Optimisation Et Gestion D'énergie D'un Système Hybride Photovoltaique - Éorien
Optimisation Et Gestion D'énergie D'un Système Hybride Photovoltaique - Éorien
Optimisation Et Gestion D'énergie D'un Système Hybride Photovoltaique - Éorien
Théme
Remerciements
Au nom d'Allah le plus grand merci lui revient de nous avoir guidés vers le
droit chemin, et de nous avoir aidées tout au long de nos années d'étude.
Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont aidés de
près ou de loin pendant toute la durée de notre parcours éducatif.
Dédicaces
A celui à qui je dois tout ;
A la mémoire de ma grand-mère ;
A mon marie ;
A toute ma famille;
*Hanane*
Dédicaces
K. MAMMERI
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………………………..1
III.1. Introduction……………………………………………………………………………..49
III.2. Présentation des systèmes hybrides et validation du changement d’échelle…………...49
III.2.1. Changement d’échelle de temps…………………………………………………49
III.2.2. Présentation du modèle du système éolien avec stockage……………………….52
III.2.2.1. La commande vectorielle utilisée………………………………………….52
III.2.2.2. La commande MPPT classique appliquée à l’éolienne……………………54
III.2.2.3. Résultats de simulation…………………………………………………….54
III.2.3. Présentation du modèle du système photovoltaïque avec stockage…………….60
III.2.3.1. La commande P&O utilisée pour piloter le convertisseur DC/DC boost ...61
III.2.3.2. Résultats de simulation du système photovoltaïque sans MPPT………….61
III.2.3.3. Résultats de simulation du système photovoltaïque avec stockage……….64
III.3. Conclusion……………………………………………………………………………...68
IV.1. Introduction……………………………………………………………………………. 69
IV.2. Organigramme de gestion d’énergie…………………………………………………....70
IV.3. Simulation du système globale………………………………………………………....70
IV.3.1. Interprétation des résultats obtenus par la simulation…………………………..71
IV.4. Conclusion……………………………………………………………………………...78
Nomenclature
Nomenclature
Symboles
Cp Coefficient de puissance ;
f Coefficient de frottement visqueux [N.m.s/rd] ;
ibat Courant de la batterie [A];
ids Courant statorique d’axe direct [A] ;
iqs Courant statorique d’axe quadratique [A] ;
idr Courant rotorique d’axe direct [A] ;
iqr Courant rotorique d’axe quadratique [A] ;
isabc Courant des phases statoriques [A] ;
irabc Courant des phases rotoriques [A] ;
is Courant de délestage [A] ;
Courant traversant le condensateur [A] ;
Icc Courant de court-circuit [A] ;
Courant de diode [A] ;
Courant à la sortie du redresseur [A] ;
Iopt Courant optimal [A] ;
Ipcc Courant de court-circuit d’un groupement parallèle de np cellules [A] ;
Le photocourant [A] ;
Le courant shunt [A] ;
L’inertie totale (éolienne et génératrice) [Kg.m2] ;
L’inductance de fuite rotorique [H] ;
L’inductance de fuite statorique [H] ;
L’inductance mutuelle entre les phases statoriques [H] ;
L’inductance mutuelle entre les phases rotoriques [H] ;
L’inductance mutuelle entre phase statorique et phase rotorique [H] ;
Maximum de la mutuelle inductance stator rotor quand leur axes coïncident [H] ;
Φds Flux statorique d’axe direct [Wb] ;
Φqs Flux statorique d’axe quadratique [Wb] ;
Φdr Flux rotorique d’axe direct [Wb] ;
Φqr Flux rotorique d’axe quadratique [Wb] ;
Φsabc Flux des phases statoriques [Wb] ;
Φrabc Flux des phases rotoriques [Wb] ;
np Nombre total de cellules en parallèle ;
Nomenclature
Abréviations
CS Convertisseur statique ;
DC Direct courant ;
Dp Diode connectée en parallèle « diode bypass » ;
Dr Diode anti-retour ;
Gm Gain du multiplicateur de vitesse ;
GE Génératrice électrique ;
GPV Générateur photovoltaïque ;
MAS Machine asynchrone ;
MPPT Maximum Power Point Tracking ;
P&O Méthode de perturbation et observation ;
PPM Point de puissance maximale ;
PV Panneau photovoltaïque ;
SEH Système électrique hybride
SHSER Système hybride à sources d’énergies renouvelables ;
SISE Système inertiel de stockage d’énergie ;
SOC ou EDC Etat de charge de la batterie ;
Les autres symboles et abréviations sont explicités dans le texte.
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
1
Introduction générale
Le deuxième chapitre concerne une présentation de la configuration choisie, ainsi que les
modèles des composants du SEH dans le but d’analyser le comportement dynamique du système
globale face aux variations climatique et celles de la charge.
Dans le dernier chapitre nous allons concevoir un algorithme de gestion pour l’ensemble
de l’installation, qui va nous permettre de superviser les flux d’énergie et de protéger les
batteries contre les surcharges et les décharges profondes, et également protéger la charge dans le
cas où la demande n’est pas satisfaite.
2
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Chapitre I
Etat de l’art sur les énergies
renouvelables
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
I.1. Introduction
La croissance constante de la consommation d’énergie sous toutes ses formes et les effets
polluants associés, principalement causés par la combustion des énergies fossiles, sont au cœur
de la problématique du développement durable et du soin de l’environnement. Le développement
des sources d’énergies renouvelables et non polluantes est donc d’actualité [Lop 06], [Ole 05].
Parmi les sources d’énergies renouvelables, on compte le vent, les flux marins et océaniques, le
solaire PV, etc… Le solaire et l’éolien, font partie des énergies dont le taux de croissance est le
plus élevé. Leur développement au niveau résidentiel et industriel est considérable [Lop 06].
En vue d’une meilleure maîtrise de ces énergies, les systèmes électriques hybrides
présentent un atout intéressant. Ces systèmes permettent de diversifier les sources afin de
bénéficier de chacune d’entre elles. Bien entendu, une stratégie de contrôle appropriée doit être
mise en œuvre afin de gérer efficacement l’énergie [Pai 10].
L'énergie éolienne est une ressource d'origine solaire, provenant du déplacement des
masses d’air qui est dû indirectement à l’ensoleillement de la terre. Par le réchauffement de
certaines zones de la planète et le refroidissement d’autres une différence de pression est crée et
la masse d’air est en perpétuel déplacement. Environ 0,25% du rayonnement solaire total est
converti en énergie éolienne [Has 10]. Depuis l'utilisation du moulin à vent, la technologie des
capteurs éoliens n'a cessé d'évoluer. C'est au début des années quarante que de vrais prototypes
d'éoliennes à pâles profilées ont été utilisés avec succès pour générer de l’électricité [Poi 03].
Depuis une dizaine d’années, l’énergie éolienne maintient une croissance mondiale de
30% par an. En 2011 la puissance mondiale installée est de 200 GW [Ene 13]. Les perspectives
sont tout aussi spectaculaires. L’EWEA estime que 12% de l’électricité mondiale sera d’origine
éolienne en 2020 et plus de 20% en 2040 [Cam 03].
Il existe deux familles de voilures selon la disposition géométrique de l’arbre sur lequel
est montée l’hélice : les aérogénérateurs à axe vertical et à axe horizontal [Mek 04], [Bri 12].
Dans les deux cas, les aérogénérateurs (éoliennes) ont pour rôle de capter l’énergie du vent et de
la transférer ensuite au rotor qui entraîne un générateur, produisant ainsi de l'électricité [Ene 13].
3
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Les éoliennes à marche lente sont munies d'un grand nombre de pâles (entre 20 et 40),
leurs coefficient de puissance atteint rapidement sa valeur maximale lors de la montée en vitesse
mais décroît également rapidement par la suite.
Les éoliennes à marche rapide sont beaucoup plus répandues et pratiquement toutes
dédiées à la production d'énergie électrique. Elles possèdent généralement entre 1 et 3 pâles fixes
ou orientables pour contrôler la vitesse de rotation. Elles sont caractérisées par un coefficient de
puissance qui atteint des valeurs élevées et qui décroît lentement lorsque la vitesse augmente
[Mek 04].
Le graphique de la figure (I.1) donne une vue sur le coefficient de puissance Cp en fonction de la
vitesse relative λ pour différents types d’éoliennes [Bri 12] :
Ce type d’éoliennes est très peu répandu et assez mal connue [Mir 03]. Car elles sont
moins performantes que celle à axe horizontal [Boy 06]. Deux principes différents sont utilisés
pour ce type d’éoliennes, à savoir la traînée différentielle (Aérogénérateurs à rotor de Savonius)
ou la variation cyclique d’incidence (Aérogénérateurs à rotor de Darrieus).
