05 Fleurs PDF
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Les Roses
DIFFÉRENTS TYPES DE ROSIERS 8
Les rosiers botaniques et les rosiers anciens 8
Les rosiers de Damas (Rosa gallica et Rosa moschata) 9
Les rosiers cent-feuilles (Rosa damascena et Rosa x alba) 9
Les rosiers mousseux 10
Les rosiers de Chine et d’Asie 10
Les rosiers de Chine 10
Les rosiers Thé 11
Rosa rugosa et les rosiers rugueux 11
Les rosiers des colonies... Les rosiers Noisette 11
Les rosiers Bourbon (Rosa chinensis et Rosa damascena semperflorens) 12
Les rosiers «modernes»... Les hybrides de Thé 12
Les hybrides modernes à grosses fleurs 13
Les rosiers buissons à fleurs groupées... Les rosiers Floribunda et Polyantha 13
Les rosiers paysagers 13
Les rosiers grimpants et les rosiers lianes 14
Les rosiers grimpants 14
Les rosiers lianes 14
Les rosiers anglais 15
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L’entretien des rosiers 22
Nettoyer22
Arroser 23
Nourrir23
Protéger23
Les soins 24
Les ravageurs 24
Les pucerons 24
Les araignées rouges 24
Les cicadelles 25
Les maladies 25
Le marsonia (maladie des taches noires) 25
La rouille 25
La multiplication des rosiers 26
Le bouturage 26
Le marcottage 26
La greffe 27
Les semis 27
L’hybridation27
Les Orchidées
DIFFÉRENTS TYPES D’ORCHIDÉES 31
Orchidée Miltonia, Miltoniopsis 31
Phalaenopsis 31
Orchidée Vanda 32
Ansellia africana : L’orchidée léopard 33
Zygopetalum crinitum : Une belle brésilienne 34
Phalaenopsis amboinensis : Une orchidée zébrée 34
Encyclia vespa : Un amour d’orchidée 35
LA PLANTE 38
Plante Monopodiale 38
Les feuilles 38
L
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E DÉVELOPPEMENT 41
De la graine à la plante... 41
De la plante à la fleur... 41
De la fleur au fruit... 41
ENTRETIEN44
La lumière 44
La température 44
Arroser44
La ventilation 45
Le rempotage 45
Le compost 46
Les engrais 46
INDEX61
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La fleur du mois
LE DAHLIA
C’est la saison du Dahlia, profitez d’une réduction de 15 % sur tous les
Dahlias. Faites-vous plaisir !
Originaire des hauts plateaux du Mexique, le Dahlia a été découvert par des botanistes
espagnols dans la «Nueva espana», le Mexique actuel. Cette fleur à bulbe héliophile
appartient à la famille des Composées et était appelée par les indigènes «Acocotli et
Chichipatli». Le Dahlia doit son nom à Andreas Dahl, botaniste du XVIIIème siècle. C’était
un élève du célèbre botaniste suédois Carl von Linné, qui a établi la classification mo-
derne des plantes. Le Dahlia fait ses premières apparitions en Europe à la fin du XVIIIème
siècle. A Versailles, le Dahlia était présenté comme un légume racine, consommé par les
indgènes ! Le goût étant acre, on a cultivé cette fleur à bulbe pour ses qualités orne-
mentales en cherchant à obtenir de nouveaux coloris.
Au début du XIXème siècle, on recense 454 variétés de Dahlias.Vous le trouverez sous
forme de tubercules en vente en général au printemps. On compte 13 familles de
Dahlias classés en fonction de la forme de leurs fleurs.
Le saviez-vous ?
Les mexicains cultivent le dahlia pour leur consommation, ils récoltent les racines tubéreuses
qu’ils cuisent à l’eau. Cela rappelle le goût de nos artichauts. En 1917, il a été classé
dans la catégorie des légumes.
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Les Roses
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DIFFÉRENTS TYPES DE ROSIERS
La classification est d’autant plus sommaire que la généalogie des rosiers est si complexe
que les spécialistes ne sont pas toujours d’accord entre eux. En effet pendant des siècles
seule dame nature les féconda, aujourd’hui le rosiériste hybrideur se charge de cette opéra-
tion dans des conditions scientifiques rigoureuses mais, entre temps, les croisements effectués
ne furent pas toujours notés. Si la frontière est parfois mince entre un groupe et l’autre, on peut
malgré tout distinguer les catégories suivantes.
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Les rosiers de Damas (Rosa gallica et
Rosa moschata)
Originaire du Moyen-Orient Rosa damascena don-
na naissance aux premiers rosiers cultivés pour la
fleur coupée. Actuellement les fleurs agréablement
parfumées des Damas sont toujours utilisées en par-
fumerie au Maroc ou en Bulgarie.
Plus grands que les Galliques (jusqu’à 2,5m) leurs
fleurs groupées en bouquets lâches, sont doubles,
blanches, roses ou rouges. Le feuillage est clair, plus
allongé que celui des Galliques et les tiges épineuses.
De la variété Rosa damascena semperflorens, qui
possède un gène lui permettant de refleurir au cours
de la saison, descendront les premiers rosiers remon-
tants Européens.
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Les rosiers mousseux
Rosa centifolia ‘Muscosa’ est une mutation apparue à
partir de rosiers cent-feuilles. La caractéristique des rosiers
mousseux est de présenter de nombreuses soies glandu-
leuses sur le bord des sépales. Celles-ci forment comme
une mousse autour du pédoncule, mousse qui semble se
prolonger sur les tiges couvertes d’une multitude de pe-
tits aiguillons fins. Le parfum prononcé de Rosa centifolia
est renforcé par celui, résineux, de la mousse.
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Les rosiers Thé
Rosa x odorata, l’ancêtre des rosiers Thé, est
un hybride entre Rosa chinensis et Rosa gi-
gantea. Elle a transmis à sa descendance sa
floraison remontante, des tons roses ou parfois
jaune pâle, un caractère grimpant, mais aussi
une faible rusticité.
Les fleurs solitaires étant portées par des tiges
souples, le port de l’arbuste est léger. Les ro-
siers Thé, buissons ou petits grimpants, furent
très cultivés sur la Riviera au début du siècle
dernier en raison de leur floraison presque
continuelle au soleil. Ils sont aussi très présents
en Californie et en Australie.
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Les rosiers Bourbon (Rosa chinensis et
Rosa damascena semperflorens)
Remarqué dans l’île Bourbon (île de la réunion)
au début du XIXème siècle, Rosa x borbonia-
na le premier rosier Bourbon, était un rosier aux
fleurs semi-doubles, rose vif, parfumées. Ses des-
cendants croisés avec des rosiers Galliques
ou de Damas, sont très rustiques. D’autres is-
sus de Rosa x odorata ont donné naissance à
de nombreux hybrides de Thé remontants roses.
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Les hybrides modernes à grosses fleurs
Après avoir obtenu une rose de forme presque parfaite, les rosiéristes travaillèrent au XXème
siècle à en élargir la palette de couleur. Après avoir obtenu une rose de forme presque
parfaite, les rosiéristes travaillèrent au XXème siècle à en élargir la palette de couleur. En
effet les tons jaunes ou orange vifs manquaient chez les Hybrides de Thé. Ils obtinrent des
tons nuancés, des coloris changeants… et sélectionnèrent en même temps les rosiers les
plus vigoureux et les plus sains. Peu à peu la création évolua vers une race de buissons
touffus et compacts, aux fleurs aussi belles et aussi parfumées que celles des Hybrides de
Thé mais à l’aise dans tous les jardins. Noter que le coté «naturel» de ces rosiers est prin-
cipalement dû au fait que leurs fleurs sont réparties sur de courts rameaux secondaires
tout au long des branches principales, au lieu de fleurir au bout de longues tiges uniflores.
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Utilisés à l’origine pour former des haies fleuries, garnir des talus, des bords de routes ou de
bâtiments, ils ont été adoptés par les jardiniers qui cherchaient des variétés solides, fleurissant
longtemps et ne demandant qu’un entretien minimum.
