L'eau Minérale Naturelle: Un Produit Naturel Et Protégé, Une Industrie Responsable, Un Emballage Recyclable
L'eau Minérale Naturelle: Un Produit Naturel Et Protégé, Une Industrie Responsable, Un Emballage Recyclable
L'eau Minérale Naturelle: Un Produit Naturel Et Protégé, Une Industrie Responsable, Un Emballage Recyclable
INTRODUCTION
2
2. LA BOUTEILLE
3
2.4. Des marges de progrès peuvent encore être trouvées.
4
INTRODUCTION
Au cours de ce vaste mouvement de concertation, les parties prenantes ont fait de nombreuses
propositions, et les citoyens ont pu exprimer leurs attentes de solutions créatives et ambitieuses
permettant de maîtriser l’impact des activités de production et de consommation sur un milieu
naturel dont ils constatent la dégradation.
Cette dynamique a conduit les membres de la Chambre Syndicale des Eaux Minérales à mieux
faire connaître la spécificité de leur produit et de leur métier, étroitement liée à la protection de
la ressource et du milieu naturel.
Ils ont aussi souhaité rappeler que l’industrie des eaux minérales naturelles, secteur phare de
l’économie française, génère non seulement de l’activité dans des régions souvent isolées,
mais véhicule de surcroît une image d’excellence de la France à l’étranger.
Ce Livre Blanc est aussi l’occasion d’intervenir dans l’un des débats du Grenelle : celui relatif
aux emballages qui pose, à travers lui, la question des eaux embouteillées.
La bouteille d’eau en particulier focalise les critiques. Pourtant sa production ne représente que
0,03% de la production totale des déchets en France et 0,8% des déchets ménagers. Qu’elle
soit en verre ou en plastique, la bouteille d’eau est toujours recyclable et de tous les
emballages, elle est aujourd’hui l’un des mieux recyclés.
Elle a fait l’objet ces dernières années d’initiatives innovantes destinées à limiter son impact sur
l’environnement et rétrospectivement, les minéraliers apparaissent à ce titre comme des
précurseurs dans le domaine de la responsabilité élargie du producteur (REP).
5
-1-
L’EAU MINERALE
NATURELLE
6
1.1. L’EAU MINERALE NATURELLE EST UN TRESOR DE LA NATURE
QUI EST EXPLOITE AVEC RESPECT PAR UNE INDUSTRIE
RESPONSABLE
Une eau minérale naturelle ne peut être que d’origine souterraine, et s’être constituée à l’abri de
tout risque de pollution. Microbiologiquement saine dès l’origine, elle n’est perturbée par aucune
contamination d’origine humaine. La principale caractéristique de l’eau minérale naturelle réside
dans sa pureté originelle1.
Les eaux minérales naturelles ont une composition physico-chimique stable qui peut leur
permettre de se voir reconnaître des propriétés favorables à la santé humaine.
Les eaux d’adduction peuvent être constituées d’eaux de surface prélevées dans les lacs,
rivières, retenues, etc. Mais elles peuvent aussi être souterraines (forages ou émergence
naturelle), ou constituées d’un mélange des deux origines.
Comme les eaux minérales naturelles, les eaux de source sont exclusivement d’origine
souterraine, microbiologiquement saines, préservées de la pollution d’origine humaine, et aptes
à la consommation humaine sans traitement ni adjonction. Cependant, leur composition n’est
pas systématiquement stable. Ainsi, à la différence des eaux minérales naturelles qui peuvent
être destinées à des utilisations thermales, elles ne présentent pas de bénéfices
thérapeutiques.
1 Directive européenne 80/777/CEE amendée par la Directive 96/70/CE et la Directive 2003/40 du 16 mai 2003
2 Décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001, normes de potabilité s’appliquant aux eaux d’adduction et de source
7
Par ailleurs, leur nom commercial n’est souvent pas spécifique à une source. Tout en restant
conforme aux règles de l’étiquetage, une même marque peut parfois recouvrir plusieurs sources
et donc avoir des compositions minérales différentes3.
composition
variable pas nécessairement stable obligatoirement stable
minérale
L’eau minérale naturelle est une ressource renouvelable dont la pérennité nécessite une
gestion rigoureuse. Les minéraliers respectent leurs sources, ils sont attentifs à préserver la
qualité et la pureté de l’eau, et à protéger l’équilibre des écosystèmes locaux. Ce soin est
d’autant plus important que l’eau minérale naturelle est un produit du « terroir » qui fait partie de
l’identité territoriale et s’inscrit dans l’histoire de la région depuis parfois plusieurs centaines
d’années.
3 Académie Nationale de Médecine, Rapport sur la place des eaux minérales dans l’alimentation, par Patrice Queneau et Jacques Hubert,
adopté le 14 novembre 2006. L’eau de source Cristaline par exemple provient de plus d’une vingtaine de sources réparties dans toute la
France.
8
Le cycle de l’eau est respecté, la mesure des paramètres hydrodynamiques du gisement
(niveau piézométrique4, débits) permet de surveiller l’évolution du gisement et d’adapter la
production aux fluctuations naturelles du cycle hydrologique.
L’exploitation d’une source minérale naturelle se fait dans le respect de la nature. Il n’est pas
prélevé plus que ce qu’est capable de fournir le système hydrominéral.
L’eau minérale naturelle est un produit dont les industriels optimisent l’exploitation. Il n’est pas
rare d’observer des rendements d’utilisation de l’eau minérale très élevés, dépassant les 95%5.
A titre de comparaison, le rendement d’utilisation de l’eau potable varie de 40 à 80%6.
Les eaux minérales naturelles, déjà préservées naturellement, doivent encore être protégées
contre tout abus risquant de la polluer, et ceci dès l’infiltration de l’eau dans le sol.
L’impluvium est la zone identifiée d’infiltration de l’eau météorique (pluie, neige, etc.) qui
alimente l’aquifère donnant naissance à l’eau minérale. La surface d’un impluvium peut couvrir
plusieurs milliers d’hectares. Le temps de circulation de la goutte d’eau à travers le gisement
hydrominéral dépasse fréquemment plusieurs dizaines d’années et permet à l’eau de s’enrichir
en minéraux. L’impluvium est la zone privilégiée par les minéraliers pour la conduite des
politiques de protection en collaboration avec les acteurs locaux (communes, agriculteurs,
habitants, etc.) pour prévenir tout risque de contamination de la ressource.
Les minéraliers peuvent s’appuyer sur une réglementation spécifique à l’eau minérale naturelle
pour instaurer un périmètre de protection étendu. Ce périmètre de protection est basé sur la
déclaration d’intérêt public (DIP) des différentes émergences, obtenue auprès des autorités
compétentes (Ministère de la Santé, Conseil Général des Mines, et Académie de Médecine).
Cette DIP fait l’objet d’un arrêté ministériel délivré après avis du Conseil d’Etat. A l’intérieur de
ce périmètre, les activités humaines sont réglementées, certaines d’entre elles pouvant être
interdites. Ceci permet par exemple d’éviter la réalisation de travaux souterrains dommageables
(forages, constructions, etc.) ou de contrôler des activités à risque (les installations classées
pour l’environnement sont soumises à autorisation).
Dans certaines conditions de faisabilité, les embouteilleurs peuvent acquérir tout ou partie des
terrains situés dans la zone de l’impluvium afin de le préserver.
4 [hydraulique] Niveau piézométrique: en un point d'un milieu poreux, niveau supérieur de la colonne liquide statique qui équilibre la
pression hydrostatique en ce point.
