Mémoire 2 (2) - Ilovepdf-Compressed
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Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences Techniques
HAMDAOUI Lakhdar
KHABBAR Hocine
THEME
Soutenue le:
Jury:
me
M .I.ALLOUI Président UKM Ouargla
Remerciements
Dédicace
Table des matières
Introduction générale...............................................................................................................1
I Généralité sur le compresseur..............................................................................................2
I.1 Introduction ...................................................................................................................... 2
I.4.1.1Compresseurs axiaux....................................................................................3
I .6 Conclusion....................................................................................................................... 14
II. Généralité sur la maintenance..........................................................................................15
II .1 Introduction..................................................................................................15
II .2 La maintenance.............................................................................................15
II.2.1 Définition de la maintenance..................................................................15
II.2.3 Les objectifs de la maintenance.............................................................15
II.2.4 La politique de maintenance..................................................................15
Table des matières
II .7.1 Définition................................................................................................34
II .7.2 Objectifs de l'AMDEC...........................................................................34
II .7.3 Méthodologie d'une AMDEC................................................................34
Table des matières
Figure chapitre I
Figure chapitre II
Figure (II.01) : Organigramme synthétique……..………………………….….......…......16
Figure (II.02) :Temps caractéristiques lors d'une intervention………………..........…......19
Tableaux chapitre II
Notations utilises
-Notations de temps
µ : temps de réparation
F : Fiabilité
M : Maintenabilité
D : Disponibilité
β : Paramètre de forme
γ : Paramètre de position
η : Paramètre d’échelle
AMDEC : Analyse des Modes des Défaillance de leurs Effets et de leur Criticité
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Le compresseur est très important dans le domaine de l’industrie, par exemple dans
l’entreprise où nous avons fait une formation et c’est ce qui nous à conduit à faire cette
recherche et notre étude à ce sujet.
Notre projet de fin d’étude s’inscrit dans le cadre d’application les méthodes de la
maintenance des Compresseurs. Il porte sur l’étude des compresseurs de secteur adaptation.
L’objectif de ce travail est de faire une analyse PARETO, dans un premier temps, des
compresseurs en se basant sur l’historique des pannes. Ensuite nous avons étudié les causes et
les effets de l’organe le plus critique par la méthode d’ISHIKAWA.
Dans un deuxième temps, nous sommes établis une analyse AMDEC sur tous les organes
de compresseurs à vis et nous avons déterminé leurs criticités et décelé les plus critiques.
Le but de ce travail est de comprendre la fonction de maintenance et son importance
dans ces compresseurs à vis et leur impact sur l'industrie dans les entreprises et en suivant les
concepts et méthodes de base de cette maintenance, Il analyse les cas des défaillances
Rendre possible de prendre une décision stratégique et de proposer une politique de
maintenance efficace.
Le présent rapport est constitué de trois chapitres :
Le premier chapitre est généralité sur les compresseurs et leurs caractéristiques et le deuxième
chapitre est généralité sur la maintenance.
Finalement le troisième chapitre présent l’étude de compresseur a vis.
1
Chapitre I
Généralité sur les compresseurs
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
I.3. Utilisation :
Les compresseurs mécaniques sont utilisés dans les automobiles, les avions mais aussi
sur les bateaux à moteur, dans l'industrie pour produire de l'air comprimé, dans les systèmes
frigorifiques, ainsi que dans d’innombrables autres domaines.
Un simple ventilateur peut être considéré comme un compresseur mécanique.
