Republique Algerienne Democratique Et Populaire
Republique Algerienne Democratique Et Populaire
Republique Algerienne Democratique Et Populaire
ET POPULAIRE
RAPPORT : N 02
SOMMAIRE
- INTRODUCTION : 6
- GENERALITES : 7
- 1ER CHAPITRE :
- Investissements, Amortissements et Frais Préliminaires :
1- Les investissements :
1.1- Définition : 8
1.2- L’inventaire physique des investissements : 8
A- Phase préparatoire. 8
B- Etablissements des états de l’inventaire. 9
C- Le registre d’inventaire. 9
D- La tenue du fichier. 9
1.3- L’inventaire comptable. 10
1.4- Le rapprochement entre l’inventaire physique et l’inventaire comptable. 10
2- Les amortissements :
2.1- Notion et définition de l’amortissement 10
2.2- Détermination des amortissements 11
2.3- Utilité de la comptabilisation des amortissements 11
2.4- Comptabilisation des amortissements 12
2
2éme CHAPITRE : - LES STOCKS.
1- Définition : 13
- Généralité 17
- 4éme CHAPITRE :
- Régularisation des charges, produits et des comptes de bilan aux soldes
irréguliers :
1- Généralités. 25
2- Comptabilisation des plus values de cessions à réinvestir. 26
3- Affectation des plus values de cessions à réinvestir. 26
- 6éme CHAPITRE :
4
Détermination du résultat de l’exercice et l’élaboration des
documents de synthèse :
- CAS PRATIQUE : 38
* Inventaire physique 38
* Rapprochement bancaire 40
* Arrêté de la caisse 41
* Remarques générales 42
-CONCLUSION : 42
5
INTRODUCTION :
6
« GENERALITES »
7
1ER CHAPITRE : INVENTAIRE DES : - INVESTISSEMENTS,
- AMORTISSEMENTS,
- FRAIS PRELIMINAIRES :
1 – LES INVESTISSEMENTS :
1.1- Définition :
- On appel un investissements touts éléments avec les critères suivantes :
- Il doit appartenir à l’entreprise.
- Sa période d’exploitation doit être supérieure à une année.
- Il doit être destiné à l’exploitation non pas à la vente et sa valeur doit être
importante.
A- Phase préparatoire :
- La préparation de l’inventaire physique est une opération importante pour sa
réalisation. Elle se compose essentiellement des trois étapes suivantes :
1- Désignation des personnes chargées de l’inventaire : Généralement on choisis
des personnes qui ne sont pas responsables de ces investissements.
2- S’assurer de la codification : On générale la codification doit prendre on
considération la nature de l’investissement et le numéro d’ordre. Cette dernière
est faite à l’aide d’une peinture ou d’autres procédés qui assurent la permanence
8
des codes. Dans le cas où se trouvent plusieurs investissements de la même
famille, chaque investissement doit avoir son propre numéro d’inventaire.
3- Etablissement des procédures et l’édition des supports (états et listings).
C- Le registre d’inventaire :
- D’après les articles 33 et 34 du décret n° 87/135 du 02/06/1987 et par l’arrêtée
ministérielle des finances du 21/07/1987 fixant le model type du registre
d’inventaire d’objet mobilier, ce dernier doit être côté et paraphé par le tribunal
portant la désignation, la référence sur l’origine des investissements, la valeur
d’acquisition avec les amortissements et les mouvements d’investissements
« affectation, transfert, cession, réforme… ».
Remarque : La plus part des entreprises que nous avons traiter mentionnent sur
le registre que l’actif, passif et le TCR.
D- La tenue du fichier :
- Le fichier est tenu parallèlement au registre d’inventaire, ce fichier doit être créer et
mis à jour pour l’inventaire physique après la procédure du rapprochement avec la
comptabilité. La tenue correcte de ce fichier permet d’avoir une base de donnée et de
contrôler la durée d’amortissement et l’existence réelle de ces derniers.
9
1.3- Inventaire comptable :
- Cette opération enregistre les investissements dans leurs comptes différents à
chaque acquisition, ces investissements sont inscrits dans un tableau.
