Cours Capteurs Electromagnetisme PDF
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et Antennes
Thierry Ditchi
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Table des matières
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Equations de Maxwell
4. Relations de continuité___________________________________________________________ 4
1. Rappel sur les coordonnées sphériques et les puissances par unité d'angles solides ________ 17
A. Coordonnées sphériques __________________________________________________________________ 17
B. Angles solides et puissances par unité d'angle solide_____________________________________________ 17
I. Equations de Maxwell
( )
div D = ρ Maxwell Gauss ∫∫ Surf fermée D.dS = Qint Théorème de Gauss
∂B dΦ
( )
rot E = −
∂t
Maxwell Faraday e=−
dt
Induction électromagnétique
∂D
( )
rot H = J +
∂t
Maxwell Ampère ∫ C
H .dl = I int Théorème d'Ampère en régime continu
2. Equations constitutives
Dans le vide les champs précédent sont reliés par les relations suivantes :
1
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Equations de Maxwell
B
H= − M où M est l'aimantation (la polarisation magnétique) du milieu induite pas l'application du
µ0
champ B ou permanente et modifiée par l'application du champ B .
P = ε 0 χ E et donc D = ε E où ε = ε 0 (1 + χ ) .
χm B µ0
On a de la même manière pour la polarisation magnétique, M= B d'où H= où µ= .
µ0 µ (1 − χ m )
Les polarisations permanentes sont nulles.
++ ++
++ ++
+ -
p
Ces forces travaillent, et donc consomment de l'énergie. Lorsque les champs varient lentement (régime
temporel "quasi-statique"), les déformations restent synchrones avec les champs elm appliqués et les
énergies nécessaires à ces déformation sont récupérées lorsque le matériau revient à l'équilibre, c’est-à-dire
2
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Equations de Maxwell
quand les champs appliqués reviennent à zéro. Lorsque les variations sont plus rapides, ces déformations
prennent du retard par rapport aux champs elm appliqués, et une partie de l'énergie fournie à la matière pour
la déformer, est perdues. On peut comparer ce phénomène à celui de la charge d'un condensateur (ou d'une
bobine). Un condensateur que l'on charge par un courant produit en son sein un champ électrique en phase
avec le courant de charge. Si ce condensateur n'est pas parfait (courant de fuite dans la résistance parallèle
à C), cette résistance induit un retard. C'est cette résistance, responsable du déphasage du champ interne
qui consomme.
Dans les matériaux non magnétiques, en régime purement sinusoïdal et en notation complexe, on peut tenir
compte de ces phénomènes en introduisant une permittivité complexe.
3
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Equations de Maxwell
4. Relations de continuité
A l'interface entre 2 milieux différents, certaines composantes du champ électromagnétique peuvent varier.
Les relations suivantes permettent de calculer ces discontinuités.
A. Potentiel vecteur
4
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Equations de Maxwell
B. Potentiel scalaire
∂B ∂ ∂
On rappelle que rot ( E ) = −
∂t
alors ∫∫ rot ( E ) . dS = − ∂t ∫∫ B . dS = − ∂t ∫∫ rot ( A). dS
S S S
∀S
∂
E + ∂ A . dl = 0
alors ∫
C
E . dl = −
∂t ∫C
A . dl c'est-à-dire ∫C ∂t ∀C
On peut alors dire que E + ∂ A est un gradient, c'est-à-dire que ∃V / E + ∂ A = − grad (V )
∂t ∂t
∂A
On peut enfin écrire : E = − grad (V ) − V est appelé potentiel scalaire.
