Master Academique: Thème
Master Academique: Thème
Master Academique: Thème
Thème
Nous remercie les membres du jury d’examen pour l'honneur qu'ils me font en
participant au jugement de ce travail.
Nous tenons à remercier vivement tous ceux qui m’ont aidé de prés ou de loin à
réaliser ce travail.
Nous remercie aussi tous les enseignants du département génie électrique qui ont
contribué à notre formation
Enfin, Nous tiens à exprimer ma reconnaissance à tous mes amis et collègues
pour le soutien moral et matériel…
Dédicace
Abdelhakim Hanancha
Dédicace
A ma mère.
A mon père.
A mes frères et mes sœurs.
A tout ma famille.
A mes amis et mes collègues de la promotion 2019
« commande électrique».
A mes féaux amis (chaque un à son nom).
Younboui Nourelislam
Sommaire
Sommaire
Introduction générale ……………………………………………………………………………………….1
Figure (I.7) : Résultats de simulation de la MAS pour un fonctionnement à vide avec une
variation de charge à l’instant t=1.5s………………………………………………………....18
Figure (II.14) : Résultats de simulation de MAS pour fonctionnement à vide avec une
variation de charge à l’instant t=2s …………………………………………………………..39
Figure (III.1) : Fonction d’appartenance…………………………………………………...…44
Figure (IV.4) : Schéma bloc de la commande par mode glissant flou de la MAS………..….56
Figure (IV.6) : Résultats de simulation de MAS pour fonctionnement à vide avec une
variation de charge à l’instant t=2s………………………………………………………...…60
Symboles
f : Coefficient de frottement visqueux
𝜔𝑠 , 𝜔 𝑒𝑡 𝜔𝑟 : Pulsations statorique, rotorique, et de glissement
𝑝 : Nombre de paires de pôles
Ω : La vitesse mécanique
𝑟𝑎 : l’axe de la phase rotorique
𝑠𝑎 : l’axe fixe de la phase statorique
t : Variable temporelle
V : Tension
i : Courant
𝑪𝒓 : Couple résistant
𝜎 : Coefficient de dispersion
𝑻𝒓 : Constante de temps rotorique
𝑹𝒕 : Résistance totale ramenée au stator
𝑣𝑒𝑓𝑓 : Valeur efficace des tensions d’alimentation.
𝜔𝑠 : Pulsation d'alimentation
λ : gain positif
r : degré relatif
𝑒 (𝑥 ) = 𝑥 ∗ − 𝑥 : écart de la variable à réguler
𝑈𝑒𝑞 : Commande équivalente
𝑈𝑛 : Commande de convergence
INTRODUCTION GENERALE
Le couplage non linéaire existant entre le flux magnétique et le couple moteur est de
nature non linéaire plus complexe à mettre en ouvre que celui d’un moteur à courant continu.
Malgré cela ; depuis plusieurs années, la place de moteur à induction dans les applications
industrielles ne cesse de croître .Elle présentait l’année dernière un marché de 1200 millions de
dollars avec une augmentation annuelle de 15%. [12]
Cette présence du moteur asynchrone dans les entraînements à vitesse variable est due à
l’évolution technologique, dans le domaine informatique et dans le domaine d’électronique de
puissance.
Les recherches ont donné un essor appréciable à la commande par mode de glissement.
et la commande par logique floue.
La commande par mode glissant qui a été développée en Union soviétique il y a plus de 30 ans,
fait partie de ces méthodes de commandes robustes. Elle possède des avantages incontestables
pour les systèmes mal identifiés ou à paramètres variables. Cependant la nature commutant
(discontinue) de cette technique peut provoquer l'effet de broutement, Les contrôleurs par
mode glissant diffèrent des contrôleurs simples de relais, c’est-à-dire ils se fondent sur la
commutation à grande vitesse parmi les valeurs de commande. Les progrès effectuent dans le
domaine de l’électronique de puissance ont rendu l’instrument de commutation à grande
vitesse pratiquement réalisable. Cette méthode associée aux systèmes à structure variable. Elle
1
permet la commutation directe des organes de commande sans introduire des retards
supplémentaires, en outre l’obtention lois de commande robustes et performantes. [2]
La commande par logique floue permet d’obtenir une loi de réglage souvent très efficace
sans devoir faire des études théoriques approfondies, mais elle souffre d’inconvénients entre
Dans ce travail nous nous intéressons à l’étude de comparaison entre la commande mode
glissement et par mode de glissement flou du moteur asynchrone par la simulation sous
l’environnement MATLAB / Similink.
Ce travail est structure comme suit:
Introduction générale.
Le première chapitre est consacre à la modélisation et la simulation du moteur
asynchrone.
Le deuxième chapitre présentera la théorie de la technique du réglage par mode de glissant
Le Troisième chapitre traite la théorie de la technique de la commande floue
Le quatrième chapitre traite la simulation de la technique du réglage par mode de glissant
flou. en suit étudié une comparaison entre la commande mode de glissement et mode de
glissement flou. terminera par conclusion générale ainsi qu’une bibliographie indiquant
quelques sources d’information utilisées.
2
Chapitre I
I.1. Introduction
3
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
I.2.1. Stator :
il est constitué d’un enroulement bobiné réparti dans les encoches du circuit
magnétique. Ce circuit magnétique est constitué d’un empilement de tôles dans
lesquelles sont découpées des encoches parallèles à l’axe de la machine. Le
bobinage statorique peut se décomposer en deux parties : les conducteurs
d’encoches et les têtes de bobines. Les conducteurs d’encoches permettent de créer
dans l’entrefer, le champ magnétique à l’origine de la conversion électromagnétique.