2 - LES AMORTISSEMENTS :
11
NB : Même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfice il est procédé aux
amortissements et provisions nécessaires pour que le bilan soit sincère. «Art
718/code de commerce »
3.1- Définition :
- Comme le PCN les définis, ce sont des frais engagés au moment de la création de
l’entreprise, de l’acquisition de ses moyens permanents d’exploitation ainsi que les
frais relatifs à son extension ou au perfectionnement de son activité.
NB : Les frais préliminaires ne concernent pas directement l’exploitation de
l’exercice et ne peuvent être imputés aux charges de l’exercice.
12
« 75 Transfert des charges de production » pour le montant des charges
enregistrées dans les comptes (60 à 62).
« 78 Transfert des charges d’exploitation » pour le montant des charges
enregistrées dans les comptes (63 à 66).
1- Définition :
- Le stock est un bien de l’entreprise, destiné à la vente ou à être consommé pour la
fabrication ou l’exploitation. Il se compose des comptes suivants :
- Compte 30 intitulé « Marchandises »,
- Compte 31 intitulé « Matières Et Fournitures »,
- Compte 33 intitulé « Produits Semis Fini »,
- Compte 34 intitulé « Produits Et Travaux En Cours »,
- Compte 35 intitulé « Produits Fini »,
- Compte 36 intitulé « Déchets Et Rebuts »,
- Compte 37 intitulés « Stocks A L’extérieures ».
13
2- Objectifs de l’inventaire physique des stocks :
- Ce dernier à des objectifs précis, se constituent essentiellement de :
- Contrôler les stocks pour constater l’existence physique de la propriété de ces
biens et refléter des chiffres réels et sincères sur le bilan.
- Connaître les avantages et les faiblesses du système de gestion des stocks.
NB : l’inventaire physique des stocks est une obligation de l’arrêté du 23/06/1975
relatif aux instructions du plan comptable nationale. Ce dernier exige aux entreprises
de procéder à l’inventaire physique des stocks au moins une fois par an.
14
- L’unité constitue une troisième équipe de contage dans le cas ou les deux équipes
on des résultats différent
3.4- Procédures de l’inventaire physique : Les documents nécessaires à la prise
d’inventaire sont : Les fiches d’identifications ou fiches de stock et les papillons de
contage pré numéroté en trois exemplaires.
- La tache à réaliser par la première équipe de contage c’est de compté les articles en
portant le contage sur le premier papillon, ce dernier est porter sur la feuille
d’inventaire.
- La deuxième équipe effectuera la même opération et portera le contage sur le
deuxième papillon sans voir le résultat du contage de la première équipe.
- La dernière phase c’est de procéder au traitement des informations des deux
équipes de contage. Dans le cas ou le contage est diffèrent il faut refaire un
troisième, et établir un état d’inventaire des quantités sur la base des documents
définitifs.
-B- Facture reçue et comptabilisée, mais le produit n’est pas parvenu : Dans ce cas le
compte «380 Achats de marchandises » sera débiteur. Donc au 31 décembre de
15
l’année en cours, on crédite le compte «380 » par le débit du compte «37 Stocks de
marchandises a l’extérieur », l’opération comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
37 - Stocks de marchandises à l’extérieur. xxx
380 - Achat de marchandises. xxx
En conclusion :
- Les comptes de stocks ont pour solde le montant des stocks finaux lors de
l’inventaire,
- Le compte 380 « Achat de marchandises » doit être soldé,
- Le compte 61 « Matières et Fournitures Consommées » représente uniquement
les consommations,
- Le compte 72 « Produits Stockés » représente la variation de stocks des
produits fabriqués par l’entreprise (différence entre le stock initial et le stock
final).
16
NB : Lorsque la valeur réelle du stock est inférieure à leur coût réel, l’entreprise doit
constituer une provision pour dépréciation des stocks, cette dernière sera étudiée
dans le chapitre suivant.
Généralité :
- Les provisions sont des déductions faites sur le résultat d’un exercice pour faire
face à des pertes ou des charges clairement précisées et que les événements rendent
probables.
- Il existe deux catégories de provisions : Provision pour dépréciation des éléments
de l’actif et provision pour perte et charge.
17
3- Les provisions pour pertes et charges avec l’enregistrement comptable :
- Ces dernières sont crées à la fin de l’exercice et représentent des fonds constitués
pour faire face à la réalisation d’un événement probable lié aux activités de
l’entreprise.
