Cours D'économie de Développement
Cours D'économie de Développement
Cours D'économie de Développement
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Dr CISSE Hamadou
2017 – 2018
du capital K = constant
► Si on transforme cette équation (1) en une définition de la croissance
(augmentation) de la production par l’utilisation du signe Δ, on obtient :
∆
∆ = (2)
∆
==> k = = Coefficient marginal du capital K
∆
tel que : ΔK = I = S
∆
Dès lors, on a : = x = x =g
Cette équation (4) représente le rapport de base du MHD pour un pays donné : il
représente donc le taux de croissance de l’économie nationale. Ce taux de
croissance est donc égal au taux d’épargne (s) divisé par le coefficient du
capital (k).
En arrière-plan de cette équation (4), on trouve la thèse selon laquelle le
capital créé par les investissements en usines et en équipements est le
déterminant principal de la croissance, l'épargne des personnes et des firmes
ouvrant la voie à l'investissement.
Le coefficient de capital (k) se borne à mesurer la productivité du capital ou de
l'investissement.
Exemple : Si un investissement de 300.000.000 CFA dans une usine et dans des
équipements nouveaux permet à une entreprise d'accroître annuellement sa
production de 100.000.000 CFA pendant un nombre d’années, alors,le
coefficient de capital pour cet investissement est de 3 à 1.
Puisque dans l'étude de la croissance, l'intérêt porte surtout sur l'impact du
capital supplémentaire, ou marginal, sur la production, alors les économistes
recourent fréquemment à l'expression de “coefficient d'accroissement marginal
du capital et du produit “ (en anglais : ’’Incremental Capital Output Ratio’’ , en
abrégé ’ICOR’. Il mesure la productivité du capital supplémentaire, tandis que le
coefficient (moyen) du capital et du produit se réfère à la relation existant entre
les réserves totales de capital d'un pays et la totalité de sa production nationale,
∆ . . . . . .
Dès lors, ICOR = k = = ( )
= = = 2
∆ . . . .
∆ . . . . . .
ICOR = k = =
( )
= = = 1,4
∆ . . . .
∆ . . . . . .
ICOR = k = =
( )
= = = 2,8
∆ . . . .
Epargne faible
(offre de capital)
Faible incitation à
Investir (demande
Faible
Revenu faible de capital)
investissement
Faible capital
humain
Faible productivité
du travail
W du secteur industriel
Travail L
Commentaire de la figure.
La courbe AB représente la productivité marginale du travail (PmL1)
pour un stock de capital donné : elle est décroissante du fait de la loi des
rendements décroissants.
Les segments horizontaux s, w et w’ représentent respectivement le
salaire ou revenu de subsistance du secteur informel (s), le salaire ou
revenu du secteur formel (w) et l’augmentation de celui-ci (w’).
Sur l’axe des abscisses, la distance OB représente le volume
d’emploi possible correspondant à la PmL1 ; mais seulement le volume
de travail Ob1 est réalisé pour le niveau de salaire w1.
L’espace briffée Awb représente la marge sur salaire (surprofit)
réalisé par les capitalistes et dont une partie est investie qui permet
d’accroître la PmL1 = AB à PmL2 = CD correspondant au volume de
travail possible et au volume de L réalisé Od1 pour un niveau de
salaire augmenté passant à w’.
De ce fait, le surprofit capitaliste Awb se réduit (surface briffée au-
dessus du segment de w’).
Ce mécanisme se poursuit jusqu’à absorption total de l’excédent de
L du secteur informel dans le secteur formel, c-à-d l’intégration totale
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Tout indice est néanmoins sujet à caution : la manière d'agréger les données
exprime un parti-pris. Qu'est-ce qu'un pays « avancé en développement
durable » ? Est-ce un pays qui consomme peu de ressources (comme le
Bangladesh), ou est-ce un pays avec de nombreux parcs nationaux protégés
(comme les États-Unis) ?
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Conclusion
Les théories de développement sont élaborées et pour certaines mises en
œuvre pour essayer de mettre les pays pauvres sur la voie du « développement ».
En effet, elles ont profondément influencé les stratégies mises en place pour
« développer » les pays « sous-développés ». Traditionnellement, on distingue
plusieurs groupes de théories en fonction des idées qu’on se fait du
développement. Toutefois, depuis les années 1990, des alternatives sont
proposées avec l'émergence de la notion de développement durable dans laquelle
on cherche à concilier les aspects économiques, environnementaux, et sociaux
du développement. Néanmoins, on ne peut encore affirmer que le
développement durable fournit un modèle qui serait présomptueux à solutionner
toute la problématique complexe du développement.
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