Management 1
Management 1
Management 1
Economie et Gestion
Semestre 1
Sections A – B
Management 1
Mohamed LAABOUBI
Année universitaire
2014 - 2015
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Introduction générale - Définition et diversité des
entreprises
1. Définitions et rôles de l’entreprise
Il est difficile d’enfermer dans une définition unique le sens d’un mot comme
entreprise qui s’applique aussi bien à un complexe industriel, qu’à un cabinet de
conseil ou bien encore à un petit commerçant.
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1.2. L’entreprise en tant qu’unité de répartition
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La théorie des systèmes considère que tout système est constitué de cinq éléments :
Des inputs qui entrent dans le système : pour une entreprise, ce sont
essentiellement les achats effectués auprès des fournisseurs.
Un processus, c'est à dire une suite d'opérations au cours desquelles ces inputs
sont transformés.
Des outputs, ce sont des éléments plus élaborés qui ressortent du système : ce
sont les ventes.
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L’entreprise est un système ouvertL’entreprise est en relation avec son
environnement économique, technologique, fiscal,….par des flux d’entrée et des
flux de sortie.
L’entreprise est un système finalisé
L’entreprise poursuit une double finalité :
− Une finalité à caractère personnel (ex. : prestige, pouvoir, profit et sécurité de
l’entrepreneur et des dirigeant) ;
− Une finalité à caractère institutionnel :
• Économique (suivre et développement de l’entreprise) ;
• Sociale (satisfaction du personnel) ;
• Sociétale (intégration dans l’environnement, satisfaction des besoins,..)
Les finalités sont caractérisées par des objectifs fixés par les dirigeants, comme par
exemple :
− doubler la production dans cinq ans ;
− augmenter annuellement les salaires de 5%.
L’approche systémique en entreprise est une discipline utilisée pour trouver des
solutions répondant à sa complexité et pour accompagner les perpétuels changements
qui surviennent dans son environnement.
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2. Classification des entreprises
La taille de l'entreprise peut être appréhendée à partir des effectifs, des capitaux
propres, du chiffre d'affaires, de la valeur ajoutée, du bénéfice net.
Selon l’effectif
Maroc :
0 à 9 salariés === Très Petite Entreprise (TPE)
10 à 99 salariés === Petite et Moyenne Entreprise (PME)
100 salariés et plus === Grande Entreprise
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France: 0-9 === très petite E/se
10-49 === petite E/se
50-499 === moyenne E/se
> 500 === grande E/se
Le C.A : mesure la valeur annuelle des ventes, le C.A est un critère pratique qui
permet d’apprécier le poids économique des entreprises.
Ce critère est fortement utilisé dans la presse nationale et internationale pour
comparer les entreprises.
Le classement des 500 plus grandes entreprises marocaines selon le CA (2011),
Dans son ouvrage publié en 1941 intitulé The Conditions of Economic Progress
(traduit par Les conditions du progrès économique), Colin Clark découpe le
système productif en trois grands secteurs d’activité :
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le secteur primaire qui regroupe les entreprises dont les activités sont liées à
l’exploitation du milieu naturel. Il comprend : l’agriculture, la pêche et
l’extraction minière.
Le secteur secondaire qui rassemble les entreprises réalisant la transformation
des matières premières en biens de production ou en biens de consommation :
industrie, BTP, constructeurs automobiles…
Le secteur tertiaire inclut les entreprises de services : commerces, banques,
assurances, transport, administration.
Les opérations effectuées dans une entreprise peuvent être classées en 5 catégories :
1- Les entreprises agricoles : ce sont des entreprises dans lesquelles le facteur
naturel est prédominant.
2- Les entreprises industrielles : effectuent des opérations de transformation de
la matière en produits finis.
3- Les entreprises commerciales : réalisent les opérations de distribution de
biens
4 – Les entreprises de prestations de services (ex: agences de publicité,
transport, locations…)
5- Les entreprises financières (ex: les banques)
En fonction de la (ou des) personne(s) qui détient le capital, et les objectifs retenus par
l’organisation, on distingue plusieurs types d’entreprises :
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A. Les entreprises du secteur public
On distingue :
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La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de
mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en vue de
partager le bénéfice qui pourra en résulter.