- Il existe deux catégories de provision pour pertes et charges :
-A- Provisions pour pertes probables : Elle correspondes à des charges prévisibles à
la clôture de l’exercice mais comportant un élément d’incertitude. Elles
comprennent notamment : - Les litiges ou procès en cours – Les garanties données
aux clients – Les risques de perte de change – Les amendes et pénalités fiscales…
etc.
- Enregistrement comptable : Elles sont considérées hors exploitation, car elles
ne sont pas liées à l’activité normale de l’entreprise. Ces provisions sont
comptabilisées au crédit du compte « 190 provisions pour pertes probables » par
le débit du compte « 699 dotations exceptionnelles ».
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
190 Provisions pour pertes probables xxx
699 Dotations exceptionnelles xxx
-B- Provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices : Correspondent à des
charges prévisibles qui étant donné leurs natures et leurs importances ne sauraient
être supportées par le seul exercice au cours duquel seront engagées.
- Généralement elles sont constituées, lorsqu’une entreprise programme de grosses
réparations. Elles constituent par anticipation des fonds nécessaires pour faire face à
la charge au moment de la réalisation.
- Enregistrement comptable : Elles sont considérer comme des charges
d’exploitation. Elles doivent être comptabilisées au crédit du compte « 195
Provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices » par le débit du compte
« 685 Dotations aux provisions ».
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L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
195 - Provisions pour charges à repartir sur xxx
plusieurs exercices
685 - Dotations aux provisions xxx
-B- Provision pour dépréciation des titres : A l’inventaire, l’ensemble des titres
(titres de participations et titres de placement) font l’objet d’une estimation à leur
prix d’achat, on doit constituer des provisions pour dépréciations.
- Enregistrement comptable : L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
699 - Dotations exceptionnelles. xxx
492 - Provisions pour dépréciation des titres. xxx
-C- Provision pour dépréciation des comptes clients : Le recouvrement des créances
sur les clients est parfois incertain, ce risque est constaté par des provisions pour
dépréciations des clients. L’entreprise doit :
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* Constater le caractère douteux de la créance en la transférant pour son
montant au compte « 472 créances douteuses ».
* Déterminer la perte probable et affecter une provision correspondant au
montant hors taxe de la perte.
- Enregistrement comptable : L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
694 - Créances irrécouvrables. xxx
4972 - Provisions pour dépréciation des comptes xxx
clients.
C- Soit à annuler la provision déjà constituée lorsque celle-ci est devenue sans
objet : Lorsque des créances sont devenues irrécouvrables par suite
d’insolvabilité des clients, celles-ci doivent être annulées.
L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Intitulé Débit Crédit
694 - Créances irrécouvrables. xxx
470 - Clients. xxx
21
1- Régularisation des charges et produits :
- Durant l’exercice, les charges et les produits sont enregistrés au fur et à mesure de
leur constatation. Lors de l’arrêté des comptes à la fin de l’exercice comptable, on
rattache les charges et les produits à l’exercice correspondant afin de connaître le
résultat de l’exercice d’une façon plus précise.
- Des remises ou des ristournes à obtenir des fournisseurs, ces produits serons
comptabilisés comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
438 - Remises à obtenir. xxx
770 - Produits financiers xxx
24
Observation : tous les comptes de l’actif qui présentent des soldes anormalement
créditeur serons transférer au compte 50 sauf pour le « compte 485 banque » sera
dans le « compte 588 avances bancaires »
5 éme CHAPITRE :
Les plus-values de cession.
1- Généralités :
- L’avantage résultant de la cession d’un élément d’actif immobilisé (vente de
matériel, de valeur mobilière...) constitue une plus-value de cession. Cette dernière
est déterminée par la différence entre le prix de cession de l’élément d’actif
immobilisé et le prix de revient de cet élément diminué des amortissements pratiqués
cumulés.
- Les plus-values peuvent être à court terme ou à long terme :
- Les plus-values à court terme proviennent de la cession d’un élément acquis
ou crées depuis moins trois (03) ans. Leur montant est compté dans les
bénéfices imposables pour 70%.
