Mementofrancais
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de Français
« Il s’indique donc, afin d’éviter toute confusion de ne plus enseigner de règles opposées à la
nouvelle orthographe » (circ minist du 30/03/1998)
Notes
L’ALPHABET
alphabet, forme orale, forme
écrite, minuscule, majuscule, 2
fréquence
Les mots français ont deux formes : une forme orale, celle qu’on entend et une forme écrite, celle qu’on
peut lire.
Pour écrire l’ensemble des mots, 26 lettres se trouvent à notre disposition.
Fréquences : Dans la langue française, certaines lettres apparaissent plus fréquemment que d’autres.
Classement de lettres selon leur fréquence d’apparition :
ESAINTRLUODPCMÉVGFBQHÀXÈJYÊZÌÇKÂÔÛW
Classement des groupes de 3 lettres : ENT LES EDE DES QUE AIT LLE ION EME RES RES MEN
ANT TIO PAR
Notes
Séparer correctement les mots en syllabes est nécessaire pour placer correctement ses accents ou séparer
les mots en fin de ligne.
Quelques petits trucs :
Deux consonnes différentes : on les partage, sauf à la fin d'un mot : as-pect, ab-sen-ce...
Trois consonnes différentes : on les partage après la deuxième consonne : cons-cien-ce, obs-ti-
né, comp-ter, sauf quand on a "ph", "ch", "th", "gn" : mar-cher, as-phy-xie, é-chan-ger, é-lé-
phant, a-thée, mon-ta-gne…
On ne sépare jamais :
> le h, le l ou le r de la consonne qui les précède : vivre, acheter, reprendre, regret, stable, inclus…
> Deux ou trois voyelles : théâ-tre, oa-sis, ré-gion, es-pion, bout, as-seoir, beau-té.
Notes
Pour jouer un rôle dans la phrase (GNS-V-CV-CP), les mots sont rarement seuls ; ils s’associent à d’autres
mots. Le mot principal est le mot noyau (centre) du groupe, il lui donne son nom. Les principaux groupes de
mots sont :
Le groupe nominal Fellini voulait tourner un très grand film. Le dernier est inachevé
Le groupe de l’adjectif Ce film est triste à pleurer.
Le groupe prépositionnel En raison du succès rencontré, ce film resta longtemps à l’affiche
Le groupe de l’infinitif Vivre de petits plaisirs semble sage
Le groupe de l’adverbe Ce film PASSÉ très probablement en V.O.
La phrase subordonnée Puisque c’est un bon film, j’irai le voir.
Notes
D'un autre côté, certains groupes de mots ne sont porteurs que d'un seul sens : machine à laver la
vaisselle
Chaque mot appartient à une (ou plusieurs) catégorie et joue un rôle dans la phrase.
Famille de mots : Une famille de mots est régulière quand son radical ne change pas et est
irrégulière si le radical présente des variations orthographiques.
Vivre, vie, vivement, vivace, vivifiant, vif, survivant, vivable, vivarium, …
Planter, plantation, plante, planteur, plantoir, planton, plant, implanter, transplanter.
Mais : pas plantureux, plantureusement.
Notes
1. Le nom : Il désigne des choses, des objets, des métiers, des actions, des lieux, des gens… Il
est accompagné d’un déterminant qui nous indique son genre (masculin/féminin) et son nombre
(singulier/pluriel)
La table, le boulanger, la pensée, le cheval, Pierre, Lausanne, un inconnu, une foire,
des bijoux, les gens…
2. Le déterminant : C’est un petit mot qui accompagne le nom pour nous donner quelques
renseignements : genre (l’, la, le, un,…), nombre (les, des, cinq, …), démonstratif (ce, cette,
ces…), possessif (son, sa, leur, notre…), défini (le, la…) , indéfini (une, un…)
Le cheval, ces jeunes, ses affaires, son portable, cet endroit, l’alphabet, un ami, …
4. Le pronom : Il remplace un nom : ils, elle, lui, eux, que… (voir la fiche « pronominalisation », no 41)
On appelle aussi pronoms des mots comme : Je, tu, on, nous, vous,
o Je parle aux élèves je leur parle
o Paul mange un gâteau Il le mange.
o L’homme est là ; c’est lui qui interprète le rôle principal
Notes
5. Le verbe conjugué : avec son sujet, il est le corps de la phrase et lui donne son sens ; sans lui,
il n’y a pas de phrase ; il indique ce qui se PASSÉ entre les autres composants de la phrase.
La chouette hululait ; les trois garçons manquaient ; un passant arrivait ; tu joues…
7. Les mots de liaison (conjonctions, prépositions, connecteurs, subordonnants, locutions…) : si, car,
quand, par, de, comme, qui, et ...
Il a rejoint sa maison par la route ; elle est sortie en courant ; je vais à la montagne ; je
pense, donc je suis ; …
Parmi ces 7 classes, 5 contiennent des mots variables (verbe, nom, pronom, adjectif, déterminant)
tandis que les mots des deux autres classes sont invariables (adverbe, mot de liaison).
De temps en temps certains mots quittent leur classe : Le chat gris dort paisiblement. Le gris est
une couleur paisible. Gris, adjectif, est devenu un nom dans la seconde phrase.
Notes
Exemples :
ski, skier, skieur, skieuse, ski-lift, téléski, ...
........................................................................................................................
Notes
On coupe le mot en deux en insérant à la fin de la ligne le plus possible de syllabes (voir fiche 3)
On coupe toujours un mot entre deux syllabes. Une syllabe ne doit jamais être scindée en
deux (voir fiche 3)
La première ou la dernière lettre d'un mot ne peut jamais se retrouver seule en fin ou début de
ligne. Ce qui signifie que les mots de moins de quatre lettres ne seront donc jamais coupés.
On ne peut pas couper un mot après sa première syllabe si elle est composée d'une seule
lettre : é\tat
o On ne peut pas couper un mot entre deux voyelles, sauf après un préfixe :
Exemples : monsi\eur (faux) pré-existant (autorisé)
On peut couper entre des consonnes doubles : chas-seur
On peut couper quand il y a un trait d'union: tire-bouchon
On peut couper après un x ou un y suivis d'une consonne : "pay/san"
On peut très souvent couper entre deux consonnes sonores différentes, sauf si la seconde est
h, l ou r.
Exemples de bonnes coupures de mots : cou-pures, pour-tant, tou-jours, aussi-tôt...
Remarque : Quelquefois, pour des raisons phonétiques, il faut éviter une césure, même si elle est
correcte au niveau de la syntaxe : Je suis con-tent. Il est con-fus…
Notes
Attention : Les adjectifs faisant référence à des noms propres ne prennent pas de
majuscule : un Romain, mais : un soldat romain ; un Parisien, mais : une baguette
parisienne ; un Lausannois, mais : un monument lausannois ; un Italien, mais : un
joueur italien
Notes
Cas particuliers
o Le « e » de lorsque (et de puisque) ne s'élide que devant il, elle, on, un, une, en.
Lorsqu’il, lorsqu’on, … Mais : lorsque je pars ; lorsque mon père rentre…
o Le « e » de parce que ne s'élide que devant il, elle, on, un, une, à.
Parce qu’il, parce qu’elle, … Mais : parce que tu manges ; parce que le coq
chante…
Notes
2. La virgule ,
On l'utilise pour une énumération et pour séparer (détacher) certains éléments de la phrase.
Sel, poivre, tabasco, sauce tomate... Après avoir assaisonné son chef, mon père l'a mangé.
3. Le point-virgule ;
4. Le deux-points :
Il annonce une citation : La sorcière dit : « je vais te jeter un sort ».
une énumération : Rouge de colère, elle sortit du tiroir : trois couteaux, trois fourchettes, une
cuillère, une râpe et un entonnoir.
ou une explication : Mon père était en colère : son chef avait critiqué sa cravate.
Notes
(II))
LA PONCTUATION (II
exclamation, interrogation,
parenthèses, guillemets, 13
suspension, etc,
6. Le point d’interrogation ?
«Où est passé le patron ?» s'interroge la secrétaire. La secrétaire se demande où est le patron.
Il marque une question. On ne l'utilise pas dans une interrogation indirecte.
Notes
3. Quasi et anti
Ils prennent un trait d'union devant un nom, mais pas devant un adjectif.
La quasi-totalité des ogres sont quasi végétariens.
«Anti» est soudé à ce qui suit, sauf devant «i», «on», «y» et devant un nom propre.
Les militants anti-Schtroumpfs sont antipathiques. Un anticyclone se déplace vers l’Est.
Mais : anti-inflammatoire, …
Notes
(I)
LES ÉLÉMENTS (I
radical, famille, racine,
affixe, préfixe, suffixe 16
Les éléments sont des groupes de lettres formant un sens (souvent issu du grec ou du latin). Ces
éléments sont utilisés comme des briques lego pour former des mots.
Aéro : Les mots composés dans lesquels entre le préfixe « aéro » ( de air ) s'écrivent sans trait
d'union : aérodrome, aéronef... .
Exceptions : un aéro-club, des aéro-clubs.
Auto : Les composés d'« auto » ne prennent pas de trait d'union : automobile, autodéfense...
Exceptions : hiatus ou de diphtongue : auto-excitation, auto-infection...
Micro- : (signifie « petit ») : Les mots commençant par « micro » ne prennent un trait d'union que
quand la lettre suivant « micro » est un i ou un o : microsillon ; micro-informatique ;
microélectronique…
Mais : micro-cravate (ici « micro » n'a pas le sens de « petit », mais de « microphone »).
Télé- : Pas de trait d'union pour les mots composés de télé (qui signifie « au loin ») : téléphone,
téléobjectif, télécommandé...
(II)) -
LES ÉLÉMENTS (II LES PRÉFIXES
radical, famille,
racine, affixe, préfixe 17
Un préfixe est un « morceau » de mot. Il se place devant un mot pour préciser ou modifier son
sens. Parfois, le préfixe d’accroche au mot avec un trait d’union, parfois il se colle totalement au
mot.
Extra : Le préfixe extra marque l'extériorité : extraordinaire ; des petits pois extrafins ;
l'extraterritorialité ; ...
In-, il-, im-, ir- : illimité, inclassable, immobile, imbuvable, impossible, irrégulier, inapplicable...
Anté, anti (préfixe grec signifiant « contre ») : Généralement sans trait d'union : antiaérien, montre
antichoc, antichambre, antédiluvienne...
Exceptions : quand le deuxième mot commence par un i : anti-infectieux... quand il y a trois
éléments : anti-sous-marin... quand il s'agit de mots formés pour la circonstance.