∂t
C. Jauges
A n'est pas unique car on peut lui ajouter n'importe quel gradient d'une fonction scalaire f sans que son
a. Jauge de Coulomb
Lorsque que l'on étudie des systèmes composés de charge immobiles, c'est-à-dire dans le cadre de
b. Jauge de Lorenz
Dans le cas de systèmes comportant des courants constant (magnétisme) ou de courants variables
∂V
(électromagnétisme), on peut prendre comme relation de Jauge : div( A) + ε µ =0
∂t
∂ 2V ρ ∂2 A
∆V − εµ 2 = − et ∆ A − εµ = −µ j
∂t ε ∂t 2
Ces équations sont des équations de propagation dont les solutions sont des ondes. Pour que ces solutions
correspondent aux solutions obtenues dans le cadre de l'électrostatique ou de la magnétostatique, c'est-à-
5
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Equations de Maxwell
dire en passant à des systèmes permanents (charges immobiles ou courant constant), on écrits ces
solutions sous la même forme que dans le cas des régimes permanents en y rajoutant la notion de retard et
de temps de propagation. Les solutions retenues s'écrivent alors :
SM
ρ (S , t − ) j (S , t −
SM
)
1 v µ v dτ
V (M , t ) = ∫∫∫ dτ et A( M , t ) = ∫∫∫
4πε S ∈ sources
SM 4π S∈sources SM
où M est le point d'observation, S sont les points où il existent des charges ou des courants, et v est la
vitesse de propagation de V et A dans le milieu considéré.
6
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Ondes électromagnétiques
1. Equation de propagation
( )
div D = ρ diélectrique LHI
( )
div E = 0
D = ε E et B = µ E
div ( B ) = 0 ( )
div B = 0
or ( ( )) = grad (div( E )) − ∆ E
rot rot E
∂2 E
d'où ∆E − ε µ =0
∂t 2
∂2 H
et de la même manière ∆H − ε µ 2 = 0
∂t
Ces 2 équations différentielles sont des équations de propagation.
A. Solutions générales
La solution générale de ces équation de propagation sont une combinaison linéaire d'ondes se propageant
1 u
dans n'importe quelle direction u à la vitesse v = . E = ∑ Eu (t ± )
εµ u v
B. Ondes planes
Si l'onde se propage uniquement dans une direction donnée u et si le champ est uniforme sur tout plan
perpendiculaire à u alors on peut écrire cette solution sous la forme d'une onde plane :
7
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Ondes électromagnétiques
z
prenons par exemple u = uz E = E0 ( z ) f (t ± )
v
C. Ondes sphériques
si la source est ponctuelle ou si on se trouve à une grande distance d'une source de taille finie, les ondes
sont alors sphériques et se propagent selon la direction ur le vecteur de base radial en coordonnées
sphérique.
r
E = E0 (r ) f (t − )
v
8
Eléments d'électromagnétisme Ondes TEM – Ondes Planes
∂2 E ∂2 H
∆E − ε µ = 0 et ∆H − ε µ =0
∂t 2 ∂t 2
Si on choisit d'étudier une onde qui se propage dans une direction unique (par exemple une onde plane se
E
direction de
propagation
On montre également que les champs transverses sont reliés par la relations suivantes :
1
u∧ E = µ H
v III.1
où u est la direction de propagation et v la vitesse de propagation.
Les champs E et H sont perpendiculaires entre eux.
E
direction de
propagation
9
Eléments d'électromagnétisme Ondes TEM – Ondes Planes
comme la vitesse de propagation est liée aux propriétés électriques et magnétiques du milieu de
1
propagation par v= , leurs amplitudes sont reliées par la relation suivante :
εµ
E µ
=
H ε
µ
On appelle ζ = l'impédance d'onde du milieu ( notée aussi η ).
ε
2. Régime alternatif
Quand la source est sinusoïdale le champ s'écrit :
ω
On définit le vecteur d'onde k = u . On a alors :
v
k∧E = ωµH
E
10
Eléments d'électromagnétisme Ondes TEM – Ondes Planes
A. Définition
B. Notation complexe
a. Notation
b. Intérêt
c. Amplitude complexe
A. Polarisation rectiligne
c. Polariseur
A. Position du problème
11
Eléments d'électromagnétisme Ondes TEM – Ondes Planes
12
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Energie électromagnétique
1. Théorème de Poynting
∂B ∂D
On a div(P ) = div(E ^ H) = H.rot(E) − E.rot(H) or ( )
rot E = −
∂t
et ( )
rot H = J +
∂t
∂B ∂D
donc div(E ^ H) = H. − E. J +
∂t ∂t
∂B ∂D
d'où ∫∫∫ V
div(E ^ H) dτ = ∫∫∫ H.