5 Pour 1L embouteillé, il est consommé 1,05L.
6 Pour 1L prélevé, il peut être consommé jusqu’à 2L d’eau.
9
Des actions en partenariat, initiées et financées en partie par les minéraliers, rassemblent les
différents acteurs locaux (communes, agriculteurs, autorités, etc.) afin de promouvoir une
gestion durable des activités anthropiques et des écosystèmes.
- Auprès des agriculteurs, des activités non polluantes peuvent être promues concernant
l’utilisation des phytosanitaires, des fumiers et des lisiers, ou encore la mise aux normes des
bâtiments d’élevage.
- Auprès des communes, l’accent est mis sur les risques de pollutions ponctuelles liées aux
réseaux d’assainissement défectueux ou à la modification du cycle hydrologique résultant de
l’évolution démographique et de l’urbanisation.
10
Agrivair, une filiale du Groupe Nestlé Waters France pour le développement d’une agriculture raisonnée
En 1992, Nestlé Waters crée Agrivair pour protéger les sources de Vittel et Contrex de tout risque de pollution
agricole, urbaine et industrielle. Son objectif est de préserver l'équilibre de l'écosystème du bassin
hydrogéologique de Vittel - Contrex pour garantir la pérennité de la qualité des eaux. Dans ce cadre, Agrivair
accompagne les acteurs locaux en leur proposant un cahier des charges visant une gestion raisonnée de
l’écosystème. Celui-ci cible notamment la suppression totale de produits phytosanitaires et l’obtention d’un taux
de nitrate dans le sol inférieur à 10 mg au niveau subracinaire (pour une tolérance légale de 50 mg). En
contrepartie, les exploitants locaux profitent de l’assistance technique et scientifique quotidienne d’Agrivair ainsi
que de la fourniture gratuite de certains services comme la fabrication de compost ou sa meilleure répartition sur
les terrains. Afin d’améliorer les rendements, d’autres méthodes et types de cultures ont été encouragés, par
exemple celle de la luzerne en remplacement du maïs, fort consommateur d’eau et de pesticides. De même, la
société a introduit des coccinelles dans les roseraies des parcs pour combattre ainsi la prolifération excessive de
pucerons. Un accompagnement est aussi réalisé pour les agriculteurs, les communes et les autres acteurs
locaux (municipalités, gestionnaires de parcs, de terrains de sport, industriels…) par des subventions pour la
construction et/ou la mise aux normes de bâtiments d’élevage, de coopératives laitières, etc. Les activités
d’Agrivair s’étendent aussi à la gestion de la forêt, des parcs thermaux et des terrains de golf autour des sources
de Vittel et Contrex. Agrivair a également développé une technique de désherbage thermique pour les allées, les
parkings et les voies ferrées.
La mise en œuvre de ces pratiques permet aujourd'hui que respectivement 92 et 70% du périmètre de
l’impluvium des sources de Vittel et Contrexéville bénéficient de cette protection8.
La mise en œuvre de ce projet n’a été possible qu’au prix d’une démarche de concertation avec tous les acteurs
locaux, et ce depuis les études préliminaires. Avec Agrivair, c’est un modèle d’économie agricole et rurale
nouveau qui s’est imposé, fondé sur les principes du développement durable.
Extraite de son gisement hydrominéral, l’eau minérale naturelle ne doit pas être exposée à des
risques susceptibles de dégrader sa qualité originelle. Ceci implique une mise en bouteille sur la
zone d’émergence, obéissant aux règles fondamentales d’hygiène de la profession.
L’eau est d’abord puisée en profondeur9 grâce à des équipements adéquats et parfaitement
protégés (forages, puits, etc.). Elle n’entre jamais en contact direct avec l’air ambiant. Elle est
acheminée via des canalisations, le plus souvent en acier inoxydable, vers le site
d’embouteillage.
Les bouteilles10, qui ont vocation à protéger la pureté et l’intégrité de l’eau jusqu’à sa
consommation à la table du consommateur, sont produites sur place.
11
contrôles par jour. Les embouteilleurs en effectuent jusqu’à plusieurs centaines, de l’émergence
jusqu’au produit fini pour assurer au consommateur une qualité optimale. L’eau minérale
naturelle est l’un des produits les plus contrôlés de l’industrie agroalimentaire.
Tous les deux mois, les autorités publiques de contrôle réalisent leurs propres analyses
indépendantes, dans des laboratoires agréés par le Ministère de la Santé.
La préfecture et les services compétents de l’Etat ont en charge le suivi qualitatif et quantitatif
des sources d’eau minérale naturelle depuis la réalisation du captage, jusqu’aux contrôles des
paramètres hydrodynamiques, hydro chimiques et microbiologiques.
12
1.2. L’EXPLOITATION DES SOURCES D’EAUX MINERALES
NATURELLES EST UN FACTEUR DE DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE LOCAL DANS DES ZONES QUI SONT SOUVENT
ISOLEES
Les sociétés d’exploitation des sources contribuent très largement au budget des municipalités
où se trouvent les émergences.
- Les communes perçoivent auprès des sociétés implantées sur leur territoire une taxe
professionnelle, dont elles votent elles-mêmes le tarif. Par exemple, les revenus que la
commune de Volvic perçoit au seul titre de la taxe professionnelle représentent près des deux
tiers de ses recettes, cela grâce à l’exploitation par le Groupe DANONE de l’eau minérale
naturelle Volvic11.
- Les communes perçoivent également une surtaxe sur les eaux minérales naturelles définie
aux articles 1582 et 1698 A du Code général des impôts. Elles en fixent les tarifs dans la limite
du plafond prévu par la loi, en fonction des volumes d’eau embouteillés. Le produit de cette
surtaxe pour la commune peut atteindre plusieurs millions d’euros.
- Enfin, les communes peuvent percevoir auprès des embouteilleurs une redevance
conventionnelle découlant d’une relation contractuelle avec ces derniers, au titre d’un bail par
exemple.
En 2006, les versements effectués par les groupes NESTLE WATERS France12, DANONE EAUX France13 et
SAINT-AMAND14 aux communes dans lesquelles ils exploitent des sources d’eau minérale, ont représenté un
total de plus de 60 millions d’euros.
13
1.2.2. L’industrie des eaux minérales naturelles génère de
nombreux emplois dans des zones souvent isolées
En France, le nombre d’emplois directs générés par l’industrie des eaux en bouteille est estimé
à 10.000 personnes15. Le nombre d’emplois indirects, sans considérer l’activité thermale, est
très important, évalué à plus de 30.00016. La plupart de ces emplois sont non dé-localisables,
car attachés aux sources. Ils participent du dynamisme de régions souvent isolées où
l’exploitation d’une source constitue parfois la seule activité industrielle.
A Volvic par exemple, les deux usines d’embouteillage emploient 868 salariés pour une
commune qui compte un peu plus de 4.000 habitants. Il en est de même pour la commune de
Vergèze qui compte 3.700 habitants et où la société Nestlé Waters Sud qui produit Perrier
emploie 1.150 personnes.
15Panorama des industries agroalimentaires, Edition 2006, Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche et des Affaires rurales.
16L’enjeu économique des eaux minérales, Extrait de la lettre trimestrielle Energies et matières premières n°10. 4ème trimestre 1999.
