17 - Despre Metale 07P19
17 - Despre Metale 07P19
17 - Despre Metale 07P19
ET D'ODONTOSTOMATOLOGIE(FMPOS)
BAMAKO
THESE
Présentée et soutenue publiquement le 28/02/2007 devant la Faculté de
Médecine de pharmacie et d'odontostomatologie(FMPOS) de Bamako
Par monsieur
SOULEYMANE TRAORE
Pour obtenir le grade de Docteur en PHARMACIE.
(Diplôme d'Etat)
JURY:
Président: Pr Boubacar Sidiki CISSE
Membres: Pr Benoît Yaranga KOUMARE
Mr Madani KONARE
Directeur de thèse : Pr Gaoussou KANOUTE
ADMINISTRATION
DOYEN: ANATOLE TOUNKARA – PROFESSEUR
1er ASSESSEUR: DRISSA DIALLO – MAÎTRE DE CONFERENCES
2ème ASSESSEUR: SEKOU SIDIBE – MAÎTRE DE CONFERENCES
SECRETAIRE PRINCIPAL:YENIMEGUE ALBERT DEMBELE – PROFESSEUR
AGENT COMPTABLE: MADAME COULIBALY FATOUMATA TALL – CONTROLEUR DES
FINANCES
1. PROFESSEURS
2. MAÎTRES DE CONFERENCES
3. MAÎTRES ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
2. MAÎTRES DE CONFERENCES
4. ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
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3. MAÎTRES ASSISTANTS
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2. MAÎTRES DE CONFERENCES
3. MAÎTRES ASSISTANTS
4. ASSISTANTS
Mr Saibou MAIGA Législation
Mr Ousmane KOITA Parasitologie Moléculaire
1. PROFESSEURS
2. MAÎTRES DE CONFERENCES
3. MAÎTRES ASSISTANTS
4. ASSISTANTS
ENSEIGNANTS EN MISSION
DEDICACES ET REMERCIEMENTS
Homme modeste, l’admiration que j’ai pour toi est sans limite.
L’amour que tu as pour tes enfants, la dignité et le sens de l’honneur, l’amour
pour le travail bien fait nous servent de modèle.
En assurant ma scolarisation l’objectif est pleinement atteint.
Ce travail est le tien.
Qu’Allah le tout puissant te donner longue vie.
Fraternelles considérations.
Les soutiens et l'assistance dont j'ai bénéficié le long de mes études ont été
déterminants.
Qu'ils trouvent ici l'expression de mon sentiment de gratitude.
A la mémoire de mon oncle Salia Traore et Mme Traoré Néné Traore
Combien seriez vous heureux de partager avec moi la joie de ce jour inoubliable.
Puisse le bon Dieu vous accepter dans le paradis.
Aux familles Dramé, Fofana, Diaby et Sissoko à Kayes
En témoignage de ma profonde gratitude pour toute l'attention et la générosité
dont vous avez fait preuve à mon égard durant des moments précieux de mes
études fondamentales et secondaires générales.
A tous mes cousins et cousines;
A tous mes proches et parents
Reconnaissance et chaleureux remerciements pour votre attention parentale.
Mes remerciements vont à tous mes amis qui, d'une manière ou d'une
autre, m'ont aidé durant mes études. Fidèle amitié.
notre séjour.
Mr Madani KONARE
Ingénieur chimiste technologue (technologie des substances minérales)
Successivement, chef de la sous section contrôle de qualité des produits
pétroliers
Adjoint au chef du laboratoire du PDRM
Chef du laboratoire du PDRM
Nous sommes très sensible à l'honneur que vous nous faites en acceptant de
juger ce travail.
Votre apport au cours de l'élaboration de ce travail a été d'une qualité
inestimable. Soyez en vivement remercié
Vos qualités humaines et intellectuelles, votre disponibilité et votre simplicité
font de vous un exemple.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l'expression de ma considération distinguée.