Les têtes de bobines permettent, quant à elles, la fermeture des courants en
organisant la circulation judicieuse des courants d’un conducteur d’encoche à
l’autre. L’objectif est d’obtenir à la surface de l’entrefer une distribution de courant
la plus sinusoïdale possible, afin de limiter les ondulations du couple
électromagnétique [3].
I.2.2. Rotor :
Le circuit magnétique du rotor est constitué d’un assemblage de tôles
ferromagnétiques rainurées. Dans les petits moteurs, les tôles sont découpées dans
une seule pièce et assemblées sur un arbre. On trouve deux types de rotor : bobiné
ou à cage d’écureuil [2].
4
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
paires de pôles. Dans le cas d’une machine asynchrone a cage d’écureuil, le rotor est
constitué par un ensemble de barres longitudinales court-circuitées par deux anneaux
et n’est pas accessible de l’extérieur. Ce fait explique sa robustesse par rapport aux
autres machines électriques, mais aussi les difficultés rencontrées pour la commander.
5
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
6
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
obs
v sb
v
sa
v
sc
7
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
Les équations de tension des trois phases statoriques et des trois phases rotorique
sous forme matricielle sont:
𝑣𝑠𝑎 𝑖 ∅𝑠𝑎
𝑅𝑠 0 0 0 0 0 𝑠𝑎
𝑣𝑠𝑏 0 0 0 0 𝑖𝑠𝑏 ∅𝑠𝑏
0 𝑅𝑠
𝑣𝑠𝑐 0 0 𝑅𝑠 0 0 0 𝑖𝑠𝑐 𝑑 ∅𝑠𝑐
𝑣𝑟𝑎 = 0 0 0 𝑅𝑟 0 0 𝑖𝑟𝑎
+𝑑
𝑡 ∅𝑟𝑎
(I.2)
𝑣𝑟𝑏 0 0 0 0 𝑅𝑟 0 𝑖𝑟 ∅𝑟𝑏
𝑏
[ 𝑣𝑟𝑐 ] 0 𝑅𝑟 ] [ 𝑖 ]
[0 0 0 0 𝑟𝑐 [ ∅𝑟𝑐 ]
𝑑
[𝑣𝑠𝑎 ] = [𝑅𝑠 ] [𝑖𝑠𝑎 ] + 𝑑 [∅𝑠𝑎 ]
𝑏𝑐 𝑏𝑐 𝑡 𝑏𝑐
𝑑
[𝑣𝑟𝑎 ] = [𝑅𝑟 ] [𝑖𝑟𝑎 ] + 𝑑 [∅𝑟𝑎 ] (I.3)
𝑏𝑐 𝑏𝑐 𝑡 𝑏𝑐
Avec :
𝑇
[𝑣𝑠𝑎 ] = [𝑣𝑠𝑎 𝑣𝑠𝑏 𝑣𝑠𝑐 ] : Vecteur de tension statorique.
𝑏𝑐
𝑇
[𝑣𝑟𝑎 ] = [𝑣𝑟𝑎 𝑣𝑟𝑏 𝑣𝑟𝑐 ] : Vecteur de tension rotorique.
𝑏𝑐
𝑇
[𝑖𝑠𝑎 ] = [𝑖𝑠𝑎 𝑖𝑠𝑏 𝑖𝑠𝑐 ] : Vecteur de courant statorique.
𝑏
𝑐
𝑇
[𝑖𝑟𝑎 ] = [𝑖𝑟𝑎 𝑖𝑟 𝑏 𝑖𝑟𝑐 ] : Vecteur de courant rotorique.
𝑏
𝑐
𝑇
[∅𝑠𝑎 ] = [∅𝑠𝑎 ∅𝑠𝑏 ∅𝑠𝑐 ] : Vecteur de flux statorique.
𝑏𝑐
𝑇
[∅𝑟𝑎 ] = [∅𝑟𝑎 ∅𝑟 𝑏 ∅𝑟𝑐 ] : Vecteur de flux rotorique.
𝑏𝑐
I.6.2. Equations magnétiques : Chaque flux comporte une interaction avec les
courants de toutes les phases y compris la sienne (notion de flux /inductance propre),
Les équations des flux en fonctions des courants sont données comme suit :
𝝋𝑺𝒂𝒃𝒄 [𝑳 ] [𝑳𝒔𝒓 ] 𝒊𝒔𝒂𝒃𝒄
[𝝋 ] = [ 𝒔𝒔 𝒕 ][ ] (1.4)
𝒓𝒂𝒃𝒄 [𝑳𝒔𝒓 ] 𝑳𝒓𝒓 𝒊𝒓𝒂𝒃𝒄
8
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
𝐿𝑠 𝑀𝑠 𝑀𝑠
Où [𝐿𝑠𝑠 ] = [𝑀𝑠 𝐿𝑠 𝑀𝑠 ] ,
𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝐿𝑠
2𝜋 2𝜋
cos(𝜃) cos(𝜃 + ) cos(𝜃 − )
3 3
2𝜋 2𝜋
[𝑀𝑠𝑟 ] = [𝑀𝑟𝑠 ] = [𝑀0 ] cos(𝜃 − ) cos(𝜃) cos(𝜃 + )
3 3
2𝜋 2𝜋
[ cos(𝜃 + 3
) cos(𝜃 − 3
) cos(𝜃) ]
𝐿𝑟 𝑀𝑟 𝑀𝑟
[𝐿𝑟𝑟 ] = [𝑀𝑟 𝐿𝑟 𝑀𝑟 ]
𝑀𝑟 𝑀𝑟 𝐿𝑟
Avec:
Ls, Lr: Inductance propre d'une phase statorique (rotorique).
Ms, Mr: Inductance mutuelle entre phases statoriques (rotoriques).
M1,2,3: Inductances mutuelles instantanées entre une phase statorique et une phase
rotorique.
