Resumé Cours Geologie SNV 2016 17 PDF

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CHAPITRE 1 - LA PLANÈTE TERRE DANS L’UNIVERS

1.1 La Terre, une planète du système solaire


1.2 Les enveloppes fluides de la Terre
1.3 Le partage de la surface terrestre
CHAPITRE 2 - LA STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE
2.1 Forme et dimensions du globe terrestre
2.2 Mise en évidence d’interfaces entre différentes enveloppes
2.3 Un modèle sismique de terre profonde
2.4 Une structure interne faite d’enveloppes concentriques
CHAPITRE 3 – THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET TECTONIQUE DES
PLAQUES
3.1 La théorie de la dérive des continents
3.2 La tectonique des plaques
3.3 Le paléomagnétisme, séismes et volcans
CHAPITRE 4 – ETUDE DES ROCHES
4.1 Généralités- Définitions
4.2 Les roches magmatiques
4.3 Les roches sédimentaires
4.4 Les roches métamorphiques
CHAPITRE 1- LA PLANÈTE TERRE DANS L’UNIVERS
I. LA TERRE, UNE PLANÈTE DU SYSTÈME SOLAIRE
Définition du système solaire:
Le système solaire est l’ensemble des objets gouvernés par l’attraction
gravitationnelle du soleil.
Le système solaire comprend:
 Le soleil
 08 planètes: Mercure, Vénus, Terre, Mars
Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune

 Planètes naines (Cérès, Pluton, Eris, Haumea, Makemake)


 Satellites des planètes (>170)
 Astéroïdes (~500000)
 Comètes (plusieurs centaines)
 Mais aussi: poussières interplanétaires et plasma
 Sans oublier les sondes interplanétaires (Voyager 1 et 2, Pionner, Rosetta...)
CHAPITRE 1- LA PLANÈTE TERRE DANS L’UNIVERS

I. LA TERRE, UNE PLANÈTE DU SYSTÈME SOLAIRE

LES PLANÈTES TELLURIQUES:


• Les 4 planètes les plus proches du soleil:
Mercure, Vénus, Terre et Mars
• Elles ont une densité élevée (3.3 à 5.5)
• Elles possèdent toutes une surface solide
et sont structurées en couches de nature,
d’épaisseur et de propriétés différentes.
Cette différenciation témoigne d’une
activité géologique, qui se manifeste
encore sur la Terre

LES PLANÈTES GÉANTES :


• Ce sont les planètes les plus éloignées du
soleil: Jupiter, Saturne, Uranus et
Neptune.
• Elles ont une densité faible (0.7 à 1.5)
contrairement aux planètes telluriques.
• Elles sont composées essentiellement
d’hydrogène et d’hélium.
CHAPITRE 1- LA PLANÈTE TERRE DANS L’UNIVERS

II. DES ENVELOPPES FLUIDES ANIMÉES PAR L’ÉNERGIE SOLAIRE


La Terre possède des enveloppes fluides : l’Atmosphère et l’hydrosphère
Ces deux enveloppes ne sont pas indépendantes car l’eau à l’état gazeux (vapeur) est
aussi un des constituants de l’atmosphère. La Terre présente deux singularités
majeures :
• son atmosphère riche en oxygène (O2)
• l’eau présente sous trois états différents (vapeur, liquide, glace)

L’atmosphère terrestre est une


couche épaisse de 800 km mais dont
99,9 % de la masse est contenue
dans les cinquante premiers
kilomètres. Elle est structurée en
plusieurs étages:
 Ionosphère (entre 500 et 800km)
 Thermosphère (de 80 à 500 km)
 Mésosphère
------- Stratopause (50 km)
 Stratosphère
------- Tropopause (12 km)
 Troposphère
CHAPITRE 1- LA PLANÈTE TERRE DANS L’UNIVERS

III. LE PARTAGE DE LA SURFACE TERRESTRE


Les océans couvrent plus de 70 % de la surface du globe et sont en pourcentage plus présents dans
l’hémisphère austral ; la Terre est la planète océane. Quant aux continents, les deux tiers sont situés
dans l’hémisphère Nord.

LES CONTINENTS : Leur surface présente une physionomie très hétérogène avec :
•Des volcans, des fossés d’effondrement, des régions aplanies
•Des chaînes de montagnes distribuées suivant deux grandes ceintures orogéniques:
les chaînes circumpacifiques et les chaînes téthysiennes.
LALES
DISTRIBUTION
OCÉANS: IlsTOPOGRAPHIQUE:
couvrent un peu plus de 360.106 km2 et sont répartis en quelques grands
Ladomaines
surface terrestre
:• L’océanestAtlantique
aussi • L’océan Pacifique • L’océan Indien
caractérisée
À côté de ces pargrands
sa Topographie
océans, il pour
existe de nombreux domaines marins de taille plus modeste:
les
• terres
les océans
émergées
australet et
saarctique
Bathymétrie
;
pour
• deslesmers
fondsépicontinentales
marins. Les chaînes tellesdela Manche et la Mer du Nord ;
montagnes
• des mers surmarginales
les continents,
tellesles
la Mer de Chine ;
dorsales
• des mers
et les« intra
fossesmontagneuses
dans les » comme la Méditerranée et la mer Noire.
océans, présentent des altitudes ou
des profondeurs très différentes des
valeurs moyennes caractérisant les
continents ou les océans.
CHAPITRE 2- LA STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE

I. FORME ET DIMENSIONS DU GLOBE TERRESTRE

La planète Terre est un ellipsoïde


(Sphère légèrement aplatie aux pôles)
dont les caractéristiques sont :

 Rayon polaire : 6356,774 Km.


 Rayon équatorial : 6378,160 Km.
 Circonférence à l’équateur : 40075 Km.
 Surface du globe : 510.106 Km2
 Masse : 5,97.1024 Kg
 Densité moyenne : 5.5
 Accélération de la pesanteur : 9.78 m/s2
 Age de la Terre : 4.56 milliards d’années.
CHAPITRE 2- LA STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE

II. MISE EN ÉVIDENCE D’INTERFACES ENTRE DIFFÉRENTES ENVELOPPES

Lors d’un séisme, de l’énergie est libérée sous forme


de chaleur et de vibrations qui se propagent dans les
roches. Ces vibrations sont appelées ondes sismiques.
Les sismogrammes présentent toujours le même
aspect avec trois grands types d’ondes:
 les ondes P sont des ondes de compression –
dilatation qui déplacent les particules parallèlement
à leur direction de propagation, et qui se
transmettent dans les milieux solide et liquide ;
 les ondes S sont des ondes de cisaillement qui
déplacent les particules perpendiculairement à leur
direction de propagation, et qui ne se transmettent
que dans des matériaux solides ;
 les ondes L de surface déplacent les particules de
façon multidirectionnelle par rapport à leur propre
direction de propagation.
CHAPITRE 2- LA STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE

III. UN MODÈLE SISMIQUE DE TERRE PROFONDE


Si le globe était isotrope, toutes les ondes suivraient le même chemin. Or, elles se
différencient par leur temps d'arrivée, donc elles ne suivent pas le même chemin
et la terre est anisotrope.
 En 1909, Mohorovicic découvre une
discontinuité séparant la croûte du manteau
terrestre sur la base d'analyse de
sismogrammes, cette discontinuité portera
désormais son nom, souvent abrégé en Moho.
 En 1914, Gutenberg démontre l'existence du
noyau terrestre.
 Une division en enveloppes successives est
proposé par Suess : au centre le noyau de fer
nickel, d'où le nom de Nife, le manteau est
baptisé Sima, car le silicium et le magnésium y
prédominent, puis la croûte reçoit le nom de
Sial, (silicium, aluminium).
 Dans les années 1920, la différence entre
croûte océanique (de nature simatique) et
continentale (de nature sialique) est établie sur
la base des ondes sismiques.
CHAPITRE 2- LA STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE

III. UN MODÈLE SISMIQUE DE TERRE PROFONDE

La vitesse de propagation des ondes sismiques est donc proportionnelle à la densité du


matériel dans lequel elles se propagent.
Ainsi, la structure interne de la Terre, l'état et la densité de la matière, ont été déduits de
l'analyse du comportement des ondes sismiques

Profondeur (km)
Densité
CHAPITRE 2- LA STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE

IV. UNE STRUCTURE INTERNE FAITE D’ENVELOPPES CONCENTRIQUES


Ainsi, l'intérieur de la Terre est constitué d'une succession de
couches de propriétés physiques différentes. En volume: Noyau : 17%, Manteau : 81 %, Ecorce ou croûte : 2 %
En poids: Noyau : 34,5%, Manteau : 65 %, Ecorce ou croûte : 0,5 %
Solide
Plastique

Solide

Liquide

Solide

Discontinuité de Mohorovicic (MOHO), marque un contraste de densité entre la


croûte terrestre et le manteau

Discontinuité de Gutenberg marque un contraste important de densité entre le manteau et le noyau.

Discontinuité de Lehmann délimite un contraste de densité entre le noyau externe liquide et le noyau
interne solide.
CHAPITRE 2- LA STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE

IV. UNE STRUCTURE INTERNE FAITE D’ENVELOPPES CONCENTRIQUES


CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

La dérive des continents est une théorie proposée au début du


20ème siècle par le physicien-météorologue A. Wegener, pour
tenter d'expliquer la similitude dans le tracé des côtes (par
exemple, de part et d'autre de l'Atlantique).

Preuves de Wegener ?
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
Parallélisme des cotes
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

Parallélisme des lignes côtières entre l'Amérique du Sud et l'Afrique.


(constatation du météorologue Wegener depuis 1903)
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS Parallélisme des côtes

La solution de Wegener

La Pangée de Wegener

La reconstitution de Wegener montre que toutes les masses continentales ont


été réunies en un seul mégacontinent appelé Pangée
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
Répartition de certains fossiles
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

de part et d'autre de l'Atlantique, sur les continents actuels, existent des


fossiles de plantes et d'animaux terrestres datant de 240 à 260 Ma.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
Répartition de certains fossiles
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

La solution de Wegener

Ces organismes n'avaient pas la capacité de traverser un si large océan. On doit


donc concevoir qu'autrefois tous ces continents n'en formaient qu'un seul
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
Répartition de certains fossiles
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

La distribution des espèces fossiles est, pour Wegener, un argument


préalable, Il cite par exemple, un reptile, le MESOSAURUS, dont on retrouve
les traces au Brésil et en Afrique du Sud. Datés d'environ 280 millions
d'années, les fossiles sont distribués de part et d'autre de l'Atlantique.

Certains fossiles de fougères « GLOSSOPTERIS » existent En Amérique du


Sud, en Afrique, en Inde, en Australie et en Antarctique.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
Les traces d'anciennes glaciations
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

❖certaines portions des continents actuels contiennent des marques de glaciation datant
de 250 millions d'années, indiquant que ces portions de continents ont été recouvertes
par une calotte glaciaire.

❖ Il est improbable de trouver des glaciations sur des continents se


trouvant dans la zone tropicale (Afrique du sud et Inde)
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
Les traces d'anciennes glaciations
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

La solution de Wegener

le pôle Sud était recouvert d'une calotte glaciaire et l'écoulement de


la glace se faisait en périphérie de la calotte
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
correspondance des structures géologiques
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

Concordance entre les structures géologiques à l'intérieur des continents


Boucliers (2 Ga) et chaînes de montagnes (450 à 650 Ma).
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
correspondance des structures géologiques
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS
Solution de Wegener

 Concordance entre chaînes de montagnes


 Concordance entre boucliers (structures géologiques)
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
correspondance des structures géologiques
I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

Solution de Wegener

Les trois chaînes de montagnes, Appalaches (Est de l'Amérique du Nord), Mauritanides


(nord-ouest de l'Afrique) et Calédonides (Iles Britanniques, Scandinavie), ne forment
qu'une seule chaîne continue si on rapproche les continents à la manière de Wegener
Age de formation : 470 et 350 Ma
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

Les contemporains de Wegener n'ont pas été convaincus de cette


proposition révolutionnaire de la dérive des continents. Le problème
majeur, c'est qu'il ne proposait aucun mécanisme pour expliquer la
dérive.

Il démontrait bien que la répartition actuelle de certains fossiles, de


traces d'anciennes glaciations ou de certaines structures
géologiques soulevaient des questions importantes auxquelles il
fallait trouver des explications
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

I. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

Il faut signaler que l'hypothèse de Wegener était une hypothèse


génératrice de sciences, parce que les questions soulevées sont
suffisamment sérieuses et fondées sur des faits réels pour qu'on
s'attaque à y répondre. Mais il aura fallu attendre plus de 40 ans pour
que les idées de Wegener refassent surface et qu'on se mette à la
recherche du mécanisme de la dérive.

IL AVAIT MANQUÉ À WEGENER LES DONNÉES FONDAMENTALES


SUR LA STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

... En résumé, les arguments de Wegner:


La Correspondance des
Le Parallélisme des côtes structures géologiques

La Répartition de certains fossiles

Les Traces d’anciennes glaciations


CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

... En résumé, les arguments de Wegner:

Le Parallélisme des côtes


La Répartition de certains fossiles
Les Traces d’anciennes glaciations
La Correspondance des structures géologiques

Les contemporains de Wegener n'ont pas été convaincus de cette proposition

révolutionnaire de la dérive des continents. Le problème majeur, c'est qu'il ne

proposait aucun mécanisme pour expliquer la dynamique de la dérive.