(III)) - LES
LES ÉLÉMENTS (III SUFFIXES
radical, famille, racine,
affixe, préfixe, suffixe… 18
Le suffixe est un « morceau » de mot qui se place derrière un mot pour en préciser ou
modifier le sens.
-âtre : Ce suffixe indique que le nouveau mot a un sens proche de celui dont il est issu, parfois
avec une idée de dépréciation ou de diminution : bleuâtre, marâtre, rougeâtre, douceâtre...
o Ne pas confondre le suffixe « âtre » avec l’élément « iatre », sans accent circonflexe (du grec
iatros = médecin), qu'on retrouve dans : pédiatre, psychiatre, ...
-aille : Les noms féminins terminés par « aille » donnent une idée de collectivité et ont souvent un
sens péjoratif : marmaille, ferraille, canaille, valetaille...
o Remarque concernant le mot volaille : la volaille est l'ensemble des animaux d'une
basse-cour, une volaille désigne un oiseau de la basse-cour.
-eau, -elle, -ceau, -ereau, -eteau, isseau : préfixes diminutifs : lapereau, louveteau, arbrisseau…
-iste : Qui indique une profession, qui s'occupe de : documentaliste, archiviste, gréviste…
-ique : Qui a le caractère de, qui vient de : volcanique, chaotique, hébraïque…
Déterminant, possessif,
LE DÉTERMINANT (I) démonstratif, le, la, les, un,
une, des
19
Le déterminant, comme son nom l’indique, est un terme qui « détermine » un nom (substantif) dans
un groupe nominal. Il nous indique le genre (masculin/fémimin) et le nombre (singulier/pluriel) du
nom.
Propriétés :
1) Identifiant a) défini : Le, la, l’, les (Le et la deviennent l' devant une voyelle ou un h muet : l'école,
l'hélicoptère, l’hôpital.
b) possessif : mon, ton, son, ma, ta, sa, mes, tes, ses, notre, votre, leur, nos, vos, leurs,
c) démonstratif : ce, cet, cette, ces
2) Quantifiant a) indéfini un, une, des, deux, trois, plusieurs…
b) de mesure (devant un nom comptable) : un gramme, un sac de farine, beaucoup d’eau
3) Exclamatif : Quelle belle surprise ! Quel beau tableau !
4) Interrogatif ; Quel chemin allons-nous prendre ? Combien d’argent as-tu gagné ?
Au, aux, du et des sont des formes contractées qui correspondent à un assemblage des
prépositions à ou de avec certaines formes du déterminant : au = à+le, aux = à+les, du = de+ le et
des = de+les.
Des devient parfois de lorsque le groupe nominal comporte un adjectif placé avant le nom : des
automobiles - de belles automobiles.
Un accompagne nom sans l'identifier spécifiquement ; dans "J'ai rencontré un écrivain", un détermine
écrivain et ne dévoile rien d’autre ; c’est un écrivain parmi d’autres, on ne sait pas lequel.
Le déterminant partitif permet de quantifier de façon indéterminée les noms abstraits : du courage, de
la gentillesse, de l'indépendance ou des noms qui désignent des choses impossibles à dénombrer :
du lait, de la pierre.
Déterminant, possessif,
20
p
2. Quantifiant
LE DÉTERMINANT POSSESSIF
son, ton, ses, leur, sa,
homophones, ma, notre, 21
votre
Un déterminant possessif accompagne le nom pour indiquer à qui appartient ce qui est désigné.
mon chien ma chienne mes chiennes
ton lit ta chambre tes habits
son sac sa chemise ses jouets
notre frère nos parents
votre voiture vos skis
leur maison leurs souliers
son livre = c'est le sien
ses cahiers = ce sont les siens
Homophones :
Attention : sont est une forme du verbe être. On peut le remplacer par étaient.
Attention : ces est un déterminant démonstratif
Attention : mont est un nom signifiant « montagne »
Attention : m’ont, t’ont verbe avoir. On peut remplacer par m’avaient, t’avaient
Attention : tond et tonds sont des formes du verbe tondre
Attention : leur est un aussi un pronom (voir fiche 63)
Attention : ça est un pronom (= cela, ceci)
Notes
LE DÉTERMINANT DÉMONSTRATIF
démonstratif, montrer,
celui-ci, GN, suite du 22
nom
Ce, cette, cet, ces sont des déterminants que l'on emploie lorsque l'on montre, lorsque
l’on désigne du doigt.
GN
DÉT N Suite N
ce carré bleu
cet acteur célèbre
cette journée ensoleillée
ces personnages célèbres
…… ……………… ……………..
Cet est utilisé devant des noms masculins commençant par une voyelle ou un h muet.
Homophones :
Attention : se est un pronom ; on peut le remplacer par me, te
Attention : ses est un déterminant possessif ; on peut le remplacer par mes, tes
Attention : sept est un chiffre.
Notes
Le zéro s'accorde, comme dans le fameux : «Et un, et deux, et trois zéros !»
Mille est toujours invariable.
Zéro, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze,
quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un, vingt-deux, trente, quarante,
cinquante, soixante, septante, huitante, nonante, cent, mille, millier, million…
!!! un millier, un million… mais trois milliers, quatre millions (ici, ce sont des noms)
Attention ! Lorsqu'ils indiquent un numéro (on peut alors les remplacer par «...ième»), tous les
nombres sont invariables.
J'ai beaucoup aimé la Bible, surtout la page deux-cent (= la deux-centième page).
Notes
(II))
Des chiffres et des lettres (II
vingt, cent, mille, et, trait
d'union, nombres, chiffres... 24
2. Les traits d’union
On lie par un trait d'union tous les adjectifs numéraux formant un nombre
complexe (cette règle est nouvelle)
L’ancienne orthographe souvent encore en usage disait : trait d’union entre 17 et 99, sauf si il y a un « et »
Exemples : dix-huit, soixante-cinq, trois cent quarante-huit, trente et un, mille deux cent nonante et un.
Voir fiche 14
Notes
LE NOM
Nom, pronom, substantif, propre,
commun, abstrait, concret, animé… 25
Les noms (= substantifs) renvoient aux différents êtres et objets du monde. Le nom fait partie du premier élément
de la phrase minimale.
Ses sous-catégories : Exemples
1. Comptable / non comptable Une pierre, deux pierres…/ de la farine
2. Animé / inanimé Un chat / un pommier
3. Humain / non humain Un athlète / un oiseau
4. Concret / abstrait Un nageur / de la vitesse
5. Nom commun / nom propre Une banlieue / Genève
Ses propriétés :
1.- Masculin ou féminin 2.- Singulier ou pluriel
Le nom désigne des choses, des métiers, des actions, des lieux, des gens… Il est accompagné d’un
déterminant qui nous indique son genre (masculin/féminin) et son nombre (singulier/pluriel). Les noms propres
désignent des lieux géographiques, des personnes et prennent une majuscule.
Les autres se nomment les noms communs.
La table, le boulanger, la pensée, le cheval, Pierre, Lausanne, un inconnu, des bijoux, les gens…
Certains noms masculins peuvent désigner aussi bien des hommes que des femmes (témoin; écrivain; guide;
ingénieur; juge; magistrat; médecin; peintre; professeur; auteur; otage).
Sont masculins : aéronef, alvéole, amalgame, ambre, antidote, antipode, antre, apogée, aréopage, armistice,
asphalte, astérisque, augure, chrysanthème, effluve, emblème, éphémère, équinoxe, hémisphère, ilote, jade,
obélisque, ovule, pétale, planisphère, sépale, tentacule, tubercule...
Sont féminins : acné, acoustique, alcôve, algèbre, anagramme, antichambre, atmosphère, autoroute, azalée,
campanule, ébène, échappatoire, épitaphe, équivoque, escarre, icône, interview, nacre, oasis, orbite,
oriflamme, réglisse...
Sont « mixtes » : un ou une après-midi, …
Gens : Le genre peut varier selon la construction de la phrase. Quand gens est accompagné d'un adjectif
placé après lui, il est masculin : les gens mal informés. Sinon, il est féminin : les bonnes gens
Notes
(I)
LE PLURIEL DES NOMS (I
pluriel, noms, terminaisons,
substantifs, x 26
Certains noms prennent X au pluriel ; ils se terminent par : - aux, - eaux, - eux (sauf : des bleus, des
pneus).
Les noms en « ou » suivent la règle générale (les fous, les clous, les bisous...) sauf : les bijoux, les
cailloux, les choux, les genoux, les hiboux, les joujoux, les poux.
Remarque : Il existe un certain nombre de formes très irrégulières : œil - yeux; ciel - cieux; aïeul - aïeux. Pour
œuf - œufs et bœuf - bœufs, le pluriel n'est régulier qu'à l'écrit car à l'oral la distinction entre singulier et pluriel est
nette.
Notes
pluriel, noms, terminaisons,
(II))
LE PLURIEL DES NOMS (II
substantifs, propre,
symboles, abréviations, 27
composé
Deux noms en apposition, un adjectif + un nom, deux adjectifs. Les deux mots prennent la
marque du pluriel : les portes-fenêtres ; des rouges-gorges ; des oiseaux-mouches ; des francs-
tireurs ; des sourds-muets...
Nom complété d'un autre nom : Le premier seul prend la marque du pluriel : des chefs-d'œuvre ;
des boutons-d'or ; des pommes de terre ; des hôtels de ville ; un char à bancs, des chars à
bancs...
Exceptions : pot-au-feu, rez-de-chaussée... sont invariables à cause de la préposition.
Verbe + un complément : Le nom seul varie, à moins que le sens ne s'y oppose :
un tire-ligne, des tire-lignes, un gratte-papier, des gratte-papiers, un
réveille-matin, des réveille-matins
…
...
Attention : un pur-sang, des pur-sang, une arrière-pensée, des arrière-pensées
Amours et orgues changent de genre selon qu’ils sont au singulier ou au pluriel.
Notes
pluriel, noms, terminaisons,
(III))
LE PLURIEL DES NOMS (III substantifs, propre,
symboles, abréviations,
28
Spécialités :
Noms d'origine étrangère suivent la règle générale du singulier et du pluriel des mots français :
un album, des albums , un zéro, des zéros, un minimum, des minimums ou des minimas, un solo, des
solos, un box, des boxes, un weekend, des weekends [règle orthographe recommandée]
Sauf : les noms conservant leur valeur de citation : des requiem
Noms sans singulier : agrès, annales, archives, arrhes, auspices, dépens, doléances, environs,
fastes, frais, moeurs, obsèques, prémices, ténèbres, vêpres ; accordailles, broussailles, entrailles,
épousailles, fiançailles, funérailles, relevailles, représailles, retrouvailles, semailles...