- Les plus-values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d’un
élément acquis ou crée depuis trois (03) ans. Leur montant est compté dans les
bénéfices imposables pour 35%.
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6éme CHAPITRE :
Détermination du résultat de l’exercice et l’élaboration des
documents de synthèse.
28
« Schéma de comptabilisation »
Charges : Produits :
60 80 Marge brute 70
X X X X
Le solde du compte 80
Est viré au compte 81
29
a) Le Bilan (Actif, Passif) :
- Le bilan représente l’état du patrimoine de l’entreprise au moment de l’arrêté
des comptes à la date de la clôture de l’exercice. Il est établi à partir des soldes
des comptes figurant dans la balance après inventaire.
- Le bilan se présente généralement comme suit :
ACTIF :
Montant Provisions et Montant
Libellé des comptes :
brut : Amortissements Net
Classe 2 : Investissements
Classe 3 : Stocks
Classe 4 : Créances
Total Actif A B C1= A – B
PASSIF :
Libellé des comptes : Montant Net :
Classe 1 : Fonds Propres xxx
30
compte
70 Ventes de marchandises. xxx
60 Marchandises consommées xxx
80 Marge Brute xxx
71
75 xxx
61
xxx
62
81 Valeur Ajoutée xxx
77 xxx
78 xxx
63
xxx
68
83 Résultat d’exploitation xxx
79 Produits hors d’exploitation xxx
69 Charges hors d’exploitation xxx
84 Résultat hors d’exploitation xxx
880 Résultat Brut de l’exercice xxx
888 Participations des salaries xxx
889 IBS xxx
88 Résultat net de l’exercice = 880 – 888 – 889 xxx
31
d’affectation ». L’affectation des résultats est décidée par l’Assemblée Générale
Ordinaire (AGO) des associés sur proposition du gérant (SARL – SNC…) ou du
Conseil d’Administration (SPA…) qui élabore un projet d’affectation soumis au
vote de l’assemblée.
3.2 Entreprise Individuelle : Il s’agit d’une entreprise appartenant à une seule
personne « l’exploitant ». Le résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) est en
principe viré à l’ouverture de l’exercice suivant dans le compte « Fonds
d’Exploitation ».
4. Les subventions :
- Les subventions reçues représentent des ressources non remboursables dont
bénéficie une entreprise de la part de l’état, des collectivités locales ou des tiers.
- Ces ressources permettront à l’entreprise de faire face à des difficultés passagères
ou bien à financer son développement.
A – Les subventions de fonctionnement (subvention d’exploitation ou
d’équilibre) : - Se sont des sommes versées ou accordées à une entreprise en vue de
lui permettre de faire face à des difficultés temporaires d’exploitation. Elles sont
comptabilisées dans le compte 790 « Subventions Reçues », l’écriture comptable se
présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
485 - Compte bancaire xxx
790 - Subventions reçues xxx
(Subvention de fonctionnement reçue à
titre de compensation)
33
- Pour bénéficier de la taxation réduite, les sociétés doivent tenir une comptabilité
régulière. En outre elles doivent mentionner distinctement dans la déclaration
annuelle des résultats, les bénéfices susceptible d’être taxés à taux réduit et joindre la
liste des investissements (mobiliers et immobiliers) réalisés avec indication de leur
nature, de la date de leur entrée dans l’actif et de leur prix de revient.
NB - L’investissement doit être acquis pour les besoins de développement et doit
être effectué au cours de l’exercice qui a bénéficié du taux réduit.
- A la fin de l’exercice comptable on débite le compte « 880 Résultat brut de
l’exercice » par le crédit du compte «1311 Bénéfice taxé à taux réduit » du
montant des bénéfices réinvestis au cours de l’exercice. L’écriture comptable se
présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
880 - Résultat brut de l’exercice xxx
1311 - Bénéfice taxé à taux réduit. xxx
35
Au 31/12/1996 l’entreprise décide de réévaluer ce matériel. (Matériel totalement
amorti au 31/12/1995. la durée de vie complémentaire est de trois (03) ans.
Résumés des données :
* Ecart VO = Valeur d’origine réévaluée 441 000 - Valeur d’origine avant
réévaluation 150 000 = 291 000 DA.