SOMMAIRE
Liste des abréviations…………………………………………………………………………vi
INTRODUCTION…………………………………………………………………………....1
I GENERALITES……………………… …..………………………………………………....3
I.1 LE SEL DE CONSOMMATION HUMAINE ET ANIMALE………………………….…3
I.1.1 Historique…………………………………………………………………………4
I.1.2 Définition et caractéristiques du sel………………………………………………4
I.1.3 Extraction du sel de l'eau de mer……………………………………………. …..4
I.1.4 Utilisations du sel…………………………………………………………………4
I.1.5 Rôle du sel dans l'organisme…………………………………………………… ..5
I.1.6 Sel et santé publique………………………………………………………….…. 5
I.1.7 Normes pour le sel de cuisine………………………………………………….…5
I.1.8 Définition de quelques termes et expressions………………………………….…7
I.2 RAPPELS SUR LES METAUX LOURDS …………………………………………….…9
1.Introduction…………………………………………………………………………...9
2. Définitions……………………………………………………………………….…..9
3. propriétés des métaux……………………………………………………………….9
4. les métaux dans la classification périodique…………….…………………………10
5. Définitions des métaux lourds……………………………………………………...11
6. Omniprésence de quelques métaux lourds…………………………………………13
7. Métaux lourds et environnement……………………………………………….…..16
I.3 TOXICOLOGIE DES TROIS METAUX LOURDS …………………………………..20
1.Plomb……………………………………………………………………………….20
2.Cadmium……………………………………………………………………………26
3. Cuivre………………………………………………………………………………30
I.4 NOTIONS GENERALES SUR LA SPECTROSCOPIE ABSORPTION ATOMIQUE...33
1.Introduction………………………………………………………………………... 33
2.principe…………………………….……………………………………………….33
I.5 VALIDATION ANALYTIQUE…………………………………………………………39
1. Critères de validation……………………………………………………………....39
II Méthodologie…………………………………………………………….…………………41
II.1 Méthodologie générale de l’analyse ……………………………………………..41
II.1.1 Type et lieu d'étude…………………………………………………………….41
II.1.2 Echantillonnage………………………………………………………………..41
II.1.3 Critères d'inclusion…………………………………………………………….41
II.1.4 Critères d'exclusion………………………………………..…………………..41
II.1.5 Traitement des données………………………………………………………..41
II.1.6 Plan analytique………………………………………….……………………..41
II.1.6.1 Méthodologie générale de la mise au point…………………………………41
II.1.6.2 Méthodologie de l'expérimentation………………………………………….43
III. Résultats…..…………...…………………………………………………………………43
III.1 Validation……………………….……………………………………………...44
III. Dosage……………………………………………………………………...……58
IV. COMMENTAIRES ET DISCUSSION…………………………………………...…….68
V CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS…………………….……………..………70
VI REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES……………………..………………………….71
VII ANNEXES………………………………………………………………………………73
INTRODUCTION
Les intoxications alimentaires aiguës ont pour la plupart du temps une origine
bactérienne plutôt qu'une origine chimique.
De temps à autre, on signale toutefois des intoxications chimiques massives dues
souvent à une erreur d'emploi comme par exemple des semences de blé
conservées avec des pesticides (sels phénylmercuriques) et consommées
directement; cependant il s'agit de cas relativement rares.
Par contre une intoxication insidieuse, avec tous les risques qu'elle peut
présenter à long terme, existe avec la présence de "contaminants". Il peut s'agir
de métaux lourds (Plomb, Arsenic, Mercure, Cadmium, Cuivre, etc.…) ; de
pesticides, de mycotoxines, de nitrates et de nitrites (à des teneurs élevées), de
nitrosamines. [1]
Certains éléments minéraux sont considérés comme des éléments en traces ou
ultra-traces.
Toutefois le caractère essentiel pour l’homme n'est établi de manière
incontestable que pour quatre d'entre eux dont deux métaux : le manganèse et le
molybdène.
Pour d'autres éléments métalliques l'apport alimentaire équilibré couvre
largement les besoins chez l'homme. Beaucoup de ces métaux présentent même
à faible dose, une toxicité à long terme.
Les toxicologues (comité d’experts) sont amenés à définir des doses alimentaires
tolérables(doses journalières admissibles) et des valeurs maximales de
contamination (concentrations maximale admises) pour les denrées alimentaires.
Le cadmium, le mercure, le plomb et l'arsenic sont des éléments en traces dont
les effets délétères sont les mieux apprécies au plan expérimental ainsi qu'au
plan de l'épidémiologie professionnelle et environnementale. [2]
Le sel (chlorure de sodium) est une denrée indispensable à l'alimentation
humaine.
De nos jours, aucune étude n'ayant été réalisée au Mali sur l'évaluation des
métaux lourds en général et plus particulièrement le cadmium, le cuivre et le
plomb, dans le sel de consommation humaine et/ou animale, nous nous sommes
proposés ce travail avec comme objectifs:
1) Objectif général :
2) Objectifs spécifiques
I GENERALITES
I.1.1. Historique
Selon le petit Larousse, le sel est une substance incolore, cristallisée, friable,
soluble et d'un goût acre, employée pour l'assaisonnement ou la conservation des
aliments.
A l'état pur le sel est fait de petits cristaux de dimension inférieure à 1mm,
incolore, inodore, dure et solide. Il est chimiquement appelé chlorure de sodium,
sa formule brute est : NaCl. Il est abondant dans la nature sous diverses formes:
♦ Sel marin tiré de l'eau de mer. L'eau de mer en contient des quantités
variables (9g/l en mer baltique, environ 30g/l dans l'océan atlantique et la
mer méditerranée). [21]
♦ Sel gemme, sous forme de roche à l'intérieur des terres ou cristallisé dans
la terre. En effet, ce dernier a lui aussi une origine marine; les dépôts de
sel gemme sont constitués sur l'emplacement d'anciennes mers qui se sont
évaporées après avoir été isolées du reste des océans et des mers. Le sel
gemme est mêlé d'impuretés.
♦ On trouve le sel naturellement dans la viande, les lentilles, les épinards,
les poissons, les laitages etc.…[21]
Le sel est employé comme condiment dans la préparation des aliments. C'est le
seul condiment minéral.
Il est utilisé en pâtisserie où il contribue à la couleur et à la saveur de certaines
préparations.
