Thème: Master Academique
Thème: Master Academique
Thème: Master Academique
N° de série : …….
Faculté de Technologie
Département de Génie Electrique
En vue de l’obtention du diplôme de
MASTER ACADEMIQUE
En Commande Electrique
Présenté par
Thème
Commande par mode glissant flou d'une machine
synchrone à aimants permanents
Remerciements
Dédicace
A ma chers parents,
A mes chers frères et sœurs
A toute ma famille,
A tous mes amis,
A vous
Je dédie ce mémoire
Au nom de dieu clément et miséricordieux
Dédicace
A ma chers Mammon "Aicha Fetiti" ,
A mes chers sœurs et mon frère "Adel"
A mon fiancé,
A toute ma famille,
A tous mes amis,
A vous
Je dédie ce mémoire
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Introduction générale……………………………………………………………………. II
Notations et Abréviations………………………………………………………………... IV
I.10.1.1.Equations électriques………………………………………………………… 9
I.10.1.2.Equations magnétique……………………………………………………….. 9
I.10.1.3.Equation mécanique………………………………………………………..... 11
I.10.2.1.Model de Park……………………………………………………………….. 12
I.11.1.Définition……………………………………………………………………… 14
I.12.Conclusion………………………………………………………………………. 17
II.3.1. Découplage……………………………………………………………………………………………… 20
II.4.2.Régulation de vitesse…………………………………………………………... 24
II.6. Conclusion……………………………………………………………………. 31
III.2.3.3.Fonction de LYAPUNOV............................................................................... 38
III.3.1.Ensembles flous.................................................................................................. 51
III.3.5.1.Fuzzification.................................................................................................... 54
III.3.5.2.Base règles....................................................................................................... 54
III.3.5.3.Moteur d'inférence........................................................................................... 54
III.3.5.4.Interface de defuzzification............................................................................. 54
III.4. Conclusion…………………………………………………………………… 57
Sommaire
IV.5.Etude comparative………………………………………………………………. 71
IV.6.Conclusion………………………………………………………………………………………………………………… 75
Conclusion générale…………………………………………………………………… 77
Annexe………………………………………………………………………………… 80
Référence……………………………………………………………………………… 82
Table des figures
Figure (II.1): Diagramme de phase de la MSAP dans le référentiel (d,q) lié au champ…...19
Figure (II.6.a): Résultats de simulation pour un démarrage à vide suivie d'une application de
charge de 10 N.m à t = 0.5 s……………………………………………………………….27
Figure (II.6.b): Résultats de simulation pour un démarrage à vide suivie d'une application de
charge de 10 N.m à t = 0.5 s……………………………………………………………….28
Figure (II.7.a): Résultats simulation pour une inversion du sens de rotation à t = 0s……..28
Figure (II.7.b): Résultats simulation pour une inversion du sens de rotation à t = 0s……..29
Table des figures
Figure (III.10.a): Résultats de simulation de CMG de la MSAP lors d’un démarrage à vide
suivie d'une application de charge de 15 N.m à t = 0.5 s…………………………………..45
Figure (III.10.b): Résultats de simulation de CMG de la MSAP lors d’un démarrage à vide
suivie d'une application de charge de 15 N.m à t = 0.5 s…………………………………..46
Figure (III.11.a): Résultats de simulation de CMG de la MSAP pour une inversion du sens de
rotation à t = 0.5s et une application de charge de 5 N.m à partir de t=0.5s……………….45
Figure (III.11.b): Résultats de simulation de CMG de la MSAP pour une inversion du sens de
rotation à t = 0.5s et une application de charge de 5 N.m à partir de t=0.5s……………….46
Figure (IV.4.a): Résultats de simulation de CMGF de la MSAP lors d’un démarrage à vide
suivie d'une application de charge de 15 N.m à t = 0.5 s…………………………………..65
Figure (IV.4.b): Résultats de simulation de CMGF de la MSAP lors d’un démarrage à vide
suivie d'une application de charge de 15 N.m à t = 0.5 s…………………………………..66
Figure (IV.5.a): Résultats de simulation de CMGF de la MSAP pour une inversion du sens de
rotation à t = 0.5s et une application de charge de 15 N.m à partir de t=0.7s……………...67
Figure (IV.5.b): Résultats de simulation de CMGF de la MSAP pour une inversion du sens
de rotation à t = 0.5s et une application de charge de 15 N.m à partir de t=0.7s………….68.
Figure (IV.6.a): Résultats de simulation de CMGF de la MSAP pour variation la résistance
statorique et le couple de charge…………………………………………………………...69
Figure (IV.7.a): Comparaison entre les résultats de la CMG et CMGF de la MSAP pour l'essai
à vide et en charge………………………………………………………………………….71
Figure (IV.7.b): Comparaison entre les résultats de la CMG et CMGF de la MSAP pour
l'essai à vide et en charge…………………………………………………………………..72
Figure (IV.8): Comparaison entre les résultats de la CMG et CMGF de la MSAP pour l'essai
de l'inverse de sans de rotation……………………………………………………………..73
Figure (IV.9): Comparaison entre les résultats de la CMG et CMGF de la MSAP pour l'essai
de variation de la résistance statorique……………………………………………………..74
Notations et Abbreviations
Notations et Abréviations
MSAP Machine Synchrone à Aimants Permanents.
CSV Commande à Structure Variable.
PI Régulateurs classiques (Proportionnelle, Intégrale).
CMG Commande par Mode Glissement
MLI Modulation de Largeur d’Impulsion.
a, b, c Axes liés aux enroulements triphasés.
d ,q Composantes de Park (lié au rotor) directe et quadrature.
X , X Référentielle fixe lié au stator.
P Nombre de paires de pôles.
Position angulaire du rotor par rapport au stator.
ω, Vitesse électrique du rotor.
[p(θ)] Matrice de transformation de Park.
[p(θ)]-1 Matrice de transformation inverse de Park
Va, Vb, Vc Tension statorique de la phase a, b et c.
Vs Tension statorique.
Vd , Vq Tensions statoriques sur l’axe direct et en quadrature.
Ia, ib, ic Courant statorique da la phase a, b et c
is Courant statrorique
iq, id Courants statoriques d’axe direct et en quadrature.
a , b , c Flux statorique de la phase a, b et c.
s Flux statorique
d , q Flux statorique d’axe direct et en quadrature.
f Flux des aimants.
Rs, rs Résistance d’une phase statorique.