14L’enjeu économique des eaux minérales, Extrait de la lettre trimestrielle Energies et matières premières n°10. 4ème trimestre 1999
14
L’industrie de l’embouteillage n’a pas rompu ses liens avec le thermalisme, et dans de
nombreux sites, les mêmes sources alimentent les deux types d’activité. C’est le cas
notamment de Contrexéville, d’Evian, de Thonon-les-Bains, de Vichy, de Vittel. Le thermalisme
génère encore 10.000 emplois directs selon les spécialistes, autour de 50.000 emplois indirects
(hébergement, restauration, etc.), autant d’emplois induits (commerce, loisir, tourisme, etc.)17 et
reste fortement tributaire de la vitalité des marques d’eaux minérales naturelles.
17 Conseil National des Exploitants thermaux (CNETh), Aspects économiques du thermalisme français, Thermalies 5 février 2004.
15
1.3. L’EAU MINERALE NATURELLE EST APPRECIEE POUR SES
QUALITES SPECIFIQUES
L’eau minérale naturelle est consommée et appréciée depuis des temps immémoriaux.
Des mentions des sources de Saint-Amand, de Saint-Galmier (Badoit), de Vergèze (Perrier) ont
été retrouvées qui remontent à l’Antiquité. C’est à la source d’eau gazeuse que l’on doit au
Moyen-Âge la construction par les pèlerins en route vers Compostelle de la chapelle qui a
donné son nom à l’eau de La Salvetat18. La Source de Quézac était réputée pour ses vertus
miraculeuses et attirait une foule de pèlerins qui revenaient chaque année faire leurs dévotions.
L’eau minérale naturelle acquiert une très grande popularité au XVIIIème siècle avec
l’hydrologie médicale, science qui se fonde sur ses qualités curatives. L’eau de Saint-Galmier
commence ainsi à être connue pour ses vertus digestives ; le Docteur Thouvenel, médecin de
Louis XVI confirme les propriétés curatives de la Source de Contrexéville ; en 1789, un certain
Marquis de Lessert fait constater par un médecin que l’eau d’Evian a soulagé ses maux de rein.
C’est le succès du thermalisme au XIXème siècle qui entraîne le développement d’une véritable
industrie des eaux minérales naturelles.
En 1838, Auguste Saturnin Badoit met pour la première fois l’eau minérale naturelle de la
source de Saint-Galmier en bouteille, et la commercialise.
En 1846, une compagnie acquiert les sources environnant le village de La Salvetat et obtient en
1848 une autorisation d’exploitation.
En 1855, Louis Bouloumié qui a démontré les vertus curatives de l’eau de Vittel à partir de sa
propre expérience, obtient l’autorisation d’exploiter l’eau de la « grande source » de Vittel.
En 1861, l’eau de Contrexéville est officiellement reconnue « eau minérale naturelle ».
En 1863, Napoléon III lui-même signe le décret reconnaissant à l’eau de la source des Bouillens
(Perrier) le statut d’eau minérale naturelle, et les premiers curistes commencent à affluer.
C’est en 1878, sur l’avis favorable de l’Académie de Médecine que le Ministère de la Santé
délivre à la Société Anonyme des Eaux Minérales de Cachat, l’autorisation d’embouteiller l’eau
minérale Evian.
16
• UNE REGLEMENTATION EUROPEENNE ET FRANÇAISE RECONNAIT A L’EAU
MINERALE NATURELLE DES PROPRIETES BENEFIQUES POUR LA SANTE
L’Union Européenne a harmonisé les réglementations sur les eaux minérales naturelles en
1980 par une Directive (Directive européenne 80/777/CEE amendée par la Directive 96/70/CE
et la Directive 2003/40 du 16 mai 2003) qui a permis la libre circulation entre les pays membres.
La Directive européenne énonce les caractéristiques que doit posséder une eau pour se
prévaloir de l’appellation d’eau minérale naturelle :
- Pureté originelle (origine souterraine à l’abri de tout risque de pollution) ;
- Composition caractéristique constante ;
- Température constante à l’émergence ;
- Microbiologiquement saine (absence de pathogènes) ;
- Naturelle (interdiction de stériliser ou de faire de traitement de potabilisation, autorisation de
séparer les éléments instables : fer, manganèse, etc.) ;
- Reconnue minérale dans son pays d’origine.
Par ailleurs, la France a également défini des critères stricts pour les eaux destinées à
l’alimentation du nourrisson, fixant en particulier des limites de composition pour certains
minéraux et notamment les nitrates limités à 10mg/l20.
Les eaux minérales naturelles se distinguent par leur composition physico-chimique spécifique
qui détermine leurs propriétés éventuelles. L’étiquette indique toujours cette composition et
permet au consommateur d’effectuer son choix en fonction de ses goûts et de ses besoins. Il
est particulièrement invité à s’y reporter lorsque l’eau est donnée à boire au nourrisson, elle doit
répondre aux nombreux critères définis par l’AFSSA.
19 Le Code de la santé publique (article R. 1321-69 du décret n°2003-461 du 20 mai 2003) définit l’eau minérale naturelle comme
« possédant un ensemble de caractéristiques qui sont de nature à lui apporter des propriétés favorables à la santé. »
20 Arrêté du 14 mars 2007
17
Les personnes qui souhaitent compléter leur apport alimentaire ou médicamenteux en calcium
peuvent choisir des eaux qui en contiennent naturellement21. Elles peuvent également choisir
des eaux minérales riches en bicarbonates22 qui contribuent à une meilleure digestion, des
eaux minérales riches en magnésium pour compléter une alimentation souvent carencée en cet
élément23. Le rôle déterminant du fluor dans la prévention de la carie dentaire peut également
être un critère de choix pour le consommateur24. Les eaux minérales naturelles qui contiennent
du sodium sont particulièrement recommandées aux sportifs effectuant des efforts intenses et
prolongés.
Les eaux minérales naturelles contiennent également divers oligo-éléments (silice, vanadium,
zinc, cuivre) qui participent au bon fonctionnement de l’organisme.
Le consommateur peut choisir son eau minérale naturelle en fonction du goût de celle-ci.
Toutes les eaux minérales naturelles ont un goût propre qui dépend de leur composition
minérale. L’équilibre entre les minéraux, leur concentration respective confère à l’eau minérale
naturelle une saveur et une signature caractéristique de son terroir25.
L’intérêt pour les goûts des eaux minérales naturelles et le développement de la diététique ont
entraîné l’émergence des bars à eaux. Ces lieux offrent l’occasion à leur clientèle de découvrir
la grande diversité des eaux minérales naturelles du monde, leurs goûts, leurs textures et leurs
contenants, tous différents.
Le consommateur dispose, avec les eaux minérales naturelles, plates ou plus ou moins
pétillantes, d’un grand éventail de choix.
Cette particularité gustative de l’eau minérale naturelle la distingue fortement de l’eau distribuée
au robinet.
70% des consommateurs trouvent agréable le goût de l’eau minérale naturelle, contre
seulement 9% pour l’eau du robinet26.
21 Les eaux plates d’Hépar, de Contrex, Wattwiller, Vittel, St-Amand, ou les eaux pétillantes de La Salvetat, de Quézac, San Pellegrino,
Badoit, Arvie, et Perrier, qui comportent plus de 150 mg de calcium par litre sont considérées comme riches en calcium (Académie
Nationale de Médecine, Rapport sur la place des eaux minérales dans l’alimentation, par Patrice Queneau et Jacques Hubert, adopté le
14 novembre 2006).
22 Les bicarbonates n’ont que des effets indirects sur la santé, en association avec d’autres minéraux. Les eaux pétillantes de Saint-Yorre,
Célestins, Arvie, Quézac et Badoit, qui en contiennent plus de 1000 mg/L sont considérées comme riches en bicarbonates.