[Msr] = [Mrs]: Matrice des inductances mutuelles du couplage entre stator rotor.
M0 : Maximum de l’inductance mutuelle entre une phase du stator et la phase
correspondante du rotor.
9
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
Avec :
𝐶𝑒 : couple électromagnétique
La transformation de Park a pour but de traiter une large gamme de machines de façon unifiée en le
ramenant à un modèle unique, cette conversion est appelée souvent transformation des axes, cette
transformation représente la projection des trois phases des enroulement (a, b, c) de la machine sur un
repère à deux enroulement biphasé orthogonal (u, v, o), les enroulements équivalents du point de vue
électrique et magnétique [7]. Cette transformation ainsi, pour l’objectif de rendre les inductances
mutuelles du modèle indépendantes de l’angle de rotation [8]. Où u est l’axe directe, v l’axe en
v
sv s
v
rv
v
ru v su
10
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
L’équation qui traduit le passage du système triphasé au système biphasé (d, q) est
donnée par :
[𝑿𝒖𝒗𝒐 ] = [𝑷(𝜽)][𝑿𝒂𝒃𝒄 ]
X0:La composante homopolaire, ajoutée pour rendre la transformation réversible elle est
nulle lorsque le système est en équilibre.
2𝜋 2𝜋
cos(𝜃) cos(𝜃 − ) cos (𝜃 + )
3 3
2 2𝜋 2𝜋
[𝑃(𝜃)] = −sin(𝜃) − sin (𝜃 − ) − sin(𝜃 + ) (I.10)
3 3 3
1 1 1
[ 2 2 2 ]
11
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
𝑐𝑜𝑠𝜃 −𝑠𝑖𝑛𝜃 1
[𝑃]−1 = [𝑐𝑜𝑠(𝜃 − 2𝜋/3) −𝑠𝑖𝑛(𝜃 − 2𝜋/3) 1] (I.12)
𝑐𝑜𝑠(𝜃 − 4𝜋/3) −𝑠𝑖𝑛(𝜃 − 4𝜋/3) 1
I.8.2. Equations magnétiques : Le flux total qui traverse chaque bobine du stator
peut être décomposé en flux propre de la même bobine et des flux mutuels
provenant des autres bobines.
∅𝑠𝑢 = 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑢 + 𝑀𝑖𝑟𝑣
∅𝑠𝑣 = 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑏 + 𝑀𝑖𝑟𝑏
(I.14)
∅𝑟𝑢 = 𝐿𝑟 𝑖𝑟𝑢 + 𝑀𝑖𝑠𝑣
{ ∅𝑟𝑣 = 𝐿𝑟 𝑖𝑟𝑣 + 𝑀𝑖𝑠𝑢
Avec :
𝐿𝑠 = 𝐿𝑠 − 𝑀 : Inductance cyclique propre du stator
𝐿𝑟 = 𝐿𝑟 − 𝑀 : Inductance cyclique propre du rotor.
3
𝑀 = 𝑀0 : Inductance cyclique mutuelle stator- rotor.
2
12
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
𝑷𝑴
𝑪 𝒆𝒎 = (∅𝒓𝒖 𝒊𝒔𝒗 − ∅𝒓𝒗 𝒊𝒔𝒖 ) (I.15)
𝑳𝒓
• Le repère d’axes u,v lié au champ tournant 𝜃𝑠𝑙 . En régime permanent les grandeurs
du modèle sont continues. Cette méthode est retenue dans l’étude de la commande
𝝎𝒔
I.9.1. Référentiel lié au rotor (x-y) : Ce système d’axes est immobile par rapport
au rotor tournant à une vitesse 𝜔𝑟 et ce traduit par ces conditions[12]: 𝜔𝑜𝑏𝑐 = 𝜔𝑟 :
Ce référentiel sera intéressant dans l’étude des variations des grandeurs rotorique
13
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
𝑑∅𝑠𝑑
𝑣𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 + − 𝜔𝑠 ∅𝑠𝑞
𝑑𝑡
𝑑∅𝑠𝑞
𝑣𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 + + 𝜔𝑠 ∅𝑠𝑑
𝑑𝑡
𝑑∅𝑟𝑑
(𝐈. 𝟏𝟕)
𝑣𝑟𝑑 = 0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑑 + − (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )∅𝑟𝑞
𝑑𝑡
𝑑∅𝑟𝑞
{ 𝑣𝑟𝑞 = 0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑞 + 𝑑𝑡
+ (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )∅𝑟𝑑
L2m Lm
ds sL ids dr
Lr Lr
Pour le flux statorique : (I-19)
L2m
qr
Lm
qr s L iqs
L
r Lr
En reportant ces dernières relations dans (I-17) et (I-18), on aboutira aux systèmes
d'équations Suivant [1]:
14
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
dids 1 L2m L L
Rs ids sLs iqs m dr m qr Vds
dt Ls Lr Tr Lr Tr Tr
diqs 1 L2m Lm Lm
dt L sLs ids Rs L T iqs T dr L T qr Vqs
s r r
r r r (I-20)
d dr Lm 1
ids dr g qr
dt Tr Tr
d qr Lm 1
iqs g dr qr
dt Tr Tr
Avec:
L2m
1 : Le coefficient de dispersion.
Ls Lr
𝑑𝑥
= 𝐴𝑥 + 𝐵𝑢
𝑑𝑡
𝑇
Où 𝑥 = [𝑖𝑑𝑠 𝑖𝑞𝑠 ∅𝑑𝑟 ∅𝑞𝑟 ] est le vecteur des variables d’état
𝑇
Et 𝑢 = [𝑢𝑑𝑠 𝑢𝑞𝑠 ] représente le vecteur des entrées commandables.