Ls Inductance d’une phase statorique.
Ls 0 Inductance propre d’une phase statorique.
M s0 Inductance mutuelle entre deux phases statoriques.
r Vitesse de rotation de la machine.
Cr Couple résistant.
[R] Matrice de rotation.
Cem, Ce Couple électromagnétique.
J Moment d’inertie de la machine.
Js Coefficient de frottement.
Femd, Femq Termes de découplages d'axe d,q
f.é.m, U0, E Force électromotrice.
PWM Pulse Width Modulation
S Opérateur de la Place
FTBO Fonction de Transfer en Boucle Ouvert.
FTBF Fonction de Transfer en Boucle Ferme.
d Constant de temps électrique de l'axe d.
n Pulsation propre du système
Facteur d'amortissement
SSV Système à structure variable
IV
Notations et Abbreviations
V
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Les machines électriques ont acquis un intérêt distinctif par les experts, car leurs
avantages sont incontestables de par leurs aptitudes à s'adapter à tout environnement et à leurs
rendements efficaces, dépassant ainsi d'autres actionneurs non électriques.
Aujourd’hui, les moteurs synchrones à aimants permanents sont recommandés dans
le monde industriel. Ceci est dû au fait qu’ils sont fiables, le moteur synchrone à aimants
permanents a une vitesse de rotation proportionnelle à la fréquence d’alimentation et, il est
moins encombrants que les moteurs à courant continu grâce à l’élimination de la source
d’excitation. Ainsi, leur construction est plus simple puisque il n’appartient pas un collecteur
mécanique qui entraîne des inconvénients majeurs tels que la limitation de puissance, l’usure
des balais et les pertes rotoriques. Par conséquent, ceci augmente leur durée de vie et évite un
entretien permanent.
La machine synchrone à aimants permanents est connue par sa robustesse qui permet
de créer des commandes de vitesse et de couple avec précision et des performances
dynamiques très intéressantes. Mais sa commande est plus compliquée que celle d’une
machine à courant continue; car le système est non linéaire et il est très difficile d’obtenir le
découplage entre le courant induit et le courant inducteur.
Dans le domaine de la commande, différentes approches sont utilisées. Ces techniques
sont relativement nouvelles dans la communauté électrotechnique. Il est possible de choisir
des structures de commande beaucoup plus évoluée à la MSAP permettra d’obtenir des
performances équivalentes à celles de la machine à courant continu. Il s’agit des commandes
par la commande à structure variable (CSV), est une commande non linéaire, possède cette
robustesse, fut largement adoptée et a montré son efficacité dans de nombreuses applications.
Elle change la structure de commande en fonction de l’état du système, en assurant de bonnes
performances du système et une robustesse vis-à-vis des perturbations externes et des
variations paramétriques. Le régime permanent du système dans ce cas est appelé mode de
glissement. C’est à dire que la trajectoire d’état du système est amenée vers une hypersurface
dite surface de glissement et commute autour de cette surface jusqu’au point d’équilibre.
L’inconvénient majeur des modes glissants classique est l’apparition du chattering ou
broutement. Pour résoudre ce problème on utilisant la combinaison entre la commande par
logique floue (CMG) et la commande par mode de glissant (CLF) en trouve une autre
commande appelé la commande par mode glissant floue (CMGF).
II
Introduction générale
III
Chapitre I
Généralité et modélisation de la
MSAP
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
I.1. Introduction
Dans ce chapitre on parlant généralement sur la machine synchrone à aimant permanent, sa
structure, et leurs applications et fonctionnement. Après nous présenterons la modélisation de
la MSAP, et la transformation de Park.
Enfin, on parlant sur l'onduleur de tension triphasé (la commande MLI sinus-triangle,).
I.2. Présentation de la machine synchrone à aimants permanents [1]:
Le terme de machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de rota-
tion du rotor est égale à la vitesse de rotation du champ tournant du stator. Pour obtenir un tel
fonctionnement, le champ magnétique rotorique est génère soit par des aimants, soit par un
circuit d’excitation. La position du champ magnétique rotorique est alors fixe par rapport au
rotor, ce qui impose le synchronisme entre le champ tournant statorique et le rotor ; d’ou le
nom de machine synchrone.
La vitesse de rotation du champ tournant est proportionnelle au nombre de pôles de la
machine et à la pulsation des courants statoriques. On note :
𝜔
𝜔r= (I.1)
𝑝
Le stator est une partie fixe où se trouvent les enroulements liés à la source, il est sem-
blable au stator de toutes les machines électriques triphasées. Il est constitué d’un em-
pilage de tôle magnétique qui contient des encoches dans lesquelles sont logés trois
2𝜋
enroulements identiques décalés entre eux de 3 .
Le rotor est une partie mobile, se compose d’aimants permanents. Les aimants perma-
nents apporte beaucoup de simplicité comme l'élimination des ballais (donc les pertes
rotoriques). Cependant, le flux rotorique n’est plus commandable.
Le rotor possède différentes configurations .La figure (I.1) montre trois cas typiques pour un
rotor à quatre pôles. :
Une configuration du rotor à pôles saillants possédant des pièces polaires sevant à la
concentration du flux est montrée à la figure (I.1.a). Les aimants permanents sont
magnétisés dans le sens radial.
Une autre possibilité consiste à disposer les aimants permanents radialement (aimants
noyés dans le rotor). Les aimants sont magnétisés tangentiellement comme le montre
la figure (I.1.b).
Enfin la figure (I.1.c) représente le cas où les aimants permanents sont distribués uni-
formément sur la surface cylindrique du rotor. L’aimantation des aimants est radiale.
2
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
3
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
• Couple reluctance
Appelé aussi couple de saillance, il est dû aux variations des inductances des enroule-
ments statorique en fonction de la position du rotor. Il faut noter que dans le cas des aimants
montés en surface, le flux d'induit rencontre la même réluctance quelle que soit la position du
rotor, .il n'y a pas donc pour ces moteurs de couple de réluctance à prendre en compte.
• Couple mutuelle
Il est dû à l'interaction des deux champs statorique et rotorique.
I.5. Avantages des Machines Synchrones À Aimants Permanents
Les avantages associés à l’utilisation des machines à courant alternatif asynchrone et
synchrone à aimants permanents ne sont pas à démontrer en termes de robustesse et de fiabli-
té.