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Les rosiers anglais
Coté rosiers la querelle des anciens et des modernes opposait les amateurs de belles fleurs
rondes et de floraisons spectaculaires, aux partisans des buissons remontants. C’est alors
que, au début des années soixante, sont apparus les «Rosiers Anglais», nom donné par
David Austin à ses créations nées d’un croisement entre des rosiers anciens (Gallica, Damas,
Bourbons...) et des rosiers modernes (Hybrides de Thé et Floribundas). C’est de ce parent
qu’ils tiennent une bonne remontance et des coloris jaunes ou abricotés qui sont très rares
chez les rosiers anciens.
En revanche ils ont conservé la grâce de leur autre ancêtre. On est loin des boutons poin-
tus et des fleurs turbinées des hybrides de Thé.
Pour faire simple : Les rosiers anglais ont le charme et l’allure de rosiers anciens (port élevé
ou arbustif, parfum puissant, belles fleurs rondes souvent en coupe...) mais sont remontants.
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PLANTATION DES ROSIERS,
QUELQUES CONSEILS...
Votre liste de rosiers est prête. Vous avez consulté les catalogues, les pages de l’encyclopé-
die.… C’était le plus agréable. Il vous reste, pour mettre toutes les chances de votre coté, à
prendre quelques précautions pour bien les choisir et les planter correctement.
Choisir l’emplacement...
Bien que certains - notamment les Alba et les Gallica - acceptent une ombre légère, tous
les rosiers aiment le soleil. Il leur faut une situation aérée mais abritée des vents froids, un sol
profond, riche, frais et bien drainé. Seuls les sols calcaires, crayeux ou très pauvres présentent
un problème. Dans ce cas il est préférable de s’adresser à un spécialiste et demander des
variétés greffées sur Rosa canina qui s’adapteront à un terrain calcaire ou, dans les situations
extrêmes, de faire une fosse remplie d’une terre de qualité mélangée à une bonne dose d’hu-
mus sous forme de compost bien décomposé.
Par précaution évitez tout emplacement ayant récemment accueilli des rosiers. Le sol peut
être appauvri et certaines maladies ou parasites peuvent y persister.
Préparer le sol
Les puristes diront qu’il faut préparer le sol un, voire deux, mois à l’avance. Ce n’est pas tou-
jours possible mais essayez au moins de creuser le ou les trous une semaine avant la planta-
tion. Ces trous seront larges (50cm) et profonds.
Si votre terrain est lourd et humide vous pouvez en améliorer le drainage avec une couche
de sable grossier. Si non, comme les rosiers sont gourmands, contentez-vous d’enfouir au fond
des trous une poignée de poudre d’os, de corne broyée ou d’engrais retard spécial rosier
qui sera recouverte d’une couche de terre afin de ne pas être en contact direct avec les
racines.
Pensez à la taille adulte de vos rosiers afin de prévoir correctement leur espacement. Isolés,
les grands rosiers paysagers ont besoin d’1,5 m environ, utilisés en haie espacez-les d’1m
seulement afin que leurs branches s’entrelacent. Prévoir de 0.60 à 0.80m entre les rosiers
buissons modernes. Les hybrides de Thé plantés en massifs sur plusieurs rangs en quinconce,
seront espacés de 0.50m.
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Acheter
Selon la saison et le mode d’achat, sur place ou par VPC, les rosiers s’achètent à racines
nues ou en conteneurs. Tous doivent présenter au moins 3 tiges de la grosseur d’un crayon
et celles-ci doivent être disposées de manière équilibrée au-dessus de la greffe
À moins d’attendre les fêtes des plantes nombreuses au mois de mai ou d’habiter près d’un
rosiériste obtenteur, si vous cherchez une variété ancienne vous devrez le plus souvent faire
appel à un spécialiste qui vend par correspondance. C’est à lui aussi que vous vous adres-
serez si vous cherchez un porte-greffe adapté à votre terrain.
Les catalogues des rosiéristes vous donneront des indications sur la taille, la rusticité, la
floraison des différentes variétés proposées, cependant ne comptez pas trop sur eux pour
vous signaler une sensibilité particulière à l’oïdium ou au marsonia. Renseignez-vous aupa-
ravant. Si vous préférez choisir de visu vous avez le choix entre pépiniéristes, jardineries ou
grandes surfaces. Les deux premiers proposent des variétés qui ont fait leurs preuves et sur
lesquelles vous trouverez facilement de la documentation. Elles ne vous décevront pas. Les
grandes surfaces proposent, en saison, des rosiers à bas prix. Vous pouvez y faire de bons
achats, attention cependant aux erreurs d’étiquetage. D’autre part les rosiers multipliés en
grand nombre n’y ont parfois pas d’autre dénomination que «rosier buisson rouge» ou «ro-
sier miniature jaune».
La plantation
Préparer le rosier
Le jour de la plantation le sol ne doit être ni gelé, ni trop sec. La terre sera fraîche mais non
trempée afin de ne pas se compacter en une masse qui asphyxierait les racines.
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Pour les rosier en conteneur. :
Planter
Pour les rosiers à racines nues :
Étalez les racines dans le trou et vérifiez la hauteur du rosier afin que le bourrelet de greffe
soit au niveau du sol ou légèrement au-dessus. À ce sujet deux écoles s’affrontent : Cer-
tains préconisent de le placer à 2.5cm au-dessus du sol, d’autres sont partisans de l’enfouir
afin d’éviter l’apparition de gourmands et de permettre au rosier de se développer sur ses
propres racines. Si vous avez la chance d’avoir une bonne terre à rosiers, argileuse et riche,
choisissez cette méthode de plus en plus conseillée par les spécialistes. Si votre terrain est
calcaire et que vous avez trouvé le porte-greffe adapté, il est évident que son rôle est de
servir d’intermédiaire entre le sol et le rosier, donc ne recouvrez pas le bourrelet de greffe.
Une fois le rosier bien placé, remplir le trou de terre bien émiettée et enrichie de compost. Le
secouer doucement afin que celle-ci puisse s’infiltrer entre les racines. Tassez, à la main et non
au pied, en formant une cuvette autour de la plante. Enfin arrosez copieusement, même si le
temps est humide et buttez la base des branches afin de protéger le pied pour l’hiver.
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Planter un rosiers sur tige. :
Les rosiers tiges seront soutenus par un tuteur placé du coté des vents dominants.
Ce tuteur doit être profondément enfoncé dans le trou avant le rosier, ainsi les racines de
ce dernier pourront être réparties tout autour. Le rosier sera attaché au tuteur par deux
liens, l’un au sommet pour soutenir la tête, l’autre à mi-hauteur.
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Cette opération qui aura également lieu après la floraison, sera suivie d’une application
d’engrais de façon à favoriser la repousse de bois neuf.
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Les rosiers pleureurs sont obtenus à partir de rosiers rampants : raccourcissez légèrement les
tiges portant les fleurs fanées sans toucher aux rameaux de l’année.
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Palisser un rosier contre une clôture
Contre une clôture même palissage en éventail ouvert. Si celle-ci est basse, s’il s’agit d’une
rambarde ou d’une chaîne, les tiges peuvent être palissées quasiment à l’horizontale. Le ré-
sultat sera spectaculaire mais il faut choisir le bon moment pour les arquer. Si le bois est trop
jeune il cassera, attendez la fin de l’été pour agir et opérez en plusieurs fois en raccourcis-
sant peu à peu le lien qui courbe la tige.
Nettoyer
Les rosiers sont très sensibles aux désherbants, même sélectifs, aussi le nettoyage devra
être fait à la main. Pour éviter cette corvée paillez entre les pieds dès que la terre s’est ré-
chauffée. Cela limitera la pousse des mauvaises herbes et encouragera le travail des vers
de terre. Vous pouvez accompagner vos rosiers arbustes de plantes couvre-sol à végéta-
tion dense. Choisissez-les peu gourmandes afin qu’elles n’entrent pas en compétition avec
eux. Quant au film plastique, peu esthétique, il sera si possible réservé aux plantations en
haie. Pendant la période de floraison coupez régulièrement les fleurs fanées des rosiers mo-
dernes qui ne produisent pas de fruits ornementaux, surtout celles des rosiers remontants. En
général, lorsqu’il s’agit de rosiers buissons à grandes fleurs, on compte 2 ou 3 feuilles sous
la fleur fanée et on coupe au-dessus d’un œil tourné vers l’extérieur. Le cas des variétés
à fleurs groupées est différent : on supprime à fur et à mesure les fleurs flétries puis, lorsque
tout le bouquet est fané, on rabat la tige jusqu’au premier œil bien formé ou jusqu’à une
tige secondaire bien placée. En cours de saison les rosiers tiges développent parfois des
gourmands le long de leur tronc. Ceux-ci doivent être coupés à ras sans abîmer l’écorce.
