Eies Akwaba PDF
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RAPPORT FINAL
(JANVIER 2018) BNETD-DEEH
SOMMAIRE
3.2.1.2 Loi n° 88-651 du 07 juillet 1988 portant Protection de la Santé Publique et de l’Environnement
contre les effets des déchets industriels toxiques et nucléaires et des substances toxiques nocives .............. 63
3.2.1.6 Loi n°2003-208 du 07 juillet 2003 portant Transfert et Répartition des compétences de l’Etat aux
Collectivités territoriales ................................................................................................................................. 66
3.2.1.7 Loi n° 99-477 du 02 août 1999 telle que modifiée par l’Ordonnance n° 2012-03 du 11 janvier
2012 portant Code de Prévoyance Sociale ...................................................................................................... 66
3.2.1.9 Loi n° 2014-390 du 20 juin 2014 portant Orientation sur le Développement Durable .............. 67
3.2.1.10 Loi n°2014- 427 du 14 juillet 2014 portant Code Forestier ........................................................ 68
3.2.1.12 Loi n° 99-477 du 02 août 1999 telle que modifiée par l’Ordonnance n° 2012-03 du 11 janvier
2012 portant Code de Prévoyance Sociale ...................................................................................................... 69
3.2.1.13 Décret du 25 novembre 1930 portant expropriation pour cause d’utilité publique .................. 69
3.2.1.14 Décret n° 96-206 du 07 mars 1996 relatif au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de
travail 70
3.2.1.15 Décret n° 96-894 du 08 novembre 1996 déterminant les règles et procédures applicables aux
études relatives à l’impact environnemental des projets de développement ................................................. 70
3.2.1.16 Décret n° 98-40 du 28 janvier 1998 relatif au comité Technique consultatif pour l’étude des
questions intéressant l’hygiène et la sécurité des travailleurs ........................................................................ 71
3.2.1.17 Décret n° 2012-1047 du 24 octobre 2012 fixant les modalités d’application du principe pollueur-
payeur tel que défini par la Loi n° 96-766 du 03 octobre 1996 portant Code de l'Environnement ................... 72
3.2.1.18 Décret n° 2013-224 du 22 mars 2013 tel que modifié par le Décret n° 2014-25 du 22 janvier 2014
portant réglementation de la purge des droits coutumiers sur le sol pour intérêt général ............................. 72
3.2.1.19 Décret n° 2014-397 du 25 juin 2014 déterminant les modalités d’application de la loi relative au
Code Minier 73
3.3.14 Analyse des capacités environnementales et sociales des acteurs impliqués dans le projet .... 84
SECTION 6 : IDENTIFICATION, ANALYSE ET EVALUATION DE L’IMPORTANCE DES IMPACTS DU PROJET .... 138
9.1. Estimation des coûts des mesures à provisionner par le Maître d’ouvrage.............................. 212
ANNEXES 221
LISTE DES FIGURES
Photos 1, 2, 3et 4 : Vues du Boulevard VGE (1), de la Voie express A 100 (2), de la Voie
express de l’AIFHB (3) et de la future Voie express de Vridi (4) ........... 47
Photos 5, 6, 7et 8 : Vues de la ligne de voie ferrée (5), de l’Abattoir de Port-Bouët (6), d’horticulteurs
(7) et de la zone de marécage (8) ............................................................. 48
Photos 9et 10 : Vues de l’environnement de la berge lagunaire (Baie de Biétry) et d’une activité de
dragage sur le plan d’eau lagunaire (Baie de Koumassi) ............................ 114
Photos 11et 12 : Vues de la végétation de la zone d’étude ........................................................ 120
Photos 13, 14, 15 et 16 : Vues des activités commerciales et artisanales exercées dans l’emprise du
projet (stations-services TOTAL et SHELL, vente de fleurs et restauration)... 134
Photos 17 et 18 : Vues des activités agricoles exercées dans l’emprise du projet (cultures maraîchères
et horticulture)..................................................................................... 135
Photos 19 et 20 : Vues de quelques bâtis situés dans l’emprise du projet ................................... 135
Photos 21 et 22 : Vues de quelques équipements situés dans l’emprise du projet........................ 136
Photos 23 et 24 : Vues de la séance de travail avec les autorités municipales de Port-Bouët ......... 213
Photos 25, 26, 27et 28 : Vues de la table de séance et des participants à la réunion publique
.......................................................................................................... 214
- Photos 29 et 30 : Vues de l’entretien avec le bureau de l’Association des
Jardiniers de Port-Bouët ........................................................................ 215
LISTE DES TABLEAUX
BC : Bureau de Contrôle
BM : Banque mondiale
PO : Politique Opérationnelle
VOLETS DESCRIPTION
Climat La zone d’étude est soumise à un climat Attiéen, marqué par quatre (04) : la grande
saison sèche (décembre-avril), la grande saison des pluies (mai-juillet), la petite
saison (août-septembre) et la petite saison des pluies (octobre à novembre).
saisons nettement différenciées par le régime pluviométrique, à défaut de
variations importantes de la température :
- la moyenne mensuelle de la pluvimétrie est de 140,71 mm et le total
annuel de pluie enregistré sur la période d’observation varie de 1040 à
2627,5 mm, pour une moyenne de 1539,30 mm.
- les courtes durées de l’insolation sont attribuées à la forte densité des
couvertures nuageuses.
- la vitesse moyenne mensuelle des vents est de 2,39 m/s. Elle est plus
élevée pendant les mois de mai, juin, octobre et novembre, correspondant
aux saisons des pluies, et plus faible pendant les mois de janvier, février,
juillet et août, correspondant en majeure partie aux saisons sèches.
- L’évaporation moyenne mensuelle est de 71,05 mm. Elle est plus élevée
de novembre à mars, avec une valeur pratiquement supérieure à 80 mm.
- la valeur moyenne mensuelle de l’humidité relative est de 82,75 %.
La zone d’étude étant très urbanisée, aucune véritable végétation n’y a été
Flore
rencontrée, en dehors de quelques arbres d’avenue.
On peut observer quelques oiseaux sauvages (pique-bœufs) à cause de la présence
Faune
dans la zone de troupeaux de bœufs et de moutons, de même qu’une diversité
d’espèces de poissons dans la Lagune Ebrié (et quelques reptiles (varans) dans le
bassin de rétention environnant.
Profil socio-économique de la zone du projet
Selon le récent Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH
Populations 2014), la population de la commune de Port-Bouët est estimée à 419 033
habitants dont 208 450 hommes (50%) et 210 583 femmes (50%).
Activités commerciales et artisanales
Les activités pratiquées sont notamment la production et la vente de briques (02),
la vente de pots de fleurs (01) et la restauration (01). Celles-ci sont gérées par des
hommes (02) et des femmes (02).
Activité
économiques Activités agricoles
L’activité agricole porte sur la production de l’horticulture ornementale et de
cultures maraîchères (légumes, laitue, concombres, etc.). 119 propriétaires
d’activités agricoles et 120 ouvriers agricoles ont été identifiés.
Habitat
Les bâtis identifiés dans l’emprise du projet sont au nombre de 10. Ce sont des
constructions en dur (pour les entreprises, le centre de loisir, de restauration et
des niches de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE)), en métal (pour le box) et
en grillage (clôture pour les parcs autos).
Habitat et
équipements Equipements
Les équipements situés à proximité de la zone du projet sont le Loisir Akwaba Club,
la niche de la CIE et les réseaux de la CI-TELCOM. Dans l’emprise des travaux, l’on
note la présence d’un (01) poste transformateur CIE sur la section VGE-Carrefour
Akwaba.
Les enjeux environnementaux identifiés les risques d’inondations, les risques de pollution de la lagune
Ebrié et de la nappe phréatique, la perturbation des activités économiques, la dégradation du cadre
de vie et de la santé des populations riveraines, la perturbation des réseaux de la CIE et CITELCOM, la
perturbation de la circulation et accessibilité difficile aux services socioéconomiques (Hôpital Général
de Port-Bouët, 43ième BIMA).
A ces politiques nationales s’ajoutent les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale notamment
la PO 4.01 « Evaluation Environnementale » ; PO 4.11 « Ressources Culturelles Physiques » ; PO 4.12
« Reinstallation Involontaire »
En plus de ces lois et décrets, la Côte d'Ivoire a signé et ratifié depuis 1938 plusieurs conventions,
protocoles, traités et accords internationaux relatifs à l'environnement. Celles qui sont applicables au
projet :
- Convention sur le patrimoine mondial (UNESCO) ;
- Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone (1985) ;
- Convention cadre des Nations Unies à Rio de Janeiro sur la diversité biologique (1992) ;
- Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'Ozone (1987) ;
- Accord international à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
(Protocole de Kyoto) (1997) ;
- Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC) (1992).
C.3. Cadre institutionnel
Les institutions et structures en lien avec le Projet d’aménagement d’un échangeur au carrefour
d’Akwaba sont indiquées dans le tableau récapitulatif suivant.
ENTITE IMPLICATION DANS LE PROJET
Maître d’ouvrage, ministère de tutelle de
Ministère des Infrastructures Economiques l’AGEROUTE, de la conception à la mise en
œuvre du projet.
Certification environnementale du projet à
Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du
travers l’ANDE, pendant sa conception, sa mise
Développement Durable
en œuvre et son suivi.
Intervention en collaboration avec le MIE, dans
l’obtention d’un gain de confort et de sécurité
pour tous les usagers, tout en conciliant les
Ministère des Transports besoins des différents modes de transport avec
les objectifs communs de la politique de
transport, pendant la conception et la mise en
œuvre du projet.
Ministère de l’Economie et des Finances Financement pour la mise en œuvre du projet
Protection de la ressource en eau qui sera
Ministère des Eaux et Forêts exploitée pendant la mise en œuvre du projet
en l’occurrence la lagune Ebrié. .
ENTITE IMPLICATION DANS LE PROJET
E. Consultations publiques
Les consultations publiques ont consisté en une séance d’information des autorités administratives de
la Commune de Port-Bouët (le 29 novembre 2017), une séance d’information et de sensibilisation du
public (le 06 décembre 2017) et une enquête auprès de l’Association des Jardiniers de Port-Bouët (le
08 décembre 2017).
Au cours de ces rencontres, il s’est agi de présenter le projet, d’expliquer l’objet de la mission et de
définir les conditions de participation à la réalisation des enquêtes sur le terrain. Le choix des
participants s’est fait en tenant compte de la proximité des populations par rapport au site du projet
et à la probabilité d’être affectés par les travaux.
Ces entretiens ont permis de recueillir les préoccupations et les recommandations des principaux
acteurs bénéficiaires ou susceptibles d’être affectés. A cet effet, les préoccupations ou craintes
majeures enregistrées ont été :
- l’emprise du projet prévue pour la réalisation du projet ;
- l’identification des personnes susceptibles d’être affectées ;
- les modalités de compensation prévues pour la perte de biens et de revenus ;
- la nécessité de trouver un autre site de relocalisation pour les horticulteurs de Port-Bouët.
Il est à noter que tous ces échanges ont permis d’obtenir d’une part, l’adhésion au projet des
populations riveraines des voies du projet, et d’autre part, leur implication dans la réalisation des
différentes phases de mise en œuvre du projet.
Impacts négatifs
- augmentation de matières particulaires (poussières et fumées) ;
- nuisances sonores et des vibrations auprès des riverains :
- difficultés d’accès aux habitations, aux activités économiques et aux équipements socio-éducatifs,
sanitaires et religieux :
- risques de troubles respiratoires et auditifs,
- risques d’accidents liés au déplacement d’engins ;
- perte de revenue de quatre activités économiques ;
- perte de cent dix-huit (118) activité agricole,
- perturbation des réseaux des concessionnaires (CIE et SODECI).
Mesures d’atténuation
En phase de préparation d’installation
- faire l’entretien et le contrôle des véhicules
- arroser périodique et régulier des plates-formes
- mettre en place d’une bâche de protection sur les camions transportant les matériaux
- régler la teneur en eau des graveleux
- planifier et restreindre les travaux entre 08h00 et 18h00 ;
- respecter de la quiétude des riverains par les employés
- interdire le stockage des produits de déblais et autres déchets tout au long des voies
- réaliser un reboisement compensatoire (plantation linéaire sur environ 300 m)
- faire aménagement paysager le long des voies d’accès
- aménager des couloirs de passage pour faciliter le déplacement des riverains ;
- arrosage périodique et régulier des plates-formes ;
- mettre en place d’une bâche de protection sur les camions transportant les matériaux ;
- régler de la teneur en eau des graveleux ;
- planifier et restreindre des travaux entre 08h00 et 18h00 ;
- maintenir de la population loin du champ d’actions des engins et matériels de chantier ;
- mettre en place d’une signalisation adéquate à l’entrée des zones d’habitation ;:
- mettre en œuvre le PAR
- Informer les gérants d’activités économiques riveraines sur le planning des travaux .
En phase de construction
Faire l’entretien et le contrôle des véhicules
Arroser périodiquement et régulièrement les plates-formes des travaux ;
Mettre en place une bâche de protection sur les camions transportant les matériaux
régler la teneur en eau des graveleux ;
planifier et restreindre les travaux entre 08h00 et 18h00 ;
respecter de la quiétude des riverains par les employés ;
interdire le stockage des produits de déblais et autres déchets tout au long des voies ;
stocker des produits chimiques sur des aires appropriées ;
collecter, stocker temporairement et éliminer dans les conditions acceptables pour
l’environnement les huiles usagées ;
faire un programme de sensibilisation et de formation des employés ;
aménager de couloirs de passage pour faciliter le déplacement des riverains ;
Arroser périodiquement et régulièrement des plates-formes
mettre en place d’une bâche de protection sur les camions transportant les matériaux Réglage de
la teneur en eau des graveleux ;
mettre en place d’une signalisation adéquate à l’entrée des zones d’habitation ;
sensibiliser et informer les riverains et les usagers sur les risques d’accidents liés à la circulation
des engins et au transport des matériaux
informer les populations riveraines et les usagers sur la planning d’exécution des travaux et les
mesures de sécurité à respecter
informer et sensibiliser sur le VIH/ SIDA
aménager des ’aires de vente de denrées alimentaires sur le chantier ;
sensibiliser et former le personnel de chantier sur les SST
équiper le chantier d’un dispositif médical ;
porter obligatoirement les équipements de protection individuelle adéquat
réglementer de la circulation des personnes et des véhicules sur le chantier ;
impliquer les parties prenantes au projet (maire, responsables techniques de la mairie, chefs de
quartier, responsables d’associations ou de groupes de jeunes) ;
sensibiliser et former le personnel de chantier sur le respect des us et coutumes des populations
sensibiliser et former le personnel du chantier sur le genre ;
Prendre les dispositions nécessaires pour protéger les personnes exerçant des activités à proximité
du chantier contre tout accident de la circulation ;
prendre des dispositions techniques pour prévenir la fissuration des bâtis riverains
faciliter le déplacement des personnes au niveau des équipements sensibles dans les meilleures
conditions possibles ;
arroser les aires de travail à proximité des équipements pour limiter les envols préjudiciables des
poussières ;
impliquer les concessionnaires avant l’entame des travaux.
En phase d’entretien
sensibiliser les populations riveraines
limiter la vitesse dans la zone concernée
installer les panneaux d’interdiction de klaxonner à proximité des équipements sensibles
éloigner la population des engins, des matériels et des produits d’entretien
COMPONENTS DESCRIPTION
Physical profile of the project area
The study area belongs to the area of middle and low plateaus of the Quaternary.
Relief
Indeed, the relief is not accidental. He is even very flat ..
Climate The study area is subject to an Attiean climate, marked by four (04): the long dry
season (December-April), the big rainy season (May-July), the short season
(August-September) and the short rainy season (October to November).
seasons clearly differentiated by the rainfall regime, in the absence of significant
variations in temperature:
- the average monthly rainfall is 140.71 mm and the annual rainfall recorded
over the observation period varies from 1040 to 2627.5 mm, for an average
of 1539.30 mm.
- the short duration of insolation is attributed to the high density of cloud
cover.
- the average monthly wind speed is 2.39 m / s. It is higher during the
months of May, June, October and November, corresponding to the rainy
seasons, and lower during the months of January, February, July and
August, mostly corresponding to the dry seasons.
- the average monthly evaporation is 71.05 mm. It is higher from November
to March, with a value of almost 80 mm.
- the average monthly value of the relative humidity is 82.75%.
Air quality and Air quality
noise
Given the high traffic volume at Carrefour Akwaba, the maximum concentrations
of nitrogen dioxide (average annual 66.14 μg / m3, average hourly 451.42 μg / m3)
are higher than the thresholds recommended by the WHO. (Annual average 40 μg
/ m3 and average hourly 200 μg / m3). However, these high levels are found only
in the immediate vicinity of the intersection and not around sensitive sites or
homes.
• Acoustic quality
It is found that the calculated levels are lower than those specified by the Ivorian
regulations
The noise levels measured on average (44 dB (a) during the day and 29.2 dB (A) at
night) at the level of the study area comply with the thresholds set by the Ivorian
regulations and WHO.
Water resources The study area is characterized by the proximity of the Ebrié Lagoon, with the
Berries of Biétry and Koumassi
Groundwater in the project area is highly mineralized.
The study area is characterized by the proximity of the Ebrié Lagoon (Berries of
Biétry and Koumassi) and a water table (Quaternary aquifer). The lagoon waters
are of poor quality, with levels of organic pollutants (COD, BOD5), nutrients such
as phosphates and very high metals such as copper. Groundwater is highly
mineralized.
For both types of resources, special attention should be paid to HAPs that are
carcinogenic and to microbiological pollutants, the levels of which (fecal coliforms
8.25 102 are well above the standards allowed by the WHO).
Profil biologique de la zone du projet
Flora The study area is very urbanized, no real vegetation was encountered there, apart
from a few avenue trees.
COMPONENTS DESCRIPTION
Some wild birds (oxen) can be seen because of the presence in the area of herds
Wildlife
of cattle and sheep, as well as a variety of fish species in the Ebrié Lagoon (and
some reptiles (monitor lizards) in the surrounding retention basin.
Socio-economic profile of the project area
According to the recent General Census of Population and Housing (RGPH 2014),
the population of the municipality of Port-Bouët is estimated at 419,033
Populations
inhabitants including 208,450 men (50%) and 210,583 women (50%).
Habitats
The buildings identified in the area of the project are 10 in number. These are solid
constructions (for businesses, the center of leisure, catering and niches of the
Ivorian Company of Electricity (CIE)), metal (for the box) and in fence (fence for the
car parks).
Habitats and
equipment •
Facilities
The facilities located near the project area are the Akwaba Leisure Club, the CIE
niche and the CI-TELCOM networks. In the right-of-way, there is a (01) CIE
transformer substation on the VGE-Carrefour Akwaba section.
Law No. 96-766 of 3 October 1996 on the Regulates the preservation of the
Environment Code environment of the project insertion zone
through the CIES
Law No. 98-755 of 23 December 1998 on the Regulates the preservation of water
Water Code resources, both quantitatively and
qualitatively
Law No. 2001-476 of 9 August 2001 on the General Facilitates the flow of information with the
Organization of Territorial Administration involvement of the prefectural authority of
Abidjan, and the municipality of Port-Bouët.
Law n ° 99-477 of August 02, 1999 as modified by Regulates working conditions during project
the ordinance n ° 2012-03 of January 11, 2012 implementation
relating to the Code of Social Providence
Law No. 2003-208 of July 07, 2003 on the Transfer Involvement of the community of Port-Bouet
and Distribution of State Competences to in the realization of the project
Territorial Communities
Law No. 2014-138 of 24 March 2014 on the Mining Regulates the preservation of mineral
Code resources related to the project
Law No. 2014-390 of 20 June 2014 on Orientation Regulates the management of resources and
on Sustainable Development; the application of the Environmental and
Social Management Plan.
The law n ° 2014-427 of July 14th, 2014 port forest Regulates the collection of forest products in
code accordance with the provisions of this law
Law n ° 97-400 of July 11th, 1997 as modified by Regulation of working conditions during the
the Law n ° 2015-532 of July 20th, 2015 bearing the implementation of the project
Labor Code
TITLE APPLICATION TO THE PROJECT
Law No. 2003-208 of July 07, 2003 on the Transfer Involvement of the community of Port-Bouët
and Distribution of State Competences to in the realization of the project
Territorial Communities
Decree n ° 96-894 of November 08, 1996 Governs the application of the Law n ° 96-
determining the rules and procedures applicable 766 of October 3rd, 1996 bearing the Code of
to studies relating to the environmental impact of the Environment
development projects
Decree n ° 96-206 of March 07, 1996 relating to the Ensures safety provisions on the site and
committee of health, safety and working employee health
conditions
Decree No. 2012-1047 of 24 October 2012 laying Penalty strike the project if the waste
down the procedures for applying the polluter produced by these facilities is released into
pays principle the environment without prior treatment
Decree n ° 2014-397 of June 25, 2014 determining Governs the conditions and operating license
the modalities of application of the law relating to of the sites and quarry and the borrow areas
the Mining Code that will be operated under the project
In addition to these laws and decrees, Côte d'Ivoire has signed and ratified since 1938 several
conventions, protocols, treaties and international agreements relating to the environment. Those that
are applicable to the project:
- World Heritage Convention (UNESCO);
- Vienna Convention for the Protection of the Ozone Layer (1985);
- United Nations Framework Convention on Biological Diversity in Rio de Janeiro (1992);
- Montreal Protocol on Substances that Deplete the Ozone Layer (1987);
- International Agreement to the United Nations Framework Convention on Climate Change (Kyoto
Protocol) (1997);
- United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) (1992).
D. . Analysis of variants
The choice of variant 2 and 3 induces certainly a strong use of the workforce, an increase of the
businesses of the SMEs and a possibility to realize all the movements. However, the use of large
amounts of materials in addition to the large number of people affected (436) is a major constraint.
Thus, variant 1 has been adopted with regard to the principle of '' prioritization of mitigation '' (cardinal
to environmental and social assessment) according to which it is always necessary to opt for
alternatives / variants of site / layout that minimize the move the PAPs (327) then compensate when
it is unavoidable. Indeed, it requires less materials for its construction and less surface occupation. This
allows the 43rd BIMA to have a safe visibility and the Hospital of Port-Bouët to exercise in peace
without major disruption. It also allows the pedestrian and cyclist to move safely to reach the
multimodal station.
E. Public Consultations
The public consultations consisted of a briefing of the administrative authorities of the Municipality of
Port-Bouët (November 29, 2017), an information and public awareness session (December 6, 2017)
and a survey of the Gardeners Association of Port-Bouët (08 December 2017).
During these meetings, it was a question of presenting the project, to explain the purpose of the
mission and to define the conditions of participation to the realization of the investigations in the field.
The choice of participants was made taking into account the proximity of the populations to the project
site and the probability of being affected by the works.
These interviews were used to gather the concerns and recommendations of the main beneficiaries or
likely to be affected. For this purpose, the main concerns or fears recorded were:
- - the influence of the planned project for the realization of the project;
- - the identification of persons likely to be affected;
- - the compensation arrangements provided for the loss of property and income;
- - the need to find another relocation site for horticulturists in Port-Bouët.
It should be noted that all these exchanges made it possible to obtain, on the one hand, the adhesion
to the project of the populations bordering the project tracks, and on the other hand, their implication
in the realization of the various phases of implementation of the project. project.
Bonus measures
As measures to improve the positive impacts of the project on the environment
In preparation / installation phases,
- give priority to the recruitment of local labor for unskilled jobs by relying on local authorities,
taking into account gender (young women in priority).
In the construction phase
- prioritize the local workforce in the recruitment process;
- promote the recruitment of women and vulnerable people;
- implement an IEC program to prevent social risks;
- to sensitize the populations and especially the young people.
-
During operation / maintenance phase,
- Landscaping and planting empty spaces around access roads to the Akwaba Interchange;
- carry out regular maintenance of the structure;
- quickly evacuate vehicles that have broken down on the track;
- prohibit the parking of vehicles on access roads to the overpass;
- to sensitize the population on the anarchic occupation of the rights of way from the access roads
to the overpass;
- set up public lighting along the access roads;
- regularly clean the rainwater drainage works;
- quickly evacuate vehicles that have broken down on the track;
- prohibit the parking of vehicles on access roads to the overpass.
Reduction measures
In preparation phase of installation
- maintain and control vehicles
- water periodic and regular age of platforms
- set up a tarpaulin on the trucks carrying the materials
- adjust the water content of the gravelly
- plan and restrict work between 08:00 and 18:00;
- to respect the tranquility of residents by employees
- prohibit the storage of waste products and other waste all along the tracks
- achieve compensatory reforestation (linear planting about 300 m)
- landscaping along the access roads
- arrange corridors to facilitate the movement of residents;
- periodic and regular watering of the platforms;
- set up a tarpaulin on the trucks carrying the materials;
- adjust the water content of the gravelly;
- plan and restrict work between 08:00 and 18:00;
- keep the population away from the field of action of machinery and construction equipment;
- put in place adequate signage at the entrance of the residential areas;
- implement the PAR
- iInform managers of shoreline economic activities on the work schedule.