Aujourd’hui, avec le progrès actuel des aimants permanents, le moteur synchrone est
de plus en plus utilisé dans les systèmes d’entraînement à vitesse variable à hautes perfor-
mances. Son choix dans ce domaine est devenu attractif et concurrent de celui des moteurs à
courant continu et des moteurs asynchrones. Cela est dû principalement à ses avantages mul-
tiples, relativement à ces deux types d’actionneurs [3]. On cite principalement [2]:
Facteur de puissance et rendement élevé par rapport à ceux des moteurs asynchrones;
Robustesse incontestée par rapport au moteur à courant continu;
Puissance massique élevée et précision de sa commande;
Développement de la technologie des composants de l’électronique de puissance, et
l’apparition des processeurs numériques à fréquence élevée et à forte puissance de
calcul, surmontant ainsi le problème de l’implantation d’algorithmes de commande de
l’onduleur assurant l’auto pilotage du MASP;
Augmentation de la constante thermique et de la fiabilité, à cause de l’absence de con-
tacts bague-balais dans ces machines
I.6. Inconvénients des machines synchrones à aimants permanents [3]
Commutateur mécanique remplacé par une autre électronique, ce qui a pour effet de
rendre le contrôle du moteur plus complexe et coûteux que celui d'un moteur à courant
continu,
Prix des aimants le rend plus cher,
La présence de pulsation de couple,
Risque de désaimantation, ce qui limite l'utilisation par les des contrainte comme la
température max, courant max....etc.,
4
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
5
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
6
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
7
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
8
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
v a i a a
v R i
d
b s b dt b (I.2)
v c i c c
Avec:
R s 0 0
R s 0 Rs 0
0 0 R s
9
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
I.10.1.2.Equations magnétiques :
Les flux totalisés s des phases statoriques s'écrivent dans le repère lié au stator sous la
a i a af
L i
b s b bf (I.3)
c i c cf
cos
af
cos( - 2 )
Avec: bf f
3
cf 2
cos( )
3
La matrice Ls est une matrice carrée qui contient des termes constants regroupés dans Ls 0
alors que les termes variables dépendant de sont regroupés dans Ls 2 ( ) .Dans le cas gé-
Avec:
Ls 0 M s0 M s0
Ls 0 M s 0 Ls 0 M s 0
M s 0 M s0 Ls 0
Et:
2 4
cos 2 cos 2 cos 2
3 3
2 4
Ls 2 ( ) cos 2
cos 2
cos 2
3 3
4 2
cos 2 cos 2 cos 2
3 3
10
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
Où:
I.10.1.3.Equation mécanique:
Si on néglige le frottement sec, le couple électromagnétique fourni est d'une part transmis à la
charge et d'autre part sert à l'accélération du moteur et à la compensation du frottement vis-
queux. Selon la loi de mouvement de Newton, l'équation fondamentale de la mécanique régis-
sant un corps en mouvement est:
d
Ce C r J f (I.5)
dt
Où: r N p avec:
Dans notre cas, la charge est constituée de l'inertie entraînée et du frottement visqueux.
11
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
L‘équation qui traduit le passage du système triphasé au système biphasé (d, q)est don-
née par:
2 2
cos cos 3 cos 3
2 2 2
P sin sin sin (I.7)
3 3 3
2 2 2
2 2 2
Le calcul de l'inverse de P est immédiat, il vient donc:
x dq 0 P x abc
1
(I.8)
Avec:
2
cos sin
2
1 2 2 2 2
P P P
t
cos sin (I.9)
3 3 3 2
2 2 2
cos
sin
3 3 2
12
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
En remplaçant les expressions des flux d et q dans le système (I.10) nous obtenons:
di
V d R s i d L d Lq i q
dt
(I.12)
V R i L di q L i
q s q
dt
d d f
P Ld Lq i d i q i q f
3
C em
2 (I.13)
13
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
Le passage aux composantes de Park est donné par une matrice de rotation [8]:
X R X dq (I.14)
Avec:
cos sin
R
(I.15)
sin cos
I.11.Onduleur de tension triphasé
I.11.1.Définition
Selon la source :
onduleurs de tension,
onduleurs de courant,
Selon le nombre de phases (monophasé, triphasé, etc.),
Selon le nombre de niveaux (2, 3, etc.).
14
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
La machine a été modélisée à partir des tensions simples qui nous notons Van, Vbn et
Vcn, l’onduleur est commandé à partir des grandeurs logiques Si. On appelle et les transistors
(supposée des interrupteurs idéaux), on a:
'
Si Si =1 Alors Ti est passant et Ti est ouvert
'
Si Si =0 Alors Ti est ouvert et Ti est passant
v an 2 1 1 S a
v U 1 2 1 S
1
bn 3 0 b (I.16)
v cn 1 1 2 S c
15
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
L'onduleur à pour objectif de générer à sa sortie, des tensions les plus sinusoïdales pos-
sibles. A cet effet, différentes stratégies de modulation ont été proposées. Parmi celles-ci, la
modulation de largeur d'impulsions MLI triangulo-sinusoidal (en anglais, Pulse Width Modu-
lation PWM).
La M.L.I sinus-triangle est réalisée par comparaison d’une onde modulante basse fré-
quence (tension de référence) à une onde porteuse haute fréquence de forme triangulaire. Les
instants de commutation sont déterminés par les points d’intersection entre la porteuse et la
modulante.
Cette stratégie est caractérisée par deux paramètres : l‘indicem de modulation et le taux
de modulation r.
L'intersection de ces signaux donne les instants de commutation des interrupteurs des
sorties de l'onduleur. Lorsque le signal de référence est au dessus du signal de la porteuse,
l'impulsion de sortie est 1 et lorsqu'il est au dessous de la porteuse, l'impulsion de sortie est
égale à 0.
Donc le principe de cette stratégie peut être résumé par l‘algorithme suivant :
si v iref v p s i 1 sinon s i 0, i a, b , c
16
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
Dans ce chapitre nous avons débuté par une représentation de la structure et de l'en-
semble des domaines d'application de la MSAP. Par la suite, on a rappelant la modélisation de
la MSAP, et la transformation de Park. Puis de montrer l'importance de ce type de machine
ainsi que ses différents avantages et inconvénients.