Noms propres : les noms de certaines familles illustres ou princières : les Condés, les Capets, les
Bourbons, les Stuarts… (mais l’invariabilité est aujourd’hui admise : les Bourbon).
les noms qui ne désignent qu'une seule et même personne : ici les Joffre, les
Fayolle, les Foch, les Pétain...
Remarque : Les noms de marques restent invariables : acheter deux Renault, deux Peugeot ;
boire trois Perrier...
Notes
Noms terminés par –eur
-eur, -eurre, beurre, heure,
peur, soeur, couleur ... 29
........................................................................................................................
........................................................................................................................
........................................................................................................................
........................................................................................................................
........................................................................................................................
Notes
L’ADJECTIF
Adjectif, accord, minuscule,
groupe nominal, attribut 30
1) L’adjectif est un mot qui caractérise, qualifie, précise un être, un objet, une idée, un fait…. Il s’accorde
en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne . Il appartient au groupe nominal.
L'adjectif caractérise le nom (il le qualifie, le détermine…) : forme, couleur, qualité... : La belle
pomme, le beau pantalon, la gentille maitresse, le gentil chien…
En général, la place de l'adjectif dans la phrase est variable ; dans quelques cas, cette place peut
avoir pour conséquence un changement de sens : Un homme grand - un grand homme // un certain
succès - un succès certain.
Ses catégories : 1) qualifiant : une équipe très faible 2) classifiant : une équipe nationale. La cinquième équipe
Ses propriétés : 1) complément du nom : une pièce sombre 2) attribut : Les journées deviennent sombres
Quelques adjectifs ont des formes particulières au féminin ou au pluriel :
complet - complète / réel - réelle / sec - sèche / brun – brune / breton – bretonne / beau - belle /
spécial - spéciaux / final - finals / banal – banals / loyal – loyaux / des grand-mères, des grand-tantes
(on admet aussi des grands-mères, des grands-tantes)
Attention : les adjectifs faisant référence à des noms géographiques prennent une minuscule : un
Lausannois (= personne qui habite Lausanne) mais un monument lausannois. Un Parisien, mais une
baguette parisienne. Un Romain mais un musée romain.
Remarque sur demi : Une demi-heure, mais une heure et demie. // 3 fois et demie ! et jamais de pluriel
(même remarque pour mi et semi).
2) L’adjectif attribut : il se situe après un verbe attributif (être, sembler, paraitre, demeurer, rester, devenir...) et
donne une qualité au sujet de ce verbe. L'adjectif et le nom sont donc séparés par un verbe.
Les grands écrivains sont vraiment très créatifs. La température me parait assez douce. Mes élèves
semblent fatigués.
Dans ces exemples, les mots créatifs, douce et fatigués sont attributs, car ils qualifient les sujets des
verbes d'état.
Voir aussi la fiche « Adjectifs de couleur » (no 31)
Notes
ADJECTIFS DE COULEUR
Accord, adjectif, couleur, trait
d’union, composé, nom 31
Des yeux marron et des yeux bleus
1. La règle générale
En principe, comme les autres adjectifs, les adjectifs de couleur s'accordent avec le
nom.
«Les nuages sont bleus comme des concombres», écrivit le poète raté.
Les adjectifs nuancés : Deux mots associés pour nuancer une couleur restent invariables : Le
hérisson a mis ses gants beurre frais pour demander en mariage la hérissonne aux yeux bleu-vert.
Mais : des tissus bleu roi
Remarques : - On ajoute un trait d'union lorsqu'il s'agit de deux adjectifs de couleur. Ex : bleu-noir.
- On écrit «des billes rouge et noir», si chaque bille comporte du rouge et du noir. On écrit «des
billes rouges et noires», si certaines billes sont rouges et d'autres noires.
Notes
LE VERBE
Verbe, auxiliaire, temps, conjugaison, temps, composé,
infinitif, être, avoir, radical, formes, attributif 32
Le verbe joue dans la phrase un rôle central : il forme le noyau du groupe verbal et il a les mêmes valeurs de
genre et de nombre que le sujet. Le verbe fait partie du deuxième élément de la phrase minimale.
Ses sous-catégories : Exemples :
1. Intransitif : sans complément du verbe 1. Cette affaire périclite. / Il meurt
2. Transitif direct : avec complément du verbe nominal 2. Nous apprécions ce film.
3. Transitif indirect : avec complément du verbe 3. Nous partons pour la Grèce (= v. de
prépositionnel mouvement).
4. Bitransitif : Suivi de deux compléments, dont l’un, au 4. Je raconterai cette histoire à Sophie.
moins, est introduit par une préposition
5. Attributif (= d’état) 5. Être, sembler, avoir l’air (de), devenir,
demeurer, reste, paraitre
Le verbe est le cœur de la phrase, le pivot de la proposition. Il exprime l'action ou l'état du sujet et il varie
selon la personne, le nombre, le temps (on parle alors de conjugaison). Non conjugué, il est dit « à l’infinitif ».
Les verbes sont classés en 3 groupes :
Une majorité des verbes a un infinitif qui se termine en -er (parler, marcher). Ces verbes suivent, pour la
plupart, le modèle régulier du verbe chanter. ( ! aller 3ème groupe !)
Un deuxième groupe est constitué des verbes ayant un infinitif en -ir et le participe présent en -issant (finir
[finissant]). Ils se conjuguent régulièrement sur le modèle du verbe finir.
Un troisième groupe est constitué des verbes en -oir et en -re ainsi que les verbes en -ir dont le participe
présent est en –ant (devoir, vendre, croire, naitre, courir). Leurs conjugaisons sont irrégulières,
caractérisées notamment par les variations des radicaux (tenir, tenons, tiendrai; savoir, savais, saurai, su).
Il existe deux verbes auxiliaires : être et avoir. L’auxiliaire sert à conjuguer les verbes aux temps composés.
Le radical du verbe porte le sens du verbe. Il est commun aux différentes formes que peut prendre le verbe.
Certains verbes ont un radical unique (lancer), alors que d'autres en ont plusieurs (aller : all- [vous allez], ir-
[j'irais], v- [tu vas]).
Notes
Le présent exprime la coïncidence entre ce que l'on dit et le moment où on le dit : En ce moment, il
pleut. Il peut aussi exprimer une action qui se répète ou se continue : Il pleut toujours ici, Il pleut
depuis deux jours. Ou encore des vérités générales : Les hommes sont mortels.
L'imparfait permet de décrire une action passée considérée dans sa durée ou dans son caractère
répétitif et non un fait ponctuel (Nous passions les vacances d'été à la montagne). Il décrit aussi des
personnes, des lieux dans un récit au passé (L’homme était grand et parlait fort)
Le futur situe l'action dans l'avenir (Je PASSÉrai demain). Ses autres valeurs sont notamment celles
du futur dit historique (En 1905, sa vie prendra un tour nouveau).
Le passé simple, qui n'est plus utilisé dans la langue orale contemporaine, exprime une action
révolue au moment où l'on parle (Il mourut en 1778).
Le conditionnel (présent) qui présente des actions soumises à une condition.
Le subjonctif présente l'action comme virtuelle. Il figure notamment dans des propositions
subordonnées introduites par des verbes exprimant la crainte, le doute, le souhait ou servant à
donner un ordre, à exprimer un désir, une volonté ou une éventualité : On craint qu'il ne pleuve.
J'exige que l'on m'obéisse. Il se pourrait qu'il vienne.
L'impératif est un mode qui sert à l'expression de l'ordre (Tais-toi ! Parle ! Sortez ! Chante ! mangez !
Remarque : Les formes d’impératif terminées par une voyelle (donne, pense, offre, cueille, va…), se
prononcent et s’écrivent avec un –s final quand ils sont immédiatement suivis de « en » ou « y »,
et dans ce cas seulement. Vas-y ! Donnes-en ! Penses-y ! Offres-en !)
Notes
conjugaison, composés,
* Remarque : avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde avec le sujet (voir fiche no 94)
Notes
Notes
Notes
Notes
Exemple : Les enfants marchai……… plus vite alors que la nuit tombai……….
Repérer le(s) verbe(s) : marchai… et tombai…
a) Poser la question : qui est-ce qui + marchai… ? Réponse : les enfants
b) Les enfants ils verbe marcher, imparfait, ils ils marchaient
c) Poser la question : qui est-ce qui + tombai… ? Réponse : la nuit
d) La nuit elle verbe tomber, imparfait, elle elle tombait
Cas particuliers :
Doubles sujets : deux sujets singuliers = un sujet pluriel : Pierre et Paul partiront ils partiront.
pf
Paul et moi nous partirons. Paul et toi vous partirez.
Dans une phrase introduite par qui : Le pronom relatif « qui » est toujours le sujet d'un verbe et
représente un mot placé avant lui. Donc pour accorder le verbe d'une proposition introduite par « qui », il
faut chercher le sujet dans la proposition qui précède : on voyait un vieillard qui suivait deux
enfants... c'est moi qui venais le premier... c'est toi qui marches devant...
Dans une phrase introduite par que, le sujet est à chercher après : on voyait un vieillard que suivaient
deux enfants...
Lorsque la plupart est accompagné d'un complément, le verbe s'accorde avec ce complément ; sinon, le
verbe est sensé être au pluriel : la plupart de mes livres sont reliés... La plupart du temps se passait en
bavardages... La plupart partent en vacances...
Notes
pf
L’accord se fera avec le complément si le nom collectif est pris au sens figuré ou s’il est
employé sans déterminant.
Un tas d’idées intéressantes ont surgi lors de la réunion. (tas est pris au sens figuré, le
verbe s’accorde donc avec le complément pluriel idées).
Un tas de briques empêchait les voitures de PASSÉr (un tas est ici au sens propre, le
verbe s’accorde avec le nom collectif un tas).
Nombre de questions ont trouvé réponse au cours de la réunion. (nombre n’est suivi
d’aucun déterminant, le verbe s’accorde donc avec le complément pluriel questions).
Notes
pf
La moitié des Français a répondu oui au référendum. (le verbe s’accorde avec le nom de
fraction la moitié).
Le verbe se met au souvent singulier quand le sujet est introduit par plus d’un. Il se met souvent
au pluriel quand le sujet est introduit par moins de deux.
Plus d’un a obtenu gain de cause / Moins de deux mois suffiront pour le projet.
