Guy-Charles Stage de Production P3
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Les granulats sont les principaux composants du béton (~70 % en poids). Les
performances mécaniques des granulats vont donc conditionner la résistance
mécanique du béton et leurs caractéristiques géométriques et esthétiques, en
particulier, l’aspect des parements des ouvrages. Le choix des caractéristiques des
granulats (roulés ou concassés, dimensions) est déterminé par les contraintes
mécaniques, physico-chimiques et esthétiques du projet à réaliser et de mise en
œuvre du béton (critère de maniabilité, enrobage).
Dans la gamme des résistances mécaniques visées pour les différents bétons
confectionnés sur le chantier, le choix des granulats est large.
· des sables de classe granulaire 0/2 : ces sables provenaient d’une carrière
située à Singrobo, à environ 20 km du chantier. Nous étions souvent
approvisionné par du sable de lagune en provenance d’Abidjan ;
· des concassés de granite 0/5, 5/15 et 15/25 : ces granulats provenaient de la
carrière de SOROUBAT-CI située à environ 25 km du chantier, vers la
localité de Singrobo.
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II.2. Le ciment
Les ciments utilisés sur le chantier étaient de façon générale le ciment CPA type I
pour tous les ouvrages en béton armé, et le ciment CPJ pour tous travaux de
crépissage et de chape.
Dans notre cas l’eau utilisée provenait du fleuve N’ZI. Elle était acheminée sur le
chantier à l’aide d’une motopompe puis stockée dans des bacs à eau.
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Les armatures en acier utilisées sont des barres à haute adhérence en acier, de limite
d’élasticité E = 500 Mpa. Les diamètres des barres varient selon leur utilité. De
façon générale, nous avons utilisés les diamètres suivant : HA6, HA8, HA10, HA12,
HA14, HA16, HA20 et HA32.
Les aciers sont disposés sans contact avec le sol et, en lot classés par diamètres.
Matériaux sciable et clouable, le bois est l’un des matériaux les plus utilisés pour la
réalisation des coffrages. Dans notre cas, nous en avions trois types à savoir :
Les coffrages bois sont réalisés soit en planches, soit en feuilles de contre-plaqué.
Les chevrons quant à eux, permettent de confectionner les différents panneaux de
coffrage et servent aussi à sa stabilisation.
Les PVC ont été utilisés pour la réalisation des coffrages des éléments en béton
armé ayant une section circulaire. A ce niveau nous avions trois (03) cas de figure :
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Les hourdis utilisés sont du type entrevous creux avec une hauteur de 20 cm et une
longueur de 60 cm. Ils sont confectionnés sur le chantier à l’atelier de préfabrication.
Les parpaings utilisés sont tous de dimensions 40cm/20cm. Leurs largeurs varient en
fonction de leurs utilités. On distingue ainsi des parpaings de largeur 07, 10 ,15 et 20
centimètres.
L'adjuvant est un produit incorporé soit dans le béton, soit dans un mortier, au
moment de son malaxage à une dose inférieure ou égale à 5 % en masse de la teneur
en ciment, pour modifier les propriétés du mélange à l'état frais et/ou durci. Il
permet ainsi :
Pour les travaux sur le chantier nous avons utilisé les produits <<Sika>> tels que le
Sikadur et le Sikalatex.
Le Sikadur a été utilisé pour ancrer les barres d’acier dans le béton durci. Le
Sikalatex a quant à lui été utilisé au cours des reprises de bétonnage. Il a permis
d’obtenir une bonne liaison entre le béton frais et le béton durci et de prévenir les
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Dans la suite, nous présenterons les technologies utilisées pour la réalisation des
différents éléments de la construction.
Il s’agissait donc pour nous de façon précise, d’assurer la mise en œuvre du plancher
terrasse de ce bâtiment. C’est une dalle pleine en béton armé, de 20 cm d’épaisseur.
Un complexe d’étanchéité sera réalisé sur la dalle pour assurer l’écoulement des
eaux pluviales.
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Le volume de béton est déterminé à partir des plans de coffrage. Le volume trouvé
permet de déterminer le volume de gravier par un ratio : Vg=0.88 x Vb avec Vg le
volume de gravier et Vb celui de béton.