V ∂t
− E . J +
∂t
dτ
∂B ∂D
cad
∫∫ S E ^ H .dS = − ∫∫∫V ∂t
H. + E . dτ − ∫∫∫V J.E dτ égalité de Poynting
∂t
∂ 1 2 1
∫∫ S E ^ H .dS = − ∫∫∫ µ H + ε E 2 dτ − ∫∫∫ J.E dτ
∂t V
2 2 V
1 2 1 2
On reconnaît dans l'égalité précédente le terme : µH + εE qui est la densité d'énergie
2 2
électromagnétique notée ωem (en J/m3) .
De plus, on montre que j.E est la densité de puissance dissipée ( en W/m3) (voir remarques plus bas)
L'égalité de Poynting que l'on peut écrire comme suit :
d 1 2 1 2
dt ∫∫∫V
µ H + εE dτ = − ∫∫ S P.dS − ∫∫∫V j.E dτ
2 2
13
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Energie électromagnétique
d 1 2 1 2
dt ∫∫∫V
µ H + ε E dτ = − ∫∫ S P.dS − ∫∫∫V j.E dτ
2 2
puissance sortante
P est donc la densité surfacique de puissance ( puisque son flux à travers S est la puissance sortante).
Remarque :
On peut vérifier que la densité volumique de puissance dissipée par le champ dans un milieu chargé vaut j.E .
Calculons le travail des forces électriques et magnétique fournis aux charges mobiles par l'onde électromagnétique.
On note ρ est la densité de charges libres de se déplacer sous l'action des champs électriques et magnétique, j le courant lié à
dF = ρ dτ E + ρ dτ v ^ B
Le travail fourni par cette force sur un déplacement dl vaut :
dW = dF . dl = dF .v dt = ( ρ dτ E + ρ dτ v ^ B ). v dt
qui devient : dW = ρ E v dt dτ (on retrouve le fait que travail de la force magnétique est nulle)
La densité volumique de puissance fournie aux charges par le champ elm ( qui est donc la densité de puissance dissipée du point
dW
de vue du champ électromagnétique) vaut donc : dP = = ρ E v dτ
dt
et en notant j = ρ v la densité surfacique de courant, on a la puissance dissipée dans le volume dτ : dP = j . E dτ ou la
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Eléments d'électromagnétisme et Antennes Energie électromagnétique
dans le vide il n'y a pas de charges ni de courant : ρ =0 et j = 0 et les champs sont reliés entre eux par
d 1 2 1 2
dt ∫∫∫V
Le théorème de Poynting devient : µ H + ε E dτ = − ∫∫ S P.dS − ∫∫∫V j.E dτ
2 2
1 2 1
où ωem = µ 0 H + ε 0 E 2
2 2
dWem
c'est à dire : = − ∫∫ P.dS
dt S
qui signifie que si l'énergie électromagnétique W em varie au cours du temps, ce ne peut être que parce que
l'énergie entre (ou sort) du volume V. La puissance sortante s'exprime comme le flux du vecteur de Poynting
à travers S.
Le vecteur de Poynting est donc la densité surfacique de puissance transportée par l'onde.
B. Ondes TEM
Dans le cas d'une onde TEM, E , H et k forment un trièdre direct, et les modules de ces champs sont
E µ0
reliée par : = = ζ0 impédance d'onde dans le vide dont la valeur vaut 120π.
H ε0
k E2 k
Le vecteur de Poynting : P = E ^ H devient P = E H = est donc un vecteur qui pointe dans la
k ζ0 k
Si l'onde est de plus monochromatique (régime sinusoïdal), on peut noter E = E0 cos(ωt − k r ) et le vecteur
1 E02
L'intensité dans le cas d'une onde plane monochromatique vaut : ℑ= . Elle exprime la densité
2 ζ0
2
surfacique moyenne portée par l'onde plane pendant sa propagation (en W/m ).
Son flux à travers une surface S exprime la puissance moyenne incidente sur celle ci.
15
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Energie électromagnétique
Pour éviter cela, on peut définir un nouveau vecteur de Poynting appelé Π appelé vecteur de Poynting
1
complexe : Π = E ^ H* où E et H sont cette fois en notation complexe ( X * est le conjugué de X ).