D’autres rosiers, greffés, émettent des drageons. Ce sont des tiges qui partent du sol et
sont reconnaissables à leurs feuilles, différentes de celles du rosier. Vérifiez en creusant la
terre que cette tige est bien née sous le point de greffe et arrachez-là car elle se déve-
loppe au détriment du rosier. En fin d’automne ratissez les feuilles tombées. Ne les mettez
pas sur le compost mais brûlez-les car elles contiennent parasites et germes de maladies.
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Arroser
Hormis pendant leur période d’installation et en période de sécheresse, les rosiers, correcte-
ment plantés dans un sol profond, ne devraient pas avoir besoin d’être arrosés. La première
année cependant ils ont besoin d’arrosages réguliers. Privilégiez un arrosage copieux de
10 litres une fois par semaine, de préférence le soir, car les arrosages fréquents entraînent
un enracinement superficiel donc un risque de dessèchement des racines en cas de forte
chaleur. Un paillage conservera la fraîcheur en été. Si vous avez une pelouse le moyen le
plus économique est - à condition d’avoir pris la précaution de faire sécher l’herbe avant
- d’utiliser les tontes de votre gazon pour faire un matelas de 6 ou 7cm d’épaisseur au
pied de vos rosiers. Vous pouvez aussi essayer les coques de cacao. À noter : le paillage
d’écorces de pin trop acide n’est pas conseillé pour les rosiers. N’oubliez pas qu’humidité et
chaleur favorisent l’apparition de maladies. Arrosez les rosiers au pied en évitant de mouiller
le feuillage.
Nourrir
Dès le début de la saison vous pouvez fortifier vos rosiers en les arrosant avec du purin d’or-
tie ou de prèle. Ces purins peuvent également être pulvérisés sur le feuillage qui ainsi résis-
tera mieux aux maladies et ravageurs. Au printemps, pour favoriser la floraison, apportez-leur
une dose d’engrais spécifique riche en magnésie et oligo-éléments. Les rosiers remontants
recevront une deuxième dose en juillet. L’engrais doit être répandu au pied du rosier, sur un
sol humide. Un griffage superficiel suivi d’un bon arrosage l’incorporera à la terre. C’est en
été, juste après la taille, que vous devrez apporter de l’engrais aux rosiers anciens (gal-
liques, Damas, Alba, Portland…) afin qu’ils forment de nouveaux rejets vigoureux qui fleuri-
ront l’année suivante. En automne une couche de compost bien décomposé améliorera
le sol et l’enrichira. Un paillage de terreau de feuilles peut également entretenir une légère
acidité tout en protégeant le collet du froid.
Protéger
Dans les régions froides ou les situations exposées vous devrez sans doute protéger ceux
de vos rosiers les moins rustiques. En début d’hiver «buttez» leur pied, c’est à dire recou-
vrez-le d’une butte de 20 cm de terre afin de le préserver du gel. Dans les régions plus
froides encore il peut être nécessaire de rassembler les branches des grands arbustes et
de les entourer d’un manchon de paille. Utilisez ce même paillasson pour entourer le tronc
des rosiers tiges et chapeautez leur tête avec 2 ou 3 tours de voile d’hivernage.
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Ce genre de protection demandera une surveillance attentive au printemps. Il ne faut pas
la retirer avant la fin des gelées mais si vous agissez trop tard, les jeunes pousses déjà dé-
veloppées auront du mal à supporter la différence de température. Outre les paillassons, la
base des grimpants peut aussi être protégée avec des sacs de jute, genre sacs à pommes
de terre.
Les soins
Dans un jardin plus les espèces sont variées, moins il y a de problèmes de maladies ou d’at-
taques de parasites spécifiques. Ainsi une roseraie demandera plus de soins que des rosiers
disséminés parmi des arbustes et des vivaces. Dans tous les cas, avant tout traitement, as-
surez-vous d’avoir clairement identifié l’origine du problème et demandez-vous s’il nécessite
réellement une intervention.
Les ravageurs
Les pucerons
Les pucerons apprécient particulièrement les bourgeons et les jeunes tiges des rosiers. Non
contents de sucer la sève et de déformer les jeunes pousses, ils secrètent un miellat qui fa-
vorise l’apparition d’un feutrage noir, la fumagine. Afin d’éviter les pulvérisations d’insecticides
vous pouvez, pour les combattre, introduire leurs prédateurs dans votre jardin. Attirez les oi-
seaux, préservez les coccinelles, les délicates chrysopes. Une petite attaque sera facilement
combattue à l’aide d’une bonne douche froide : tenez la tige d’une main et de l’autre ar-
rosez avec un jet puissant en n’oubliant pas le revers des feuilles. À défaut une pulvérisation
d’une solution à base de savon noir (15gr/l) ou de pyréthrines naturelles, suivie d’une autre
7 jours plus tard, détruira la colonie. Enfin on conseille aussi d’attirer les pucerons sur d’autres
plantes : armoises, capucines… plantées à leur pied. Personnellement je ne trouve pas cette
solution très efficace, ces plantes attirant les pucerons noirs, pendant que les verts restent sur
les rosiers !
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Ramassez et brûlez les feuilles tombées au sol puis paillez-le pour conserver l’humidité.
Les cicadelles
Ce petit insecte sauteur jaune pâle de 2/3mm vit sur la face inférieure des feuilles qu’il pique
pour sucer la sève. Les traces de piqûres forment de petites taches blanches sur les feuilles.
Afin de les éviter, plantez vos rosiers dans des situations dégagées. Ne plaquez pas les
grimpants contre les murs, écartez-les de quelques centimètres afin que l’air puisse circuler.
Éliminez les oeœufs l’hiver, en pulvérisant une solution huileuse.
Les maladies
Certaines variétés de rosiers sont réputées sensibles à l’oïdium ou au marsonia. Si vous
n’êtes pas collectionneur, plutôt que de les introduire dans votre jardin, remplacez-les par
des variétés proches. Quoi qu’il en soit la chaleur humide est favorable au développement
des champignons, évitez donc de mouiller le feuillage de vos rosiers et n’arrosez qu’au pied.
En période de très forte chaleur faites le très tard, lorsque la terre s’est refroidie, pour d’éviter
la remontée de vapeurs humides. Afin de prévenir les maladies ou d’éviter leur propaga-
tion pensez aussi à ramasser les feuilles mortes ou malades tombées au sol et à les brûler.
Si, pour certaines variétés sensibles, un traitement systématique est nécessaire, agir tôt, dès
l’apparition des premiers symptômes, évitera à la maladie de s’installer. On conseille aussi
d’agir préventivement, avant l’apparition des feuilles, avec une pulvérisation de bouillie
bordelaise.
La rouille
La rouille se manifeste par des taches jaunes sur les feuilles, des pustules orangées dessous.
Elle semble être favorisée par une carence en potasse qui peut être corrigée avec un en-
grais spécifique ou de la cendre de bois répandue au pied du rosier.
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Le fongicide utilisé contre le marsonia traitera aussi les attaques de rouille. N’oubliez pas une
fois encore de ramasser et brûler les feuilles malades.
Le marcottage
Une méthode simple pour reproduire les rosiers botaniques, les grimpants à tiges souples tels
les Noisette ainsi que de nombreux rosiers anciens est le marcottage. En fin d’été, choisissez
une longue tige saine et couchez là au sol afin de voir à quel endroit vous devrez prati-
quer la marcotte. À cet endroit faites une longue entaille dans la tige comme si vous vouliez
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la dédoubler, maintenez cette entaille ouverte et saupoudrez d’hormone de bouturage.
Grattez le sol, améliorez la terre avec un peu de terreau et de sable et couchez–y la tige
préparée. Fixez-la avec un cavalier de métal, recouvrez de terre puis relevez l’extrémité de
la branche que vous maintiendrez verticale à l’aide d’un petit tuteur. Au printemps suivant
vous pourrez couper la marcotte pour détacher la bouture du pied mère.