La traînée différentielle
4
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
industrialisés car il est facile à fabriquer. De plus, il démarre à de faibles vitesses de vent, de
l’ordre de 2m/s [Mek 04].
Force faible
Electrique
Force élevée
Vent
Rotation
Figure I.2 : Effet du vent sur un corps creux Figure I.3 : Le rotor de Savonius [Boy 06]
Les éoliennes à variation cyclique d'incidence dont la structure la plus répandue est celle
de Darrieus, ont un fonctionnement basé sur le fait qu'un profil placé dans un écoulement d'air
selon différents angles (Figure I.4) est soumis à des forces de direction et d'intensité variables.
La résultante de ces forces génère alors un couple moteur entraînant la rotation du dispositif. Ces
forces sont crées par la combinaison de la vitesse propre de déplacement du profil et de la vitesse
du vent. Cela signifie que la rotation du dispositif ne peut pas s'amorcer d'elle-même. Lorsqu'elle
est à l'arrêt, l'éolienne doit être lancée par un dispositif annexe (montage d'une éolienne Savonius
sur le même rotor ou utilisation de la génératrice en moteur). Même si quelques grands projets
industriels ont été réalisés, les éoliennes à axe vertical restent toutefois marginales et peu
utilisées [Poi 03].
Rotation
Vent
Figure I.4 : Principe de l’incidence variable Figure I.5 : Eolienne de Darrieus [Boy 06]
5
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Les éoliennes à axe horizontal sont basées sur le principe des moulins à vent [Poi 03].
Les voilures à axe horizontal sont de loin les plus utilisées actuellement [Mir 03]. Elles sont
constituées de plusieurs pâles profilées aérodynamiquement à la manière des ailes d'un avion.
Dans ce cas, la portance n'est pas utilisée pour maintenir un avion en vol mais pour générer un
couple moteur entraînant la rotation des pâles, dont le nombre varie classiquement entre 1 et 3.
Actuellement le système tripale est le plus utilisé car il permet de limiter les vibrations et le bruit
par rapport à un système bipâle ou monopâle et permet également d’améliorer le coefficient de
puissance, cependant il existe un compromis entre le coût et la vitesse de rotation du capteur
éolien.
Avec un rendement aérodynamique supérieur à celui des éoliennes à axe vertical, et un coût
moins important, elles sont de loin les plus utilisées [Has 10], [Fer 09].
6
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Sens du Sens du
vent vent
7
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Au niveau des pâles (capteur d’énergie), qui extraient une partie de l’énergie cinétique du
vent disponible pour la convertir en énergie mécanique.
Au niveau de la génératrice électrique, qui reçoit l’énergie mécanique et la convertit en
énergie électrique, transmise ensuite au convertisseur statique [Mir 05].
Au niveau du convertisseur statique, qui est en général placé entre le générateur électrique et
la charge, qui adapte la forme de l’énergie électrique fournie par le générateur à ce qu’exige
la charge. Cette dernière peut être une résistance (chauffage électrique), un moteur, une
pompe ou un réseau de distribution d’énergie électrique.
Vent Gm Charge
GE CS
Une turbine éolienne est dimensionnée pour développer une puissance nominale P n à
partir d’une vitesse de vent nominale Vn (Figure I.10) [Poi 03]. Pour des vitesses de vents
supérieures à Vn, la turbine éolienne doit modifier ses paramètres aérodynamiques, de sorte que
la puissance récupérée ne dépasse pas la puissance nominale pour laquelle elle a été conçue. Il y
a d’autres grandeurs dimensionnant: Vd la vitesse du vent à partir de laquelle l’éolienne
commence à fournir de l’énergie et Vm la vitesse maximale du vent au-delà de laquelle l’éolienne
doit être stoppée pour des raisons de sûreté de fonctionnement.
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Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
P
1 2 3 4
Pn
Vd Vn Vm V
Figure I.10 : Caractéristique puissance/vitesse d’une éolienne [Ger 02]
Les vitesses Vd, Vn et Vm définissent quatre zones sur le diagramme de la puissance utile
en fonction de la vitesse du vent :
- La zone 1, où P = 0 (l’éolienne est à l’arrêt) ;
- La zone 2, dans laquelle la puissance fournie sur l'arbre est proportionnelle à la vitesse du
vent V ;
- La zone 3, la puissance est maintenue constante (P= Pn) quelque soit la vitesse du vent ;
- La zone 4, dans laquelle le système de sûreté du fonctionnement arrête le transfert de
l'énergie [Ger 02], [Bel 10], [Has 10], [Mir 05] ;
La plupart des turbines éoliennes utilisent deux principes de contrôle aérodynamique afin
de limiter la puissance extraite à la valeur de la puissance nominale de la génératrice :
Les éoliennes à vitesse fixe sont souvent munies d'un système d'orientation de la pâle
(pitch control) permettant à la génératrice (généralement une machine asynchrone à cage
d'écureuil) de fonctionner au delà du synchronisme (glissement<2%) et d'être connectée
directement au réseau sans dispositif d'électronique de puissance. Ce concept est moins coûteux
et robuste coté construction. Son principal inconvénient est la consommation de la puissance
réactive [Arb 06], [Poi 03].
La croissance de l'énergie éolienne est liée aux avantages de son utilisation. Cette source
d'énergie a également des inconvénients qu'il faut étudier, afin que ceux-ci ne deviennent pas un
frein à son développement.
a- Les avantages
L'énergie éolienne est propre : les éoliennes n'engendrent aucune pollution. Elle ne rejette
aucune substance dangereuse dans l'environnement et n'engendre aucun déchet.
L'énergie éolienne est abondante : le vent est inépuisable, Il constitue donc une véritable
ressource renouvelable [Has 10].
10
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
b- Les inconvénients
L’impact sur les oiseaux : certaines études montrent que ceux-ci évitent les
aérogénérateurs. D’autres études disent que les sites éoliens ne doivent pas être implantés
sur les parcours migratoires des oiseaux, afin que ceux-ci ne se fassent pas attraper par
les aéroturbines
[Bel 10].
La qualité de la puissance électrique : la puissance électrique produite par les
aérogénérateurs n’est pas constante donc la qualité de la puissance produite n’est pas
toujours très bonne. Jusqu’à présent, le pourcentage de ce type d’énergie dans le réseau
reste limité.
Le coût de l’énergie éolienne par rapport aux sources d’énergie classiques : bien qu’en
terme de coût, l’éolien puisse sur les meilleurs sites, c’est à dire là où il y a le plus de
vent, concurrencer la plupart des sources d’énergie classique, son coût reste encore plus
élevé que celui des sources classiques sur les sites moins ventés [Cam 03].
11
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
En frappant les cellules semi-conductrices à base de silicium (ou d’autres matériaux) qui
constituent le panneau solaire, les photons du rayonnement solaire provoquent l’apparition d’un
courant électrique continu de l’ordre de quelques ampères sous une tension de l’ordre de
quelques centaines de millivolts. La figure (I.11) illustre une cellule PV typique où sa
constitution est détaillée [Som 10].
Contacts métalliques
Une cellule PV est réalisée à partir d’une couche de silicium, dopée P (dopée au bore) recouverte
d’une autre couche très mince dopée N (dopée au phosphore) créant ainsi une jonction PN avec
une barrière de potentiel. Lorsque les photons sont absorbés par le semi-conducteur, ils
transmettent leur énergie aux atomes de la jonction PN de telle sorte que les électrons de ces
atomes se libèrent et créent des électrons et des trous. Ceci crée alors une différence de potentiel
entre les deux couches. La tension maximale de la cellule est d’environ 0.6 V pour un courant
nul. Cette tension est nommée tension de circuit ouvert (Vco). Le courant maximal se produit
lorsque les bornes de la cellule sont court-circuitées, il est appelé courant de court-circuit (Icc) et
dépend fortement du niveau d’éclairement [Pas 06].
Une cellule photovoltaïque est une diode à jonction PN particulière. Dans l’obscurité, elle
se comporte comme une photodiode dont le fonctionnement nécessite une alimentation, et sa
12
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
caractéristique est identique à celle d’une diode. Une fois exposée à la lumière elle joue le rôle
d’un générateur de courant DC, dont la caractéristique a l’allure présentée sur la figure (I.12)
[Lab 06].
Jonction PN
dans l’obscurité
Puissance
utile
Vco V
Icc
Jonction PN
sous illumination
Figure I.12 : Caractéristique courant/tension
De façon générale, le quadrant où se trouve la zone de puissance utile est utilisé de façon
inversée pour y faciliter la lecture du comportement des générateurs photovoltaïques en
fonctionnement normal (Figure I.13) [Som 10].
Icc
Im
V
Vm Vco
Dans un groupement de ns cellules en série, toutes sont traversées par un même courant.