Il ralentit la fermentation, il permet de conserver certaines denrées; il empêche
certaines bactéries de se développer, il peut détruire les microbes dans les
Dans le cadre de la lutte et la prévention des TDCI et des caries, le sel est utilisé
comme support de l'iode et du fluor. De nos jours les TDCI constituent un
problème majeur de santé publique. Il faut signaler que le Mali, a l'instar des
autres pays touchés par la carence en iode, a adopté la stratégie universelle de
l'iodation du sel pour l'élimination durable des TDCI. L'utilisation du sel iodé
s'est révélée la stratégie la moins coûteuse, la plus accessible et la plus adaptée
pour lutter contre les troubles dus à la carence en iode. [4]
I.1.7.5 Etiquetage
Outres les exigences obligatoires que l'on retrouve dans la norme générale codex
pour l'étiquetage des aliments conditionnés, les spécifications suivantes
s'appliquent:
♦ Désignation à afficher: "sel";
♦ La désignation sel doit s'accompagner de l'une des mentions suivantes:
¾ De qualité alimentaire
¾ De cuisine ou de table;
A proximité immédiate du nom du produit.
♦ Lorsque le sel contient un ou plusieurs sels de ferrocyanure ajoutés à la
saumure durant l'étape de cristallisation, le qualificatif dendritique pourra
être ajouté à la désignation;
♦ Une indication de l'origine du sel ou de la méthode d'extraction peut
figurer sur l'étiquette;
♦ Lorsque le sel est utilisé comme entraîneur d'un ou plusieurs éléments
nutritifs, et vendu en tant que tel, pour des raisons de santé publique, le
produit doit être désigné de manière appropriée au moyen des expressions
telles que: "sel iodé" " sel fluoré", "sel enrichi en fer" ainsi que la date de
péremption (si l'additifs a une durée de vie déterminée).
" On entend par additif alimentaire toute substance qui n'est pas normalement
consommée en tant que denrée alimentaire en soi et habituellement non utilisée
comme ingrédient caractéristique d'une denrée alimentaire, possédant ou non
une valeur nutritive, et dont l'adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires,
dans un but technologique ou organoleptique, à une quelconque étape de leur
fabrication, transformation, préparation, traitement, conditionnement,
emballage, transport ou entreposage, de ladite denrée entraîne ou peut
entraîner (directement ou indirectement), son incorporation ou celle des ses
dérivés dans la denrée ou peut affecter d'une autre façon les caractéristiques de
ladite denrée."
L'expression ne s'applique ni aux contaminants, ni aux substances ajoutées aux
denrées alimentaires dans le but d'en maintenir ou d'améliorer les propriétés
nutritives; ni au chlorure de sodium.
I.1.8.3. Ingrédient
"Le terme ingrédient signifie toute substance, à l'exclusion des additifs, utilisée
dans la fabrication ou la préparation d'une denrée et présente dans le produit
fini"
"On entend par denrée alimentaire, toute substance traitée, partiellement traitée
ou brute destinée à l'alimentation humaine ;ce terme englobe les boissons, les
gommes à mâcher et toutes les substances utilisées dans la fabrication, la
préparation ou le traitement des aliments, à l'exclusion des cosmétiques ou du
tabac ou des substances employées uniquement comme médicaments."
I.2.1. Introduction:
L'histoire des métaux lourds n'a pas été écrite. Et pourtant, ils paraissent
étroitement liés à la civilisation. L'or, l'argent, le cuivre ont permis de fabriquer
les premières pièces de monnaie. Sans métaux lourds, il n'y aurait pas eu de
distribution d'eau potable à Rome par les canalisations en plomb. Ni peintures,
car les peintures anciennes ont résisté au temps grâce aux métaux incorporés
aux pigments (le « jaune de Naples », à base de plomb, le « vermillon de
mercure »...), ni vitraux dans les cathédrales, ni miroirs, étamés d'un amalgame
d'étain et de mercure... L'homme a utilisé les métaux lourds et continue à les
utiliser. Parfois avec excès, souvent avec inconscience. Ou pire, en toute
conscience. Si les métaux lourds ont fait la civilisation, ils peuvent aussi la
défaire. Car les métaux lourds sont aussi des toxiques puissants. [10]
I.2.2. Définitions
I.2.2.1. Métal
Corps simple caractérisé par un éclat particulier dit <<éclat métallique>>, une
aptitude à la déformation, une tendance marquée à former des cations, et
conduisant bien en général la chaleur et l'électricité. [13]
Un métal est une matière, issu le plus souvent d'un minerais ou d'un autre métal ,
doté d'un éclat spécial, bon conducteur de la chaleur, et de l'électricité, ayant des
caractéristiques de dureté, et malléabilité , se combinant ainsi aisément avec
d'autres éléments pour former des alliages utilisables dans l'industrie,
l'orfèvrerie…[14]
I.2.2.2. Métalloïde
Un métalloïde est corps simple susceptible de libérer des anions simples [13]
Les métaux diffèrent des métalloïdes par un certain nombre de propriétés dont
les plus importantes sont les suivantes:
Ces propriétés dans l'ensemble, doivent être considérés comme les propriétés
caractéristiques d'un éclat métallique et plutôt que celles des métaux eux-
mêmes.