1 L2m Lm Lm
Rs s
Ls Lr Tr Ls Lr Tr Ls Lr
1 L2m Lm Lm
s Rs
A Ls Lr Tr Ls Lr Ls Lr Tr
Lm 1
0 s
Tr Tr
Lm 1
0 s
Tr Tr
15
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
1
0
𝜎𝐿𝑠
1
[𝐵] = 0
𝜎𝐿𝑠
0 0
[ 0 0 ]
Rt M
L 0 0
Ls Lr Tr M
s 0 0 0
0 Rt M Ls Lr
0
Ls Ls Lr Tr M
A11 , A12 0 0 0
M 1 Ls Lr
0 0 1
0
Tr Tr
0 0
M 1 0 0 1 0
0 0
Tr Tr
Avec:
𝑴𝟐
𝝈=𝟏−𝑳 : Coefficient de dispersion total.
𝑺 𝑳𝒓
𝑳
𝑻𝒓 = 𝑻𝒓 : Constante de temps rotorique.
𝒓
𝑴𝟐
𝑹𝒕 = 𝑹𝒓 + 𝑻 : Résistance totale ramenée au stator.
𝒓 𝑳𝒓
16
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
v 2v sin t
sa eff s
2
vsb 2veff sin s t
3 (I-21)
2
vsc 2veff sin s t
3
Avec :
𝑣𝑒𝑓𝑓 : Valeur efficace des tensions d’alimentation.
𝜔𝑠 : Pulsation d'alimentation.
Les résultats de simulation donnés par la figure (I.6) représentent l’évolution des
grandeurs fondamentales de la machine asynchrone à savoir : la vitesse rotorique,
le couple électromagnétique, les courants statoriques et les flux rotorique. La
simulation a été réalisée pour un démarrage à vide suivi par une variation de charge
à l’instant t =1.5s
17
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
10
0
0
-10 -1
-15 -1.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
15 Cr 157
10
100
5
50
0
-5 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps (s) Temps (s)
Les résultats de simulation est égalé montrent que la vitesse augmente linéaire puis
se stabilise à une valeur presque la vitesse de synchronisme, quand on applique la
charge la vitesse subit à une diminution.
18
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
I.13. Conclusion :
19
Chapitre II
Glissement de MAS
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
II.1. Introduction
La commande par mode glissant qui a été développée en Union soviétique il y a plus de 30 ans, fait
partie de ces méthodes de commandes robustes. Elle possède des avantages incontestables pour les
systèmes mal identifiés ou à paramètres variables. Cependant, ces performances sont obtenues au prix
de certains inconvénients : un phénomène de chattering qui peut causer l’instabilité et qui a un effet
néfaste sur les actionneurs
Dans ce chapitre, nous présentons les éléments fondamentaux du formalisme de la commande
par mode de glissement. Tout d’abord, nous présenterons les différentes structures de contrôle
par les modes de glissement, après, nous expliquons brièvement le principe de cette
commande, et le choix de la surface de glissement. et nous allons enfin montrer les avantages
apportés par ce type de réglage par rapport à ceux obtenus par les régulateurs classiques PI,
après illustration et visualisation des résultats de simulation.
20
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
*Détermination d’une région d’espace d’état telle qu’une fois que le système se
trouve dans cette région, il ait le comportement désiré.
*Définition d’une loi de commande qui conduit le système jusqu’à cette région de
l’espace d’état.
21
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
x2
22
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
X1
23
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
L'idée de base de la commande par régime glissant est premièrement d'attirer les états du
système dans une région convenablement sélectionnée, puis de concevoir une loi de
commande qui maintiendra toujours le système dans cette région. En résumé, une commande
parrégime glissant est divisée en trois parties [9]:
Choix des surfaces de glissement.
Définition des conditions d’existence et de convergence du régime glissement.
Détermination de la loi de commande
24
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
Avec :
λ : gain positif;
S(x) : est une équation différentielle linéaire autonome dont la réponse e(x) tend vers
zéro pour un choix correct du gain λ et c’est l’objectif de la commande.
25
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
26
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
𝜕𝑆 𝜕𝑆 𝜕𝑋
𝑝𝑆(𝑥) = = (II.8)
𝜕𝑡 𝜕𝑋 𝜕𝑡
𝜕𝑆 𝜕𝑆
𝑝𝑆(𝑥) = {[𝐴][𝑋 ] + [𝐵]𝑈𝑒𝑞 } [𝐵]𝑈𝑛 (II.9)
𝜕𝑋 𝜕𝑋
𝜕𝑆 −1 𝜕𝑆
𝑈𝑒𝑞 = − { [𝐵 ]} { [𝐴][𝑋 ]} (II.10)
𝜕𝑋 𝜕𝑋
Pour que la commande équivalente puisse prendre une valeur finie, il faut que :
𝜕𝑆
[𝐵 ] ≠ 0 (II.11)
𝜕𝑋
𝜕𝑆
𝑆̇(𝑥) = [𝐵]𝑈𝑛 (II.12)
𝜕𝑋
𝜕𝑆
Afin de satisfaire la condition, le signe de 𝑈𝑛 doit être opposé à celui de 𝑆(𝑥) = [𝐵 ]
𝜕𝑋
27
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
Néanmoins, le broutement peut être réduit (ou éliminé) en remplaçant la fonction sign
par une fonction de saturation adéquate qui filtre ces hautes fréquences. On donne
ci-dessous un exemple de fonction de saturation (figure II.7).