La greffe
C’est vers le milieu de l’été que vous pouvez tenter la greffe en écusson. Choisissez d’abord
le rosier porte-greffe et à l’aide d’un greffoir bien aiguisé faites une fente en T en bas d’un
rameau, juste au-dessus du collet. Un T dont la barre verticale aurait 2 à 3 cm de haut et
la barre horizontale 1cm. Sur la variété à greffer choisissez une pousse de l’année. Prélevez
le plus beau des bourgeons en le détachant du bois avec un talon de 2cm d’écorce
puis, délicatement, retirez le peu d’aubier qui se trouve sous cette écorce de façon à ne
conserver que celle-ci. Glissez ensuite le greffon dans la fente en T préparée en laissant
sortir le bourgeon. Refermez les bords et ligaturez avec un brin de raphia. Arrosez bien et
surveillez. Lorsque le bourgeon commence à grossir c’est que votre greffe a pris. La variété
sélectionnée va maintenant se développer à partir du bourgeon greffé. Attendez 4 à 6
semaines pour enlever la ligature, le printemps suivant pour rabattre les rameaux du porte-
greffe et pincer la tige née du greffon.
Les semis
Comme les autres plantes les rosiers naissent du transport du pollen d’une fleur sur le pistil
d’une autre. Tantôt le vent ou les insectes transportent ce pollen, tantôt le rosiériste obten-
teur s’en charge. Sans compliquer les choses vous pouvez prélever en automne des fruits
arrivés à maturité sur de nombreuses espèces de rosiers botaniques ou anciens, vous aurez
peut-être la surprise d’obtenir un cultivar de qualité. Ramassez des cynorrhodons murs. Ou-
vrez ces fruits, retirez les graines et placez les dans du terreau humide avant de leur offrir un
hiver artificiel, dans votre réfrigérateur, pendant 4 à 6 semaines. N’oubliez pas d’étiqueter
! Au mois de janvier vous pourrez semer ces graines dans du terreau ou dans un mélange
tourbeux en les espaçant de 5cm. Il vous restera à attendre l’apparition de 2 vraies feuilles
pour replanter en pots. Cela peut prendre plus d’un an, ne vous impatientez pas.
L’hybridation
Vous voulez essayer de créer votre rose. Amusez-vous, la pollinisation manuelle n’est pas si
compliquée mais attention vous devez être patient et le résultat ne répondra peut-être pas
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tout à fait à votre attente. Sur la variété «mère» choisissez une rose juste ouverte.
Supprimez les pétales, les sépales et coupez les étamines, avant bien sûr qu’elles ne se soient
ouvertes et aient répandu leur pollen. Enfermez maintenant la rose ainsi préparée dans un
sac de papier cristal afin que des insectes ne viennent pas la féconder. Deux jours plus tard
prélevez au pinceau le pollen de la rose «mâle et déposez-le sur le pistil de la rose mère. Re-
placez le sachet de papier. Quand les fruits seront mûrs il vous restera à en semer les graines
selon la méthode décrite ci-dessus.
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LA ROSE - SYMBOLE SUPRÊME
DE L’AMOUR ?
La rose est symbole d’amour, de passion, mais aussi de trahison. Celle-ci est la fleur la plus
offerte ; rouge, elle évoque la passion ; rose, elle incarne la joie, orange, elle symbolise votre
désir et blanche, elle couronne la pureté de vos sentiments. Seule la rose jaune se teinte de
tristesse puisqu’elle dénonce l’infidélité de l’être aimé ! La légende raconte que la rose était
la fleur préférée de la déesse de l’amour, Aphrodite. Mais la culture de cette fleur débuta
véritablement au XIIIè siècle lorsque Thibaut IV ramena de croisades la rose gallique, ainsi
que Robert de Brie, la rose de Damas. Ce sont les roses de Chine qui ont une importance
des plus capitales dans l’histoire de la rose, puisque les specimen remontants ramenés par
les botanistes anglais de la fin du du XIXè siècle sont à l’origine de la plus grande partie des
roses remontantes modernes.
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Les Orchidées
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DIFFÉRENTS TYPES D’ORCHIDÉES
Phalaenopsis
Les Phalaenopsis hybrides sont les orchidées d’appartement les plus répandues en Europe
et en Amérique du nord. Leur popularité vient de leur grande adaptabilité qui leur permet
de se contenter des conditions de culture de nos appartements tempérés. Depuis quelques
années, ce type d’orchidée est produit en masse dans de véritables usines à orchidées. Les
Phalaenopsis hybrides sont donc désormais disponibles à très faible prix dans les jardineries
et grandes surfaces. De culture facile, belle et pas chère, l’orchidée phalaenopsis est consi-
dérée comme étant parfaite pour débuter.
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Mais elle garde toujours sa place dans la
collection des orchidophiles les plus confir-
més, qui apprécient sa floraison très longue
et d’une grande beauté. La fleur a la forme
générale d’un papillon aux ailes déployées
(en anglais, le Phalaenopsis est appe-
lé «moth orchid», ce qui signifie «orchidée
papillon de nuit»). La couleur de la fleur se
décline à l’infini, partant du blanc pur pour
prendre toutes les couleurs de l’arc en ciel.
Ces orchidées fleurissent généralement en
hiver et la floraison peut durer plusieurs mois. Les phalaenopsis sont des orchidées monopo-
diales, c’est à dire que les nouvelles feuilles apparaissent au cœur des anciennes formant
ainsi une sorte de touffe unique. Les feuilles sont généralement unies et épaisses. Les racines
sont très épaisses et relativement rigides, ce qui les rend particulièrement cassantes, surtout
quant elles sont sèches. Elles sortent souvent du pot ce qui est normal (il ne faut pas les cou-
per). Si les conditions sont favorables ces orchidées poussent tout au long de l’année et
doivent donc être arrosées et fertilisées en continu.
Orchidée Vanda
Genre majeur de l’Asie (plutôt tropicale), de l’Inde à
Taïwan et jusqu’au nord de l’Australie. La grande ma-
jorité des hybrides modernes comptent Vanda san-
deriana dans leurs ancêtres, une plante originaire de
l’île de Mindanao aux Philippines. Elle pousse au som-
met des arbres et est baignée par le soleil presque
toute la matinée. Une pluie survient généralement en
début d’après midi suivie d’un temps nuageux ou le
soleil direct alterne avec les périodes d’ombre ce qui
permet à la plante de ne pas griller au soleil. L’humidi-
té ambiante est remarquablement constante autour
de 80 %. Ces conditions de cultures traduisent bien
ce qui plait aux vanda modernes: Soleil, chaleur, eau
et hygrométrie élevée.
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Les hybrides qu’on trouve en jardinerie ont souvent des fleurs blanches plus ou moins maillées
de mauve / bleu, mais il en existe de toutes les couleurs. Les feuilles sont réparties par paires
tout le long de la plante sur une pousse unique qui s’allonge en hauteur au fil des années
(plante monopodiale). Les racines sont épaisses et ont une forte tendance à s’échapper du
contenant dans lequel on essaie de les confiner. Ce sont des épiphytes qui possèdent des
racines aériennes très charnues s’agrippant étroitement au support (naturel ou de culture).
Les nouvelles feuilles apparaissent en haut de la pousse par paires pendant que les feuilles
âgées disparaissent progressivement en bas, laissant une tige nue sur laquelle se déve-
loppent des racines aériennes, épaisses, charnues, cassantes et parfois très longues.
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Zygopetalum crinitum : Une belle
brésilienne
Zygopetalum crinitum est née dans les forêts
humides du Brésil, notamment dans les mon-
tagnes de la Serra da Mantiqueira. C’est une
plante protégée.
Facile de culture, elle ravira celui ou celle qui en
prendra soin par sa généreuse floraison. C’est
une plante très florifère à pseudobulbes qui
fleurit à l’automne vers novembre. Les hampes
érigées atteignent facilement 45 cm de haut
sur lesquelles s’épanouissent jusqu’à 10 fleurs
par hampe.
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Ses fleurs cireuses de couleur crème ou
jaunâtre sont joliment striées de rose à brun.