La figure (I.14) montre la caractéristique résultante (Iscc, Vsco) d'un tel groupement dans des
conditions idéales, obtenue pour ns cellules identiques (Icc, Vco) en sommant les caractéristiques
élémentaires à courant constant : Vsco = nS .Vco.
13
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Pour un groupement de np cellules identiques en parallèle (Figure I.15): Ipcc = nP .Icc [Cou 06].
Caractéristique
Caractéristique
de ns cellules
d’une cellule
Caractéristique
de np cellules
Caractéristique
d’une cellule
14
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Caractéristique
de la combinaison
des np . ns cellules
Caractéristique
d’une cellule
Figure I.16 : Caractéristique d’un générateur à np. ns cellules en parallèle et en série identiques
Figure I.17 : Câblage série/ parallèle de modules photovoltaïques avec leurs diodes de
protections.
15
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Elle repose sur les wafers (fine tranches) de silicium cristallin, qui sont sciés dans des
lingots de silicium. Ces lingots sont le résultat d’un processus de purification de manière à
obtenir un matériau contenant 99.99999% de Silicium. Les cellules cristallines se subdivisent en
2 catégories : mono- et poly- cristalline selon le type de structure.
Ces technologies sont caractérisées par des efficacités de conversion de l’énergie
lumineuse en énergie électrique allant de 12% à 14% (poly-cristallin) et de 13% à 19%
(monocristallin), et c’est modules les plus commercialisés avec plus de 90% [Fic 10].
16
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
en série. Ces cellules permettent d’atteindre les records connus à ce jour en matière de
conversion photovoltaïque. Des rendements de plus de 40% ont ainsi été obtenus sous lumière
concentrée [Ene 12].
17
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
- Lorsque le stockage de l'énergie électrique par des batteries est nécessaire, le coût du
système photovoltaïque augmente.
- Les panneaux contiennent des produits toxiques et la filière de recyclage n'est pas encore
existante.
- Le rendement électrique diminue avec le temps (20% de moins au bout de 20 ans).
- Habitude des sources d’énergies traditionnelles.
Il existe plusieurs techniques MPPT qui s’appliquent dans le domaine d’énergie éolienne
et PV. Dans ce qui suit, on donne quelques techniques d’optimisation des systèmes éoliens et
PV. Ces techniques peuvent être appliquées pour l’une ou pour l’autre ou bien pour les deux. On
se contente d’attribuer chaque technique pour un seul système.
La courbe spécifique d’une turbine possède une forme en cloche, et nécessite d’autant
plus de dispositif d’extraction maximale de puissance (MPPT). Le sommet de cette courbe est
équivalent à la puissance maximale donc au point optimal ; Il est caractérisé par la vitesse
relative optimale ( et le coefficient de puissance maximal ( .
(I.2
On suppose que les conditions sont optimales (à puissance optimale) alors l’équation (I.2)
permet le calcul de la valeur optimale du couple :
(I.3)
18
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Avec :
L’algorithme MPPT contrôlé en couple, à l’aide de la vitesse de rotation mesurée dans l’étape k,
détermine le couple de référence dans l’étape k+1 de la façon montrée sur la figure (I.18)
A chaque pas de calcul cette opération permet de converger vers le point optimal.
(I.4)
Par l’action de ce couple la vitesse de rotation change selon l’équation mécanique (I.4)
pour atteindre au pas de calcul suivant la vitesse où de nouveau la nouvelle consigne du
couple sera calculée. Après quelques itérations et est alors atteint
et correspond à la puissance optimale [Mir 05].
La recherche du point optimal par la méthode de gradient est plus simple sans connaitre
les paramètres opt et pmax pour chaque vitesse du vent, la référence de vitesse de la turbine est
ramenée à son optimum qui donne le maximum de puissance. Pour agir sur la vitesse de
rotation de la génératrice, on surveille le sens de variation du rapport . Lorsqu’on atteint le
19
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
<0 >0
Début
Mesure de P et
P=PK- PK-1
Oui
P=0
Non Oui
P>0
k -1 k , k ref ,Pref
20
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Cet algorithme est basé sur la tension du générateur PV au point de puissance maximale
qui est approximativement proportionnelle à sa tension en circuit ouvert. La constante
proportionnelle k1, dépend de la technologie des cellules photovoltaïques, du facteur de forme et
des conditions météorologiques. La tension de circuit ouvert ( est mesurée par interruption
du fonctionnement normale du système, avec une certaine fréquence de mesure, les données sont
stockées, après le PPM est calculé selon l’équation (I.5) et la tension de fonctionnement est
ajustée pour avoir la tension optimale. Ce processus est répété périodiquement.
(I.5)
Bien que cette méthode soit simple, il est difficile de choisir une valeur optimale de [Lal 09],
[Sin 10].
L’avantage de cette méthode, c’est qu’on ne tient pas compte de l’influence de l’ensoleillement
et de la température et encore moins du vieillissement des panneaux. Cette méthode souffre donc
d’inexactitude mais présente l’avantage d’être simple et pas chère [Sin 10].
21
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Début
Mesure
Mesure
Non Oui
Oui Oui
Non
Non
Oui Non
Non Oui
Comme son nom l’indique, la méthode P&O fonctionne avec la perturbation de la tension
Vpv volontairement (augmenter ou diminuer) avec une constante C et l’observation de l'impact
de ce changement sur la puissance de sortie du générateur PV. Si la puissance aux bornes des
panneaux est augmentée à cause de la perturbation, la perturbation suivante est faite dans la
même direction, réciproquement, si la puissance diminue, la nouvelle perturbation est réalisée
22
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
dans le sens opposé [Laid 10], [Lal 09]. Quand le point de puissance maximale est atteint,
oscille autour de la valeur optimale ceci cause alors une perte de puissance qui
augmente avec le pas d’incrémentation de la perturbation. Si ce pas d'incrémentation est large,
l'algorithme du MPPT répond rapidement aux changements soudains des conditions de
fonctionnement [Laid 10].
La figure (I.21) représente l'algorithme de la méthode P&O.
Début
Mesure
Mesure
Oui
Non Oui
Non Oui
Oui
Non Oui
Remarque : Cette dernière méthode peut également être appliquée pour le système éolien.
L’hydraulique est une des premières énergies domestiquée par l’homme (moulins au fil
de l’eau, bateaux à aubes,...). L’hydroélectricité (production d’électricité à partir de la force de
l’eau) [Ene 13]. On distingue la petite hydraulique (Inférieure à 10 MW) et la grande
23
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Une petite centrale hydroélectrique exploite la force de l’eau pour générer de l’électricité.
Le principe est de capter l’eau et la forcer à entraîner une turbine reliée à une génératrice. Le
choix de la turbine se fait selon le débit et la vitesse de la veine d’eau. Pour les faibles hauteurs
d’eau avec des débits importants, on fera appel à des turbines à axe vertical de type Kaplan ou
Francis. Pour les chutes de grande hauteur et de faible débit, des turbines à axe horizontal de type
Pelton ou Francis donnent les meilleurs résultats [Ene 13].
a- Le bois énergie
La biomasse solide représente les matériaux d’origine biologique qui peuvent être
employés comme combustible pour la production de chaleur ou d’électricité. Ce sont
principalement des ressources d’origine forestière, agricole ou urbaine, ainsi que des matières
organiques telles que la paille, les résidus de récoltes et les matières animales [Ene 13].
b- Le biogaz
c- Le biocarburant
Les biocarburants, parfois appelés agro carburants, sont issus de la biomasse. Il existe
principalement deux filières industrielles : l’éthanol et le biodiesel. Ils peuvent être utilisés purs
(éthanol), biodiesel, ou comme additifs aux carburants classiques [Fer 09].
24
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
- La géothermie très basse énergie ; s’applique aux nappes d’une profondeur inférieure à
100 m et à faible niveau de température (moins de 30°C). La chaleur extraite est utilisée
généralement pour assurer le chauffage et le rafraîchissement des locaux après élévation de la
température au moyen d’une pompe à chaleur.
- La géothermie basse énergie ; appelée aussi basse température ou basse enthalpie, explore
des aquifères situés entre 1 500 et 2 500 mètres de profondeur. La température varie entre 30°C
et 90°C : trop faible pour produire de l’électricité mais idéal pour produire de la chaleur. Les
applications vont du chauffage urbain au thermalisme, en passant par le chauffage des serres et le
séchage des produits agricoles.
- La géothermie moyenne énergie ; aussi appelée moyenne enthalpie, explore le plus souvent
des gisements d’eau chaude ou de vapeur humide compris entre 90 et 150°C. Dans les bassins
sédimentaires, il faut atteindre des profondeurs de 2 000 à 4 000 mètres pour obtenir ces
températures. Dans des zones plus propices, la géothermie moyenne énergie pourra être
exploitée à moins de 1 000 mètres. Cette voie est utilisée pour produire de la chaleur, et
éventuellement de l’électricité.
