Corrige 3
Corrige 3
Corrige 3
= vx~j − vy~i
d
=⇒ ~v = v̇x~i + v̇y~j + v̇z~k
dt R
qB ~
vx j − vy~i =⇒ v̇z = 0 =⇒ vZ = v// = Constante
= −
m
3. Nous avons établi que
d~v qB ~
=− k ∧ ~v
dt R m
~ dans R avec ~uA = A/k
sachant que la dérivée d’un vecteur quelconque A ~ Ak~
est donnée par
~
dA
~
dkAk
= ~ A/R)
~uA + Ω( ~ ~
∧ A.
dt R dt
En appliquant ce résultat à
d~v qB
= − ~k ∧ ~v
dt R m
ce qui donne
dvx
− qB
dt
v = 0
m y
dvy qB
dt + m vx = 0
dvz
= 0
dt
On constate que les deux premières équations sont couplées, c’est à dire vx et
vy figurent dans les deux équations. La composante de la vitesse selon Oz est
constante et égale à la composante de la vitesse selon Oz à l’instant t = 0,
vz = v0//.
5. Reprenons les équations précédentes en remplaçant vx = ẋ, vy = ẏ et vz = ż
ce qui donne en premier z = v0//t + K avec K = z(0) = 0. De même
qB
ÿ = − ẋ =⇒ ẏ = −ωc x + K
m
ẍ = ωc ẏ = −ωc2 x =⇒ ẍ + ωc2 x = 0
qui est une équation de second ordre à coefficients constants sans second
membre. La solution est x = Asin(ωc t − ϕ0 ) avec x(0) = 0 = Asinϕ0 =⇒
ϕ0 = 0, puisque A 6= 0, et ẋ(0) = v0⊥ = Aωc cosϕ0 =⇒ A = v0⊥/ωc et la
solution est
v0⊥
x(t) = sinωc t.
ωc
v0⊥
ẏ = −ωc x = −v0⊥sinωc t =⇒ y = + cosωc t + K
ωc
x = vω0⊥c sinωc t
y = − vω0⊥c (1 − cosωct)
z = v//t.
2
2 v0⊥ 2 v0⊥
x + (y + ) = 2 et z = v0//t
ωc ωc
qui sont respectivement les équations d’un cercle de centre(0, − vω0⊥c ) et de rayon
v0⊥
ωc
dans le plan (Oxy) et d’un mouvement de translation rectiligne uniforme
selon Oz. C’est un mouvement hélicoidal et la trajectoire est une spirale autour
de Oz.
Exercice 3 : Masselotte en rotation sur une tige
Une masselotte ponctuelle M, de masse m,
peut glisser sans frottement sur une tige (T )
perpendiculaire en O à l’axe vertical Oz,
voir figure ci-contre. Soit R0 (Ox0y0 z0 ) un
z0≡ z
repère galiléen fixe orthonormé direct. Soient
(~i0, ~j0, ~k0) la base cartésienne associée. Soit
y
R(Oxyz) un repère orthonormé lié à la tige
(T) muni de la base (~i, ~j, ~k). L’axe Oz est O y0
B
entraı̂né par un moteur qui fait tourner la ϕ=ω t M x
tige (T) à la vitesse angulaire constante ω (T)
R est lié à la tige alors il est animé d’un mouvement de rotation uniforme ; ce
~
qui implique que Ω(R/R ~
0 ) = ω k. Ainsi,
~e = Ω(R/R
~ −−→
V 0 ) ∧ OM
= ω~k ∧ ρ~i = ρω~j
et
~
~ −−→
~γe = Ω(R/R0) ∧ Ω(R/R0) ∧ OM
= ω~k ∧ ρω~j = −ρω 2~i =⇒ f~ie = mρω 2~i(centrifuge)
et
~
~γc = 2Ω(R/R ~
0 ) ∧ V (M/R)
= 2ω~k ∧ ρ̇~i = 2ρ̇ω~j =⇒ f~ic = −2mρ̇ω~j.
Finalement, le PFD dans R donne
~ + f~ie + f~ic = m~γ (M/R)
m~g + R
=⇒ −mg~k + Ry~j + Rz~k + mρω 2~i − 2mρ̇ω~j = mρ̈~i
2. L’équation du mouvement est obtenue en projetant le PFD sur ~i, ce qui donne
ρ̈ − ω 2 ρ = 0.
C’est une équation différentielle du second ordre à coefficients constants et
sans second membre. L’équation caractéristique est r2 − ω 2 = 0 =⇒ r = ±ω
et la solution est ρ(t) = Aeωt + Be−ωt. A et B sont déterminées à partir des
conditions initiales ρ(0) = 0 =⇒ A + B = 0 et ρ̇(0) = v0 = ω(A − B) =⇒ A =
v0/2ω et B = −v0 /2ω. Aussi la solution est
v0 ωt v0
e − e−ωt = sinh(ωt).
ρ(t) =
2ω ω
La réaction de la tige s’obtient en projetant le PFD respectivement sur les
axes ~j et ~k, ce qui permet d’obtenir
Rz = mg et Ry = 2mρ̇ω.
~ (M/R0) :
3. calculons V
~ (M/R0) =
V V~ (M/R) + V~e
= ρ̇~i + ρω~j
v0 cosh(ωt)~i + sinh(ωt)~j .