Elles s’épanouissent sur des hampes courtes
en été ou en automne et aiment se faire re-
marquer par leur parfum chatoyant, plus ou
moins intense en fonction du jour.
Apportez-lui de la lumière et des tempéra-
tures chaudes, et cette belle zèbrée vous
récompensera en fleurs et en parfum. Peu
exigente et généreuse, elle vous séduira à
coup sur !
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L’ORCHIDÉE, UNE FLEUR PAS
COMME LES AUTRES...
C’est grâce à la présence de la colonne (ou gynostème) située au centre de la fleur que
l’on reconnaît une Orchidée. Aucune autre fleur ne possède un tel organe.
Sous cette colonne se trouvent les organes sexuels judicieusement disposés pour que l’in-
secte soit obligé de remplir son rôle de pollinisateur ; on distingue les pollinies (l’organe mâle)
et le stigmate (l’organe femelle).
La floraison peut durer de 1 à 3 mois, voire même plus, jusqu’à 9 mois en floraisons successives
pour certains Paphiopedilum. Très rarement, certaines ne fleurissent que 24 heures. La floraison
est d’autant plus généreuse que la plante est agée.
La taille des fleurs varie en fonction des espèces ; elle va de 5 mm à 25 cm de diamètre.
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...ET D’UN ATTRAIT FORMIDABLE
L’insecte est inéluctablement attiré par la beauté fatale de l’Orchidée, par ses couleurs, ses
formes ou son parfum. Le labelle, souvent plus coloré que le reste de la fleur, lui sert alors de
piste d’atterrissage et il va puiser, sous la colonne, au cœur de la fleur le nectar dont il se
délecte.
Certains labelles présentent même une ressemblance étrange avec l’insecte pollinisateur, no-
tamment Ophrys apifera (Ophrys abeille). C’est ainsi que l’abeille ou le frelon mâle confon-
dant cette fleur avec sa femelle, tente désespérément de s’accoupler, mais en vain.
En «dérobant» le nectar ou en «simulant» ses ébats amoureux, l’insecte heurte les pollinies
de l’Orchidée qui (grâce au viscidium ou rétinacle -languette collante qui relie les 2 masses
polliniques-) se collent inéluctablement sur sa tête ou sur son abdomen.
Ainsi chargé, l’insecte s’envole vers une autre fleur toujours en quête de nectar ou d’une nou-
velle conquête. Son chargement se dépose alors à son insu sur le stigmate de cette autre
fleur. Et la fécondation de celle-ci peut avoir lieu..
Les graines
Les graines, minuscules, ressemblent en masse à de la poussière. Elles sont regroupées par
milliers voire par millions dans une capsule. Leur petite taille est due à l’absence de réserves
nutritives, ce qui ne permet pas la germination. En séchant, la capsule se fend et libère alors
les graines qui s’éparpillent au gré du vent. Ceci explique que l’on trouve des Orchidées
perchées aux sommets des arbres les plus hauts. La germination n’a lieu que grâce à la pré-
sence, dans le sol ou à la surface des écorces, d’un champignon microscopique, Rhizocto-
nia. Graine et champignon vivent dès lors en parfaite symbiose, l’un permettant à l’autre de
survivre.
Mais malheureusement dans la nature peu de graines ont la chance de rencontrer ce cham-
pignon. Une fois pollinisée, la fleur fane pour donner naissance à un fruit, que l’on appelle
aussi «capsule».
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LA PLANTE
Plante Monopodiale
Elle peut être monopodiale, ce qui signifie que les feuilles sont placées de part et d’autre
de la plante (Vanda, Phalaenopsis...). Ce type d’Orchidées, dépourvues de pseudobulbes,
ne supporte aucune période de sécheresse.
De croissance verticale, ces Orchidées peuvent atteindre 2 m de haut. La hampe florale se
forme à l’aisselle des feuilles.
Les Orchidées peuvent être épiphytes, dans ce cas elles s’accrochent aux arbres, fougères
ou autres végétaux grâce à leurs racines aériennes. Ce ne sont pas des parasites car elles
ne puisent aucun élément dans leur support. Elles peuvent être terrestres, donc enracinées
dans le sol comme une autre fleur. Certaines sont lithophytes et poussent sur les rochers. Les
feuilles sont situées au sommet des pseudobulbes (Cattleya, Cymbidium...). Ces pseudo-
bulbes constituent des réservoirs d’eau qui permettent à la plante de supporter les saisons
sèches auxquelles elle est confrontée dans son milieu naturel. La croissance est horizontale;
les nouveaux pseudobulbes naissent à la base des anciens. La hampe florale se forme ici
à l’extrémité ou à la base des pseudobulbes.
Les feuilles
Les feuilles, couvertes de stomates («les pores») sont les organes respiratoires de la plante.
Elles captent la lumière, l’humidité et permettent tous les échanges gazeux entre l’air et la
plante. Grâce à la chlorophylle et à l’action conjuguée de la lumière, des molécules orga-
niques sont élaborées à partir de minéraux et du gaz carbonique : c’est la photosynthèse.
Les feuilles sont le plus souvent vertes unies ou marbrées. Certaines présentent une couleur
variant du pourpre au noir. Les racines aériennes permettent l’arrimage de la plante à son
support. Elles sont recouvertes par le velamen (voile) de couleur blanc-argent qui verdit
lorsqu’elles sont mouillées. Ce velamen possède une excellente capacité d’absorption des
éléments nutritifs et de l’eau.
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CHOISIR UNE ORCHIDÉE
L’achat de sa première orchidée n’est pas toujours évident, surtout pour les personnes qui
fonctionnent au coup de cœur, ce qui dans ce domaine est bien souvent le cas. C’est pour-
quoi cette première partie donne les premiers indices pour faire le meilleur choix possible. Les
orchidées ne sont pas des plantes fragiles, néanmoins autant éviter d’acheter une plante
malade, au risque de se décourager en pensant leur culture trop difficile et surtout, ce qui est
plus grave, d’apporter des maladies aux plantes que l’on possède déjà. Il sera également
important de choisir une plante que l’on pourra cultiver chez soi.
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Sans compter qu’ils sont très souvent de bons conseils. Certains offrent même un service
de «gardiennage, un bon moyen de retrouver ses plantes en pleine forme à son retour de
vacances. En règle générale, les plantes sont en bonne santé mais il n’est pas inutile de
bien regarder la plante proposée, de visiter les serres, généralement ouvertes au public.
Il est également très important de s’informer sur les conditions de culture (existence d’une
période de repos, températures, fréquence des arrosage ou plus précisément si le substrat
doit sécher ou non entre 2 arrosages, brumisations, exposition…). Ne pas hésiter à prendre
des notes s’ils ne disposent pas de fiches de culture, notamment pour les dendrobium et les
genres les moins fréquents, préciser les soins et les conditions de culture que vous pouvez
leur apporter, un vendeur, généralement passionné, vous fera découvrir d’autres genres que
vous avez de grandes chances de voir fleurir chez vous.
Beaucoup de ces spécialistes vendent par correspondance, si vous ne le connaissez pas
et que vous commandez à l’étranger, mieux vaut se contenter de n’acheter qu’une plante
et de voir dans quel état elle est livrée avant de passer une commande importante. Encore
une fois, ne pas hésiter à leur demander de joindre une fiche de culture à la commande. Ne
pas oublier de spécifier qu’on ne veut pas de plante de remplacement en cas de rupture
de leurs stocks si tel est le cas et de vérifier l’âge de la plante car les plantes proposées
ne sont pas toujours de taille adulte, il faudra donc se montrer patient avant d’obtenir une
première floraison, mais alors quelle récompense!
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LE DÉVELOPPEMENT
De la graine à la plante...
C’est la plus simple des graines qui donne nais-
sance à la plus sophistiquée des fleurs.
Une seule graine ne pèse que 1/100 de milli-
gramme. Il y en a plus d’1 million dans un fruit. On
en trouve par exemple 3 millions dans une seule
capsule de Cynoches chorochilon, 74 millions
dans une capsule de Gongora.
Ces graines ne contiennent aucune réserve de
nourriture, c’est pourquoi elles ont besoin du
champignon pour germer. La seule Orchidée qui
puisse germer toute seule est Disa grandiflora. Dans la nature, moins d’1 % des graines d’une
capsule germe. Dès germination, la plante produit des feuilles et peut vivre sans le champi-
gnon.