Mais il aura fallu attendre plus de 40 ans pour que les idées de Wegener

refassent surface et qu'on se mette à la recherche du mécanisme de la dérive.


CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES

Mise en évidence des plaques:


 Fonds marins  Répartition du volcanisme

 Répartition des Séismes


Pourquoi reliefs continentaux et océaniques,
séismes et volcans, se localisent-ils de cette
manière à la surface du globe ?
Plaque nord-américaine
Plaque eurasienne

Plaque
arabique Plaque
Plaque
philippine
Plaque caraïbes Plaque
des Cocos

Plaque pacifique Plaque africaine


Plaque
Plaque de
sud-américaine
Nazca indo - australienne

Plaque antarctique
Les localisations des séismes, de l’activité volcanique, des dorsales, des fosses océaniques, des chaînes de
montagnes récentes et des arcs insulaires, correspondent très bien aux limites de plaques tectoniques
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES

C’est quoi une plaque tectonique ?


C’est un fragment de la lithosphère (enveloppe externe et rigide du
globe terrestre) formé de croûte continentale et/ou de croûte
océanique posé sur le manteau lithosphérique. Son épaisseur moyenne
est de 120 kilomètres. La lithosphère est fragmentée en plusieurs
plaques rigides qui glissent sur une couche visqueuse, l’asthénosphère.

2
Lithosphère

1 : croûte continentale 2 : croûte océanique 3 : manteau lithosphérique


CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES

Les mouvements se font selon trois (3) types de limites:


 convergente,
 divergente
 transformante
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES

1ER MODÈLE
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES

2EME MODÈLE
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES

La convection produit, dans la lithosphère rigide, des forces de tension qui font que
les deux plaques divergent. Elle est le moteur qui entraîne la lithosphère océanique
de part et d'autre de la dorsale. Entre ces deux plaques divergentes, la venue de
magma crée de la nouvelle croûte océanique.
Frontières de plaques divergentes Frontières de plaques convergentes Frontières de plaques coulissantes
Ecartement entre deux plaques Subduction Subduction Collision Failles transformantes

Frontières de plaques imprécises


CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES


FRONTIÈRES DE PLAQUES CONVERGENTES

Volcanisme explosif
Séismes jusque 700
Subduction entre une km de profondeur et
plaque océanique et destructeurs
une plaque continentale
Fosse océanique
Chaîne de montagnes
Volcanisme explosif
Séismes jusque 700
Subduction entre deux km de profondeur et
plaques océaniques destructeurs
Fosse océanique
Arcs insulaires

Séismes jusque 300


Collision entre deux km de profondeur et
plaques continentales destructeurs
Chaînes de montagnes
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES


FRONTIÈRE DE PLAQUES DIVERGENTES

1
Naissance d’une
dorsale et d’un rift

2
2
Consolidation d’un
Ecartement entre plancher océanique
deux plaques 1

Ouverture d’un 3
océan

Volcanisme effusif et
essentiellement sous-
marins
Séismes jusque 40
km de profondeur et
de faible magnitude
Faille normale 3
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES

II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES


FRONTIÈRES DE PLAQUES COULISSANTES

Séismes jusque 40 km de
profondeur et destructeurs

Pas de volcanisme

LES POINTS CHAUDS

Séismes jusque 40 km et de
magnitude faible

Chapelet d’îles volcaniques


d’activité effusive essentiellement
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
III. R É S U M É
Le moteur = mouvements de convection dans le manteau, entraînant un flux de
chaleur (désintégration des éléments radioactifs)

La concentration de la chaleur cause une


fusion partielle du manteau et une expansion
des matériaux
L’expansion produit une dorsale médio-
océanique
L'écoulement de l'asthénosphère sous la
lithosphère rigide entraîne cette dernière ;
des tensions se produisent au niveau de la
dorsale, causant la divergence et le
magmatisme associé
formation continue de nouvelle lithosphère
océanique au niveau de la dorsale et
élargissement progressif de l'océan
Formation de zones de convergences et de divergence
Les dorsales sont disséquées par des failles dites transformantes pour accommoder des
différences de vitesses de divergence.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
IV. LE PALÉOMAGNÉTISME

La terre agit comme un dipôle magnétique, ou


encore comme un aimant. Les lignes de forces
magnétiques établissent tout autour de la
planète un champ magnétique terrestre. C'est la
raison pour laquelle l'aiguille d'une boussole
s'aligne automatiquement selon les lignes de
force, dans une direction nord-sud.
Le paléomagnétisme désigne le champ
magnétique terrestre passé. C’est l’étude de
l’enregistrement du champ magnétique de la
terre dans les roches

la direction et l'intensité du champ magnétique en tout point de la surface du globe se calcule


par un Magnétomètre.
Le physicien napolitain Macedonio Melloni (1853) découvre que chaque roche
volcanique possède sa propre aimantation. L’aimantation a été acquise lors du
refroidissement de la lave qui enregistre le champ magnétique terrestre de l'époque.
Les laves possèdent une « mémoire magnétique »
On peut déterminer donc la position des pôles magnétiques pour diverses
périodes géologiques à partir des roches dont l'âge est connu.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
IV. LE PALÉOMAGNÉTISME
Position du pôle nord magnétique à
travers les temps géologiques

 Mesures du paléomagnétisme sur des


échantillons datant de l'Éocène au Cambrien,
prélevés sur le continent européen
 Trajectoire établie à partir d'échantillons
datant de l'Éocène au Silurien, prélevés sur le
continent nord-américain
 Trajectoire établie à partir d'échantillons
datant de l'Éocène au Jurassique, prélevés en
Inde

les trois trajectoires ne coïncident pas; il devrait


pourtant n'y avoir qu'une seule trajectoire puisqu'il
n'y a qu'un seul pôle nord magnétique terrestre;
plus on recule dans le temps, plus le pôle
magnétique s'éloigne du pôle géographique

Il y a eu donc des dérives continentales plus anciennes


E=Éocène (50 Ma); K= Crétacé (100 Ma) J=Jurassique (175 Ma); T=Trias (225 Ma); P=Permien (260 Ma);
Ca=Carbonifère (320 Ma); S=Silurien (420 Ma); Cb=Cambrien (530 Ma)
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
IV. LE PALÉOMAGNÉTISME