Pour exercer la même fonction sur un liquide, quasi incompressible, on utilise une pompe. [1]
2
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
I.4.1.Compresseurs dynamiques :
Au point de vue de l’écoulement du fluide, les compresseurs dynamiques se divisent
en trois types machines axiaux, centrifuges et hélico-centrifuges. [1]
I.4.1.1Compresseurs axiaux :
Les compresseurs axiaux sont des machines réceptrices à écoulement axial du
compressible, ils sont utilisés dans les turbines à grande puissance et dans les turboréacteurs
d’aviation, ils sont caractérisés par le nombre d’étage important et le taux de compression
n’est pas élevé. [1]
3
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
I.4.1.2.Compresseurs hélico-centrifuges :
Nomme parfois hélico-centrifuges des compresseurs équipes d’impulseurs de forme
intermédiaire entre axial et centrifuge radial
Dans les compresseurs axiaux, l’impulseur est une roue possédant des ailettes sur sa
périphérie seulement .le gaz est accélère par les ailettes dans le sens de l’axe de l’impulseur [1]
I.4.1.3.Compresseurs centrifuges :
Les compresseurs centrifuges augmentent l’énergie du gaz comprimé grâce à la force
centrifuge qui est provoquée par le mouvement de rotation des roues à aube. [1]
I.4.2.Compresseurs volumétrique :
Les compresseurs volumétriques sont l’élévation de pression est obtenue on réduisant
un certain volume de gaz par action mécanique. [1]
4
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
I.4.2.1.Principe de fonctionnement :
Leur principe de fonctionnement est le suivant figure (4), une masse fixe de gaz à la
pression d'aspiration P1 est emprisonnée dans une enceinte de volume variable. Pour
augmenter la pression, ce volume est progressivement réduit, d'une manière qui diffère selon
la technique utilisée généralement, la transformation suit une loi voisine d’un poly tropique. [1]
5
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
b) Compresseur rotatif :
Ces compresseurs tels que les compresseurs à piston compriment les gaz par
réduction du volume. Parmi les compresseurs relatifs on distingue :
-Compresseur à vis.
-Compresseur à palette.
-Compresseur anneau liquide.
-Compresseur type roots.
-Compresseur aspirale.
-Compresseur a lobes. [1]
c) Compresseurs à palettes
Il est constitué d’un stator cylindrique dans lequel tourne un rotor excentré. Ce dernier
est muni de rainures radiales dans lesquelles coulissent des palettes qui sont constamment
plaquées contre la paroie du stator par la force centrifuge. [2]
6
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
Capacité comprise entre deux palettes est variable. Devant la tubulure d’aspiration, le
volume croit : il y a donc aspiration du gaz. Ce gaz est ensuite emprisonné entre deux palettes
et transporté vers la tubulure de refoulement. Dans cette zone, le volume décroit et le gaz
comprimé s’échappe dans la tuyauterie de refoulement. [2]
Deux conceptions de compresseur existent :
Fonctionnement avec lubrification.
Fonctionnement à sec.
La rotation des rotors se faisant sans contact, il n’est pas nécessaire de les lubrifier et la
compression est donc exempte d’impuretés.
e) Compresseur à anneau liquide
Ces compresseurs utilisent un liquide auxiliaire pour assurer l’étanchéité entre le rotor
et le stator, ce liquide est plaqué contre la périphérie du stator par la force centrifuge reçue de
la roue à ailettes. [2]
Un étage de compression est composé des quatre élément suivants :
Une roue à ailette fixes montée sur l’arbre du compresseur.(2)
Un corps cylindrique (stator) d’axe excentré par rapport à l’axe de rotation.(3)
Deux disques (flasques(1) et (4) placés de part et d’autre du stator et portant chacun
une ouverture (lumière ou ouïe) permettant l’entée du gaz (lumière d’aspiration) et la sortie du
gaz (lumière de refoulement).
7
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
8
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
9
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
10
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
11
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
12
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
a) Circuit d’air :
Le système comprend :
• AF : Filtre à air
• UA : Tête d’aspiration
• E : Elément compresseur
• CV : Clapet anti-retour
• AR : Réservoir d’air
• OS : Séparateur d’huile
• VP : Vanne ou soupape minimum de pression
• Ca : Réfrigérant final
• MT: Séparateur d’eau et purgeur de condensats
L’air est aspiré à travers le filtre à air (AF) et la tête d’aspiration (UA) puis comprimé
dans l’élément compresseur(E). [3]
Après passage au travers du clapet anti-retour (CV) qui empêche tout retour lors de
l ’arrêt du compresseur , l ’air comprimé et l ’huile vont dans un réservoir séparateur (AR) où
la majeure partie de l ’huile (90%) est séparée par centrifugation. [3]
La filtration est parachevée par un filtre séparateur (OS).