- La géothermie haute température ; ou haute enthalpie, exploite des fluides atteignant des
températures supérieures à 150°C, pour produire de l’électricité. Les réservoirs sont localisés
entre 1 500 à 3 000 mètres de profondeur, généralement dans les zones de volcanisme ou de
tectonique active.
- La géothermie profonde assistée ; est une voie de recherche qui consiste à extraire la chaleur
des roches chaudes fissurées situées entre 3 et 5 kilomètres de profondeur. Contrairement à la
géothermie haute température classique qui exploite des réservoirs capables de fournir des débits
de fluides élevés, la géothermie profonde assistée nécessite de stimuler les roches peu
perméables en injectant de l’eau sous forte pression dans le sol.
25
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
I.8.1.1. Batteries
Dans les batteries, l’énergie est stockée sous forme électrochimique. Elles sont
composées de deux électrodes séparées par un électrolyte et des interfaces dans lesquelles
interviennent des réactions d'oxydation ou de réduction qui cèdent ou absorbent des électrons.
Les ions ainsi générés circulent dans l'électrolyte. Les systèmes de batteries sont constitués d’un
ensemble de modules de batteries à basse tension/puissance qui se connecte en parallèle ou en
série pour obtenir les caractéristiques électriques désirées. Elles représentent les systèmes de
stockage qui ont la plus grande capacité de stockage d'énergie électrique. Les batteries se
chargent quand elles subissent une réaction chimique interne sous un potentiel appliqué à leurs
bornes. Elles se déchargent, pour la réaction chimique inverse [Ara 06]. La batterie au plomb
acide est la plus utilisée, en raison de son coût qui est relativement faible et de sa disponibilité.
Par contre, les batteries nickel-cadmium sont plus chères, elles sont beaucoup plus utilisées dans
les applications où la fiabilité est vitale [Bel 07].
26
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Cathode Anode
Electrons Electrons
Moteur/ H2 Combustible
Eau (H2O) Générateur (H2 2H+
(O-- + 2H+ +2électrons)
hh H2O)
Catalyseur
Chaleur Electrolyte
Les systèmes inertiels de stockage d’énergie (SISE) ont été redécouverts depuis quelques
années du à leurs avantages par rapport aux autres systèmes de stockage d’énergie. Un SISE
comporte un volant d’inertie couplé à une machine électrique pouvant fonctionner dans deux
régimes; moteur ou générateur [Cra 03], avec des paliers magnétiques, afin de réduire les
frottements, le tout est installé dans une enceinte sous vide (volant rapide) ou remplie d’hélium
(volant lent). Les paliers doivent permettre la rotation de l’ensemble avec un minimum de pertes
[Gue 09], couplé à un convertisseur d’électronique de puissance [Oct 05].
Enceinte
Paliers
Volant
Electrique
Moteur/
Générateur
(O-- + 2H+
hh H2O)
Contrôle et
commande
Principe de fonctionnement
Energie Energie
I.9.1. Définition
Le but d’un système d’énergie hybride est de produire le maximum d’énergie à partir des
sources d’énergie renouvelable pour satisfaire la demande de la charge.
28
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
C’est un système qui combine entre la turbine éolienne et une source conventionnelle
(diesel) [Sad 09]. Ces systèmes sont conçus afin de réduire la consommation de carburant, tout
en gardant une qualité de l’énergie acceptable [Lal 09].
Ce type de système hybride est utilisé le plus souvent dans des sites qui se caractérisent
par un climat chaud [Sto 11]. La combinaison de ces deux sources d’énergies permet la
production continue d’énergie à la demande. Cependant, la production d’énergie n’est pas
entièrement renouvelable et pour les applications dans les sites isolés, les frais de transport du
combustible pour ces régions et les coûts environnementaux sont élevés [Lal 09].
Charges
Batterie Onduleur
alternatives
L'utilisation du photovoltaïque dans les zones isolées est un grand avantage, de par sa
facilité de mise en œuvre et le peu d'entretien qu'il nécessite. Cependant, le Watt photovoltaïque
délivré est assez coûteux pour les moyennes et grandes puissances par rapport aux autres sources
d'énergie. Ainsi, les spécialistes ont été amenés à coupler plusieurs systèmes énergétiques (vent,
solaire, diesel) (Figure I.26), afin d’augmenter la fiabilité du système alimentant la charge et
d’autre part diminuer de manière importante le coût de l’électricité produite par une diminution
importante de la taille du système de stockage [Bel 02], [Lal 09].
Turbine
Contrôleur Charges
éolienne Onduleur
de charge alternatives
Champ
photovoltaïque
Générateur
Batterie Convertisseur
diesel
29
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
Ces systèmes hybrides fonctionnent surtout en mode autonome dans des sites ou
l’approvisionnement en carburant diesel ou le raccordement au réseau électrique est difficile,
voir même impossible. Dans la suite de ce paragraphe sont présentées quatre configurations de
système hybride sans ou avec stockage [Sto 11].
Ce type de système hybride s’utilisent très rarement, parce qu’il n’assure pas une sécurité
d’alimentation, il manque soit une source conventionnelle soit un dispositif de stockage. Pour
cette raison, les recherches sur ces systèmes sont rares [Sto 11].
L’inconvénient majeur des deux systèmes hybrides précédemment décrits est le manque
de diversité de l’alimentation parce que la ressource primaire utilisée est unique. Cela induit
plusieurs désavantages comme par exemple le surdimensionnement des éléments dont l’objectif
est d’assurer une alimentation continue, ce qui va se traduire par un investissement initial élevé
et une augmentation du prix du kilowattheure produit. Ces inconvénients peuvent être limités ou
même éliminés par l’incorporation d’une seconde source d’énergie [Sto 11].
Dans notre travail nous nous sommes particulièrement intéressés au système hybride qui
combine les deux sources d’énergie renouvelable (photovoltaïque-éolien) avec des batteries de
stockage. Son schéma synoptique est donné par la figure (I.27). L’intérêt porté à ce système est
30
Chapitre I Etat de l'art sur les d'énergies renouvelables
dû au fait que l’Algérie dispose d’une position géographique stratégique d’où la disponibilité et
la complémentarité des gisements solaire et éolien [Lal 09].
Ce système hybride a fait objet de plusieurs travaux de recherches [Ger 02], [Kaa 06],
[Lal 09], [Has 10], [Sto 11], [Bri 12]. Pour faire face à l’inconstance du vent et du
rayonnement solaire, une stratégie de contrôle appropriée s’avère être nécessaire, afin de
satisfaire les besoin de la charge et de maximiser le rendement énergétique global. Avec notre
travail, on souhaite donc étudier la problématique de l’optimisation et la gestion d’énergie dans
ce type de système hybride.
Modules
photovoltaïque
Régulation Charge
Turbine
et conversion
éoliennes
Batterie
L’intérêt d’un système hybride réside dans le fait que l’utilisation simultanée de plusieurs
sources d’énergie permet de mieux répondre à une demande continue d’énergie de la part de
l’usager ou du réseau électrique. En effet, la grande variabilité des sources renouvelables oblige
d’une part à surdimensionner les générateurs éoliens ou photovoltaïques et surtout à introduire
avec le système de production un système de stockage d’énergie ou tout au moins un tampon
énergétique qui permettra de combler les déphasages temporels et d’amplitude entre la
production et la consommation.
au niveau mensuel, autrement dit les mois ventés sont les moins ensoleilles.
au niveau journalier c’est-à-dire la courbe d’énergie éolienne sur 24h est en opposition de
phase avec celle de l’ensoleillement [Sto 11].
a- Avantages
b- Inconvénients
I.10. Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons donné un aperçu des possibilités des énergies
renouvelables, en nous focalisant davantage sur les filières éolienne et photovoltaïque et les
technologies associées. Nous avons ainsi présenté différentes structures de systèmes hybrides.
Le système qui nous intéresse regroupe les deux sources d’énergie renouvelable
(photovoltaïque-éolien) avec batteries de stockage. Ce dernier est fiable, économique et plus
écologique que le système hybride comportant des générateurs diesels à carburant fossile pour
ainsi respecter l’environnement et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
32
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
Chapitre II
Modélisation des composants
du système hybride
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
II.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons les modèles des composants du système étudié dans le
cadre de notre travail, à savoir une éolienne, des panneaux PV, un système de stockage
(batteries) et des convertisseurs pour interconnecter les sources. L’architecture complète de ce
système est illustrée dans la figure (II.1).