- Les métaux possèdent la propriété de donner des ions positifs par perte
d'électrons périphériques de valence [7]
- Ont en général leur masse volumique élevée, supérieur à 5g/m3
Dans les sciences environnementales, les métaux lourds associés aux notions de
pollution et de toxicité sont généralement : l’arsenic (As), le cadmium (Cd), le
chrome (Cr), le cuivre (Cu), le mercure (Hg), le manganèse (Mn), le nickel (Ni),
le plomb (Pb), l’étain (Sn), le zinc (Zn).
Enfin, dans l’industrie en général, on considère comme métal lourd tout métal de
densité supérieure à 5, de numéro atomique élevé et présentant un danger pour
l’environnement et/ou pour l’homme. [12]
I.2.6.1. Le plomb
Le plomb est un métal, il appartient au groupe IVA de la classification
périodique des éléments. (cf. fig1)
C'est un corps simple de symbole Pb, de numéro atomique 82 et de poids
atomique 207.2.
Les températures de fusion et d'ébullition sont respectivement 327°C et 1740°C.
Il possède quatre électrons sur sa dernière couche (couche périphérique). Il
possède deux états d'oxydations. La perte de deux électrons donne naissance au
degré d'oxydation +2. C'est degré du métal dans les sels de plomb courants ou
sels plombeux. Par la perte de ses quatre électrons périphériques, le plomb peut
prendre le degré d'oxydation +4. En effet le cation Pb4+ n'existe pas en solution
aqueuse [9].
Les oxydes communs sont la litharge ou monoxyde de plomb (PbO), le minium
(Pb3O4).
A l'état d'oxydation +2, le plomb forme de nombreux composés du type normal
tel que le nitrate de plomb (PbNO3), et le carbonate de plomb (PbCO3) qui se
rencontre à l'état naturel sous une forme minérale, la cérusite.
Les autres composés sont le sulfate de plomb (PbSO4) et le chromate de plomb
(PbCrO4), utilisé comme pigment et baptisé jaune de chrome.
Le plomb se rencontre dans de nombreux minerais, mais le plus important est la
galène ou sulfure de plomb à partir de laquelle s'effectue sa préparation
métallurgique [8].
La fabrication des accumulateurs constitue la principale utilisation du plomb
(environ 50 % de la consommation totale).Les caractères d imprimerie, les
gaines de câbles électriques et les tuyaux pour les canalisations d’eau et de gaz
constituaient des marchés importants qui ont considérablement diminué.
D’autres comme les bandes et les tables de plomb laminé pour les couvertures et
l’insonorisation dans le bâtiment, le plomb de chasse, les capsules de bouteilles
et les métaux d’apport pour soudures se maintiennent ou éventuellement
progressent. Les plaques de plomb sont utilisées dans la lutte contre la corrosion
(industrie chimique) et dans la protection contre les rayonnements (installations
utilisant les rayons X ou γ, énergie nucléaire). Le plomb entre dans la
composition de nombreux alliages à bas point de fusion et d’alliages antifriction
(avec de l’étain ou du cuivre). Les composés chimiques du plomb sont
importants pour leurs applications industrielles:Matière active des
accumulateurs, cristallerie, verrerie technique (tubes de télévision), fabrication
des pigments, de peintures anticorrosion, de stabilisants pour les plastiques, de
glaçures pour les céramiques et les poteries, etc. Les additifs à base de plomb
(Plomb tétra éthyle) ont joué un rôle important dans l’industrie des carburants
grâce à leurs propriétés antidétonantes, mais sont de moins en moins employés à
cause de la pollution atmosphérique qu’ils engendrent.
Les principales sources de plomb se trouvent en Australie, aux Etats-Unis, au
Canada, au Mexique, au Pérou et en Russie. Les Etats-Unis consomment la
moitié de la production mondiale.
I.2.6.2. Le Cadmium
Le cadmium est élément naturel, présent dans certains minerais (notamment le
zinc) sous forme d'impuretés. Ce métal était inconnu jusqu'au XIXeme siècle,
jusqu'à ce que ses caractéristiques physico-chimiques soient mises en évidence
et utilisés notamment dans les batteries. Le tableau ci dessus donne quelques
caractéristiques du métal
Le cadmium appartient au groupe IIB de la classification périodique des
éléments en même temps que le mercure et zinc. Dans ses combinaisons le
cadmium est dans un état d'oxydation +2. On le trouve sous forme d'oxyde, de
carbonate, de sulfate de chlorure et de sulfure.
Le cadmium est récupéré lors de l’élaboration du zinc, du plomb et du cuivre.
Appliqué en couche mince, il protège l’acier contre la corrosion. Il constitue les
plaques négatives des accumulateurs au nickel-cadmium. Le cadmium entre
dans la composition d’alliages dont il abaisse le point de fusion et d’alliages
antifriction. Le cadmium est utilisé pour la commande des réacteurs nucléaires
et le blindage d’appareils de mesure. Les sels de cadmium sont employés dans la
photographie, la fabrication des feux d’artifice, les caoutchoucs, la porcelaine,
etc.
Les oxydes de cadmium sont utilisés comme stabilisants pour matières
plastiques, et pigment pour émaux.
I.2.6.3. L'arsenic
1.2.6.4. Chrome
1.2.6.5. Mercure
I.2.6.6. Le cuivre
Le cuivre appartient au groupe IB de la classification périodique en même temps
que l'argent et l'or. C'est un corps simple de symbole Cu.