De la plante à la fleur...
Dans la nature le développement complet du genre Phalaenopsis se fait en 3 ans, 3 à 4 ans
pour Paphiopedilum, 7 ans pour Cattleya et 15 ans pour Vanda. Leur hauteur s’échelonne
entre 2,5 cm et 30 m. En culture, le développement est plus rapide grâce à la connaissance
des besoins des plantes. Charles Darwin a été le premier à découvrir le processus de repro-
duction de l’Orchidée en étudiant Orchis pyramidalis .
De la fleur au fruit...
La naissance du bouton floral se fait soit à l’extrémité de la tige, soit tout au long de la
hampe ou encore en grappe sur une hampe ramifiée. Quand la fleur est fécondée, l’ovaire
enfle donnant ensuite le fruit. Ce fruit (capsule) met environ 8 à 9 mois pour mûrir, voire 1,5 an
chez les Vanda. En culture, la capsule peut se conserver quelque temps sans s’altérer dans
le bac à légumes d’un réfrigérateur.
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LA MULTIPLICATION DES
ORCHIDÉES
La Culture In-Vitro
La méthode de multiplication in-vitro
a été mise au point par le Professeur
Morel. Michel Vacherot a été le premier
à l’appliquer dans les années 1960. Il
s’agit d’étaler quelques graines ou mé-
ristème sur une substance nutritive dans
un flacon stérilisé. Ainsi à l’abri de toute
bactérie, et nourries des vitamines,
sucres et hormones contenus dans la
substance, les graines germent sans dif-
ficulté pour donner très vite des proto-
cormes, puis des plantules.
Cette méthode a permis non seulement
la multiplication en très grand nombre des plantes et de réduire leur prix sur le marché de
l’Orchidée, mais aussi de sauvegarder certaines espèces en voie de disparition.
Il faut compter 2 à 3 ans pour voir fleurir une plante issue de culture in-vitro, alors que 7 à 10
ans pour les plantes de semis.
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Les plantes monopodiales ont une croissance verticale, donc en hauteur. Beaucoup d’entre
elles émettent des racines aériennes le long de leur tige.
La division consiste alors ici à couper la tige juste en-dessous d’une racine et de rempoter
séparément cette portion de tige.
La symbiose
On parle de symbiose lorsque des organismes vivants s’associent pour un échange mutuel et
bénéfique nécessaire à leur survie.
La graine d’Orchidée s’associe ainsi au champignon pour germer et la fleur se lie à l’insecte
pour être polliniser. A Madagascar, des Orchidées s’associent même aux fourmis. On dit de
ces orchidées qu’elles sont myrmécophiles.
L’orchidée procure un merveilleux abri pour une fourmillière entre ses racines. En échange, les
fourmis lui offrent généreusement leurs excréments qui constituent un parfait engrais.
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ENTRETIEN
Pour se développer, les orchidées ont besoin d’une attention et de soins particuliers.
La lumière
Pour se développer, l’orchidée a besoin de beaucoup de lumière mais sans soleil direct au
risque de brûler le feuillage. Un voilage aux fenêtres est indispensable si l’ensoleillement est
intense. Plus la lumière est forte, plus la plante consomme d’eau. Par manque de lumière, les
feuilles s’étiolent et jaunissent. La croissance est ralentie. Il n’y a pas de floraison et les racines
peuvent pourrir.
La température
Il convient de connaître le pays d’origine et le milieu naturel dans lequel vit l’orchidée pour
déterminer les températures qui lui sont nécessaires. Certaines Orchidées sont de climat
chaud parce qu’elles vivent à faible altitude. D’autres sont de climat tempéré et vivent en
altitude moyenne. D’autres encore affectionnent les climats froids et vivent en altitude élevée.
Si les températures ne correspondent pas aux besoins de la plante, elle ne fleurira pas, sa
croissance sera ralentie et elle finira par mourir.
● Climat chaud :
18-30°C le jour /16-25°C la nuit, un écart jour-nuit de 2 à 5°C.
● Climat tempéré :
18-25°C le jour /13-16°C la nuit, un écart jour-nuit de 5 à 8°C.
● Climat froid :
15-20°C le jour / 8-14°C la nuit, un écart jour-nuit de 10°C minimum.
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Arroser
La fréquence de l’arrosage dépend de la tem-
pérature : plus il fait chaud, plus il faut arroser.
Toutes les Orchidées (sauf Paphiopedilum &
Cymbidium) requièrent une eau non calcaire
: eau de pluie, eau filtrée (ex. Brita) ou eau
Volvic.
La ventilation
Les Orchidées nécessitant d’un taux d’humidité de l’air très élevé, il convient également de
bien ventiler la pièce où elles se trouvent.
Une mauvaise circulation de l’air peut favoriser le développement du botrytis, une maladie
qui se caractérise par l’apparition de petites tâches noires sur les feuilles et les fleurs.
Il vaut mieux ne pas aérer si la température extérieure est trop basse sinon la température
intérieure chuterait trop brutalement. Les plantes ne doivent pas non plus être placées dans
un courant d’air froid.
Le rempotage
Le rempotage est nécessaire pour le bon développement de la plante. Il est pratiqué envi-
ron tous les 2 ans lorsque le volume des racines devient trop important et sort beaucoup trop
du pot. (Certaines orchidées, comme le genre Oncidium, préfèrent néanmoins être à l’étroit
dans leur pot). Rempoter également si la plante a perdu trop de racines suite à un mauvais
traitement.
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Ne jamais rempoter une plante en hiver où lorsqu’elle est en fleurs, mais toujours pendant
la période végétative de la plante ou juste après une floraison. Veillez à utiliser un substrat
adapté aux Orchidées. Le pot ne doit jamais être trop grand par rapport à la taille de la
plante, sinon trop d’eau serait absorbée lors des arrosages et les racines en souffriraient.
Déméler les racines et raccourcir celles qui sont trop encombrantes. A l’aide d’un sécateur
stérilisé, supprimer toutes les racines mortes et les pseudobulbes desséchés.
La plante ainsi nettoyée est replacée dans un pot propre. Elle doit être placée au centre du
pot si sa croissance est verticale. Si elle croit horizontalement, la placer contre une paroi du
pot, les jeunes pousses se retrouvant alors vers le centre du pot.
Ne jamais arroser la plante juste après un rempotage ; les suspendre pendant environ 2 se-
maines afin que les racines cicatrisent.
Le compost
Le compost de culture sert de support à la plante la maintenant ancrée dans son pot ou
dans son panier. Il doit être le plus proche possible du support que la plante aurait dans la
nature (les épiphytes vivent accrochées aux arbres ne tirent aucune substance nutritive de
leur support).
Le compost classique est composé de morceaux d’écorces et de sphagnum (80-90%) pour
retenir le maximum d’eau nécessaire à la plante et d’argile expansée (10-20%) pour assurer
le drainage du pot et le passage de l’air entre les racines. Sa granulosité -fine, moyenne ou
grosse- doit être adaptée en fonction du type de la plante et de sa taille. La proportion de
sphagnum varie en fonction des besoins d’humidité de la plante. On compte en moyenne
50% d’écorce et 50% de sphagnum (jusqu’à 100% de sphagnum pour lesPaphiopedilum !)
Cette mousse naturelle retient l’eau par capillarité, régule naturellement les excès d’arrosage
et possède des propriétés antiseptiques.
D’autres types de substrats peuvent être utilisés également, comme des tessons de terre cuite,
des cailloux de lave, de la fibre de noix de coco, des bouchons de liège, des copeaux de
bois... Les Orchidées s’accomodent fort bien de plusieurs types de support, la seule condition
étant que leurs racines doivent pouvoir absorber les Engrais retenus par le compost.
Les engrais
Dans la nature, avant d’atteindre l’Orchidée, l’eau de pluie ruisselle sur les arbres et les autres
végétaux entraînant ainsi avec elle des éléments nutritifs nécessaires à la croissance et à la
floraison des plantes. En culture, le compost est pauvre en éléments.