Nous savons donc aujourd'hui, grâce


à la théorie de la tectonique des
plaques, que les continents ont
bougé tout au long de l'histoire
géologique, et le paléomagnétisme
est utilisé comme outil de base pour
reconstituer la position des
continents aux diverses époques
géologiques.

les laves ont une mémoire


magnétique, et certaines montrent
aussi des inversions du magnétisme;
c-à-d que le dipôle Nord-Sud a été à
certaines époques Sud-Nord.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
IV. LE PALÉOMAGNÉTISME

 Anomalies magnétiques des Planchers océaniques

Lors des premières phases de l'exploration des fonds océaniques, les relevés de l'intensité
du champ magnétique à l'aide d'un magnétomètre tiré par un bateau avaient montré
l'existence, sur ces fonds, d'une alternance de bandes parallèles de magnétisme faible
(polarité inverse) et de magnétisme élevé(polarité normale)
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
IV. LE PALÉOMAGNÉTISME

Comment se construit dans le temps un


plancher océanique constitué de Temps 1...
bandes parallèles, de polarités Polarité inverse

magnétiques alternant entre normales


et inverses et symétriques de part et
d'autre d'une dorsale ?
Temps 2...
Polarité normale

Temps 3...
Polarité inverse

Temps 6...
Polarité normale
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
IV. LE PALÉOMAGNÉTISME
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES
Définition:
Sous l'effet des contraintes causées le plus souvent par le mouvement des plaques
tectoniques, la lithosphère accumule l'énergie. Lorsqu'en certains endroits, la limite
d'élasticité est atteinte, il se produit une ou des ruptures qui se traduisent par des failles.
L'énergie brusquement dégagée le long de ces failles causent des séismes (tremblements
de terre). Si les contraintes se poursuivent dans cette même région, l'énergie va à
nouveau s'accumuler et la rupture conséquente se fera dans les plans de faille déjà
existants.

Foyer: le lieu dans le plan de faille où se produit réellement le séisme


Epicentre: désigne le point à la surface terrestre le plus proche du foyer
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES Différents séismes:
Le foyer aussi appelé l’Hypocentre de
cette activité peut varier de la
surface jusqu'à une profondeur de
700km environ, on distingue trois
classes de séismes selon la
profondeur de leur foyer :
 Les séismes superficiels : moins
de 60km de profondeur.
 Les séismes intermédiaires : entre
60 et 300km de profondeur.
 Les séismes profonds : supérieurs
à 300 km de profondeur.
Au-delà de 700km de profondeur, on considère qu’il n’y a plus de foyer sismique.
Les trois classes des séismes définis n’ont pas une répartition aléatoire à la surface de la
planète :
 Séisme intermédiaire : se concentrent uniquement au voisinage des limites convergentes.
 Séisme profond : qui se retrouve exclusivement au voisinage des limites convergentes
(zones de subduction)
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES
Les ondes sismiques:
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES
Les échelles de mesure:
L’importance d’un séisme est caractérisé par :
 Son intensité : exprimée par l’échelle MSK
 Sa magnitude : exprimée par l’échelle de Richter.
1. L’intensité :
L’intensité du séisme est déterminée par la mesure
ou l’estimation du degré de la secousse ressentie.
Elle diminue en s’éloignant de l’épicentre. Il existe
différentes échelles, la plus connue étant l’échelle de
Mercalli (1883) mais qui n’est plus utilisée et
remplacée par l’échelle MSK qui a été proposée en
1964 (Medvedev, Sponheuer, Karnik)
Elle comprend 12 degrés (échelle fermée) cette
échelle classe en fonction de l’ampleur des dégâts
causés par le séisme et la perception qu’a eu la
population au moment de la secousse (l’échelle MSK
est très subjective) parce que elle est basée sur les
réactions des gens.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES Les échelles de mesure:

2. La magnitude :
La magnitude d’un séisme est une mesure
indirecte de la quantité d’énergie libérée par un
tremblement de Terre, cette magnitude ne
change pas en s’éloignant de l’épicentre, cette
magnitude est exprimé par l’échelle ouverte de
Richter.
Avec une progression arithmétique de la
magnitude, l'énergie dégagée au foyer croît de
manière Exponentielle : un séisme de magnitude
8, n'est pas 25% plus fort qu'un séisme de
magnitude 6, mais 1000 fois plus fort.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES Les séismes en Algérie:
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES
Les séismes dans le monde:
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES Localisation des séismes :

Pour connaître le lieu d’un séisme à la surface de la terre, il faut au moins trois
enregistrements.
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
V. LES SÉISMES Les Tsunamis :

En japonais, tsunami vient de tsu «port » et nami «vague ».


Un tsunami est constitué par le déplacement rapide et d’une Hauteur variable d’une importante masse
d’eau, mise en mouvement par le déclenchement d’un séisme.
Le tsunami se propage à partir du lieu de la secousse, traversant l’océan à une vitesse qui peut atteindre
800 km/h. Au large, les tsunamis font rarement plus de 1 m de haut, mais, en approchant des côtes, leur
amplitude augmente : le mur d’eau peut s’élever jusqu’à 30 m de haut.

La catastrophe qui a touché l’Asie le 25 décembre 2004 a été provoquée par le plus violent séisme
enregistré dans le monde depuis 40 ans. Les Tsunamis ont été ressentis jusqu’aux côtes d’Afrique de l’est à
plus de 6 000 kilomètres. Le tsunami qui a frappé le sud-est asiatique a couvert plus de 2 200 km en trois
heures. Les vagues abordent les côtes à une vitesse de 30 à40 km/h. La hauteur de cette masse d’eau de
plusieurs centaines de kilomètres de long est comprise entre 10 et 30 m.

Avant Après
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
VI. LES VOLCANS
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
VI. LES VOLCANS 1/ Volcanisme de dorsale

Il existe des volcans sous-marins tout le long des dorsales,


particulièrement dans le rift central, là où se forme la
nouvelle lithosphère océanique.
Exemple: Islande, île volcanique assise sur
la dorsale océanique de l’Atlantique nord
et qui est formée uniquement de volcans.