Il possède deux états D'oxydation +1 et +2. Il existe à l'état natif sous forme de
sulfure (CuS) et d'oxyde (Cu2O) appelé cuprite. Le minerai le plus important est
le sulfate double de cuivre et fer appelé chalcopyrite (CuFeS2).
On trouve également des carbonates basiques : la malachite [Cu.Cu (OH) 2] et
l'azurite [2CuCO3.Cu (OH) 2]
Le cuivre est l'un des métaux les plus employés à cause des ses propriétés
physiques et particulièrement de sa conductibilité électrique.
Il est utilisé en métallurgie dans la fabrication des alliages avec d'autres métaux
comme: le Zinc, l'or, l'argent, le nickel, etc.
Dans l'industrie il est utilisé dans la fabrication des matériels électriques.
On l'utilise en plomberie en chaudronnerie. Les dérivés du cuivre sont utilisés
comme catalyseur dans la fabrication du caoutchouc.
Il est employé comme pigment pour la céramique, pour la peinture des textiles,
comme fongicides, comme insecticides. Il entre dans la composition d'encres
indélébiles.
Les métaux lourds, comme tout minerai, sont présents dans les roches, et sont
diffusés avec l'érosion. Les métaux lourds en surface ne viennent cependant pas
tous de la roche, puisqu'il peut y avoir cumul entre ce qui vient du sous-sol et ce
qui est apporté par l'air, qui peut provenir de très loin (plomb dans les glaces des
pôles).
L'activité humaine n'a apporté aucun changement dans les volumes de métaux
lourds. Il n'y a ni création, ni suppression. Elle a surtout changé la répartition des
métaux, les formes chimiques (ou spéciations) et les concentrations par
l'introduction de nouveaux modes de dispersion (fumées, égouts, les gaz
d'échappement des véhicules, l'agriculture et les déchets liquides et solides...). Si
une partie des métaux lourds part directement dans le sol et les eaux, l'essentiel
est d'abord émis dans l'atmosphère avant de rejoindre les deux autres éléments.
Certains métaux (le cadmium, l’arsenic, et surtout le mercure et le plomb) sont
introduits dans l’environnement, de façon quasi exclusive par l’homme.
Le tableau suivant (tiré d’une étude de Lantzy et Mackenzie) montre le rapport
entre le flux lié à l’activité humaine et le flux naturel de quelques métaux.
Le plomb est ajouté à l'essence depuis les années 1920, pour deux raisons. Il sert
à lubrifier les soupapes des moteurs et surtout à un rôle d'antidétonant, en évitant
que le mélange air-essence n'explose trop tôt. Cette caractéristique est
symbolisée par « l'indice d'octane ». Plus l'indice d'octane est élevé, meilleures
sont les capacités d'accélération) et l'additif de plomb est devenu de plus en plus
nécessaire. Le plomb représentait alors le tiers du poids des particules émises
par les gaz d'échappement. La production mondiale de plomb pour la production
d'additifs aux carburants automobiles n'a cessé d'augmenter jusqu'au milieu des
années 70, pour atteindre alors 380.000 tonnes de rejets par an. Avec les efforts
répétés pour limiter les rejets de métaux lourds, ceux-ci sont devenus un élément
mineur de la pollution atmosphérique, par rapport à d'autres constituants.
Le tableau suivant donne l'évolution et l'origine des émissions de métaux lourds
en France.
Il faut noter que l'interdiction du plomb dans l'essence est entrée en vigueur dans
les pays de L'UEMOA et particulièrement au Mali depuis décembre 2005.
agissent dans le même sens par chélation. L'alcool augmente l'absorption par
augmentation de la perméabilité et de l'acidité intestinale. [16]
Remarque :
L'importance relative des ces différentes voies diffère selon qu'il s agisse d'un
enfant ou d'un adulte. Un soudeur découpant avec du chalumeau des plaques
métalliques respirera des fumées plombifères, l'inhalation sera donc importante
pour ces travailleurs. En revanche, un jeune enfant vivant dans un immeuble
ancien revêtu de peintures vétustes et dégradées, ingérera du plomb par
l'intermédiaire des poussières et des écailles des vieilles peintures. Chez le jeune
enfant la voie digestive est la principale voie d'entrée du plomb dans
l'organisme.
I. 3.1.2. Distribution
I.3.1.3. Excrétion
Le plomb est principalement (75 %) éliminé par les urines, 15 à 20% du plomb
sont éliminés par les fèces. L élimination se fait également par la salive, la
sueur, les ongles et les cheveux.
I.3.1.4. Demi-vie
La demi-vie du plomb est d'environ 30 jours dans sang; 40 à 60 jours dans des
organes comme: le foie, les reins, le système nerveux centrale et les muscles.
Dans le compartiment osseux la demi-vie est d'environ 30 ans.
La demi-vie du plomb dans le corps entier dépend de la charge corporelle, qui
elle-même est reliée a la durée d'exposition des travailleurs
I.3.1.5. Symptomatologie
est due à une fibrose interstitielle; elle va limiter les possibilités d'élimination du
complexe Plomb-EDTA.