* Ecart amortissement = Valeur des amortissements réévalués 300 600 - Valeur
des amortissements avant réévaluation 150 000 = 150 600 DA.
* Plus valus de réévaluation = Ecart VO 291 000 - Ecart amortissement 150 600
= 140 400 DA
- La plus value ou l’écart de réévaluation est comptabilisée au crédit du compte
«15 écart de réévaluation ». Ce compte se subdivise comme suit :
* « 150 Ecart en franchise d’impôt » : Ce compte est crédité du montant de
l’écart de réévaluation non concerné par la réintégration.
* « 151 : Ecart imposable » : Ce compte est crédité du montant de l’écart de
réévaluation qui doit faire l’objet d’une réintégration aux résultats. Ce montant
correspond aux dotations complémentaires d’amortissement résultant de la
réévaluation pour les exercices 1995 et suivant.
* « 152 : Ecart rapporté aux résultats » : Ce compte est débité du montant de
l’écart de réévaluation effectivement réintégré chaque année aux résultats par le
crédit du compte «7985 Ecart de réévaluation inscrit à produits exceptionnels »
36
- La dotation complémentaire d’amortissement résultant de la réévaluation doit être
comprise dans l’assiette de l’IBS. 140 400 / 3 ans = 46 800 DA
- L’écriture comptable se présente comme suit :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
6985 - Dotations complémentaires d’amortissement 46 800
Induite par la réévaluation
2943 - Amortissement du M et O 46 800
(Dotation de l’exercice 1996)
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
152 - Ecart rapporté aux résultats 46 800
7985 - Ecart de réévaluation inscrit à produits 46 800
exceptionnels
(Quote-part exercice 1996)
Remarque :
* Le matériel et outillage étant totalement amortis au 31 décembre 1995, l’écart
de réévaluation soit un montant de 140 400 DA doit faire l’objet d’une
réintégration aux résultats.
* La dotation complémentaire à réintégrer chaque année sera de :
140 000 / 3ans = 46 800 DA Elle est comptabilisée au débit du compte
«6985 Dotations complémentaires d’amortissement induite par la réévaluation ».
37
CAS PRATIQUE
1* Inventaire physique :
Lors de notre passage au niveau une entreprise étatique pour contrôler l’inventaire
physique au 31 décembre nous avons procéder comme suit :
1- Les stocks
- Contact préliminaire avec les personnes responsables
- Visite du magasin et autres lieux de stockage : Le magasin d’une superficie
importante contiens plusieurs rayonnages métalliques dans les quelles les
articles sont rangés comportant des fiches de casier ou (la référence, la
désignation, l’emplacement, le prix unitaire et la quantité) sont mentionner. Les
produits lourds son rangés par terre, certains avec les fiches de casier et autres
comportent la référence directement sur l’article a l’aide d’une peinture.
- Listings indispensables à l’opération de l’inventaire : 1- On a demandé les
procédures de l’inventaire physique des stocks adoptées a l’entreprise et la
constitution des équipes de comptages accompagner d’un état ou les fonctions
son mentionnées, ce dernier fait apparaître que le magasiné et son équipe ont
fait partie de l’équipe de contage, ce qui est contraire aux procédures de la prise
d’inventaire. 2- On a demandé l’état de l’inventaire physique des stocks de
l’année en cour (Pour certains articles qui ne sont pas encore inventoriés on les
a pris sur la base de l’inventaire physique de l’année précédente) afin de
prendre un échantillon représentatif pour le sondage, le chois des articles se
base essentiellement sur les critères suivants (Valeurs importantes, quantité et
les articles que nous avons jugé facile a être dissimulés)
- Contrôle et vérification : Cette mission consiste : - à repérer et identifier les
articles pour apprécier la fiabilité de l’inventaire physique effectué par
l’entreprise - Vérification de la procédure de la prise d’inventaire conformément
38
au PCN et au code de commerce. – S’assurer que les articles comptabilisés
existent réellement.
- Insuffisances : notre intervention nous a permis de relever les insuffisances
suivantes :
- La commission est composée de six membres répartis dans le magasin
en « équipe de comptage et équipe de contrôle », la distinction des
deux équipes ainsi que les fonctions respectives ne sont pas précisées
sur la décision. Les procédures de prise d’inventaire veulent la
désignation, par la commission d’inventaire de deux équipes de
comptage distinctes et étrangères au magasin.