17
Chapitre III
La commande par mode glissant
et logique flou
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
III.1. Introduction
33
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
34
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Dans la première configuration, suivant que S(x) est positif ou négatif, la commande U est
donnée par le retour d'état:
U K 1 (x ) si S(x) 0
(III.1)
U K 2 (x ) si S(x) 0
35
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
36
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
37
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Elle est proposée et étudiée par Emilyanov et Utkin. Il s’agit de donner à la surface
une dynamique convergente vers zéro. Elle est donnée par [1],[8],[9],[10]:
S (x )S (x ) 0 (III.6)
III.2.3.2.2. Fonction de LYAPUNOV
La fonction de Lyapunov est une fonction scalaire positive pour les variables d’état du
système. L’idée est de choisir une fonction scalaire S(x) pour garantir l’attraction de la
variable à contrôler vers sa valeur de référence Nous définissons la fonction de Lyapunov
comme suit [1]:
1
V (x ) S 2 (x ) (III.7)
2
Et sa dérivée par:
V (x ) S (x )S (x ) (III.8)
Pour que la fonction V(x) puisse décroître, il suffit d’assurer que sa dérivée est
négative. D’où la condition de convergence exprimée par :
S (x )S (x ) 0 (III.9)
Cette équation montre que le carré de la distance vers la surface, mesuré par S2(x),
diminue tout le temps, contraignant la trajectoire du système à se diriger vers la surface des
deux cotés figure (III.6). Cette condition suppose un régime glissant idéal.
38
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Une fois la surface de glissement est choisie, ainsi que le critère de convergence, il
reste à déterminer la commande nécessaire pour ramener la variable à contrôler vers la surface
et ensuite vers son point d’équilibre en maintenant la condition d’existence des modes
glissants [10].
La structure d’un contrôleur par mode de glissement est composée de deux thèmes Ueqet Un:
U u eq u n (III.10)
Nous avons :
dS S x S S
S (x ) . f (x , t ) g (x , t )U eq (t ) g(x , t )U n (III.11)
dt x t x x
1
S S
U eq g(x , t ) f (x , t ) Un 0 (III.12)
x x
1
S
x g(x , t ) 0 (III.13)
S
S (x ) g(x , t )U n (III.14)
x
39
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
S
S (x )S (x ) S (x) g (x ;t )U n 0 (III.15)
x
La forme la plus simple que peut prendre la commande discrète est celle d’un
relais. Dans ce cas la commande s’écrit comme suit :
S (x )
U n K sign(S(x)) K (III.16)
S (x )
S
Il faut que g (x , t ) est toujours négatif pour la classe de systèmes que nous considérons.
x
40
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Après avoir présenté la théorie de la commande à structure variable (CSV) avec les
différentes structures de la commande non linéaire, nous allons analyser dans cette partie
l'application de la commande par mode glissant à la régulation de la vitesse du moteur
synchrone à aimants permanents afin de valider l'approche présentée, par des résultats de
simulation. Nous rappelons également les équations d’ordre électrique, ainsi que celles
d’ordre mécanique représentant la dynamique de la machine [8].
41
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
di d Rs Lq 1
i d p r i q u d
dt Ld Ld Ld
di q R L f 1
s i q d p i d r u q (III.18)
dt Lq Lq Lq Lq
p(Ld Lq )
d p f i q 1
id iq C r
dt J J J
42
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
K r : Gain positif.
K q : Gain positif.
43
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Rs L q p r
v deq i dref i d i q Ld
Ld Ld (III.29)
v K sign S (i )
dn d d
K d : Gain positif.
44
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Le courant id(A)
12
10
-2
-4
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
La vitesse (rad/s)
140
Wr
Wrref
120
100
80
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Le courant iq(A)
100
80
60
40
20
-20
-40
-60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
45
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Le courant is(A)
80
ia
60 ib
ic
40
20
-20
-40
-60
-80
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Le couple ce(Nm)
50
ce
40 cr
30
20
10
-10
-20
-30
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Les courbes de la figure (III.11) on été obtenues suite à un démarrage à vide suit par
une variation de la consigne de vitesse de 100rad/s à -120rad/s, à partir de l’instant t=0.5s,et
suivie d'une application de charge de 15 N.m à partir de t=0.7s, nous avons remarquons que la
réponse en vitesse est très satisfaisante rapide et précise. Que la machine tourne à la vitesse de
+120rad/s ou à vitesse du sens inverse. L’inversion de rotation de la vitesse permit de déduire
que la commande est robuste.
46
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Le courant iq(A)
100
50
-50
-100
-150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Le courant id(A)
15
10
-5
-10
-15
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
La vitesse wr(rad/s)
150
wr
wrref
100
50
-50
-100
-150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Figure (III.11.a): Résultats de simulation de CMG de la MSAP pour une inversion du sens de
rotation à t = 0.5s et une application de charge de 15 N.m à partir de t=0.7s.
47
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Le couple ce(Nm)
60
ce
cr
40
20
-20
-40
-60
-80
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Le courant is(A)
150
ia
ib
ic
100
50
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Figure (III.11.b): Résultats de simulation de CMG de la MSAP pour une inversion du sens de
rotation à t = 0.5s et une application de charge de 15 N.m à partir de t=0.7s.
48
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
La vitesse (rad/s)
140
wr
wrref
120
100
80
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Le courant iq(A)
60
50
40
30
20
10
-10
-20
-30
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Le courant id(A)
6
-1
-2
-3
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
49
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
30
Le couple ce(Nm)
ce
25 cr
20
15
10
-5
-10
-15
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
s(t)
Le courant is(A)
60
ia
ib
40 ic
20
-20
-40
-60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
50
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
III.3.Logique flou
On peut définir un ensemble flou comme suit :Soit X est une collection d’objets ou
de valeurs notées par « x », alors un ensemble flou A dans X est défini par l’ensemble des
paires ordonnées [15]:
A (x , A (x )) x X (III.30)
b) Fonction trapézoïdale : Elle est définie par quatre paramètres {a, b, c, d}.
c) Fonction gaussienne : Elle est définie par deux paramètres {s, m}.
d) Fonction sigmoïdale : Elle est définie par deux paramètres {a, c}.
51
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
x U A C (x ) 1 A (x )
Une règle floue R : Si x est A Alors y est B est une relation entre deux propositions
floues ayant chacune un rôle particulier. La première (x est A) est appelée prémisse de la règle
alors que la seconde (y est B) est la conclusion.
52
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
L ’implication de Mamdani : R x ; y A x : B y
L ’implication de Larsen : R x ; y A x .B y (III.14)
x X A et y X B
La structure de base d’un contrôleur flou se compose de trois parties principales comme le
montre la figure (III.31) [19].