Trouvé sur http://grammaire.reverso.net/index_alpha/Fiches/Fiche210.htm
Notes
pf
S’il fait partie de la Phrase P, il est :
a. Complément de phrase Aujourd’hui, Marie invite ses amis.
b. Complément du verbe Nous resterons ici.
c. Modificateur : dans le groupe verbal / dans Paul avait beaucoup écrit / Paul est très déçu / Il a
le groupe adjectival / dans le déterminant reçu trop de demandes / Ce film PASSÉ très
quantifiant / d’adverbe ou de préposition probablement en V.O. / Elle est juste derrière la
maison.
S’il ne fait pas partie de la Phrase P, il renvoie à
l’énonciation ou à l’organisation du texte ; il est :
a.Modalisateur
Nous resterons probablement ici.
b.Organisateur (ou connecteur)
Paul a reçu peu de courrier. Pourtant il avait
beaucoup écrit.
pf
Notes
pf
Notes
(II)) 43
p
Exceptions
Gai... gaiement (gaiment), fou... follement, impuni... impunément, etc.
pf
Notes
pronom, déplacement,
LA PRONOMINALISATION pronominalisation, groupe
nominal, répétition, accord,
44 p
A la place d'un groupe nominal (GN), on peut trouver un pronom (= mot mis à la place d'un nom)
La table est nettoyée Elle est nettoyée
Ce fils grandit Celui-ci grandit
Ses manières ne sont pas très correctes Les siennes ne sont pas très correctes
Les enfants sont fatigués Ils dorment
Les enfants sont arrivés Anouk les a accueillis
Les enfants se sont réunis Anouk a chanté pour eux
La conteuse a raconté une histoire aux enfants La conteuse leur a raconté une histoire
J'ai donné cette pomme à mon frère Je la lui ai donnée
Une pronominalisation se caractérise par une opération de remplacement et parfois par une
opération de déplacement.
ALINE TAQUINE AUSSI MON CHAT
Notes
pf
Les pronoms «
« Y » et «
« EN
EN » Y, EN, pronoms 45
p
Y : Y représente en général des choses, des notions abstraites (ville, pays, ...). Y remplace un
groupe nominal précédé de la préposition à, en (un G prép)
Il va en Chine tous les ans. - Il y va tous les ans.
Il pense partir à Paris. - Il y pense.
……………………………………..
Avec certains verbes comme penser, songer à, se fier à, s'intéresser à - on emploie Y :
Je me fie à mon bon sens – Je m’y fie
Il songe à ses prochaines vacances. - Il y songe
EN :
En remplace en général un groupe nominal précédé de la préposition de.
Elle parle des ses vacances à Bornéo. - Elle en parle.
Il renvient de la guerre. - Il en revient.
En peut remplacer une quantité exprimée par du, de, de la, de l', des.
Il a une envie de pâtes. - Il en a envie.
Notes
pf
préposition, à, de, en, jusqu',
LA PRÉPOSITION sans, par, pour, sur, vers,
sans, avec...
46
La préposition, ou locution prépositionnelle, est un mot invariable qui sert à accrocher un groupe
nominal à un verbe, à un autre mot, à une phrase. p
pf
1. Introduit un nom À l’aide d’un clou.
2. Introduit un adverbe Depuis longtemps.
3. Introduit un adjectif Rien de pareil.
4. Introduit un groupe prépositionnel Pour dans deux semaines
5. Introduit une phrase enchâssée avec verbe conjugué Sans que nous arrivions à l’atteindre.
6. Introduit une phrase enchâssée avec verbe à l’infinitif Avant d’être libre.
pf
Principales prépositions : à, après, attendu , avant , avec , chez , concernant , contre , dans , de , depuis ,
derrière , dès , devant , durant , en , entre , envers, excepté, hormis , hors , jusque , malgré , moyennant ,
outre , par , parmi , passé , pendant , plein , pour , près , proche , sans , sauf , selon , sous, suivant ,
supposé , sur , touchant, vers , vu…
Principales locutions prépositives : à cause de, afin de, à force de, à l’égard de, à moins de, à travers, au
bas de, au haut de, au lieu de, au milieu de, au prix de, auprès de, autour de, avant de, d’après, de façon à,
de peur de, du côté de, en bas de, en face de, en plus de, face à, faute de, grâce à, hors de, jusqu’à,
jusque dans, loin de, lors de, par-dessous, par-dessus, près de, proche de, quant à, quitte à, vis-à-vis de…
Remarque : Il ne faut pas apprendre cette liste par coeur, mais simplement la lire en entier chaque fois que l'on
rencontre un de ces mots.
Notes
Notes
(II))
LES CONNECTEURS (II mots outils, conjonction,
argumentatif, préposition
48
Liste
pf
Afin de, Cependant Envers Or Seulement
Ailleurs Certes Et Par Sinon
Ainsi Chez Exprès Parce que Sitôt
Alors Comme Guère Par-dessus Soudain
Après D'abord Gré Parfois Sous
Assez Dans Hélas Parmi Souvent
Au-dessous Davantage Hier Pendant Surtout
Aujourd'hui Dedans Hors Peu Tant
Auparavant Dehors Ici Plus Tant mieux
Auprès Déjà Jamais Plusieurs Tantôt
Aussi Demain Là-bas Plutôt Tant pis
Aussitôt Depuis Loin Pour Tard
Autant Dès lors Longtemps Pourquoi Tôt
Autour Dès que Lorsque Pourtant Toujours
Autrefois Désormais Maintenant Près Toutefois
Autrement Dessous Mais Presque Travers (à, de,
Avant Devant Malgré Puis en)
Avec Donc Mieux Quand Très
Beaucoup Dont Moins Quelquefois Trop
Bien Dorénavant Naguère Quoi Vers
Bientôt Durant Néanmoins Quoique Voici
Car Encore Ni Sans Voilà
Ceci Ensuite Non Sauf Volontiers
Cela Entre Ou Selon Vraiment
pf
Notes
LES INTERJECTIONS
Interjections, oh, ah,
onomatopées, zut, ouf… 49
L’interjection est un mot qui exprime ou renforce une exclamation ; elle peut être utilisée seule.
Elle manifeste une attitude ou une réaction affective du locuteur (surprise, indignation ... ) ; on l’utilise aussi
pour marquer certains actes (appeler, se moquer ... ) ou pour évoquer des bruits (onomatopées : plouf
vlan, cocorico, hi-han, etc.).
pf
Ah! (sentiment vif de plaisir, admiration, douleur, Hou! (pour railler, faire honte ou pour faire peur)
etc. ou insistance, rappel) Hourra! (enthousiasme, acclamation)
Aïe! (douleur physique, contrariété) Hue! (pour faire avancer un cheval)
Bah! (indifférence, insouciance) Hum! Hem! (doute, réticence)
Bof! (indifférence, lassitude) Oh! (surprise, admiration, emphase)
Eh (la surprise) Ouille! ou Ouïe (douleur physique)
Fi! (dédain) Ô! (pour invoquer: ô ciel! ô mon Dieu!)
Ha! (souvent redoublée: rire) Ouf! (soulagement)
Hé! Hé! (appréciation ou moquerie) Peuh! (indifférence, dédain)
Hé!, Hep!, Ho! Holà! Ohé (interpellation) Pff(t), Pfut! (indifférence, mépris)
Hein! ou Hein ? (surprise, étonnement, question) Pouah! (dégout)
Hé là! (mise en garde) Psitt! Pst! (pour appeler, attirer l'attention)
Hélas! (plainte, regret) Youp! (pour encourager un mouvement)
Hello! (salut, interpellation) Youpi! (joie)
Heu! ou Euh! (souvent redoublée: embarras, Zou! (pour encourager un mouvement vif)
doute) Zut! (mécontentement, déplaisir)
Hi! (répétée: rire)
Ho! (étonnement ou indignation) et toutes les onomatopées dont l'orthographe
Hop! Hop là! Houp! (pour stimuler, faire sauter est relativement libre...
par jeu)
pf
Notes
(I)
LES ACCENTS (I
accent, grave, circonflexe,
aigu, tréma 50
Il existe 4 sortes d'accents :
L'accent aigu : l'été, la dictée, répété, …............................ Symbole phonétique : /e/
L'accent grave : la mère, la règle, auprès,/
L'accent circonflexe : la fête, le crâne, le rôti, …
Le tréma : égoïsme, canoë, naïf, …
1. Les mots suivants ne prennent pas d'accent (liste non exhaustive ) :
On ne met pas d’accent devant une double consonne (blesser, belle, coefficient,
couette, dessécher, effroi, terre), devant un «z», un «x», ou une consonne qui finit un mot
(sec, pied, examen, muret, bref...).
Exceptions : châsse, châssis …
appas (= attraits), bateau, Benelux, boiter, boiteux, ça (de cela), chalet, chapeau, chapitre,
cime, cote (de coter), coteau, credo, cru (vin), cru (de croire), cyclone, dessablement,
dessaisir, desservir, diesel, diffamer, drainer, drolatique, express, faine, fantomatique,
fibrome, futaie, futaille, gaiement, gaine, genet (cheval), gnome, goitre, gracier, gracieux,
gracile, hache, haler (tirer), havre, indu, infamant, infamie, jeun (à), jeune (de jeunesse),
manne (nourriture), mat (terne, échecs), moelle, moelleux, moellon, Nigeria, paturon,
psychiatre, racler, ratisser, receler, reclus, repartie (réponse), retable, revolver, roder
(user), ru, ruche, sur (aigre), surir, symptomatique, syndrome, tache (souillure), tatillon,
Venezuela, Vietnam, vilenie, zone...
p
Notes
(II))
LES ACCENTS (II accent, aigu, céleri 51
2. L’accent aigu « ´ »
...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
Cas particuliers :
Il se prononce mais ne s'écrit pas dans : cuillerée, (voir aussi fiche 52)
Notes p
accent, grave, circonflexe,
LES ACCENTS (III) aigu, tréma, à, çà, là, deçà,
delà, holà, voilà, déjà, où
52 p
Notes
p
(IV))
LES ACCENTS (IV
accent, circonflexe, allô,
dégât, arôme, forêt 53
p
Notes
p
(V)
LES ACCENTS (V
accent, grave, circonflexe,
aigu, tréma 54
p
5. Le tréma « ¨ »
Il sépare la prononciation de deux voyelles qui formeraient, sinon, un seul son. On le place sur la
seconde voyelle. (nouvelle règle !!! )
Le tréma est un signe que l'on place au-dessus de la voyelle u, pour indiquer que la voyelle qui
les suit immédiatement doit être prononcée séparément ; au dessus de la voyelle e et i pour
indiquer que la voyelle qui les précède immédiatement soit être prononcée séparément :
o Aigüe, l’ambigüité, égoïste, haïr, l’héroïne, naïf, l’ouïe, la paranoïa...