I.3.1.6.Diagnostic
I.3.1.7. Traitements
Il consiste à employer des chélateurs pour former des complexes éliminables par
les urines. L'éthylène diamine tétracétate calcique concourt à ce but.
L'administration D'EDTA calcique, par voie veineuse en cure de cinq jours, à la
dose de 1g/j dans 500ml de sérum glucosé isotonique, espacé de cinq jours
d'arrêt, entraîne la diminution de la plombémie et la stabilisation des lésions.
Par voie orale, à la dose de 4g/j pendant cinq à dix jours. Per os, l'acide
dimercaptosuccinique semble plus actif que l'EDTA.
L'EDTA est néphrotoxique et peut accroître l'intensité de l'encéphalopathie
saturnine pendant les premiers jours de traitement. Dans ce cas la dialyse
péritonéale permet une élimination importante et rapide du plomb.
Le traitement symptomatique consiste à l'administration d'antispasmodique; de
barbituriques et d'anti-hypertenseurs. Une rééducation motrice prolongée pour
stabiliser les polynévrites
Il faut noter que le vrai traitement reste le traitement préventif.
Le plomb et ses composés sont inscrits sur la liste des maladies professionnelles
sous le N° 82 (tableau 1). [17]
Le cadmium et ses composés présentent des effets toxiques variables selon leur
solubilité et donc leur facilité d'assimilation par l'organisme. Ainsi le chlorure
plus soluble apparaît plus toxique que le sulfure de cadmium très insoluble.
L'absorption par voie digestive du cadmium est faible par rapport à la voie
pulmonaire. L'absorption de faible quantité de cadmium est suivie de troubles
gastro-intestinaux, qui peuvent se compliquer.
I.3.2.3. Accumulation
I.3.2.4. Elimination
I.3.2.6 Diagnostic
I.3.2.8. Cancérogenicité.
Des résultats positifs ont été obtenus chez certains animaux (le rat, mais pas la
souris et le hamster).Des enquêtes épidémiologiques ne confirment pas les
observations qui ont été faites antérieurement, montrant un excès de cancer de la
prostate chez les travailleurs exposés aux composés du cadmium.
I.3.2.9. Traitement
L'EDTA calcique disodique peut être utilisé, mais la prudence doit être
observée lorsqu'il y a une atteinte rénale.
En cas d'intoxication chronique aucun agent chélateur ne peut être utilisé.
Le cadmium est inscrit sur la liste des maladies professionnelles sous le N° 48.
[17]
Le cuivre pénètre dans l'organisme par toutes les voies, mais l'importance de
cette pénétration varie selon les différentes voies. La voie orale et la voie
pulmonaire sont les principales voies d'absorption du cuivre.
I.3.3.1.1. La voie orale
L'absorption du cuivre s'effectue de manière prépondérante par la voie orale et
l'absorption gastro-intestinale.
I.3.3.2. Distribution.
Qu'il soit ingéré ou inhalé, le cuivre présente une large distribution dans
l'organisme via le sang, associé à des protéines dont la céruloplasmine
(80- 90%) ; l'albumine et divers acides aminés. Les plus fortes concentrations
tissulaires en cuivre sont mesurées au niveau du foie, des muscles et de la
moelle osseuse. Le cuivre a été localisé aussi dans le cerveau, le rein et la rate.
Le foie est le principal organe cible avec des taux physiologiques chez l'adulte
de 18 à 45mg de cuivre par gramme de matière sèche.
La demi-vie du cuivre dans le sang est de 13 à 33 jours après injection de
0.29mg 57Cu.
L'intervalle des valeurs physiologiques du cuivre dans le sérum est de 800 à
1200 µg/l. Ces valeurs sont plus élevées de 10% chez la femme. [17]
I.3.3.3 Elimination
La principale voie l'élimination est la bile (80% du cuivre hépatique) d'où une
élimination majoritaire (72 %) par voie fécale (Bush et al). L'excrétion urinaire
est très faible (0.5 à3%) soit environ 30 à 60µg par jour chez l'homme adulte.
I.3.3.4.Symptomatologie
Le cuivre est un oligo-élément qui est associé à des nombreuses enzymes, telles
la cytochrome oxydase, la superoxydase dismutase, la dopamine β hydrolase
etc.…
Le cuivre et ses composés peuvent être toxiques par ingestion, inhalation, par
voie cutanée ou oculaire.
Les principales formes toxiques chez l'homme et l'animal sont les formes
solubles du cuivre c'est a dire les sels de cuivre II (acétate, carbonates, chlorure,
nitrate, oxyde, oxychlorure et sulfate). Les sels de cuivre sont des agents
particulièrement irritants. Par inhalation chez des salariés exposés à des
poussières ou des fumés de cuivre, des syndromes de" fièvre des fumés des
métaux " ( fièvre, céphalées, sécheresse buccale, sueurs froides et des douleurs
musculaires ) ont été observés notamment pour des concentrations de 0.075 à
0.12mg de cuivre par m3.
Les cas d'intoxication aiguë par voie orale sont rares et généralement dus à des
contaminations de boissons ou à des ingestions accidentelles ou volontaires
(suicides) de grandes quantités de cuivre II et notamment de sulfate de cuivre
(Chuttani et al, 1965).