- Les fiches casier qui remplacent les étiquettes de référence,
comportent les quantités, les équipes de comptage prennent donc
connaissance des quantités théoriques et les rapprochent avec le
physique; ce qui est contraire aux procédures de prise d’inventaire.
- L’importance du magasin et le manque d’effectif n’ont pas permis le
nettoyage et le rangement au préalable du magasin afin de faciliter
l’opération de l’inventaire physique, ce qui nous a été difficile pour
accéder à plusieurs articles.
- Le petit outillage fait l’objet d’une utilisation sans bon de sortie, son
réintégration en stock n’est pas fondé (il est mélangé avec la pièce non
utilisé). Nous proposons la nécessité de distinguer le petit outillage
utilisé du stock. Sa sauvegarde nécessite une gestion et un suivi a part.
- Rapprochement du physique avec le comptable : 1- On a rapproché notre
sondage avec le contage physique de l’entreprise, sur 163 articles que nous
avons pris, deux articles contiennent des écarts, ces derniers se justifient par la
confusion des deux articles, donc on a jugé que l’inventaire physique est fiable.
2- On rapprochons le physique avec le comptable des écarts apparaissent, ces
39
derniers se justifient par la non comptabilisation des consommations du mois de
décembre.
2- Les investissements :
- Listings indispensables à l’opération de l’inventaire : 1- On a demandé les
procédures de l’inventaire physique des investissements adoptées à l’entreprise
et la décision de la commission de comptage, cette décision est signée par le
PDG. Les personnes désigner pour cette opération ne sont pas responsables des
investissements. 2- On a demandé l’état de l’inventaire physique des
investissements de l’année en cour afin de prendre un échantillon représentatif
pour le sondage, le chois des articles se base essentiellement sur les critères
suivants (Valeurs et quantité importantes)
- Insuffisances relevées lors de notre intervention : l’essentielle remarque que
nous avons portés est la même codification pour plusieurs articles de la même
famille, la loi dit : « Dans le cas où se trouvent plusieurs investissements de la
même famille, chaque investissement doit avoir son propre numéro
d’inventaire », on rajoute que la codification se fait par un stylo et non pas par
une peinture, ce code peut disparaître avec le temps.
- Rapprochement du physique avec le comptable : 1- On a rapproché notre
sondage avec le contage physique de l’entreprise, il n’y a pas des écarts, donc
l’inventaire physique des investissements est fiable. 2- On rapprochons le
physique avec le comptable des écarts apparaissent, ces derniers se justifient par
le matériel réformé suit a une commission de réforme qui n’est pas encor dé
comptabilisé.
Ecarts
- L’entreprise doit procéder sur cette base aux écritures de régularisation qui la
concerne selon les justificatifs sur les quelles les écritures du compte 485 on été
comptabiliser avec l’aide des relevés bancaires et les avis de débits et de crédits.
41
- Insuffisances relevées lors de notre intervention : On vérifions le coffre fort
du caissier on a trouvé un écart, la différence été dans le tiroirs pour un
paiement. Le caissier est au même temps comptable, ceci est strictement interdit
par la loi.
« Remarques générales »
- A notre passage dans différentes entreprises nous avons constatés que la
régularisation des écarts des stocks se fait directement par :
- Le compte 798 « produits exceptionnels » si cet écart est positif, normalement
il faut débiter les comptes de stocks par le crédit des comptes de
consommations concernés ou par le crédit du compte fournisseur « 530 ».
- Le compte 698 « charge exceptionnelle » si cet écart est négatif, normalement
il faut créditer les comptes de stocks par le débit des comptes de
consommations concernés, ou par le débit du compte 698 « Charges
exceptionnelles » dans le cas ou ces écarts ne sont pas expliqués.
CONCLUSION :
- Vu l’importance et l’obligation des travaux de fin d’exercice, cette opération doit
attirer l’attention des principaux responsables de l’entreprise et essentiellement le
Directeur des Finances et Comptabilité, elle doit être mené avec méthode et
précision de façon la plus exhaustive.
- Le résultat de ces travaux fait ressortir l’image la plus fidèle et la plus sincère de
l’entreprise.
42