28
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
1 𝑠𝑖 𝑆(𝑥) > 𝜀
−1 𝑠𝑖 𝑆(𝑥) < 𝜀
𝑠𝑎𝑡(𝑆(𝑥)) = {
𝑆(𝑥)
𝑠𝑖 |𝑆(𝑥)| ≤ 𝜀
𝜀
𝑆(𝑥)
D’où, on aura la commande douce suivante : 𝑈𝑛 = 𝐾𝑥 | (II.17)
𝑆(𝑥)|+𝜀
29
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
Les trajectoires du système sur la surface S ne sont pas clairement définies puisque le vecteur
de commande u n’est pas défini pour S=0. Filippov a introduit une solution à ce problème en
termes d'inclusion différentielle [19].
II.5.5 Régime glissant :
Si pour tout vecteur d’état initial (t(x)= 0 ) ∈ S la trajectoire d’état reste dans l’hypersurface Sj ,
t(x)∈ S
∀t > t0 alors t(x) est un mode glissant pour le système[15].
II.5.6 Convergence en temps fini :
Soit, pour un système mono-variable, la fonction de Lyapunov suivante [21] :
1
𝑉(𝑥) = 2 𝑆 2 (𝑥) (II.21)
La dérivée de V est donnée par :
30
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
Il apparait que c’est le caractère discontinu de la loi de commande qui permet d’obtenir une
convergence en un temps fini sur la surface S et la trajectoire d’état en mode glissant évolue
dans un espace de dimension inférieur réduisant l’ordre du système [12].
31
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
Nous avons présenté l’aspect théorique de la commande à structure variable et ces différentes
structures. Nous avons d’abord fait un rappel sur le mode glissant. Ensuite on a défini les
conceptions nécessaires de cette commande comme le choix convenable de surface de
commutation et la loi de commande, enfin la manière par laquelle réduire le phénomène
debroutement résultant par la loi de commande [24].
II.7 Inconvénient de la commande par modes glissants
Un régime glissant idéal requiert une commande pouvant commuter à une fréquence infinie.
Evidement, pour une utilisation pratique, seule une commutation à une fréquence finie est
possible. Ainsi, durant le régime glissant, les discontinuités appliquées à la commande
peuvent entraîner un phénomène de broutement, appelé chattering [10] [25]. Celui-ci se
caractérise par de fortes oscillations des trajectoires du système autour de la surface de
glissement. Les deux principales raisons à l’origine de ce phénomène sont, d’une part, les
32
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
33
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
𝑆Ω = Ω∗ − Ω (II.27)
La dérivée de la surface est donné par :
𝑑𝑆Ω 𝑑Ω∗ 𝑑Ω 𝑑Ω
= − 𝑑𝑡 = − 𝑑𝑡 (II.28)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
On obtient :
𝑑𝑆Ω 1
= 𝐽 (𝐶𝑒𝑚 − 𝐶𝑟 − 𝑓Ω) = 0 (II.30)
𝑑𝑡
On trouve :
𝑟 𝐿
𝑖𝑠𝑞_𝑒𝑞 = 𝑃𝑀.∅ ∅𝑟 (𝐶𝑟 + 𝑓Ω) (II.31)
𝑟
𝑑Ω
= 𝐾. 𝑠𝑔𝑛_𝑆Ω (II.33)
𝑑𝑡
𝑟 𝐿
𝑖𝑠𝑞_𝑛 = 𝐾Ω . 𝑠𝑔𝑛_𝑆Ω + 𝑃𝑀.∅ ∅𝑟 (𝐶𝑟 + 𝑓Ω) (II.34)
𝑟
∗ 2𝐿
𝑖𝑠𝑞 = 𝐾Ω . 𝑠𝑔𝑛_𝑆Ω + 𝑃𝑀.∅𝑟 ∅𝑟 (𝐶𝑟 + 𝑓Ω) (II.35)
𝑟
34
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
1
𝑖𝑠𝑞_𝑒𝑞 = 𝑀 ∅𝑟 (II.40)
1
𝑖𝑠𝑑_𝑛 = 𝐾∅ . 𝑠𝑔𝑛_𝑆∅ 𝑀 ∅𝑟 (II.42)
∗ 2
𝑖𝑠𝑑 = 𝐾∅ . 𝑠𝑔𝑛_𝑆∅ 𝑀 ∅𝑟 (II.43)
35
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
36
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
Le choix des gains (𝑘𝑖𝑠𝑑 , 𝑘𝑖𝑠𝑑 , 𝑘∅ 𝑒𝑡 𝑘Ω ) se fera de façon à imposer la valeur désirée à la sortie
du régulateur.
II.9 Simulation de la commande par mode glissement
La figure (II-12) représente le schéma bloc de simulation du réglage par mode glissement . Le
choix de les gains se fera de façon à imposer la valeur désirée à la sortie du régulateur .on
notons que les gains des régulateurs sont donnés en annexe.
37
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
A) Essais à vide :
38
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
39
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
A) Essais en charge
40
Chapitre II Commande par mode glissement de la MAS
Figure. (II.13) : Résultats de simulation de MAS pour fonctionnement à vide avec une
variation de charge à l’instant t=2s
III-8 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté la commande par mode glissement de la machine
asynchrone. On a d’abord présenté le principe de cette commande et sa description. Puis, on a
élaboré et appliqué le modèle de la commande par mode glissant. Enfin, on a présenté et
discuté les résultats de la simulation. On a conclu que la commande par mode glissant est
insensible et robuste vis-à-vis de la variation de la charge.
La commande par mode de glissement est très robuste, car une fois le système atteint
ce mode est reste, sa dynamique est définie par la surface de glissement, donc sa dynamique
est indépendante des paramètres variables. Mais à condition d’ajouter un terme avec la
commande qui dépend du signe de la surface de commutation.
Les résultats de simulation montrent que les réponses de la vitesse rotoique obtenues avec le
réglage par MG sont plus rapides et le réglage de la vitesse par mode glissement, apporte des
améliorations remarquables. Car, les régulateurs par mode de glissement offrent de bonnes
performances statiques et dynamiques (stabilité, rapidité et précision), c’est à dire un temps de
réponse plus court et sans dépassement, et ils accordent aussi une meilleure poursuite ainsi qu’un
rejet quasi-total de la perturbation.