PV
=
=
=
Boost Charge
Eolienne
dérivative
~
3~
=
= =
Charge
=
Batteries =
Buck
Bus continu
33
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
qualité de son modèle [Laid 10]. Elle est généralement représentée par une fonction scalaire qui
évolue dans le temps [Bel 10].
Le dispositif qui est étudié ici, est constitué d’une turbine éolienne à axe horizontal à
vitesse variable, utilisant une génératrice asynchrone à travers un multiplicateur de vitesse de
gain Gm (figure II.2).
Vent
Ωt Gm
GAS
L'énergie cinétique d'une masse d'air m qui se déplace avec la vitesse (m /s), est:
(II.1)
Si cette énergie pouvait être complètement récupérée à l’aide d’un dispositif ayant la surface
( , situé perpendiculairement à la direction de la vitesse du vent, le potentiel éolien
moyen disponible sur un site est donné par:
(II.2)
34
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
(II.3)
Sous cette forme, la formule de Betz montre que l’énergie maximale susceptible d’être recueillie
par un aérogénérateur ne peut dépasser en aucun cas 59% de l’énergie cinétique de la masse d’air
qui le traverse par seconde. De cette façon le coefficient de puissance maximal théorique est
défini comme suit [Mir 05], [Bel 10] :
(II.4)
(II.5)
(II.6)
Pour décrire la vitesse de fonctionnement d’une éolienne, une grandeur spécifique est utilisée : la
vitesse spécifique λ, qui est le rapport de la vitesse de l’extrémité des pâles de l’éolienne et la
vitesse de vent :
(II.7)
Avec :
: La vitesse de rotation de la turbine [rad/s] ;
: Le rayon de la turbine [m] ;
Connaissant la vitesse de la turbine, le couple aérodynamique est donc directement déterminé par
:
= (II.8)
Les vitesses mécaniques de la turbine et celle de la génératrice sont liées par la relation
suivante :
(II.9)
35
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
Les couples sur l’arbre lent et sur l’arbre rapide sont exprimés par la relation suivante :
(II.10)
Avec :
Gm : Le gain du multiplicateur ;
: Le couple électromagnétique développé par la génératrice asynchrone [N.m];
: La vitesse mécanique de la génératrice [rd/s];
(II.11)
Le couple visqueux dû aux frottements est modélisé par un coefficient de frottements visqueux f
(II.12)
Avec :
L’inertie totale de l’arbre de transmission ;
f : Le coefficient de frottement visqueux ;
Un certain nombre d’hypothèses ont été nécessaires pour établir les différentes équations
du modèle. Les plus importantes sont :
La loi de Faraday permet d’obtenir les six équations des bobinages statoriques et
rotoriques :
Pour le stator :
(II.13)
(II.14)
Avec :
37
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
Où
Les flux traversant les phases statoriques et rotoriques sont donnés par les équations suivantes :
Avec :
Si on désigne par l’écart angulaire entre les phases du stator et du rotor, on aura :
Telle que :
: Inductance propre d’une phase statorique et rotorique [H] ;
38
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
Nous constatons la complexité des équations de la machine asynchrone qui ne peuvent être
facilement exploitées à cause des dimensions des matrices entrant dans les calculs et de la
dépendance de la matrice inductance vis à vis de la position de l’axe rotoriques par rapport à
l’axe statorique, qui est variable dans le temps.
La transformation de Park nous permet de passer d’un repère triphasé (a,b,c) à un repère
déphasé (d,q,o) suivie d’une rotation. L’application de la transformation de Park, assure
l’invariance de la puissance instantanée lors de changement du repère.
Avec :
: La vitesse mécanique [rd/s] ;
: La pulsation mécanique [rd/s] ;
39
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
d
Sb
θr Ra
Rb
θs θ
q
s
Sa
Sc
Rc
Les grandeurs (courants, tensions et flux) transformées, du système diphasé sont égales à
la matrice de Park multipliée par les grandeurs du système triphasé, en supposant le système
parfaitement équilibré donc la composante homopolaire (o) est nulle :
(II.17)
(II.18)
En considérant que
40
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
On obtient :
(II.19)
(II.20)
Avec :
: Inductance cyclique statorique [H] ;
: Inductance cyclique rotorique [H] ;
: Inductance de fuite statorique [H] ;
: Inductance de fuite rotorique [H] ;
Mutuelle inductance [H] ;
L’expression du couple en fonction des courants statoriques et les flux rotoriques est donnée par:
(II.21)
41
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
(II.22)
Avec
Tensions de références [V] ;
: Tension de bus continu [V] ;
: Courant modulé par le redresseur [A] ;
: Fonctions logiques correspondant à l’état de l’amorçage ;
Rs
Iph Ipv
Id Irsh
G D Vpv Charge
Rsh
r r
s s
h h
Figure II.5 : Schéma électrique équivalent d’une cellule photovoltaïque.
: Courant de diode ;
: Le courant shunt ;
: Le photocourant ;
Le modèle utilisé est le modèle à une diode [Lal 09], le courant photovoltaïque est donné par :
(II.24)
Dans cette équation, le courant I dépend des paramètres K1, K2, m et de la tension aux bornes du
générateur PV.
Les coefficients K2 , K3 et K4 sont donnés par les équations suivantes :
(II.25)
(II.26)
(II.27)
(II.28)
Avec :
K1 = 0.01175 ;
: Courant au point de puissance maximal [A];
(II.30)
(II.31)
(II.32)
(II.33)
43
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
conditions quelconques ;
Lorsque l’on désir augmenter la tension d’une source continue, on peut utiliser le hacheur
parallèle de type BOOST, appelé également hacheur survolteur dont le schéma de principe est montré
dans la figure (II.6) [Mel 10]. Ce dispositif de l’électronique de puissance qui est un convertisseur
continu-continu nous permet d’adapter la tension aux bornes du panneau PV à partir d’une stratégie
de commande permettant un fonctionnement au point de puissance maximale [Vec 05].
(II.34)
44
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
(II.35)
(II.36)
Le bus continu est composé d’une capacité, qui a pour but de filtrer la tension et de
produire de l’énergie réactive.
ic is
Eolienne Vdc
ipv
PV
ibat
Batterie
45
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
Il existe plusieurs modèles de batterie au plomb et leur mise en œuvre n’est pas aisée du
fait de la prise en compte de plusieurs paramètres. Suivant les applications et les contraintes
auxquelles elles sont soumises, les batteries réagissent différemment, et donc on ne trouve pas de
modèle unique qui soit exact dans toutes les circonstances. Pour ne pas tomber dans un excès de
complexité, nous utiliseront pour notre étude, le modèle R-C dit aussi model simple, qui
nécessite pas d’identifications expérimentales de paramètres empiriques nécessaires à l’emploi
des autres modèles couramment utilisés, et qui permet également le choix d'un simulateur à pas
fixe dont le pas de calcul est adapté à la période de découpage des convertisseurs.
Vcbat
Ibat
Cbat Rs
E0 Vbat
On a donc :
(II.40)
(II.41)
Avec Cbat la capacité (Ah) nominale de la batterie et Q d la quantité de charge manquante par
rapport à Cbat [Sin 10].
46
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
Le hacheur buck sous sa forme de base est présenté par la figure (II.9). Ses principaux
composants sont le commutateur (S), l’inductance (L), la diode (D) et le condensateur (C). Une
fois le commutateur (S) fermé, le condensateur se charge et la tension est maintenu à ses bornes
jusqu’à l’ouverture de (S) qui lui permet de se décharger à travers la diode sur la charge pour un
cycle de période de fonctionnement [Abb 11].
Le commutateur peut être un transistor MOSFET ou un IGBT qui peut se commuter sur deux
positions, marche ou arrêt rapidement.
La tension d’entrée (Ve) doit être plus grande que la tension de sortie (VS). L’équation
mathématique caractérisant le courant de l’inductance est donnée par :
(II.42)
Le processus de commutation est décrit par la position de l’interrupteur (S). Dans le premier laps
de temps (α.T) le transistor est dans un état de saturation, alors l’inductance (L) se charge
d’énergie avec augmentation du courant IL. Dans le deuxième laps de temps (1-α)T, l’inductance
(L) libère cette énergie à la charge.
En négligeant la chute de tension à travers la diode, le taux de changement du courant est donné
par :
(II.43)
47
Chapitre II Modélisation des composants du système hybride
(II.44)
Le schéma fonctionnel du système asservi en tension est représenté par la figure suivante :
+ Vcom
Vref C(P) G(P) Vs
−
(II.45)
Avec :
C= 500 e-6 F;
L= 100 e-3 H;
R=0.1 Ω ;
II.8. Conclusion
Dans ce chapitre, il a été question de définir les différents modèles utilisés pour la
modélisation du système hybride, soit le modèle de l’éolienne, celui des panneaux PV, des
batteries et des convertisseurs. Les différentes sources de ce système sont connectées sur un bus
à courant continu. La conception de ces modèles sous l’environnement MATLAB/Simulink nous
permettra par la suite de simuler le comportement du système globale.