Le réservoir séparateur est équipé d’une soupape à minimum de pression (VP) qui
permet d’assurer la circulation de l’huile quelle que soit la demande d’air en aval (elle reste
fermée tant que la pression interne n’atteint pas 3 à 4 b).
L’air est ensuite refoulé vers le réfrigérant final où sa température est descendue
jusqu’à environ 10° C au dessus de l’air ambiant.
Un séparateur d’eau, installé après le réfrigérant final, recueille les condensats qui sont
évacués par un purgeur automatique, qui est doublé d’une purge manuelle. [3]
13
Chapitre I Généralité sur les compresseurs
b) Circuit d’huile:
Le système comprend :
• Co : Réfrigérant d’huile
• BV : Vanne thermostatique (by-pass du réfrigérant d’huile)
• OF : Filtre à huile
• Vs : Clapet d’arrêt d’huile
• AR :un réservoir d’air
La circulation de l’huile est forcée par la pression de l’air dans le réservoir séparateur.
Cette pression est toujours suffisante grâce à la soupape minimum de pression.
Le système ne comporte pas de pompe à huile.
L’huile est séparée de l’air par centrifugation dans le réservoir d’air, puis par l’élément
séparateur. . [3]
La pression d’air refoule l’huile du réservoir d’air/séparateur vers l’élément compresseur au
travers du réfrigérant d’huile, le filtre à huile et le clapet d’arrêt d’huile.
L’huile injectée dans l’élément compresseur, assure le refroidissement, l ’étanchéité et le
graissage des rotors. [3]
Les roulements et pignons d’entraînement sont graissés par l’huile injectée dans le
carter d’engrenages.
L ’huile injectée dans l ’élément compresseur , mélangée à l ’air comprimé , sort
ensuite de l ’élément , via le clapet anti-retour (CV), et entre dans le réservoir
d ’air/huile (AR) , d ’où elle est séparée par centrifugation.
L’huile accumulée au fond du séparateur est renvoyée vers l’élément compresseur par
le système de respiration.
Un clapet d’arrêt stoppe l’arrivée de l’huile vers l’élément lors de l’arrêt du
compresseur. En fonctionnement, son ouverture est pilotée par la pression au
refoulement de l’élément compresseur. Son ouverture est proportionnelle à la pression
au refoulement de cet élément compresseur.
La vanne thermostatique (vanne de by-pass du réfrigérant d’huile BV) permet d’une part le
réchauffage rapide de l ’huile au démarrage et d’éviter tout risque de condensation dans le
réservoir d’air/huile (AR) en maintenant l ’huile à une température minimum ,exemple 40°C. [3]
I .6 Conclusion :
Le compresseur mécanique est un organe mécanique destiné à augmenter par un
procédé uniquement mécanique la pression d’un gaz, il aspire l’air nécessaire et le comprime
à la pression désirée. Son rôle est de fournir de l’air à haute pression non toxique.
14
Chapitre II
Généralité sur la maintenance
15
14
Chapitre II Généralité sur la maintenance
II .1 Introduction:
La complexité sans cesse croissante des systèmes industriels s’est accompagnée d’une
demande toujours plus forte de la disponibilité et de la sureté des installations industrielles.
Il est en effet financièrement inutile de concevoir des installations sans cesse plus complexes, si
celles-ci peuvent régulièrement tomber en panne et présenter un danger pour les personnes,
l’environnement et les biens.
L’accroissement de la disponibilité peut être obtenu par améliorations de la fiabilité des
unités fonctionnelles mais aussi par la mise en œuvre d’une stratégie de maintenance adaptée à
l’installation étudiée. [4]
II .2 La maintenance
15
Chapitre II Généralité sur la maintenance
16
Chapitre II Généralité sur la maintenance
17
Chapitre II Généralité sur la maintenance
18
Chapitre II Généralité sur la maintenance
a) La MTBF
La MTBF est la moyenne des temps de bon fonctionnement (TBF).
Un temps de bon fonctionnement est le temps compris entre deux défaillances. [5]
Remarque : En anglais, MTBF signifie mean time between failures (norme X60-500).
b) La MTTR
La MTTR est la moyenne des temps techniques de réparation (TTR).