Les effets toxiques observés sont des vomissements; une léthargie ; une anémie
profonde liée à une hémolyse intravasculaire, une rhabdomyolyse. Surviennent
secondairement une cytolyse hépatique par nécrose centrolobulaire et une
insuffisance rénale aiguë possible par simple nécrose tubulaire aiguë (Tekada et
al …2000).Le syndrome dysentérique par toxicité directe sur la muqueuse
digestive est responsable parfois d'hémorragie digestive. Les pertes hydro-
électrolytiques peuvent s'accompagner d'une insuffisance rénale. [20]
I.3.3.5.Traitement.
I.4.2. Principe :
L'absorption atomique est une méthode utilisée pour l'analyse quantitative d'un
grand nombre d'éléments chimiques. Elle est inscrite à la Pharmacopée
Européenne 4ème édition. Un rayonnement monochromatique, émis par une
lampe et correspondant à la raie de résonance de l'élément à doser est envoyé sur
une population d'atomes du même élément à l'état de vapeur. La mesure de
l'affaiblissement, de l'intensité lumineuse est, dans des conditions déterminées,
fonction de la concentation de l'élément à doser.
Les mesures quantitatives sont basées sur l'existence d'une loi qui se ramène
formellement à celle de Beer-Lambert.
Elle relie, les intensités incidente I0 et transmise I. En effet, l'intensité transmise
à la sortie de l'atomiseur suit une loi exponentielle du type;
I.4.3.3.2. Le Four:
Il est utilisé en absorption atomique électrothermique (ETAAS). Il a permis
de reculer la limite de détection jusqu' à la partie pour billion (ppb) ou µg/l.
Il se présente sous la forme d"un tube de graphite où l'échantillon est injecté
à l'aide d'une seringue percée longitudinalement d'une cavité très fine
traversée par un rayon lumineux. La vapeur atomique est obtenue par effet
joule à une température comprise entre 800 et 3000°C. C'est la seule
technique spectrale où l'échantillon est intégralement introduit dans la source
de l'énergie.
I.4.3.5. Le Détecteur
Le détecteur de rayonnement transforme l'énergie lumineuse en un signal
utilisable (en général électrique)
Il est couplé à un dispositif de traitement du signal, complété par un système
permettant l'affichage du résultat sur un écran, un oscillographe ou un
enregistreur.
I.4.4. Les perturbations: [26]
Un certain nombre de phénomènes peuvent entacher des erreurs sur les
résultats obtenus, on leur a donné le nom général de perturbations (ou
interférences ou interactions).
Les perturbations proviennent de plusieurs origines, on peut les classer en
perturbations spectrales, physiques et chimiques.
Ces perturbations sont corrigées par l'utilisation de lampe à deutérium, ou par
l'application de l'effet Zeeman (interférences spectrales) ou par l'utilisation de
tampons spectrométriques, tels que les agents complexant (l'acide éthylène
diamine tétracetique et ses sels) ou les agents précipitants comme le lanthane
(interférences chimiques).
Le tableau suivant donne pour les éléments les plus courants, les longueurs
d'onde des raies exploités en analyse.
¾ En hydrologie
• Analyse rapide des eaux potables, eaux usées ou des eaux des
rivières et des lacs,
¾ De la biochimie
Analyse plasmatique et/ou urinaire du fer, du calcium, du plomb du
magnésium du cuivre etc..
I.5.1.1.2Reproductibilité [24]
Mesure de la fidélité, lorsque n'importe quelle condition change: plusieurs
opérateurs et/ou instruments, méthodes d'analyse délai d'exécution.
I.5.1.2 Justesse (exactitude)
Etroitesse de l'accord entre une mesure ou la moyenne de mesures, et la valeur
conventionnelle vraie de l'échantillon. La valeur conventionnelle vraie de
l'échantillon est fournie par consensus à partir des valeurs de mesures répétées.
[24]
I.5.1.3 La sensibilité
Rapport de la variation de la réponse instrumentale à la variation de la
concentration pour différentes solutions étalons ou par des ajouts de l'analyte
dans une matrice. [24]
I.5.1.4 Linéarité
Capacité à fournir des réponses proportionnelles à la concentration de l'analyte
à doser [24]
I.5.1.5. Limite de détection
La plus petite concentration de l'analyte pouvant être détectée, mais non
quantifié, avec un risque d'erreur connue
I.5.1.6. Limite de quantification
Plus petite concentration de l'analyte pouvant être quantifiée avec un risque
d'erreur connue.
I.5.1.7. Spécificité
Une méthode est spécifique lorsqu'elle permet de mesurer avec la garantie que
le signal instrumental ne provient que l'analyte.
I.5.1.8. Sélectivité
Une méthode est dite sélective, lorsque, appliqué à n constituants, elle peut se
décomposer en n méthodes indépendantes, susceptibles d'évaluer chacun des n
constituants.
I.5.1.9. Robustesse.
Importance des effets observés lorsqu'on fait subir de légères variations
contrôlées aux conditions opératoires.
II METHODOLOGIE
II-1 Méthodologie générale de l'analyse
II.1.1 Type et lieu d'étude
Notre étude a porté sur trois métaux lourds à savoir: Le cadmium, le cuivre et le
plomb.