Sur le e de :
o canoë, Israël, Noël...
mais : goéland, goélette, goémon, moelle, poêle, poème, poésie, israélien...
Remarque : Le ë n'est pas prononcé dans : Mme de Staël, Saint-Saëns.
Sur le i de :
o l’aïeul, la faïence, égoïste, haïr, le maïs,l’ ouïe, inouï, coïncider, ...
mais : coincer, Saigon, séquoia, Hanoi, oui, un ouistiti, éblouir...
Notes
p
LES ACCENTS SUR LE «
« E » Aigu, grave, accent, … 55
Quand mettre un accent sur le E ? p
Marche à suivre :
1. Contrôler : Avant la lettre x, ou avant une consonne double (FF, LL, MM, NN, PP, RR, TT,
SS, …), jamais d'accent : examen, exact, essayer, dette, tourelle, benne, flemme, fesse,
exiger, fillette, message…
2. Décomposer le mot en syllabes (voir fiche no 3)
3. Observer : si, dans la syllabe contenant le E, il est suivi d'une consonne (= le E est à
l’intérieur de la syllabe), on n'ajoute pas d'accent :
espace es-pa-ce ; dessin des-sin ; dessert des-sert ; rester res-ter ;
percer per-cer ; pied pied…
Si le E est seul (= le E est en fin de syllabe), il prend un accent :
désert dé-sert ; mè-re mère; frè-re frère …
Notes
p
La CÉDILLE // GE et GUE Cédille, gue, ge, ç 56
p
La cédille se place sous la lettre c uniquement devant les voyelles a, o et u (pour former le son /se/.)
o façon, façade, il plaçait, balançoire, déçu,
Exception : douceâtre.
Notes
p
AP- / APP-
Mots commençant pas ap-,
double consonne (p) 57
P p
En début de mot, le «p» est surtout doublé dans les mots commençant par «ap» :
appliquer, apprendre, appel... Exceptions : Apercevoir, apaiser, aplanir, aplatir, apitoyer,
apogée...
Avec un p Avec pp
les 5 verbes suivants : tous les autres verbes commençant par
ap :
apaiser, apercevoir, apitoyer, aplanir,
aplatir, apostropher apparaitre, approuver, appliquer,
approcher, appeler ...
Les noms
apanage, apathie, apéritif, apogée, aplomb, apposition, appareil, appel, apparition,
apostrophe, apothéose, ... appât, appartement, application, appétit,
apprenti, ...
À la fin des mots
attraper, cape, étape, râpe, ... grappe, trappe, frappe, nappe,
varappe, ...
Remarque : Le tableau ci-dessus peut te guider. Mais seul le dictionnaire peut t'indiquer si un mot
s'écrit avec p ou avec pp.
Notes
p
(I)
CONSONNES DOUBLES (I
Consonnes, double, b, c, d,
f, g, l, m, n, p, r, s, t 58
p
Le «c» est souvent doublé dans les mots commençant par «ac» et «oc», sauf : acabit,
C
acacia, académie, acajou, acné, acompte, acoustique, acrobate, ocarina, oculiste, oculaire...
Le «d» n'est généralement pas doublé sauf dans : addition, additif, adduction, adducteur,
D
addenda, bouddha.
En début de mot, le «f» est presque toujours doublé : affable, efficace, offrande...
F
Exceptions : Afrique et ses dérivés
Quelques rares cas où le «g» est doublé : aggraver, agglomérer, agglutiner, suggérer,
G
toboggan...
A la suite d'un «e», le « l» est souvent doublé pour obtenir le son «è», sauf si le «e» est
L
déjà accentué.
«On se les gèle dans cette poubelle» hurla Belle au Clochard.
Notez aussi la distinction entre la balade (la promenade) et la ballade (le poème).
Attention à « un atoll »
p
Notes
(II))
CONSONNES DOUBLES (II
Consonnes, doubler, b, c, d,
f, g, l, m, n, p, r, s, t 59 p
Quand un verbe est dérivé d'un nom en «- on», il double généralement le «n» : don...
N
donner, pardon... pardonner, chiffon... chiffonner, etc.
Les mots dérivés d'un nom en «- sion» ou «- tion» doublent également le «n» :
addition... additionner, attention... attentionné, illusion... illusionniste, etc.
À part «colonel», les mots en «- onnel» et «- onnellement» prennent deux «n» :
exceptionnel, personnel, fonctionnel...
Notes p
(III))
CONSONNES DOUBLES (III
Consonnes, doubles, b, c, d,
f, g, l, m, n, p, r, s, t 60
p
En début de mot, le «p» est surtout doublé dans les mots commençant par «ap -» :
P
appliquer, apprendre, appel...
Exceptions : apercevoir, apaiser, aplanir, aplatir, apitoyer, apogée...
Notes
p
MB / MM / MP
N ou M, p, b, bonbon,
bonhomme, ... 61
p
Orthographe d’usage :
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
Notes
p
CERTAINS MOTS PRENNENT TOUJOURS S terminaison, S, toujours 62
Toujours a toujours S
Ainsi que :
Noms et adjectifs : Brebis, concours, corps, cours (d'eau ou leçon), décès, discours,
fois, frais, jus, lilas, mois, parcours, pardessus, pays, plusieurs,
poids, pois, printemps, progrès, puits, repas, secours, souris,
succès, talus, temps, univers, velours.
Remarque : il ne faut pas apprendre cette liste par coeur, mais simplement la lire en entier
chaque fois que l'un de ces mots est mal orthographié.
Notes
p
Les SYNONYMES
Synonymes, hyperonymes,
hyponymes, même sens 63
Le mot " synonyme " vient du grec sun (ensemble) et onoma (nom ou mot).
Les synonymes sont des mots qui ont le même sens ou à peu près le même sens p
Le sens général de la phrase reste le même lorsqu'on remplace un mot par son synonyme et ce mot
appartient à la même catégorie grammaticale que le mot qu’il remplace.
On trouve les synonymes dans le dictionnaire ou dans des dictionnaires spécialisés.
Exemple : Escroc, filou, voleur, aigrefin, bandit, gredin, arnaqueur, …
Mettre, poser, installer, placer, dresser, ranger, fixer, enfoncer, …
> Les hyperonymes sont des synonymes de sens plus général que le mot en vedette.
Par exemple, le mot «train» a comme synonymes précis «convoi», «rame», etc., mais a
comme hyperonyme véhicule, moyen de transport.
> Les hyponymes sont des synonymes de sens plus spécifique, plus précis que le mot en vedette.
Par exemple, «voiture» a comme hyponymes automotrice, automobile, jeep,
limousine, coupé, Ferrari, etc.
Notes
p
Les ANTONYMES Antonymes, contraire 64
Le mot " antonyme " vient du grec anti (en face de, contre) et onoma (nom ou mot).
Les antonymes sont des mots qui ont des sens contraires et qui généralement appartiennent à la
même classe. (Nom pour nom, adjectif pour adjectif, verbe pour verbe…)
p
Exemples : dur / tendre perdant / gagnant tôt / tard
p
Les suffixes et les préfixes permettent de construire des mots antonymes :
francophile / francophobe – (qui aime la France, les Français / qui est hostile à la
France, aux Français.).
couvrir / découvrir ; chanter / déchanter ; chance / malchance ; hypocalorique /
hypercalorique
Les principaux préfixes qui servent dans la construction des antonymes sont : a- / an- / dé- /
des- / dis- / il- / im- / in- / ir / mal- / mé- / més- / hypo / hyper / micro / macro / sous / sur...
Notes
Les HOMONYMES
Homonymes, homophones,
homographes 65
Le mot " homonyme " vient du grec homos (semblable) et onoma (nom ou mot).
Les homonymes sont des mots qui se prononcent de la même façon mais qui n'ont pas le même
sens.
Ils se différencient par leur genre (une moule, un moule ; un cap, une cape), leur étymologie, la
construction de la proposition et le contexte. Ils peuvent appartenir à des catégories
grammaticales différentes (un ver vert en verre – nom, adjectif…)
Quelques homonymes :
p
Balade – ballade Fort - fore Point – poing
Buter – butter Glaciaire – glacière Quand – Quant
Chaos - cahot - K.-O. La – là – las - l’a Si – ci - s’y
Cent - sang – sans – s’en Les - laid – lait Sot – seau – sceau
Chaine – chêne Lieu – lieue Sort - sors
Chair - chaire, cher – chère Mer - mère – maire Tante – tente
Col – colle Mord – mors - mort Vair - ver - vers - verre – vert
Conte - compte – comte Pend - pan Vingt - vint – vin – vain
Cou - coup – cout Pause – pose …
Cours - cour – court Père – perd – paire - pers
p
Pour les différencier, il faut PASSÉr par des transformations de la phrase et par l’usage de
synonymes. Voir les fiches spécifiques intitulées « Homophones …No 66 à 85. »
Notes
Homophones : LEUR
Homophones / LEURS
homophone, déterminant,
possessif, pronom, heur, 66
heure,
Leur peut être un déterminant (indiquant une possession) ou un pronom. Dans le premier cas,
il se trouve placé devant un nom et s’accorde avec ce nom. Sinon, il est invariable.
Exemples :
Déterminant : Ils ont oublié leurs affaires. Il me manque leur inscription. Leurs bus sont en retard.
Elles ont taché leurs jolies robes. J’enviais leurs belles voitures.
Pronom : Ils leur chantent une berceuse. Je leur ai dit de ne pas s’approcher top près. Mon frère
leur a promis de jouer. Les comédiens leur ont fait peur.
Un p’tit truc :
Leur est invariable si je peux le remplacer par lui.
Je leur donne à manger Je lui donne à manger
Il le leur dit Il le lui dit
Leurs amis vont arriver "Lui" amis ... (impossible, donc accord !)
Ils ont reconnu les leurs Ils ont reconnu les "lui" (??#!!)
Homophones :
Attention : un leurre est un nom masculin qui signifie « appât, piège, tromperie » (famille du verbe
leurrer). Il se comporte donc normalement au pluriel : A la pêche, on utilise souvent
des vers de terre comme leurres.
Attention : L’heure est un nom féminin qui signifie « 60 minutes ». Il se comporte donc
normalement au pluriel : A l’école, il faut arriver à l’heure. Chaque jour, je PASSÉ des
p
heures à travailler.