Entées
strictes
Fuzzification
Entrées
- Base de régles
floues
- Mécaniseme
d'inférence
Sortie
s
Défuzzification
floues
Sorties
strictes
Figure (III.14): Schéma du régulateur flou de la vitesse.
53
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
III.3.5.1.1. Fuzzification
D’une base de données fournissant les informations nécessaires pour les fonctions de
normalisation la base de règle constitue un ensemble d’expressions linguistiques structurées
autour d’une connaissance d’expert, et représentée sous forme de règles : Si <condition>
Alors <conséquence> [16].
Le bloc inférence est le cœur d’un RLF, il possède la capacité de simuler les
décisions humaines et de déduire les actions de commande floue à l’aide de l’implication
floue et des règles d’inférence dans la logique floue. Le traitement numérique des règles
d’inférence qui permet d’obtenir la sortie linguistique ou floue du régulateur se fait par
différentes méthodes, on cite principalement [20]:
la méthode d’inférence max-min ;
la méthode d’inférence max-produit ;
et la méthode d’inférence somme-produit.
Chacune de ces trois méthodes utilise un traitement numérique propre des opérateurs flous.
54
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Cette opération est appelée défuzzification. Parmi les méthodes utilisées dans la littérature
[18], on peut citer :
Le centre de gravité
La méthode de la hauteur
La méthode de la hauteur modifiée
La méthode de la valeur maximum
La méthode de la moyenne des centres
Dans ce cas, la sortie du système flou de type TakagiSugeno est donnée par:
m n
c
j 1
j
i 1
i
j
U m n
(III.15)
j 1 i 1
i
j
R (l ) : Si x 1 est A1l et x 2 est A2l et ....et x nest Anl alors y est B l , l 1,2,....M
55
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
Pour les valeurs d’entrée précises x0 et y0, la sortie z est réalisée à partir d’une
combinaison des opérations d’inférence et de défuzzification selon le mécanisme de calcul
suivant :
z SUG (x , y )
(i , j )Î I
W i , j .c i , j
, avecW i , j m Ai (x 0 ).m B j ( y 0 )
(III.16)
0 0
W
(i , j )Î I i , j
Si les fonctions d’appartenance Ai (x 0 ) et B j ( y 0 ) sont fixées, et que les paramètres Ci,j sont
considérés comme des paramètres ajustables, alors (III.17) peut être réécrite sous la forme
compacte suivante :
z T (x 0 , y 0 ) (III.17)
ajustables et des fonctions flous de base avec N est le nombre total de règles floues et i , j
définit par:
56
Chapitre III Commande par mode glissant dans la MSAP
W i , j (x 0 , y 0 )
x i , j (x 0, y 0 )
(i , j )Î I
Wi,j (III.18)
3.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons établi la possibilité de contrôle d’une MSAP par la
technique de la commande par mode de glissement. Ce chapitre a été consacré dans unpremier
temps à une présentation générale des concepts de base de la commande par modeglissement
etpar la suite nous avonsappliqué la commande par mode glissant à un moteur synchrone à
aimant permanant contrôléen vitesse et au courant id et iq. On présente la théorie et des
informations sur la commande par logique flou.
La commande par mode glissant présente plusieurs avantages tel que, robustesse,
simplicité, temps de réponse très faible. On peut cependant noter que les performances du
système peuventêtre altérées à cause des oscillations fortes de l’organe de commande. Ce
phénomène, appelé broutement (Chattering). Ce problème a fait l’objet de recherches pour
remédier.Pour remédier à ce problème on fait appel à une autre technique de commande qui
permet réduire l’effet chattering, cette technique est appelée commande par mode glissant flou
et qui sera l’objet du quatrième chapitre.
57
Chapitre IV
La commande par mode glissant
flou de la MSAP
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
IV.1.Introduction:
Comme nous avons cité auparavant (troisième chapitre), le phénomène des vibrations
résiduelles (chattering) constitue le principal inconvénient des techniques par le mode
glissantcar il peut endommager les actionneurs par des oscillations trop fréquentes et nuire
aufonctionnement et aux performances du système.
Dans le but d’éliminer le phénomène de chattering, on propose l’application de la
logiquefloue en mode glissant pour le réglage de la vitesse du moteur synchrone à aimants
permanents (MSAP).
La commande par mode glissant flou combine les avantages de deux techniques.
Lacommande par logique floue est introduite ici afin d’améliorer les performances
dynamiques dusystème et permet de réduire les vibrations résiduelles en hautes fréquences .
Dans cette technique la fonction de (sign) est remplacée par un systèmed’inférence flou pour
lisser l’action de commande.
Dans ce chapitre, nous appliquons la commande par mode glissant flou au contrôle de
lavitesse du MSAP pour réduire le phénomène de chattering et pour la donne une bonne
robustesse lors de l’application du couple de charge et inverse de vitesse et la variation
paramétrique de la MSAP.
IV.2-La commande par mode glissant flou (commande hybride):
La logique floue, dont les bases théoriques ont été établies depuis le début des
années1960, permet d’exploiter les informations linguistiques décrivant le comportement
dynamiquedu système. Ces informations, fournies par l’expert humain, peuvent être
exprimées sousforme d’un ensemble de règles floues de type Si-Alors. La définition de règles
ainsi que defonctions d’appartenance à des ensembles dits « ensembles flous » permet aux
concepteurs demieux appréhender les processus imprécis et difficilement modélisables. L’un
des domainesd’application de la logique floue qui a connu une évolution considérable et qui
continue desusciter l’intérêt de plusieurs chercheurs est celui de la modélisation et la
commande dessystèmes. Depuis la mise en œuvre du principe de la commande floue pour la
première fois en 1974, plusieurs techniques et applications ont été développées. Cette
approche permet d’obtenir, d’une manière simple et sans faire appel à des
développementsmathématiques complexes, une loi de commande souvent efficace et présente
l’intérêt deprendre en compte l’expertise d’un opérateur humain. Cependant, le problème de
stabilité etde robustesse de ce type de lois de commande n’est pas encore résolu d’une
manièredéfinitive et reste un sujet de recherche[25].