41
Chapitre III
Commande par
logique floue
Chapitre III Commande de la logique floue
III.1. Introduction :
La recherche dans l’intelligence artificielle est très fascinante et incitante, où un très grand nombre de
la communauté scientifique ont investi leurs efforts dans ce domaine. Les neurologistes ont essayé de
comprendre la microstructure du cerveau permettant une modélisation du système nerveux. D’autre
part les psychologues et les psychiatres ont essayé d’analyser notre système de pensée permettant le
développement de la logique floue.
La logique floue est de grande actualité, elle permet d’exploiter l’expérience humaine dans le
domaine de la commande avec la capacité de prendre en charge le traitement des variables
incertaines et imprécises. C’est pourquoi les spécialistes recherchent les meilleures stratégies de
commande, permettant des réglages avec les meilleures performances possibles. Le principe du
réglage par logique floue part du constat suivant : dans les problèmes de régulation auxquels il est
confronté, l’homme ne suit pas, l’image de ces inventions, un modèle mathématique fait de valeurs
numériques et des équations. Au contraire il utilise des termes tels que « un peu chaud, allé beaucoup
plus vite, freiner à fond, etc.,… », Ainsi que ses propres connaissances qu’il a dans le domaine. Ces
connaissances sont, le plus souvent, acquises de façon empirique. Le principe du réglage par la
logique floue s’approche de la démarche humaine dans le sens que les variables traitées ne sont pas
des variables logiques (au sens de la logique binaire par exemple), mais des variables linguistiques,
proche de langage humain de tous les jours. De plus ces variables linguistiques sont traitées à l’aide
des règles qui font intervenir qui font référence à une certaine connaissance du comportement du
système à régler. Sur la base de ce principe des différentes réalisations ont vu le jour [27].
Bien que la logique floue possède un champ d’application extrêmement vaste (commande,
classification, aide à la décision,…) nous intéressons ici qu’à son utilisation dans le cadre de la
commande. Tout d’abord, nous présentons les notions de base de la logique floue, et le principe de
commande le régulateur floue et ces connaissances sont suffisantes pour aborder l’utilisation de la
logique floue en commande.
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Chapitre III Commande de la logique floue
Comme La science s’appuie sur la notion de mesure, la question qui se pose est : comment représenter
les valeurs non mesurables? Comment représenter ce qui est incertain ou subjectif ? Comment
représenter les termes du langage humain ?. Les descriptions linguistiques d’un système sont souvent
vagues. Mais le flou n’est pas imprécis. Si une donnée n’est pas connue précisément, elle peut être
exprimée par un intervalle de confiance précis [28]. Cet intervalle est un ensemble de valeurs possible
pour la donnée.
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Chapitre III Commande de la logique floue
défini. Dans un domaine continu les ensembles flous sont définis par leurs fonctions d’appartenance.
Tandis que dans le cas discret les ensembles flous sont des valeurs discrètesdans l’intervalle [0 1]. [30]
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Chapitre III Commande de la logique floue
Afin de pouvoir traiter numériquement les variables linguistiques, il faut les soumettre
à une définition mathématique à base de fonctions d‟appartenance qui montrent le degré de
vérification de ces variables aux différents sous-ensembles.
Une fonction d‟appartenance d‟un ensemble flou est désignée par, avec : L‟argument se rapporte à
la variable caractérisée, alors que l‟indice indique l‟ensemble concerné. Les fonctions
d‟appartenance peuvent avoir différentes formes, comme il est montré sur la figure III.3:
Généralement, les plus souvent utilisées sont les fonctions de forme trapézoïdale ou triangulaire.
Les fonctions d’appartenance peuvent avoir différentes formes :
Fonction triangulaire :
Elle est définie par trois paramètres {𝑎, 𝑏, 𝑐}:
𝑥−𝑎
𝑏−𝑎 𝑎≤𝑥≤𝑏
𝜇(𝑥) = {𝑐−𝑥 si 𝑏≤𝑥≤𝑐 (III.3)
𝑐−𝑏
𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟
0
Fonction trapézoïdale :
𝑥−𝑎
𝑏−𝑎 𝑠𝑖 𝑎≤𝑥≤𝑏
1 𝑠𝑖 𝑏≤𝑥≤𝑐
𝜇(𝑥) = 𝑑−𝑥 (III.4)
𝑠𝑖 𝑐≤𝑥≤𝑑
𝑑−𝑐
𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
{ 0
Fonction gaussienne :
Elle est définie par deux paramètres {𝑚, 𝜎}:
1 𝑥−𝑚 2
𝜇(𝑥) = 𝑒𝑥𝑝 (− 2 ( ) ) (III.5)
𝜎
Avec : 𝑚, 𝜎 ∈ 𝑅
Fonction sigmoïdale :
1
𝜇(𝑥) = 𝑥−𝑎
si a,b > 0 (III.6)
1+𝑒𝑥𝑝(−( ))
𝑏
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Chapitre III Commande de la logique floue
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Chapitre III Commande de la logique floue
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Chapitre III Commande de la logique floue
𝑒1
⁄𝑒2 N Z P
N N N Z
Z N Z P
P Z P P
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Chapitre III Commande de la logique floue
La fuzzification :
conversion des valeurs d'entrées (grandeurs physiques) en grandeurs floues, ou variables linguistiques.
L’établissement des règles liant les sorties aux entrées, appelé l’inférence floue.