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Pour les quantités d’acier, nous utilisions les plans de ferraillage qui donnent le
linéaire total des barres en fonction des diamètres. Les caractéristiques des barres
d’acier sont données dans le tableau suivant :
poids
diamètre poids en kg/ml en kg/barre nombre de barres/botte
Φ6 0.222 2.664 36
Φ8 0.395 4.74 21
Φ10 0.617 7.404 13
Φ12 0.888 10.656 9
Φ14 1.208 14.496 7
Φ16 1.578 18.936 5
Φ20 2.466 29.592 3
Φ25 3.864 46.368 2
Φ32 6.313 75.756 1
Φ40 9.864 118.368 1
Ainsi, avions nous passer les commandes suivantes pour la réalisation des travaux du
Mess.
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· 11 tonnes de gravier ;
· 1 voyage de sable.
· HA 8 : 1045.63 tonnes ;
· Gravier : 17 tonnes ;
· HA 8 : 3350 Kg ; HA 10 : 3750 Kg ;
HA 8 : 300 Kg ;
HA 6 : 100 Kg.
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5. Crépissage
· Enduit muraux
o Acrotère : 151.47 m2
· 40 tonnes de gravier ;
· 5 voyages de sable.
7. Chape intérieure
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Son principal objectif n’est pas d’évaluer le retard dans la réalisation des travaux,
mais de permettre à l’entreprise, l’exercice des cinq (05) fonctions qui caractérisent
l’accomplissement de toute tâche :
iv. Coordonner : relier entre elles, les différentes phases de réalisation des
travaux et évaluer toutes les répercussions que peut entraîner leur
enchaînement ;
Pour la réalisation du planning des travaux, nous nous sommes basés sur des
entretiens avec notre maitre de stage et les différents chefs d’équipe. Nous avions
décomposé la mise en œuvre de la dalle en taches élémentaires. Ensuite nous
déterminions la durée de réalisation de chaque tache et les contraintes liées à son
exécution. Nous présentons ci-après le planning élaboré à partir du logiciel
Microsoft Office Project version 2010 (MS PROJECT).
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Le béton frais a l’aptitude d’épouser une forme appelée coffrage qui le moule
lorsqu’il est encore à l’état pâteux. Le coffrage est donc une structure provisoire,
utile pour mouler le matériau plastique, en attendant sa prise puis son durcissement.
Quelle que soit la nature du coffrage, on retrouve les mêmes constituants :
Un coffrage doit permettre d’obtenir les formes, l’aspect et les dimensions, exigées
dans les plans d’exécution des ouvrages et les autres pièces du marché (CCTP).
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Dans notre cas, il s’agissait de mettre en œuvre le coffrage d’une dalle pleine en
béton armé de 20 cm d’épaisseur avec des relevées de poutres. La hauteur finale
sous plancher de la dalle étant de 2.80 mètre.
Compte tenu de la faible hauteur sous plancher, le coffrage a été réalisé avec un
étaiement simple. L’étaiement simple comporte trois composants principaux :
· les étais verticaux : ceux-ci sont les premiers éléments placés, aux extrémités
des chevrons (poutrelles) ;
· les fourches, en tête d’étai, sont équipées d’un dispositif permettant le
décintrage rapide du coffrage. Dans notre cas, les étais n’étaient pas munis de
fourches, les chevrons étaient donc cloués directement en tête des étais ;
· des chevrons utilisés comme poutrelles, servent de raidisseurs aux panneaux
coffrants qui sont disposés sur la surface générée par les chevrons.
Dans la pratique, les deux premières opérations sont réalisées concomitamment. Les
chevrons principaux sont d’abord cloués en tête des étais puis le tout est levé
ensemble pour former une ligne d’étaiement. Pour éviter que les étais ne
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s’enfoncent dans le sol on les dispose sur des planches, le sol ayant été au préalable
bien compacté.
Une fois ces étapes terminées, le coffrage est enfin prêt à être utilisé.
Figure 5: étaiement
III.5. Le ferraillage
Afin de gagner du temps, le ferraillage de la dalle a été scindé en trois (03) étapes à
savoir :
· le façonnage des cages d’armatures des poutres et la découpe des aciers pour
le ferraillage de la dalle ;
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Le façonnage se fait par pliage en vue de donner à l’élément façonné une forme
d’allure polygonale ou, par cintrage en vue donner à l’élément façonné une forme
d’allure circulaire. Le façonnage par pliage permet d’assurer trois (03) fonctions
différentes :
Une mise en œuvre de qualité doit permettre de mettre en place les armatures
conformément aux plans d’exécution. Ainsi, nous intervenions à ce niveau pour
faire respecter :
Une fois confectionnés, les cages d’armatures sont étiquetées en vue de faciliter leur
repérage.