Une société de capitaux (l'exemple type est la société anonyme) est une société dont
le capital social est composé d'actions. La responsabilité des actionnaires est limitée au
montant de leur apport.
Dans une société de personnes (l'exemple type est la société en nom collectif) c'est
l'inverse. Les associés (ce ne sont pas des actionnaires, le capital de la société est
composé de parts sociales) sont commerçants. Leur responsabilité est illimitée .
Les actions dans une société de capitaux sont, en principe, librement négociables
(cessibles) ; les parts sociales dans une société de personnes ne sont cessibles à des
tiers (non associés) qu'avec l'agrément des autres associés.
Autre type d’entreprise ex: La coopérative qui réunit des personnes qui
désirent mettre en commun leurs économies ainsi que leurs compétences pour
l’autosatisfaction des besoins spécifiques (logement, consommation) sans chercher
le profit.
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Chapitre I – L’environnement et l’organisation
des entreprises
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âges, le taux de mortalité et de natalité du pays...) qui s'imposent à l'entreprise en
définissant ainsi son cadre d'action.
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avantage concurrentiel durable. Ainsi, certains auteurs considèrent que la stratégie
concerne « la question et la maîtrise des ressources et compétences permettant à une
firme de se différencier de ses concurrents, de déployer ses activités, d’innover ou de
disposer d’une flexibilité suffisante pour s’adapter aux évolutions de l’environnement
et aux stratégies de ses concurrents ». Ces ressources comprennent à la fois les actifs
tangibles, c’est-àdire physiques ou matériels, comme les équipements ; et les actifs
intangibles, immatériels : aptitudes, capacités, savoirs, réputation, image de marque,
droits de propriété intellectuelle, informations, compétences. Selon Raymond-Alain
Thiétart , la stratégie est « l’ensemble des décisions et des actions relatives aux choix
des moyens et à l’articulation des ressources en vue d’atteindre un objectif ».
La stratégie générale de l’entreprise nécessite une phase d’élaboration ou de
formulation qui passe par une première étape de définition de sa mission :
• Ce qu’elle est fondamentalement ;
• Ce qui la rend unique ;
• Ce qu’elle cherche à accomplir vis-à-vis d’elle-même et des acteurs internes et
externes.
La phase de diagnostic permet d’identifier l’importance de telle ou telle force (ou
faiblesse) interne de l’entreprise par rapport à sa mission et à son environnement. Ce
diagnostic doit donc être à la fois interne (ressources humaines, techniques,
commerciales et financières) et externe (demande, offre, concurrence, tendances
sociopolitiques et technico-économiques).
La phase d’élaboration de la stratégie conduit à formuler des objectifs à long terme.
Puis, l’entreprise identifie et choisit les options stratégiques, autrement dit les voies
d’action qu’elle se fixe pour parvenir à ses objectifs. De ces choix stratégiques découle
la mise en oeuvre qui nécessite l’établissement de plans d’actions, l’exécution de ceux-
là, et enfin le contrôle et l’évaluation de la stratégie.
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technologies, les sciences progressent, les événements politiques et économiques
s’enchaînent et la réglementation se modifie
Il est important pour l'entreprise de prendre en compte l'évolution de l'environnement
pour définir sa stratégie.
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3 - Relations entre les entreprises
Les relations entre les firmes (entreprises) constituent un élément essentiel de leur
environnement. Ces relations peuvent être aussi bien des relations de concurrence que
des relations de complémentarité
3.1. Les relations de concurrence
Les entreprises qui produisent les mêmes biens et services, entrent directement en
compétition sur le marché.
Il est donc possible de déterminer la stratégie de chaque entreprise en étudiant la
structure de marché sur lequel elle écoule sa production.
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Section 2: L’organisation de l’entreprise - Les structures de
l’entreprise
1. La notion de structure
La structure est l’armature de l’organisation (l’entreprise). Elle décrit la façon dont les
tâches sont réparties, la manière dont le pouvoir est exercé et les relations entre les
divers éléments du système (coordination)
Selon Mintzberg, la structure d’une organisation peut être définie comme « la somme
totale des moyens employés pour diviser le travail entre des tâches distinctes et pour
ensuite assurer la coordination entre ces tâches »
La taille de l’entreprise
En effet, plus le nombre de salariés de l’entreprise augmente et plus la structure à
mettre en oeuvre sera complexe.