23 Les eaux pétillantes Quézac, Badoit sont naturellement riches en magnésium, de même que les eaux plates d’Hépar, Courmayeur,
minérale naturelle est supérieure à 1,5 mg/L, il doit apparaître sur l’étiquette de la bouteille que cette eau ne convient pas à l’alimentation
des nourrissons et des enfants de moins de 7 ans.
25 Ainsi on a vu récemment se développer le concept d’ « eaunologie ». Son promoteur Dominique Laporte a, en association avec
BADOIT, transposé son expertise du vin (il fut meilleur sommelier de France 2004) à l’univers des eaux, et notamment son vocabulaire. Il
analyse les qualités organoleptiques des différentes eaux et apporte ses conseils de dégustation selon les goûts et les mets choisis.
26 Etude de l’Ifop pour le Sedif – Bilan des campagnes Radio & Affichage – janvier 2007
18
1.3.3. Les Français sont parmi les plus grands consommateurs
d’eau minérale naturelle en Europe et dans le monde
180
175,4
160
en 2006, les
Français sont
140,1 138,9 142,9 142,2
140
126
après les Italiens et
Litres par an
120
105,4
100
79 79,2
juste derrière les
80 70,7
Espagnols, parmi
les premiers
60
38,3 42,9
40
20
16,7 consommateurs
0 d’eau minérale
naturelle en Europe
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et dans le monde.
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Le niveau de la consommation d’eau minérale naturelle varie avec l’âge. Les personnes âgées
sont en effet plus sensibles aux préoccupations de santé et on observe que les tranches d’âge
supérieures à cinquante ans consomment davantage d’eau minérale naturelle27.
19
1.3.4. L’eau minérale naturelle reste la meilleure façon de
s’hydrater et joue donc un rôle social majeur pour lutter contre le
développement de l’obésité.
La consommation d’eau reste de l’avis des experts la meilleure façon de s’hydrater et la seule
boisson indispensable à l’organisme. L’eau minérale naturelle a donc un rôle clé à jouer pour
l’hydratation de tous, et en particulier auprès des jeunes générations pour contribuer à la lutte
contre l’obésité28. Son gout agréable et naturel permet d’apprécier au mieux les aliments sans
interférence avec le gout sucré. Enfin, l’eau minérale naturelle apporte des minéraux
disponibles pour l’organisme et un apport garanti selon le composition décrite sur l’étiquette.
Nestlé est partenaire historique du programme Epode « Ensemble, Prévenons l’Obésité De nos Enfants »
développé dans 10 villes de France29. Ce programme associe partenaires privés et publics au niveau national et
local. Un volet du programme Epode conduit entre mars et juin 2007 qui s’intitulait « Vive l’eau » faisait la
promotion des eaux, essentielles à l’équilibre alimentaire.
Dans sa charte nutritionnelle, DANONE Eaux France s’est engagé à promouvoir la consommation d’eau minérale
naturelle au moment des repas et à privilégier cette approche dans son budget de communication.
28Etude du Professeur Barry Pokin, Rapport Nestlé sur la gestion des ressources en eau – mars 2007
29Epode est un programme de santé, lancé dans 10 villes et 10 régions en France, afin d’éviter la prise de poids excessive des enfants de
5 à 12 ans. Le promoteur de ce programme est l’Observatoire des Habitudes Alimentaires et du Poids (Association Fleurbaix Laventie Ville
Santé).
20
1.4. L’EAU MINERALE NATURELLE EST UN FLEURON DE
L’INDUSTRIE FRANÇAISE QUI EXPORTE UNE IMAGE
D’EXCELLENCE DANS LE MONDE
L’industrie des eaux minérales naturelles représente en France un poids économique important.
Elle a généré en 2004 un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros30, ce qui représente 2,5% du
total de l’industrie agroalimentaire française (140 milliards d’euros)31.
La production d’eaux minérales se répartit en France entre les eaux plates (85% environ) et les
eaux gazeuses (15% environ).
En Europe, la production d’eau minérale naturelle avoisine les 25 milliards de litres. Avec plus
de 6,5 milliards de litres produits en 2004, la France est le troisième producteur d’eau minérale
naturelle de l’Union européenne après l’Italie et l’Allemagne qui affichent respectivement 7,8 et
7,5 milliards de litres d’eaux minérales produites par an32.
Les entreprises qui composent ce secteur sont NESTLE WATERS France33, DANONE EAUX
France34, NEPTUNE35, SAINT AMAND, CHAMBON, HYDROXYDASE, OGEU, PAROT, SAIL
les BAINS, SAINT-ALBAN, SOULTZMATT, SOURCES DU PESTRIN, SOURCES DU
VERNET, WATTWILLER.
La France est le premier exportateur mondial d’eaux minérales naturelles36, ce qui permet au
commerce extérieur de la France d’être structurellement excédentaire dans ce domaine.
Les groupes qui en France exportent leurs eaux minérales sont NESTLE, DANONE, NEPTUNE
et SAINT-AMAND.
Les exportations françaises d’eau minérale naturelle s’orientent principalement vers le Benelux,
l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Japon. 50% de l’eau minérale naturelle est
consommée sur les continents européen et nord-américain. Si l’Europe de l’ouest reste le
30 Le chiffre d’affaires du secteur des eaux minérales naturelles en France s’élevait à environ 2 milliards d’euros en 1996 (L’enjeu
économique des eaux minérales, Extrait de la lettre trimestrielle Energies et matières premières n°10. 4ème trimestre 1999).
31 Panorama des industries agroalimentaires, Edition 2006, Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche et des Affaires rurales.
32 Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, 7 mars 2006, source DRIRE.
33 Les Abatilles, Contrexeville, Hépar, Perrier, Plancoët, Quézac, Vittel.
34 Arvie, Badoit, Evian, Mont Roucous, La Salvetat, Volvic.
35 Chateldon, Courmayeur, Rozana, St-Yorre, Thonon, Vernière, Vichy Célestins.
36 Panorama des industries agroalimentaires, Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche et des Affaires rurales, Edition 2004
21
principal marché au monde en termes de consommation par habitant (une centaine de litres par
habitant en 2006), l’Amérique du Nord est le marché le plus important en volume.
Depuis quelques années, la progression des exportations du secteur s’explique surtout par
l’ouverture des marchés des pays émergents et en particulier asiatiques37.
Les eaux minérales naturelles véhiculent une image très valorisante de la France à l’étranger.
L’image de l’eau minérale naturelle française est parfois aussi associée à des opérations de
secours des populations sinistrées à l’occasion de catastrophes naturelles. En effet, dans de
telles situations les réseaux de distribution étant inopérant, seule la distribution de bouteilles
d’eau permet de garantir aux populations sinistrées un accès sécurisé à cette ressource.
Le secteur des eaux embouteillée est d’ailleurs considéré comme d’importance vitale par les
autorités et peu être réquisitionné en cas de crise.
En août 2005, l’ouragan Katrina a provoqué des dégâts considérables sur la côte sud des Etats-Unis. Pour aider
à la lutte contre cette catastrophe humanitaire, Nestlé a alors fourni plus de 1,5 millions de bouteilles d’eau à
diverses organisations de secours. Un an plus tard, pour se tenir prêt à l’éventualité d’une nouvelle catastrophe,
Nestlé Waters, en partenariat avec AmeriCares, a créé à l’aube de la saison des ouragans 2006-2007, une
réserve d’un million de bouteilles d’eau.