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Pendant que se faisait la fabrication des cages d’armatures de poutres, nous lancions
la découpe des aciers pour le ferraillage de la dalle. Notre intervention à ce niveau
était plus axée sur l’optimisation des quantités d’aciers. En effet, vue les quantités
importantes et le nombre variable des longueurs de barres à découper, nous étions
amenés à faire plusieurs combinaisons en vue de limiter les gaspillages.
Les barres sont regroupées par lot, puis étiquetées en fonction de leur nomenclature
sur le plan de coffrage en vue de faciliter leur repérage lors du ferraillage.
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Elle s’est faite à la main pour les éléments légers et, à l’aide de la tractopelle pour les
éléments lourds. Les poutres sont posées conformément aux indications sur le plan
de coffrage et attachées pour résister sans déplacement aux efforts subis pendant la
mise en œuvre du béton. Afin de les positionner de façon correcte (appui de
gauche, appui de droite), nous nous sommes servi de leurs différents plans de
ferraillage. Une fois la pose terminée, on passe à la disposition des aciers chapeaux.
Ferraillage de la dalle
· les aciers porteurs : ils sont placés en zone tendue c’est-à-dire en partie basse
de la dalle, parallèlement au petit coté (1er lit) et au dessus des appuis de rive
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Nota bene : Pour les balcons en porte-à-faux les aciers porteurs sont placés en partie
haute (zone de béton tendu).
La mise en œuvre complète du ferraillage a été réalisée par l’équipe des ferrailleurs,
sous notre supervision. Pendant que le ferraillage avançait, nous sommes intervenus
auprès des équipes d’EGEBI, INTELEC et SEEE pour la pose de leurs
réservations.
Le ferraillage fut l’une des étapes les plus délicates dans la mise en œuvre de la dalle.
En effet la vie de l’ouvrage en dépend. Avant le bétonnage, nous avons procédé à
une réception du ferraillage par la structure de contrôle (SOCOTEC).
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III.6. Le bétonnage
Pendant cette phase, il est question de préparer tous les éléments intervenants dans
la phase exécution des travaux de bétonnage. La préparation du chantier consiste à :
Cette préparation a été faite avant tout les travaux de bétonnage. Le ciment est
stocké sur des palettes disposées sur le sol plat et sec. Les sacs de ciment sont
protégés de la pluie et des remontées d’humidité du sol à l’aide de film polyane.
Quant aux granulats, on évite tout mélange entre granulats de natures, d’origines ou
de classes granulaires différentes. Nous veillions à ce que les matériaux stockés sur la
plateforme soient en quantité suffisante pour que les travaux puissent être exécutés à
un rythme normal sans interruption.
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Avant le démarrage des travaux de bétonnage, nous exécutions des bétons témoins
pour des essais en laboratoire (le laboratoire chargé d’effectuer les essais était
LAGECO Laboratoire de Géotechnique et de Contrôle). In situ, nous réalisions
l’essai d’affaissement au cône d’Abrams pour mesurer l’ouvrabilité du béton.
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· un paquet de ciment ;
· une brouette de sable arasée;
· une brouette arasée de concassés 5/15 ;
· une brouette arasée de concassés 15/25.
Nous prenions soin de veiller à ce le béton soit vibré afin d’assurer son ouvrabilité.
Pour les reprises de bétonnage nous utilisions le Sikalatex pour l’accrochage du
béton frais à l’existant.
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La dalle est surmontée d’un acrotère devant recevoir les relevés d’étanchéité. En vue
de la préservée des infiltrations d’eau, il est prévu la réalisation d’un complexe
d’étanchéité devant assurer l’écoulement des eaux pluviales. Ce complexe est
comprend :
· la forme de pente ;
· le complexe d’étanchéité.
Elle est réalisée en béton et, a pour objectif d’assurer l’écoulement des eaux
pluviales. Le béton de la forme de pente est dosé à 250 Kg de CPA/m3 ; il doit être
étanche, durable et résistant. Pour ce type de béton il est recommandé d’utiliser un
sable qui a les critères d’acceptabilité suivants après essais :
En effet, il s’agit d’un sable propre à faible pourcentage de fines argileuses convenant
parfaitement pour les bétons de haute qualité. En outre des essais sont réalisés à
chaque renouvellement de stocks de sable. Par ailleurs, pour l’accrochage du béton
frais à l’existant, il est recommandé l’utilisation d’une résine de type SIKALATEX
ou similaire.
Pour la réalisation des formes de pentes nous avions procédé au tracé sur la surface
de la dalle du plan d’évacuation des eaux pluviales. Pour ce la nous avions utilisé le
matériel suivant :
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