-
In the construction phase
- Cargo and control vehicles
- periodically and periodically irrigate the work platforms;
- Set up a tarpaulin on the trucks carrying the materials
- regulate the water content of the gravelly;
- plan and restrict work between 08:00 and 18:00;
- respect the residents' peace of mind with the employees;
- prohibit the storage of cuttings and other waste products along the tracks;
- store chemicals on appropriate areas;
- collect, temporarily store and dispose of waste oils under environmentally acceptable conditions;
- conduct an awareness and employee training program;
- create corridors to facilitate the movement of residents;
- Periodically and regularly watering platforms
- set up a tarpaulin on trucks carrying materials Adjusting the moisture content of gravel;
- put in place adequate signage at the entrance to residential areas;
- sensitize and inform residents and users about the risks of accidents related to the movement of
machinery and the transport of materials
- inform local residents and users about the work schedule and safety measures to be respected
- inform and raise awareness about HIV / AIDS
- set up food sales areas on the construction site;
- sensitize and train site staff on OHS
- equip the site with a medical device;
- wear the appropriate personal protective equipment
- regulate the movement of people and vehicles on the site;
- involve stakeholders in the project (mayor, technical officers of the town hall, district chiefs,
leaders of associations or groups of young people);
- sensitize and train the construction site staff on respecting the habits and customs of the
populations
- sensitize and train site staff on gender issues;
- Make the necessary arrangements to protect people carrying out activities near the site against
any traffic accident;
- take technical measures to prevent cracking of riparian structures
- facilitate the movement of people at the level of sensitive equipment in the best possible
conditions;
- Water the work areas near the equipment to limit the harmful effects of dust;
- involve the dealers before starting work.
L’objectif principal de l’EIES est d’évaluer les impacts environnementaux et sociaux des activités à
entreprendre dans le cadre de l’aménagement du Carrefour Akwaba dans la Commune de Port-Bouët
et de proposer des mesures de suppression, d’atténuation et de compensation des impacts négatifs
d’une part, et de bonification des différents impacts positifs d’autre part, de même que des
programmes de surveillance et de suivi.
De manière spécifique, il s’agit, aussi bien en phases de travaux (préparation/installation et
construction) qu’en phase d’exploitation/entretien, de :
- décrire et caractériser les principales composantes des milieux (naturel et humain) d’insertion du
projet ;
- identifier et analyser les impacts potentiels positifs et/ou négatifs du projet, puis évaluer
quantitativement et/ou qualitativement l’importance de ces impacts ;
- proposer des mesures correctives, afin de réparer, compenser et/ou atténuer les impacts négatifs
dudit projet sur l’environnement et en évaluer le coût ;
- proposer un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) qui permettra la mise en œuvre
des mesures de protection de l’environnement, et la surveillance des effets de ces mesures et
d’en assurer le suivi ;
- prendre en considération les opinions, les réactions et les principales préoccupations des
populations riveraines ainsi que des personnes directement ou indirectement affectées par les
travaux.
Ainsi, l’EIES vise à apporter au MIE, à l’AGEROUTE, à la BM et autres partenaires, les informations
suffisantes pour justifier du point de vue environnemental et social, l’acceptation ou la modification,
voire le rejet du projet envisagé, ou la sélection d’une ou plusieurs alternatives en vue de leur
financement et de leur exécution.
L’EIES a été réalisé par le Bureau National des Etudes Techniques et de Développement(BNETD). Celui-
ci a bénéficié de l’appui technique du Comptoir International des Métiers en Côte d’Ivoire (CIMCI) et
du Cabinet d’Expertise des Milieux Aquatiques-Environnement (CEMA-Environnement),
respectivement pour l’Etude de la qualité de l’air, des bruits et vibrations, et l’Etude du milieu
aquatique.
Au plan méthodologique, la présente EIES a été structurée autour de cinq (5) étapes :
Recherche documentaire
La recherche documentaire a consisté à collecter, auprès de l’AGEROUTE, de la Mairie de la Commune
de Port-Bouët et aussi à partir d’études antérieures et d’internet, les informations de base relatives à
la description du projet et de toutes ses composantes, à la législation et la réglementation applicables
dans le cadre du projet, aux caractéristiques biophysiques et humaines de la zone d’insertion du projet,
etc.
La collecte des données (ou recueil de l’information) a été précédée de l’appropriation des TDR de
l’étude.
Il a été question de :
- valider ou infirmer certaines données collectées lors de la revue documentaire, et apprécier la
sensibilité environnementale et sociale du site ;
- faire la reconnaissance de l’état initial de l'environnement physique, humain, biologique et socio-
économique par des observations directes et des entretiens formels,
- faire l’identification des enjeux environnementaux et sociaux, etc.
- réaliser les études spécifiques sur la qualité de l’air, l’état acoustique et le milieu aquatique.
Visites de terrain
Les visites de sites se sont déroulées du 07 au 18 décembre 2017 et ont consisté à (i) reconnaître les
axes, situer et cerner les limites de la zone du projet, (ii) identifier les populations, les activités, les
bâtis et les équipements susceptibles d’être affectés par le projet, (iii) valider ou infirmer certaines
données collectées lors de la revue documentaire, et (iv) apprécier la sensibilité environnementale et
sociale du site.
Les entretiens ont été réalisés selon une démarche participative, à partir d’une séance d’information
des autorités communales (le 29 novembre 2017), d’une réunion publique (le 06 décembre 2017) et
d’une séance de travail avec l’Association des Jardiniers de Port-Bouët (le 08 décembre 2017). Ces
différents échanges ont permis de recueillir des informations pertinentes sur la zone du projet et les
avis et préoccupations des parties prenantes.
Le traitement des différentes données acquises au cours de l’étape de la collecte des données a été
fait à l’aide de logiciels tels que Word, Excel et Access ; ce qui a permis une meilleure analyse et
interprétation des résultats. Par la suite, l’information qui en a résulté a été synthétisée à travers des
graphiques et tableaux dans ce rapport.
Le rapport de l’étude s’articule principalement autour de onze (11) sections, comme suit :
- Section 1 : Introduction ;
- Section 2 : Description du projet ;
- Section 3 : Cadre politique, juridique et institutionnel ;
- Section 4 : Analyse des alternatives ;
- Section 5 : Description de l’état initial de l’environnement ;
- Section 6 : Identification, analyse et évaluation de l’importance des impacts du projet ;
- Section 7 : Analyse des risques et accidents ;
- Section 8 : Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) ;
- Section 9 : Estimation monétaire des mesures de protection et d’accompagnement ;
- Section 10 : Participation du public ;
- Section 11 : Conclusion.
SECTION 2 : DESCRIPTION DU PROJET
La zone du projet concerne le District Autonome d’Abidjan (Sud-Est de la Côte d’Ivoire) qui regroupe
les dix (10) Communes de la Ville d’Abidjan (Abobo, Adjame, Attécoubé, Cocody, Koumassi, Marcory,
Plateau, Port-Bouët, Treichville et Yopougon), capitale économique du pays, et les Communes
d’Anyama, de Bingerville et de Songon.
La zone du projet est située plus précisément dans la Commune de Port-Bouët, au niveau de la jonction
entre le Boulevard Valéry-Giscard-d’Estaing (VGE), la Voie express A 100 en direction de Grand-
Bassam, la Voie express de l’Aéroport International Felix Houphouët-Boigny (AIFHB), la future Voie
express de Vridi (actuelle Rue des Caraïbes) et le Boulevard de Marseille Ter (aménagement de l’actuel
Boulevard de Marseille)(figures 1 et 2).
Figure 1 : Situation géographique de la zone du projet
A ce jour, le Carrefour Akwaba est un carrefour à sens giratoire qui permet de relier certaines voies
structurantes de la Commune de Port-Bouët, en plus de l’axe principal Boulevard Valéry-Giscard-
d’Estaing – Voie express A 100 en direction de Grand-Bassam (photos 1, 2, 3 et 4).
Photos 1, 2, 3et 4 : Vues du Boulevard VGE (1), de la Voie express A 100 (2), de la Voie express de
l’AIFHB (3) et de la future Voie express de Vridi (4)
1 2
3 4
L’on note la présence à proximité du 43ème Bataillon d’Infanterie de Marine (BIMA) de l’Armée
Française, d’une ligne de voie ferrée, de l’Abattoir de Port-Bouët, d’activités économiques (stations
d’essence Total et Shell), d’horticulteurs et d’une zone de marécage (photos 5, 6, 7 et 8).
5 6
7 8
Le degré de saturation aux heures de pointe est assez élevé, ce qui dénote d’un trafic relativement
intense. De plus, l’augmentation future du trafic devrait aggraver son degré de congestion.
Il est également important de souligner le caractère transit presque obligé via le Carrefour Akwaba
pour les échanges entre le Sud et le Nord de l'agglomération. En effet, les investigations menées
permettent de dégager les principales constatations suivantes :
- le trafic d'échange entre le Boulevard VGE et la voie express de Bassam est très significatif. Il
contribue à hauteur de 54 % des flux entrant sortant au carrefour ;
- le débit horaire est élevé et presque constant le long de la journée. La pointe absolue, représentant
7,6 % du trafic journalier, est observée durant la plage [17 h - 18 h] ;
- les zones les plus émissives/attractives sont Port-Bouët, Koumassi, Treichville et Cocody ;
- le segment passager représente 92 % du trafic recensé contre 8 % pour le transport de
marchandises. Les types de véhicules prédominants sont les « voitures particulières » et les «
taxi/wôrô wôrô » ;
- le travail constitue pour 75 % des usagers, le principal motif de déplacement, quel que soit le type
de véhicule.
Cet aménagement permet de gérer les mouvements de moindre importance par le carrefour giratoire
qui offre de bonnes conditions de fluidité et d’échange. Il favorise les mouvements importants assurés
par des bretelles ou anses, en permettant notamment les divers mouvements de/vers la gare
multimodale d’Akwaba à partir du carrefour giratoire au sol.
La conception de l’échangeur tiendra compte aussi bien de l’aspect purement fonctionnel de l’ouvrage
(type de voie, homogénéité du niveau de service, capacité, mouvements prioritaires) que de son
intégration dans l’espace urbain (le carrefour étant considéré comme la vitrine d’Abidjan).
D’un point de vue géométrique, les caractéristiques de chacune des composantes de l’échangeur,
(voies principales, bretelles d’entrées/sorties, boucles, anses, chaussées latérales, carrefours
éventuels, etc.) seront conformes aux principales références rappelées ci-dessous :
- VSA – 70 km/h : Voies Structurantes d’Agglomération – Conception des artères urbaines à 70 km/h
;
- VSA – 90 à 110 km/h : Voies Structurantes d'Agglomération – Conception des voies à 90 et
110 km/h ;
- les échangeurs sur routes de type autoroute ;
- ICTAVRU : Instructions sur les Conditions Techniques d’Aménagement des Voies Rapides Urbaines
– CETUR ;
- conception des accès sur Voies Rapides Urbaines de Type A (VRU A) – CETUR ;
- VU : Voirie Urbaine - Guide général de la voirie urbaine – Conception, Aménagement, Exploitation
– CETUR ;
- PSGN : Passages Souterrains à Gabarit Normal – PSGN 77 – SETRA – Octobre 85 ;
- CG : Carrefours Giratoires – les Carrefours Plans sur Routes Interurbaines – SETRA.
Les figures 7 et 8 présentent les taux de saturation de l’aménagement prévu aux horizons 2020 et
2040.
Figure 7 : Taux de saturation à l’horizon 2020
La réalisation de sept (07) Ouvrages d’Art (OA) a été retenue dans le cadre du projet. L’un de ces
ouvrages sera réservé au franchissement de la voie future du Métro d’Abidjan - Ligne 1 prévu au sol.
Le linéaire total des OA est de l’ordre de 2 800 m. Aussi, cinq (05) ouvrages structurels ont été identifiés
pour la configuration ci-dessus (figure 6) :
- l’ouvrage principal en 2x3 voies en dalle précontrainte pour l’axe VGE – A 100 ;
- un portique ouvert pour le franchissement du Métro d’Abidjan - Ligne 1 et gérer l’intersection avec
la Rue des Caraïbes ;
- un viaduc (OA3) constitué d’un tablier unique d’une voie et représentant l’anse sortant de
l’ouvrage A 100 – VGE et allant à Marseille Ter en traversant le giratoire, l’axe VGE – A 100 ainsi
que le Métro d’Abidjan - Ligne 1. Le viaduc est constitué d’une structure en dalle précontrainte
ainsi que le caisson de hauteur constante ;
- un viaduc principal (OA4) en Y reliant Marseille ter à l’Aéroport en 2x2 voies de largeur variable
avec une structure en caisson de hauteur constante. Cet axe traverse le Métro d’Abidjan - Ligne 1
et la gare multimodale ainsi que l’axe VGE – A 100. Il représente l’ouvrage le plus important de
l’aménagement ;
- trois ouvrages représentant trois bretelles permettant de relier Marseille ter – Rue des Caraïbes
en dalle précontrainte, Marseille ter – A 100 en viaduc constitué d’une dalle précontrainte et d’un
caisson de hauteur constante et Giratoire – Marseille ter en dalle armé.
Signalisation horizontale
La signalisation horizontale sera réalisée par des bandes blanches continues ou discontinues. Ces
bandes auront pour but d'assurer le guidage des usagers. La réglementation internationale distingue
différents types de marques, dont les principales sont les suivantes :
- les lignes longitudinales : continues infranchissables, discontinues axiales ou de délimitation des
voies, discontinues d'annonce d'une ligne continue ou de dissuasion (dépassement dangereux) et
discontinues de bord de chaussée ;
- les lignes transversales continues (STOP) ou discontinues (cédez le passage) ;
- les autres marques : pour passage de piétons, pour stationnement et autres périmètres protégés,
et les flèches de rabattement et hachures.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "U" qui peut varier selon le type de
route :
- U = 7,5 cm sur les autoroutes et les routes à chaussées séparées ;
- U = 6 cm sur les routes à grande circulation ;
- U = 5 cm sur les routes secondaires.
Pour cet aménagement, l’on utilisera U = 7.5 cm pour les VSA et 6 cm pour les voies auxiliaires
éventuelles avec : 2 U pour les lignes axiales, 3 U cm pour les lignes de rive et 60 cm pour les lignes
transversales.
Signalisation verticale
Dans le cadre du présent projet, la signalisation verticale concernera :
- les panneaux de prescription et d’obligation, triangulaires ou circulaires concernant la limitation
de vitesse (au niveau des bretelles d’entrées/sorties notamment), la signalisation des virages (au
niveau des boucles et anses) et points dangereux, la priorité, etc. ;
- les panneaux directionnels implantés conformément à la Circulaire n°82-31 du 22 mars 1982 (D30,
D40, etc.).
Les installations d’éclairage proposées seront basées sur l’utilisation des lampes à vapeur de sodium
haute pression pour leur efficacité lumineuse très élevée et leur longue durée de vie.
L’utilisation d’installation d’éclairage par LED pourra être envisagée. Il est fréquemment utilisé
l’éclairage par LED haute puissance avec le photovoltaïque à haut rendement pour offrir un éclairage
public à énergie propre et à faible consommation énergétique.
Les luminaires d’éclairage extérieur devront être choisis du type complètement enveloppé, résistant
aux chocs mécaniques et protégés contre la poussière et les jets d’eau, avec un minimum degré de
protectionIP54 conformément à la norme IEC 60529.
Les candélabres d’éclairage public seront proposés en acier galvanisé à chaud avec peinture époxy de
forme cylindro-conique.
L’alimentation électrique des installations d’éclairage extérieur sera assurée par l’utilisation des
armoires de distribution électrique, type extérieur, convenablement placées le long du projet, sur des
dalles en béton et assurant une chute de tension maximale de 5% calculée entre le dernier candélabre
d’éclairage et le tableau basse tension du poste de distribution publique respectif, selon les
recommandations locales et internationales appliquées.
En plus de l’aspect architectural de l’ouvrage, dont la conception devra permettre la mise en valeur de
la statue Akwaba, des aménagements paysagers et urbains seront proposés. Ces aménagements
concerneront l’embellissement de l’ouvrage et de ces abords tout en apportant des avantages utiles
en termes de stabilité des talus de déblai et de remblai et en termes de séparation "conviviale" pouvant
guider les usagers. Les plantations à prévoir devront être adaptées au climat et à la nature des sols. La
recherche concernera les plantes locales, qui font partie des grandes richesses de la Côte d’Ivoire. Une
attention particulière sera donnée au mobilier urbain, notamment les candélabres. Enfin, quatre (04)
mots clés sont donc à suivre : Intégration, Embellissement, Stabilisation et Sécurisation.
Le projet se déroulera en trois (03) phases : une phase de préparation/installation, une phase de
construction et une phase d’exploitation/entretien.
La phase d’installation/préparation comprendra la libération et la préparation de l’emprise (travaux
préparatoires) et l’installation générale de chantier (bureaux, dépôt des matériaux et des ateliers,
toilettes, aires de stockage de matériaux divers, etc.). A ce stade de l’étude, l’emplacement exact du
chantier reste à déterminer.
La phase de construction (ou de travaux) concernera les activités relatives aux terrassements
(déblais/remblais), à la pose des ouvrages d’assainissement et de drainage, au bitumage (chaussée et
trottoirs), à la signalisation, à l’installation des équipements de sécurité et à l’éclairage public. La durée
2.4.1.2. Terrassements
Les terrassements seront exécutés sur toute l'emprise des voies concernées par le projet et
comprendront :
- la démolition éventuelle des chaussées existantes et l’évacuation dans une décharge agréée ;
- la démolition éventuelle d'ouvrages divers et l’évacuation dans une décharge agréée ;
- l'enlèvement éventuel de bordures existantes ;
- le décaissement des chaussées et trottoirs dans les zones prescrites par le Maître d'œuvre ;
- le décapage éventuel de la terre végétale dans les zones prescrites par le Maître d'œuvre ;
- la purge des terres de mauvaise tenue par endroits et sur une épaisseur prescrite par le Maître
d'œuvre, ainsi que le remblaiement des fouilles par un matériau de qualité agréé par le Maître
d’œuvre ;
- les terrassements nécessaires à la réalisation du projet, conformément aux plans ;
- la substitution des sols décaissés par la mise en place d'une couche de forme sur une épaisseur
définie par le Maître d’œuvre ;
- le réglage des surfaces de terrassement suivant les pentes et dimensions des plans et leur
compactage ;
- l'enlèvement, le transport et la mise en dépôt aux endroits indiqués par le Maître d’œuvre des sols
et matériaux excédentaires ou impropres ;
- le drainage sommaire mais suffisant des zones terrassées pendant la durée de leur exécution ;
Les travaux de chaussé et de trottoirs seront réalisés conformément aux plans et profils en travers
types. Ils comprendront essentiellement :
- la réalisation des remblais en matériaux sélectionnés pour chaussée et pour trottoirs ;
- la réalisation de la couche de roulement en graveleux latéritiques ou sables de concassage ;
- la préfabrication et la pose des bordures ;
- la réalisation des trottoirs en béton armé.
Les contraintes environnementales seront liées à la préservation des ressources en eau présentes au
niveau du site du projet, sur les plans quantitatif et qualitatif.
La mise en œuvre des activités du projet en phase de travaux, peut entraîner une perturbation
temporaire du régime hydrique et des écoulements locaux, de même que la modification du
ruissellement de la Lagune Ebrié (Baies de Biétry et Koumassi). Aussi, le taux de pollution de la
ressource est-elle susceptible d’être élevé par le lessivage direct des éléments physico-chimiques et
d’éventuels déversements d’hydrocarbures.
La nappe phréatique peu profonde dans la zone du projet (moins de 10 mètres), pourrait être exposée
à des cas de contamination liés à des déversements accidentels ou à des fuites d’hydrocarbures des
engins de chantier en phase de travaux.
La Section 3 présente le contexte politique, juridique et institutionnel qui régira les différentes phases
du projet, à travers une analyse des politiques et des textes juridiques applicables, et du niveau de
participation des institutions concernées.
La vision globale est qu’à l’horizon 2025 la diversité biologique de la Côte d’Ivoire soit gérée de
manière durable en vue de l’équilibre des écosystèmes, de l’amélioration de la qualité de vie des
populations actuelles et de la préservation de l’héritage des générations futures. Pour y parvenir,
la stratégie est structurée autour d’une démarche fondée sur huit thèmes fondamentaux et dix-
huit axes stratégiques dont la mise en œuvre devrait permettre d’inverser la tendance de la
dégradation des forêts de la Côte d’Ivoire.
Dans le domaine de la Santé et de l’Hygiène, le Ministère met un accent particulier sur : l’élimination
des excréta et autres déchets y compris les déchets biomédicaux ; la sensibilisation des communautés
sur les bienfaits de l’hygiène du milieu ; la vulgarisation d’ouvrages d’assainissement à moindre coût ;
la vulgarisation et l’application des règles d’hygiène ; etc.
Les objectifs de croissance du PND étaient d’atteindre un taux de croissance de 8,1% en 2012, de 9%
en 2013, 10,1% en 2014 et 10% en 2015. Soit un taux de croissance d’environ 10% en moyenne sur la
période 2012-2015. Le PND 2016-2020 d’un cout de 30 000 milliards de F CFA, aidera la Côte d’Ivoire
à atteindre l’émergence en 2020.
Elle rappelle aux responsables du projet, leur obligation de préserver l’environnement et le cadre de
vie des populations riveraines.
Elle réglementera l’utilisation des matières dangereuses pendant la mise en œuvre du projet. Pendant
la phase de construction, il sera produit des déchets tels que les boues de peinture, les huiles de
vidange, les liants, le liquide d’imprégnation, les chiffons souillés de produit hydrocarbure, des
cartouches d’imprimantes et de photocopieurs, les batteries usagées, etc. Le projet devra veiller à ce
que ces différents déchets soient collectés et traités par des firmes spécialisées et agréées. :
La Côte d’Ivoire dispose d’une réglementation cohérente et complète en matière de grands projets et
d’environnement, dont l’esprit général est de permettre l’exécution de grands projets
d’infrastructures dans de bonnes conditions, de protéger l’environnement sans dénaturer les projets
et de protéger et assurer le bien-être des populations tout en préservant les acquis des projets. Cette
réglementation est illustrée par la Loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement.
Le Code de l’Environnement est composé de l’ensemble des définitions et des principes généraux
applicables à la préservation de l’environnement en République de Côte d’Ivoire. Il stipule notamment
que l'autorité compétente peut refuser la délivrance d'un permis de construire si le projet peut affecter
le caractère ou l'intégrité des zones voisines (Article 22).
Il préconise, en son Article 35, l’application des principes de précaution, de substitution, de
préservation de la diversité biologique, la non dégradation des ressources naturelles, du pollueur
payeur, le droit de participation du public à toutes les procédures et décisions qui pourraient avoir un
effet négatif sur l'environnement.
Il précise que l’Etat fixe les seuils critiques des polluants atmosphériques (Article 57). Il interdit toutes
les activités susceptibles de nuire à la qualité de l'air, des eaux tant de surface que souterraines (Article
75).
Le Code de l’Environnement définit également, de façon plus précise, certaines modalités, en
particulier l’obligation de réaliser une étude d’impact environnemental : tout projet susceptible d'avoir
un impact sur l'environnement doit faire l'objet d'une étude d'impact préalable (Article 39) et l'examen
des études d'impact environnemental, par le Bureau d’Etudes d’Impact Environnemental (BEIE), donne
lieu au versement d'une taxe au Fonds National De l'Environnement (FNDE) dont l'assiette sera
précisée par décret (Article 41).
La Loi n° 98-755 du 23 décembre 1998 portant Code de l’Eau renvoie au Code de l’Environnement sur
plusieurs points. Elle dispose des principes généraux applicables à la gestion intégrée des ressources
en eau et à la protection du domaine de l’eau en Côte d’Ivoire, notamment :
- les déversements, dépôts de déchets de toute nature ou d'effluent radioactifs, susceptibles de
provoquer ou d'accroître la pollution des ressources en eau sont interdits (Article 48) ;
- les installations, aménagements, ouvrages, travaux et activités, susceptibles d’entraver la
navigation, de présenter des dangers pour la santé et la sécurité publique, de nuire au libre
écoulement des eaux, de dégrader la qualité et/ ou influencer la quantité des ressources en eau,
d’accroître notamment le risque d’inondation, de porter gravement atteinte à la qualité ou à la
diversité du milieu aquatique (Article 31) sont soumis à une autorisation préalable avant toute
mise en œuvre ;
- tout aménagement ou ouvrage de déviation ou de dérivation de la ressource en eau qui prive les
autres usagers de la jouissance normale est interdit (Article 32)..
- tout rejet d'eaux usées dans le milieu récepteur doit respecter les normes en vigueur (Article 49);
- il est interdit de déverser dans la mer, les cours d'eau, les lacs, les lagunes, les étangs, les canaux,
les eaux souterraines, sur leur rive et dans les nappes alluviales, toute matière usée, tout résidu
fermentescible d'origine végétale ou animale, toute substance solide ou liquide, toxique ou
inflammable susceptibles de constituer un danger ou une cause d'insalubrité, de provoquer un
incendie ou une explosion (Article 51).
La lagune Ebrié est la ressource en eau identifiée dans la zone du projet. Elle devra être protégée
conformément à cette loi. A cet effet, le projet doit veiller à ce que les eaux usées ou tout autre effluent
non traité du chantier ne se déversent pas dans la lagune Ebrié.
Ces textes juridiques viennent booster ainsi le processus de décentralisation ainsi que l’organisation
administrative et territoriale.