Lors du Tsunami qui a frappé l’Indonésie en décembre 2004, le Groupe Danone qui est bien implanté dans le
pays, a fourni 2,4 millions de bouteilles d’eau minérale aux victimes, une initiative saluée par le Sénat dans un
rapport d’information présenté par MM. Charasse et Gouteyron au nom de la Commission des Finances au mois
de février 2005 sur l’aide de la France aux victimes du sinistre survenu dans le sud-est asiatique.
22
-2-
LA BOUTEILLE
23
2.1. LA BOUTEILLE REMPLIT DES FONCTIONS ESSENTIELLES DE
SECURITE, DE PRATICITE ET D’INFORMATION
Aussitôt captée, l’eau minérale naturelle est préservée grâce à son emballage. Conforme à la
réglementation sur les matériaux en contact avec les aliments, il permet de délivrer à la table du
consommateur un produit aussi pur que la nature l’a produit à sa source.
La bouteille plastique, comme la bouteille en verre, garantit la sécurité alimentaire du produit et
la qualité de l’eau depuis le moment où elle est captée jusqu’au moment de sa consommation,
en passant par les phases de stockage, de transport et de distribution. Grâce à sa résistance,
son inaltérabilité et sa neutralité elle permet de préserver dans le temps la pureté originelle de
l’eau en la préservant de la contamination extérieure et évite d’utiliser tout additif visant à sa
conservation.
La forme de la bouteille d’eau et son format répondent à un souci de praticité, et sont totalement
adaptés aux nouveaux modes de vie des consommateurs qui se caractérisent par les
phénomènes d’urbanisation, de mobilité, le développement du tourisme et de la pratique
sportive.
Afin d’accompagner cette évolution profonde de la société, les embouteilleurs ont inventé des
moyens d’ouverture faciles comme le bouchon à vis refermable. Ils sont également à l’origine
des adaptateurs pour les biberons et des bouchons sport.
Pour augmenter la praticité du produit, le transport des bouteilles a aussi été facilité avec
l’invention du pack dans les années 70, puis de la poignée permettant de les manipuler plus
aisément.
L’évolution des habitudes alimentaires, et notamment le développement de la consommation
hors domicile et le nomadisme sont un facteur déterminant du développement des petits
formats de bouteilles de 33 et 50Cl qui sont une alternative à la consommation de boissons
sucrées.
39 Date de péremption, conseil de conditionnement pour les bouteilles, numéro vert, symbole attestant que l’embouteilleur contribue au
budget d’Eco-Emballages. Certaines eaux sont recommandées pour l’alimentation du bébé, d’autres, très minéralisées, peuvent être
déconseillées avant un certain âge.
24
de l’hydratation à tous les âges, durant l’exercice physique, absence de sucre) et à un
comportement citoyen en les incitant au tri sélectif.
25
2.2. LA BOUTEILLE A EVOLUE AU FIL DES ANS, POUR LIMITER A LA
SOURCE SON IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
Depuis toujours, l’industrie des eaux minérales naturelles travaille à améliorer les qualités de la
bouteille, qui est un élément essentiel de son produit. Cette évolution, marquée par des
innovations majeures, a surtout consisté en une substitution de matières.
- Au XIXème siècle l’eau minérale naturelle était embouteillée dans des cruchons en terre cuite
expédiés dans des voitures attelées.
- Par la suite, l’eau minérale naturelle n’a été conditionnée que dans des bouteilles en verre, à
l’origine transportées dans des caisses en bois, protégées par de la paille.
- C’est à la fin des années 1960 qu’apparaît la première bouteille plastique en PVC (Polyvinyle
de chlorure) plus légère et moins fragile que la bouteille en verre qu’elle supplante très vite40.
- L’introduction en 1992 de la nouvelle bouteille de 1,5L en PET est une révolution41. Grâce à la
recherche dans le domaine des matériaux, l’industrie des eaux minérales naturelles décide de
remplacer le PVC par un nouveau polymère de plastique : le PET (polyéthylène téréphtalate)42.
Ses propriétés sont mieux adaptées au marché de la bouteille plastique. Inaltérable, Il ne casse
pas, ce qui évite tout risque de coupures. Il est flexible et plus résistant, ce qui va permettre de
réduire le poids des bouteilles. Plus légère, plus solide, plus souple, la bouteille en PET est
aussi transparente que le verre.
- Aujourd’hui, l’effort de recherche se poursuit sur le PET, afin de mieux exploiter toutes les
potentialités de ce polymère parfaitement neutre et 100% recyclable.
40 1968 : première bouteille de Vittel en PVC, 1969, première bouteille d’Evian en PVC, 1973 première bouteille de Badoit
41
1992 : première bouteille de Valvert en PET
42 Le secteur de l’eau minérale en France, P. Gilibert, Aquamania.net.
26
2.2.2. Le passage au PET a permis d’abaisser considérablement
le poids de la bouteille
Progressivement la
37
maîtrise du PET permet
36,1
d’alléger encore
36
35,7 l’emballage. Entre 1997 et
35
35,2 2006, la même bouteille de
1,5L, qui représente 85%
34 du marché de l’eau
minérale, est passée de
33 38,8g à 35,2g43.
1997 2000 2003 2006
Ainsi en 20 ans, le poids de l’emballage plastique d’une bouteille de 1,5L d’eau est passé de
près de 50g à 30g aujourd’hui.
En raison du succès du PET, le PVC n’est plus du tout utilisé pour conditionner les eaux
minérales naturelles.
En cherchant à diminuer le volume des emballages, les industriels réduisent à la fois la quantité
de matière utilisée et le poids transporté. Par voie de conséquence les coûts de production de
la bouteille et son transport baissent, ainsi que le volume des emballages ménagers, les
quantités de matière fossile utilisées et donc les émissions de gaz à effet de serre.
43 Eau du robinet, eau en bouteille, des impacts environnementaux bien différents, ADEME, information presse, 25 janvier 2007.
44 En France la distance moyenne pour le transport de l’eau minérale naturelle est de 682Km.
27
Partout où cela est possible, les ‘minéraliers’ remplacent le fret routier par des modes de
transport moins générateurs d’émissions polluantes (oxydes d’azote, oxydes de soufre et
dioxyde de carbone), comme le rail, le transport multimodal ou le transport fluvial.
Si aujourd’hui les minéraliers sont désireux de développer davantage le transport par rail, ce
dernier dépendra dans les années qui viennent de l’évolution de l’offre sur le marché du fret.
En 2006, Nestlé Waters France a ouvert entre les Vosges et la ville d’Anvers en Belgique un trajet pour le
transport de ses produits qui s’effectue uniquement par le rail. Chaque année, 143 trains remplis de palettes de
bouteilles d’eaux minérales empruntent cet itinéraire, remplaçant 6.000 trajets de camion aller-retour. Aujourd’hui
on considère que cette démarche volontaire de Nestlé Waters France a permis de réduire de 80% les émissions
de dioxyde carbone sur cet itinéraire45.
L’objectif de Nestlé Waters France est qu’en 2008 60% des flux au départ des sites de Vergèze et des Vosges
soient assurés par le fer et le transport multimodal (fer-routage).
L’eau d’Evian n’est plus acheminée qu’à 30% par la route et 70% par le train, dont les wagons arrivent
directement au cœur de son usine.
Mais DANONE Eaux France est surtout le premier utilisateur de barges sur le Rhône46. Embarqués à Mâcon ou à
Lyon, les containers de bouteilles d’eau minérale sont acheminés sur le fleuve jusqu’au port de Fos-Marseille,
d’où ils sont transportés, toujours par bateau, vers des destinations lointaines. Grâce au transport fluvial, on
considère que DANONE Eaux France économise chaque année l’utilisation de 5.000 camions pour le transport
de ses produits.