59
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
Dans le chapitre III, il a été montré que la commande par mode glissant (SMC)
maintient la robustesse et améliore les performances du système.Cependant, il y a un
inconvénient majeur, appelé le phénomène de Chattering (broutement). Pour surmonter ce
problème et améliorer lesperformances, une combinaison de commande par logique floue et la
commande par mode deglissement a été proposée. Cette approche est différente de celle des
travaux antérieurs où elleest fondée sur le modèle flou du système pour y inclure toutes les
incertitudes demodélisation et / ou des perturbations externes
Comme on a montré au chapitre III, la commande par mode glissant est un mode
defonctionnement particulier du système à structure variable. Elle est caractérisée par un
choixd’une fonction et d’une logique de commutation.Ce choix permet de commuter à tout
instantentre chaque structure afin de combiner les propriétés utiles de chacune de ces
structures.Pour un système non-linéaire présenté par la forme suivante:
x (t ) f (x , t ) g (x , t )u (t ) (IV.1)
U ueq u n (IV.2)
Avec:
U: Grandeur de commande.
U n K sign(S(x)) (IV.3)
60
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
1
V (x ) S 2 (x ) (IV.5)
2
Pour que la surface soit attractive, le régulateur par mode glissant doit être choisi de
tellefaçon que la fonction de Lyapunov satisfait le critère de stabilité de Lyapunov:
S (x )S (x ) 0 (IV.6)
Dans lacommande floue d'un système,on peut distinguer trois parties principales.
Fuzzification:
On définit pour chaque entrée S1(ω), S2(iq) , S3(id) et ces dérives ds1(ω) ,ds2(iq) ,
ds3(id)du système un univers de discours et un partitionnement de cet univers en ensembles
flous. La fuzzification consiste à attribuer à la valeur réelle dechaque entrée , au temps t, sa
fonction d' appartenance à chacune des ensembles flous définies préalablement , et donc
transformer l' entrées réelle en un sous ensemble flou.
Inférence:
s
NG NP ZE PP PG
ds
N G M M P P
ZE G M P G G
P G P P M G
Tableau (IV.1): matrice d’inférence
61
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
x B ( x )dx
x -1
1
(IV.7)
-1
B ( x )dx
Dans ce chapitre, les régulateurs de la vitesse et les courants sont substitués parun
régulateur mode glissant-flou pour obtenir une régulation performante robuste. Une partie de
commande équivalente (SMC) et une partie de commande floue (FLC) sont contenues dansla
présente commande (FSMC) proposée comme il est montré sur la figure (IV.1). Les
deuxparties sont combinées pour assurer la stabilité et la robustesse du système, la méthode de
lacommande par la logique floue est adoptée pour résoudre le problème de Chattering.
62
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
S r e r
S iq e iq (IV.8)
S e
id id
e r r rref
Avec: e iq i q i qref
e i i
id d dref
De l’équation (IV.4) la commande par mode glissant est désignée par la commande
équivalente ueq.
Où ueq est la commande équivalente qui indique la notion de la trajectoire d’état sur le
long de la surface de glissement, K est une constante qui est établie pour satisfaire l'exigence
derobustesse..
Le contrôleur flou dans ce chapitre est de deux entrées et seule sorite, les fonctions
d'appartenances sont définies sur la figure (IV.1) et figure(IV.2) les règles floue floues sont
définies à partir de la table de dedécision tableau (IV.1)
63
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
Une fois la fonction d'appartenance et des règles floues ont été déterminées, l'étape
Finale consiste la défuzzification, dans cette section, la défuzzification se fait par la relation
dite<<centre gravite >> comme susmentionné, les avantages de la proposition la commande
par mode glissant floue sera vérifiée par la simulation des résultats.
Afin de conclure sur les performances de l'utilisation d'une commande par mode
glissant floue nous allons présenter les simulations réalisées sur une machine synchrone à
aimant permanent alimenté par un onduleur de tension commandé en tension, le schémas bloc
de cette simulation est présenté par la figure (IV.3) .
64
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
Interprétationdes Résultats:
Les tests des variation des grandeurs, vitesse, courants et couple avant et après
l’application de la charge, sont illustrés dans les figures (IV.5,IV.6) pour montrer l' efficacité
de la commande hybride .
L’apport de l’introduction du contrôleur flou s'est manifesté par une diminution très
nette du phénomène de (Chattering). Les tests de robustesse par rapport aux variations des
paramètres du moteur (résistance statorique) et du moment d'inertie sont illustrés dans la
figure (IV.6) pour montrer qu'il y a en une grande amélioration au niveau du couple, en effet
les oscillations qu'il présentait à l' absence du contrôleur flou n' existe plus et phénomène de
(Chattering) est négligeable, ceci met en relief la robustesse de la contribution de la logique
flou au mode glissant.
140
Wr
Wref
120
100
vitesse [rad/s]
80
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
2
courant id [A]
-1
-2
-3
-4
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
65
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
30
Cem
Cr
25
20
15
10
couple [N.m]
-5
-10
-15
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
80
60
40
courant iq [A]
20
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
60
ia
ib
ic
40
20
courant is [A]
-20
-40
-60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
.
66
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
150
Wr
Wref
100
50
vitesse [rad/s]
-50
-100
-150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
Figure(IV.4):Résultats de simulation de de la MSAP lors d’un démarrage à vide suivie d'une de charge de 15 N.m à application t = 0.5
0
courant id [A]
-2
-4
-6
-8
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
30
Cem
Cr
20
10
0
couple [N.m]
-10
-20
-30
-40
-50
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
Figure (IV.5.a): Résultats de simulation de CMGF de la MSAP pour une inversion du sens de
rotation à t = 0.5s et une application de charge de 15 N.m à partir de t=0.7s.
67
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
80
60
40
20
courant iq [A]
-20
-40
-60
-80
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [A]
80
ia
ib
60 ic
40
20
courant is [A]
-20
-40
-60
-80
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
Figure (IV.5.b): Résultats de simulation de CMGF de la MSAP pour une inversion du sens
de rotation à t = 0.5s et une application de charge de 15 N.m à partir de t=0.7s.
68
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
20
Cem
Cr
15
10
couple [rad/s]
-5
-10
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
140
Wr
Wref
120
100
vitesse [rad/s]
80
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
40
30
20
courant iq [A]
10
-10
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
69
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
1
courant id [A]
-1
-2
-3
-4
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
40
ia
ib
30 ic
20
10
courant is [A]
-10
-20
-30
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
70
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
IV.5.Etude comparative:
CM CMGF
La vitesse (rad/s)
140 140
Wr Wr
Wrref Wref
120 120
100 100
vitesse [rad/s]
80 80
60 60
40 40
20 20
0
0 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 t [s]
t(s)
Le courant id(A)
12 5
10 4
3
8
2
6
courant id [A]
1
4
0
2
-1
0 -2
-2 -3
-4
-4 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t [s]
Figure (IV.7.a): Comparaison entre les résultats de la CMG et CMGF pour l'essai à vide et en
charge.