2/ Volcanisme de zone de
subduction
Le volcanisme relié à l'enfoncement d'une plaque sous l'autre va
former des chaînons de volcans.
Selon qu'il s'agisse d'une collision entre deux plaques
océaniques, ou entre une plaque océanique et une plaque
continentale, la nature du volcanisme diffère :
• Dans le cas où il y a convergence entre deux plaques
océaniques, on a formation d’un arc insulaire (chaînon de 3/ Volcanisme de point
volcans dans l’Océan). chaud
• Dans le cas où il y a convergence entre une plaque océanique
et une plaque continentale, on formation d’un arc continental
(chaînon de volcans sur le continent).
CHAPITRE 3- THÉORIE DE LA DÉRIVE DES CONTINENTS ET
TECTONIQUE DES PLAQUES
VI. LES VOLCANS

Volcanisme de dorsale Exemple : Islande

Volcanisme de zone de subduction: Exemple: Cordillère des Andes

Volcanisme de point chaud Exemple: Hawaï


ETUDE DES ROCHES
ETUDE DES ROCHES

La pétrographie (du grec petra, pierre, et graphein, écrire) est une branche des
Sciences de la Terre qui s’intéresse à la description et à la classification des
roches.
La pétrologie (du grec logos, discours, parole) est la science qui s’intéresse à la
description, classification et interprétation de la genèse des roches.

Une roche est un agrégat naturel de minéraux,, de verre et/ou de matière


organique qui compose l’écorce terrestre.

Un minéral est un solide naturel, possédant une composition chimique définie


(exprimée par sa formule chimique) et une structure atomique ordonnée (cristal).

La Terre est composée de roches. Les roches sont des agrégats de minéraux. Les
minéraux sont formés d’atomes.
Introduction : Intérêts multiples de l’étude des roches

Contrainte

Intérêts multiples pour l’étude


des roches – aspects
appliqués et fondamentaux

Ex: Enregistrement des


contraintes = tectonique

Ex: Nature des roches =


f(formation de la Lune)

Ex: Présence de
fossiles (datation et
paléoenvironnements)

Astronaute et géologue Harrison


Schmitt; Mission Apollo 17 en
1972; Crédit : NASA
Introduction
Roche : tout matériau (solide, liquide ou gaz) constitutif de l’écorce terrestre

2 grands ensembles de roches

Qui se sont formées ou proviennent Qui se sont formées à la surface


de l’intérieur de la croûte terrestre de l’écorce terrestre

Roches endogènes Roches exogènes

Roches résiduelles

Métamorphiques
Roches sédimentaires

Magmatiques

Volcaniques Plutoniques
Introduction
Toute roche est constituée d’un ensemble d’éléments “unité”

Pour les roches magmatiques, l’unité est le minéral : Milieu homogène et ordonné
à l'échelle atomique et défini par une composition chimique donnée

Etude macroscopique Etude microscopique


Minéralogie = étude et classement des minéraux

Critères de classement :

• Forme

Xénomorphe Automorphe

• Si le cristal croît dans un milieu confiné (autres minéraux)


Xénomorphe

• Si le cristal croît dans un milieu sans contraintes

Automorphe
Minéralogie = étude et classement des minéraux

Critères de classement :

• Forme

• Systèmes cristallins (7 systèmes)

Exemple : Exemple :
Pyrite (système Aiguemarine
cubique) (système hexagonal)
Minéralogie = étude et classement des minéraux

Critères de classement :

• Forme

• Systèmes cristallins (7 systèmes)

• Dureté
Minéralogie = étude et classement des minéraux

Critères de classement :

• Forme

• Systèmes cristallins (7 systèmes)

• Dureté

Couleur (dépend de la composition chimique surtout de la présence de


Fe, Cr, Mn, Co, Ni, Ti; couleur variable pour un même minéral)

+ Eclat : mat ou brillant

pyroxène biotite
Minéralogie = étude et classement des minéraux

Critères de classement :

• Forme

• Systèmes cristallins (7 systèmes)

• Dureté
Groupement de deux (macle simple) ou plusieurs
• Couleur minéraux (macle polysynthétique) du même type accolés
selon une surface plane ou pas.
• Macle
Minéralogie = étude et classement des minéraux

Critères de classement :

• Forme

• Systèmes cristallins (7 systèmes)

• Dureté Clivage = propriété d'un minéral à se séparer en morceaux

• Couleur - plans de faible densité atomique


- plans selon lesquelles le minéral se débitera ou
• Macle cassera préférentiellement

• Clivage
Roches magmatiques

Qu'est qu'un magma ?

“Roches fondues” caractérisées par :


- Température élevée (600° à 1500°)
- Fluidité
- Composition essentiellement silicatées

Lorsque cette masse se refroidit, les minéraux vont se cristalliser petit à petit, en
respectant un certain ordre (certains cristallisent à des températures plus
importantes que d’autres).

On obtient des suites réactionnelles séries de Bowen


Roches magmatiques

Les suites réactionnelles de Bowen


Chaque minéral se forme à des températures différentes :

• Certains sont stables à haute température (ex : Olivine)


• D’autres ne sont stables qu’à basse température (Quartz)

Température 1500°C Olivine Anorthite

+ silice
Pyroxène

Plagioclases
Amphiboles
+ silice

+ silice
Biotite

Albite
750°C Quartz
Roches magmatiques

Concrètement, qu'est ce qui se passe ?


Roches volcaniques
Volcan
Refroidissement rapide
+ coulées
-> croissance des cristaux limitée
Surface

Roches filoniennes
Refroidissement semi-rapide

Filons Semi profond

TEXTURES

Roches
plutoniques
Profond
Pluton
Refroidissement lent
-> croissance des cristaux
Roches magmatiques

Texture des roches magmatiques


1 - Texture grenue

Gros cristaux visibles à l’oeil nu et tous jointifs

Cristallisation lente, en profondeur


Roches plutoniques

Exemple : Granite

Cas particuliers :

• Porphyroïde: très grands cristaux sur


fond de petits cristaux

• Pegmatites : très grands cristaux tous


de même taille.
Roches magmatiques

Texture des roches magmatiques

2 - Texture microgrenue

Petits cristaux visibles à l’oeil nu, sinon au microscope, tous jointifs.

Cristallisation un peu plus rapide, en semi-profondeur


Roches filoniennes

COMPARAISON

GRENUE MICROGRENUE

Exemple : Granite Exemple : Microgranite


Roches magmatiques

Texture des roches magmatiques

3 - Texture microlithique

Microlithes : Petits cristaux noyés dans une


"pâte" (verre amorphe).

Cristallisation rapide, en surface


Roches volcaniques

Exemple : Basalte

Cas particulier :

• T. Microlithique porphyrique :
Très grands cristaux sur fond de
petits cristaux noyés dans une pâte"
Roches magmatiques

Texture des roches magmatiques

4 - Texture vitreuse

On ne distingue pas de minéraux cristallisés: verre amorphe.