La défuzzification : qui est l’opération inverse de la fuzzification. Elle consiste à
transformer les variables linguistiques en variables réelles ou numériques Le régulateur flou
comporte essentiellement de quatre parties comme est illustré dans la figure III.7: une
interface de fuzzification, une base des règles, un mécanisme d’inférence et une
interface de défuzzification.
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Chapitre III Commande de la logique floue
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Chapitre III Commande de la logique floue
15.1°C et vous aurez en rentrant alors qu’un chauffage fonctionnant sur le principe de la logique
floue comprendra qu’un démarrage modéré est nécessaire.
III.8. opérateurs de la logique floue
Puisque les fonctions caractéristiques des ensembles flous sont graduelles. L’extension de
certains opérateurs définis sur les ensembles de la logique classique aux cas des ensembles floue
pose certaines difficultés. Donc, il n’est possible d’appliquer directement la logique booléenne qui
manipule des ensembles à fonction caractéristiques binaires (0 et 1). Pour pallier à ce problème,
sont introduits quelques définitions d’outils nécessaires au traitement des ensembles flous.
Il existe plusieurs lois de composition des différents opérateurs de la logique floue, mais les plus
couramment utilisées sont les suivants [31],:
• cas de l’opérateur ET :
il est réalisé par plusieurs méthodes tel que le maximum ou le produit des deux degrés d’appartenance µ
(x1) et µ (x2) aux deux ensembles flous en question soit :
μ (x1, x2) = μ1i (x1) μ2j (x2) (III.7)
• cas de l’opérateur OU : la réalisation de cet opérateur se fait par exemple par le calcul du
maximum ou par la formation de la moyenne arithmétique des deux degrés d’appartenance μ1i (x1)
et μ2j (x2) aux deux ensembles flous i et j de x1 et x2
respectivement, c'est-à-dire :
μ (x1, x2) =1/2 (μ1i (x1) μ2j (x2)) (III.8)
• cas de l’opérateur ALORS : cet opérateur permet d’évaluer le degré de vérité des
propositions floues, il est réalisé par plusieurs méthodes tel que le produit des deux
fonctions d’appartenance μ1i (x1) et μ2j (x2) des deux ensembles flous i et j de x1 et x2
respectivement, c'est-à-dire :
μ (x1, x2) = μ1i (x1) μ2j (x2) (III.9)
Les opérations minimum et maximum présentent l’avantage de la simplicité des calculs, par
contre, elles privilégient l’une des deux variables. Les opérations de produit et valeur
moyenne sont plus complexes à calculer mais elles produisent un résultat qui tient compte
des valeurs de deux variables.
III.9. Domaine d’application
Les principaux domaines de recherche et d’application de la logique floue sont les suivants [31]:
• Automatisation de la production de fer et de l’acier, purification de l’eau, chaîne de
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Chapitre III Commande de la logique floue
Dans ce chapitre, nous nous sommes intéressées à l’utilisation de la logique floue en commande.
L’accent a particulièrement été mis sur les différentes étapes dans le traitement des règles d’un
contrôleur flou.
Dans ce chapitre on a présenter une aperçu générale sur la théorie de la logique flou et ses applications à
la commande.
Nous disposons maintenant des notions élémentaires relatives à la commande en logique floue. Dans le
chapitre suivant nous simulé la commande par mode glissement floue d’un moteur MAS, et de les
comparer avec la commande par mode glissement.
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Chapitre IV
IV.1. Introduction :
La commande par mode glissant a largement prouvé son efficacité à travers plusieurs études
théoriques, ses principaux domaines d’application sont la robotique, , et la commande des
moteurs électriques. L’avantage que procure une telle commande qui la rend aussi importante,
est sa robustesse vis-à-vis des perturbations et des incertitudes dumodèle. Cependant, ces
performances sont obtenues au prix de certains inconvénients:
l’apparition du phénomène de chattering ou broutement provoqué par la partie discontinue de
la commande qui peut avoir un effet néfaste sur les actionneurs, le système est soumis à
chaque instant à une commande élevée afin d’assurer sa convergence vers l’état désiré et ceci
n’est pas souhaitable.
Parmi les solutions proposées à ces problèmes on peut citer la commande par mode glissant à
bande limite qui consiste à remplacer la fonction de commutation par une fonction de
saturation. Mais, cette solution n’est qu’un cas particulier de la commande par mode glissant
flou, d’où l’intérêt à utiliser une commande qui combine la logique floue et le mode glissant
afin d’obtenir une commande robuste et lisse.
Certains chercheurs ont essayé de trouver une similitude entre la commande floue non linéaire et
la commande par mode glissant et de combiner les deux lois de commande,c’est-à-dire la
commande floue pour sa rapidité et sa facilité de mise en œuvre, et le régime glissant pour ses
fondements théoriques rassurant du point de vue stabilité et robustesse. Cette combinaison reliant
les avantages d’invariance par rapport aux incertitudes et aux perturbations de la commande à
régime glissant avec ceux de la rapidité et de la bonne poursuite de trajectoire de la commande
floue, permet de s’affranchir des problèmes de broutement de la commande par mode glissant et
de déficit en outils d’analyse de la commande à base de la logique floue sans oublier la
diminution du nombre de règles floues.
Le but de ce chapitre est de reprsénter dans un premier temps un bref rappel le commande
glissement flou et nous avons étudier les Choix des fonctions d’appartenance et table d’inference
pour reflète le principe de la commande par mode glissant flou pour assurer la stabilité et la
robustesse. Ensuite,Nous avons simulé la commande par essais (la vide , en charge ) et tester la
varition par (la résistense rotorique, vitesse ,inversion de vitesse,couple de charge).[15]
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
suivante :
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
S
dS NG NP Z PP PG
G P P M G
N
Z M P P P M
P M M P M G
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
Figure (IV.4) Schéma bloc de la commande par mode glissant flou de la MAS
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
Figure (IV.6) : Résultats de simulation de MAS pour fonctionnement à vide avec une variation
de charge à l’instant t=2s
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
IV.6. Etude comparative entre le réglage par MG et celle par MGF : Les résultats de
simulation obtenue précédemment par les deux commandes mode glissant et mode glissant flou de la MAS à
trois nécessitent une étude comparative pour connaitre les performances de chaque méthode.