2
Pour calculer la puissance rayonnée à travers une surface S on peut alors utiliser le vecteur de Poynting
complexe ce qui évite de devoir repasser en notation réelle :
16
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Caractéristiques d'une antenne
A. Coordonnées sphériques
M
θ
r
dS
θ M
17
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Caractéristiques d'une antenne
ℓ << λ
guide fendu
dipôle
antenne demi-onde
cornet pyramidal
λ/2
PIFA antennes à reflecteur
antenne yagi antenne
secondaire
reflecteur
- antenne hélicoïdale
antenne parabolique
….
18
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Caractéristiques d'une antenne
B. Diagramme de rayonnement
a. Diagramme
E (r ,θ , ϕ )
diagramme en champ : f (θ , ϕ ) =
Emax
ℑ(r , θ , ϕ ) U (θ , ϕ )
diagramme en puissance : r (θ , ϕ ) = ou r (θ , ϕ ) =
ℑmax U max
où ℑ(r , θ , ϕ ) est l'intensité de l'onde c'est-à-dire la valeur moyenne du module du vecteur de
19
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Caractéristiques d'une antenne
représentation polaire 3D du diagramme d'un Coupe dans le plan E du diagramme d'un dipôle
dipole
lobe de
périodicité
lobe principal
2θ-3dB
lobes secondaires
Ouverture à -3dB
20
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Caractéristiques d'une antenne
C. Directivité
U (θ , ϕ )
D (θ , ϕ ) =
U
1
où U= ∫∫ U (θ , ϕ ) d Ω est la puissance moyenne par unité d'angle solide, c'est dire la puissance
4π tout l ' espace
D. Gain
U (θ , ϕ )
G (θ , ϕ ) =
Palim / 4π
Palim / 4π représente la puissance rayonnée par unité d'angle solide par une antenne isotrope et sans perte ,
Le Gain représente la puissance rayonnée dans une direction comparée à celle d'une antenne isotrope
sans perte alimentée avec la même puissance.
21
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Caractéristiques d'une antenne
Comparaison de l'antenne à caractériser et de l'antenne isotrope sans perte alimentée avec la même puissance
Remarques :
- Le Gain est inférieur à la directivité car les pertes diminuent la puissance totale rayonnée. Le gain tien
compte des pertes alors que la directivité non.
- Le Gain n'est jamais supérieur à 1.
- Lorsque l'antenne est sans perte, le gain et la directivité ont la même valeur : D (θ , ϕ ) = G (θ , ϕ )
- Quand on donne le gain d'une antenne sans préciser de direction, il s'agit de la valeur maximale de la
fonction G(θ,ϕ)
- D'une manière générale, la directivité ou le gain d'une antenne sera d'autant plus grand que l'antenne est
grande.
- Plus la directivité ou le gain d'une antenne est grand plus le lobe principal est étroit et donc l'ouverture
à -3dB est faible.
Gain =1
(antenne isotrope sans perte)
Gain moyen
Grand Gain
Exemples :
4 4
Une antenne de gain 40dB, c'est-à-dire 10 en linéaire rayonne 10 fois plus de puissance dans la direction
du maximum que ne le ferai une antenne isotrope sans perte alimentée avec le même générateur.
Remarque : Une antenne étant passive, la puissance totale ne peut être supérieure à la puissance
4
d'alimentation. Si le gain vaut 10 dans la direction du maximum, la puissance rayonnée dans d'autres
directions ne peuvent donc qu'être très inférieure à celle d'une antenne isotrope.
E. PIRE
La PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée
Equivalente) d'une antenne est la
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Eléments d'électromagnétisme et Antennes Caractéristiques d'une antenne
détectée en sortie d'antenne notée Preçue vaut : Preçue = ℑ . Sc où Sc est la surface effective de l'antenne
Le théorème de réciprocité montre que le gain et la surface effective sont reliées par la relation suivante :
Sc λ 2
=
G 4π
Par exemple en émission, si on remplace l'antenne par son impédance équivalente, la puissance
consommée par la résistance de rayonnement ou par l'antenne est identique du point de vue du générateur.
Définition :
23
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Caractéristiques d'une antenne
Z0 Pray Z0
I I
e V e V Za
24
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Applications
VI. Applications
I
ℑ I Za
I
Z a* V Vr Z a* V
On désire calculer la tension détectée en sortie d'antenne connaissant l'intensité de l'onde plane incidente
sur celle-ci ou l'amplitude du champ électrique incident.