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Le système de production et la technologie
L’environnement
La stratégie
C’est la structure de type militaire, préconisée par Fayol. Elle se présente sous une
forme pyramidale. La hiérarchie est constituée par "la série des chefs" et la voie
hiérarchique est le chemin que suivent les communications passant par tous les degrés.
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- la délégation de l’autorité : c’est la transmission de l’autorité par un supérieur
hiérarchique à un subordonné. On délègue uniquement l’autorité mais le
supérieur reste responsable des résultats des décisions prises par le subordonné.
- le principe de la responsabilité absolue : c’est l’obligation pour un
subordonné d’accomplir les tâches qui lui sont assignés et d’expliquer les
résultats non satisfaisants obtenus.
Avantages
la structure hiérarchique est une structure simple, facile à mettre en place, claire où
chacun connaît exactement son rôle.
C’est une structure qui permet une définition précise de l’autorité et de la
compétence :
- tous les éléments du système ont un pouvoir propre ou délégué.
- chaque élément du système est conscient du résultat qu’on attend de lui.
Inconvénients
- Rigidité
- Risque de déformation de l’ordre donné (surtout quand il est oral vu le nombre de
niveaux parcourus par ce dernier
- Risque de cloisonnement, l’information circule plutôt dans le sens vertical et mal
dans le sens horizontal entre services.
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- Centralisation. Les informations tendent à remonter vers le sommet, et les
décisions à être prises par le dirigeant.
Cette structure est un système qui cherche à cumuler les avantages et à éliminer les
inconvénients du modèle hiérarchique et de la structure fonctionnelle. C’est pourquoi
qu’elle est souvent connue sous le nom de structure hiérarchico-fonctionnelle. Elle
repose sur deux principes : l’unité de commandement et la spécialisation.
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l’unité de commandement : le pouvoir appartient à des chefs hiérarchiques qui
sont en "Line" (lignes hiérarchiques) et qui disposent d’une autorité générale :
Ce sont les opérationnels.
la spécialisation : c’est le fait de responsables qui conseillent, mais qui ne
décident pas. Ils observent et sont au "staff" (état-major) ce sont les
fonctionnels.
Deux types d’organes sont donc nécessaires :
les organes hiérarchiques qui disposent seuls de l’autorité.
les organes d’état-major placés auprès des organes hiérarchiques et qui ont une
fonction de conseil, d’étude, de préparation et de contrôle.
Avantages
Cette structure a les mêmes avantages que la structure hiérarchique, à savoir la
simplicité et la séparation des responsabilités.
Elle accroît la compétence de l’organisation (spécialisation - apparition du staff).
La décision peut être plus rationnelle. L’état major par ses analyses, facilite la prise
de décision.
Inconvénients
- Risque de relations difficiles entre les opérationnels et les fonctionnels.
- Risque de confusion dans la détermination des responsabilités en cas de
mauvais résultat.
- Risque de substitution de l’état-major aux responsables hiérarchiques.
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- Risque de coûts chers des services de l’état-major.
2. 5. Structure matricielle
Elle repose sur un principe de dualité de commandement.
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Elle combine le découpage par fonction et par division, chaque individu ayant 2
supérieurs, un chef de projet évoluant en fonction des besoins et un supérieur
permanent.
Le découpage des activités se fait selon 2 critères :
- par fonction spécialisée (commercialisation, production, ...).
- par produit ou par projet.
Avantages : bien adaptée à une gestion par produit ou par marché, permet de
profiter des compétences de deux responsables.
Inconvénients : manque parfois de coordination (dualité du commandement),
risque de conflits.
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Chapitre III - Les grandes fonctions des entreprises
C’est H. Fayol qui s’est intéressé le premier vers 1910 à un regroupement des activités
essentielles en fonctions. Il distinguait les six fonctions suivantes :
1. La fonction production
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1.1. Le système de production
Dans le cadre d’une entreprise, le système de production, outre sa finalité première qui
est de produire un bien économique, cherche à satisfaire d’autres objectifs (5 objectifs)
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Le bureau des méthodes : définit les méthodes de production qui vont être
utilisées pour réaliser le produit proposé par le bureau des études.