Figure. (IV.7) : Commande Mode Glissement Figure. (IV.8) : Commande Mode Glissement
floue
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
Les résultats de simulation montrent que à l’instant de l’application de la charge la vitesse subit à
more une diminution de l’erreur statique dans le cas de la commande par mode glissement flou, ,
on remarque aussi que le couple électromagnétique est fortement ondulée dans le cas de la
commande par mode glissant. Donc on peut dire que la commande par mode glissant flou diminue
la perturbation
IV.7. Etude Comparative :
Pour avoir une meilleure évaluation des résultats qu’on a obtenu dans cette partie, il est
judicieux d’effectuer une comparaison entre les deux approches de commande ainsi élaborées,
afin de montrer les performances dynamiques et statiques et la robustesse de chacune de ces
commandes.
Cette étape permet de donner une aide pour le choix du type de commande selon le
cahier de charge d’application envisagée. Cette étude nous conduits à prévoir les avantages et
les inconvénients à l’emploi de telle ou telle méthode de contrôle à satisfaire lors d’une mise
en œuvre d’une stratégie de commande, la meilleure sera celle qui répond aux exigences telle
que :
Meilleures performances dynamiques et statiques, meilleure robustesse aux variations des
paramètres et le rejet des perturbations inconnus avec une réponse performante toute en assurant le
découplage entre ces deux principales dynamiques (La vitesse et le flux).
IV.8. Test de la robustesse pour les commandes :
x
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
Figure. (IV.9) : Commande Mode Glissement Figure. (IV.10) : Commande Mode Glissement floue
Variation De Vitesse Variation De Vitesse
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
Figure. (IV.11) : Commande Mode Glissement Figure. (IV.12) : Commande Mode Glissement floue
Variation De L’inversion Vitesse Variation De L’inversion Vitesse
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
Figure. (IV.13) : Commande Mode Glissement Figure. (IV.14) : Commande Mode Glissement floue
Variation De La Résistance Rotorique Variation De La Résistance Rotorique
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
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Chapitre IV Commande par mode glissement floue
Figure. (IV.15) : Commande Mode Glissement Figure. (IV.16) : Commande Mode Glissement floue
La Variation De La Couple De Charge La Variation De La Couple De Charge
IV.9. Conclusion :
Dans ce chapitre, on a étudié une approche de la commande par mode de glissant flou qui
peut être utilisée pour une large classe des systèmes non linéaires, elle combine les avantages
des deux techniques considérés robustes et qui sont la commande par mode glissant et la
commande floue.
L’objectif de cette commande est d’établir une passerelle entre la commande floue
dont les performances incontestables la rendent de plus en plus convoitée par les chercheurs et la
commande par mode glissant qui prouve des propriétés de stabilité et de robustesse par rapport
aux perturbations externes.
L’application de cette commande sur deux exemples de simulation (variation de vitesse inversé ,le La
variation de la couple de charge et variation de la résistanse etc ) a donné des résultats très satisfaisants
pour la stabilisation et tout en s’affranchissant des problèmes de broutement de la commande par mode
glissant et le déficit en outils d’analyse de la commande à la logique floue.
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Conclusion Générale
Conclusion Générale
Dans ce mémoire on a présente la modélisation au début de la machine asynchrone, alimenté
par un tension, cette machine commande par la commande par mode glissant pour améliorer
les performancesde la MAS, on propose de remplacé les régulateurs MGF par des régulateur
basent sur les fonctions de lyapinov ces régulateurs dit mode glissement floue.
Deuxièmement, On conclure d’après dans le chapitre précédent que le réglage par mode
de glissement floue présente une meilleure robustesse que celle de la command par mode de
glissement, en plus des avantages inhérents à l’utilisateur de la machine asynchrone (robustesse,
fiabilité), cette robustesse garante une bonne insensibilité aux perturbations et aux incertitudes
paramétriques.
Troisièmement, il va sans dire que la commande par mode glissement de floue a un pouvoir
d’application très vaste surtout dans le domaine d’entraînement a vitesse variable grâce aux
hautes performances présentée par ce domaine.
A la fin de ce mémoire, on a mené ce travail par une étude comparative des performances
entre les deux ; Nous concluons que le réglage par mode glissant floue est plus robuste que les
régulateurs RMG.
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ANNEXE A
ANNEXE A
Type Asynchrone 3
استخدام وحدات التحكم PIDللتحكم في ناقل الجهاز غير المتزامن ،له بعض العيوب مثل الحساسية
للتغيرات في معلمات المحرك .يمكن تحسين ديناميات النظام في هذه الحالة عن طريق استدعاء تقنيات
التحكم الحديثة وعلى سبيل المثال الجمع بين المنطق الضبابي والتحكم في الهيكل المتغير لالنزالق.
تتمثل الفكرة في إظهار كيف يمكن للمرء استغالل األداء ومزايا تقنية التحكم في وضع االنزالق عن
طريق االحتفاظ بالثابت الذي يميز الجزء غير المنقطع من إشارة التحكم عبر المنطق الغامض وف ًقا
لالختالف الناجم عن الخطأ من أجل لتقليل كثافة الدردشة في إشارة التحكم ،تمثل هذه االضطرابات
العيب الرئيسي للتحكم في وضع االنزالق.
كلمات البحث :آلة غير متزامنة ،تحكم قوي ،منظم ،وضع انزالقي ،منطق غامض