Cristallisation extrêmement rapide(contact de l'eau de mer, …)


Roches volcaniques

Exemple : Obsidienne
Roches magmatiques

Texture des roches magmatiques Texture microlithique


Texture vitreuse
Roches volcaniques
Volcan
Refroidissement rapide
+ coulées
-> croissance des cristaux limitée
Surface
Texture microgrenue
Roches filoniennes
Refroidissement semi-rapide

Filons Semi profond

Texture Grenue
Roches
plutoniques
Profond
Pluton
Refroidissement lent
-> croissance des cristaux
Roches magmatiques

Classification des Magmas

Deux grands types de Magmas

Magmas Hypersiliceux (roches acides)


(Si > 75 %), visqueux

Magmas Hyposiliceux (roches basiques)


(Si < 50 %), fluides
Roches magmatiques
Classification des roches magmatiques (diagramme de Streckeisen)

Quartz
100 % Minéraux Cardinaux
(“minéraux blancs”)

• Quartz
• Feld. Plagioclases
40 • Feld. Alcalins
60
Plutonique
grenue

Volcanique GRANITES GRANODIORITES


microlithique Rhyolites Dacites

80
20
Feldspath
SYENITES DIORITES
Alcalins GABBROS
Trachytes Andésites
100 % Basaltes
Feldspath
40 80 100 % Plagioclases
Roches magmatiques
Classification des roches magmatiques (diagramme de Streckeisen)

Quartz
100 % Détermination d'une roche :
Exercice 1

1 – teneur en minéraux
blancs
• 40% Quartz
40
60
• 10% Feld. Plagioclases
Plutonique
50 % • 50% Feld. Alcalins
grenue

Volcanique GRANITES GRANODIORITES 2 – texture


40 %
microlithique Rhyolites Dacites • Grenue
80
20 GRANITE
Feldspath
SYENITES DIORITES
Alcalins GABBROS
Trachytes Andésites
100 % Basaltes
Feldspath
10% 40 80 100 % Plagioclases
Roches magmatiques
Classification des roches magmatiques (diagramme de Streckeisen)

Quartz
100 % Détermination d'une roche :

1 – teneur en minéraux
blancs
• 40% Quartz
40
60
• 10% Feld. Plagioclases
Plutonique
50 % • 50% Feld.Distinction
Alcalins difficile
grenue

Volcanique GRANITES GRANODIORITES 2 – texture


40 %
microlithique Rhyolites Dacites • Grenue
80
20 GRANITE
Feldspath
SYENITES DIORITES
Alcalins GABBROS
Trachytes Andésites
100 % Basaltes
Feldspath
10% 40 80 100 % Plagioclases
Roches magmatiques
Classification des roches magmatiques (diagramme de Streckeisen)

Quartz
100 % Minéraux ferro-magnésiens (“Minéraux noirs”)
Micas
Amphiboles
Pyroxènes

40 • En général, les roches riches en feld.


60 Plagioclases sont riches en ferro-magnésiens.
Plutonique
grenue
• plus la roche est riche en plagioclases
Volcanique GRANITES GRANODIORITES
microlithique Rhyolites Dacites • plus elle est riche en ferro-magnésien
• plus elle est sombre
80
20
Feldspath
SYENITES DIORITES
Alcalins GABBROS
Trachytes Andésites
100 % Basaltes
Feldspath
40 80 100 % Plagioclases
Couleur de
Teneur en la roche
ferro-magnésien

Leucocrat Mésocrate Mélanocrate


Roches magmatiques
Classification des roches magmatiques (diagramme de Streckeisen)

Quartz
Exercice 2 100 % Détermination d'une roche :

1 – teneur en quartz
• Pas ou peu de quartz

40 2 – couleur de la roche
60
Plutonique • Mélanocrate
grenue

Volcanique GRANITES GRANODIORITES 3 – texture


microlithique Rhyolites Dacites • Microlithique
80
20 Basalte
Feldspath
SYENITES DIORITES
Alcalins GABBROS
Trachytes Andésites
100 % Basaltes
Feldspath
40 80 100 % Plagioclases
Teneur en
ferro-magnésien

Leucocrat Mésocrate Mélanocrate


PÉTROGRAPHIE : LES ROCHES EXOGÈNES

Les roches exogènes ne représentent que 5%


du volume des roches de la croûte terrestre
mais couvrent 75% de sa surface.
I. PROCESSUS

Altération Erosion

Transport
Roches meubles
ROCHES RESIDUELLES
Dépôt

ROCHES SEDIMENTAIRES

Diagénèse

Roches consolidées
I. PROCESSUS

1. ALTERATION et EROSION : Ensemble de processus qui vont désagréger une roche et


rendre sa matière mobilisable.
• Altération : Action chimique (effet de l'eau → dissolution et hydrolyse)
• Erosion: Action mécanique (vent, eau, gel/dégel, chocs thermiques, écroulements)

2. TRANSPORT : Agents de transport = eau, vent, glaciers

3. DEPOT :
Particules : dépôt par gravité (agents de transport plus assez énergique)
Ions : précipitation ( saturation / organismes vivants)

Formation d'un sédiment fait de particules élémentaires

4. DIAGENESE : Ensemble des processus qui affectent un dépôt sédimentaire et le


transforme progressivement en roche sédimentaire consolidée (compaction,
cimentation).
II. CLASSIFICATION DES ROCHES EXOGÈNES
ROCHES PREEXISTANTES

ALTERATION CHIMIQUE DESAGREGATION MECANIQUE


(Dissolution, Hydrolyse, …) (Cryoclastie, …)
II. CLASSIFICATION DES ROCHES EXOGÈNES
ROCHES PREEXISTANTES

ALTERATION CHIMIQUE DESAGREGATION MECANIQUE


(Dissolution, Hydrolyse, …) (Cryoclastie, …)

IONS DEBRIS
RESIDUS
(mis en solution) (particules solides)

Transport et
Pas de Transport et Transport
utilisation par
transport précipitation et dépôt
des organismes
Évolution sur
place DIAGENESE Cimentation

ROCHES
ROCHES DETRITIQUES
ROCHES BIOCHIMIQUES
CHIMIQUES
ROCHES
ROCHES SEDIMENTAIRES
RESIDUELLES

ROCHES EXOGENES
III. ROCHES SÉDIMENTAIRES DÉTRITIQUES
ROCHES PREEXISTANTES

ALTERATION CHIMIQUE DESAGREGATION MECANIQUE


(Dissolution, Hydrolyse, …) (Cryoclastie, …)

IONS DEBRIS
RESIDUS
(mis en solution) (particules solides)

Transport et
Pas de Transport et Transport
utilisation par
transport précipitation et dépôt
des organismes
Évolution sur
place DIAGENESE

ROCHES
ROCHES DETRITIQUES
ROCHES BIOCHIMIQUES
CHIMIQUES
ROCHES
ROCHES SEDIMENTAIRES
RESIDUELLES
III. ROCHES SÉDIMENTAIRES DÉTRITIQUES
Définition : Roches détritiques constituées de particules (éléments figurés) issues
de l'altération de roches préexistantes (fragments de roche ou de minéraux). Ces
particules peuvent être liées entre elles par une phase de liaison.