48
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
Chapitre III
Simulation des systèmes éolien et PV
avec stockage
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
III.1. Introduction
Dans le chapitre précédent, nous avons présenté les bases qui ont permis de développer
sous l’environnement MATLAB/Simulink, les modèles de simulation de tous les composants du
système hybride.
Dans ce chapitre, nous évaluerons les performances du système de stockage, ainsi que
l’efficacité des stratégies de commandes permettant aux sources d’énergie renouvelable
d’optimiser le rendement énergétique, raison pour laquelle on a étudié les deux structures
hybride séparément (système éolien avec stockage et photovoltaïque avec stockage).
49
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
Avec :
Qbat : La quantité de charge électrique en Coulomb [C];
ibat : Le courant à travers la capacité [A];
t : Le temps de fonctionnement [s];
C : La valeur de la capacité en Farad ;
V : La différence de potentiel correspondant à une plage de l’état de charge de la batterie allant
de 0% à 100%. On considère ΔV=2V pour une batterie au plomb de 12V.
Dans notre application, on a utilisé 40 batteries en série ce qui donne pour l’ensemble des
batteries ΔV=80V, la fem E=440V et R=0.08 [Sin 10].
Sachant que la valeur de la capacité en farad d’une batterie de 480V (40 batteries de 12V
mises en série) est de 11700F (3.25 3600=11700) sans changement d’échelle, elle est de 3.25F
avec changement d’échelle.
R*C.s+1
1 1
ibat C.s Vbat
Transfer Fcn2
E
1
s
Integrator 1-(u[1]/u[2]) -K- 2
2 3 SOC
%
Qd0 Cbat
50
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
540
520
500
Vbat (V)
480
460
440
420
0 1 2 3 4 5 6 7
t (s) 4
x 10
80
60
SOC (%)
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7
t (s) x 10
4
Figure III.3 : Etat de charge de la batterie sans changement d’échelle (pas variable)
540
520
500
Vbat (V)
480
460
440
420
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
t (h)
100
80
60
SOC (%)
40
20
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
t (h)
Figure III.5 : Etat de charge de la batterie dans le cas d’un changement d’échelle
(pas de simulation de 5.10-5 s)
51
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
D’après les figures obtenues, nous remarquons que l’évolution des courbes est la même, à
la différence du temps de simulation. Ce qui valide le principe du changement d’échelle.
isabc iabc
Vabc
Vabc ch
Vbat
sabc signaux
I_bat
Vdc alpha
Alpha
Hacheur Série
52
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
La commande vectorielle vient donc régler ce problème de découplage des réglages du flux et du
couple à l’intérieur de la machine.
La commande vectorielle à orientation du flux rotorique est la plus utilisée, elle donne de
meilleurs résultats que les méthodes basées sur l’orientation du flux statorique ou d’entrefer
[Idj 10].
Nous avons déjà vu dans l’équation (II.21) que le couple en régime transitoire (quelconque)
s’exprime dans le repère d-q comme suit :
On s’aperçoit que si l’on élimine le deuxième produit , alors le couple ressemblerait fort à
celui d’une MCC à excitation séparée. Il suffit, pour ce faire, d’orienter le repère dq de manière à
annuler la composante de flux en quadrature. C'est-à-dire de bien choisir l’angle de rotation de
Park de sorte que le flux rotorique soit entièrement porté sur l’axe direct (d) et donc
d’avoir . Ainsi .
Lorsque le champ rotorique est orienté, le comportement de la machine asynchrone est décrit par
les équations suivantes :
(III.5)
(III.6)
(III.7)
A partir de la relation (III.6), on obtient :
(III.8)
(III.9)
Pour mettre en œuvre la stratégie de commande, il faut pouvoir estimer mesurer le couple
électromagnétique et calculer la pulsation statorique .
On a:
(III.10)
(III.11)
53
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
Donc :
(III.12)
On remarque que le flux peut être estimé à partir du courant , grandeur statorique
accessible à partir de la mesure des courants réels statoriques
(III.13)
Avec :
: Constante de temps rotorique ;
S : opérateur de dérivation ;
Dans l’équation (III.9), on remplace par sa valeur en (III.11). Ce qui donne :
(III.14)
Sachant que :
(III.15)
III.2.2.2. La commande MPPT classique appliquée à l’éolienne
Cette simulation est réalisée pour tester l’efficacité de la commande vectorielle sur le
modèle de l’éolienne au niveau de la boucle du flux et celle du couple. Le profil de vent utilisé
pour cette simulation est présenté dans la figure (III.7).
54
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
7.5
Vv(m/s)
7
6.5
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Les figures (III.8), (III.9) montrent respectivement les allures temporelles du coefficient
de puissance Cp et de la vitesse relative .
0.5
0.4
0.3
Cp
0.2
0.1
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
12
10
8
(m/s)
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
55
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
La figure (III.10) montre l’allure temporelle de la réponse du flux rotorique Φrd estimé à
une consigne du flux rotorique de 0.7Wb. On voit que la dynamique désirée est respectée ; que
l’erreur en régime permanent est nulle et que la réponse en boucle fermée présente un court
délai.
0.8
0.7
0.6
0.5
Φrd (Wb)
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
0
Tem
-10 Tem-ref
-20
Tem(N.m)
-30
-40
-50
-60
-70
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Sur les figures (III.12), (III.13) sont représentées respectivement les allures des courants
statoriques isd ,isq, et de la vitesse mécanique de la machine. On constate que la vitesse de la
machine électrique suit les variations de la composante isq du courant statorique, associée au
couple optimal, pendant que la composante isd reste pratiquement constante étant donné que la
référence du flux est fixe.
56
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
10
5
isd
0
-5
isdq(A) -10
-15
isq
-20
-25
-30
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
800
700
600
500
Ω(tr/mn)
400
300
200
100
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Les figures (III.14), (III.15) montrent les allures temporelles des courants statoriques.
Sans le zoom on remarque une variation brusque du courant statorique suite à la variation de isq.
Avec le zoom on voit clairement l’aspect sinusoïdal de ces courants.
30
20
10
isabc (A)
-10
-20
-30
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
57
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
30 15
10
20 -5
-10
-15
10.3 10.305 10.31 10.315 10.32 10.325 10.33 10.335 10.34 10.345 10.35
10
isabc (A)
0
-10
-20
-30
9 9.2 9.4 9.6 9.8 10 10.2 10.4 10.6 10.8 11
t (h)
Les figures (III.16), (III.17) montrent les allures temporelles de la puissance et du courant
débité par l’éolienne. L’évolution de l’allure de la puissance fournie par l’éolienne est la même
que celle du couple électromagnétique du fait que
-1000
-2000
Peol (W)
-3000
-4000
-5000
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
-2
-4
ieol(A)
-6
-8
-10
-12
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
58
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
Les figures(III.18), (III.19) montrent les allures temporelles de la tension aux bornes de la
batterie, ainsi que son état de charge. La batterie est initialement chargée à 55%. On remarque
que ces deux allures évoluent de la même façon.
470
465
460
455
Vbat (V)
450
445
440
435
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
90
85
80
75
SOC(%)
70
65
60
55
50
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
La figure (III.20) montre l’allure temporelle du courant qui débite sur la capacité du bus
continu. On remarque l’apparition de très légers piques de courant durant la variation de la
tension du bus continu imposée par la batterie. Sinon ce courant est nul ailleurs.
0.6
0.4
0.2
0
ic(A)
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Les figures (III.21), (III.22) montrent les allures du profil de la puissance demandée par la
charge ainsi que le courant à l’entrée du convertisseur buck (i ch). On remarque que l’allure du
courant est presque identique à celle de la puissance, mis à part une légère différence due à la
variation de la tension de bus continu.
5000
4000
3000
Pch(W)
2000
1000
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
10
8
ich (A)
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
60
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
Vch_ref Vch
Vdc alpha
alpha
Hacheur Série
Vbat
I_bat
Vdc
SOC
Ipv _dc signal
rms
SOC
1 G Batterie
G
PV + DC/DC boost + MPPT du/dt C
Derivative Gain1
Avec:
Le nombre de modules en parallèles ;
Le nombre de modules en séries ;
Pour constater l’influence des conditions externes, à savoir l’éclairement (G) et la
température (T) sur les caractéristiques IPV (Vpv) et Ppv(Vpv), nous avons procédés à différents
tests.