Depuis l'avènement des Conseils Généraux en 2002, la politique de décentralisation en Côte-d'Ivoire a
connu une évolution significative. En effet, désormais l'initiative et la mise en œuvre des actions de
développement local sont transférées aux collectivités territoriales décentralisées. Ces actions de
développement local doivent répondre aux aspirations profondes des populations à la base par une
planification participative.
La présente loi est pertinente dans le cadre du projet, car elle s’inscrit dans le cadre des réformes de
l’Etat (Titre I, Article 2 et Titre II, Article 32). Par ailleurs, l’implication de l’autorité préfectorale
d’Abidjan et de la commune de Port-Bouët permettra de faciliter la circulation de l’information grâce
aux réseaux de communication développés par ces administrations.
La Loi n°2003-2008 du 07 juillet 2003 portant Transfert et Répartition de compétences de l’Etat aux
Collectivités territoriales régit les compétences attribuées aux régions, départements, districts, villes
et communes.
Ce transfert de compétences a pour but le développement économique, social, sanitaire, éducatif,
culturel et scientifique des populations et, de manière générale, l’amélioration constante du cadre de
vie.
La Loi n° 99-477 du 02 août 1999 portant Code de Prévoyance Sociale régit les dispositions du service
public de prévoyance sociale. Ce service a pour but de fournir des prestations à l'effet de pallier les
conséquences financières de certains risques ou de certaines situations, en matière d'accidents du
travail et de maladies professionnelles, de retraite, d'invalidité et de décès et d'allocations familiales.
La Loi n°2014-138 du 24 mars 2014 portant Code Minier est un texte de loi composé de l’ensemble des
définitions (Titre premier) et des principes généraux applicables à tout prélèvement de substances
minérales contenues en République de Côte d’Ivoire.
Le Code Minier fixe les dispositions générales pour la conduite des activités minières dans le domaine
public ou privé (Chapitre 2). Il définit la classification des gîtes naturels en carrières et mines (Articles
2, 3, 4, du Chapitre 2) et en fixe les modalités d’exploitation.
Il détermine également les grands objectifs de protection de l’environnement et définit, de façon plus
précise certaines modalités, en particulier l’obligation de réhabilitation des sites exploités et à la
conservation du patrimoine forestier (chapitre premier : dispositions préliminaires) et conditionne
toute activité d’exploitation à l’obtention d’un permis et à la présentation d’un programme de gestion
de l’environnement comprenant un plan de réhabilitation des sites et leurs coûts prévisionnels (Article
5). L’autorisation d’exploitation des carrières et toutes les conditionnalités sont spécifiées dans l’Article
7 du Code Minier.
Les activités envisagées dans le cadre de l’aménagement d’un échangeur du carrefour d’Akwaba
nécessiteront l’exploitation des carrières et des zones d’emprunts. L’exploitation des sites de
carrières devra dont respecter la réglementation selon la loi sur le code minier.
La Loi n° 2014-390 du 20 juin 2014 d’Orientation sur le Développement Durable définit les objectifs
fondamentaux des actions des acteurs du développement durable. Elle s’applique à divers domaines
dont l’aménagement durable du territoire, la biodiversité, la biosécurité, les changements climatiques,
les énergies et les ressources en eau, et vise à :
- préciser les outils de politique en matière de développement durable ;
- intégrer les principes du développement durable dans les activités des acteurs publics et privés ;
- élaborer les outils de politique en matière de changement climatique ;
- encadrer les impacts économiques, sociaux et environnementaux liés à la biosécurité ;
- définir les engagements en matière de développement durable des acteurs du développement
durable
Selon l’article 3 de la loi n°2014- 427 du 14 juillet 2014, la présente loi s’applique aux forêts et aux
arbres hors forêts sur le territoire national mais ne s’applique pas à la faune, aux parcs nationaux et
réserves naturelles. Les articles 6 et 7 de cette loi stipulent que la protection et la reconstitution des
ressources forestières incombent à l’Etat, aux collectivités territoriales, aux communautés rurales, aux
personnes physiques et personnes morales de droit privé, notamment les concessionnaires et
exploitants des ressources forestières.
L’Etat prend toutes mesures nécessaires en vue de fixer les sols, de protéger les terres, les berges et
ouvrages contre les risques d’érosion et d’inondation, et de conserver les espèces naturelles menacées
d’extinction. (Article 7).
Selon les articles 42, 47, 51 et 52 les prélèvements au titre des droits d’usage forestier doivent se faire
dans le respect des principes de gestion durable des forêts et les défrichements qu’ils soient manuels
ou mécanisés, y sont formellement interdits sauf sur autorisation de l’Administration forestière. Aussi,
les articles 56 et 59 indiquent les interdits concernant les substances et les espèces dangereuses.
L’article 61 quant à lui, souligne que tout déboisement sur une distance de vingt-cinq mètres de large
de part et d’autre de la limite supérieure des crues des cours d’eau est également interdit sauf si
l’autorisation est accordée par l’administration forestière locale.
Dans le contexte de notre projet, la végétation sera certainement détruite et elle devra se faire en
se conformant aux dispositions contenues dans la présente loi.
La Loi n° 2015-532 du 20 juillet 2015 portant Code du Travail est applicable sur tout le territoire de la
République de Côte d'Ivoire.
Elle réglementera les conditions de travail des employés pendant la mise en œuvre du projet par la
signature d’un contrat entre employeur et employé afin d’éviter la précarisation de l’emploi.
La Loi n° 99-477 du 02 août 1999 portant Code de Prévoyance Sociale régit les dispositions du service
public de prévoyance sociale. Ce service a pour but de fournir des prestations à l'effet de pallier les
conséquences financières de certains risques ou de certaines situations, en matière d'accidents du
travail et de maladies professionnelles, de retraite, d'invalidité et de décès et d'allocations familiales.
L’Ordonnance n° 2012-03 du 11 janvier 2012 en modifie les Articles 22, 50, 95, 149 à 163 ter et
complète l’Article 168.
Dans le cadre de ce projet tous les employeurs doivent être obligatoirement affiliés à la Caisse de
Prévoyance Sociale. L'affiliation prend effet à compter du premier embauchage d'un travailleur
salarié.
La Constitution de la République de Côte d’Ivoire dispose en son Article 4 que « le domicile est
inviolable. Les atteintes ou restrictions ne peuvent y être apportées que par la loi », puis en son Article
15 que « le droit de propriété est garanti à tous. Nul ne doit être privé de sa propriété si ce n'est pour
cause d’utilité publique et sous la condition d'une juste et préalable indemnisation ».
L'expropriation pour cause d'utilité publique est régie en Côte d'Ivoire par le Décret du 25 novembre
1930.
Ce texte précise les conditions et la procédure applicable pour l'expropriation pour cause d'utilité
publique, à savoir que l’expropriation ne peut être prononcée que « si ce n’est pour cause d’utilité
publique », l’utilité publique doit être légalement constatée : c'est la vocation de Déclaration d'Utilité
Publique (DUP) que de constater légalement cette utilité, l'indemnisation est une condition de
l'expropriation, elle doit être juste et elle doit être préalable.
Ce texte et les diverses lois de la République de Côte d’Ivoire constituent le fondement de l'ensemble
des devoirs de l'Etat en matière d'expropriation. Cette procédure ne s’applique qu’aux personnes
bénéficiant de droits légaux de propriété, notamment un titre foncier.
Cette loi régit la réinstallation involontaire pour cause d’utilité publique. Dans le cadre de ce projet
elle sera complété en cas d’insuffisance par la PO 4. 12 « réinstallation involontaire ».
Conformément aux dispositions prévues à l'Article 42.1 du Code du Travail, dans tous les
établissements ou entreprises occupant habituellement plus de cinquante salariés, l'employeur doit
créer un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
Le Décret n° 96-206 du 07 mars 1996 relatif au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de
travail précise les attributions (Article 2), la composition (Articles 4 à 6) et le fonctionnement (Articles
7 à 13) dudit comité.
Ce décret régit la sécurité et la santé des employés pendant la mise en œuvre du projet. A cet effet, le
projet devra veiller à l’application des dispositions sécuritaires et sanitaires des employés sur le
chantier et contribuer à leur formation dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité.
Dans ses annexes, ce décret spécifie également les particularités liées aux études relatives à
l’environnement (Article 16).
Par ailleurs, la participation du public se situe également dans le cadre réglementaire de ce décret. Elle
comprend deux (02) phases :
- la séance d’information et de consultation du public : réunion au cours de laquelle les partenaires
au projet échangent avec les autorités locales et les populations riveraines afin d’obtenir leur
adhésion à la réalisation du projet. Une stratégie commune sera définie pour la mise en œuvre du
projet, dans le souci de protéger l’environnement naturel et humain ;
- l’enquête publique : elle consiste à mettre à la disposition du public le rapport de l’Etude d’Impact
Environnemental sous la supervision d’un Commissaire Enquêteur nommé par arrêté municipal et
chargé de recueillir les observations du public.
Ainsi, ce décret régira l’application de la Loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de
l’Environnement, en matière d’EIES et de participation du public selon une démarche participative.
En son Article 1, il est stipulé que : « Le Comité technique consultatif pour l'étude des questions
intéressant l'Hygiène et la Sécurité des travailleurs institué à l'Article 91-15 du Nouveau Code du Travail
(Loi n°2015-532 du 20 juillet 2015) a pour mission d'émettre des avis, de formuler des propositions et
des résolutions sur toutes les questions concernant la santé et la sécurité des travailleurs. ». Puis,
l’Article 6 stipule que : « Le Secrétariat du Comité technique consultatif est assuré par un fonctionnaire
de la direction de l'Inspection médicale du Travail devenue dans le nouveau Code du Travail
l’Inspection de la Santé et de la Sécurité au Travail. ».
Chaque séance du Comité ou de sous-comité donne lieu à l'établissement d'un procès-verbal. Tout
membre du Comité ou de sous-comité peut demander l'insertion au procès-verbal des déclarations
faites par lui et l'annexion audit procès-verbal des notes établies et déposées avant la fin de la séance.
Les procès-verbaux sont communiqués aux membres du Comité technique consultatifs dans un délai
maximum d'un mois. Ces procès-verbaux sont conservés dans les archives de l'Inspection de la Santé
et de la Sécurité au Travail.
Le Décret n° 2012-1047 du 24 octobre 2012 fixant les modalités d’application du principe pollueur-
payeur précise que toute personne physique ou morale dont les agissements ou les activités causent
ou sont susceptibles de causer des dommages à l’environnement, doit recourir aux technologies
propres pour la remise en état de l’environnement.
Par ailleurs ce principe s’applique lorsque l’installation est à l’origine de la production de rejets
industriels, déchets non biodégradables ou dangereux.
Ce décret régira l’application de la Loi n° 96-766 du 03 octobre 1996 portant Code de l’Environnement.
Les activités envisagées dans le cadre de l’aménagement d’un échangeur au carrefour d’Akwaba
nécessiteront la production de déchets. Le projet sera frappé de pénalité si les déchets produits par
ces installations sont rejetés dans l’environnement sans traitement préalable.
Dans le cadre de la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique, le Décret n° 2013-224 du
22 mars 2013 tel que modifié par le Décret n° 2014-25 du 22 janvier 2014 portant réglementation de
la purge des droits coutumiers sur le sol pour intérêt général, permet de limiter les impacts négatifs
sur les droits des populations autochtones. Il s’applique aux terres détenues sur la base des droits
coutumiers, mises en valeur ou non et comprises dans les périmètres de plans d’urbanisme ou
d’opérations d’aménagement d’intérêt général dont la délimitation aura fait l’objet d’un arrêté du
ministre chargé de l’urbanisme (Article 2).
Aux termes de l’Article 6 de ce décret, la purge des droits coutumiers sur les sols donne lieu, pour les
détenteurs de ces droits, à compensation, notamment à une indemnisation en numéraire ou en
nature. L’article 7 (nouveau) fixe le coût maximal de la purge pour la perte des droits liés à l’usage du
sol, comme suit :
- 2000 FCFA le mètre carré pour le District Autonome d’Abidjan ;
- 1000 FCFA le mètre carré pour le District Autonome de Yamoussoukro ;
- 1000 FCFA le mètre carré pour le Chef-lieu de Région ;
- 700 FCFA le mètre carré pour le Département ;
Des coûts en deçà des maximas ainsi fixés peuvent être négociés par les parties pour la purge des droits
liés à la perte du sol.
L’Article 9 indique qu’une commission administrative, constituée pour l’opération, est chargée
d’identifier les terres concernées et leurs détenteurs, et de proposer la compensation (à partir du
barème fixé à l’Article 7) au Ministère en charge de l’Urbanisme et au Ministère en charge de
l’Économie et des Finances. Cette commission comprend les représentants des ministères techniques
(Urbanisme, Économie et Finances, Infrastructures Économiques, Agriculture, Intérieur), les Maires
des Communes concernées et les représentants désignés des communautés concernées (Article 10).
Selon l’Article 11 (nouveau), la commission a pour rôle de :
- procéder, après enquête contradictoire à l’identification des terres comprises dans le périmètre
de l’opération projetée qui sont soumises au droit coutumier et au recensement des détenteurs
de ces droits ;
- proposer la compensation selon la parcelle concernée à partir du barème fixé aux Articles 7
(nouveau) et 8 (nouveau) ;
- dresser, enfin un état comprenant la liste des terres devant faire l’objet de purge, des détenteurs
des droits coutumiers sur ces terres, des indemnités et compensations proposées à partir du
barème fixé aux Articles 7 (nouveau) et 8 (nouveau). Cet état fait l’objet d’un procès-verbal dressé
par le Secrétaire de la Commission et signé par chacun des membres de celle-ci.
Ce décret constituera la base légale pour l’indemnisation des éventuels propriétaires terriens affectés
par le projet. La Commune de Port-Bouët rentre dans le cas du District Autonome d’Abidjan.
Le Décret n° 2014-397 du 25 juin 2014 portant modalités d’application de la Loi relative au Code Minier
définit toutes les règles applicables aux opérations minières, notamment :
- la signature de convention minière (Titre I, Chapitre III) ;
- les titres miniers (Titre II) ;
- l’autorisation de prospection (Titre III) ;
- etc.
- Il régira l’application de la Loi n° 2014-138 du 24 mars 2014 portant Code Minier dans le cadre du
projet. Le projet sera amené à utiliser des matériaux en provenance de carrière ou d’emprunt. Ce
présent décret régit les conditions et l’autorisation d’exploitation des sites de carrières et des sites
d’emprunts qui seront exploités dans le cadre du projet.
Au niveau agricole, l’Etat ivoirien a créé les conditions d’indemnisation des populations dans le cadre
de projets d’utilité publique, lesquelles conditions sont régies actuellement par l’Arrêté n°
247/MINAGRI/MPMEF/MPMB du 17 juin 2014 portant fixation du barème d’indemnisation des
cultures détruites. Cet arrêté précise les modalités d’indemnisation des cultures détruites, notamment
:
- Article 2 : lorsque la destruction porte sur des constructions ou autres aménagements de génie
civil ou génie rural, l’évaluation de ces biens est établie sur la base des barèmes des ministères
techniques compétents ;
- Article 4 : les calculs d’indemnités sont établis par les services compétents du Ministère en charge
de l’Agriculture, sur la base du présent arrêté et après constats effectués par ceux-ci ;
- Article 6 : les critères à retenir pour le calcul de la valeur de l’indemnisation pour chaque type de
culture sont la superficie détruite, le coût de mise en place de l’hectare, la densité recommandée,
le coût d’entretien à l’hectare de culture, le rendement à l’hectare, le prix bord champ en vigueur
au moment de la destruction, l’âge de la plantation, le nombre d’année d’immaturité nécessaire
avant l’entrée en production et le préjudice moral subi par la victime ;
- Article 7 : le paiement de l’indemnité est à la charge de la personne physique ou morale civilement
responsable de la destruction ;
- Article 9 : sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment l’Arrêté n° 028 du
12 mars 1996 portant fixation du barème d’indemnisation des cultures détruites.
Ce texte juridique constituera la base légale pour l’indemnisation des cultures affectées par le projet.
Tableau 2 : Conventions, protocoles, traités et accords signés et ratifiés par la Côte d’Ivoire
Dans le cadre du projet d’aménagement du Carrefour Akwaba, le MIE interviendra en tant que Maître
d’ouvrage, ministère de tutelle du PACOGA et de l’AGEROUTE, de la conception à la mise en œuvre du
projet.
Le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRI-CI) est une initiative conjointe du
Gouvernement ivoirien et de la Banque mondiale (BM), dont l’objectif est de mettre l’accent sur la
reconstruction des infrastructures du pays, notamment dans les secteurs prioritaires de la voirie
urbaine, de l’eau potable, de l’assainissement urbain, de l’éclairage public, de la santé et de
l’éducation. Il effectue ses missions sous la tutelle technique du Ministère des Infrastructures
Economiques (MIE), en ce qui concerne la voirie urbaine et l’eau potable.
Le PRI-CI qui se situe dans le prolongement du Projet d’Urgence des Infrastructures Urbaines (PUIUR),
constitue un maillon essentiel dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) 2016-
2020. Au-delà de sa cohérence avec le PND 2016-2020, le PRI-CI contribuera à soutenir la relance
économique.
L’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE) est une société sous tutelle du Ministère des
Infrastructures Economiques (MIE) de l’Etat de Côte d’Ivoire. Elle est donc une société d’état, régie par
la Loi n° 97-519 du 4 septembre 1997 portant définition et organisation des sociétés d’Etat. Elle a été
créée par le Décret 2001-592 du 19 septembre 2001 portant création de l'AGEROUTE.
Dans le cadre de ce projet, l’AGEROUTE interviendra en tant que Maître d’ouvrage délégué, pendant la
conception et la mise en œuvre du projet.
Ces missions sont réalisées en collaboration et en liaison avec les structures sous tutelle que sont
l’Agence Nationale De l’Environnement (ANDE), le Centre Ivoirien Anti-Pollution (CIAPOL), le Service
d’Inspection des Installations Classées (SIIC) du CIAPOL et l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).
En collaboration avec le MIE, le MT interviendra dans l’obtention d’un gain de confort et de sécurité pour tous
les usagers, tout en conciliant les besoins des différents modes de transport avec les objectifs communs de la
politique de transport, pendant la conception et la mise en œuvre du projet.
L’Office de Sécurité Routière de Côte d’Ivoire (OSER) est une structure sous tutelle du Ministère des
Transports (MT) de l’Etat de Côte d’Ivoire. Elle a été créée par la Loi n° 78-661 du 04 Août 1978, sous
la forme d’un établissement public national à caractère administratif, doté de la personnalité morale
et l’autonomie financière.
Le Décret 91-761 du 14 novembre 1991 portant modification des attributions de l'OSER et fixant les
règles d'organisation définit trois grands types de domaines : les études, la formation et les campagnes
de sensibilisation et d'information.
Les actions qui sont menées au niveau de ces trois domaines s'inscrivent dans la prévention routière.
Les études permettent de mieux appréhender les accidents en tant que phénomène. Sur la base des
résultats obtenus, par exemple, au plan des statistiques et du comportement des usagers de la route,
des actions sont définies de façon précise et les bénéficiaires mieux ciblés.
S’agissant de la formation, l'OSER intervient sur les axes suivants :
- la formation initiale et le recyclage des moniteurs d'auto-école ;
- la formation initiale et le recyclage d'inspecteurs de permis de conduire ;
- le recyclage des conducteurs professionnels ;
- l'éducation routière en milieu scolaire.
L’OSER interviendra dans la mise en œuvre de mesures destinées à assurer la sécurité des usagers du
carrefour d’Akwaba à aménager.
Aussi, le MEF assure la tutelle économique et financière de plusieurs structures dont l’AGEROUTE. A
ce titre, il assurera la tutelle financière pour la mise en œuvre du projet.
A travers sa Direction des Ressources en Eau (DRE), le MINEF interviendra dans la protection de la
ressource en eau située dans la zone du projet, en l’occurrence la Lagune Ebrié, pendant la mise en
œuvre du projet. Par ailleurs, il interviendra dans le cadre de la coupe d’arbres.
Le MINADER interviendra dans la gestion de la compensation des cultures qui seront détruites pendant
la mise en œuvre du projet.
Le MCLAU sera chargé de la gestion de la compensation des bâtis qui seront détruits pendant la mise
en œuvre du projet et la construction des ouvrages d’assainissement.
Il interviendra au niveau de l’exploitation de la (ou des) zone(s) d’emprunts, pendant la mise en œuvre
du projet.
Il veillera au respect de la réglementation en vigueur en République de Côte d’Ivoire, sur le plan des conditions
salariales et sociales des employés, pendant les différentes phases d’exécution du projet.
Ses missions principales sont entre autres, l’élaboration et le suivi de l'application des textes en matière de santé,
la protection sanitaire des populations, l’organisation des soins, la lutte contre les grandes endémies, notamment
le paludisme, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles, les maladies liées à la lèpre, à l'Ulcère
de Burili et au VIH-SIDA, la prise en charge thérapeutique des malades du VIH-SIDA, la prévention thérapeutique
de la transmission mère-enfant, le développement de la médecine du travail en liaison avec le Ministère en
charge du travail, etc.
Le MPD accompagnera le MIE dans la réalisation du projet en veillant sur le respect des
caractéristiques de l’ouvrage conformément à la stratégie de Développement.
Dans le cadre de ce projet, le MIS interviendra en tant que ministère de tutelle de la Commune de
Port-Bouët. Cette municipalité demeure un acteur majeur dans la mise en œuvre du projet, dans la
La coordination du Projet
Le PRICI assure la préparation du Projet d’Appui à la Compétitivité du Grand Abidjan (PACOGA) et est
placé sous la tutelle du Ministère des Infrastructures Economiques (MIE) qui est le président du comité
de pilotage. Au sein du PRICI , il a été mis en place une cellule en environnement qui devra renforcer
ses acquis à travers la formation et la capacitation en outils de gestion et de bonnes pratiques
environnementales et sociales mais également sur les politiques de sauvegarde de la Banque
mondiale. Ce renforcement devra se faire dans le cadre du projet.
4.1.2. Variante 2
Principe de conception
Le principe de conception de cette variante, consiste à connecter la gare multimodale à toutes les
branches du carrefour Akwaba à travers le boulevard de Marseille Ter. Les caractéristiques de cette
variante se présentent comme suit (figure 14) :
- l’axe VGE – A 100 est maintenu au sol en 2x2 voies ;
- la liaison VGE – Bd de Marseille ter est assurée par une bretelle « Tourne à droite » en passant au-
dessus de la gare multimodale d’Akwaba ;
- la liaison Bd de Marseille ter – Rue Caraïbes est assurée par une bretelle « Tourne à droite » passant
au-dessus de la gare multimodale d’Akwaba ;
- la liaison Bd de Marseille ter – Voie express de l’aéroport est assurée par une anse passant au-
dessus des liaisons VGE-Rue Caraïbes & A100-VGE, et au-dessous des mouvements Voie express
de l’Aéroport-Rue Caraïbes et A100-Rue Caraïbes ;
- la liaison Bd de Marseille ter – VGE est assurée par une boucle tout en passant au-dessus de la
liaison VGE-Rue Caraïbes et au-dessous de la liaison Voie express de l’aéroport-Rue Caraïbes. ;
- la liaison Rue Caraïbes – VGE est assurée par une anse passant au-dessus de l’A100-VGE et les
mouvements en direction Voie express de l’aéroport ;
- la liaison Rue Caraïbes – A100 est assurée par une bretelle « Tourne à droite » passant au-dessus
de l’A100 ;
- la liaison Rue Caraïbes – Bd de Marseille ter est assurée par une anse au-dessus de l’A100VGE et
les mouvements en direction Voie express de l’aéroport ;
- la liaison Voie Express Aéroport – VGE est gardée au sol par une bretelle « Tourne à droite » ;
Le tableau 3 ci-contre présente une comparaison des trois (03) variantes du projet d’aménagement de
l’échangeur au Carrefour Akwaba, en termes d’avantages et d’inconvénients au plan environnemental
et socio-économique.
Le choix de la variante 2 et 3 induit certes une forte utilisation de la main d’œuvre, des gains financiers
pour les PME et une possibilité de réaliser tous les mouvements. Toutefois, l’utilisation de grande
quantité de matériaux en plus du nombre élevé de personnes affectées (436) constitue des contraintes
majeures.
Ainsi la variante 1 est au regard des dispositions de la PO 4.12 « réinstallation involontaire » selon
laquelle il faut minimiser le déplacement des PAPs (305) lorsqu’il est inévitable est à retenir. En plus
elle demande moins de matériaux pour sa construction et moins de surface d’occupation. Ce qui
permet au 43ième BIMA d’avoir une visibilité sécuritaire et à l’Hôpital de Port-Bouët d’exercer en toute
quiétude sans perturbation majeur. Elle permet également au piéton et au cycliste de se déplacer en
toute sécurité pour rejoindre la gare multimodale.
La Section 5 présente l’état actuel des connaissances concernant les conditions initiales des milieux
biophysique et humain dans la zone du projet, étant donné que ces dernières devront être mises en
interrelation avec les principales composantes du projet, pour la détermination des impacts potentiels
sur l’environnement.
5.2.1.1 Relief
La géomorphologie de la Côte d’Ivoire présente trois (03) types de reliefs (Avenard, 1971) :
- le panneau le plus élevé couvre la région Ouest autour de la ville de Man. Cette zone montagneuse
regroupe les massifs des Dans et des Touras avec quelques surélévations ;
- le panneau le plus affaissé, au Sud, est représenté par la zone des lagunes ;
- le troisième panneau qui correspond à la majeure partie du modelé est caractérisé par une
succession de collines très monotones avec quelques fois des reliefs plus élevés.