=
Le moment cinétique de M par rapport à O dans R0 est donné par
−−→
~σO (M/R0 ) = OM ∧ mV~ (M/R0 )
= ρ~i ∧ m ρ̇~i + ρω~j
= mρ2 ω~k.
Le théorème du moment cinétique par rapport à O dans R est donné par
d~σO (M/R0 ) −−→
= OM ∧ m~
g + ~
R
dt
R
~ ~ ~ ~ ~
=⇒ 2mρρ̇ω k = ρi ∧ −mg k + Ry j + Rz k
=⇒ 2mρρ̇ω~k = mρg~j + ρRy~k − ρRz~j
et en projetant sur les différents axes, on obtient
Ry = 2mρ̇ω
Rz = mg
qui ne sont d’autres que les expressions déjà établies.
4. L’équation horaire donne
v0 1 ωD
!
D = sinh ωtB =⇒ tB = argsh
ω ω v0
La tige effectue un tour complet, 2π, en ∆ttour = 16s alors ω = 2π/∆ttour ce
qui donne
∆ttour 2πD
!
tB = argsh
2π v0∆ttour
A.N. :
16 2 × 3.141516 × 2.3
!
tB = argsh
2 × 3.141516 0.393 × 16
≃ 4s.
5. Lorsque la masselotte est arrêtée par B, alors ρ̇ = 0 et partant de l’expression
du PFD, en remplaçant ρ̇ = 0, on obtient
Ry = 0
Rz = mg.
Supplément à l’exercice 3
La réaction dont il est question dans l’exercice est R ~ H = Ry~j. En fait, pour
retrouver la composante de la réaction selon ~i, il suffit de reprendre le PFD, d’ajouter
la réaction de la butée selon ~i, que l’on note R~ B , et de l’appliquer dans le référentiel
relatif R. Notons bien que la réaction de la barre sur la masselote selon ~i est toujours
nulle en raison de l’absence des frottements. Aussi, nous avons
R~ +R ~ B + m~g + f~ie + f~ic = m~γ (M/R)
Sachant que la masselotte est arrêtée par la butée, ce qui implique qu’elle est à
~ (M/R) = ~0 =⇒ ρ̇ = 0 =⇒ ρ = D, nous
l’équilibre dans R et donc ~γ (M/R) = ~0 et V
obtenons
Ry~j + Rz~k + RB~i − mg~k + mDω 2~i = ~0
ce qui implique que
Ry = 0
Rz = mg
RB = −mDω 2 .
Exercice 4 : Forces de frottement solide
Un homme tire une caisse M de bas en haut d’une colline dont la forme est
assimilée à un cercle de rayon R0 , de centre O. Il exerce une force de traction T~
constante en norme et faisant un angle α avec le sol, voir figure ci-contre.
y
T
v H
α
M
R0 eρ ϕ
R
B mg
O x
eϕ
1. Calculons le travail de T~ pour aller du bas de la colline, point B(ϕ = π), vers
le haut de la colline, le point H(ϕ = π/2).
→
−
δW H (T~ ) = T~ · dl
B
= T (sinα~eρ − cosα~eϕ ) · (R0 dϕ)~eϕ
Z π/2 π
= −R0 T cosαdϕ =⇒ WBH (T~ ) = δWBH (T~ ) = + R0T cosα
π 2
Le travail est moteur par rapport à M puisque ce dernier est déplacé vers
le haut.
2. Si l’homme se déplace avec une vitesse constante v0, ~v = −v0~eϕ , la caisse se
déplace aussi avec la même vitesse. Pour Déterminer la réaction RN , nous
appliquons le PFD.
Calculons l’accélération.
−−→
OM = R0~eρ =⇒ ~v = R0ϕ̇~eϕ . Comme v est constant alors R0ϕ̇ est constant
2
et ϕ̇ = −v0/R0. L’accélération de M est ~γ = −R0ϕ̇2~eρ = − Rv00 ~eρ . Les forces
appliquées à M sont
T~ = T (sinα~eρ − cosα~eϕ )
R~ = R
~N + R~ T = RN ~eρ + RT ~eϕ
P~ = m~g = mg (−sin(π − ϕ)~eρ + cos(π − ϕ)~eϕ ) = −mg (sinϕ~eρ + cosϕ~eϕ )
que ~g fait un angle π − ϕ avec ~eϕ . Le PFD s’écrit comme suit
m~γ = T~ + R
~ + m~g
v02
−m ~eρ = T (sinα~eρ − cosα~eϕ ) + RN ~eρ + RT ~eϕ − mg (sinϕ~eρ + cosϕ~eϕ )
R0
= (T sinα + RN − mgsinϕ) ~eρ − (T cosα − RT + mgcosϕ) ~eϕ .
~ T = f |R
3. Calculons le travail de la force de frottement R ~ N |~eϕ :
~ T ) = f |R
δWBH (R ~ N |~eϕ · (+R0dϕ)~eϕ
2
v
= +f R0 m gsinϕ − 0 − T sinα dϕ
R0
avec
Z π/2
~T) =
WBH (R ~T)
δWBH (R
π
π v02
π
= −f R0 m −g +
+ T sinα
2 R0 2