61
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
Influence de l’éclairement
25
G=1000 W/m2
20 G=800 W/m2
G=600 W/m2
15 G=400 W/m2
Ipv(A)
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Vpv (V)
6000
5000 G=1000W/m2
G=800W/m2
4000
G=600W/m2
Ppv(W)
3000 G=400W/m2
2000
1000
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Vpv (V)
62
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
Influence de la température
25
20
T=75 °C
15
T=50 °C
Ipv(A)
10
T=25 °C
5
T=0 °C
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Vpv (V)
6000
5000
4000
Ppv(W)
3000 T=75°C
T=50°C
2000
T=25°C
1000 T=0°C
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Vpv (V)
63
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
5000
4000
3000
Ppv(W)
2000
1000
0
0 50 100 150 200 250 300
t (h)
25
20
15
Ipcv(A)
10
0
0 50 100 150 200 250 300
t (h)
64
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
6000
5000
4000
Ppcv(W)
3000
2000
1000
0
0 50 100 150 200 250 300
t (h)
25
20
15
ipcv(A)
10
0
0 50 100 150 200 250 300
t (h)
Figure III.29 : Réponse de l’algorithme P&O pour différentes valeurs de températures pour un
ensoleillement constante (G=1000W/m2)
Pour les deux tests on remarque toujours une convergence de la puissance vers le point de
puissance maximal (PPM), le courant converge également vert un point qui correspond à la
valeur de la puissance maximal.
Pour les simulations qui vont suivre nous avons définis un profil d’éclairement dont
l’allure est présentée dans la figure (III.30).
1000
900
G(W/m2)
800
700
600
500
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
65
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
Pour cet essai, la température est gardée constante à 25°C, seul l’éclairement varie.
Comme on peut le voir dans la figure (III.31), l’évolution de l’allure du courant débité par le
générateur PV suit l’allure du profil d’éclairement.
-2
-4
ipv(A)
-6
-8
-10
-12
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
-1000
-2000
Ppv(W)
-3000
-4000
-5000
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
66
Chapitre III Simulation des systèmes éolien et PV avec stockage
D’après les figures (III.33), (III.34) on remarque que l’allure de la tension aux bornes de
la batterie, ainsi que celle de l’état de charge évoluent de la même manière.
442
441
440
439
Vbat(V)
438
437
436
435
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
58
57
56
55
SOC(%)
54
53
52
51
50
49
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
D’après les figures (III.35), (III.36) on constate que le courant débité sur la charge suit les
variations de sa puissance, mis à part une légère différence due à la variation de la tension de bus
continu.
5200
5000
4800
4600
Pch(W)
4400
4200
4000
3800
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
12
11.5
11
ich(A) 10.5
10
9.5
8.5
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
La figure (III.36) montre que pour une tension d’entrée du hacheur abaisseur (buck)
variable qui n’est autre que celle imposée par la batterie, la tension de sortie du hacheur en
régime permanant est maintenue constante à une valeur de 220V.
250
200
150
VchV)
100
50
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Dans ce présent chapitre nous avons conçu sous l’environnement MATLAB/Simulink les
deux systèmes ; photovoltaïque avec stockage et éolien avec stockage, leurs simulations a révélé
un bon comportement face aux variations climatiques. Les systèmes de poursuite du point de
puissance maximale utilisés par les sources d’énergie renouvelable se sont montrés très efficaces
pendant les variations du vent et de l’éclairement. On a également une bonne régulation du flux
rotorique et du couple électromagnétique par la commande vectorielle utilisée. Et nous avons pu
constater que les batteries étaient susceptibles de subir des cycles de charge et décharge.
Dans le chapitre qui va suivre nous allons procéder à la simulation du système global et
tester ainsi les performances de l’algorithme de gestion chargé de superviser les flux d’énergie.
68
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride(photovoltaïque –éolien) avec stockage
Chapitre IV
Gestion de l’énergie du système
hybride (photovoltaïque-éolien) avec
stockage
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
IV.1. Introduction
Dans n’importe quel système hybride il est primordial de gérer de façon optimale le flux
d’énergie entre les différents composants. L’algorithme de gestion a pour rôle de contrôler les
échanges d’énergie entre les différents composants du système d’une part mais aussi de réguler
le processus de charge/décharge du stockage d’autre part (protection contre les surcharges et les
décharges profondes), afin de préserver les propriétés physico-chimiques des batteries et de
prolonger leur durée de vie.
A cet effet, l’algorithme de gestion est chargé de réguler l’énergie provenant du système
hybride. Pour se faire, ce dernier est implanté sous Matlab/Simulink puis simulé avec un pas de
calcul de s permettant ainsi de traiter les différents cas possibles auxquelles nous sommes
appelés à être confrontés.
isabc iabc
Vbat
Vabc Vabc ch
ieol ibat_ch
I_bat
sabc signaux
SOC
Vdc idc
ich ibat_dch -1 Batterie
ieol Vdc
idc Gain1
i_perdu
220 Vch_ref Vch Rch
Vch_ref
EDC Ich
Vdc alpha
Alpha Ich
Hacheur série Bloc de gestion
Vdc
1 G
G
PV + DC/DC boost + MPPT
69
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
Début
Oui
ihyb = ich
Non
Non Oui
ihyb>ich
ibat =0
1
Non Oui Non Oui
ich=0 et ihyb =ibat-ch ich= ihyb + ibat_dech is=ihyb -ich et ibat=0 ibat_ch=ihyb -ich
On a procédé à la simulation du système global à pas fixe pendant 24s qui correspond
réellement à 24 h avec le changement d’échelle. Afin de montrer l’efficacité de l’algorithme de
gestion dans les différents cas possible ; on a fait varier le profil de la charge, ainsi que
l’ensoleillement et la vitesse du vent, mis à part la température à la surface des PV qui est
considérée constante (T =25°C). Les profiles utilisés pour la simulation sont défini dans le
tableau suivant :
Temps (h) 0-2 2-5 5-8 8 - 10 10- 10.525 10.525 - 11.5 11.5 - 15
Vv(m/s) 6 8 4 5 3.5 3.2
2
G (W/m ) 300 1000 500 800 100 110
Pch(W) 500 8000 2000 2118 10000
Peol (W) 2000 4750 595 1160 405 304
Ppv (W) 2350 4900 3050 4150 1715 1720
Phyb (W) 4350 9650 4645 5310 2120 2024
70
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
-1000
-2000
Peol (W)
-3000
-4000
-5000
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
-2
-4
ieol (A)
-6
-8
-10
-12
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
71
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
La commande vectorielle utilisée pour l’éolienne est celle à flux rotorique orienté, le flux
est fixé à une valeur de référence (Φrd-ref = 0.7Wb), d’après la figure (IV.5), On peut constater
que la grandeur rotorique est bien régulée et reste insensible aux variations de la vitesse.
0.8
0.7
0.6
0.5
Φrd (Wb)
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
-20
Tem (N .m)
-30
-40
-50
-60
-70
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Figure IV.6 : Couple électromagnétique
La figure (IV.7) représente l’évolution des courants isd et isq. L’allure du courant isd est
similaire à celle du flux rotorique. Ce dernier est bien régulé et insensible aux variations de la
vitesse. Le courant isq, quant à lui, répond à ces deux derniers pour adapter le couple afin de
72
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
10
5
isd
0
-5
isdq(A)
-10 isq
-15
-20
-25
0 5 10 t (h) 15 20 24
-1000
-2000
Ppv (W)
-3000
-4000
-5000
-6000
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
-4
-6
ipv (A)
-8
-10
-12
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Les figures (IV.10), (IV.11) montrent respectivement la puissance de la charge ainsi que
le courant à l’entrée du convertisseur abaisseur (ich ). On remarque que l’évolution de la
puissance de la charge suit celles du courant et de la tension de la batterie (figure (IV.13)) du fait
que
73
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
10000
8000
6000
Pch(W) 4000
2000
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
20
15
ich (A)
10
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
20
10
ibat (A)
-10
-20
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Figure IV.12 : Courant de la batterie
Sur les figures (IV.14) et (IV.13) nous représentons l’évolution du SOC et de la tension de
bus continu imposée par la batterie. On peut constater que l’évolution de l’état de charge de la
batterie est similaire à celle de la tension, donc le SOC est l’image de la tension.
74
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
460
450
440
Vbat (V)
430
420
410
400
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Figure IV.13 : Tension de la batterie
100
90
80
70
SOC (%)
60
50
40
30
20
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Figure IV.14 : Etat de charge de la batterie (SOC)
20
15
Is (A)
10
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Figure IV.15 : Courant à dissiper dans une charge dérivative
75
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
250
220
200
150
Vch (V)
100
50
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Figure IV.16 : Tension aux bornes de la charge
0.6
0.5
0.4
α
0.3
0.2
0.1
0
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
La figure (IV.18), représente le courant total fourni par le système hybride (ihyb), le
courant à l’entrée de convertisseur buck (ich )et le courant de la batterie.