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Il est donc impératif de corriger cette carence par des apports réguliers d’engrais dans l’eau
d’arrosage (engrais liquide ou en poudre) et dans l’eau destinée aux brumisations (engrais
foliaire). Les engrais se composent d’azote (N) pour favoriser la croissance de la plante, de
phosphore (P) pour stimuler la floraison, de potasse (K) pour renforcer les défenses de la
plante face aux maladies. Ils contiennent également des éléments minéraux et oligo-éléments
(magnésium, calcium, souffre, fer, manganèse, cuivre,...).
L’alternance entre 2 types d’engrais, l’un pour la force de la plante, l’autre pour sa floraison
peut s’avérer efficace. Les engrais sont à apporter en faible quantité à la fréquence de 1
arrosage sur 3 et toujours sur un compost mouillé, afin de ne pas brûler les racines.
N’apporter aucun engrais aux plantes qui ont été rempotées pendant au moins 3 semaines.
Stopper également tout apport d’engrais pour les plantes qui sont en période... de repos.
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LES RAVAGEURS ET LES
MALADIES
Les Orchidées comme les autres végétaux peuvent faire l’objet d’attaque de parasites, qui
non traitée peut entraîner l’invasion de la plante jusqu’à sa mort. Certains de ces parasites
sucent les sucs et la sève de la plante et d’autres la croquent littéralement faisant des trous
dans les feuilles et les boutons floraux, et détériorant les racines. Les plus fréquents sont l’arai-
gnée rouge, la cochenille, le puceron, le millipède, la limace, l’escargot...
Détecter l’attaque
L’araignée rouge donne un aspect gris argenté sur l’envers puis sur l’endroit des feuilles. La
cochenille farineuse laisse des masses cotonneuses blanches à l’attache des feuilles voire
sous les feuilles ; la cochenille à carapace adhère sur l’envers des feuilles et se détecte à sa
coque marron. Le puceron s’installe sur les fleurs et les jeunes pousses. Le millipède affectionne
les racines (il est souvent le signe d’un substrat détrempé donc trop arrosé), mais il n’est dan-
gereux qu’en grand nombre. La limace et l’escargot croquent les feuilles et les racines des
orchidées cultivées en extérieur.
Eradiquer le parasite
Si certains parasites peuvent s’éliminer à l’eau savonneuse comme l’araignée rouge et le pu-
ceron ou être retiré un à un comme la cochenille (si l’attaque n’est pas importante), d’autres
plus coriaces doivent être éradiqués par des produits insecticides ou fongicides. Ces pro-
duits sont les mêmes que ceux utilisés pour les autres végétaux ; préférer le pulvérisateur à
l’aérosol. Ne jamais dépasser la dose prescrite sur l’emballage ; traiter toujours le matin sur
une plante non mouillée ; n’arroser jamais une plante qui vient d’être traitéeles Maladies...
(attendre au moins 2 jours).
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Les maladies
Les insectes prédateurs peuvent être la cause de maladies sur les orchidées. Cependant les
maladies sont plus souvent dues à de mauvaises conditions de culture.
Lorsque la plante est soumise à des températures non adéquates (trop froides), lorsque le
taux d’humidité est important et la ventilation est insuffisante, ou encore lorsque la plante est
trop arrosée, des bactéries (comme la bactériose) ou des champignons (comme le Botrytis,
le Phytophtora et le Phythium) se développent sur les plantes.
Les maladies endommagent les plantes par des pourritures et des tâches diverses : les fleurs
se pointillent de tâches noires ; les jeunes pousses, les pseudobulbes ou les racines pour-
rissent ; les bouts des feuilles noircissent ; des tâches vertes et molles, ou encore des striures
noires ou des marbrures jaunâtres apparaîssent sur les feuilles.
Toute plante infectée doit être éloignée des autres plantes pour ne pas les contaminer et
faire l’objet d’un traitement particulier. Une maladie non traitée peut entraîner la mort de la
plante.
Avant que la maladie ne gagne toute la plante infectée, il convient de couper les parties
atteintes jusqu’au tissu sain avec un outil dont la lame aura été stériliséé à la flamme. Appli-
quer ensuite un fongicide sur la partie coupée. Ne pas mouiller ou arroser une plante après
son traitement.
Des conditions de culture adpatées (lumière, température, arrosage, hygrométrie et aération)
et une bonne hygiène de la serre et des pots (feuilles mortes et fleurs fânées ramassées)
contribuent à la bonne santé des orchidées.
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La symbolique des
couleurs
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Le blanc incarne la pureté, la virginité, mais aussi le raffinement et l’élégance. Les fleurs
blanches sont parfaites pour exprimer l’admiration que l’ont ressent envers quelqu’un. En effet,
sa pureté évoque la perfection. Symbole de naïveté, une fleur blanche sera parfaite pour
une jeune fille en fleur.
Le violet, c’est la délicatesse et la profondeur des sentiments. On enverra des fleurs violettes
pour montrer à la personne aimée que l’on pense tendrement à elle, ou pour lui signifier son
amour en toute discrétion. Mais il évoque aussi la douleur.
Le rouge est une couleur violente et agressive (celle qui excite le taureau dans l’arène) !
Elle exprime l’ardeur et lachaleur des sentiments, la passion. Le rouge donne du courage et
s’utilise pour faire une déclaration passionnée à la personne aimée. Un rouge trop foncé se
teinte de jalousie.
Le jaune évoque la lumière, le soleil, le talent artistique. Les fleurs jaunes sont, en général, la
promesse du bonheur assuré. Mais attention à certaines variétés, pour lesquelles le jaune
devient un symbole de trahison et d’infidelité !
Le rose évoque la douceur et la maternité. On offre des fleurs roses pour exprimer son amitié,
sa tendresse, son affection. Il nuance aussi les sentiments de l’amour.
Le bleu est la couleur de la tendresse. Plus il est soutenu, plus le sentiment est passionné. Par
contre, un bleu très foncé évoque un souvenir douloureux.
Le vert représente l’espérance, l’optimisme. Un vert vif, c’est une confiance avouée, un vert
foncé, elle s’est évanouie.
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Le saviez-vous ?
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir, sans jamais oser le
demander.
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POURQUOI LES COQUELICOTS
POUSSENT-ILS AU BORD DE LA
ROUTE ?
Le coquelicot (Papaver sp.) est une espèce les saignées d’autoroute, les chantiers.
messicole (plante associée aux moissons). Cependant, la présence de coquelicots
dans un champ de blé déprécie la culture :
le coquelicot est considéré comme une mau-
vaise herbe : - il fait concurrence aux plants
de blé lors de la levée de germination, - sa
présence en grande quantité diminue le ren-
dement de la récolte, - et par les substances
toxiques qu’il contient dans son suc (entre
autre la morphine), il pollue la farine.
Un premier moyen de diminuer les messicoles
On l’appelle aussi une adventice des mois- dans les champs de céréales, c’est le tri et
sons (une plante qui s’ajoute à un peuple- l’origine des semences. On ne ressème plus
ment végétal auquel elle est initialement le blé récolté l’année précédente : on sème
étrangère, ici le champ de blé). C’est une des semences achetées aux producteurs, qui
fleur qui pousse en compagnie du blé ou répondent à des conditions sanitaires strictes.
des céréales et d’autres messicoles connues, Ces semences sont bien exemptes de toute
le bleuet, la matricaire, la nielle des blés… graine de messicole. D’autre part, l’agriculture
Ses graines sont très nombreuses (1 coque- moderne utilise largement les herbicides pour
licot produit 50 000 à 60 000 graines par réduire la présence des mauvaises herbes
saison !). Elles se mélangent aux grains de blé des champs de céréales.
lors de la récolte et sont ressemées avec eux
l’année suivante. La graine du coquelicot a Chassées des champs où elles se multipliaient
peu d’exigences pour germer. Il lui suffit d’une en grande quantité, on les retrouve princi-
terre remuée. C’est une graine de grande palement sur le bord des champs (chemins)
longévité, car elle résiste bien au manque et des routes, mais aussi dès l’ouverture d’un
d’eau et à l’enfouissement. On la trouve donc chantier, d’une décharge…au niveau de
présente dans des terrains remués, comme les toute terre remuée et abandonnée provisoi-
champs et les bords de route et de chemins, rement (milieux rudéraux).