En 2006, le transport fluvial a concerné plus de 100 millions de bouteilles d’eaux minérales, et ce mode de
transport ne cesse de se développer pour les bouteilles d’eaux minérales au rythme de 10% par an47.
Bien que la consommation totale des Français ait augmenté de 20% depuis 1994, le poids total
des déchets d’emballages est aujourd’hui le même qu’il y a plus de 10 ans. Les efforts
constants des entreprises qui produisent ou qui distribuent des produits emballés ont donc
permis d’éviter un million de tonnes de déchets d’emballages48.
municipaux
28
Dans une étude publiée en 2007, l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie
(ADEME) a observé qu’entre 1997 et 2006 le nombre d’emballages a augmenté de 23%, alors
même que les tonnages d’emballages ont baissé de 9%49. La réduction importante du tonnage
des emballages, dont les industriels, et parmi eux les embouteilleurs, sont à l’origine a induit
une amélioration importante de leur impact environnemental.
Composées presque intégralement de pétrole, les bouteilles en PET peuvent faire l’objet d’une
valorisation énergétique facile et sans émanation toxique.
Mais surtout, à la différence d’un grand nombre d’emballages, les bouteilles d’eau sont
intégralement recyclables, de la bouteille en PET proprement dite, à son bouchon en PEhd
(Polyéthylène Haute Densité).
49 « Analyse environnementale de l’évolution des tonnages d’emballages ménagers en France entre 1997 et 2006 sur 8 marché de
29
2.2.5. La bouteille en PET est au moins aussi écologique que la
bouteille en verre
100%
minérale naturelle, a aujourd’hui
90% été le plus souvent remplacé par
le plastique, mais on continue de
38%
80%
62%
70%
60%
73%
67%
trouver des bouteilles d’eau
50% minérale en verre, principalement
40%
57% sur les tables des restaurants.
30%
20% 29%
34% Le verre valorise l’eau minérale,
et est bien adapté à une
23%
10%
0%
1997 2000 2003 2006
consommation de prestige. C’est
plastique PEBD aluminium plastique PET verre
la raison pour laquelle il est
apprécié dans le secteur de la
restauration, qui s’accommode bien du système de la consigne, l’échange des divers
contenants vides s’effectuant lors du renouvellement du stock livré aux restaurateurs et
cafetiers.
Les bouteilles en verre non consignées sont également recyclables à 100%. Un système de
collecte du verre existe depuis de nombreuses années qui couvre la plus grande partie du
territoire et permet de recycler 72%51 des bouteilles et des flacons en verre de toute origine qui
sont réutilisés sous forme de calcin dans la production de nouveaux emballages.
Le poids du verre et sa fragilité ont cependant conduit le consommateur à opter
progressivement pour le plastique. Ce changement de comportement a été accompagné par les
industriels.
Les bouteilles d’eau en verre consignées destinées à la consommation hors domicile des cafés,
hôtels et restaurants sont réutilisées un nombre de fois limité du fait de l’usure ou de la casse
des bouteilles. Pour servir à nouveau d’emballage à l’eau minérale, elles doivent être lavées
selon des procédés spécifiques qui éliminent les risques de contamination.
Par ailleurs, la bouteille en verre est beaucoup plus lourde que la bouteille en PET52. Dès lors
qu’elle est consignée, son transport s’effectue dans les deux sens. Pour toutes ces raisons,
l’impact environnemental des bouteilles en PET est alors moindre que celui des bouteilles en
verre.
51
ADEME, Eco-Emballages, « Prévention et valorisation des déchets d’emballages », juin 2007.
52
En 2006, le poids d’une bouteille d’un litre d’eau gazeuse en PET est de 41,5g, de 552g en verre. Pour des raisons techniques, la
bouteille d’eau gazeuse se doit d’être plus solide que la bouteille d’eau plate, elle est donc aussi plus lourde. ADEME, « Prévention et
valorisation des déchets d’emballages », juin 2007.
30
2.3. L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE LA BOUTEILLE EN FIN DE
VIE EST MINIMISE
Sur les 28 millions de tonnes de déchets ménagers produits en 2004, le gisement global
d’emballages ménagers avoisine 4,6 millions de tonnes53 environ, soit approximativement
16,5% du total des déchets ménagers et à peine plus de 0,5% de la production totale de
déchets.
Les bouteilles d’eau en plastique, avec 231.000 tonnes54, ne représentent que 5% du gisement
des emballages ménagers, 0,8% des déchets produits par les ménages et 0,027% de la
production totale de déchets en France. La moitié de ces bouteilles est recyclée.
53 ESTEM 2003
54 ESTEM 2003
31
2.3.2. Les embouteilleurs sont à l’origine de la création d’Eco-
Emballages, qui assure la collecte et le tri des bouteilles
plastique, et sensibilise la population au geste de tri
Anticipant de deux ans la directive européenne sur les emballages et les déchets d’emballages
de 1994, ce sont les embouteilleurs, à l’initiative d’Antoine Riboud, le PDG de Danone, qui sont
à l’origine de la création de la société Eco-Emballages en 1992. Agréée régulièrement par les
pouvoirs publics, et la dernière fois le 30 décembre 2004 par les ministères de l’Ecologie et du
Développement Durable, de l’Intérieur, de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, de
l’Agriculture, de l’Alimentation , de la Pêche et de la Ruralité, cette société à but non lucratif a
pour mission de financer et d’organiser, en collaboration avec les collectivités locales, la
collecte et le tri des déchets d’emballages ménagers destinés au recyclage.
En 2003, si les emballages en matière plastique représentent un peu plus de 20% des tonnages
de matériaux qui sont mis sur le marché et qui contribuent au financement des éco-organismes,
61% des contributions au budget d’Eco-Emballages proviennent des membres d’Eco-
Emballages qui mettent sur le marché des emballages en matière plastique.
329 22
56
820
2620
1008
32
Répartition des contributions par matériau en 2003 (Source: ADEME)
1% 3% 1% 4%
30%
61%
Sur les 2,8 millions de tonnes de déchets d’emballages ménagers qui sont recyclées tous
matériaux confondus en 2005, 200.000 tonnes soit 7%, sont des déchets d’emballages
plastique55.
Plus de 47.000 entreprises sont membres contributeurs d’Eco-Emballages, qui travaille avec
35.000 des 36.000 communes de France, touchant 58,4 millions de Français, soit 94% de la
population56.
En France, grâce à Eco-Emballages, près de 60% des déchets d’emballages ménagers sont
désormais recyclés. Le taux de valorisation totale des déchets atteint donc 76% puisque 16%
des 4,6 millions de tonnes d’emballages produits par an sont incinérés avec récupération
d’énergie57.
55 Eco-Emballages
56 Eco-Emballages, Objectif 2007-2017 Zéro déchet non trié, non recyclé, non valorisé
57 Source ADEME
33
2.3.3. Plus d’une bouteille sur deux est recyclée : ce résultat
permet à la France d’atteindre l’objectif européen de
recyclage des matières plastiques.
La Directive européenne relative aux emballages et aux déchets d’emballages58 a fixé des
objectifs de recyclage pour les différents matériaux entrant dans la composition des déchets
ménagers, qui devront être remplis par les Etats membres59, au plus tard le 31 décembre 2008.
Objectifs européens de recyclage par matériau en 2008 et taux de recyclage en France en
2004 (Ademe 2005) En 2005, la France avait
120%
rempli ses engagements en
faveur du recyclage et de la
100%
valorisation des matériaux.