71
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
Le courant iq(A)
100 80
80
60
60
40
40
courant iq [A]
20
20
0
0
-20
-20
-40
-60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t [s]
Le courant is(A)
80 60
ia
ia
60 ib ib
ic ic
40
40
20 20
courant is [A]
0
0
-20
-40
-20
-60
-40
-80
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t [s]
Le couple ce(Nm)
50
ce
30
40 cr Cem
Cr
25
30 20
15
20
10
couple [N.m]
10
5
0 0
-10 -5
-10
-20
-15
-30
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t [s]
Figure (IV.7.b): Comparaison entre les résultats de la CMG et CMGF pour l'essai à vide et en charge.
72
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
Le courant iq(A) 80
100
60
50 40
20
courant iq [A]
0 0
-20
-50
-40
-60
-100
-80
-100
-150 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 t [A]
Le courant id(A) t(s)
15 4
10
2
5
0
courant id [A]
0
-2
-5
-4
-10
-6
-15
-20 -8
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
t(s)
Le courant is(A)
150 80
ia ia
ib
ib 60 ic
ic
100
40
20
50
courant is [A]
-20
0
-40
-50 -60
-80
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t [s]
La vitesse wr(rad/s)
150 150
wr Wr
wrref Wref
100 100
50 50
vitesse [rad/s]
0 0
-50
-50
-100
-100
-150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t [s]
Le couple ce(Nm)
60 30
ce Cem
Cr
cr 20
40
10
20
0
0
couple [N.m]
-10
-20
-20
-40
-30
-60 -40
-80 -50
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t [s]
t(s)
Figure (IV.8): Comparaison entre les résultats de la CMG et CMGF de la MSAP pour
l'essai de l'inverse de sens de rotation.
73
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
La vitesse (rad/s)
140 140
wr Wr
Wref
wrref
120 120
100 100
vitesse [rad/s]
80 80
60 60
40
40
20
20
0
0 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 t [s]
t(s)
Le courant iq(A)
60
40
50
30
40
30
20
20
courant iq [A]
10
10
0
0
-10
-10
-20
-30
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t [s]
Le courant id(A)
6
4
5
3
4
2
3
1
2
courant id [A]
0
1
-1
0
-1 -2
-2 -3
-3
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -4
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s) t [s]
30
Le couple ce(Nm) 20
Cem
ce Cr
25 cr
15
20
10
15
couple [rad/s]
10
5
0
0
-5
-5
-10
-10
-15 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 t [s]
s(t)
Le courant is(A)
60 40
ia ia
ib
ib ic
30
40 ic
20
20
10
courant is [A]
0
0
-10
-20
-20
-40 -30
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
-60 t [s]
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
Figure (IV.9): Comparaison entre les résultats de la CMG et CMGF de la MSAP pour
l'essai de variation de la résistance statorique.
74
Chapitre IV Commande par mode glissant flou de la MSAP.
IV.6.Conclusion:
Dans Ce chapitre, nous avons proposé une nouvelle commande robuste basée sur la
combinaison des principes SMC et FLC. La stratégie de la commande exige moins
d'informations sur le modèle du système et il est simple et facile pour la conception.
Les résultats de simulation nous montrent que les réponses de CMGF sont rapides et
robustes lors des variations de la charge, de la vitesse et de l'inverse de sens de rotation.
75
Chapitre II
La commande vectorielle de la
MSAP
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
II.1. Introduction :
La commande des machines à courant alternatif est difficile du fait qu’il existe un
couplage complexe entre le flux et le couple. Cette difficulté a encouragé le développement de
plusieurs techniques de commande afin que ces machines se comportent comme des machines
à courant continu, caractérisées par un découplage naturel du flux et du couple. Parmi ces
techniques de commande, la commande vectorielle est la plus connue.[1]
Figure (II.1): Diagramme de phase de la MSAP dans le référentiel (d,q) lié au champ.
La figure (II.1) montre que la position instantanée du rotor, et par conséquent le
flux rotorique est situé à un angle par rapport à l'axe , du référentiel (,) liée au
stator. L'application de la commande vectorielle nécessite que l'axe de la composante iq
soit en quadrature par rapport au flux rotorique. Par conséquent, la composante id du
19
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
courant statorique doit être colinéaire au flux rotorique. Si le courant id est dans la même
direction que le flux rotorique, le flux statorique suivant l'axe 'd' s'ajoute au flux des aimants,
ce qui donne une augmentation au flux d'entrefer (sur excitation). D'autre part, si le courant id
est négatif, le flux statorique sera en opposition à celui du rotor, ce qui donne une
diminution du flux d'entrefer (sous excitation ). Le courant id doit être nul, lorsque le
système travaille à couple constant [8]
id 0 iq is (II.1)
Don : d = f (II.2)
La forme du couple électromagnétique est donnée par:
3
Ce p * f * i q (II.3)
2
Comme le flux est constant, le couple est directement proportionnel à iq, d'où la
représentation suivante:
Ce k t *i q (II.4)
Avec :
3
Kt p * f (II.5)
2
Nous constatons que l'équation du couple est analogue à celle du couple de la machine
à courant continu à excitation séparée et qu'un contrôle indépendant du couple et du flux est
établi.
II.3.Technique de découplage :
des couplages entre les actions sur les axes (d) et (q) .dans un repère (d) et (q) avec
l'axe (d) aligné sur le flux rotorique, on a les équations suivantes [9]
20
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
di
V d Ld d rs i d r Lq i q
dt
di (II.6)
V q Lq q rs i q r Ld i d r f
dt
Pour découpler l'évolution des courants id, iq par rapport aux commandes, on va définir
des termes de compensation Femd,Femqtelle que :
V d V d 1 Femd
(II.7)
V q V q 1 Femq
di d
V d 1 Ld rs i d
dt
(II.8)
di q
V q1 Lq rs i q
dt
Les équations (II.6) montrent que Vd et Vq de pendent des courants à la fois sur les
axes (d) et (q). nous sommes donc amenés à implanter un découplage qui est basé sur
l'introduction des termes de compensation Femd et Femq.. Les courants id et iq sont découplés.