Le fordisme, Henri Ford s’inspire du taylorisme pour mettre en place une nouvelle
forme d’organisation de la production. Le fordisme repose sur deux concepts-clés :
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importante (la Ford T n’était produite qu’en une seule couleur par exemple, le
noir)
Le taylorisme crée des conditions de travail qui sont de moins en moins acceptées. La
parcellisation, la répétition des tâches engendre monotonie, démotivation, "tristesse"
même. D’où une augmentation de l'absentéisme, du nombre d'accidents, et une forte
rotation des salariés ("turn-over"), une qualité insuffisante des produits, et des conflits
sociaux.
L’automatisation de la production
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Les nouvelles organisations du travail
Le Toyotisme
Le Toyotisme : c’est la firme automobile Toyota qui a donné son nom à une nouvelle
forme d’organisation de la production. Le toyotisme est apparu dans les années 50 et
60 du 20ème siècle.
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composant utilisé. Plusieurs organes vont intervenir dans le processus de production :
le bureau des études et le bureau des méthodes.
2. La fonction commerciale
L’activité commerciale d’une entreprise repose sur le marketing qui se caractérise par
l’ensemble des moyens dont disposent les entreprises en vue de créer, de conserver et
de développer leurs marchés.
Elle se base d’une part, sur la connaissance du marché, d’autre part, sur la
connaissance du consommateur et enfin sur la mise en oeuvre du marketing-mix
constitué de 4 variables : le produit, le prix, la communication et la distribution.
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Les chambres de commerce d’industrie et de services (CCIS)
La presse économique
Il faut aussi utiliser les données sur l'entreprise, celles fournies par les représentants.
Ces renseignements peuvent ne pas suffire pour certaines actions. Dans ce cas, on
demande une étude de marché.
Une bonne connaissance des besoins et des attentes des consommateurs est aussi
indispensable.
Le rôle du marketing (mercatique) est double. Il s’agit d’une part, d’identifier les
besoins afin d’y faire correspondre les produits et de surveiller l’évolution de ces
besoins et d’autre part de concevoir de nouveaux besoins créant ainsi de nouveaux
marchés. (exemple : les téléphones portables ).
Parmi les motivations (ou mobiles d’achat) on peut citer différents types :
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physiologique : besoins physiologiques (consommer sans sucre si diabète)
auto expression : désir d’exprimer au travers des produits ce que l’on est ou ce
que l’on voudrait être (achat de marque).
2.2. Le marketing-mix
le produit,
le prix,
la distribution (la vente)
la communication.
Les deux premiers (produit et prix) ont vocation à répondre aux besoins de la demande.
Les deux autres (distribution et communication) ont pour objectifs d'accroître les
ventes et de faire connaître les produits ou services.
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Ces quatre types d’actions constituent le plan de marchéage (politique
commerciale), également appelé par les anglo saxons les 4 P ou le mix.
Product = Produit
Price = prix
Promotion = Communication
Place = distribution
2.2.1. Le produit
2.2.2. Le prix
La fixation du prix de vente d’un produit est une décision importante en raison de
l’influence que ce prix exerce à la fois sur le volume des ventes et sur la rentabilité du
produit.
La politique de prix consiste à prendre des décisions stratégiques en matière de:
2.2.3. La communication
La communication commerciale vise à atteindre trois objectifs essentiels:
faire connaître le produit (cad : informer sur les caractéristiques du produit,
l’utilisation du produit)
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chercher à développer une attitude favorable à l’égard de l’entreprise, de ses
marques, de ses produits ; c’est ce qu’on appelle la phase affective dans laquelle
l’entreprise cherche à construire ou à développer une image positive d’un
produit ou service ou de l’entreprise elle-même
persuader la cible visée d’acheter le produit : c’est la phase comportementale
qui a pour but d’inciter la cible à acheter le produit
2.2.4. La distribution
La politique de distribution choisie par l'entreprise devra lui permettre de mettre en
place les meilleurs moyens d'acheminer ses produits et/ou services à la clientèle.
Le canal de distribution peut être : direct (aucun intermédiaire, le produit est vendu
directement du producteur au consommateur), court (un seul
intermédiaire:producteur,détaillant, consommateur) ou long (plusieurs intermédiaires :
producteur, grossiste, détaillant, consommateur).