40
ihyb
30 ich
ibat
20
10
Ich_hy
b_bat
i(A)
-10
-20
-30
0 4 8 12 16 20 24
t (h)
Figure IV.18 : Allure des courants ihyb, ich et ibat
76
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
Phase 1 (t=0-2 h) : On remarque que le courant fourni par le système hybride est supérieur au
courant appelé par la charge (Figure IV.18), on alimente donc la charge et on charge la batterie
étant donné le SOC < SOCmax (90 %).
77
Chapitre IV Gestion de l’énergie du système hybride (Photovoltaïque-éolien) avec stockage
Phase 7 (t= 11.5 – 15 h) : Le courant fourni par le système hybride est insuffisant pour alimenter
la charge et puisque le SOC est supérieur au SOCmin la batterie va se décharger rapidement
(figure (IV.14) et (IV.18)) afin de satisfaire la charge.
Phase 8 (t= 15 – 15.5 h) : Le courant fourni par le système hybride augmente et la puissance de
la charge diminue par rapport à ceux du cas précèdent, comme le SOC est supérieur au SOCmin
la batterie va continuer à se décharger lentement pour pouvoir satisfaire la charge.
Phase 9 (t =15.5 – 20 h) : Cette période présente la situation où l’énergie produite par les deux
sources principales est très faible, la batterie se décharge alors jusqu’à atteindre le SOCmin, puis
elle est déconnectée, et vu que la demande de la charge n’est pas satisfaite, cette dernière va
aussi se déconnecter, dés que cela arrive la batterie se reconnecte à nouveau (figure IV.18) pour
emmagasiner le peu d’énergie disponible (se charge très lentement).
Phase 10 (t =20 – 22 h) : La puissance fournie par le système hybride est deux fois supérieur à
celle de la charge, le système hybride arrive donc à satisfaire largement la charge et puisque
SOC< SOCmax la batterie se charge rapidement (figure IV.14)
Phase 11 (t =22 – 23 h) : Dans cette situation, qu’on définit comme étant assez défavorable, le
système hybride est incapable de satisfaire la charge et la batterie va se décharger à son tour
jusqu’à atteindre le SOCmin.
Phase 12 (t =23 – 24 h) : Ce cas est favorable, car il correspond à une situation où notre
système hybride satisfait pleinement la charge (figure (IV.14) et (IV.18)), et que le surplus de
puissance est dirigé vers la batterie puisque le SOC< SOCmax.
IV.4. Conclusion
78
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale et perspectives
Dans ce travail nous avons contribué à l’étude du système hybride photovoltaïque éolien
avec stockage, auquel on a implanté un algorithme de gestion.
Dans le premier chapitre, nous avons donné une description de quelques sources
d’énergie renouvelables. Ensuite, nous avons présenté quelques techniques de recherche du point
de puissance maximale puis les différentes configurations du système hybride.
Le second chapitre a été dédié à l’élaboration des différents modèles qui composent le
système hybride. Le module « générateur éolien » a été modélisé en tenant compte de tous ses
éléments : rotor éolien, l’arbre de transmission, générateur et convertisseur de puissance. Pour
maximiser l’énergie récupérée à partir vent, on a adopté pour la chaine de production éolienne
une commande MPPT avec la connaissance de la courbe caractéristique de la voilure. Cette
commande génère une référence de couple électromagnétique liée à la courbe de puissance
maximale. La consigne du couple ainsi obtenue permet d’adapter la vitesse de rotation du rotor
éolien à la vitesse du vent, par le biais d’un convertisseur à commande vectorielle connecté au
stator de la machine asynchrone. Pour le générateur photovoltaïque, L’algorithme utilisé pour la
recherche du point de puissance maximale consiste en la commande P&O « méthode de
perturbation et d’observation ». Le principe de régulation est basé sur la variation automatique
du rapport cyclique D à la valeur adéquate de manière à maximiser la puissance à la sortie du
panneau PV. La modélisation de la batterie de stockage a aussi été réalisée de manière à subir
des cycles de charge et de décharge. Le modèle R-C à été donc adopté, vu sa simplicité.
79
Conclusion générale et perspectives
Les résultats de ce présent travail nous permettent de dégager les perspectives suivantes :
80
Références bibliographiques
Références
Bibliographiques
Références bibliographiques
Références bibliographiques
81
Références bibliographiques
82
Références bibliographiques
[Hoh 03] D.P.Hohm and M.E.Ropp « Comparative study of Maximum Power Point
Tracking Algorithms », in Progress in Photovoltaics : Research and Applications,
2003.
[Idj 10] K. Idjdarene « Contribution à l’Etude et la Commande de Génératrices
Asynchrones à Cage Dédiées à des Centrales Electriques Eoliennes Autonomes »,
Thèse en cotutelle entre l’Université de Bejaia, Algérie et l’Université Lille 1,
France, 2010.
[Kaa 06] A. Kaabeche , M. Belhamel , R. Ibtiouen , S. Moussa et M. R. Benhaddadi
« Optimisation d’un système hybride (éolien – photovoltaïque totalement
autonome », Revue des Energies Renouvelables, 2006,Vol. 9 N°3, pp. 199 – 209.
[Lab 06] A. LABOURE, M. VILLOZ – « Énergie solaire photovoltaïque », Environnement
et Sécurité, Tome III, Paris, 2006, pp. 01-48.
[Lai 10] Z. Laid « Etude technique d’un système d’énergie hybride photovoltaïque –éolien
hors réseau », Thèse de Doctorat de l’Université de Constantine, Algérie, 2010.
[Lal 09] S. LALOUNI « Etude, commande et simulation d’une chaine hybride
(photovoltaïque-éolienne) de production d’énergie électrique », Thèse de Doctorat
de l’Université de Bejaia, Algérie, 2009.
[Lec 04] L. Leclercq « Apport du stockage inertiel associé à des éoliennes dans un réseau
électrique en vue d’assurer des services systèmes », Thèse de Doctorat de
l’Université des Sciences et Technologies de Lille (L2eP), Lille, France, 2004.
[Lop 06] M. Lopez « Contribution à l’optimisation d’un système de conversion éolien pour
une unité de production isolée », Thèse de Doctorat de l’Ecole Doctorale de
Sciences et Technologies de l’Information des Télécommunications et des
Systèmes de Paris-Sud 11, France, 2006.
[Mek 04] N. Mekkaoui « Contribution à la Modélisation et à la Commande d’une Mini-
Centrale Eolienne à Base de Machines à Induction Simple et Double Alimentée »,
Mémoire de Magister de l’Université de Batna, Algérie, 2004.
[Mel 10] K. El-Melouani « Dimensionnement d’un hacheur survolteur », Application note
de Polytech Clermont-Ferrand, France, 2010.
[Mir 05] A. Mirecki, « Etude comparative de chaînes de conversion d’énergie dédiées à une
éolienne de petite puissance », Thèse de Doctorat de l’Université de Toulouse,
France, 2005.
83
Références bibliographiques
[Pet 05] A. Petersson « Analysis, modeling and control of doubly-fed induction generators
for wind turbines », Thèse de Doctorat de l’Université de Technologie de
CHALMERS de Göteborg, Suède, 2005.
[Poi 03] F. Poitiers « Etude et commande de génératrice asynchrone pour l’utilisation de
l’énergie éolienne », Thèse de Doctorat de l’Université de Nantes, France, 2003.
[Ram 10] A. Rameli « Contribution à l’Amélioration des Performances d’un
Aérogénérateur basé sur une MSAP », Mémoire de Magistère de l’Université de
Bejaia, Algérie, 2010.
[Rek 07] D. Rekioua, O.Amrani « Etude et identification des différents modèles électriques
photovoltaïques », Conférence sur les énergies renouvelables, Université de
Bejaia, Algérie, 2007.
[Sad 09] A. Sadek « Implantation expérimentale de l’MPPT pour un système de génération
hybride solaire-éolien », Mémoire de Magistère de l’Université de Batna, Algérie,
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[Sin 10] A. T. Singo « Système d’alimentation photovoltaïque avec stockage hybride pour
l’habitat énergétiquement autonome », Thèse de Doctorat de l’Université Henri
Poincaré, Nancy 1, France, 2010.
[Som 10] SOCOMEC, Cahier technique photovoltaïque 2010.
84
Références bibliographiques
85
Annexes
Annexes
Annexes
Annexe 1
4 paires de pôles
230/400 V – 23,8/13,7 – 5,5 kW – 50 Hz – 690 tr/mn
1,07131 Ω ;
1,29511 Ω ;
8,9382 mH ;
4,8613 mH ;
Frottement : f=0 ;
Annexe 2
Cb=2600Ah
Vb =480V;