Le TTR est le temps durant lequel on intervient physiquement sur le système défaillant. Il débute
lors de la prise en charge de ce système jusqu'après les contrôles et essais avant la remise en
service. [5]
Remarque : En anglais, MTTR signifie mean time to restoration (norme X60-500)
c) La MTTA
La MTTA est la moyenne des temps techniques d'arrêt (TTA).
Les temps techniques d'arrêt sont une partie des temps d'arrêt que peut connaître un système de
production en exploitation. Ils ont pour cause une raison technique et, ce faisant, sont à
distinguer des arrêts inhérents à la production (attente de pièce, de matière, d'énergie,
changement de production, etc.). [5]
19
Chapitre II Généralité sur la maintenance
20
Chapitre II Généralité sur la maintenance
21
Chapitre II Généralité sur la maintenance
II .3 Etude de la fiabilité
II .3.1 Introduction
La fiabilité s'intéresse à l'ensemble des mesures à prendre pour qu'un produit.
un système ou une entité fonctionne sans défaillance ou avec une fréquence de défaillance
suffisamment faible pour être acceptable dans l'usage prévu.
Sa conservation concerne la maintenabilité qui s'occupe de ce qu’ 'il faut faire pour qu'un
produit soit ramené dans des conditions aussi proches que possible de celles prévues au début de
son fonctionnement.
Le but de la fiabilité et de la maintenabilité est de garantir au client un usage prévu au coût total
minimal pendant la période spécifiée, dans des conditions d'entretien et de réparation précises.
II .3.2 Définition
La fiabilité caractérise l’aptitude d’un système ou d’un matériel à accomplir une fonction
requise dans des conditions données pendant un intervalle de temps donné ". [7]
22
Chapitre II Généralité sur la maintenance
Outil Intérêt
23
Chapitre II Généralité sur la maintenance
méthodes des rangs médians et des rangs moyens. Le choix entre l’une ou l’autre des méthodes
est fonction de la taille « n » de l’échantillon. [8]
i 0,3
Si n 20 , on utilise la méthode des rangs médians et F (ti )
n 0,4
i
Si n 20 , on utilise la méthode des rangs moyens et F (ti )
n 1
II .3.6.2 La loi de Weibull
Proposée par l’ingénieur et mathématicien suédois Ernst Hjalmar Waloddi Weibull1
(1887-1979), la loi de Weibull est une loi de probabilité à 3 paramètres qui est très utilisée pour
modéliser la durée de vie des produits en raison de sa grande flexibilité. [7]
a) Densité de probabilité f(t) :
1
t t
f t
(II.2)
.e
24
Chapitre II Généralité sur la maintenance
25
Chapitre II Généralité sur la maintenance
d) Taux de défaillance
Son taux instantané de défaillance λ (t) est un estimateur de fiabilité. Il s’exprime par:
f t t
1
(t) = (II.6)
Rt
26
Chapitre II Généralité sur la maintenance
27
Chapitre II Généralité sur la maintenance
28
Chapitre II Généralité sur la maintenance
Si les points correspondent à une loi de Weibull, on peur écrire la condition de linéarité : [10]
De plus, si les 3 points sont choisis tels que Y3-Y2 = Y2-Y1 on obtient :
(t3- ) (t2 - )
ln (t3-)- ln (t2-) = ln (t2-)- ln (t1-) → (t2 - ) (t1- ) → (t3-)(t1-) = (t2-)
2
Soit :
(t 2)^2-t1t3)
(2t2-(t 1+ t3)) (II.7)
II .3.7 La Maintenabilité
Définition
Dans des conditions données, la maintenabilité est l’aptitude d’un bien à être maintenu ou
rétabli dans un état où il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions données, en utilisant des procédures et des moyens prescrits.
Maintenabilité = être rapidement dépanné [7]
C’est aussi la probabilité de rétablir un système dans des conditions de fonctionnement
spécifiées, en des limites de temps désirées, lorsque la maintenance est accomplie dans des
conditions données, en utilisant des procédures et des moyens prescrits. [7]
A partir de ces définitions, on distingue :
La maintenabilité intrinsèque : elle est « construite » dès la phase de conception à partir
d’un cahier des charges prenant en compte les critères de maintenabilité (modularité,
accessibilité, etc.).