Attention : L’heur est un nom masculin qui signifie « bonheur, le plaisir, la chance » (famille de
bonheur, malheur). Il se comporte normalement au pluriel.
Notes
Homophones
Homophones : A/À A / À, homophones,
préposition, avoir 67
Le mot « à » prend un accent grave (c’est une préposition); il introduit des groupes
du nom qui indiquent un endroit, un lieu, une direction, une destination, une
appartenance, une manière d'être ou d'agir.
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
Le mot a est une forme du verbe avoir ; on peut le remplacer par avait.
Il a changé de vêtements.
Depuis que mon frère est né, ma mère a souvent sommeil.
Dès qu’il a reçu son argent de poche, mon cousin l’a dépensé.
..................................................................................................................................
p
..................................................................................................................................
Notes
Homophones : OU
Homophones / OÙ Ou / où, homophones 68
Le mot où sert à donner une indication, une idée de lieu, d’endroit.
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
Le connecteur ou sert à relier deux mots qui proposent un choix, une alternative. C'est
l'un ou bien l'autre, pas les deux.
p
Notes
69
p
Homophones : ET / EST
Homophones Et, est, ai, ait, homophones
Le mot EST est une forme du verbe être ; on le trouve précédé des pronoms il, on,
elle, s’, c’, ou de noms.
Il est serviable et consciencieux. Il s’est tordu la cheville.
Elle est si terrible que tout le monde la rejette. Ma pièce de 2 fr. est tombée.
Le lit de mon frère est superposé au mien. C’est très bien !
On est mieux en vacances qu’à l’école.
Notes p
Homophones
Homophones : EST / ET / AI / AIT Est, et, ai, ait… 70 p
est : verbe être, présent, il – elle – on ; on peut le remplacer par « était » (voir fiches 65,
67)
ai : verbe avoir, présent, je, j’ ; on peut le remplacer par « avais »
ait : verbe avoir, présent du subjonctif, il-elle-on. Chercher le que ou qu’ placé avant.
et : conjonction ; on peut la remplacer par « et puis » (voir fiches 65, 67)
C’est parce que j’……… changé ma coiffure ……… mis des lunettes qu’il s’……… mépris sur
mon identité.
Lorsque j’……… eu cet accident, un homme ……… venu me secourir immédiatement ………
a appelé l’ambulance. Il s’………ensuite éclipsé ……… je ne l’……… pas retrouvé depuis.
Bien qu'elle ……… peu de temps, elle ……… entrée quelques instants.
Notes
p
Homophones : a,
Homophones à / et, est / on, ont / son, sont a, à / et, est / on, ont /
son, sont 71
p
1. Le mot à prend un accent grave; il introduit des mots qui indiquent un endroit, un lieu, une
direction, une destination, une appartenance, une manière d'être ou d'agir.
Le mot a est une forme du verbe avoir (présent, il) ; on peut le remplacer par avait.
4. Le mot son est un déterminant possessif ; on peut le remplacer par ses, ton, mon.
Le mot sont est une forme du verbe être (présent, ils) ; on peut le remplacer par étaient.
Dans ces quatre cas, quand on peut conjuguer, c'est le verbe : a, est, ont, sont .
Si on ne peut pas les conjuguer, c’est : à, et, on, son :
Il a un chien. il avait un chien. // Il a écrit. il avait écrit. // Il est parti. il était parti. // Ils ont bien
écouté. ils avaient bien écouté. // Ils sont gentils. ils étaient gentils. // Va à la cave ! Va "avait" la
cave (impossible).// Du pain et du Boursin. Du pain "était" du Boursin (impossible). C'est à prendre
ou à laisser. "avait" (impossible). Il appelle son chien. Il appelle "étaient" chien (impossible).
Notes
p
Homophones : C’EST
Homophones / S’EST / SAIT / SAIS
C’est, s’est, sait, sais,
cet, cette 72
C'est : pronom démonstratif et auxiliaire être. On peut le remplacer par « Cela est », ou mettre p
au pluriel (ce sont).
S'est : verbe pronominal conjugué avec l'auxiliaire être au passé composé. Il est suivi d’un
participe passé. En prenant JE comme sujet, on peut le remplacer par « me suis ».
Exemples : Il s'est aventuré sur la plage. (Je me suis aventuré sur la plage)
Attention : à l’oral, on peut aussi confondre ces homonymes avec cet (cette) ou sept.
Petit entrainement : remplace les …… par c’est, s’est, sait, sais, cet, cette
Je ……..…… que mon frère …..……… foulé la cheville à cause de ……..…… animal mal élevé.
Dans son délire, …………… homme …………… persuadé que …………… église était maudite ; …………
dur de penser qu’il ……….…… trompé à cause de …………… secte. Tu …………… que j’ai raison.
Si …………… à cause de moi qu’il …………… blessé, il …………… bien que je ne l’ai pas fait exprès.
Notes
p
Homophones
Homophones : CES / SES
Ces, ses, démonstratif,
possessif 73
SES : déterminant indiquant la possession.
En mettant la phrase au singulier, si je peux le remplacer par son ou par sa, et que la phrase ne
change pas de sens, j'écris SES. Je dois absolument contrôler que le nom qui suit SES p
appartient à quelqu’un.
Dans la phrase « ses/ces chiots sont sages », si je vois que les chiots appartiennent à
quelqu’un, alors, je mettrais SES. Si je vois qu’ils sont simplement désignés (ces chiots-là,
ceux-là), alors je mettrais CES.
Il faut toujours faire attention aux nuances de sens que ces mots donnent à la phrase !
Il a dit à ………. amis que ……… parents étaient partis en vacances. Personne ne croit plus
à ………….. histoires abracadabrantes, car il ment tout le temps.
As-tu vu ……….. petits lions près de leur mère ? Elle garde …………. petits avec une
attention de tous les instants.
Le gardien avait bien vu ………… jeunes entrer par la porte de la cave, mais il pensait plus
à ………… propres problèmes qu’à la sécurité de l’immeuble.
Notes
p
Homophones : SE
Homophones / CE Se, ce 74
Exemples :
Notes
p
Homophones : SE,
Homophones CE / SA, ÇA Se, ce / sa, ça 75
CE est un pronom ou déterminant démonstratif (voir fiches No 70 et 21).
Il …e prend pour Zidane avec …e ballon. La poire …e pèle avec …e couteau. Il a eu …e VTT
grâce à un homme qui …e prenait pour un champion. C’est ..e loup qui a mangé …e mouton.
SA : déterminant possessif. On ne le rencontre que devant un nom : sa chaise, sa poire, sa vie.
ÇA, pronom, veut dire cela : j’ai pensé à ça ; il a ça dans la tête ; fais ça et rentre vite chez toi !
Depuis qu’il a ……… machine à calculer, il ne connait plus ……… table de 7. C’est ……… qui
a changé chez lui. Ne lui dites pas ………, sinon, il va lâcher ……… passion pour le sport. Il
faut absolument que j’apprenne ……… si je veux que ……… fête soit un succès.
Notes
p
Homophones : la
Homophones / là / l’a / l’as La, là, l’a, l’as 76
La : déterminant féminin ; on le trouve devant un nom. J’ai vu la voiture de ton frère ? Il a
acheté la nouvelle bande dessinée de Titeuf. Remarque : la est aussi une note de musique.
Notes
p
Peu, peut, peux,
Homophones
Homophones : PEU / PEUT / PEUX homophone, pouvoir,
beaucoup
77
J'écris PEU quand il signifie "pas beaucoup".
Je peux t'aider ?
Il peut le faire.
Tu peux venir chez moi quand tu veux.
Mon frère ne peut pas venir avec moi à la piscine.
Notes
p
Homophones : s’y,
Homophones si, ci, scie s’y, si, ci, scie 78
S'y : pronom SE suivi du pronom Y. On peut le remplacer par m’y ou par t’y en changeant le sujet.
Il s'y est aventuré.
Le décor est tellement bien fait qu’on s’y croirait.
Petit truc : lorsqu'on peut conjuguer, on écrit s'y : Il s'y rend Je m'y rends, tu t’y rends…
Dans les autres cas toujours si : Si je peux... Tu es si grand ! Je ne sais pas si…
Exception : quand on peut désigner quelqu'un ou quelque chose : -ci.
o Cette pomme-ci, ce bureau-ci, celui-ci; ci-dessous; comme ci, comme ça.
Scie : le verbe scier conjugué ou la scie du charpentier : je scie la poutre, l’homme tenait
une scie ; une scie musicale, le poisson-scie…
Notes
p
Homophones
Homophones : n’y, ni, nid N’y, ni, nid 79
Nid : nom masculin : petite construction de plumes et de brindilles dans laquelle nichent
les oiseaux ; endroit confortable et à l’abri.
Un petit moineau est tombé du nid.
La jeune fille avait trouvé un joli petit nid dans le 18 e arrondissement.
Notes
p
Homophones
Homophones : quand / quant / qu‘en Quand, quant, qu’en 80
Quand : conjonction marquant le temps. On peut souvent le remplacer par lorsque. Quand
s'écrit toujours quand, sauf devant à, au, aux.
o Quand vous lirez ces mots, je serai partie.
o Il ne sait pas quand le train arrivera.
o Quand serez-vous en vacances ?
o Il faut tirer la ficelle quand la porte commence à s’ouvrir.
o Quand le vin est tiré, il faut le boire.
Quant (à, aux) : locution signifiant « en ce qui concerne ». Elle est toujours suivie de à, de
au ou de aux. p
Qu'en : est généralement suivi d'un verbe ; le « en » peut être remplacé par cela.
o Qu'en dis-tu ? que dis-tu de cela ?
o Qu’en fais-tu ? que fais-tu de cela ?
o Je ne sais qu’en penser je ne sais que penser de cela.
Attention ! : - Jérôme ne skie qu’en janvier (que en, seulement en).
- Si nous tirions la corde pour qu’en même temps son poids soit allégé ?
Notes
p
Homophones : ma,
Homophones m'a, m'as / mon, m'ont
ma, m'a, m'as ; mon,
m'ont / ta, t'a ; ton, t'ont 81
Ma : déterminant possessif (remplacer par ta, sa) ; ma se trouve toujours associé à un nom.
o Ma maison est jolie.
M’a : verbe avoir, il-elle-on (remplacer par m’avait) ; m’a est toujours employé avec un verbe
à un temps composé.
o Mon frère m’a aidé à faire mes devoirs.