Le District Autonome d’Abidjan est marqué par la présence de trois (03) grands ensembles
géomorphologiques :
- les hauts plateaux à deux niveaux (40 à 50 m et 100 à 120 m), représentés par les buttes du
Continental Terminal, au Nord de la lagune Ebrié ;
- des vallées profondes allant de 12 à 40 m, entaillent les hauts plateaux du Tertiaire. C’est l’exemple
des ravins du Banco et du Gbangbo. Ces vallées jouent le rôle de drains de la partie nord de la ville,
La zone d’étude appartient à la zone des moyens et bas plateaux du Quaternaire. En effet, le relief
n’est aucunement accidenté. Il est même très plat.
5.2.1.2 Paysage
Le paysage de la zone d’étude est de type urbain, caractérisé essentiellement par des zones
d’habitations et des activités commerciales. On note aussi la présence de quelques arbres d’avenue
ayant une valeur paysagère le long des trottoirs et Terre-Plein Central TPC de certaines voies
concernées par le projet (Boulevard VGE, Voie express A 100 et Voie express AIFHB).
5.2.2.1 Sols
Le climat ivoirien, associé à la lithologie et une intense vie bactérienne, détermine quatre (04) types
de sols que sont (Perraud, 1971) :
- les sols ferralitiques dans la majeure partie du pays, sur roche granitiques et schisteuses ;
- les sols ferrugineux à carapaces et cuirasse latéritiques ;
- les sols bruns eutrophes sur roche basique ;
- les sols hydromorphes dans la zone fluvio-lagunaire.
Tous ces sols sont fragiles, ils s’érodent et s’appauvrissent rapidement dès lors qu’ils sont exposés suite
à un recul du couvert forestier.
La zone d’étude est dominée par les sols ferrallitiques fortement désaturés et remaniés du domaine
ombrophile. Ils comportent un horizon gravillonnaire moins dense. Ce sont des sols profonds avec un
horizon humifère peu épais car très sensibles à l’érosion.
Ils renferment des propriétés physiques et des aptitudes culturales favorables à leur mise en culture.
Cependant, vu le niveau d’anthropisation de la zone d’étude, à l’instar de la majeure partie du District
Autonome d’Abidjan, ces sols ne sont pas exploités présentement à des fins agricoles.
5.2.2.2 Sous-sols
La géologie de l’ensemble du territoire ivoirien est marquée par un étroit bassin sédimentaire (au Sud)
qui représente 3 % de la superficie totale du territoire ivoirien ; tout le reste du paysage géologique
(97 % de la superficie totale) étant constitué de socle (Biémi, 1992).
Les formations géologiques de la zone d’étude sont celles du Quaternaire, avec des sables argileux de
bas plateaux, des vases et des sables des dépressions fluvio-lagunaires, des sables des cordons marins,
etc (Delor et al, 1992).
5.2.3 Climat
La Côte d'Ivoire baigne dans un climat tropical. Elle est traversée, du Sud au Nord,par des zones
climatiques variées. Selon la pluviométrie, quatre (04) climats se distinguent (Eldin, 1971 ; Goula,
2005 ; Goula et al, 2007) :
- au Sud, le climat Attiéen, de type subéquatorial ;
- au Centre, le climat Baouléen, de type équatorial de transition atténué ;
- au Nord, le climat Soudanien, de type tropical de transition ;
- à l'Ouest, le climat de Montagne.
La zone d’étude est soumise à un climat Attiéen, marqué par quatre (04) saisons nettement
différenciées par le régime pluviométrique, à défaut de variations importantes de la température :
- la grande saison sèche, de décembre à avril, caractérisée par un ciel très nuageux et brumeux le
matin, dégagé et ensoleillé le reste de la journée. Les précipitations sont rares ;
- la grande saison des pluies, de mai à juillet, caractérisée par de très fortes nébulosités, des pluies
fréquentes et abondantes, et souvent longues (24 heures ou plus), sous forme de pluies continues
modérées à fortes ;
- la petite saison sèche, d’août à septembre, caractérisée par un nombre de jours de pluies élevé
mais des quantités d’eau recueillies très faibles ;
- la petite saison des pluies, d’octobre à novembre, caractérisée par une température et une tension
de vapeur d’eau très élevées.
La période de la grande saison des pluies correspond à celle des crues des fleuves de la région. L’inégale
répartition des deux saisons pluvieuses est due aux mouvements ascendants et descendants dans la
direction nord-sud du Front Inter-Tropical (FIT).
Le FIT provient du contact entre les deux masses d’air que sont l’harmattan, vent chaud soufflant du
Nord-Est vers le Sud du pays, et la mousson, vent froid et humide d’origine atlantique et circulant vers
le Nord.
L’étude du climat de la zone d’étude s’est faite à partir des données en continu disponibles de
pluviométrie (1990-2015), de température (1990-2015), d’insolation (1990-2015), d’humidité relative
(1990-2015), d’évaporation (2000-2014) et de vents (2000-2015), enregistrées à la station synoptique
Abidjan-Aéroport de la Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et
Météorologique (SODEXAM), localisée à l’AIFHB (Abidjan, Port-Bouët), à environ 3 km du Carrefour
Akwaba.
5.2.3.1 Pluviométrie
La figure16 représente la courbe d’évolution de la pluviométrie moyenne mensuelle de 1990 à 2015.
Ce graphe met en évidence un pic majeur correspondant au mois de juin qui est le mois le plus pluvieux
de l’année (grande saison des pluies) avec 446,13mm. La moyenne mensuelle est de 140,71 mm et le
total annuel de pluie enregistré sur la période d’observation varie de 1040 à 2627,5 mm, pour une
moyenne de 1539,30 mm.
5.2.3.2 Température
La figure 17 fait état de l’évolution de la température moyenne de 1990 à 2015. Les mois les plus
chauds de l’année sont les mois de février, mars, avril, mai et novembre, avec une température
supérieure à 27°C. Ces mois correspondent quasiment à la grande saison sèche. Par contre, la
température est relativement basse de juillet à septembre, avec des valeurs inférieures ou égales à
25°C.
La température moyenne mensuelle est de 26,53°C et l’amplitude moyenne annuelle, de l’ordre de
3°C, est faible. A l’échelle inter-mensuelle, la variabilité thermique n’est donc pas assez importante.
5.2.3.3 Insolation
La figure 18 exprimant l’évolution de l’insolation moyenne mensuelle de 1990 à 2015 montre que
l’insolation évolue dans le même sens que la température. Elle est plus élevée dans le mois de
5.2.3.5 Evaporation
L’évaporation moyenne mensuelle est de 71,05 mm sur la période d’observation (2000- 2014). Elle est
plus élevée de novembre à mars, avec une valeur pratiquement supérieure à 80 mm. Cette situation
5.2.3.6 Vents
La zone d’étude connait deux régimes de vent : une première dominante de secteur Nord- Est à Est,
pendant la saison sèche, correspondant à l’incursion de l’harmattan, et une seconde dominante, de
secteur Sud-Ouest à Ouest, liée à la circulation d’air humide provenant de l’océan (mousson), pendant
la saison humide.
La vitesse moyenne mensuelle des vents est de 2,39 m/s sur la période 2000-2015. Elle est plus élevée
pendant les mois de mai, juin, octobre et novembre, correspondant aux saisons des pluies, et plus
faible pendant les mois de janvier, février, juillet et août, correspondant en majeure partie aux saisons
sèches (figure 21).
Figure 17 : Courbe d’évolution de la vitesse moyenne mensuelle des vents (2000-2015)
Le Carrefour Akwaba est situé à proximité de zones d’habitation, où plusieurs sites sensibles à la
pollution atmosphérique ont été recensés. Le tableau ci-après recense ces sites sensibles.
La figure 25 illustre l’emplacement des sites sensibles dans l’environnement proche du projet.Le
site sensible le plus proche s’avère être l’Hôpital Général de Port-Bouët, sis à environ 400 m au Sud
du carrefour.
Les polluants atmosphériques qui ont été mesurés à l’aide de tubes passifs pour les polluants gazeux
et de plaquettes DIEM pour les retombées de poussières, sont le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de
soufre (SO2), l’ozone (O3), l’ammoniac (NH3), l’acide nitrique (HNO3) et les dépôts particulaires. Le
tableau 5donne les résultats de ces différentes mesures.
SO2 6,8
O3 22,2
NH3 21,7
HNO3 2,8
Dépôts particulaires 25,5
Source : CIMCI, Décembre 2017)
Le tableau 6 ci-après donne les résultats du calcul des émissions journalières par le logiciel COPERT IV,
sur la totalité de la voirie prise en compte dans le domaine d’étude pour les polluants du trafic routier,
en prenant comme horizon actuel 2017 et comme horizon futur 2022 (soit 5 ans après l’horizon actuel).
Monoxyde de carbone
461,41 305,02
(kg / jour)
Par rapport à la situation actuelle, l’augmentation de trafic obtenue est compensée au niveau des
émissions de polluants atmosphériques. En effet, l’évolution du parc routier futur sera renforcée par
l’adoption du projet de deux décrets limitant l’âge des véhicules d’importation et des véhicules
destinés au transport, permettra la généralisation d’améliorations technologiques visant à réduire les
émissions de polluants atmosphériques.
Egalement, l’amélioration de la composition des carburants à l’horizon futur contribuera à la
diminution des émissions de polluants. Selon le Décret n°2013-220 du 22 mars 2013, la teneur en
soufre des carburants doit respecter actuellement une teneur de 150 ppm dans l’essence et de 3 500
ppm pour le gasoil. Actuellement, les carburants de Côte d’Ivoire correspondent aux normes AFRI-3
pour l’essence et AFRI-2 pour le gasoil.
Pour ce qui regarde l’horizon futur 2022, il a été considéré que les carburants seront conformes aux
spécifications des normes immédiatement supérieures : AFRI-4 pour l’essence (150 ppm de soufre) et
AFRI-3 pour le gasoil (500 ppm de soufre). Il faut garder à l’esprit que cette hypothèse est majorante.
En effet, la SIR (Société Ivoirienne de Raffinage) prévoit une amélioration du schéma de raffinage
permettant d’atteindre 50 ppm de soufre pour le gasoil (AFRI-4) d’ici 2020.
Le modèle de dispersion atmosphérique a été élaboré à partir du logiciel AERMOD développé par l’US
EPA. Les figures 26 à 35 présentent la cartographie des isocontours des deux scénarios étudiés (état
actuel 2017 et état futur 2022) pour certains polluants.
Compte tenu de l’importance du trafic au niveau du Carrefour Akwaba, les concentrations maximales
en dioxyde d’azote sont supérieures aux seuils recommandés par l’OMS pour les deux situations
étudiées. Cela dit, ces teneurs élevées se retrouvent uniquement à proximité immédiate du carrefour
et non pas aux environs des sites sensibles ou des habitations. Ainsi, au niveau du site sensible le plus
proche (hôpital de Port-Bouët), les taux de dioxyde d’azote sont conformes aux seuils OMS pour les
deux horizons étudiés, c’est-à-dire : 11,49 et 10,35 µg/m3 en moyenne annuelle et 172,83 et 153,42
µg/m3 en moyenne horaire maximum, respectivement pour 2017 et 2022.
Figures22 et 23 : Etat actuel 2017 et Etat futur 2022 – Concentration moyenne annuelle en NO2
Les concentrations en dioxyde de soufre respectent globalement les seuils pouvant exister, à
l’exception du maximum journalier pour l’horizon actuel au niveau du Carrefour Akwaba. Avec
l’amélioration des carburants à l’horizon 2022, les teneurs en dioxyde de soufre vont nettement
diminuer et respecteront alors les valeurs seuils existantes pour toutes les périodes temporelles.
Figures24 et 25 : Etat actuel 2017 et Etat futur 2022 – Concentration moyenne annuelle en SO2
Les concentrations en particules PM2,5 sont conformes aux seuils OMS en moyennes annuelle et
journalière.
Figures28 et 29 : Etat actuel 2017 et Etat futur 2022 – Concentration moyenne annuelle en PM2,5
5.2.4.2 Bruits
En l’absence de données existantes à ce niveau, une étude portant sur l’état acoustique a été réalisée
en décembre 2017, par le Comptoir International des Métiers en Côte d’Ivoire (CIMCI). L’Annexe III
présente le rapport détaillé de cette étude qui intègre ce volet de l’EIES. Seulement les principales
conclusions de cette expertise sont reprises dans ce document principal.
Mesures acoustiques
La figure 37 présente les résultats des mesures acoustiques aux différents points identifiés dans le
cadre de l’étude.
Les volumes sonores les plus importants ont été mesurés au niveau des points N°1 et N°4, c’est-à-dire
à proximité des axes ayant un trafic très important. Les niveaux sonores mesurés aux points N°2 et N°3
sont plus faibles que ceux mesurés aux points N°1 et N°4, ce qui est cohérent avec les données de la
circulation. En effet, le trafic s’avérant plus faible à ces endroits.
Modélisation
L’impact du trafic routier sur l’environnement sonore s’est effectué à l’aide du logiciel SoundPLAN
(version 7.1). Dans ce cadre, il n’a été considéré que les bruits provenant des voies de circulation
concernées par le projet.
Tout comme pour l’étude de la qualité de l’air, deux (02) situations d’hypothèses ont été considérées :
situation actuelle (2017) et situation future (2022). Aussi, les résultats de la cartographie des niveaux
sonores équivalents pour les périodes « jour » et « nuit » sont représentés sur les figures 38 et 39 (pour
la situation actuelle), et 40 et 41 (pour la situation future).
Figures36 et 37 : Cartographie des niveaux sonores équivalents LAEQ (périodes Jour & Nuit) –
Situation actuelle
Il est constaté que les niveaux calculés sont inférieurs à ceux précisés par la réglementation ivoirienne
(Arrêté n° 01164 du 04 Novembre 2008 portant règlementation des rejets et émissions des
Installations Classées pour la Protection de l’Environnement).
En outre, les différences de niveau, que ce soit en période diurne ou en période nocturne, sont
inférieures à +3 dB(A) pour les récepteurs ponctuels. Par voie de conséquence, il est conclu que
l’impact du projet est non significatif sur les niveaux sonores, pour les hypothèses considérées.
- à l’Ouest, le Cavally (700 km) couvre un bassin versant de 28 800 km² dont 15 000 en Côte d’Ivoire ;
- le Sassandra qui prend sa source en Guinée et draine 75 000 km² en Côte d’Ivoire sur une longueur
de 650 km ;
- le Bandama, formé du Bandama Blanc, du Bandama Rouge (ou Marahoué) et du N’Zi, a une
longueur totale de 1 050 km et occupe un bassin de 97 000 km² ;
- la Comoé, à l’Est, prend sa source au Burkina Faso et draine 78 000 km² en Côte d’Ivoire sur une
longueur de 1 160 km.
A ces quatre (04) bassins principaux, s’ajoutent :
- de petits fleuves côtiers d’Ouest en Est : le Tabou, le San Pédro, le Niouniourou, le Boubo (5 100
km²), l’Agnéby (8 900 km²), la Mé (4 300 km²), la Bia qui prend sa source au Ghana et d’autres
petits bassins, couvrant 8 390 km² ;
- des affluents du Niger : le Baoulé, la Bagoé et le Gbanhala. La superficie du bassin du Niger occupe
environ 23 770 km² en Côte d’Ivoire ;
- le Koulda qui coule vers le Ghana est un petit affluent de la Volta Noire dont la source est au
Burkina Faso. Il draine environ 7 000 km² en Côte d’Ivoire.
A l’échelle du District Autonome d’Abidjan, le réseau hydrographique est essentiellement dominé par
le bassin du fleuve Comoé et les lagunes Ebrié, Aghien et Potou. La zone d’étude est caractérisée par
la proximité de la Lagune Ebrié, avec les Baies de Biétry et Koumassi (photos 9 et 10).
Photos 9et 10 : Vues de l’environnement de la berge lagunaire (Baie de Biétry) et d’une activité de dragage
sur le plan d’eau lagunaire (Baie de Koumassi)
9 1
Baie de Biétry
La baie de Biétry, orientée Ouest (W) - Est (E) appartient au système lagunaire Ebrié et présente une
forme générale d’un S (Arfi et Guiral, 1994). Elle communique avec l’ensemble lagunaire Ebrié à ses
deux extrémités. L’ouverture à l’Ouest, est constituée d’une passe profonde de 6,3 m au maximum et
d’une section totale de 450 m2 (Guiral et Lanusse, 1984). Elle débouche à quelques centaines de
mètres du canal de Vridi, avec lequel elle fait, un angle de 60°. Cette ouverture correspond au 1/10 de
Baie de Koumassi
La baie de Koumassi se situe dans la partie orientale du système lagunaire Ebrié. Cette partie est
encombrée d'îles édifiées par les apports du fleuve Comoé (Tastet et Guiral, 1994). Dans sa
configuration, la baie présente deux bras séparés par son chenal principal. Elle couvre une superficie
de 5,9 km² pour un périmètre de 23,6 km.
Le chenal central dans cette zone a une profondeur moyenne comprise entre 2,5 et 4,75 m en dehors
de la grande dépression de profondeur maximale 20 m au sud de l'île Désirée (Mondé, 2004). A
proximité du chenal qui relie la baie de Koumassi à celle de Bietry, la carte bathymétrique présente
dans l'ensemble des profondeurs faibles à moyennes de -0,5 à -5 m, aux alentours des berges (Figure
43). Les plus grandes profondeurs, entre -5 et -22 m, se concentrent dans la partie centrale. Les fonds
de -20 et -22 m sont caractéristiques des fosses qui incombent sans doute aux activités anthropiques
(dragage). Cette variation morphologique des fonds serait en relation avec la forte activité de dragage
dans la baie de Koumassi.
Les résultats des mesures et analyses physico-chimiques et microbiologiques réalisées dans le cadre
de cette étude (tableau VII à XI), indiquent que les eaux de la Lagune Ebrié sont de mauvaise qualité,
avec des teneurs en polluants organiques (DCO, DBO5), de sels nutritifs tels que les phosphates et de
métaux tels que le cuivre très élevé. Une attention particulière doit être portée à l’endroit de HAPs
cancérigènes et de polluants microbiologiques dont les teneurs sont largement supérieures aux
normes admises.
L’hydrogéologie de la zone d’étude est caractérisée par un aquifère du bassin sédimentaire qui est
l’aquifère du Quaternaire.
Les sables Quaternaires contiennent des eaux douces alimentées par l’infiltration des précipitations.
Des études ponctuelles et sommaires de la qualité de ces eaux (Douagui, 2005 ; Ahoussi, 2008 ;
5.2.6 Flore
Selon la prédominance des formations végétales dans le milieu, le territoire ivoirien est subdivisé en
deux (02) domaines et quatre (04) secteurs. Les deux domaines sont le domaine guinéen, au Sud,
couvert de forêts denses humides, et le domaine soudanais, au Nord, où les savanes constituent
l’essentiel de la végétation. En ce qui concerne les secteurs, l’on distingue le secteur littoral, le secteur
ombrophile, le secteur montagnard et le secteur mésophile (Guillaumet et Adjanohoun, 1971).
La zone d’étude se trouve dans le secteur littoral du grand domaine guinéen. Toutefois, étant très
urbanisée, aucune véritable végétation n’y a été rencontrée, en dehors de quelques arbres d’avenue
(Albizia lebbeck (2),Hevea brasilensis (4),Terminalia mantaly (3),Peltophorum pterocarpum (1)) le long
des trottoirs et TPC de certaines voies concernées par le projet (Boulevard VGE, Voie express A 100 et
Voie express AIFHB), des palmiers et des cocotiers au niveau 43ème BIMA et de la Voie express AIFHB,
et un peuplement de plantes aquatiques (nénuphars) dans le bassin de rétention situé au Sud-Est du
site du projet (photos 11 et 12).
Photos 11et 12 : Vues de la végétation de la zone d’étude
1 1
1
5.2.7 Faune
De par ses caractéristiques forestières de base, la faune de la zone d’étude était très diversifiée, il y a
plusieurs décennies. Mais, avec la forte urbanisation qui y est observée aujourd’hui, elle a subi le même
sort que les forêts. Ainsi, les animaux caractéristiques de la région ont aujourd’hui tous disparus.
On peut toutefois observer quelques oiseaux sauvages (pique-bœufs) à cause de la présence dans la
zone de troupeaux de bœufs et de moutons, de même qu’une diversité d’espèces de poissons dans la
Lagune Ebrié (Baies de Biétry et Koumassi) et quelques reptiles (varans) dans le bassin de rétention
environnant.
5.3Milieu humain
L’objectif de cette partie est de présenter une analyse détaillée de l’environnement socio-économique
de la zone d’étude (zones d’influence indirecte et directe). Pour rappel, la zone d’influence indirecte
est constituée par le District Autonome d’Abidjan, tandis que la zone d’influence directe est constituée
par l’emprise même du carrefour à aménager, qui est délimitée du côté Nord-Est par la zone militaire
française (43ème BIMA), du côté Nord-Ouest au Sud-Ouest par la Lagune Ebrié (à environ 200 mètres),
du côté Sud-Ouest par l’Hôpital Général de Port-Bouët, du côté Nord-Ouest par la future zone de
l’Aérocité et du côté Sud par le futur Métro d’Abidjan - Ligne 1.
Étalée le long du littoral sur une dizaine de kilomètres au-delà du canal de Vridi, la commune de Port-
Bouët doit son nom au capitaine de vaisseau Bouët Willaumez, qui, en 1837, fut chargé par le roi de
France, Louis Philippe, de signer des traités de commerce et de protection avec des chefs côtiers.
De 1956 à 1970, Port-Bouët n’était qu’un hameau rural occupé par les populations Ebrié (ou Atchan)
et Alladjan. C’était aussi une cité dortoir pour les ouvriers étrangers ayant participé aux travaux de la
construction du Wharf et à l’ouverture du canal de Vridi.
Par la Loi n° 80- 1180 du 17 octobre 1980 relative à l’organisation municipale, la ville d’Abidjan a été
scindée en 10 communes, dotées chacune d’une personnalité morale et d’une autonomie financière.
Port-Bouët qui était alors une délégation rattachée à Koumassi devint une commune de plein exercice
en 1981. Madame Hortense Aka-Anghui en fut le premier Maire élu de cette Nouvelle Commune.
Depuis son décès en septembre 2017, la commune est dirigée par son 1er adjoint en attente des
prochaines élections.
Populations autochtones1
Les Tchamans (répartis en onze fratries regroupées en six groupes ou « goto » dont : les Bidjans, les
Djédo, les Gnagon, les Kowês et les Noutoua) et Akyés (originaires en majorité de la région d’Adzopé)
sont les populations autochtones du District Autonome d’Abidjan. Ils font partie du grand groupe Kwa,
et du sous-groupe Lagunaire. Ils sont organisés traditionnellement en huit (08) matriclans
(Abromando, Adjumando, Fiédoman, Gbadoman, Godouman, Kouèdoman, Lokman et Tchadoman)
ou mando. Certains matriclans remplissent une fonction spécifique dans la société. Par exemple, les
Lokoman qui sont considérés comme le mando le plus ancien des matriclans assurent la fonction
religieuse. L’aîné de ce clan est chargé des rituels à l’endroit des génies et aux mânes des ancêtres.
Les peuples lagunaires sont caractérisés au plan socio-politique, par une organisation qui repose en
grande partie sur le système de générations distinguant plusieurs classes d’âge. Ce système se
caractérise par l’alternance au pouvoir des générations dans un village donné. La désignation du chef
du village se fait selon le système de générations. Le chef du village est désigné parmi les pairs de la
génération au pouvoir, selon les valeurs sociales et culturelles propres relatives à la filiation familiale,
à la sagesse et à l’intelligence dans la gestion des hommes et des biens communautaires et au statut
socio-économique. Chacun des villages est doté d’un conseil composé du chef et de ses notables, des
sages et d’autres groupes sociaux dont notamment l’association des jeunes.
1
Le terme « autochtone » tel qu’utilisé en Côte d’Ivoire fait référence à une personne qui est originaire de la
localité.
La diversité de la population dans le District Autonome d’Abidjan fait qu’on y retrouve toutes les
religions et courants philosophique du monde : les monothéistes, les polythéistes, les athées, etc.
Commune de Port-Bouët
Avec sa situation géographique, l’aéroport international, la voie internationale menant vers les pays
frontaliers de l’est du pays, la zone industrielle et une partie de la zone portuaire, la commune de Port-
Bouët possède de nombreux atouts économiques. Les activités économiques y occupent 8,6 %2 de sa
superficie et sont reparties dans les secteurs d’activités ci-dessous :
- Secteur primaire : les activités agricoles et assimilées sont peu présentes dans la commune de Port-
Bouët. Environ 6 % des travailleurs de la commune exercent principalement dans le secteur
primaire. Les activités dénombrées concernent l’agriculture vivrière, l’agriculture d’exportation, la
pêche, la production de viande et de poisson, etc ;
- Secteur secondaire : environ 20 % des travailleurs de la commune possèdent une activité principale
dans ce secteur. Ces occupations professionnelles comprennent les industries de transformation
du café et du cacao, les industries de boissons, les industries laitières et la fabrication de meubles.
