks par le débit des comptes de
consommations concernés, ou par le débit du compte 698 « Charges
exceptionnelles » dans le cas ou ces écarts ne sont pas expliqués.

CONCLUSION :
- Vu l’importance et l’obligation des travaux de fin d’exercice, cette opération doit
attirer l’attention des principaux responsables de l’entreprise et essentiellement le
Directeur des Finances et Comptabilité, elle doit être mené avec méthode et
précision de façon la plus exhaustive.
- Le résultat de ces travaux fait ressortir l’image la plus fidèle et la plus sincère de
l’entreprise.

42

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