La maintenabilité prévisionnelle : elle est également « construite », mais à partir de
l’objectif de disponibilité.
La maintenabilité opérationnelle : elle sera mesurée à partir des historiques
d’interventions.
29
Chapitre II Généralité sur la maintenance
L’analyse de maintenabilité permettra d’estimer la MTTR ainsi que les lois probabilistes de
maintenabilité (sur les mêmes modèles que la fiabilité). [7]
Calcul de la maintenabilité :
La maintenabilité peut se caractériser par sa MTTR.
MTTR : (Mean Time To Repair) ou encore Moyenne des Temps Techniques de Réparation.
II .3.8 La disponibilité
Définition
Aptitude d'un bien à être en état d'accomplir une fonction requise dans des conditions
données, à un instant donné ou durant un intervalle de temps donné, en supposant que la
fourniture des moyens extérieurs nécessaires est assurée.
Cette aptitude dépend de la combinaison de la fiabilité, de la maintenabilité et de la
logistique de maintenance.
Les moyens extérieurs nécessaires autres que la logistique de maintenance n'affectent pas
la disponibilité du bien (NF EN 13306). [7]
Quantification de la disponibilité :
La disponibilité peut se mesurer :
a) sur un intervalle de temps donné (disponibilité moyenne),
b) à un instant donné (disponibilité instantanée),
c) à la limite, si elle existe, de la disponibilité instantanée lorsque t→∞ (disponibilité
asymptotique) [7]
a) Disponibilité moyenne
La disponibilité moyenne sur intervalle de temps donné peut être évaluée par le rapport suivant :
𝐓𝐂𝐁𝐅
Do = (𝐓𝐂𝐁𝐅+ 𝐓𝐂𝐈) (II.9)
Où :
TCBF = temps cumulé de bon fonctionnement.
TCI = Temps cumulé d’immobilisation.
b) Disponibilité intrinsèque :
Elle exprime le point de vue du concepteur. Ce dernier a conçu et fabriqué le produit en lui
donnant un certain nombre de caractéristiques intrinsèques, c’est à dire des caractéristiques qui
prennent en compte les conditions d’installation, d’utilisation, de maintenance et
d’environnement, supposées idéales. [7]
Le calcul de la disponibilité intrinsèque Di fait appel à 3 paramètres :
TBF : temps de bon fonctionnement
30
Chapitre II Généralité sur la maintenance
𝐓𝐁𝐅
Di = (II.10)
(𝐓𝐁𝐅+𝐓𝐓𝐑+𝐓𝐓𝐄)
c) Disponibilité opérationnelle
Il s’agit de prendre en compte les conditions réelles d’exploitation et de maintenance. C’est
la disponibilité du point de vue de l’utilisateur.
Le calcul de Do fait appel aux mêmes paramètres TBF, TTR et TTE sauf que ces 3 paramètres
ne sont plus basés sur les conditions idéales de fonctionnement mais sur les conditions réelles
(historiques d’exploitation). [8]
31
Chapitre II Généralité sur la maintenance
II .5 LA METHODE A.B.C
Définition
Méthode objective et efficace de choix basés sur la connaissance d’une période
antérieure. Les résultats se présentent sous forme d’une courbe dite «Courbe A.B.C». [10]
But :
Suggérer un choix. C’est à dire classer par ordre d’importance des éléments (produits,
machines, pièces, opération) en fonction d’un critère de valeur retenu (France, heures, etc...). [10]
32
Chapitre II Généralité sur la maintenance
II.6.2 LA PIEUVRE
Cet outil identifie les fonctions d’un système ou d’un produit, recherche les fonctions
attendues et leurs relations dans l'analyse fonctionnelle du besoin (ou analyse fonctionnelle
externe).
L'identification des fonctions est très importante dans la vie d'un projet. D'une part, elles
reflètent la description du besoin.
D'autre part, elles donneront des pistes d'orientation sur le choix des différents scénarios à
analyser.
Il est important que la formulation de la fonction soit indépendante des solutions
susceptibles de la réaliser.