L’industrie textile et de l’habillement est la plus représentée avec plus de 8 % des travailleurs de la
commune suivi du secteur de la construction (2,65 %) ;
- Secteur tertiaire : l’économie locale est largement dominée par le secteur tertiaire en termes de
création d’emplois. En effet, ce secteur emploie environ 74 % des travailleurs de la commune. On
dénote une très forte activité dans le commerce de gros et de détail (30,3 %), suivi des services
sociaux (9,85 %) et des services de transports et des télécommunications (9,47 %).
Il existe également d’autres services tels que les agences des différentes banques commerciales
nationale ou internationale (SIB, SGBCI, BICICI, ECOBANK, COOPEC, CECP, etc), les stations-services
d’essences. Enfin, Port-Bouët compte plusieurs types d’activités artisanales réparties sur tout le
territoire communal où évoluent de nombreux artisans (tailleurs, coiffeurs, cordonniers, blanchisseurs,
forgerons, menuisiers, mécaniciens, etc.).
Avec ses installations et ses équipements hôteliers modernes tels que le Golf Hôtel, l'emblématique
Hôtel Ivoire, ou bien encore les Hôtels Ibis, et voies de communications ainsi que sa monumentalité,
le District Autonome d’Abidjan est une ville très fréquentée pour le tourisme d’affaires. De même, le
tourisme de loisir n'est pas en reste notamment avec ces plages, aux palmiers et cocotiers, sur la bande
2
Etudes stratégiques pour la gestion des déchets solides dans le district d’Abidjan, BURGEAP, Rapport final
définitif, Juillet 2011
Habitat
L’habitat dans le District Autonome d’Abidjan est très diversifié. Il va du type haut, moyen et bas
standings au type précaire, en fonction du pouvoir d’achat des populations. Il est constitué de maisons
modernes individuelles, d’habitat sur cours communes, d'immeubles collectifs, d’habitat collectif
construit par des sociétés immobilières privées (GFCI, SOPIM, SCI LES ROSIERS, LAURIERS, etc.) et des
sociétés d'Etat (SICOGI, SOGEFIHA) et d’habitat précaire.
Les terrains urbains (terrains équipés ou non) occupent de grandes superficies dans trois communes
(Cocody avec 1253 ha, soit 36,8% de la superficie des terrains urbains, Abobo avec 25,8% et Yopougon
avec 842 ha, soit 24,7% des terrains urbains). Les espaces naturels sont concentrés dans quatre
communes (Abobo avec 7248 ha, soit 32,4%, Cocody avec 4156 ha soit 18,6%, Yopougon avec 3803
ha, soit 17% et Attécoubé avec 3 522 ha, soit 15,7%. Trois communes se caractérisent essentiellement
par la petitesse de leurs terrains urbains. Il s'agit de la commune du Plateau avec 2 ha, Treichville avec
6 ha et Adjamé avec 25 ha. La ville d'Abidjan abrite également en son sein des villages occupés
principalement par les autochtones Ebrié. De fait, les constructions modernes contrastent avec des
poches d’habitats précaires construits en banco et/ou en matériaux de récupération.
En effet, la forte pression sur les espaces urbains et la croissance rapide de la ville provoquent une
urbanisation moins contrôlée, donnant lieu à un développement illégal et anarchique des quartiers
précaires. Les quartiers précaires se retrouvent dans toutes les communes du District Autonome
d’Abidjan. Ces quartiers non lotis sont généralement dépourvus d’infrastructures socio-économiques
de base et difficiles d’accès en raison de leur localisation dans des zones non constructibles.
A l’instar des autres communes du District Autonome d’Abidjan, la commune de Port-Bouët possède
un plan de lotissement moderne composé de maisons individuelles, d’habitat sur cours communes et
d’habitat collectif construit par des opérations immobilières de type privé (SIPIM, SOGEFHIA, les cités
ASECNA, ANAC, SODEXAM, etc.). Les constructions bénéficient des commodités de bases, notamment
l’adduction en eau potable, l’électricité, le téléphone et le réseau d’assainissement collectif ou
individuel.
Outre ces constructions modernes, il existe des poches d’habitats précaires construits en banco et/ou
en matériaux de récupération. Au total, on y a dénombré douze (12) quartiers précaires qui ont été
Eau potable
L’alimentation en eau Potable dans le District Autonome d’Abidjan repose actuellement sur la nappe
du Continental terminal dite « nappe d’Abidjan » et sur celle de Bonoua. La production d’eau s’appuie
sur les champs captant du District Autonome d’Abidjan et de Bonoua.
Cependant, certains forages ne sont pas associés directement à des champs captant, Il s’agit des
ouvrages de captage dans les concessions des réservoirs d’Andokoi, de Filtisac et d’Abobo Avocatier.
L’eau des champs captant présente des caractéristiques physico- Chimiques et Organoleptiques
acceptables pour la consommation. La consommation moyenne annuelle d’eau est d’environ
240m3 /an par ménage l’équivalent de 100 à 110 litres d’eau par jour et par Habitant. La capacité
maximale de production de la nappe d’Abidjan est de 388 000m3/jour et de 129 000 m3/ jour pour
celle de Bonoua. La construction des ouvrages hydrauliques est du ressort de l’Office National de l’Eau
Potable (ONEP), pour le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire. Leur exploitation est assurée par la SODECI
qui est l’entreprise concessionnaire de la distribution de l’eau potable en Côte d’Ivoire.
La Commune de Port de Port- Bouët : Les sites viabilisés sont connectés aux réseaux de distribution
d’eau potable de la SODECI comme dans les autres communes du DAA. La population desservie par la
SODECI est estimée à moins de 40 % de la population communale. Par ailleurs, en raison de l’extension
rapide de la commune, ce réseau de distribution d’eau potable n’atteint pas certaines zones
d’habitation notamment les quartiers précaires.
Aussi pour palier à ce déficit, l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) en collaboration avec la mairie
de Port-Bouët, a-t-initié le projet de construction de bornes-fontaines dans les zones les moins bien
desservies.
Electricité
La fourniture de l’électricité est assurée par les barrages hydro-électriques et les centrales thermiques.
Le réseau électrique comprend, en général, des câbles dont les supports sont des poteaux en béton,
en bois ou en métal, pour le transport des basses et moyennes tensions et par des pylônes pour la
haute tension. Ce réseau est, par endroits, souterrain. L’Etat, à travers ses structures spécialisées (CI-
ENERGIES), installe le réseau et la Compagnie d’Electricité de Côte d’Ivoire (CIE), entreprise
concessionnaire, en assure l’exploitation.
La Commune de Port-Bouët est connectée au réseau de distribution d’électricité de la CIE dans les
zones viabilisées. Toutefois, dans les quartiers précaires, l’on observe des branchements parallèles ou
des raccordements illicites d’eau et d’électricité, exposant ainsi les populations à des risques multiples
d’électrocution, d’incendies, etc.
Voirie et transport
La voirie du District Autonome d’Abidjan se compose de ponts3 sur la Lagune Ebrié, de voies inter-
communales et de voies intra-communales de dimensions variables. Le District possède également
plusieurs boulevards, un réseau de rocades urbaines et des rues asphaltées reliant les communes entre
elles, et le District aux quatre coins du pays. La longueur du linéaire totale de la voirie du District
d’Abidjan est estimée à environ 1 775,2 km, dont 854,6 km bitumées (soit 48%) et 917,5 km (soit 52
%) non bitumées. Elle est repartie par commune dans le tableau 19.
C'est un réseau fortement dégradé à plus de 60%. Les artères principales sont deux boulevards
lagunaires (Le boulevard Est : Adjamé – Cocody, et Le boulevard Ouest : Adjamé – Attécoubé),
l'autoroute Abobo – Adjamé, le boulevard Nandjui-Abrogoua, le boulevard De Gaule, le boulevard
William Jacob, l'avenue 13, l'avenue DJENI Kobéna, l'avenue Fraternité-Matin, l'avenue Reboul, le
Boulevard du Zoo, la Voie Express Est-Ouest. Sa position centrale lui confère une proximité de la quasi-
totalité des communes du District d’Abidjan et facilite les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur de
la commune.
Les moyens de transport sont disponibles à profusion. On trouve des minibus (Gbaka), des Wôrôs
wôrôs, des bus de la SOTRA, etc. Par ailleurs, plusieurs gares routières ainsi qu’un chemin de fer et une
gare ferroviaire cohabitent sur le territoire communal.
La longueur totale du linéaire de la voirie de la commune de Port- Bouët est estimée à 55,2 km dont
40 km de routes bitumées (soit 72,4%) et 15, 2 km de route en terre. Ces infrastructures routières
relient d’une part, les différents sous quartiers en interne et d’autre part, la commune aux autres
communes du District. Il s’agit de :
- boulevards (Boulevard Valéry Giscard d’Estaing, Boulevard de Petit Bassam) ;
- rues (rue du phare, de l’océan, rue des sargasses, rue des dorades, etc) ;
- avenues (avenue des caraïbes, de l’atlantique, de la méditerranée, de la baltique) ;
- voie express (Voie express A 100, Voie express de l’AIFHB).
3
Les deux moitiés de la ville, Abidjan nord et Abidjan sud, sont reliées par les ponts Félix Houphouët-Boigny,
Charles de Gaulle et Henri Konan Bédié.
13 14
15
16
Les gérants d’activités économiques et artisanales ont déclaré un chiffre d’affaires mensuel compris
entre 70 000 FCFA et 700 000 000 FCFA. Le montant total déclaré s’élève à 1 246 920 000 FCFA, soit
une moyenne d’environ 207 820 000 FCFA par activité.
Toutes catégories confondues, les 6 propriétaires d’activités commerciales et artisanales emploient 67
personnes. La masse salariale mensuelle totale déclarée est de 8 983 200 FCFA, soit une moyenne de
134 078 FCFA/employé.
La grande majorité des gérants d’activités économiques (5 propriétaires, soit 83%) s’est installée dans
l’emprise du projet de2002 à 2017. Un seul d’entre eux affirme s’y être installé dans les années 1967.
Ils se sont installés en raison de l’attrait économique.
La majorité des opérateurs économiques enquêtés (4 cas soit 67%) s’approvisionne en marchandises
soit dans la zone du projet, notamment dans la commune de Port-Bouët, soit dans le district (2 cas,
soit 33%).
Activités agricoles
L’activité agricole porte sur la production de l’horticulture ornementale et de cultures maraîchères
(légumes, laitue, concombres, etc.) (photos 17 et 18). 119 propriétaires d’activités agricoles et 120
ouvriers agricoles ont été identifiés.
1 2
0
Equipements
Les équipements situés à proximité de la zone du projet sont le Loisir Akwaba Club, la niche de la CIE
et les réseaux de la CI-TELCOM (photos 21 et 22). Dans l’emprise des travaux, l’on note la présence
d’un (01) poste transformateur CIE sur la section VGE-Carrefour Akwaba
2 2
Risque d’inondation: Le relief véritablement plat dans la zone du projet et l’ensablement des
ouvrage de drainage existant induisent des risques d’inondation des voies existantes pendant
la saison pluvieuse. Avec l’aménagement de l’échangeur au carrefour d’Akwaba, il existe un
risque réel d’inondation des habitations situées aux abords de l’avenu caraïbe si les ouvrages
de drainage ne sont pas bien dimensionnés. Des mesures appropriées devront être prises pour
pallier ces risques. La sensibilité est moyenne.
Présence d’activités économiques et agricole : L’emprise des travaux est occupée par diverses
activités économiques et agricole (commerce, restauration, vente de briques, vente de fleur,
station d’essence, etc.) qui vont être affectées par les travaux. Il convient de prendre les
mesures appropriées pour ne pas perturber de manière considérable ces occupations sur l’
emprise. La sensibilité est forte.
riverains contre ces nuisances et les risques d’accident pendant les travaux et à la mise en
service de l’échangeur. La sensibilité est forte.
Déplacement de réseaux de concessionnaires :Il a été observé une niche de CIE et des
chambres téléphoniques de la CITELCOM le long de la A100. Ils devront être déplacés du corps
de la chaussée. Il est à craindre une perturbation de la fourniture d’électricité et des services
téléphoniques dans la commune de Port-Bouët. La sensibilité est forte.
6.1. Méthodologie
L’identification et l’analyse des impacts se sont effectuées en suivant une méthode basée sur une
approche matricielle d’interrelations entre les activités ou composantes du projet (sources d’impact)
et les composantes pertinentes de l’environnement (eaux, sols, flore, faune, populations, activités
économiques, etc.), pendant les phases de préparation/installation, de construction et
d’exploitation/entretien. Après avoir ciblé les différentes activités du projet, il a donc été question
d’identifier les impacts probables qu’elles pourraient avoir sur chaque composante des milieux
biophysique et humain. Un impact peut être positif ou négatif ; un impact positif engendre une
amélioration de la composante du milieu touché par le projet, alors qu’un impact négatif contribue à
sa détérioration.
L’évaluation de l’importance des impacts selon leurs conséquences et selon leur période d’occurrence
a été faite en utilisant des critères appropriés pour classifier les impacts selon divers niveaux
d’importance. Les critères considérés ont été l’intensité (ou l’ampleur) de l’impact, la portée (ou
l’étendue) de l’impact, et la durée de l’impact. L’intensité de l’impact tient compte du degré de
sensibilité ou de vulnérabilité de la composante affectée. La portée de l’impact donne une idée de la
dimension spatiale de l’impact considéré. La durée de l’impact donne une idée du temps de la
manifestation de l’impact considéré. En fonction de ces trois (03) critères, chaque impact a été
apprécié à travers des hypothèses qui ont été définies et expliquées (tableau 20).
Par ailleurs, une pondération a été accordée aux trois (03) classes de chacun des critères aboutissant
à trois (03) classes d’importance des impacts, comme indiqué dans le tableau 21. Cette matrice précise
le cheminement d’évaluation de l’importance des impacts ainsi que la pondération globale
(multiplication des pondérations) ayant mené à l’attribution de la classe d’importance. Ainsi, pour
qu’un impact ait une forte importance, il faut qu’il obtienne une pondération globale de 12 et plus (le
maximum possible étant 27). Pour obtenir ce pointage, il faut une synergie de facteurs, c’est-à-dire
qu’au moins un des critères ait une valeur élevée (pondération de 3) et que les deux autres aient une
valeur au moins moyenne (pondération de 2). Les impacts d’importance moyenne sont ceux dont la
pondération globale se situe entre 4 et 9 inclusivement, alors que ceux d’importance faible
correspondent à ceux dont la pondération globale est de 3 et moins.
En plus des trois (03) principaux critères décrits précédemment (intensité, portée et durée), d’autres
caractéristiques ont été prises en compte, afin de mieux décrire et qualifier les impacts. Il s’agit
notamment de la fréquence et de la probabilité d’occurrence d’un impact ainsi que de la réversibilité,
d’un effet.
Bien que certains effets soient irréversibles, d’autres peuvent s’atténuer avec le temps et laisser place
à une récupération complète du milieu initialement touché. Quant à la probabilité d’occurrence d’un
impact, il se réfère au niveau du risque ou d’incertitude qu’un effet se produise réellement. Lorsque
Importance de l’impact
Intensité de l’impact Portée de l’impact Durée de l’impact
(Pondération)
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité forte, une portée locale et une durée moyenne.
IMPACTS POSITIFS
Libération et préparation des
Zones d’influence emprises Population Recrutement de la main
directe et Moyenne Locale Temporaire Moyenne
Installation générale de Activités économiques d’œuvre locale
indirecte
chantier
IMPACTS NEGATIFS
Augmentation de
poussières
Qualité de l’air
Nuisances sonores et
Bruits et vibrations Faible Locale Temporaire Mineure
vibrations
Paysage
Dégradation des
vues habituelles
Destruction des
Flore et faune Faible Locale Temporaire Mineure
arbres d’avenu
Libération et préparation des
Zones d’influence emprises
directe et Difficultés d’accès
indirecte Installation générale de aux habitations, aux
chantier activités
économiques et aux
équipements
Population Nuisances olfactives Moyenne Locale Temporaire Moyenne
Nuisances sonores et
vibrations
Risques de troubles
respiratoires et
auditifs
Risques d’accidents
Perte définitive
d’activités
économiques
Activités économiques Perturbation ou Forte Locale Permanente Majeure
Libération et préparation des suspension
Zones d’influence emprises d’activités
directe et économiques
indirecte Installation générale de
chantier
Destruction et/ou
Habitat et équipements déplacement de bâtis et Forte Locale Moyenne Majeure
d’équipements
6.3.2.1. Population
Les travaux de construction proprement dits de l’échangeur constitueront une source de création de
quelques emplois directs et indirects dans la zone du projet, car ils nécessiteront l'emploi de main
d'œuvre. Ainsi, le projet va créer des emplois à plusieurs niveaux dont le nombre et les qualifications
seront fixés par l’Entreprise de construction, en fonction de ses besoins pendant les travaux :
- le recrutement de plusieurs contractuels et main d’œuvre par l’Entreprise. Les populations
environnantes constituent une source potentielle pour la fourniture de cette main d’œuvre ;
- la création d’emplois temporaires, notamment pour le gardiennage, la surveillance des dispositifs
liés à la circulation en alternance, l’exécution des terrassements ponctuels et la pose des ouvrages
d’assainissement et de drainage, qui pourraient être confiés aux jeunes sans-emplois des quartiers
de la Commune de Port-Bouët directement concernée par le projet.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité forte, une portée locale et une durée moyenne.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
moyenne.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
temporaire.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
temporaire.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
temporaire.
6.3.3.3. Population
Les travaux de construction liés au projet affecteront la population riveraine comme suit :
- difficultés d’accès aux habitations, aux activités économiques, aux équipements socio-éducatifs,
sanitaires et religieux ;
- nuisances olfactives ;
- nuisances sonores et vibrations ;
- risques de troubles respiratoires et auditifs ;
- risques d’encombrement par les déchets de chantier ;
- risques de transmission de maladies telles que les IST et le VIH-SIDA ;
- perturbation de la circulation routière dans la zone des travaux ;
- risques d’accidents liés au déplacement d’engins et à l’insuffisance de signalisation.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
temporaire.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
temporaire.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
temporaire.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
temporaire.
IMPACTS POSITIFS
Recrutement de
contractuels
Population Forte Locale Moyenne Majeure
Création d’emplois
temporaires
Animation de la vie
sociale
Vie sociale Développement des Moyenne Locale Moyenne Moyenne
relations
interpersonnelles
Augmentation de
poussières
Qualité de l’air
Nuisances sonores et
Bruits et vibrations Moyenne Locale Temporaire Moyenne
vibrations
Paysage
Dégradation des
vues habituelles
Modification des
conditions de
drainage naturelles
Sols
des eaux pluviales Moyenne Locale Temporaire Moyenne
Eaux
Risques de
contamination des
sols et des eaux
Risques de violence
basée sur le genre
Risques de conflits et de
bouleversements de
rapports sociaux
Vie sociale Moyenne Locale Temporaire Moyenne
Risques de violence ou
d’abus sexuel sur les
personnes vulnérables
Risques de
fissuration de
certains bâtis
Habitat et équipements Moyenne Locale Temporaire Moyenne
Perturbation de
réseaux de
concessionnaires
6.4.2.1. Paysage
La mise en circulation de l’échangeur va améliorer la qualité du paysage au niveau de la zone du projet.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
permanente.
6.4.2.2. Population
Une fois l’échangeur réalisé, la mobilité urbaine au niveau de la zone du projet sera améliorée et tous
les autres désagréments liés à la configuration actuelle du carrefour seront réduits. L’on pourrait
même observer une augmentation des potentialités du transport en commun.
La mise en service de l’échangeur contribuera aussi à l’amélioration du cadre de vie, en raison de
l'existence des ouvrages d'assainissement et de drainage qui permettront l'évacuation parfaite des
eaux usées et pluviales. Tout ceci contribuera à réduire les cas de maladies liées à l'environnement
insalubre.
Enfin, l’exploitation de l’échangeur va créer de nouveaux emplois avec les travaux d’entretien.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
permanente.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
permanente.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
permanente.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée locale et une durée
permanente.
Le tableau 24 est une synthèse des impacts positifs et négatifs du projet sur les milieux biophysique et humain, en phase d’exploitation/entretien.
IMPACTS POSITIFS
Amélioration de la qualité
Paysage Moyenne Locale Permanente Majeure
du paysage
Amélioration de la
mobilité urbaine
Réduction de tous
Zones d’influence Mise en service de les autres
directe et l’échangeur désagréments
indirecte Entretiens périodiques relatifs à la
Population circulation routière Moyenne Locale Permanente Majeure
Amélioration du
cadre de vie
Création de
nouveaux emplois
pour les travaux
d’entretien
Développement de
l’habitat
Habitat et équipements Extension des Moyenne Locale Permanente Majeure
réseaux divers de
concessionnaires
IMPACTS NEGATIFS
Risques d’accidents
de la circulation
Zones d’influence Remise en service de la voie Exposition à la
directe et Population pollution Moyenne Locale Permanente Majeure
indirecte Entretiens périodiques
atmosphérique et
aux nuisances
sonores
7.1. Méthodologie
La méthodologie utilisée comporte principalement trois étapes :
l’identification des dangers et situations dangereuses liées au travail sur un chantier de route
;
l’estimation pour chaque situation dangereuse de la gravité des dommages potentiels et de la
fréquence d’exposition ;
la Hiérarchisation des risques pour déterminer les priorités du plan d’action.
G4
G2
G1
Il s’agit d’un évènement probable, grave et donc d’un niveau de risque élevé.
Le bruit fait aussi partie des principaux dangers liés à l’utilisation de gros engins et autres machines et
outils (marteau piqueur, etc.) qui seront mis en œuvre dans ce chantier. Ce risque connaitra des pics
par moments avec le décollage et l’atterrissage des avions à l’aéroport Felix Houphouet Boigny situe à
quelques 3 km du site des travaux.
C’est un évènement probable, de gravité moyenne et donc d’un niveau de risque moyen.
Les chocs et vibrations peuvent être générés par différents types de machines qu’on trouve dans un
chantier de construction de route : Engins de chantier, marteaux piqueurs, marteaux perforateurs,
meuleuses, machines percutantes, compacteur, etc.
7.3.6.Risque de chute
C’est un risque de blessure causé par la chute de plain-pied ou de hauteur d’une personne. La
blessure peut résulter de la chute elle-même ou du heurt d’une partie de machine ou de mobilier.
Les risques de chute sont liés à :
Un sol glissant, du fait par exemple d’un produit répandu ou de l’humidité du sol ;
Un lieu mal éclairé (surtout pendant le travail de nuit) ;
Une utilisation de dispositifs mobiles (échelle, échafaudage) ;
Un accès à des parties hautes.
Ces dangers et situations dangereuses peuvent bien être rencontrés dans la zone de travail.
Le risque de chute constitue un évènement probable, très grave et donc d’un niveau de risque
élevé.
Il provient généralement de :
manutention de charges lourdes ;
manutention effectuées de façon répétitive et à cadence élevée ;
mauvaise posture prise par le personnel (charges éloignées, dos courbé).
Ces dangers et situations dangereuses peuvent bien être rencontrés dans la zone de travail.
La manutention manuelle est un évènement probable, de gravité moyenne et donc d’un niveau de
risque moyen.
Outils de manutention
- inadapté à la tâche à effectuer
- en mauvais état, irrégulièrement entretenu
- sécurités absentes ou inefficaces lors de l’utilisation
Opérateurs
Les risques liés aux effondrements et aux chutes d’objets peuvent provenir de :
Il s’agit d’un évènement qui a une faible probabilité d’occurrence, grave et donc d’un niveau de
risque moyen.
La combustion incomplète peut produire des gaz plus ou moins toxiques tels que CO, hydrocarbures
aromatiques polycycliques, des suies, etc. Leur présence dans l’atmosphère favorise la détérioration
de la qualité de l’air et par conséquent des risques sanitaires pour la population.
-Procédure
- Détection
-Choc par collision d'inspection et
Perte d’intégrité avec un véhicule de suivi du visuelle
- Fuite sur le
de la cuve de bac ; bac de - Mesure de
stockage du -Surpression P3 G2 Moyen
stockage de niveau sur le bac
gasoil ou interne - Procédure de
gasoil
débordement - Cuvette de
-Sur-remplissage remplissage
rétention
du réservoir
- Surveillance des
Présence de - Procédure de Travaux
travaux à feu
Gazole Sur le sol - Détection
nu
(voir fuite plus - Travaux par point - Plan de - Feu de nappe visuelle
haut) et chaud au niveau du
prévention et - Protection P2 G4 Moyen
stockage de incendie
énergie - Foudre permis de feu
gasoil
suffisante
- Prise en - Moyens mobiles
compte du d'intervention
pour initier
l’incendie risque foudre
- Cuvette de
rétention
La Section 8présente le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) fixe le cadre opérationnel
de mise en œuvre des mesures proposées dans cette étude pour la protection des milieux biophysique
et humain.
Afin d’être effectif, le PGES doit être pleinement intégré à la gestion globale du projet pendant toutes
ses phases. Son cadre opérationnel se résume dans les activités de surveillance environnementale et
de suivi environnemental (pendant la phase de construction et la phase d’exploitation).
Le présent PGES aborde donc et décrit le cadre dans lequel toutes les mesures d’atténuation proposées
doivent être mises en œuvre, sous l’angle de :
- l’organisation à établir afin d’assurer la mise en place effective des mesures d’atténuation, la
surveillance environnementale et le suivi environnemental ;
- le rôle et les responsabilités des diverses parties impliquées dans le projet ;
- les principales tâches à engager pendant les phases de construction et d'exploitation du projet ;
- les études complémentaires jugées nécessaires ;
- les moyens financiers à mobiliser et leur source.