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POURQUOI ET COMMENT LES
FLEURS SENTENT-ELLES BON ?
cœur de la fleur. L’insecte attiré par la fleur
parfumée est récompensé : il trouve dans ces
fleurs odorantes un liquide très sucré dont il
raffole : le nectar. Pour l’insecte, l’apprentis-
sage est rapide ! Il semble que pour lui “par-
fums = nectar”.
Les parfums sont fabriqués par les pétales
des fleurs, au niveau de petites glandes ap-
pelées osmophores. Ces glandes sont très su-
perficielles (elles se trouvent à la surface des
Toutes les fleurs ne sentent pas. Celles qui pétales). Elles fabriquent et sécrètent dans
dégagent des parfums sont aussi souvent l’air des molécules volatiles. Elle n’en fabrique
celles qui sont les plus belles, les plus colo- pas une, pas quelques une mais jusqu’à 200
rées et les plus voyantes. En général, les deux et plus différentes ! Il est très difficile de re-
vont de pair ! La raison est simple : ces fleurs produire artificiellement la fragrance d’une
attirent un pollinisateur animal pour échanger espèce (la “signature parfumée”), comme il
leur pollen entre elles. C’est donc le plus sou- est aussi très difficile d’en extraire le cocktail
vent le mode de pollinisation qui explique le complet !
« pourquoi » les fleurs sentent bon. Les parfums dégagés par les fleurs ne sont
L’animal pollinisateur sensible aux parfums est pas toujours agréables à nos narines. Cer-
en général un insecte butineur : on remarque taines pour attirer leur insecte abonné, des
que des fleurs pollinisées par des oiseaux mouches, dégagent plutôt des odeurs de
(comme des fleurs tropicales, pollinisées par cadavre et de viande avariée. Les mouches
des colibris) ne sentent pas. Les oiseaux sont sont alors attirées dans ces fleurs pour y trou-
en effet dépourvus d’odorat ! De même, ver des lieux de ponte. En visitant la fleur ma-
les fleurs qui sont pollinisées par le vent ne lodorante, elles participent au transport de
sentent rien. son pollen.
Les parfums attirent l’insecte jusqu’à la fleur. On peut citer chez nous dans nos sous-bois
L’insecte est aussi guidé par la forme de le cas du pied-de-veau, le gouet (Arum ma-
la fleur, et par des tâches de couleur qui, culatum, Aracée) qui dégagent des parfums
comme des flèches, le conduisent jusqu’au putrides lorsque leurs fleurs sont écloses. Pour
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émettre ces molécules (des aminesaux noms évocateurs : putrescine, cadavérine, spermine,
spermidine…), la fleur a besoin de les chauffer pour les rendre volatiles : on a pu enregistrer
des élévations de températures phénoménales dans les fleurs d’Arum au moment de leur
maturité, avec des écarts de « +15°C » pour atteindre 30 à 35°C ! Et cette augmentation
de la température de la fleur est commandée par une substance proche de l’aspirine !
Quand les fleurs ont mal à la tête, la fièvre monte. La chimie des parfums est ainsi un langage
très développé chez les plantes. Cette chimie leur permet de pallier leur immobilité : elle
constitue un moyen de communication très poussé et très spécifique. Les plantes parlent et
communiquent par leurs odeurs !
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POURQUOI LES ORTIES
PIQUENT ?
difiés en aiguilles, genre “seringue hypoder-
mique”. Chacun de ces poils est suffisamment
résistant pour s’enfoncer à travers la peau
(la cloison de ce poil est renforcée d’une
substance chimique rencontrée habituelle-
ment dans la pierre ou le verre, la silice !) et
suffisamment peu résistant pour s’y briser et li-
bérer son contenu liquide ! (l’extrémité de la
seringue est effilée et resserrée comme une
ampoule de médicaments. Elle se fiche dans
la peau et s’y brise comme du verre).
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garde-manger (les coccinelles et leur stock de pucerons …), - d’autres encore s’en nour-
rissent, y trouvant une source importante de vitamines (cervidés, bétail). L’homme lui-même
se sert de l’ortie comme fertilisant naturel (riche en sels minéraux et oligoéléments), ou dans
son alimentation (la fameuse soupe d’orties…) ou celle du bétail. Reste à savoir comment
s’y prendre pour les cueillir…une bonne paire de gants ou bien des “trucs”de grand-mère,
comme celui de se passer les mains dans les cheveux 2 ou 3 fois avant la cueillette !
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UNE «POMME DE PIN», C’EST
VRAIMENT UNE POMME ?
qui fabriquent du pollen et des cônes fe-
Et non, une pomme de pin, ça ne se mange melles formés d’écailles insérées le long d’un
pas, parce que bien sûr, ça n’est pas une axe. Chaque écaille porte deux gros ovules
pomme! Le vrai nom de la pomme de pin, à sa surface. Les ovules ne sont donc pas
c’est le cône. Et c’est parce que le pin porte enfermés dans des carpelles, ils sont nus. Pas
des cônes qu’il fait partie des conifères. de carpelles chez les conifères, donc pas
de fruits ! Mais des ovules sur les écailles des
cônes femelles, donc des graines dans les
cônes, les «pommes» de pin !
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Ce sont les cônes de l’année précédente, dits
aussi «cônes de 2ème année». Leurs ovules
achèvent leur maturation au printemps, les
cellules sexuelles femelles sont alors prêtes
à l’intérieur des ovules. Les grains de pollen
arrivés l’année précédente achèvent leur
tâche : amener les cellules sexuelles mâles
jusqu’aux cellules sexuelles femelles. Il y a alors-
fécondation dans ces cônes lorsque les cel-
lules sexuelles fusionnent. Un embryon (jeune
pin) commence son développement dans la
graine en construction. Le reste de l’année voit
la maturation des graines, par transformation des ovules fécondés.
Enfin, les cônes les plus gros et les plus bas sur la branche sont bruns, lignifiés («durs comme
du bois»). ce sont les plus vieux («cônes de 3ème année»). L’écartement des écailles permet
la libération des deux graines ailées matures que porte chaque écaille. La reproduction du
pin est donc complexe et s’étale sur deux années entières, avec la succession de 3 stades
de maturation des cônes femelles. Les cônes mâles sont eux fabriqués chaque année et ne
vivent que quelques semaines.
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INDEX
A
Afrique du Sud 33–49
Amérique du nord 31–49
appartement 31–49
arbuste 12–29
arrosage 23–29
Arroser 23–29
Asie 8–29
Australie 11–29
automne 20–29
B
Bolivie 31–49
botaniste 6
bouquet 7
bourgeon 19–29
branches 13, 13–29
Brésil 31–49
buisson 14–29
bulbe 6
C
Californie 11–29
climat 14–29
Colombie 31–49
compost 19–29
Corée 13–29
couvres-sols 8–29
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D
dahlia 6
déchet 19–29
désherber 22
E
eau 18–29
églantiers 8–29
engrais 23–29
été 23–29
Europe 6
F
fécondation 37–49
feuillage 8–29
fleuristerie 12–29
fleurs doubles 12–29
floraison 10–29
floraison remontante 10–29
fongicide 26–29
froid 10–29
fructification 11–29
fruit 28–29
G
gazon 23–29
gelé 17–29
germination 37–49
greffe 12–29
griffage 23–29
grimpant 8–29
Page 62
H
hiver 14–29
humidité 32–49
hybride 8–29
I
Indonésie 34–49
J
Japon 13–29
jardin 7–29
jardinerie 17–29
M
mauvaises herbes 22–29
Mexique 6
Miltonia 31–49
Moyen-Orient 8–29
O
orchidée 3, 30, 31, 37, 38, 43, 44, 45, 46, 48
P
pailler 22
palissage 21–29
parfumé 12–29
pédoncule 10–29
pépiniériste 11–29
Pérou 31–49
pétale 28–29
Philippines 32–49
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planter 16
pluie 32–49
pollen 28–29
pollinisation 12–29
porte- greffe 8–29
pousse 19–29
printemps 24–29
R
racine 17–29
rameaux 13–29
rempoter 45
rosier 8–29
S
sec 17–29
sécateur 17–29
semis 12–29
sol 16–29
soleil 32–49
T
tailler 20–29
Taïwan 32–49
terre 16–29
terreau 23–29
tige 10–29
treillage 21
tubercule 6
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