Eléments
figurés

Phase
de liaison

Phase de liaison :
• Matrice (grains fins d'origine détritique)
• Ciment (précipitation)
III. ROCHES SÉDIMENTAIRES DÉTRITIQUES
Classification selon la taille des éléments figurés (quelle que soit leur nature)
et sur la présence ou non d’un ciment

Roches Roches
Classe Taille
meubles consolidées

Blocs
Rudite > 2mm Galets Conglomérats
Graviers

3 tailles
Arénite 2mm - 63μm Sables Grès

Silts
Lutite < 63μm Pélite
Argiles
III. ROCHES SÉDIMENTAIRES CHIMIQUES
ROCHES PREEXISTANTES

ALTERATION CHIMIQUE DESAGREGATION MECANIQUE


(Dissolution, Hydrolyse, …) (Cryoclastie, …)

IONS DEBRIS
RESIDUS
(mis en solution) (particules solides)

Transport et
Pas de Transport et Transport
utilisation par
transport précipitation et dépôt
des organismes
Évolution sur
place DIAGENESE

ROCHES
ROCHES DETRITIQUES
ROCHES BIOCHIMIQUES
CHIMIQUES
ROCHES
ROCHES SEDIMENTAIRES
RESIDUELLES
IV. ROCHES SÉDIMENTAIRES CHIMIQUES

• Précipitation (par concentration) d'éléments dissous dans une solution (H20)

Classe Noms Description


petites sphères de CaCO3 (< 2 mm) autour
Calcaire Oolithique
d’un noyau.

Calcaires Calcaire Pisolithique sphères deCaCO3 (>2 mm)


(CaCO3) Calcaire Dolomitique Calcaire (CaCO3) + Dolomie CaMg (CO3)2.

Sources d’eaux chargées en CaCO3 avec


Travertin
débris ou empreintes de végétaux
Siliceuses Concrétion de Silice dans Calcaires et
Silex
(SiO2) Marnes
NaCl. Evaporation d’une solution de chlorure
Sel gemme (Halite)
de sodium (ex. évaporation d’eau de mer)
Evaporites
CaSO4 (H2O)2. Evaporation d’une solution de
Gypse
sulfate de calcium
V. ROCHES SÉDIMENTAIRES BIOCHIMIQUES
ROCHES PREEXISTANTES

ALTERATION CHIMIQUE DESAGREGATION MECANIQUE


(Dissolution, Hydrolyse, …) (Cryoclastie, …)

IONS DEBRIS
RESIDUS
(mis en solution) (particules solides)

Transport et
Pas de Transport et Transport
utilisation par
transport précipitation et dépôt
des organismes
Évolution sur
place DIAGENESE

ROCHES
ROCHES DETRITIQUES
ROCHES BIOCHIMIQUES
CHIMIQUES
ROCHES
ROCHES SEDIMENTAIRES
RESIDUELLES
V. ROCHES SÉDIMENTAIRES BIOCHIMIQUES

• Tests d’organismes ayant fixé des éléments dissous dans l’eau

Classe Noms Description


Calcaire
Débris de lamellibranches
Lumachelles
Calcaire à
Calcaires Construction récifale,coraux.
Polypiers
(tests d’organismes
calcaires) Débris d’algues unicellulaires (Foraminifères,
Craie Coccolithes)
Sable calcaire avec débris de coquilles de
Falun
lamellibranches et de gastéropodes.
Siliceuses Débris de coquilles de diatomées. Très légère.
Diatomites
(tests siliceux) Absorbant, abrasif.

Tourbes Débris végétaux (mousses)

Carbonées Débris végétaux “supérieurs”.Structure


Lignites fibreuse, ligneuse.
(restes
d’organismes Dépôt végétal. Grande concentration de
Charbon Carbone.
carbonés – Matière
organique) Matière organique Hydrocarbures. Dégradation
Pétrole du plancton par des bactéries. Solide =
VI. ROCHES RÉSIDUELLES
ROCHES PREEXISTANTES

ALTERATION CHIMIQUE DESAGREGATION MECANIQUE


(Dissolution, Hydrolyse, …) (Cryoclastie, …)

IONS DEBRIS
RESIDUS
(mis en solution) (particules solides)

Transport et
Pas de Transport et Transport
utilisation par
transport précipitation et dépôt
des organismes
Évolution sur
place DIAGENESE

ROCHES
ROCHES DETRITIQUES
ROCHES BIOCHIMIQUES
CHIMIQUES
ROCHES
ROCHES SEDIMENTAIRES
RESIDUELLES
II. CLASSIFICATION DES ROCHES EXOGÈNES
ROCHES PREEXISTANTES

ALTERATION CHIMIQUE DESAGREGATION MECANIQUE


(Dissolution, Hydrolyse, …) (Cryoclastie, …)

IONS DEBRIS
RESIDUS
(mis en solution) (particules solides)

Transport et
Pas de Transport et Transport
utilisation par
transport précipitation et dépôt
des organismes
Évolution sur
place DIAGENESE Cimentation

ROCHES
ROCHES DETRITIQUES
ROCHES BIOCHIMIQUES
CHIMIQUES
ROCHES
ROCHES SEDIMENTAIRES
RESIDUELLES

ROCHES EXOGENES
VII. DESCRIPTION MACROSCOPIQUE DES ROCHES

• La texture
- homogène : aspect lisse
- granulaire : toucher rugueux
• Dureté (Echelle de Mohs)
- Se raye à l'ongle, à l'acier ?
- Raye le verre ?
• Débit (cassure de la roche)
- Massif
- Friable Nom de la roche
- Conchoïdal
• Couleur
- Gris, noir: présence de matière organique
- Ocre, rouge : présence d'oxyde de fer
• Test HCl (acide chlorhydrique)
Réaction à l'HCl => présence de CaCo3 (roche calcaire)
• Eléments constitutifs
- Eléments figurés : taille, forme, nature (test HCl, dureté, …)
- Phase de liaison : type (ciment ou matrice), nature, …
Exemple de procédure Texture
de reconnaissance des
roches sédimentaires Homogène Hétérogène – rugueuse
et/ou lisse granulaire