Les divers programmes de gestion proposés dans ce PGES sont élaborés en fonction de l’état actuel de
l’ingénierie du projet. Un processus de modification graduelle de ces programmes est donc à prévoir
au fur et à mesure que les études vont progresser, tout particulièrement pour l’organisation des
chantiers qui est du ressort de l’Entreprise. Ce processus sera inclus au suivi et fera intervenir, le cas
échéant, les administrations compétentes.
Gain de temps pour les - Évacuer rapidement les véhicules en panne sur
gérants d’activités la voie
économiques et - Interdire le stationnement des véhicules sur les
transporteurs voies d’accès au passage supérieur
Affluence probable de la Faciliter l’acquisition de terre aux particuliers et les
clientèle opérateurs de promotion immobilière
Essor de l’activité locative
Développement de
l’habitat
L’Entreprise veillera à entretenir et contrôler les véhicules pour les émissions des gaz d’échappements.
Les émissions de poussières seront en parties atténuées par l'arrosage périodique et régulier des
8.3.1.3. Paysage
L’Entreprise évitera de déverser les produits de déblais et tout autre type de déchets, de façon
sauvage, sur les sites de chantier.
8.3.1.4. Population
Pour ce qui est des mesures relatives à la protection de la population contre les difficultés d’accès aux
habitations, aux activités économiques et aux équipements, les nuisances olfactives, les nuisances
sonores et vibrations, les violences basées sur le genre, les risques de troubles respiratoires et auditifs,
et les risques d’accidents, il s’agira de procéder à :
- l’aménagement de couloirs de passage pour faciliter le déplacement des riverains dans les
meilleures conditions possibles ;
- l’arrosage périodique des plates-formes ;
- la mise en place d’une bâche de protection sur les camions transportant les matériaux ;
- le réglage de la teneur en eau des graveleux pour atténuer l’impact de la poussière avant leur
déchargement ;
- la réalisation des travaux entre 08 h et 18 h ;
- l’établissement d’un code de conduite pour les employés et la sensibilisation des populations;
- le maintien de la population loin du champ d’actions des engins et matériels de chantier, afin de
prévenir les risques d’accidents ;
- la mise en place d’une signalisation adéquate à l’entrée des zones d’habitation, afin d’assurer la
sécurité des usagers ;
- l’installation de dispositifs temporaires de ralentissement ;
- le recours à des agents signaleurs munis de fanions.
En vue d’atténuer la perte définitive d’activités économiques situées dans l’emprise du projet, il sera
question de mettre en œuvre le Plan d’Action de Réinstallation (PAR) élaboré parallèlement à cette
étude.
L’analyse détaillée de ces impacts et l’ensemble des mesures préconisées sont détaillés dans ce
document qui définit toutes les conditions de compensation et de réinstallation applicables au projet.
Ces mesures ont été développées en conformité avec la réglementation ivoirienne en la matière et la
PO 4.12 de la BM relative à la réinstallation involontaire.
Il est bon de rappeler que le risque le plus important est que les travaux s’engagent avant que les
activités économiques concernées n’aient été totalement compensées à leurs propriétaires.
L’essentiel sera donc de mettre effectivement en place une procédure visant à assurer que toute
emprise mise à la disposition de l’Entreprise a été effectivement acquise par le Maître d’ouvrage et
l’indemnisation y relative totalement payée à son propriétaire.
Pour ce qui est des activités économiques riveraines situées à proximité du chantier, l’Entreprise
d’exécution des travaux devra prendre les dispositions nécessaires pour protéger les personnes
exerçant ces activités contre tout accident de la circulation. Elle devra aussi veiller à l’application des
règles d’hygiène alimentaire dans les points de restauration du personnel de chantier.
La perte définitive de bâtis et d’équipements situées dans l’emprise du projet sera également atténuée
par la mise en œuvre effective du PAR élaboré.
Les équipements tels que les réseaux d'eau potable, d’électricité et de télécommunication qui seront
éventuellement endommagés devront être rétablis le plus tôt possible. Il est surtout recommandé à
l’Entreprise de se rapprocher des services techniques de la Mairie de Port-Bouët et des différents
concessionnaires pour localiser les emplacements précis de leurs installations avant l’entame des
travaux.
Le tableau 29est une synthèse des mesures d’atténuation des impacts négatifs du projet, dans phase de préparation/installation, sur les milieux biophysique et
humain.
IDENTIFICATION DE L’IMPACT
IMPACT
MESURE CORRECTIVE
RESIDUEL
ZONE COMPOSANTE DU MILIEU CARACTERISATION DE
ACTIVITE SOURCE D’IMPACT
CONCERNEE AFFECTE L’IMPACT
IDENTIFICATION DE L’IMPACT
IMPACT
MESURE CORRECTIVE
RESIDUEL
ZONE COMPOSANTE DU MILIEU CARACTERISATION DE
ACTIVITE SOURCE D’IMPACT
CONCERNEE AFFECTE L’IMPACT
Difficultés d’accès
aux habitations, aux Aménagement de couloirs de passage pour faciliter
activités le déplacement des riverains
économiques et aux
équipements Arrosage périodique et régulier des plates-formes
IDENTIFICATION DE L’IMPACT
IMPACT
MESURE CORRECTIVE
RESIDUEL
ZONE COMPOSANTE DU MILIEU CARACTERISATION DE
ACTIVITE SOURCE D’IMPACT
CONCERNEE AFFECTE L’IMPACT
Destruction et/ou
Habitat et équipements déplacement de bâtis et Mise en œuvre effective du PAR Faible
d’équipements
Ces mesures sont identiques à celles déjà mentionnées, respectivement aux paragraphes 8.3.1.1.,
8.3.1.2. et 8.3.1.3.
8.3.3.3. Population
Afin d’éviter les risques de conflits et de bouleversements de rapports sociaux au niveau de la zone
d’étude, il est préconisé l’implication des parties prenantes au projet : maire, responsables techniques
de la mairie, chefs de quartier, responsables d’associations ou de groupes de jeunes, etc. Cette mesure
sera mise en œuvre conjointement par le Maître d’ouvrage et l’Entreprise.
Des dispositions devront être prises afin de prévenir les fissures sur les constructions riveraines que
causeraient les vibrations liées à l’utilisation des engins et matériels de génie civil. Quelques
précautions sont également à prendre lors des travaux à proximité des équipements sensibles. Il s’agira
de faciliter le déplacement des personnes dans les meilleures conditions possibles et d’arroser les aires
de travail à proximité de ces équipements pour limiter les envols préjudiciables des poussières.
Il est aussi recommandé à l’Entreprise de construction de se rapprocher des services techniques des
concessionnaires (eau, électricité et téléphonie) pour bien localiser les emplacements de leurs réseaux
avant d’effectuer les travaux.
Le tableau 30 est une synthèse des mesures d’atténuation des impacts négatifs du projet, dans phase de construction, sur les milieux biophysique et humain.
IDENTIFICATION DE L’IMPACT
IMPACT
MESURE CORRECTIVE
RESIDUEL
ZONE COMPOSANTE DU MILIEU CARACTERISATION DE
ACTIVITE SOURCE D’IMPACT
CONCERNEE AFFECTE L’IMPACT
IDENTIFICATION DE L’IMPACT
IMPACT
MESURE CORRECTIVE
RESIDUEL
ZONE COMPOSANTE DU MILIEU CARACTERISATION DE
ACTIVITE SOURCE D’IMPACT
CONCERNEE AFFECTE L’IMPACT
IDENTIFICATION DE L’IMPACT
IMPACT
MESURE CORRECTIVE
RESIDUEL
ZONE COMPOSANTE DU MILIEU CARACTERISATION DE
ACTIVITE SOURCE D’IMPACT
CONCERNEE AFFECTE L’IMPACT
Le tableau 31 est une synthèse des mesures d’atténuation des impacts négatifs du projet, dans phase
d’exploitation/entretien, sur les milieux biophysique et humain.
IDENTIFICATION DE L’IMPACT
IMPACT
MESURE CORRECTIVE
ACTIVITE COMPOSANTE RESIDUEL
ZONE CARACTERISATION
SOURCE DU MILIEU
CONCERNEE DE L’IMPACT
D’IMPACT AFFECTE
Sensibilisation des
populations
riveraines
Limitation de la
vitesse dans la zone
Risques
concernée
d’accidents de
Remise en Installation de
Zones la circulation
service de la panneaux
d’influence voie Exposition à la
Population d’interdiction de Faible
directe et pollution
indirecte Entretiens klaxonner à proximité
atmosphérique
périodiques des équipements
et aux nuisances
sensibles
sonores
Eloignement de la
population des
engins, des matériels
et des produits
d’entretien
Ce plan de gestion des risques décrits l’ensemble des mesures que doit prendre l’entreprise pendant
la mise en œuvre du projet pour assurer des conditions de travail sûres et saines aux travailleurs, et
prévenir, éviter ou réduire les risques et les accidents.
organiser les stockages (Prévoir des lieux de stockage séparés pour le fuel, le bitume et le gasoil) ;
mettre en place des moyens de détection, d’alarme ;
établir des plans d’intervention et d’évacuation ;
disposer sur le chantier de moyens d’extinction (extincteurs, émulseurs et moyens de pompage)
suffisants pour venir très rapidement à bout d’un feu avant qu’il ne se développe ; et équiper
les véhicules et les engins d’extincteurs fonctionnels ;
former le personnel et l’entraîner en extinction incendie ;
8.4.1.3. Gestion des risques liés à l’utilisation des véhicules lourds, engins et
machines
Les mesures de prévention des risques liés aux chutes se subdivisent en mesures de protection
collective et individuelle :
Les mesures de prévention des risques liés à la manutention manuelle se subdivisent en mesures de
protection collective et individuelle.
Protections collectives
- organiser les postes de travail pour supprimer ou diminuer les manutentions ;
- utiliser des moyens de manutention : Transpalette par exemple ;
- équiper les charges de moyens de préhension : poignée par exemple ;
- former le personnel à adopter des gestes et postures appropriées.
Protections individuelles
- faire porter des équipements de protection individuelle (chaussures, gants, etc.).
Les mesures de prévention des risques liés à la manutention à l’exclusion de la manutention manuelle
se subdivisent en mesures de protection collective et individuelle.
Protections collectives
- organiser les stockages (emplacements réservés, modes de stockage adaptés aux objets,
largeur des allées compatibles avec les moyens de manutention utilisés ;
- limiter les hauteurs de stockage.
Protections individuelles
- faire porter des équipements de protection individuelle (chaussures de sécurité, casques,
etc.).
8.4.1.7. Prévention des risques liés aux effondrements et aux chutes d’objets
Les mesures de prévention des risques liés aux effondrements et aux chutes d’objets se subdivisent en
mesures de protection collective et individuelle.
Protections collectives
Les situations d’urgence liées aux travaux de bitumage portent pour l’essentiel sur les risques
d’incendie et d’accident de travail. Une étude sécurité (évaluation des risques) devra être réalisée pour
proposer des prescriptions spécifiques et un plan d’urgence.
3.5.2.1
-
prévoir un dispositif d’alarme sur l’ensemble du site et procéder à des essais
(fonctionnalité et audibilité) périodique ;
- faire une consigne particulière, sur la base du chantier
- et à la guérite qui définira la conduite à tenir :
pour l’appel des secours ;
les personnes à prévenir.
o Point de rassemblement
- définir un point de rassemblement qui devra accueillir l’ensemble des personnes
présentes sur le site lors d’une évacuation ;
- procéder régulièrement à des simulations de ce plan pour préparer le personnel.
o Plan d’urgence
Rédiger un plan d’urgence pour faire face à toute situation d’urgence et de catastrophe :
- établir les consignes particulières pour les personnes chargées de la réception des
pompiers et pour celles chargées de l’évacuation des locaux ;
- afficher à proximité de la zone à risques d’incendie des panneaux « INTERDICTION DE
FUMER ET DE FAIRE DES FEUX NUS » ;
- sensibiliser l’ensemble du personnel sur la nécessité de signaler au responsable de site
toutes anomalies sur les extincteurs (absence de plomb, appareil percuté ou appareil
manquant) ;
- maintenir les moyens de lutte contre l’incendie opérationnel et accessible en
permanence ;
- se procurer la fiche de données de sécurité des produits utilisés auprès de vos
fournisseurs.
L'entreprise en charge des travaux devra dans le cadre du projet, adhérer à un service médical de
travail interentreprises qui assurera les visites d’embauche et les visites périodiques de contrôle. Il
disposera également sur le site du projet d’une boîte pharmaceutique de premiers secours.
Des consignes d’exploitation et de sécurité seront remises et commentées à chaque ouvrier lors de
l’embauche, qui doit en observer strictement les dispositions. Ces consignes seront affichées en
permanence au niveau de la base logistique et accessible à tout le personnel.
8.4.2.4. Secours
La liste des numéros de téléphone d’urgence sera affichée ainsi que la structure du texte à lire en cas
d’accident (lieu, numéro de téléphone des pompiers ou des services de transport médicalisé, ..).
Une trousse de secours régulièrement vérifiée et approvisionnée sera mise à la disposition du
personnel.
Des extincteurs vérifiés tous les semestres seront installés sur le chantier au cours des travaux et placés
à des endroits stratégiques, accessibles et connus de tout le personnel.
Le POI (Plan d'Opération Interne) prévoit l'organisation des moyens de secours internes et externes
qui seront mis en place, sous la responsabilité, du Directeur des travaux ou le chef chantier, lors
d'événement, incident, accident dont les conséquences demeurent limitées et circonscrites à
l'intérieur du site (base logistique), sans risque pour les populations, l'environnement et les biens.
Ce plan permet au responsable des secours de faire face aux différents sinistres possibles. L'objectif
d'un POI est de préparer le plutôt possible la gestion d'une situation de crise et d'anticiper un accident
de façon à réduire les délais de mise en œuvre des moyens d'intervention les plus adaptés à la nature
du sinistre, et donc de protéger au mieux le personnel d'exploitation, les installations de production et
l'environnement. Afin de concevoir les scénarios de crise pour lesquels un POI doit être établi, il
convient d'avoir réalisé une étude préalable des risques, qui fournit en base les événements
indésirables.
Le personnel et les véhicules ne doivent stationner ou circuler que sur les voies aménagées dans le
cadre des travaux. Ils ne doivent jamais pénétrer dans une zone quelconque du chantier dont l’entrée
est interdite et signalée par un barrage ou une pancarte « DANGER » ou réglementée.
Les ouvriers ne doivent pas stationner ni circuler dans le champ d’action des engins et autres véhicules
spécialisés (camions de livraison de matériaux, etc.).
Ils ne doivent pas se faire transporter par les engins mécaniques, exception faite des camions sous la
responsabilité des conducteurs.
Les engins seront conformes à la réglementation : ils seront équipés d’une direction de secours, d’un
avertisseur de recul, d’un système de frein comportant un frein principal, un frein de secours, un frein
de parking, d’une cabine anti-versement, un compteur de vitesse et un système interdisant la mise en
route de l’engin s’il n’est pas au point mort. Il en sera de même pour les camions de livraison.
Avant la mise en marche, le conducteur fera les vérifications d’usage (niveau, freins, avertisseur). Il
s’assurera que personne ne se trouve à proximité et signale toute anomalie qu’il pourra constater.
L’entretien des véhicules sera effectué périodiquement (vidange, graissage…). A chaque véhicule sera
affecté un document d‘entretien sur lequel seront notés : la date, les heures de marches, le
kilométrage, les opérations effectuées et la qualité des intervenants.
Le personnel respectera les règles de circulation élémentaires sur toutes les voies empruntées,
notamment les voies d’accès au chantier. Il se conformera à la signalisation existante sur le périmètre
du chantier et ses environs, informera le responsable des dégradations ou anomalies constatées sur
Il est interdit de nettoyer et de graisser pendant la marche, les transmissions et mécanismes dont
l’approche serait dangereuse. La réparation peut être entreprise qu’après arrêt des organes,
mécaniques.
Toutes interventions et tous réglages sur les organes de transmission, mécanismes, appareils,
effectués pendant la marche de ceux-ci et qui, font courir le risque à celui qui les effectue, sont
interdits.
Les consignes de chargement des camions sont définies par le chef de chantier ou la personne
ressource indiquée. Le responsable donne les directives de positionnement des camions. Les
conducteurs ne doivent donc pas descendre de la cabine de conduite. Les conducteurs s’assurent que
tout le chargement peut être reçu sans débordement.
Les appareils de levage ou de manutention portent l’indication du poids maximum qu’ils peuvent
soulever ou déplacer. Ils sont munis de frein ou tout autre dispositif permettant leur mobilisation
immédiate. Il est interdit de passer sous les charges suspendues
Tous les liquides inflammables ainsi que les chiffons imprégnés de ces liquides ou substances grasses
sont enfermés dans des récipients métalliques étanches, clos et traités avec délicatesse.
Le premier secours est assuré au moyen d’extincteurs portatifs en nombre suffisant. Ces appareils sont
aisément accessibles et maintenus en bon état de fonctionnement.
Dans les bâtiments comportant des matériaux combustibles, il aura au moins un extincteur.
Dans chaque local de travail, une affiche indique le matériel d’extinction et de sauvetage qui doit se
trouver dans le locale ou aux abords et les manœuvres à exécuter en cas d’incendie, ainsi que les noms
de personnes à désignées pour y prendre part.
Il sera formellement interdit de fumer sur le périmètre du chantier. L’accès aux sites et l’usage de
certains appareils (téléphones portables…) pendant la phase des travaux sera réglementé.
En cas d’incendie, le promoteur devra se conformer aux règlements intérieurs, aux procédures et
protocoles de sécurité et de fonctionnement de l’unité industrielle
Pour une bonne pratique contre le bruit, l'entreprise des travaux entreprendra quelques dispositions
suivantes :
Il est indispensable d’établir un programme de formation pour le personnel afin que ce dernier prenne
conscience des risques et des procédures d’évacuation lié au projet de ce type. Les objectifs les plus
importants de cette formation sont les suivants :
- formation du personnel se trouvant sur le site sur les procédures de contrôle, d’intervention
et de notification en cas de fuite.
Les autorités locales et les riverains situés dans les environs seront informés des risques relatifs au
chantier. Des panneaux ou affiches indiqueront également la conduite à suivre en cas de problèmes
ou d’accidents.
L’organisation suivante est proposée pour la mise en œuvre du PGES de l’aménagement du Carrefour
Akwaba. Elle pourra ultérieurement faire l’objet de modifications par les responsables du projet.
8.6.3. Entreprise
L’Entreprise chargée des travaux doit obligatoirement se conformer aux clauses du marché sur tous
les aspects des travaux de construction.
En ce qui concerne le volet environnement des travaux, il est recommandé à l’Entreprise d’avoir en
son sein un Responsable en Environnement de niveau senior et connu de toutes les parties impliquées
Un Comité de Médiation (CM) sera mis en place conformément au Cadre de Gestion Environnementale
et Sociale (CGES) pour gérer tous les litiges pouvant intervenir avant, pendant et après la réalisation
des ouvrages.
Au niveau local :
Le comité local de gestion des plaintes est présidé par le chef du quartier Caraïbe. Il est composé de :
- du chef de quartier
- des chefs de communauté,
- des chefs religieux;
- la représentante des associations des femmes ;
- le représentant de l’ONG FEREAD ;
- le représentant du bureau de contrôle (le spécialiste en sauvegarde environnementale et
sociale) ;
- le représentant de l’entreprise (l’Expert en environnement).
Au niveau communal
Le comité est présidé par le Secrétaire Général de la commune de Port-Bouët. Il est composé de :
- Secrétaire Général ;
- chef du quartier,
- chefs religieux) ;
- Spécialistes en Sauvegarde Environnementale (SSE) du PACOGA ;
- représentant de l’AGEROUTE ;
- représentant des services techniques de la commune de Port-Bouët;
- représentant du Comité local de Gestion des plaintes ;
- représentant de l’ONG FEREAD
- coordonnateur du PACOGA ;
- représentant du District Autonome d’Abidjan;
- représentant de la préfecture d’Abidjan ;
- secrétaire Général de la mairie de Port Bouët ;
- responsable de suivi-évaluation ;
- responsable administratif et financier ;
- responsable de suivi des mesures environnementales et sociales ;
- représentant de l’ONG FEREAD;
- représentante de l’association des femmes,
- AGEROUTE ;
- représentant du Bureau de contrôle ;
- représentant de l’entreprise.
8.6.5. ANDE
8.6.6. ONG
L’UCP en association avec les OCB (Association des femmes amazones de Port Bouët) et ONG FEREAD,
coordonneront la mise en œuvre des Programmes d’Information, d’Éducation et de Sensibilisation
auprès de la Mairie de Port Bouet afin d’informer sur la nature des travaux et les dispositions
sécuritaires et sanitaires lors de la réalisation des aménagements.
Le District Autonome d’Abidjan (DAA) et la mairie de Port Bouët auront pour rôle de suivre la mise en
œuvre du PGES qui découle du présent EIES. Ils assureront ainsi le suivi environnemental et social
rapproché au nom de l’ANDE.
La mairie de Port Bouët sera appuyer par le DAA et l’OSER pour mener les actions d’éducation et de
sensibilisation de la population de Port Bouët sur les dispositions sécuritaires, environnementale et
sociale. Le service technique de la mairie veillera également à l’entretien et au nettoiement des
caniveaux
La direction Générale des Mines et carrières aura la responsabilité de délivrer à l’entreprise une
autorisation d’exploitation de carrière. Elle devra également faire le suivi de la réhabilitation correcte
des sites de carrière en association avec l’ANDE
En partenariat avec la cellule de coordination du Projet, l’Office de Sécurité Routière interviendra dans
les campagnes de sensibilisation et d'information sur les dispositions sécuritaires et le plan de
circulation proposé par l’entreprise pour atténuer les perturbations.
Ce programme a pour objectif d’assurer une bonne mise en œuvre du projet et du PGES. Il comprend
plusieurs thématiques de formation et s’intéresse à différents acteurs résumés dans le tableau suivant.
L’efficacité de la prise en compte des questions environnementales et sociales dans la réalisation des
activités du projet passe par la formation et le renforcement des capacités des acteurs impliqués. Il
s’agit des acteurs chargés de l’exécution du projet, du suivi et de la surveillance des mesures de
mitigation identifiées. Le tableau ci-dessous fait la synthèse des besoins de renforcement de capacité
des acteurs.
District Autonome
Formation sur le suivi des recommandations
d’Abidjan environnementales et sociale en phase de
réalisation des travaux et en phase
Travaux Mairie de Port-Bouët
d’exploitation
Bureau de contrôle Méthode de Gestion et traitement des plaintes
Plan de surveillance et
de Formation sur le suivi des recommandations
environnementales et sociale en phase de
réalisation des travaux et en phase
suivi environnemental ONG FEREAD
d’exploitation
et social
Méthode de traitement des plaintes Gestion et
traitement des plaintes
Méthode de sensibilisation sur le VIH/SIDA/IST
ANDE Formation sur le suivi des recommandations
environnementales et sociale en phase de
réalisation des travaux et en phase
d’exploitation
Acteurs
Thèmes de la sensibilisation
le plan de circulation
Il est prévu de développer une procédure de règlement des plaintes qui permettra à l'ensemble de la
population concernée par des nuisances possibles résultant des activités de construction de faire
b) Mécanismes proposés
i. Enregistrement des plaintes
Dans la commune, il sera déposé un registre de plaintes au niveau des personnes ou structures
suivantes :
- le premier niveau concerne la résolution de plainte au niveau local dans le quartier où les
travaux s’exercent. Alors le comité sera dirigé par le chef du quartier Caraïbe.
Le comité local se réunit dans les 3 jours qui suivent l’enregistrement de la plainte. Le comité après
avoir entendu le plaignant délibère. Il lui sera informé de la décision prise et notifiée par les membres
du comité. Si le plaignant n’est pas satisfait de la décision alors il pourra saisir le niveau communal
En plus du PGESC, l’Entreprise élaborera les plans d’action spécifiques ci-après, à l’engament des
chantiers et sous la coordination du REBC.
Un plan Hygiène Santé Sécurité et Environnement (HSSE) sera élaboré et mis en œuvre par l’Entreprise
de construction pour la protection des milieux naturels contre les sources de pollution issues des
activités de chantiers, pour assurer des conditions de travail sûres et saines aux travailleurs, et
prévenir, éviter ou réduire les risques et les impacts sur la santé et la sécurité aussi bien des employés
que des riverains.
Le plan HSSE est un document produit par l’Entreprise avant le début du chantier, soumis à
l'approbation du BC du Maître d’ouvrage, et qui décrit l'ensemble des mesures qui seront appliquées
par l’Entreprise (et ses sous-traitants) pour assurer la bonne gestion des questions d’hygiène, de
sécurité et d’environnement.
Dans le cadre des travaux d’aménagement du Carrefour Akwaba, le plan HSSE inclura :
une description des moyens humains et matériels de l'Entreprise pour la protection
environnementale et sociale, conformément au PGES, ainsi que la liste des règles HSSE appliquées
au personnel et aux sous-traitants ;
un plan de formation et de sensibilisation du personnel aux obligations HSSE du chantier, incluant
en particulier, un programme de formation à tous les employés et aux sous-traitants concernant
les règles HSSE ;
la description de la prise en charge de la problématique santé liée au chantier. Les moyens mis en
œuvre par l’Entreprise dans le domaine de la santé devront couvrir ses propres besoins mais
également les besoins de ses sous-traitants.