Le récepteur est adapté à l'antenne et possède donc une impédance d'entrée de Z a* (c'est la condition pour
que toute la puissance disponible en sortie d'un générateur (ici l'antenne) soit transférée à la charge (ici
Z*a) )
La densité de puissance de l'onde plane incidente sur l'antenne est notée ℑ et est reliée à l'amplitude du
1 E02
champ électrique E0 par : ℑ=
2 ζ0
La puissance détectée par l'antenne vaut donc par définition de la surface de captation :
Pr = ℑ . Sc
Le théorème de réciprocité conduit à la relation entre le gain et la surface de captation de l'antenne :
Sc λ 2
=
G 4π
La puissance détectée par l'antenne vaut donc :
λ 2 1 E02 λ2
Pr = ℑ G = G (1)
4π 2 ζ 0 4π
La puissance transmise au récepteur vaut :
1
Pr = ℜe(VI * )
2
Et la tension et le courant sont reliés par : V = Z a* I
1 1
On a donc : Pr = ℜe( Z a* I I * ) cad Pr = I 02 ℜe( Z a* )
2 2
25
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Applications
1 2
cad : Pr = I 0 Rr
2
V0 V
or : I0 = = 0
Z a + Z a 2 Rr
*
V02
donc : Pr = (2)
8 Rr
En combinant les relations (1) et 2) on montre donc que l'amplitude la tension V0 est reliée à l'amplitude du
λ Rr G
champ incident E0 par : V0 = E0
πζ 0
ℑ
Pe Pr
Ge Gr
r
Le gain de l'antenne d'émission Ge s'écrit en fonction de la puissance surfacique par unité d'angle solide U
U
par : Ge =
Pe / 4π
U
L'intensité de l'onde au niveau de la réception vaut : ℑ=
r2
L'intensité de l'onde ℑ au niveau de l'antenne de réception est donc reliée au gain de l'antenne d'émission
Ge Pe
par : ℑ=
4π r 2
λ2
Pr = ℑ Gr
4π
λ
2
ce qui donne : Pr = Ge Gr Pe
4π r
26
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Applications
Cette formule, connue sous le nom de formule de Friis, permet de faire un bilan de puissance.
Un dipôle, de longueur L (L<< λ), est situé dans l'espace libre à l'origine du repère spatial et dirigé selon
l'axe Oz. Le dipôle est parcouru par un courant uniforme sur la longueur du dipôle, d'amplitude
jω t
complexe I 0 e .
θ r
y
ϕ
x
µ0 2π
où ζ 0 est l'impédance d'onde du vide : ζ 0 = = 120 π ; k est la norme du vecteur d'onde : k =
ε0 λ
Champ proche
1°) En champ proche ( r<< λ), donner une approximation du champ. Comparer au champ électrique généré
par un dipôle électrostatique et au champ magnétique généré par un fil parcouru par un courant constant.
27
Eléments d'électromagnétisme et Antennes Applications
(on rappelle qu'un dipôle électrostatique génère un champ électrique [ E = 2 P cos(θ ) u r + P sin(θ ) uθ ] et qu'un fil
4πε 0 r 3 4πε 0 r 3
Champ lointain
2°) En champ lointain ( r>>λ), donner une approximation du champ. Quelle structure a le champ.
3°) Calculer la puissance rayonnée Pr à travers une surface sphérique centrée sur l'antenne de rayon r
π
quelconque. On donne ∫ sin 3 (θ ) dθ = 4 / 3
0
8°) On utilise le dipôle en réception pour mesurer une onde incidente plane d'amplitude E polarisée selon
u z . On notera Z a = Rr + jX a l'impédance de rayonnement du dipôle. Le dipôle est relié au récepteur
Ei Za
ce qui peut se modéliser par e Z
Récepteur
k
1 e2
Calculer la puissance fournie au récepteur en fonction de e. ( On trouve P = ℜe(V I * ) = 0 )
2 8 Rr
28
Antennes Réseaux d'antennes
1. Alignement de 2 antennes
On considère deux antennes ponctuelles isotropes, distantes de d et alimentées en phase, qui rayonnent
une même onde électromagnétique de longueur d’onde. On appelle E0, l’amplitude complexe du champ
électrique rayonné à la distance R>>λ.par la source 2.