M’as : verbe avoir, tu (remplacer par m’avais) ; m’as est toujours employé avec un verbe à un
temps composé.
o Depuis que tu m’as fait peur, je dors mal.
p
Mon : déterminant possessif (remplacer par son, ton) ; mon se trouve toujours associé à un
nom.
o C’est mon choix ; mon vélo a crevé.
M’ont : verbe avoir, ils-elles (remplacer par m’avaient) ; m’ont est toujours employé avec un
verbe à un temps composé.
o Mes parents m’ont interdit de sortir tard.
Remarques : > attention aux "écrans" : Ils ne m'ont rien dit ; mon beau scooter…
> ta, t'a, t’as ; ton, t'ont fonctionnent de la même manière que ma, m’a…
Notes
p
Homophones : mais
Homophones / mai / met / mets / m’est / mes
Mais, mai, met,
mets, m’est, mes 82
Met : C’est le verbe mettre en il au présent ; on peut le remplacer par « mettait ».
Exemple : Paul met ses chaussures noires Paul mettait ses chaussures noires
Mes : Déterminant possessif indiquant que le nom qui suit est à moi ; on peut le remplacer par
au singulier par mon, ma, ou au pluriel par tes, ses.
Exemples : J’ai perdu mes clés / Mes habits sont sales / Il adore mes lunettes…
Mais : C’est un connecteur ; on l’emploie pour annoncer une idée contraire ou différente de
celle qui a été exprimée. On peut le remplacer par « cependant, néanmoins,
toutefois… »
Exemples : Je l’avais attrapé, mais il s’est échappé / Il avait raison, mais je n’avais pas
tout à fait tort / Le joueur a tiré au but, mais pas assez précisément.
Mai : C’est le 5e des douze mois de ‘l’année ; il compte 31 jours et se situe entre avril et juin.
Exemples : Au mois de mai, fais ce qu’il te plait ! Cette année, mes examens
commencent en mai.
Notes
p
Homophones
Homophones : sens, sent, s'en, sans, Sens, sent, s'en,
sans, cent, sang, 83
cent, sang, sens sens
s'en :
Le « en » peut indiquer le lieu d'où l'on vient : il s'en va (= il part de l’endroit où il est)
Le « en » peut indiquer une chose, un objet : ces livres dont il ne veux plus, il s’en
débarrasse. Très fâché et peu lucide, il s’en est pris à un innocent.
Petit truc : On peut le reconnaitre en conjuguant :
Je m'en vais, tu t'en vas, il s'en va je m'en débarrasse, tu t'en débarrasses, il s'en
débarrasse.
sens ou sent : verbe sentir au présent (je, tu, il). On peut le conjuguer à d’autres temps.
p
sans : Préposition qui signifie « pas de » : il vient à l’école sans ses affaires. Il est sans le
sou. Il ne sort pas sans son parapluie.
sang : C’est un nom qui désigne le liquide vital rouge qui coule dans nos veines : il a gardé
tout son sang-froid. Le garrot a permis d’éviter de trop grandes pertes de sang…
cent : Nombre valant 100, 10 x 10, 20 x 5, 50 x 2 : j’ai eu un rabais de 30 pourcents. Pour
mon anniversaire, j’ai reçu cent francs. Il y avait deux cents spectateurs à ce match
de juniors.
sens : C’est un nom …à plusieurs sens : sensation (odorat, vue…), sagesse (le bon
sens), signification (tout ça n’a pas de sens !), direction (sens interdit).
Remarque : le s final du nom SENS se prononce toujours.
Notes
p
Homophones
Homophones : tends, tend, t’en, tant, temps Tends, tend,
t’en, tant, temps 84
t'en :
Le « en » peut indiquer le lieu d'où l'on vient : tu t'en vas (= tu pars de l’endroit où tu es).
Le « en » peut indiquer une chose, un objet : ces livres dont tu ne veux plus, tu t’en
débarrasses. Trop fâché et peu lucide, tu t’en es pris à un innocent !
Petit truc : On peut le reconnaitre en conjuguant :
Je m'en vais, tu t'en vas, il s'en va je m'en débarrasse, tu t'en débarrasses, il s'en
débarrasse.
tends ou tend : verbe tendre au présent (je, tu, il). On peut le conjuguer à d’autres temps.
tant : signifie : autant, pareillement, tellement : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle
se casse. p
le temps : c’est un nom indiquant la durée ou la météo : Je vais PASSÉr du temps à réviser
mes maths. Le beau temps m’a permis de sortir pour faire du sport.
Lorsque la corde se ……….., il doit ………... tirer que ses muscles ne répondent parfois plus.
Si le ………... le permet, j’aimerais ……… t’apprendre ces techniques et ……… faire profiter.
Notes
p
Autres Homophones… Heure, heur,
heurt, leurre, … 84Bis
Heure / Heurt / Heur / Leurre
Heur : nom masculin signifiant chance, bonne fortune, présage (famille de bonheur, malheur)
Exemples : J'ai l'heur de connaitre vos parents depuis plusieurs années // Cette décision a eu
l'heur de satisfaire toutes les parties en présence // Quand aurais-je l'heur de vous revoir ?//
Les dernières déclarations du député n'ont pas eu l'heur de plaire à son chef.
- Excusez-moi, Monsieur, avez-vous l'heure ?
- Non, désolé, je n'ai pas l'heur d'avoir l'heure, un heurt a cassé ma montre !
Leurre : nom masculin signifiant artifice utilisé pour tromper, piège, illusion (famille du verbe leurrer)
Exemples : Le fromage est un leurre pour la souris, même si elle pourra peut-être le manger ! //
p
Les mots sont un leurre dangereux dans la bouche des fous // Le magicien leurre son public
Notes
p
Homophones
Homophones : Quel, quels, quelle, Quel, quels, quelle, quelles,
85
qu’elle, qu’elles
quelles / qu’elle, qu’elles
Quel, quels, quelle, quelles sont accompagnés d'un nom ; ils peuvent aussi introduire une
question.
Quelles couleurs aimes-tu ? Quels jolis dessins ! Quelle carte préfères-tu ? Quelle
journée ! Quel bruit ! Quel film as-tu vu aujourd’hui ? Je sais plus à quelle personne je
peux me confier.
Qu'elle et qu'elles sont suivis d'un verbe :
Il ne faut plus qu'elle revienne aujourd'hui. Je pense qu'elle réussira. Ces filles, je ne
crois qu’elles puissent être si méchantes.
Quel(s) que, quelle(s) que se placent directement devant le verbe être au subjonctif ; quel que
s'écrit en deux mots et quel s'accorde avec le nom qui suit le verbe être.
Quel que soit votre diplôme... Quelle que soit votre adresse... Quelles que soient vos
qualités…
p
Homophones : QUELQUE:
1. Quelque est invariable (adverbe) ; on peut le remplacer par "si ou environ" : Quelque habiles
que soient ces artisans, il y a des défauts dans leur travail ; il y a quelque trois cents
personnes dans ce stade…
2. Quelques s’accorde s’il est l'équivalent de "plusieurs" (déterminant) : quelques minutes de
plus ; il y a quelques taches sur sa robe ; il reste quelques fautes dans ta dictée…
Notes
p
CHAQUE Chaque, déterminant, singulier 86
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
..................................................................................................................................... p
Notes
p
TOUT, MÊME, QUELQUE
même, quelque, tout, tous,
adverbe... 87
1) Lorsque ces mots accompagnent un nom, ils s'accordent.
toute créature / tous les hommes / toute la vie / toutes les fautes (tout est déterminant)
les mêmes plumes / la même tête / les mêmes couleurs
quelques champignons / quelques gouttes de pluie / quelques pièces.
Il a tout pris / il est tout pâle / tout tendrement (tout est adverbe)
Lorsque tout signifie « n’importe quel », il reste au singulier (pour tout renseignement)
Nous devons aimer même nos ennemis. Voyez vous-même(s)
Quelque cinq cents mètres (= environ 500 m.).
Notes
p
Phrase, mots, type, déclarative,
LA PHRASE interrogative, exclamative, impérative,
affirmative, négative, active, passive
88
LA PHRASE est une unité de sens. C’est une suite de mots construite selon un ordre
grammatical correct et qui permet la transmission d'une information. Elle exprime un jugement,
une pensée sur un être, sur une chose, elle décrit. La suite des mots est ordonnée selon des
règles précises. Elle va d’un point à un autre.
En langue écrite, la phrase commence par une majuscule et se termine par un point, un point
d'exclamation, un point d'interrogation ou trois points de suspension.
La phrase présente un sens complet ; elle obéit à des règles de construction. Elle est constituée
de plusieurs éléments : La jeune fille (Groupe sujet) / se déplace rapidement (groupe verbal).
Et six formes :
Active : Le chien ronge l’os. Passive : L’os est rongé par le chien.
p
Impersonnelle : Il faudra tout ranger. Emphatique : C’est Paul qui fait le ménage
Notes
p
Phrase, modalisation,
LA MODALISATION modalisateur, incertitude,
certitude, énonciateur
89
La modalisation est le moyen pour un énonciateur (un locuteur) de prendre position par rapport à son
énoncé.
Elle se réalise grâce à l’emploi de verbes modaux (pouvoir, devoir, vouloir, etc.), d'adverbes (peut-être
(adverbe modalisateur), sans doute, bien sûr (locutions adverbiales), etc.), de temps (futur, conditionnel,
etc.), d'adjectifs (évaluatifs / affectifs), de noms par lesquels un locuteur manifeste son degré d'adhésion à
un énoncé
Notes
p
phrase P, groupe verbal, phrase
LA PHRASE «
« P » (la phrase minimale)
minimale)
minimale, groupe permutable,
groupe nominal, sujet, complément 90
du verbe, GNS, GV, G perm.
V SV
Paul promène son chien (GCD) à midi. (GCT)
Les passants sont rares (Gatt) dans ce quartier. (GCL) p
Notes
p
phrase P, suite du verbe,
« RELATIVE »
LA SUBORDONNÉE « groupe nominal, sujet, relative,
que, qui, dont, où, lequel…
91
Dans une phrase complexe, la subordonnée relative sert à compléter un groupe nominal (GN) de la
phrase de base. La subordonnée relative est toujours introduite par un pronom relatif ( qui, que,
quoi, dont, où, lequel, duquel, auquel, à laquelle, auxquels, desquels, etc.).
La réponse que tu m'as donnée ne m'a pas satisfait. J'ai rencontré cette personne dont on m'avait
tant parlé. Je n'ai pas lu le livre dont vous me parlez.