La pieuvre est un excellent outil de représentation des fonctions et de leurs relations avec
l'objet étudié. Son avantage principal est de présenter synthétiquement et de manière convivial ce
que la littérature décrirait dans un document très long et peuexplicite. [8]
33
Chapitre II Généralité sur la maintenance
II .7 iEtude AMDEC
AMDEC : (ANALYSE DES MODES DE DEFAILLANCE, DE LEURS EFFETS ET DE
LEUR CRITICITE)
II .7.1 Définition
La méthode AMDEC est l'Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité.
L'AMDEC est un outil utilisé dans la démarche qualité et dans le cadre de la sûreté de
fonctionnement. [4]
L'AMDEC consiste à analyser :
les défaillances,
leurs causes,
leurs effets
II .7.2 Objectifs de l'AMDEC
L'AMDEC est une procédure d'analyse des modes de défaillance et de leurs effets. [4]
On distingue 2 types d'AMDEC :
→ Amélioration de la conception
Définition de la maintenance
→ Amélioration de la maintenance
Modification ponctuelle de la conception
II .7.3 Méthodologie d'une AMDEC
Constitution d'un groupe de travail
Décomposition fonctionnelle du système
Evaluation des défaillances potentielles
Détermination des modes de défaillance, de leurs effets et de leurs causes
Evaluation et notation de chaque cause de défaillance
- D : probabilité de non détection de la cause de la défaillance
- F : probabilité d'apparition ou d'occurrence de la cause de la défaillance
- G : gravité de la défaillance
Calcul de criticité et hiérarchisation
L'indice de criticité C est obtenu par : C = D × F × G.
Déduction des actions correctives à mener [4]
34
Chapitre II Généralité sur la maintenance
L’AMDEC organisation
L’AMDEC s’applique aux différents niveaux du processus d’affaires, du première niveau qui
englobe le système de gestion, le système d’information, le système production, le système
personnel, le système marketing et le système finance, jusqu’au dernier niveau comme
l’organisation d’une tache de travail
L’AMDEC-Produit
Elle est utilisée pour l’aide à la validation des études de définition d’un nouveau produit fabriqué
par l’entreprise. Elle est mise en œuvre pour évaluer les défauts potentiels du nouveau produit et
leurs causes. Cette évaluation de tous les défauts possibles permettra d’y remédier, après
hiérarchisation, par la mise en place d’actions correctives sur la conception et préventives sur
l’industrialisation
L’AMDEC-Processus
Elle est utilisée pour étudier les défauts potentiels d’un produit nouveau ou non, engendrés par le
processus de fabrication. S’il s’agit d’un nouveau procédé, l’AMDEC-Processus en permettra
l’optimisation, en visant la suppression des causes de défaut pouvant agir négativement sur le
produit. S’il s’agit d’un procédé existant, elle permettra l’amélioration.
L’AMDEC moyen
Permet d’anticiper les risques liés au non-fonctionnement ou fonctionnement anormal d’un
équipement, d’une machine.
L’AMDEC service
S’applique pour vérifier que la valeur ajoutée réalisée dans le service correspond aux attentes des
clients et que le processus de réalisation de service n’engendre pas de défaillance.
L’AMDEC sécurité
S’applique pour assurer la sécurité des opérateurs dans les procédés où il existe des risques pour
ceux-ci.
35
Chapitre II Généralité sur la maintenance
II .8 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté des généralité sur la maintenance des compresseurs
et la définition des concepts de base de cette maintenance par le calcul de la fiabilité, la
maintenabilité, la disponibilité et AMDEC pour l'absence de défauts causés par ces compresseurs
en raison de leur importance dans cette entreprise.
36
Chapitre III
Partie calcul
Chapitre III Partie calcul
37
Chapitre III Partie calcul
38
Chapitre III Partie calcul
50 Médiane 5384,11
Pourcentage
EIQ 9869,76
Défaillance 12
Troncature 0
20 AD* 1,732
Corrélation 0,939
1
10 100 1000 10000 100000
TBF
39
Chapitre III Partie calcul
Tableau K-S
𝐷𝑁𝑚𝑎𝑥 <𝐷𝑁𝛼 Ce qui veut dire que le modèle de WeiBull est accepté.