Test HCl Test HCl

Négatif Positif Positif Négatif

Cassure

Calcaire

Calcaire

R. détritique
siliceuse
Irrégulière Cass. Pulvérulent
conchoïdale tendre
Cassure
Nature des
Dureté Dureté Densité Colle si éléments figurés Taille des
très faible humide éléments figurés
Galets
Graviers
Se raye Raye
Argiles

Lité Sables < 2 mm > 2 mm


à l'ongle le verre
blanc
tendre +
bulles sales Autres …

Grés

Conglomérat
R. évaporitiques

Calcarénite

Conglo. calcaire
Silex

Marne
Argilite
Diatomite

Polypiers Bioclastes Oolithes


Forme des
éléments figurés
Goût Pulvérulent Compact

C. oolithique
C. à polypiers

C. bioclastique
tendre cass. conchoïdale
Anguleux Arrondis
Non Salé
Craie

C. lithographique

salé

Brèche

Poudingue
Halite
Gypse

Nature :
- des éléments figurés
- de la phase de liaison
Attention : Ce tableau n'est pas exhaustif !
I - INTRODUCTION

Les roches métamorphiques:

transformation à l’état solide de roches préexistantes


(magmatique, sédimentaires ou métamorphiques)

Ces transformations ont deux origines :

• Augmentation de Température
• Augmentation de Pression

Plusieurs types de métamorphismes :

• Haute Température/Basse Pression (HT/BP)


• Haute Température/Haute Pression (HT/HP)
• ….

Pour la classification, on ne va pas utiliser l’origine de la roche “mère”, mais les


conditions du métamorphisme, le type de transformation.
I - INTRODUCTION
Les facteurs de transformation :

Augmentation de Température :

Remontée d’un magma en surface (Métamorphisme de contact)


Enfouissement des couches géologiques en profondeur
(Proximité du manteau)

Augmentation de Pression :

Pression Lithostatique (poids des terrains supérieurs)


Pression des fluides emprisonnés dans la roche
Tectonique (pression orientée en zones de subduction et de collision)
I - INTRODUCTION
Les différents types de métamorphisme :

Pression (kbar) Profondeur


approx.
(km)
HP
Non réalisée dans la nature

Dynamométamorphisme
enfouissement On distingue deux principaux
14 50
types de métamorphismes :
12
40 - Métamorphisme régional
10 élévation de température et de
30
pression
8
HP/HT
Métamorphisme régional -Métamorphisme de contact
6 Zone orogénique (montagnes) 20
élévation de température
4
10
2
HT Méta. de contact
Voisinage intrusion
200 400 600 800
Température (°c)
Diagénèse

Rq : Métamorphisme Température > 300°c


II - LE MÉTAMORPHISME DE CONTACT
Facteur : uniquement la température (remontée d’un pluton magmatique)
A son contact, les roches existantes subissent de fortes températures.
Recristallisation des roches en présence, avec apparition de minéraux nouveaux

L’influence du métamorphisme de contact peut se


voir sur quelques dizaines de centimètres jusqu’à
quelques centaines de mètres
II - LE MÉTAMORPHISME DE CONTACT

Exemple : Si la roche présente sur place est de type argilite.

Intrusion
(a) (b) (c) (Pluton)

c/ Cornéennes
Roches massives à grains
fins, sombres, + souvent
b/ Schistes noduleux
andalousite.
Cristaux de phyllite (même
famille que les micas) +
a/ Schistes tachetés andalousite.
Gros cristaux de
cordiérite sans formes
particulières
II -- LE
LEMÉTAMORPHISME
MÉTAMORPHISMEDEDE
CONTACT
CONTACT

Intrusion
(a) (b) (c) (Pluton)

Contact granite / cornéenne


Schiste tacheté
III - LE MÉTAMORPHISME RÉGIONAL

Pression (kbar) Profondeur


approx.
(km)
HP
Non réalisée dans la nature
Dynamométamorphisme
enfouissement
14 50

12
40
10

30
8
HP/HT
Métamorphisme régional
6 Zone orogénique (montagnes) 20

4
10
2
HT Méta. de contact
Voisinage intrusion
200 400 600 800
Température (°c)
III - LE MÉTAMORPHISME RÉGIONAL

Cette fois, la température et la pression interviennent simultanément.


Elles définissent les conditions thermodynamiques du métamorphisme.

Plus l’enfouissement des roches en profondeur est important, plus la pression et la


température sont importantes, plus le métamorphisme est important

Recristallisation des roches (sédimentaires, magmatiques ou déjà


métamorphiques) avec :

- apparition de minéraux nouveaux (T° et P)


- apparition de structures particulières (P)
III - LE MÉTAMORPHISME RÉGIONAL
Les Zones du méta. Régional :

Zones T° Roches Minéraux

Schistes ardoisiers Chlorite (vert)


EPIZONE T° < 450°
Schistes sériciteux Séricite

Gneiss/Micaschistes Micas
MESOZONE T° < 650°
Amphibolites Amphiboles

Feldspaths
CATAZONE T° > 700 ° Granulites Grenats
Sillimanites

Olivines
ANATEXIE T° > 900° Granites d’anatexie
Pyroxènes
III - LE MÉTAMORPHISME RÉGIONAL
Les Zones du méta. Régional :

Pression (kbar)

Non réalisée dans la nature HP

HP/HT
Anatexie
Métamorphisme régional

HT Méta. de contact

Epizone Mesozone Catazone


IV - LES TRANSFORMATION DES ROCHES
MÉTAMORPHIQUES
Les Transformations :
Transformations Minéralogiques :
Tout minéral n’est stable que sous certaines conditions de T° et P.
Si on change ces conditions, on a une recristallisation:
Apparition de nouveaux minéraux (ex. grenat)

Transformations Structurales :
Orientation ou réorientation des minéraux en présence:

Schistosité
Foliation
Equante
IV - Les transformation des roches métamorphiques
Déformation mécanique des roches qui provoque des structures particulières.
On en distingue trois :

Schistosité : Orientation préférentielle des minéraux : alignement des


minéraux dans le plan perpendiculaire à la direction de la
pression. Roche caractéristique de l’épizone et de la mésozone.
Structure des : Schistes et Micaschistes
roche d'origine: argiles, …

Foliation: Recristallisation dans les directions de foliation et plan de


schistosité. Alternance de bandes sombres (ferromagnésiens)
et de bandes claires (Quartz, feldspaths)
Structure des : Gneiss
roche d'origine: Granite, roche sédim., …

Structure équante: Pas d’orientation préférentielle des minéraux.


Structure originelle conservée. Métamorphisme de contact.
Souvent pour les roches composées d’un seul minéral
Structure des : - Marbre
Roche d'origine : Calcaires

- Quartzite
Roche d'origine : Grès
V – CONCLUSION : LE CYCLE DES ROCHES

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