Vd1
id
rs SLd
(II.10)
V q1
iq
rs SLq
21
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
Les tensions V d et V q sont alors reconstitués à partir des tensions Vd1 et Vq1 et illustrés
sur la figure (II. 2) :
22
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
Les paramètres des régulateurs sont choisis de telle manière que le zéro introduit par
chacun d’eux soit compensé par la dynamique du courant (figure II.4) [8].
Iref Id
(
𝐾𝑝𝑑
𝑆 + 1) 𝐾𝑖𝑑 /𝑆
1
𝑘𝑖𝑑
- 𝑟𝑠 + 𝐿𝑑𝑆
K K
K id pd S+1 K id pd S+1
FTBO= K id = K id (II.11)
S rs +LdS L
rsS 1+ d S
rs
K pd Ld
S+1 = 1+ (II.12)
K id rs
K pd Ld
= (II.13)
K id rs
Avec :
Ld
τd = : Constante de temps électrique de l’axe d.
rs
K id
FTBO= (II.14)
S*rs
23
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
FTBO
FTBF= (II.15)
1+FTBO
1
FTBF= (II.16)
τ
1+ s S
K id
1
L’équation (II.16) peut être imposée de la forme( )
1+τ d *S
rs rs
τd = K id = (II.17)
K id τd
Ld
K pd =
τd
(II.18)
r
K id = s
τd
24
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
Pour Cr=0:
Ωref Ωr
FΩ F0 .اكتبالمعادلةهنا
K pΩS+K iΩ
FΩ (S)= (II.19)
S
FΩ (S)*F0 (S)
FTBF(S)= (II.22)
1+FΩ (S)*F0 (S)
K pΩ
S + K iΩ K t
FTBF(S)=
S ( F + JS) + K pΩS + K iΩ Kt
(II.23)
1 2
F + K t *K pΩ
FTBF(S)= S + S+1
(II.24)
K t *K iΩ K t *K iΩ
25
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
1 2 2ζ
FTBF(S)= S + S+1 (II.25)
ω2n ωn
Où :
ζ: Facteur d'amortissement.
ω2
n *J
K iΩ =
Kt
(II.26)
2ζω n -F
K pΩ =
Kt
26
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
iqs(A)
30
25
20
15
10
-5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
ids(A)
2
-1
-2
-3
-4
-5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
la vitesse(rad/s)
120
Wref
100
Wr
80
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
27
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
le couple(N.m)
14
Cr
12 Ce
10
-2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
ids(A)
30
25
20
15
10
-5
-10
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
la vitesse(rad/s)
0
Wref
Wr
-20
-109
-110
-40
-111
-112
-60
-113
-114
-80 -115
-116
2.48 2.485 2.49 2.495 2.5 2.505 2.51 2.515 2.52
-100
-120
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
Figure(II.7.a):Résultats simulation pour une inversion du sens de rotation à t = 0s
28
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
ids(A)
10
-2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
25
20
15
10
-5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
la vitesse(rad/s)
120
Wref
100 W
111
110
80 109
108
107
60
106
105
40 104
2.48 2.485 2.49 2.495 2.5 2.505 2.51 2.515 2.52
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
29
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
ids(A)
2
-1
-2
-3
-4
-5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
le couple(rad/s)
14
Cr
12 Ce
10
-2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
t(s)
30
Chapitre II: Commande vectorielle de la MSAP
31
Conclusion générale
Conclusion générale.
Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire expose la synthèse d’une technique de réglage
robuste basée sur le mode glissant classique et le mode glissant floue, pour la régulation de la
vitesse et couple électromagnétique d’une machine synchrone à aimants permanent.
Le premier chapitre de ce mémoire est consacré à une étude générale de
modélisation de la MSAP a été présentée, en se basant sur le modèle équivalent de Park en
tenant compte des hypothèses simplificatrices. Et l'étude de l'onduleur de tension.
Dans le deuxième chapitre on a vu l'application de la commande vectorielle sur la
MSAP. Cette stratégie qui nous permet de faire un découplage entre le couple et le flux pour
assurer une commande efficace et robuste puisque les correcteurs classiques sont
dimensionnés à partir des paramètres de la machine. Si ces derniers varient dans une large
plage de fonctionnement, les performances sont détériorées, alors il est préférable de voir
d’autres techniques de réglage robuste. La commande par mode glissant est connue par leur
robustesse, qui est le sujet du chapitre trois.
Le troisième chapitre dans ce chapitre, nous avons établi la possibilité de contrôle
d’une MSAP par la technique de la commande par mode de glissement. La commande par
mode glissant présente plusieurs avantages tel que, robustesse, simplicité, temps de réponse
très faible. On peut cependant noter que les performances du système peuvent être altérées à
cause des oscillations fortes de l’organe de commande. Ce phénomène, appelé broutement
(Chattering). Ce problème a fait l’objet de recherches pour remédier. Pour remédier à ce
problème on fait appel à une autre technique de commande qui permet réduire l’effet
chattering, cette technique est appelée commande par mode glissant flou, qui sera l’objet de
quatrième chapitre.
Le quatrième chapitre dans Ce chapitre, nous avons proposé une nouvelle
commande robuste basée sur la combinaison des principes CMG et CLF. Les résultats de
simulation nous montrent que les réponses de CMGF sont rapides et robustes lors des
variations de la charge, de la vitesse et de l'inverse de sans de rotation. Finalement, on a
présenté une étude comparative entre CMGF et CMG de la MSAP. Le point fort de cette
technique (CMGF) est diminué le problème de chattering par rapport à la commande cité au
chapitre III, et en même temps sauvegarder les priorités principales du mode glissent
classique.
77
Conclusion générale.
78
Références
Références
Références
[1] N.BOUNASLA "commande par mode de glissement d'ordre supérieur de la
machine synchrone à aimant permanent" thèse de magister de l'Université de Ferhat
Abbas, Sétif -1 (ALGERIE),2014.
82
Références
[12] I.BENDAAS "Conception d'une commande par mode glissement floue d'un
moteur à induction", Mémoire de magister de l'université de Batna, 28 Nov.2011.
[14] I. BABAARBI " conception d’un contrôleur flou adaptatif robuste d’un robot
mobile", mémoire de magister de l'université Ferhat Abbas, Sétif, 05 Mar.2006.
83
Références
[25] S.ZEGHLACHE "Commande non linéaire d’un appareil à vol vertical", Thèse de
doctorat de l'université de m’sila, 23 Seb.2014.
84
Annexe
Annexe
Annexe
80