L’origine des phases est prise à l’origine des coordonnées (x, y, z).
vers point d'observation
à grande distance
2 1
d
Alignement de deux antennes isotropes
Le déphasage ψ du champ émis par l’antenne 1 par rapport à l’antenne 2, pour un point d’observation situé
dans la direction repérée par l’angle ϕ par rapport à la direction de l’alignement est dû à la différence de
marche et est donné par :
2πd
ψ= cos ϕ
λ
L’origine des phases étant prise sur l'antenne 2, on peut considérer que l’onde issue de l’antenne 1 a un
retard de phase de ψ.
Le champ total créé à la distance r par les deux antennes est donc égal à :
E = E 0 (1 + e− j ψ ) = E 0 e − j ψ / 2 ( e j ψ / 2 + e − j ψ /2 )
ψ πd
soit à : E = 2 E 0 e − jψ / 2 cos = 2 E 0 e − jψ /2 cos cos ϕ
2 λ
29
Antennes Réseaux d'antennes
90
.
120 60
0.8
0.6
150 30
0.4
0.2
180 0 0
210 330
240 300
270
Diagramme de rayonnement dans le plan (x0y) de 2 sources isotropes en phase, distantes de λ/2
90
.
120 60
0.8
0.6
150 30
0.4
0.2
180 0 0
210 330
240 300
270
Diagramme de rayonnement dans le plan (x0y) de 2 sources isotropes déphasees de π, distantes de λ/2
30
Antennes Réseaux d'antennes
Chaque antenne n° p est alimentée par une tension d'amplitude identique de phase (p-1)*δ. L'origine des
phase est prise sur l'antenne n°1. Le déphasage total entre les ondes émises par deux antennes adjacentes,
2πd
dans la direction ϕ, est égal à : ψ= cos ϕ + δ
λ .
N p 2 1
d
Alignement de N antennes identiques distantes de d
On appelle E0 , le champ rayonné dans la direction ϕ, à la distance R>>λ par l’antenne 1. Ce champ est
indépendant de ϕ et ne dépend que de la distance r puisque le rayonnement est isotrope.
Le champ total rayonné par les N antennes dans la direction ϕ a donc pour expression :
E = E 0 1 + e − jψ + e −2 jψ + … + e− jψ ( N −1)
ψ
− jNψ − jNψ / 2 jNψ / 2 − jNψ /2 ψ sin N
1− e e e −e j( N −1)
2
E = E0 E 0 − jψ / 2 = E0 e 2
1− e − jψ
e e − e− jψ / 2
jψ / 2
ψ
sin
2
Le diagramme de rayonnement en champ F(θ,ϕ) est égal à :
ψ
sin N
F(ψ ) =
1 2 où ψ = 2π d cos(ϕ) + δ
N sin ψ λ
2
La fonction F(ψ) qui représente le diagramme de rayonnement en champ de n antennes isotropes identiques
est appelée facteur de réseaux.
31
Antennes Réseaux d'antennes
1 .
0.8
0.6
F( Ψ )
0.4
0.2
0
Ψ
0.6
150 30
0.4
0.2
180 0
210 330
240 300
270
32
Antennes Réseaux d'antennes
On peut faire varier électroniquement le déphasage δ entre les alimentations de deux antennes adjacentes
pour faire varier la direction du maximum de rayonnement. On peut ainsi balayer différentes régions de
l’espace. C’est le principe du balayage électronique.
Dans l’exemple précédent, 8 sources identiques isotropes sont alimentées avec différentes lois de
déphasage. On observe que selon le déphasage entre antennes successives, le maximum du lobe principal
tourne de la direction ϕ = π/2 à la direction ϕ = π.
33
Antennes Réseaux d'antennes
34
Antennes Techniques de mesure
35
Antennes Techniques de mesure
36
Antennes Bibliographie
IX. Bibliographie
http://www.amanogawa.com/
Un site avec plein d'aplets et de polycopiés sur les circuits, les lignes, l'électromagnétisme et les
antennes
http://www.falstad.com/mathphysics.html
plein d'aplets
http://www.ta-formation.com/cours-ant/e-antennes.pdf
Jean-philippe Muller - polycopié d'antennes
37