L’Entreprise devra prendre en charge les tierces personnes victimes d’accidents conséquences au
chantier. La gestion de la santé inclut notamment :
- des cessions de formation pour les employés sur les problématiques sanitaires locales
éventuelles ;
- le suivi préventif des travailleurs (visites médicales) ;
- la mise à disposition des services de santé et de première urgence ;
- des assurances et la disponibilité de moyens de transports médicalisés d’urgence pour les
accidents graves ;
- un programme de sensibilisation et de dépistage précoce du personnel pour les maladies
suivantes : VIH/SIDA, IST, paludisme ;
la description des points suivants :
- l’installation de chantier ;
Tous les éléments ci-dessus ne pouvant être déterminés en début de chantier, le plan HSSE doit être
considéré comme un document évolutif que l'Entreprise mettra à jour en fonction de l'avancée du
chantier et du programme des travaux. Chaque mise à jour sera soumise à l'approbation du BC.
Un programme de limitation des émissions atmosphériques, de la poussière et des bruits sera mis en
place dans la zone du projet.
Les rejets de gaz et de fumée seront limités par des obligations de maintenance des engins et camions
et la limitation des vitesses. La combustion de tout déchet (à l'exception du bois ou du papier non
recyclé) sera interdite sur le chantier. En phase d’exploitation et d’entretien il faudra veiller à la mise
à jour des visites techniques des véhicules.
La poussière liée au trafic routier sur les tronçons non revêtus fera l'objet de mesures de réduction
dans les zones habitées (proximité de la base-vie, par exemple), en imposant à l'Entreprise un arrosage
régulier des chaussées, soit au moins deux à quatre fois par jour dans les périodes sans pluie
quotidienne. Tous les chargements de matériaux fins pouvant générer des poussières au cours du
transport seront recouverts d'une bâche. Au niveau des stockages de matériaux, l'arrosage sera
préconisé pour les matériaux générant de la poussière, en particulier pendant les périodes de grand
vent. Au niveau du concasseur, l'arrosage régulier ou la mise en place d'arrosage automatique des
tapis de transport sera imposé à l'entreprise responsable de l'activité.
Un programme de gestion des déchets sera mis en place et imposé à l’Entreprise et à ses sous-traitants.
Le programme inclura deux plans de gestion des déchets qui seront préparés et mis en place suivant
les directives communes fixées par l’AGEROUTE et le PACOGA. Le premier est relatif aux déchets de
type domestique (essentiellement produits au niveau de la base-vie) et aux déchets non dangereux
produits sur les sites de construction, tandis que le second est lié aux déchets dangereux.
Les objectifs du programme sont de :
- minimiser la génération de déchets par une utilisation réfléchie des matières premières ;
- trier et traiter les déchets afin de limiter l'impact sur l’environnement ;
- appliquer le principe des 3RVE( récupérer-réduire-réutiliser-valoriser-éliminer) ;
- sensibiliser et former le personnel aux bonnes pratiques de gestion des déchets.
Les plans comprendront des procédures, en accord avec la réglementation nationale ou avec les
bonnes pratiques internationales, en matière de manutention, de transport, de stockage, de
traitement et d’élimination des déchets, selon leur catégorie d'appartenance :
- déchets peu dangereux : déchets putrescibles issus de la base-vie, papier, cartons, plastiques, bois,
végétation, déchets inertes de construction ou démolition (béton, ferraille, briques, parpaings,
etc.) ;
- déchets dangereux : déchets corrosifs, explosifs, toxiques, constituant un degré de danger pour
l'homme ou pour l'écosystème. Ce seront principalement, dans le cadre du projet, les huiles
moteur et liquides hydrauliques usagés, les résidus de peinture, les solvants et résines, les fluides
de transformateurs, les boues de fosses septiques, etc.
Il y aura très probablement un surplus de matériaux issus du décapage des sols et des excavations qu'il
conviendra de stocker de la manière la plus respectueuse de l'environnement et la moins pénalisante
en matière d'occupation des sols.
Il sera donc demandé à l’Entreprise, responsable des travaux, de proposer un plan de gestion de ces
matériaux qui respecte les objectifs suivants :
- minimiser les volumes de ces résidus au niveau de la conception des travaux ou en maximisant
leur réutilisation pour des remblais ne nécessitant pas de caractéristiques géotechniques
particulières ;
- utiliser chaque fois que possible les excédents pour remblayer des zones excavées comme les sites
d'emprunt de latérite ;
Les activités seront localisées à proximité de la Lagune Ebrié et de la nappe phréatique et tout
déversement accidentel constitue un risque de pollution de ces ressources en eau, par voie de fait un
danger pour les populations exploitant celles-ci pour divers usages mais également un danger pour les
ressources halieutiques qui y vivent.
Un programme anti-pollution sera donc mis en place, afin de définir les procédures d’intervention en
cas de fuites ou de déversement accidentel de produits liquides dangereux. Ce programme inclura une
description de l’organisation prévue en cas d’intervention et des postes de travail des personnes clés.
Une formation spécifique relative aux activités à développer en cas d'intervention d'urgence sera
donnée à tous les employés impliqués à une étape de la procédure.
Les déversements inférieurs à 200 litres pourront être gérés au niveau du site, comme un événement
environnemental (non-conformité) de Niveau II. Pour des volumes supérieurs, ils seront considérés
comme étant de Niveau III et impliqueront donc un niveau hiérarchique supérieur. Les administrations
et les services locaux à prévenir en cas d’urgence aux niveaux local et régional seront identifiés et
informés de la procédure de réaction mise en place. Pour répondre aux objectifs de ce programme, un
plan de réponse aux risques sera préparé par l'Entreprise en conformité avec les procédures d’urgence
et de réponse aux risques majeurs qui seront par ailleurs exigées par l’AGEROUTE et le PACOGA.
L’Entreprise préparera un plan de suivi de la qualité de l’eau (Lagune Ebrié)qui aura comme objectif de
mettre en évidence la qualité de la gestion environnementale mise en œuvre sur le chantier.
Ce suivi concerne le suivi de conformité, c’est-à-dire qu’il sera imposé en tout point ou des effluents
liquides (eaux usées, drainage) quittent les limites des sites de chantier concernés pour rejoindre un
le milieu naturel. L’Entreprise aura pour obligation d’être en conformité avec les standards ivoiriens
applicables ou, à défaut, les standards internationaux recommandés.
L'Entreprise sera responsable de réaliser ou faire réaliser par une entité compétente, un suivi de la
qualité de tous ses rejets sur une base hebdomadaire. Les paramètres seront définis selon le type de
rejet et détaillés comme suit :
- rejet des eaux usées et de drainage pluvial au niveau de la base-vie ;
Un programme de gestion de la base-vie sera préparé par l'Entreprise responsable. Les aspects
concernés par un tel programme incluront :
- le choix de la localisation de la base-vie, l'organisation proposée (responsable et équipe), le
contrôle des accès ;
- les installations proposées pour l'alimentation en eau et l'assainissement, la gestion des déchets,
le drainage des eaux pluviales ;
- les équipements retenus pour les zones sanitaires, les équipements collectifs ;
- les services alimentaires et d'approvisionnement anticipés ;
- les mesures retenues pour permettre l'installation sous contrôle de commerces de produits de
base et de petit matériel, les moyens de suivi de la qualité des aliments stockés et distribués au
niveau de la base-vie ;
- les politiques mises en œuvre en matière de lutte contre la drogue et l'alcool.
La présence d'un point de contrôle permanent à l'entrée comme à la sortie de la base-vie et la mise en
place d'une clôture complète autour de celle-ci constituent des obligations de base.
Les spécifications définiront les exigences en matière d'alimentation en eau et d'assainissement. Afin
d'éliminer les risques de développement de vecteurs de maladie, un drainage des eaux pluviales sera
mis en place. Les ratios à respecter en matière sanitaire (nombre de toilettes, de douches et de
lavabos) seront aussi définis sur la base des normes de la Côte d’Ivoire ou à défaut, celles de
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
La concentration d'une population importante dans une zone où prévalent de nombreux problèmes
de santé liés à l'hygiène, aux parasitoses et aux IST demande la mise en œuvre d'un programme visant
à prévenir le développement incontrôlé d'affections transmissibles ou d'épidémies.
L'action doit être prioritairement engagée au niveau de la population d'employés. Afin que les résultats
de cette action soient optimisés, des mesures doivent être mises en place au niveau de la population
résidente environnante. Des actions de lutte contre les maladies liées à l’eau, épidémies et de
prévention sanitaire devront être menées afin de mettre le projet en conformité avec les bonnes
pratiques internationales, diminuer l’impact sanitaire du projet, mais aussi de profiter de celui-ci pour
améliorer la couverture en soins.
Le programme sera développé de façon détaillée et couvrira les principaux domaines d'action suivants
:
- facilités médicales qui seront mises en place sur le site de la base-vie (le choix se portera sur le
renforcement de facilités situées à proximité tel que recommandé dans l’EIES) ;
- procédures d'intervention d'urgence en cas d'accident ;
- procédures d'évacuation en cas de blessure grave vers un hôpital (proche ou lointain) ;
- mesures de surveillance des employés : examen médical d'embauche, visite médicale annuelle ;
- mise en place de moyens prophylactiques pour le traitement des infections parasitaires détectées
(paludisme, etc.) ;
- traitement régulier de la base-vie par des insecticides afin d'éliminer la présence de vecteurs
(moustiques, simulies, etc.) et nettoyage du réseau de drainage ;
- nettoyage régulier des facilités sanitaires mises à disposition, en particulier les toilettes et les
fosses septiques qui devront tenir compte du sexe ;
- gestion des déchets et nettoyage régulier des poubelles ;
- programme de sensibilisation systématique des employés aux bonnes pratiques d'hygiène ;
- contrôle régulier de la potabilité de l'eau distribuée (en particulier, recherche de coliformes fécaux)
;
- suivi des conditions d'hygiène dans la cantine et au niveau des commerces (autorisés) assurant la
vente de denrées alimentaires aux employés (hygiène du personnel, nettoyage des cuisines,
stockage des produits frais) ;
- programme de sensibilisation des employés aux IST et au VIH/Sida, et mise à disposition de moyens
prophylactiques.
En complément à ces activités qui concernent les employés du projet, un programme d'action sera mis
en place au niveau des communautés environnantes, où transiteront tous les transports de camions.
Ce programme consistera à :
La gestion de la circulation définit où et comment se fera la circulation lors de la réalisation des travaux.
Les travaux devront être réalisés tout en maintenant la circulation au niveau du Carrefour Akwaba sans
interruption ou gêne notable compte tenu de l’importance du carrefour et du niveau de trafic. La
signalisation à mettre en place ne doit pas être en contradiction avec la signalisation existante ; dans
un tel cas, il convient de masquer temporairement la signalisation permanente pour permettre une
lecture correcte.
La signalisation mise en place doit être crédible, elle doit donc rendre compte le plus exactement
possible à l'usager de la situation qu'il va rencontrer.
En outre, et en attendant la réception des travaux du giratoire projeté, la circulation et les conflits
entre les diverses branches seront assurées grâce aux feux tricolore pendant toute la durée des
travaux.
Le scénario présenté peut être amélioré/optimisé selon les moyens de l’Entreprise tenant compte de
l’importance des travaux et la qualité de la gestion du trafic, dont le niveau de gestion doit rester dans
des conditions parfaites et optimales.
Phase 1.1 (Construction du carrefour giratoire, projeté, en dehors des différentes intersections et
construction du franchissement Rue des Caraïbes / Ligne du Métro d’Abidjan - Ligne 1) : la
circulation est maintenue avec le carrefour giratoire actuel du Carrefour Akwaba. Les
raccordements manquants du carrefour giratoire projeté seront aménagés en déviant
ponctuellement la circulation provisoire ;
Une fois les travaux de la phase 1.1 terminés, la circulation basculera sur le carrefour giratoire
projeté après les travaux de démolition des bretelles provisoires, de signalisation et équipements,
de finition et des aménagements paysagers y compris le déplacement du monument « Akwaba » ;
Phase 1.2 (compléter la première phase 1.1, avec la construction de l’axe VGE-A100 et ses ouvrages
d’art) :
- une première étape consiste à dévier la circulation au droit des franchissements des ouvrages
d’art de l’axe VGE-A100 sur le carrefour giratoire ;
- une fois les ouvrages construits à l’intérieur et à l’extérieur de la circulation provisoire, la
circulation bascule sur le carrefour giratoire. La construction des ouvrages d’art manquants de
l’axe VGE-A100 se font au droit des circulations provisoires.
Les accès au chantier de construction seront indiqués par une signalétique adaptée. L'accès au chantier
sera fermé en permanence par une barrière au niveau d'un poste de contrôle ouvert 24h sur 24. Le
numéro de tous les véhicules transitant sera noté et ce point pourra être l'occasion d'examiner
rapidement l'état du véhicule (état général, pneus et système d'éclairage).
Une procédure de découverte fortuite au cours des travaux intégrera les mesures suivantes :
- mesure immédiate d'arrêt des travaux au droit du site concerné et de balisage de la zone ;
- information de l’AGEROUTE, du PACOGA et du BC, par l’Entreprise ;
- identification des résidents concernés (si justifié) et engagement des discussions ;
- approbation des mesures décidées par l’AGEROUTE, le PACOGA et le BC après avoir consulté les
services du Ministère en charge de la culture et de la Francophonie ;
- organisation du déplacement de la ressource (si physique) ou autre (compensation) ;
- clôture de l'incident et reprise des travaux.
Il est possible que de nouvelles zones d'emprunt ou carrières soient ouvertes au cours des travaux de
construction, pour la production de latérite ou autres matériaux. Si tel était le cas, les étapes suivantes
seront exigées :
- identification du site pressenti ;
- réalisation de l'EIES(pour la carrière qui sera retenue par l’Entreprise), sous la responsabilité du
PACOGA et de l’AGEROUTE. L'autorisation d'engager les travaux sera donnée à l'Entreprise par la
Direction Générale des Mines et des Carrières et l’AGEROUTE à réception, par ce dernier, de la
validation officielle de l'EIES du site concerné par l’ANDE et la Banque mondiale;
- préparation par l'Entreprise concernée d'un PGES-C du site soumis pour non-objection.
Les programmes de surveillance et de suivi sur les plans environnemental et social visent à s'assurer
que les mesures de bonification et d'atténuation sont mises en œuvre et qu'elles produisent les
résultats escomptés.
Les mesures de protection de l’environnement proposées dans le cadre de l’EIES feront l’objet d’une
surveillance, afin d’assurer qu’elles sont bien mises en œuvre et respectées au cours de la réalisation
du projet suivant un calendrier adéquat. La surveillance environnementale a ainsi pour objectif
premier de contrôler la bonne exécution des activités et des travaux pendant toute la durée du projet
et ce, en regard du respect des engagements environnementaux pris par le Maître d’ouvrage et, de
façon plus générale, du respect et de la protection de l’environnement.
L’expression "engagement" se réfère principalement aux mesures environnementales et sociales qui
sont proposées dans l’EIES, aux lois, règlements, certificats d’autorisation délivrés par les autorités
gouvernementales, ainsi qu’à tous les autres engagements pris par l’Entreprise chargée d’exécuter les
travaux.
Cette surveillance permettra également, le cas échéant, d’identifier les impacts imprévus, et, si requis,
d’ajuster les mesures pour les éliminer ou les atténuer.
La surveillance des travaux s’effectuera durant toute la période de réalisation du projet et avec
davantage d’emphase à partir de la conception des plans et devis jusqu’à la fin de l’exploitation, la
réhabilitation de la dernière zone exploitée et la fermeture des sites utilisés. Il va s’en dire que la
surveillance des travaux aura une très grande importance pendant la construction des ouvrages
nécessaires au projet. Les activités de gestion environnementale et sociale seront mises en place au
cours de la mise en œuvre du projet.
La surveillance sera assurée par le Responsable Environnement du Bureau de Contrôle (REBC) au
quotidien, pendant les travaux.
Le suivi environnemental et social est une opération à caractère scientifique servant à mesurer les
impacts réels de la réalisation d’un projet, et à évaluer la justesse des mesures d’atténuation
proposées. Il s’agit donc de l’examen et de l’observation continue d’une ou de plusieurs composantes
environnementales et sociales pertinentes durant la période d’exploitation du projet.
Le suivi environnemental a pour objectif d’apprécier régulièrement le degré de mise en œuvre ou
d’exécution des mesures d’atténuation préconisées par l’EIES, de manière à permettre au Maître
d‘ouvrage de préciser, d’ajuster, de réorienter ou d’adapter éventuellement certaines mesures au
regard des caractéristiques des composantes du milieu récepteur du projet.
Le programme de suivi environnemental s’appuie sur des indicateurs environnementaux et sociaux
pour vérifier la conformité par rapport aux normes nationales en vigueur et aux politiques de
sauvegarde de la Banque mondiale déclenchées par le PACOGA.
La supervision sera assurée par l’Expert en environnement de l’UC (PACOGA). Les experts en
sauvegardes environnementale et sociale de la Banque mondiale (BM) effectueront aussi la
supervision des travaux.
Un Consultant Indépendant (CI) effectuera l’évaluation à la fin du travaux..
Pour un meilleur suivi de la mise en œuvre du PGES, le dispositif de rapportage suivant est proposé :
- des rapports périodiques mensuels ou circonstanciés de mise en œuvre du PGES produits
par l’environnementalistes de l’entreprise adjudicataire des travaux ;
- des rapports périodiques (mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel) de surveillance de la
mise en œuvre du PGES produits par la MdC ;
- des rapports trimestriels de suivi produits par de l’ANDE sur les paramètres
environnementaux (érosion, végétation, qualité des eaux, qualité de l’air, niveau du bruit,
etc.) et les infractions enregistrées dans la zone du projet.
- des rapports mensuels sur les plaintes de la population riveraines et des usagers de la route
seront transmis par le PACOGA avec le soin requis (préconisation des solutions adéquates
aux différents problèmes soulevés) à la Banque mondiale ;
- des rapports trimestriels ou circonstanciés de supervision de la mise en œuvre du PGES
produit par le PACOGA et transmis à la Banque mondiale.
Les indicateurs sont des paramètres dont l’utilisation fournit des informations quantitatives ou
qualitatives sur les impacts et les bénéfices environnementaux et sociaux des activités du projet. Le
suivi de l’ensemble des paramètres biophysiques et socioéconomiques est essentiel. Toutefois, pour
ne pas alourdir le dispositif et éviter que cela ne devienne une contrainte dans le timing du cycle de
projet, il est suggéré de suivre les principaux éléments suivants :
Tableau 34 : Canevas de surveillance environnementale et sociale
Eléments de Indicateurs Moyen de Responsables et période
suivi vérification
Surveillance Suivi Phase
Air Nombre Enquête Mission de ANDE Travaux
d’arrosages auprès des Contrôle
riverains (MdC)
Nombre de
camions Rapport de
bâchés surveillance
Le tableau 34 présente la matrice du PGES pour les phases de préparation et d’installation, de construction, et d’exploitation et d’entretien de l’aménagement du
Carrefour Akwaba dans la Commune de Port-Bouët.
Nombre
Arrosage
d’arrosages ANDE / PACOGA/
périodique et Enquête
Nombre de Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle 5 000 000
régulier des auprès des
camions Port-Bouët/DAA/FEREAD
plates-formes riverain
bâchés
Augmentation de
poussières Mise en place Mensuelle
Qualité de l’air
Nuisances d’une bâche de
Bruits et ANDE / PACOGA/
sonores et protection sur Rapport de
vibrations Nombre de Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de PM
vibrations les camions surveillance
Paysage plaintes Port-Bouët/DAA/FEREAD
Dégradation des transportant les
vues habituelles matériaux
Interdiction de
stocker des
Nombre de ANDE / PACOGA/
produits de Rapport de
dépôt sur le Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle PM
déblais et autres surveillance
chantier Port-Bouët/DAA/FEREAD
déchets tout au
long des voies
Réaliser un
reboisement
compensatoire
(plantation Nombre
linéaire sur d’arbres
ANDE / PACOGA/
Destruction des environ 300 m) plantés Rapport de
Flore et faune Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuel 10 000 000
arbres d’avenu un surveillance
Port-Bouët/DAA/FEREAD
aménagement Surface
paysager le aménagée
long des voies
d’accès
Aménagement Nombre de
Difficultés
d’accès aux de couloirs de passages Rapport de ANDE / PACOGA/
habitations, aux passage pour piétons surveillance AGEROUTE/Mairie de
activités aménagés Entreprise BC Mensuelle 5 000 000
faciliter le Enquête Port-
économiques et déplacement des auprès des Bouët/DAA/FEREAD/OSER
Nombre
Population aux équipements
riverains d’accidents
Nuisances
olfactives Arrosage Mensuelle
Nombre ANDE / PACOGA/
Nuisances périodique et Budgétiser
d’arrosages riverains Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de
sonores et régulier des plus haut
vibrations Port-Bouët/DAA/FEREAD
plates-formes
Maintien de la Mensuelle
population loin
ANDE / PACOGA/
du champ
Nombre Rapport de AGEROUTE/Mairie de
d’actions des Entreprise BC PM
d’accidents surveillance Port-
engins et
Bouët/DAA/FEREAD/OSER
matériels de
chantier
Niveau de Rapport de
satisfaction surveillance
des Enquête
propriétaires auprès des
de bâtis et PACOGA/
Destruction et/ou propriétaires Inclure
Habitat et Mise en œuvre d’équipements AGEROUTE/Mairie
déplacement de bâtis de bâtis et BC ANDE Mensuelle dans le
équipements effective du PAR détruits et/ou de Port-
et d’équipements d’équipements PAR
déplacés Bouët/DAA/FEREAD
détruits et/ou
Nombre de déplacés
plaintes Rapport de
enregistrées mise en œuvre
PHASE DE CONSTRUCTION
Réglage de la ANDE/PACOGA/
Nombre de Rapport de
teneur en eau Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle PM
plaintes surveillance
des graveleux Port-Bouët/DAA/FEREAD
Rapport de
Planification et surveillance ANDE/PACOGA/
restriction des Nombre de
Enquête Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle PM
travaux entre plaintes
auprès des Port-Bouët/DAA/FEREAD
08h00 et 18h00
riverains
Respect de la
quiétude des
riverains par les
Nombre de Enquête
employés
plaintes auprès des ANDE/PACOGA/
Interdiction de
Nombre de riverains Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle PM
stocker des
dépôts stockés Rapport de Port-Bouët/DAA/FEREAD
produits de
déblais et autres sur le chantier surveillance
déchets tout au
long des voies
Collecte,
stockage
temporaire et
Quantité Rapport de
élimination dans ANDE/PACOGA/
d’huiles surveillance
les conditions Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle 15 000 000
collectées et Bordeaux
acceptables pour Port-Bouët/DAA/FEREAD
traitées d’enlèvement
l’environnement
des huiles
usagées
Aménagement Existence de
Difficultés de couloirs de voies de
d’accès déviation ANDE / PCOGA /
passage pour Rapport de
Nuisances Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Port Mensuelle 5 000 000
faciliter le Existence de surveillance
olfactives Bouët/DAA/OSER/FEREAD
déplacement des dispositifs
Population Nuisances riverains sécuritaires
sonores et
vibrations Arrosage ANDE/PACOGA/
périodique et Nombre Rapport de Budgétiser
Risques de Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle
troubles régulier des d’arrosage surveillance plus haut
Port-Bouët/DAA/FEREAD
plates-formes
Information des
populations Nombre de
riveraines et des campagnes Enquête
usagers sur le d’information auprès des ANDE/PACOGA/
planning et de populations AGEROUTE/Mairie de
Entreprise BC Mensuelle 10 000 000
d’exécution des formation Port-
travaux et les Nombre Rapport de Bouët/DAA/FEREAD/OSER
mesures de d’employés surveillance
sécurité à formés
respecter
Sensibiliser et
former le PACOGA / ANDE/PACOGA/
Nombre de Rapport de Budgétiser
personnel de AGEROUTE / Mairie BC AGEROUTE/Mairie de Trimestriel
chantier sensibilisation surveillance plus haut
de Port Bouët Port-Bouët/DAA/FEREAD
Impliquerdes
Risques de conflits et parties
de bouleversements prenantes au Rapport de
de rapports sociaux projet (maire, surveillance PACOGA/
Nombre de
responsables AGEROUTE/Mairie
Vie sociale Risques de violence plaintes Enquête BC ANDE Mensuelle PM
techniques de la de Port-
ou d’abus sexuel sur enregistrées auprès des
mairie, chefs de Bouët/DAA/FEREAD
les personnes riverains
quartier,
vulnérables
responsables
d’associations ou
Rapport de
surveillance
Perturbation des
aménager un couloir Nombre de Enquête ANDE/PACOGA/
Activités activités Budgétiser
d’accès aux activités plaintes auprès des Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle
économiques économiques plus haut
économiques enregistrées propriétaires Port-Bouët/DAA/FEREAD
riveraines
d’activités
économiques
Dispositions
Rapport de
techniques à
Nombre de surveillance ANDE/PACOGA/
prendre pour
plaintes Enquête Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle PM
prévenir la
Risques de enregistrées auprès des Port-Bouët/DAA/FEREAD
fissuration des
fissuration de populations
certains bâtis bâtis riverains
Habitat et
équipements Perturbation de
réseaux de Utiliser des
Rapport de
concessionnaires engins à fable ANDE/PACOGA/
Nombre de surveillance
vibration dans Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle PM
plaintes Enquête
les zones Port-Bouët/DAA/FEREAD
auprès des
d’habitation
Rapport de
Implication des
surveillance ANDE/PACOGA/
concessionnaires Nombre de
Enquête Entreprise BC AGEROUTE/Mairie de Mensuelle PM
avant l’entame plaintes
auprès des Port-Bouët/DAA/FEREAD
des travaux
populations
PHASE D’EXPLOITATION/ENTRETIEN
Sensibilisation Nombre Rapport de ANDE//Mairie de Port-
des populations AGEROUTE /OSER MT_ Trimestriel PM
d’accidents surveillance Bouët/DAA/FEREAD
riveraines
Limitation de la Nombre
ANDE//Mairie de Port-
vitesse dans la d’accidents Rapport OSER MT Annuel PM
Bouët/DAA/FEREAD
zone concernée d’accident
Risques
d’accidents de la Installation de
circulation panneaux
Exposition à la d’interdiction de
Population klaxonner à
pollution
atmosphérique proximité des
et aux nuisances équipements auprès des
sonores sensibles Nombre de ANDE//Mairie de Port-
populations AGEROUTE AGEROUTE Annuel PM
Eloignement de plaintes Bouët/DAA/FEREAD
riveraines
la population des
engins, des
matériels et des
produits
d’entretien
La Section 9 présente une estimation des coûts des mesures environnementales et sociales proposées
pour supprimer, réduire ou compenser les conséquences dommageables du projet sur les milieux
biophysique et humain.