Exemple : Il voulut entrer dans la forêt où vivait un géant légendaire.
Phrase de base (proposition principale) : il voulut entrer dans la forêt.
Relative (proposition subordonnée relative) : où vivait un géant légendaire.
Le pronom relatif où relie les 2 propositions et remplace « la forêt ».
A l’aide des pronoms relatifs de la liste ci-dessus, enchâsse la phrase B dans la phrase A :
p
A : Antoine déteste cette tapisserie B : Il avait cueilli ce bouquet pour elle
B : Sa mère a recouvert les murs de cette tapisserie A : L’entrée au concert coutait 90 fr.
A : Antoine déposa le bouquet sur le lit de sa mère B : Jérôme souhaitait vivement écouter le
concert
p
Notes
(I)
LE SUJET – LE GS (I Sujet, groupe sujet, GS 92
Le sujet (groupe sujet = GS) occupe une position fondamentale dans la phrase. Il est celui de qui ou de
quoi on parle.
Il donne les marques de personnes, de nombre, parfois de genre. Il détermine la forme du verbe. Le
sujet occupe la première place dans une phrase P :
Jean (sujet) mange de la soupe. // Le cavalier qui porte une belle casaque rouge
est un ancien boxeur // Faire la course en tête n’assure pas de la gagner
Un verbe peut avoir plusieurs sujets, tandis que plusieurs verbes peuvent avoir un seul sujet :
Lundi matin, l'Empereur, sa femme et le petit Prince sont venus chez moi. p
J'écris et écoute en même temps. Je prenais du sable et le laissais couler le long de mes doigts
voir aussi les fiches 38, 39, 40
Notes
(II))
LE SUJET – LE GS (II
Sujet, groupe nominal sujet,
GNS 93
Quand le sujet est singulier, le verbe est au singulier. Quand le sujet est au pluriel, le verbe
est au pluriel. On dit alors que le verbe s'accorde en nombre avec son sujet.
Exemples : Delphine pousse la porte. Delphine et Marie poussent la porte. Elles poussent la porte.
Je pousse la porte. Tu pousses la porte. Nous poussons la porte.
Quand le sujet est un groupe nominal, le verbe s'accorde en personne avec le centre (chef de
groupe).
Une grappe de raisins recouvre mon assiette.
Un tas de bouteilles vides encombrait le corridor.
Une centaine de motards manifestaient leur colère. Mais : Un groupe de motards manifestait sa colère.
p
Dans les phrases ci-dessous, souligne Dans les phrases ci-dessous, remplace
le(s) sujet(s) et le verbe correspondant les …….… par le verbe ( ) au présent
Les manèges attirent les enfants. On se demande où les garçons se ……………….
(trouver).
Entendez-vous cette clameur ?
Les enfants ……….…. (aller) vers une porte qu’ils
Au moment où arrivent les soldats, les villageois ………………..… (ouvrir) brusquement.
discutaient.
Ceux qui …………….. (semer) le vent ……………
Ils rêvent du pouvoir que procurent les bottes (récolter) la tempête.
magiques.
Le marchand …….…… (laisse) sa porte ouverte
Elle écoute les explications que donnent les pour que …………………(venir) d’autres clients
médecins.
Elle entra dans la boutique où …………….……..
Il ne se souvenait plus quand arrivaient ses amis. (attendre) quatre personnes.
p
voir aussi les fiches 37, 38, 39
Notes
pf –
pf –
participe passé,
(II))
ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ (II
auxiliaire, avoir, en,
infinitif, GN, SV, 95
complément
pf –
Notes
Second cas : Le verbe est accompagné d'un GCD (Pour trouver ce complément, on pose la
question «quoi ?» ou «qui ?»).
> le participe passé s'accorde si le complément est placé avant.
o Le mois dernier, ma grand-mère s'est lavée.
Elle a lavé qui ? Elle a lavé « s' » qui représente la grand-mère. Donc, on accorde.
o Le mois dernier, ma grand-mère s'est lavé les dents. Elle a lavé quoi ? Ses dents. Le
complément est placé après le participe, donc, on n'accorde pas.
Notes
pf –
ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ (IV)
participe passé, exemples
particuliers, astuce 97
pf –
Notes
pf –
PARTICIPE OU ADJECTIF (I)
ADJECTIF ? (I
Participe présent, adjectif
verbal, fatigant, fatiguant, 98 pf –
Le participe présent exprime une action. Il finit par «ant» et reste invariable.
Provoquant le chat, la souris risque le coup de boule.
L'adjectif verbal désigne un état ; il appartient à un GN. Il se termine par «ent» ou «ant» et
s'accorde avec le nom.
La souris provocante est malheureusement décédée.
Le petit truc : Si le mot peut être encadré par «ne... pas», il s'agit d'un participe présent. S'il
peut être précédé de «très», c'est un adjectif.
«Le mari négligeant sa femme pourrira en enfer», déclara la vieille fille.
On ne peut pas ajouter «très», c'est donc un participe présent.
Notes
pf –
PARTICIPE OU ADJECTIF (II))
ADJECTIF ? (II
Participe présent, adjectif
verbal, fatigant, fatiguant, 99
pf –
pf –
Participe présent Adjectif verbal Comme Participe présent Adjectif verbal Comme
pf –
pf –
Notes
pf –
(I)
ABRÉVIATIONS (I
Abréviations, monsieur,
madame, mètres, … 100
Pour signaler visuellement une forme abrégée, on utiliser un point d’abréviation après la coupure, toujours
derrière une consonne ou un groupe de consonnes.
Abréviations usuelles les plus fréquentes
pf –
adj. adjectif obs. observation
adv. adverbe hab. habitant P.C.C. pour copie
apr. J.-C. après Jésus-Christ id. idem (le même) conforme
av. J.-C. avant Jésus-Christ ill. illustration p. ex. par exemple
bibliogr. bibliographie introd. introduction p., pp. page, pages
boul. ou bd. boulevard ital. italique paragr. paragraphe
bull. bulletin M., MM. monsieur, P.-S. post-scriptum (écrit
c-à-d. c'est-à-dire messieurs après)
cap. capitale math. mathématique Q.G. quartier général
cf. confer (comparer avec) Me, Mes maitre, maitres ro recto (endroit)
chap. chapitre Mgr monseigneur S.A. société anonyme ou
Cie compagnie Mgrs messeigneurs Son Altesse
dép. département Mlle mademoiselle suiv. suivant
Dr docteur Mlles mesdemoiselles sup. supérieur
éd. édition(s) Mme madame suppl. supplément
édit. éditeur(s) Mmes mesdames S.V.P. s'il vous plait
env. environ Nbr. nombre t. tome
etc. et caetera (et cetera) N.B. nota bene (prenez trad. traduction
étym. étymologie bonne note) vo verso (envers)
ex. exemple ou N.-D. Notre-Dame var. variante
exercice N.D.L.R. note de la rédaction vol. volume
fig. figure no numéro vs versus (opposé à)
zool. Zoologie
pf –
pf –
Notes
pf –
(II))
ABRÉVIATIONS (II
Abréviations, symboles,
litres, grammes, mètres, … 101
Certaines abréviations sont utilisées pour noter des symboles scientifiques. Dans ce cas, le point
d’abréviation disparait et ces abréviations ne prennent pas la marque du pluriel.
pf –
Dimensions Aires
cm centimètre a are Temps
dam décamètre ca centiare h heure
dm décimètre ha hectare j Jour
hm hectomètre min minute
km kilomètre s seconde
m mètre
Masse
mm millimètre
cg centigramme Puissance
dag décagramme kw kilowatt
Capacité
dg décigramme | w watt
cl centilitre g gramme
dal décalitre hg hectogramme
Monnaie
dl décilitre kg kilogramme
hl hectolitre c centime
mg milligramme
I litre € euro
q quintal
ml millilitre F franc
t tonne
$ dollar
pf –
pf –
Notes
pf –
pf –
8 Huitaine 60 Soixantaine sexagénaire
10 Dizaine 70 Septantaine septuagénaire
12 Douzaine 80 (Huitantaine) octogénaire
20 Vingtaine 90 Nonantaine nonagénaire
30 Trentaine trentenaire 100 Centaine centenaire
40 Quarantaine quadragénaire 100 siècle séculaire
50 Cinquantaine quinquagénaire 1000 Millier, milliers millénaire
pf –
pf –
Notes
f
Discours rapporté,
communication, direct,
DISCOURS RAPPORTÉS (I) indirect, ponctuation,
émetteur, récepteur,
105
subordonnant, guillemets, …
Jacques dit à Josiane que Pierre lui a raconté une blague désopilante.
Dans une conversation ou dans un récit (oral ou écrit), l'émetteur peut rapporter les paroles de
quelqu'un d'autre.
Dans l’exemple, un émetteur 1 (Jacques) rapporte à un récepteur 1 (Josiane) les paroles
prononcées par un émetteur 2 (Pierre) à un récepteur 2 (Jacques) dans un autre endroit et à un
autre moment. Il y a donc deux situations de communication, deux émetteurs, deux récepteurs et
deux situations de temps et de lieux.
Le discours rapporté peut être direct ou indirect.
Le discours rapporté direct est introduit par un verbe introductif (dire, parler…) suivi de
signes de ponctuation : les deux points et les guillemets (ou le tiret du dialogue).
- Paul m’a dit : « Jérôme m’a prêté son scooter »
Le discours rapporté indirect est introduit par un verbe introductif suivi d'un subordonnant.
- Paul m’a dit que Jérôme lui avait prêté son scooter.
Notes
Discours rapporté,
communication, direct, indirect,
DISCOURS RAPPORTÉS (II) ponctuation, émetteur,
récepteur, modaliser,
106
subordonnant, guillemets, …
Dans le discours rapporté direct, les paroles d'une situation de communication sont citées
textuellement :
- André a dit à Jeanne : "Pablo m'a raconté une aventure incroyable »
- « Arrête le moteur ! » a crié Charles à l’agriculteur.
Dans le discours rapporté indirect, l'émetteur cite des paroles en utilisant un subordonnant.
- André a dit à Jeanne que Pablo lui avait raconté une aventure incroyable.
- Charles a crié à l’agriculteur d’arrêter le moteur
Dans le discours rapporté, l'émetteur (1) peut modaliser (voir fiche 89) la situation. Pour cela, il peut utiliser
le conditionnel (présent ou passé), utiliser certaines expressions (selon..., à en croire, aux dires de...) ou
combiner les deux.
- Selon les dernières prévisions, le temps des prochains jours pourrait être très agréable.
Notes