𝐷𝑁𝑚𝑎𝑥 =0.1882 tandis que DN,=D12 .20 = 0,295 (voir sur table Annex2).
40
Chapitre III Partie calcul
Le MTBF
MTBF=A + (III.2)
F (t=MTBF) =0.65=65%
c) La fiabilité en fonction de MTBF :
t
R(t ) e
(III.7)
ln R(t)=-(t/) =ln (0.85) -[ln R(t)]1/ = t / t = [ln (1/R(t)]1/.
t=8170.58[ln(1/0.85)]1/0.878745
t Sys =1033.40 heures.
Pour garder la fiabilité des compresseurs 85% il faut intervenir chaque temps systématique
1033.40 h.
41
Chapitre III Partie calcul
f(t)= . .e (III.8)
TBF 720 864 1656 1680 1848 2208 6264 8304 11424 12332 21023 58776
f(t)x 12.8 12.2 10.5 10.1 9.8 5.6 5.03 3.8 3.1 2.8 1.2 0.05
10^(-5)
Tableau (5) : Calcul la fonction de la densité de probabilité
Analyse de la courbe :
Nous observons à travers la courbe que la fonction f(t) diminue avec le temps jusqu'à ce qu'elle
prenne des valeurs nulles.
42
Chapitre III Partie calcul
TBF 720 864 1656 1680 1848 2208 6264 8308 11424 12332 21023 58776
F(t) 0.1115 0.1296 0.2180 0.2205 0.2372 0.2714 0.5469 0.6373 0.7388 0.7620 0.8991 0.9965
Analyse de la courbe :
Nous observons à travers la courbe que la fonction F(t) augmente constamment au fil du temps.
43
Chapitre III Partie calcul
c) Fiabilité R(t) :
La fonction fiabilité de celle de répartition : R (t) = 1-F (t), après calcul la fiabilité des
compresseurs aux temps t=MTBF, on début que la valeur n'est pas satisfaisante donc on peut dire
que le compresseur n'est pas fiable à t=MTBF
−(𝑡−𝛄 )𝛃
R t =𝑒 𝛈 (III.11)
R(t=MTBF) =0,35
TBF 720 864 1656 1680 1848 2208 6264 8308 11424 12332 21023 58775
R(t) 0.88 0.87 0.78 0.77 0.76 0.72 0.45 0.36 0.26 0.23 0.10 0.003
Analyse de la courbe :
Nous observons à travers la courbe que la fonction R(t) prend une grande valeur et diminue avec
le temps jusqu'à ce qu'elle prenne des valeurs nulles.
44
Chapitre III Partie calcul
TBF 720 864 1656 1680 1848 2208 6264 8304 11424 12332 21023 58776
λ t . 10−3 0.14 0.14 0.134 0.131 0.128 0.126 0.111 0.105 0.103 0.102 0.095 0.084
Tableau(8) : Le taux de défaillance
Analyse de la courbe :
Nous observons à travers la courbe que la fonction λ t prend une grande valeur et diminue avec
le temps jusqu'à ce qu'elle prenne des valeurs nulles.
45
Chapitre III Partie calcul
N : nombre de panne.
TTR(h) 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600
M(t) 0.57 0.81 0.92 0.96 0.98 0.99 0.99 0.99 0.99 0.99 0.99 0.99
Courbe de maintenabilité :
Analyse de la courbe :
Nous observons à travers La Courbe de Maintenabilité augmente avec le temps.
46
Chapitre III Partie calcul
Disponibilité instantané :
D(t ) e ( )t (III.16)
1 1 1
MTBF= ⟹ λ=MTBF = 8621 .59 = 0.000115
𝜆
1 1 1
MTTR= µ ⟹ µ= = =0.017
𝑀𝑇𝑇𝑅 56.41
Courbe de la disponibilité :
47
Chapitre III Partie calcul
48
Chapitre III Partie calcul
Pression d'air
Compresseur a vis
49
Chapitre III Partie calcul
III.6.2 LA PIEUVRE
Figure(13) : LA PIEUVRE
Fonctions Significations
Transformation de l’air a pression
FP
atmosphérique en air comprimé
Protéger l’environnement en utilisant de
FC1
l’air non toxique.