9.1. Estimation des coûts des mesures à provisionner par le Maître d’ouvrage
Cette provision correspond au montant que le projet devra prévoir pour l’information et la
sensibilisation des populations riveraines, le suivi et la mise en œuvre des mesures environnementales
et sociales, le renforcement des capacités des différents acteurs, la surveillance et le suivi
environnemental (tableau 35).
La Section 10 présente le processus de participation du public adopté dans le cadre de cette étude. Il
a pour objet de décrire les modalités d’implication des parties prenantes dans la réalisation du projet
qui pourrait les affecter directement ou indirectement. La participation du public se situe dans le cadre
réglementaire du Décret n° 96-894 du 08 novembre 1996, déterminant les règles et procédures
applicables aux études relatives à l’impact environnemental des projets de développement.
L’équipe projet a organisé une séance de travail le mercredi 29 novembre 2017 dans les locaux de
l’Hôtel Communal, situé dans la Commune de Port-Bouët (Voir compte-rendu de réunion et liste de
présence, Annexe V).
Cette réunion préparatoire avait pour but d’informer les autorités de ladite commune du démarrage
effectif des études environnementale et socio-économique, puis de solliciter leur collaboration dans
l’organisation de la séance d’information et de consultation du public préalable à l’exécution des
missions de terrain (photos 23 et 24).
2 2
3
Ainsi, suite à la séance de travail, le BNETD en collaboration avec les autorités communales de Port-
Bouët, a organisé une séance d’information et de sensibilisation des populations riveraines le mercredi
06 décembre 2017 dans les locaux de l’hôtel communales de ladite commune (Voir compte-rendu de
réunion et liste de présence, Annexe VI).
Au cours de cette réunion, le BNETD a présenté le projet, les objectifs et les modalités de collecte des
données socio-économiques, le planning d’exécution de l’étude. En outre, dans un cadre d’échanges
constructifs, les préoccupations, attentes et suggestions du public ont été recueillies. Elles ont porté
essentiellement sur les points suivants :
- l’emprise du projet réservée à la réalisation du projet ;
- les modalités de compensation prévues pour la perte de leurs biens et revenus ;
- la nécessité de trouver un autre site de relocalisation pour les horticulteurs de Port-Bouët.
Les photos 25 à 28 ont été prises lors des réunions publiques et illustrent la participation effective des
populations concernées.
Photos 25, 26, 27et 28 : Vues de la table de séance et des participants à la réunion publique
2 2
2
28
A l’aide d’un guide, un entretien semi-directif a été organisé avec les membres du bureau exécutif de
l’association des jardiniers de Port-Bouët le vendredi 08 décembre 2017 (photos 29 et 30). Cette
rencontre avait pour but de présenter l’association, ses objectifs ainsi que l’avis des membres sur la
réalisation du projet et leur perception en matière de compensation des éventuelles pertes à subir.
Les doléances exprimées par les membres de l’association ont porté sur les points suivants :
- informer préalablement et dans un délai raisonnable les propriétaires d’activités agricoles afin de
leur permettre de libérer l’emprise avant le démarrage des travaux ;
- soit la possibilité de maintenir les horticulteurs sur le site après la réalisation du projet, soit la
nécessité de trouver un autre site pour leur relocalisation définitive dans la Commune de Port-
Bouët ;
- procéder à une indemnisation en numéraire des horticulteurs impactés à condition qu’il n’y ait pas
de site pour leur relocalisation.
- Photos 29 et 30 : Vues de l’entretien avec le bureau de l’Association des Jardiniers de Port-Bouët
2 3
Au cours des séances, le contenu du projet, ses enjeux socio-économiques ainsi que ses impacts
potentiels ont été présentés aux participants. A l’occasion, les participants ont pu exposer leurs
préoccupations et/ou doléances sur les points suivants :
- l’emprise du projet prévue pour la réalisation du projet ;
- l’identification des personnes susceptibles d’être affectées ;
- les modalités de compensation prévues pour la perte de leurs biens et revenus ;
- la nécessité de trouver un autre site de relocalisation pour les horticulteurs de Port-Bouët.
Les points ci-dessous sont directement issus des opinions exprimées dans le cadre des consultations
publiques, pris en compte dans le plan de réinstallation et dans la conception des mesures de
réinstallation en particulier :
- l’identification des personnes susceptibles d’être affectées : sur ce sujet, les PAPs ont été
effectivement identifiées et recensées. Les listes justifiant leur enrôlement au cours du
recensement, seront présentées en annexe du PAR ;
- les modalités d’indemnisation des biens affectés (immobiliers, activités économiques, etc.) : pour
chaque type de bien, des inventaires et évaluation du préjudice subi ont été réalisés. De même,
des mesures basées aussi bien sur la pratique en vigueur en Côte d’Ivoire que sur les directives des
partenaires au développement ont été proposées pour atténuer l’impact du projet sur les
populations et compenser le préjudice subi par la perte éventuel de tout bien ;
- les sites potentiels de réinstallation des PAPs : en collaboration avec les autorités communales de
Port-Bouët, des dispositions seront prises pour rechercher, identifier et sélectionner les sites
potentiels disponibles pouvant accueillir les PAPs déplacées. Les structures techniques chargées
de la gestion du foncier urbain sont impliquées dans la mise en œuvre de cette activité.
Les résultats de l’enquête publique seront consignés dans un rapport et présentés par le Commissaire
Enquêteur en comité interministériel, au cours de la validation du présent rapport d’EIES.
SECTION 11 : CONCLUSION
Les principaux résultats de l’EIES de l’aménagement d’un échangeur au Carrefour Akwaba dans la
Commune de Port-Bouët à Abidjan sont relatifs aux impacts potentiels dudit projet sur les milieux
naturel (physique et biologique) et humain, et aux mesures proposées pour leur protection.
Les impacts positifs porteront essentiellement sur l’amélioration de la qualité du paysage, le
recrutement de la main d’œuvre locale, la création d’emplois, l’animation de la vie sociale, le
développement d’activités génératrices de revenus, l’augmentation probable du chiffre d’affaires des
gérants d’hôtels propriétaires de maison à louer, l’amélioration de la mobilité urbaine, l’amélioration
du cadre de vie, le développement de l’habitat et l’extension des réseaux divers de concessionnaires.
Les principaux impacts négatifs du projet seront probablement l’augmentation de poussières, les
nuisances sonores et vibrations, la dégradation des vues habituelles, les risques de pollution des sols
et des ressources en eau (Lagune Ebrié et nappe phréatique), les difficultés d’accès aux habitations,
aux activités économiques et aux équipements, la perte définitive d’activités économiques, de bâtis et
d’équipements, la perturbation de la circulation routière, les risques d’accidents, les risques de
transmission de maladies (IST et VIH-SIDA) et les risques de conflits et de bouleversements de rapports
sociaux.
Les impacts négatifs du projet devraient être éliminés, réduits ou compensés par la prise de mesures
telles que l’entretien et le contrôle des véhicules, l’arrosage de manière périodique et régulière des
plates-formes, la planification et la restriction des travaux entre 08h00 et 18h00, le respect de la
quiétude des riverains par les employés, l’aménagement de couloirs de passage pour faciliter le
déplacement des riverains, l’information et la sensibilisation des populations et des gérants d’activités
économiques riveraines sur le planning des travaux, l’installation d’une signalisation adéquate au
niveau du chantier, le renforcement des moyens de sécurité pendant les travaux, la sensibilisation et
la formation du personnel, l’implication de toutes les parties prenantes au projet et l’indemnisation
des PAPs.
Des plans d’action spécifiques à mettre en œuvre par l’Entreprise chargée d’exécuter les travaux
accompagneront ces mesures. Il s’agira, entre autres, du plan Hygiène Santé Sécurité Environnement,
du plan d’action relatif aux émissions atmosphériques, à la poussière et aux bruits, du plan d’action
relatif aux déchets, du plan d’action relatif à la qualité de l’eau, et du plan d’action relatif à la circulation
pendant les travaux.
Par ailleurs, au vu du réel intérêt et de la réaction positive manifestés par les autorités administratives
et les populations riveraines, et pour une meilleure faisabilité environnementale et sociale du projet,
il convient de prendre en compte les mesures proposées dans le cadre de cette EIES, dont les coûts à
provisionner par le Maître d’ouvrage sont estimés à quatre-vingt-dix-huit millions (98 000 000) francs
CFA soit cent soixante-dix-huit mille cent quatre-vingt-un ( 178 181) USD
les populations concernées et les organisations de la société civile locale puissent la consulter dans un
lieu accessible, sous une forme et dans une langue qui leur soient compréhensibles. La diffusion des
informations au public passera aussi par les médias tels que les journaux, la presse, les communiqués
radio diffusés en langues nationales et locales en direction de tous les acteurs.
Après l’accord de non objection tour à tour du gouvernement ivoirien et de la Banque mondiale (BM),
le rapport d’EIES sera publié sur les sites web de l’Unité de Coordination (PACOGA) et ensuite publié
sur le site Web de la BM.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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contamination.Annales de l’Université Nationale de Côte d’Ivoire, série c tome 20, pp.331-347.
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Bouët. Circulation provisoire, 70 p.
STUDI International (2017) : Construction d’un échangeur au Carrefour Akwaba dans la Commune de Port-
Bouët. Etudes d’Avant-Projet Sommaire, Rapport environnemental et social, 66 p.
STUDI International (2017) : Construction d’un échangeur au Carrefour Akwaba dans la Commune de Port-
Bouët. Etudes d’Avant-Projet Sommaire, Rapport technique, 144 p.
ANNEXES
Les présentes clauses sont destinées à aider les personnes en charge de la rédaction de dossiers
d’appels d’offres et des marchés d’exécution des travaux (cahiers des prescriptions techniques), afin
qu’elles puissent intégrer dans ces documents des prescriptions permettant d’optimiser la protection
de l’environnement et du milieu socioéconomique.
Les clauses sont spécifiques à toutes les activités de chantier pouvant être sources de nuisances
environnementales et sociales. Elles devront être annexées aux dossiers d’appels d’offres ou de
marchés d’exécution des travaux dont elles constituent une partie intégrante.
a Dispositions préalables pour l’exécution des travaux
Règles générales
A toute libération de site, l'Entrepreneur laisse les lieux propres à leur affectation immédiate. Il ne peut
être libéré de ses engagements et de sa responsabilité concernant leur usage sans qu'il ait
formellement fait constater ce bon état. L'Entrepreneur réalisera tous les aménagements nécessaires
à la remise en état des lieux. Il est tenu de replier tous ses équipements et matériaux et ne peut les
abandonner sur le site ou les environs.
Une fois les travaux achevés, l’Entrepreneur doit (i) retirer les bâtiments temporaires, le matériel, les
déchets solides et liquides, les matériaux excédentaires, les clôtures etc.; (ii) rectifier les défauts de
drainage et régaler toutes les zones excavées; (iii) nettoyer et détruire les fosses de vidange.
S'il est de l'intérêt du Maître d’Ouvrage ou des collectivités locales de récupérer les installations fixes
pour une utilisation future, l'Entrepreneur doit les céder sans dédommagements lors du repli.
En cas de défaillance de l'Entrepreneur pour l'exécution des travaux de remise en état, ceux-ci sont
effectués par une entreprise du choix du Maître d’Ouvrage, en rapport avec les services concernés et
aux frais du défaillant.
Après le repli de tout le matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site doit être dressé
et joint au procès-verbal de réception des travaux. La non remise en état des lieux doit entraîner le
refus de réception des travaux. Dans ce cas, le pourcentage non encore libéré du montant du poste «
installation de chantier » sera retenu pour servir à assurer le repli de chantier.
Notification
Le Maître d’œuvre notifie par écrit à l’Entrepreneur tous les cas de défaut ou non-exécution des
mesures environnementales et sociales. L’Entrepreneur doit redresser tout manquement aux
prescriptions dûment notifiées en astreinte, en dehors des heures de travail, tous les jours sans
exception (samedi, dimanche, jours fériés), de jour comme de nuit, pour pallier tout incident et/ou
accident susceptible de se produire en relation avec les travaux.
Sanction
En application des dispositions contractuelles, le non-respect des clauses environnementales et
sociales, dûment constaté par le Maître d’œuvre, peut être un motif de résiliation du contrat.
L’Entrepreneur ayant fait l’objet d’une résiliation pour cause de non application des clauses
environnementales et sociales s’expose à des sanctions allant jusqu’à la suspension du droit de
soumissionner pour une période déterminée par le Maître d’ouvrage, avec une réfaction sur le prix et
un blocage de la retenue de garantie.
Les obligations de l’Entrepreneur courent jusqu’à la réception définitive des travaux qui ne sera
acquise qu’après complète exécution des travaux d’amélioration de l’environnement prévus au
contrat.
pouvoir disposer de ce bois à leur convenance. Les arbres abattus ne doivent pas être abandonnés sur
place, ni brûlés ni enfuis sous les matériaux de terrassement.
Registre de chantier
L’Entrepreneur doit tenir à jour un journal de chantier, dans lequel seront consignés les réclamations,
les manquements ou incidents ayant un impact significatif sur l’environnement ou à un incident avec
la population.
Le journal de chantier est unique pour le chantier et les notes doivent être écrites à l’encre.
L’Entrepreneur doit informer le public en général, et les populations riveraines en particulier, de
l’existence de ce journal, avec indication du lieu où il peut être consulté.
0. PREAMBULE
Afin d‘assurer la bonne marche du chantier et la bonne exécution des travaux, et soucieuse de
voir le personnel travailler dans de bonnes conditions, NOM DE L’ENTREPRISE a établi le
présent Règlement intérieur et code de bonne conduite.
La durée du travail est fixée conformément aux dispositions légales et conventionnelles du code
du travail en vigueur en République de Côte d’Ivoire.
Les Employés sont astreints à l’horaire arrêté par la Direction tel qu’affiché sur les lieux de
travail et communiqué à l’Inspection du Travail. Les heures de travail sont les suivantes : …..
Les Employés doivent se soumettre aux mesures de contrôle des entrées et des sorties mises en
place par la Direction. Le Personnel doit se trouver à son poste de travail à l’heure fixée pour
le début du travail et à celle prévue pour la fin de celui-ci. Aucun retard au travail ou arrêt
prématuré du travail sans autorisation n’est toléré.
Le travailleur n’est pas autorisé à exercer une activité autre que celle confiée par l’Entreprise.
Aucune absence injustifiée n’est tolérée. Toute absence doit, sauf cas de force majeure, faire
l’objet d’une autorisation préalable de la Direction. L’absence non autorisée constitue une
absence irrégulière qui est sanctionnée. Toute indisponibilité consécutive à la maladie doit, être
justifiée auprès de la Direction dans les 48 heures qui suivent l’arrêt.
Aucun travailleur ne peut être absent plus de 3 jours au cours d’un mois sans justification
valable.
- tenir des propos et attitudes déplacés vis-à-vis des personnes de sexe féminin ;
- avoir recours aux services de prostituées durant les heures de chantier ;
- avoir des comportements de violences physiques ou verbales violents dans les
installations ou sur les lieux de travail ;
- attenter volontairement aux biens et intérêts d’autrui ou à l’environnement ;
- commettre des actes de vandalisme ou de vol ;
- refuser de mettre en application les ordres donnés par sa hiérarchie et les procédures
internes édictées par la Direction du chantier ;
- faire preuve d’actes de négligence dans le cadre de ses fonctions ou d’imprudences
entraînant des dommages ou préjudices à la population, aux biens d’autrui ou de
l’Entreprise, à l’environnement, notamment en rapport avec les prescriptions de lutte
contre la propagation des IST et du VIH Sida.
- quitter son poste de travail sans autorisation de la Direction du chantier;
- introduire et diffuser à l’intérieur de l’entreprise des tracts et pétitions ;
- procéder à des affichages non autorisés sous réserve de l’exercice du droit syndical ;
- introduire sans autorisation dans l’entreprise des personnes étrangères au service sous
réserve du respect du droit syndical ;
- emporter sans autorisation écrite des objets appartenant à l’entreprise ;
- se livrer à des travaux personnels sur les lieux du travail ;
- introduire dans l’entreprise des marchandises destinées à être vendues pour son compte
personnel ;
- divulguer tous renseignements ayant trait aux opérations confidentielles dont le
Personnel aurait connaissance dans l’exercice de ses fonctions ;
- garer les véhicules de l’Entreprise hors des emplacements prévus à cet effet ;
- quitter son poste de travail sans motif valable ;
- consommer de l’alcool ou être en état d’ébriété pendant les heures de travail, entraînant
des risques pour la sécurité des riverains, clients, usagers et personnels de chantier, ainsi
que pour la préservation de l’environnement ;
- signer des pièces ou des lettres au nom de l’entreprise sans y être expressément autorisé
;
- conserver des fonds appartenant à l’entreprise ;
- frauder dans le domaine du contrôle de la durée du travail ;
- commettre toute action et comportement contraires à la réglementation et à la
jurisprudence du droit du travail ;
- se livrer dans les installations de la société à une activité autre que celle confiée par
l’Entreprise ;
- utiliser les matériels et équipements mis à sa disposition à des fins personnelles et
emporter sans autorisation écrite des objets appartenant à l’entreprise ;
Le Personnel est tenu d’observer les mesures d’hygiène et de sécurité ainsi que les prescriptions
de la médecine du Travail qui résultent de la réglementation en vigueur.
Pour l’Employé : de se présenter à son poste muni des équipements qui lui ont été
attribués (paire de bottes, combinaison appropriée pour chaque tâche, gant, cache-nez, casque,
etc.) ; utiliser les accessoires et vêtements de sécurité mis à sa disposition par l’entreprise,
chaque jour travaillé.
L’Employé ne peut utiliser pour son intérêt personnel lesdits équipements, lesquels doivent être
conservés par lui et utilisés en bon père de famille.
La personne humaine est sacrée dans sa dignité et ne peut faire l’objet d’un traitement inhumain,
cruel et dégradant sous aucune forme. Par conséquent, les actes de barbarie suivants sont
sévèrement réprimés :
De l’harcèlement moral
Aucun Employé et apprenant de l’Entreprise, ses sous-traitants ainsi que ses partenaires
sécuritaires et autres ne doivent subir ou faire subir des agissements répétés de harcèlement
moral ayant pour objet ou effet une dégradation des conditions de travail susceptibles de porter
atteinte aux droits et à la dignité, d’altérer sa santé physique ou compromettre son avenir
professionnel.
Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire
pour avoir subi ou refusé de subir les agissements définis ci-dessus ou pour avoir témoigné de
tels agissements ou les avoir relatés.
Est donc passible d’une sanction disciplinaire tout Employé et apprenant de l’Entreprise, ses
sous-traitants ainsi que ses partenaires sécuritaires qui aura commis de tels actes repréhensibles.
Aucun Employé et apprenant de l’Entreprise, ses sous-traitants ainsi que ses partenaires
sécuritaires et autres ne doivent subir ou faire subir des violences physiques, sous toutes ses
formes, des voies de faits, des coups et blessures volontaires, des mutilations physiques à
l’endroit de tout être humain ou ses biens personnels.
tout acte de proxénétisme, harcèlement, abus, violences sexuelles, pédophilie ( cfr : (i)
Résolution 48/104 des Nations Unies relative à la déclaration sur l’élimination des violences
contre les femmes et (ii) Résolution 2011/33 sur la prévention, la protection et la coopération
internationale contre l’utilisation des nouvelles technologies d’information pour abuser et/ou
exploiter les enfants) sera immédiatement sanctionné par un licenciement dès la première
constatation de la faute, avec transmission des éléments caractéristiques de la faute pour les
poursuites judiciaires par l’autorité publique compétente s’il échet.
20 novembre 1989 sur les droits des enfants), l’emploi et l’exploitation des enfants sont
strictement interdits au sein de l’entreprise.
Tout feu allumé devra être contrôlé et éteint après usage pour lequel il a été allumé.
Aucune faute antérieure de plus de (3) trois ans à l’engagement des poursuites disciplinaires ne
peut être invoquée à l’appui d’une nouvelle faute dûment commise.
Toute sanction disciplinaire notifiée doit comporter l’énonciation des griefs qui la motive.
Toute sanction disciplinaire est précédée d’une convocation de l’Employé. Ce dernier peut se
faire assister d’un Conseil de son choix lors de l’entretien.
Fautes Sanctions
Trois jours de retards injustifiés dans la blâme
même quinzaine
Mauvaise exécution du travail Avertissement
Abandon du poste de travail sans motif Avertissement
Refus d’obéir à un ordre du supérieur Mise à pied de 1 à 3 jours
hiérarchique
Introduction de marchandise dans le Mise à pied de 1 à 7 jours
chantier pour vente
Trafic illicite de marchandises ou boissons Mise à pied de 1 à 8 jours
alcoolisées et autres articles dans les lieux
de travail
Etat d’ébriété pendant les heures de travail, Mise à pied de 8jours
entraînant des risques pour la sécurité des
riverains, clients, usagers et personnels,
ainsi que pour la préservation de
l’environnement
Absence non motivée d’une durée Mise à pied de 1 à 8 jours assortie du non-
supérieure à une demi-journée mais paiement du salaire correspondant au temps
inférieure à 2 jours perdu
Absence non motivée excédant 72 heures Licenciement avec préavis ou sans préavis
assorti du non-paiement du salaire
correspondant aux heures d’absence
Bagarre sur le lieu de travail et tout autre Licenciement sans préavis
manquement grave ou léger à répétition à
l’intérieur de l’établissement
Vol Licenciement sans préavis
Propos et attitudes déplacés vis-à-vis des Licenciement avec préavis
personnes de sexe féminin dans les lieux de
travail
Recours aux services de prostituées durant Licenciement sans préavis
les heures de chantier
Violences physiques et voies des faits dans Licenciement sans préavis
les lieux de travail
Atteintes volontaires aux biens et intérêts Licenciement sans préavis
d’autrui ou à l’environnement dans les lieux
de travail
Refus de mise en application des procédures Mise à pied de 15 jours
internes de l’Entreprise malgré rappel de la
part de la hiérarchie
Dans le cadre du travail, négligences ou Licenciement sans préavis
imprudences répétées ayant entraîné des
dommages ou préjudices à la population,
aux biens, à l’environnement notamment en
rapport avec les prescriptions de lutte contre
la propagation des IST et du VIH-SIDA ou
en cas de contamination volontaire de VIH
Fautes Sanctions
Consommation de stupéfiants dans les lieux Licenciement immédiat
de travail
Dans des lieux de travail, transport, Licenciement immédiat
possession et/ou consommation de viande
ou de tout autre partie animale ou végétale
issue d’espèces protégées au sens de la
Convention de Washington (CITES),de
l’Union Internationale pour la Conservation
de la Nature (UICN) et de la réglementation
nationale
Dans les lieux de travail, proxénétisme, Licenciement immédiat dès la première
harcèlement, abus et violences sexuels sur constatation de la faute, ainsi qu’à la
les femmes, pédophilie, coups et blessures, transmission des éléments caractéristiques
trafic de stupéfiants, pollution volontaire de la faute aux services compétents de
grave, commerce et/ou trafic de tout ou répression de l’Etat
partie d’espèces protégées et/ou d’espèces
provenant d’aires protégées, notamment
l’ivoire, etc.
Toute autre faute non-prévue par le présent Sera soumise à un comité de discipline ad
règlement hoc de l’Entreprise pour qualification et
proposition d’une sanction
Le présent Règlement Intérieur et Code de bonne conduite a fait l’objet d’une présentation à
tous les Employés et apprenants de l’Entreprise, ses sous-traitants ainsi que ses partenaires
sécuritaires.
Il a été également :
Pour tout cas de plainte de quelque nature que ce soit ; prière contacter les personnes suivantes :