3. La fonction financière
Parmi les activités liées à la fonction financière, on recense :
la comptabilité (générale, analytique) : comptabilité générale (bilan, CPC)
comptabilité analytique : permet de calculer le prix de revient des produits
fabriqués
la gestion de la trésorerie : qui repose principalement sur 3 axes :
la gestion de portefeuille : ensemble des titres de placement (actions,
obligations) et de participation que possède l’entreprise
la réalisation du budget de trésorerie : consiste à s’assurer que les
encaissements couvrent les décaissements.
le choix des sources de financement à court terme
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Il existe plusieurs financements durables auxquels peut recourir une entreprise
pour financer ses investissements : autofinancement, augmentation de capital,
endettement à terme (moyen, long). Crédit bail ou leasing …
La GRH est l’une des principales fonctions de l’entreprise. C’est une fonction
relativement jeune car elle apparaît historiquement après les fonctions production,
commerciale et financière.
La gestion des ressources humaines (GRH) peut être définie comme la gestion des
hommes au travail dans des organisations
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– Évolution historique : de la gestion du personnel à la gestion des ressources
humaines (GRH)
5. La fonction logistique
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La fonction logistique désignerait ainsi la gestion des flux physiques de matières
premières et de produits ainsi que celle des flux d’information, c’est à dire les
transports, les entrepôts, l’informatique... Les activités de la logistique s’intègrent
actuellement dans toute la vie de l’entreprise (on parle même de chaîne logistique).
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Chapitre IV - Définition et délimitation du concept de
Management
1. Management et Organisation
Management et Organisation sont deux notions étroitement associées, en pratique et en
théorie. De la qualité du management vont dépendre le degré de réalisation des
objectifs de l’organisation et sa performance.
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Une approche plus récente met l’accent sur les rapports socio-économiques établis
entre les travailleurs, les organisations et le milieu extérieur.
H. Mintzberg la situe comme : « un ensemble de personnes entreprenant une action
collective à la poursuite d’une action commune ».
M. Crozier propose quant à lui un « ensemble constitué en vue d’atteindre un but
clairement défini, et ayant à sa disposition toute une série de procédés et de contrôles
contraignants, permettant d’assurer la subordination de tous ces moyens, y compris des
ressources humaines, à l’accomplissement de ce but et impliquant la nécessité d’unir
les efforts d’un individu à celui des autres ».
Selon certaines études le succès des organisations est presque toujours fonction de la
qualité de leur management « 90 % des faillites commerciales sont dues à
l’incompétence et à l’inexpérience des cadres ».
Le management est ainsi à la fois la cause des échecs et des succès de l’organisation.
2. Le concept de Management
- Selon certains auteurs le terme “management” est dérivé d’un vieux mot français «
ménagement » qui jusqu’au XVIIIème siècle signifiait « avoir la responsabilité de
quelque chose dont on n’est pas propriétaire ».
- Pour d’autres le mot Management vient de l'anglais to manage qui signifie manier,
diriger, mener une affaire
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Les autres termes modernes proches du management, les plus couramment utilisés
sont : gestion, administration…
- Gestion vient du nom latin gestio : action de gérer, exécution, issu du verbe gerere
qui signifie conduire, exécuter, accomplir
Les sens et nuances entre les termes manager, gérer, administrer, sont très proches.
C’est tout à la fois arranger, aménager, prendre soin de, conduire, gouverner, manier,
etc.
Le management est une discipline très récente, mais il est en même temps le fruit
d’une longue évolution historique aussi vieille que l’humanité.
On retrouve les traces du management dans l’histoire des civilisations anciennes. Les
pyramides en Egypte par exemple n’auront pu être construit sans une pratique
managériale.
Le management sous sa forme moderne est une notion qui s’est peu à peu développée
dans les entreprises industrielles, puis dans les entreprises de services, au cours du
20ème siècle.
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contrôler. Son domaine d’application s’étend à tous les domaines d’activités de
l’entreprise.
Évidemment il s’agit d’une science humaine, et rien ne dit qu’un principe observé dans
une situation sera reproductible à une autre situation.
Comme tout ce qui touche à l'humain, le management ne peut être une science exacte.
Le management est à la fois art et science, faisant appel à des qualités innées,
intuitives, personnelles, aussi bien qu'à un ensemble de connaissances théoriques.
Le manager doit avant tout développer des qualités personnelles, sans lesquelles le
recours aux méthodes et outils de management risque fort de ne pas donner de grands
résultats.
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