Les objectifs de recyclage
80% de l’acier, du papier et du
carton, et du verre sont
60% atteints. L’objectif de
recyclage des déchets
40%
d’emballages ménagers
plastique, fixé par la France
20%
à 21,5%, est en passe de
l’être, essentiellement grâce
au taux de recyclage des
0%
Recyclage acier Recyclage Recyclage Recyclage Recyclage Recyclage tous Valorisation
Aluminium papiers-cartons plastiques verre matériaux tous matériaux
bouteilles qui dépasse 50%.
Taux France 2005 Objectifs Directive UE 2008
Les bouteilles d’eaux représentent l’immense majorité du nombre des bouteilles et des flacons
recyclés, loin devant les boissons rafraîchissantes, les jus de fruits et les détergents.
34
2.3.4. La bouteille plastique est la matière première d’une filière
dynamique du recyclage du plastique
Valorplast garantit aux collectivités locales la reprise des balles de plastique qu’elles ont
constituées grâce à la collecte dans les 271 centres de tri qui existent en France. Valorplast
rémunère à présent les collectivités locales pour les balles de plastique et se charge de les
acheminer et de les vendre aux 21 usines de régénération et de recyclage réparties en France
et en Europe.
En France, la filière mise en place par Eco-Emballages et Valorplast représente des capacités
de régénération de plus de 230.000 tonnes63 de plastiques divers et emploie plus d’un millier de
personnes.
Le plastique recyclé trouve des débouchés dans une grande variété de produits et
principalement dans le textile, car le PET est chimiquement très proche du polyester. Les
bouteilles collectées deviennent donc par exemple de la fibre de rembourrage d’anoraks ; il faut
27 bouteilles pour faire un pull polaire, 67 bouteilles pour faire une couette pour deux
personnes, 6 bouteilles pour faire un ours en peluche.
0,20%
61 Et des flacons
62 Au départ, les producteurs d’eaux minérales étaient également actionnaires de Valorplast, avant d’intervenir désormais au travers
d’Eco-Emballages.
63 205.000 tonnes de bouteilles et flacons plastique sont collectés en France, des balles de plastique sont importées de Belgique,
35
• LA FILIERE DU RECYCLAGE DU PLASTIQUE SE DEVELOPPE ET SE DIVERSIFIE
200000 250
180000 200
160000
150
140000
100
en €/tonne
120000
en tonnes
50
100000
0
80000
-50
60000
-100
40000
20000 -150
0 -200
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Volume de plastique repris en tonnes Prix de reprise des balles de plastique en €/tonne
64 Valorplast
36
2.4. flacons
DESenMARGES DE
matière plastique 65. PROGRES PEUVENT ENCORE ETRE TROUVEES
Dans le secteur des eaux minérales naturelles la recherche et le développement ont une
importance capitale. Chaque entreprise dispose d’unités de recherche performantes qui
travaillent sur la qualité du produit, les moyens les plus sûrs de la garantir, mais également sur
l’emballage lui-même.
En mai 1999, la société des Eaux Minérales de Saint-Amand inaugure un laboratoire spécialisé dans le domaine
de la microbiologie et de la bactériologie, mais qui s’impose aussi par son dynamisme en matière de recherche et
d’innovation, tant dans le domaine du produit et du développement des gammes que dans celui de l’emballage.
En 2000, DANONE installe à Palaiseau en région parisienne son centre de recherche Daniel Carasso. Dans
cette structure dotée d’un budget annuel de 130 millions d’euros travaillent 800 personnes dont 500 chercheurs
et ingénieurs sur le développement des produits, des procédés et des emballages.
En 2004, Nestlé inaugure à Vittel, le « Product Technology Center » (PTC). Ce centre regroupe toute l’expertise
du Groupe Nestlé en matière d’eau embouteillée pour toutes ses filiales dans le monde. Il est constitué par une
équipe pluridisciplinaire de plus de 80 chercheurs : docteurs en nutrition, hydrogéologues, biochimistes,
microbiologistes, experts de la chimie du PET… Il fait partie du réseau international de recherche Nestlé qui
compte 3.700 chercheurs, répartis sur (18 centres) et s’appuie sur la capacité de recherche unique du centre de
recherche central de Nestlé à proximité de Lausanne en Suisse.
En comparaison avec d’autres matériaux comme l’acier, le papier ou le verre, la part des
matières premières secondaires, c'est-à-dire des matières premières de récupération, dans la
production des emballages plastique est aujourd’hui particulièrement faible.
65 En 2006, les bouteilles d’huiles ont été ajoutées aux produits alimentaires, d’hygiène, d’entretien et aux produits divers dont les
emballages en forme de bouteilles et flacons en plastique sont déjà repris.
66 ADEME – Les déchets en chiffres – Edition 2007
37
Matières premières secondaires entrant dans la production des matériaux en 2004
(Source: ADEME)
25
20
production ds matériaux en Mt
15
10
0
Acier Papiers-cartons Plastiques Verre Métaux non ferreux
Part des matières premières secondaires entrant dans la fabrication des matériaux en Mt
Part des matières premières brutes entrant dans la fabrication des matériaux en Mt
Alors que d’autres débouchés pour le recyclage du PET se développent, les industriels
envisagent de fabriquer de nouvelles bouteilles d’eaux minérales naturelles à partir
d’emballages recyclés et régénérés en granulés. Pour le recyclage du PET, le retour à la
bouteille semble être de loin le segment qui présente le potentiel le plus important, un potentiel
qui dépend lui aussi de l’amélioration du système de tri et de collecte des emballages
ménagers.
Longtemps la réglementation sanitaire française n’a pas permis l’utilisation du PET recyclé dans
la fabrication des emballages destinés à l’eau. En 2007, avec la publication d’un avis de
l’Afssa67 favorable à cette utilisation, le contexte est devenu plus propice au recyclage pour la
fabrication de tels emballages dédiés. Un règlement européen précisant les règles d’utilisation
des plastiques recyclés entrant en contact avec les denrées alimentaires est en cours
d’adoption.
La piste des polymères issus de ressources renouvelables dits « bioplastiques » est également
poursuivie, mais n’a pas encore permis de produire une bouteille assez solide et résistante pour
pouvoir apporter à l’eau un emballage durable.
Cette perspective promet à première vue des gains environnementaux considérables grâce à
l’économie d’énergie fossile. La question se pose pourtant de savoir si l’avenir du plastique
réside effectivement dans des substituts issus de l’agriculture, alors que le débat est aujourd’hui
ouvert sur ce sujet concernant les biocarburants.
67 Le 27 novembre 2006, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a rendu un avis relatif à l’évaluation des risques
sanitaires liés à l’emploi de matériaux en PET recyclé destinés ou mis au contact des denrées alimentaires et des eaux de boisson.
L’Afssa s’est saisie de cette question le 8 novembre 2000 alors que depuis 1993 et la mise en place en France d’un système de tri et de
collecte des ordures ménagères un nombre croissant de demandes d’autorisation d’emploi de matériaux contenant du PET recyclé affluait
au Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF).
La Directive européenne 94/62/CE sur les emballages et les déchets d’emballages considère que l’utilisation de matières recyclées dans
la fabrication des emballages alimentaires représente un moyen d’atteindre les objectifs de recyclage qu’elle a fixé aux Etats-Membres.
Cependant, une réglementation européenne pour encadrer l’utilisation de la matière plastique recyclée entrant en contact avec les
denrées alimentaires est en attente.