Une consommation minimum d’énergie
FC2
électrique.
Assurer le fonctionnement à une
FC3
température optimal
FC4 Utiliser l’eau ou l’huile filtré
FC5 Réduire le coefficient de frottement
Tableau(11): Fonctions et leurs significations
Le tableau suivant montre chaque composant de compresseur avec leurs fonctions, parmi
ses composants on a le séparateur qui sépare les gouttelettes de l’air.
50
Chapitre III Partie calcul
Sous-système : DATE :
compresseur ATLAS
COPCO GA15
Action
Criticité
L’élément Fonction Modes de Cause Effet détection
défaillance F G D C
Tableau(12) d’AMDEC
51
Chapitre III Partie calcul
III.8 Conclusion :
Dans un premier temps, l’historique des pannes nous a permis de représenter, sous forme
d’un diagramme Pareto en utilisant le logiciel graphique Minitab et Matlab, les différentes zones
de criticités de l’ensemble d’équipement afin d’en déterminer les plus critique qui seront l’objet
prioritaire pour établir le diagramme d’ISHIKAWA.
Nous avons, dans un 2eme temps faire une étude de défaillance en utilisant la méthode
d’AMDEC qui permet de faire ressortir les points faibles de compresseur.
Et en faisant ces analyse et études, nous sommes arrives aux résultats de basse suivants :
les éléments qui causent 65% des pannes sont les éléments des compressions
(Les vis) et la haute température des éléments de compression.
Pour garder la fiabilité des compresseurs 85% il faut intervenir chaque temps
systématique 1033.40 h nous faisons quelques actions préventifs de compresseur.
Grace a la table AMDEC nous pouvons voir que les vis ont le plus de risques lorsqu’ils
atteignent 24 , suivie par Roulement de moteur et sa valeur 6
𝛄 = 0 indique que les défaillances commencées au début dans la mise en Service à
compresseur.
52
Conclusion générale
Arrivant à la fin de notre projet de fin d’étude portant sur l’étude analytique de la
maintenance préventive d’un Moto-compresseur nous présentons le bilan du travail que nous
avons effectué. D’abord il a fallu bien s’intégrer et comprendre le fonctionnement du
compresseur dans notre entreprise.
53
Annexe(1)
Annexe (3)
1. fiabilité
Densité de probabilité
1. clc
2. clear
3. B=0.878745
4. n=8170.58
5. t=0:0.1:8000;
6. f=(exp(-(t/n).^B)).*((B/n)*(t/n).^(B-1));
plot(t,f,'r')
grid
Fonction de répartition
clc
clear
B=0.878745
n=8170.58
t=0:0.1:8000;
F=1-exp(-(t/n).^B);
plot(t,F,'r')
grid
Loi de fiabilité
clc
clear
B=0.878745
n=8170.58
t=0:0.1:8000;
R=exp(-(t/n).^B);
plot(t,R,'r')
grid
Taux de défaillanc
1. clc
2. clear
3. B=0.878745
4. n=8170.58
5. t=0:0.1:8000;
6. L=(B/n)*(t/n).^(B-1);
7. plot(t,L,'r')
8. grid
2. Maintenabilité :
clc
clear
u=0.017
t=0:0.1:800;
M=1-exp(-u*t);
plot(t,M,'r')
grid
3. Disponibilité:
clc
clear
u=0.017
h=0.00027
t=0:0.1:800;
Dis=u/(h+u)+((u/h+u).*exp(-(h+u)*t));
plot(t,Dis,'r')
grid
Bibliographie
[1] : Dspace.univ-ouargla.dz
[2] : Samet Henda et Djrida Nabil theme (Analyse de fonctionnement de compresseur par
l’application de l’AMDEC (compresseur de la mine de Boukhadra)) UNIVERSITE LARBI
TEBSSI –TEBESSA 2015-2016
[4] : M. GRAD Hicham Sous le thème Apport de la MCSA par rapport à l’analyse
vibratoire pour le suivi de l’état de la machine Asynchrone Université Mohammed V–Soussi
2012/2013
Résumé
Abstract