38
• LES EXPERTS DU COTREP ORIENTENT LA DEMARCHE D’ECO-CONCEPTION
DES EMBOUTEILLEURS
Le Comité technique pour le recyclage des plastiques (COTREP) a été créé en 2001 par les
industriels des emballages en matière plastique68 et les professionnels de leur recyclage69, afin
d’évaluer le caractère recyclable des emballages plastique avant même leur mise sur le
marché.
Le COTREP rend des avis techniques aux entreprises qui le sollicitent, en leur indiquant les
caractéristiques de l’emballage étudié en vue du recyclage, et le cas échéant les améliorations
à lui apporter.
Le COTREP rend aussi des avis généraux qui constituent une base de données à laquelle les
industriels se réfèrent pour optimiser les emballages plastiques dès leur conception.
C’est ainsi qu’un projet de bouteille plastique qui comportait à l’origine un bouchon à vis en
aluminium a été modifié pour y substituer un bouchon en plastique, le Cotrep considérant que le
bouchon en aluminium perturbait le traitement de l’emballage en fin de vie70. Cette collaboration
avec NESTLE WATERS France sur la bouteille PERRIER 50cl en PET a constitué le premier
dossier COTREP.
Un projet à l’étude consiste à uniformiser les emballages tertiaires ou de transport, qui servent à
faciliter la manutention et le transport des bouteilles d’eaux minérales naturelles, c’est-à-dire les
emballages industriels tels que les films, les caisses, les palettes, les éléments de calage. Cette
uniformisation entre les producteurs des emballages tertiaires devrait permettre d’en faciliter le
recyclage.
Par sa visibilité, la bouteille plastique est un déchet emblématique qui focalise toutes les
attentions. A ce titre, elle doit être traitée de façon exemplaire.
L’eau en bouteille est un produit pratique, qui est souvent consommé à l’extérieur du foyer,
dans des espaces publics, naturels ou urbains. Le fait de retrouver des bouteilles vides dans
ces espaces constitue en soi une forme de pollution visuelle, qui porte préjudice à l’image du
produit, même si les quantités en cause restent extrêmement marginales par rapport aux
quantités totales de déchets produits.
Pour cette raison, les embouteilleurs, dans la continuité de ce qui a été fait depuis 1992 avec
Eco-Emballages, sont déterminés à prendre avec les partenaires concernés (collectivités
39
locales notamment) les initiatives utiles pour gérer la fin de vie des bouteilles de façon à limiter
au maximum leur impact sur l’environnement.
C’est pourquoi les embouteilleurs s’associent à Eco-Emballages pour mener des actions de
sensibilisation du public au geste de tri.
vacanciers au geste de tri hors de leur domicile : les Eurockéennes de Belfort, la Fête des Guides de Chamonix, la techno Parade de
Paris, le festival des Vieilles Charrues, le Printemps de Bourges, etc.
40
• SENSIBILISER LE CONSOMMATEUR PAR UNE INFORMATION SUR LA
BOUTEILLE
Les producteurs d’eaux minérales se sont collectivement engagés à utiliser les étiquettes de
leurs bouteilles pour véhiculer des messages encourageant les consommateurs au geste de tri,
de façon à améliorer la collecte et à augmenter le recyclage des bouteilles plastique.
En 2008, les embouteilleurs lanceront avec Eco-Emballages une vaste campagne de promotion
du geste de tri, utilisant justement ce mode de communication.
Sur les étiquettes des emballages des eaux minérales naturelles, des messages pourraient
aussi inciter les consommateurs à choisir le format de bouteille le plus adapté aux
circonstances, conseillant de choisir les grands formats pour la maison et une consommation
familiale, et de réserver les petits formats pour des utilisations individuelles hors domicile.
41
LES ENGAGEMENTS DES INDUSTRIELS DE L’EAU MINERALE NATURELLE
Forts des résultats déjà atteints (50% des bouteilles en plastique sont recyclées alors que le
taux de recyclage des ordures ménagères est de 19%) et souhaitant aller encore plus loin dans
la prévention des déchets, la collecte et le recyclage des bouteilles plastique, les industriels des
eaux minérales naturelles entendent démontrer qu’ils s’inscrivent dans la ligne des propositions
issues du « Grenelle de l’Environnement »74.
Parce qu’elle est dépositaire d’une ressource naturelle constamment menacée, l’industrie des
eaux minérales naturelles est parmi les plus soucieuses de la protection de l’environnement. Sa
raison d’être est en effet de préserver pour le consommateur, d’aujourd’hui et de demain, la
naturalité de son produit - qui en fait la qualité.
Par ces nouveaux engagements, les minéraliers, par la voie de la Chambre Syndicale,
souhaitent s’affirmer comme les acteurs d’une prise de conscience toujours plus aigüe des
enjeux du traitement des déchets pour la planète.
74 Et principalement les propositions du Plan national de prévention et de recyclage des emballages ménagers présenté par l’ANIA
(Association nationale des industries agroalimentaires), l’ILEC (Institut de liaisons et d’études des industries de consommation) et la FCD
(Fédération du commerce et de la distribution) avec Eco-Emballages au début du mois de novembre 2007 dans le cadre du « Grenelle de
l’Environnement. »
42
La Chambre Syndicale des Eaux Minérales
La Chambre syndicale des eaux minérales (CSEM) fédère l’ensemble des industriels ‘minéraliers’ français et
constitue l’organisme consulaire chargé de représenter les intérêts collectifs du secteur des eaux minérales
auprès de ses partenaires et des pouvoirs publics.
L’industrie des eaux minérales représente un secteur important de l’industrie agroalimentaire et de l’économie
française. Elle produit par an aujourd’hui 7,5 milliards de litres, dont un tiers est destiné à l’export. Son chiffre
d’affaires s’élève à 3,5 milliards d’euros. Elle emploie environ 7.000 personnes.
La Chambre Syndicale des Eaux Minérales (CSEM) est membre de l’Association Nationale des Industries
Agroalimentaires (ANIA).
Son Président est M. Jean-Pierre DEFFIS, Directeur Général du Groupe DANONE EAUX France.
Sa Déléguée Générale est Mme. Béatrice ADAM.
43
OGEU
SEMO S.A.S. – Quartier des Fontaines - 64680 Ogeu Les Bains
Tél : 05 59 34 91 33
Fax : 05 59 34 94 41
PAROT
Sté des Eaux Minérales Source Parot - B.P. 2 - 42610 Saint Romain Le Puy
Tél : 04 77 97 74 64
Fax : 04 77 76 06 34
SAINT-ALBAN
Sté des EM de Saint Alban – Les Grands Prés - 42370 Saint Alban
Tél : 04 77 66 42 50
Fax : 04 77 66 42 53
SAINT AMAND
89, avenue du Clos – B.P. 81 – 59732 Saint Amand Les Eaux Cedex
Tél : 03 27 48 51 76
Fax : 03 27 27 86 09
SOULTZMATT
Sté d’Economie Mixte des Sources de Soultzmatt - B.P. 7 – 68570 Soultzmatt
Tél : 03 89 47 00 06
Fax : 03 89 47 61 17
SOURCES DU PESTRIN
S.E.M.P.A. – Sources du Pestrin – 07380 Meyras
Tél : 04 75 94 41 04
Fax : 04 75 94 58 08
SOURCES DU VERNET
S.G.E.S.M – Sources du Vernet - Prades - 07380 Lalevade d’Ardèche
Tél : 04 75 38 03 03
Fax : 04 75 38 52 62
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WATTWILLER
2, rue de Guebwiller – B.P. 89 – 68703 Cernay Cedex
Tél : 03 89 75 76 77
Fax : 03 89 75 76 76
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