Elle s'est effectuée au laboratoire chimie analytique de la direction nationale de
la géologie et des mines(DNGM) et au laboratoire national de la santé.
Le laboratoire national de la santé (L N S), établissement public à caractère
scientifique et technologique, a pour mission de contrôler la qualité des
médicaments, des boissons, des aliments ou toutes autres substances importées
ou produites en République du Mali et destinées à des fins thérapeutiques;
diététiques; ou alimentaires en vue de la sauvegarde de la santé des populations
humaines et animales.
A ce titre il est chargé de:
- Donner son avis technique pour l'autorisation ou l'interdiction de l'usage de
tout produit, médicament, aliment, ou boisson à usage thérapeutique, diététique
ou alimentaire.
- Prélever et analyser des échantillons dans toute unité de production,
d'importation, de distribution, de conservation de médicaments, eaux
boissons diverses, aliments et toutes autres substances introduites dans
l'organisme humain et animal dans le but thérapeutique, nutritionnel ou autre
et concourant à l'amélioration ou à la détérioration de l'état de santé de
l'homme et de l'animal.
- Participer à la formation universitaire et post universitaire
-Entreprendre des activités de recherches scientifiques et technologiques
-Contribuer à l'élaboration des normes et veiller à leur application [6]
II.1.2 Echantillonnage.
Notre étude a porté sur 66 échantillons.
Les échantillons sont constitués de sel iodé et de sel gemme.
L'échantillonnage a été fait en fonction du programme d'activité du LNS. Les
échantillons de sel iodé ont été prélevés dans les régions Kayes, Koulikoro,
Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et le district de Bamako. Les échantillons de sel
gemme ont été prélevés chez des vendeurs de ce type sel dans le district de
Bamako (Bagadadji et le marché de Médine).
Observations.
Au cours des tests pour l'analyse en phase aqueuse après attaque par l'acide
chlorhydrique et l'acide nitrique, nous avons constaté que le rendement de la
nébulisation était faible. Cela s'expliquait par le fait que la solution était très
riche en chlorure de sodium qui bouchait le capillaire d'aspiration de la solution,
ce qui conduisait à une instabilité des absorbances par suite d'interférences dues
à la matrice. Ainsi nous avons procédé à une extraction par des solvants
appropriés(solution d’iodure de potassium et la méthylisobutylcétone) ce qui
nous a permis d'éliminer le problème lié à la matrice constituée particulièrement
par le NaCl. Pour le plomb après extraction nous nous somme rendus compte
qu'à la longueur d'onde de 217 nm, qu'il y a des fluctuations de l'absorbance et
que la ligne de base était trop élevée. Par contre à 283.3 nm l'absorbance est
stable et la ligne de base est faible, ainsi nous avons choisi tout au long de notre
étude de travailler à cette longueur d'onde bien qu'elle soit moins sensible que la
première.
II.1.6.2 Méthodologie de l'expérimentation.
II.1.6.2.1. La stabilité
La stabilité a été déterminée par la lecture de l'absorbance de nos
extraits, immédiatement après extraction, 30 minutes ; 6 heures et
24 heures après.
II.1.6.2.2. La répétabilité
Cette mesure de la variation des résultats au sein du laboratoire,
caractérise la précision obtenue lorsque la méthode est répétée par le
même analyste, dans les mêmes conditions analytiques ( réactifs,
matériels, laboratoire, etc..) . Elle est réalisée sur des solutions contenant
1 ppm ou 2 ppm selon le métal.
II.1.6.2. 3. La reproductibilité
Elle a été faite par la comparaison des résultats obtenus pour nos différents
analytes à des dates différentes.
II.1.6.2.4. La linéarité
Elle a été définie à travers la capacité de notre méthode de donner des
résultats directement proportionnels à la concentration de l'analyte dans
nos échantillons.
Elle définit le domaine dynamique de notre étude. Ce domaine s'étend de
la concentration la plus faible pour laquelle des mesures quantitatives
peuvent être menées à bien, jusqu'à la concentration au-dessus de la
quelle la courbe cesse d'être linéaire. La limite inférieure est dix fois
l'ecart-type du blanc.
II.1.6.2.5. La sensibilité
C'est une mesure de la capacité de la méthode de discriminer de petites
variations de concentrations.
La définition quantitative acceptée par IUPAC est la sensibilité de l'étalonnage
qui est égale à la pente de la courbe d'étalonnage à la concentration étudiée.
III RESULTATS
III.1. Validation
Avant de commencer notre étude de validation sur les critères de validation
choisi, nous avons fait une étude préliminaire sur l’effet matrice. Pour cela on a
pesé 10g de chlorure de sodium pur auxquels nous avons ajouté les gammes
d’étalons qui ont ensuite été extraits suivants les conditions du mode opératoire.
La pente de l’équation de la droite et l’ordonnée à l’origine prise étant le signal
du blanc, sont comparées à celles obtenues à partir d’une solution sans matrice.
La pente et l’ordonnée à l’origine ne sont pas significativement differentes.
Les résultats sont rapportés au tableau suivant.
Durant tout le reste de notre étude, l’étalonnage sera fait sur des étalons sans
matrice.
Tableau :XI Etude de la matrice
(∑ x ) 2
∑x
2
−
i
i
Ѕ= n
n −1
Une série de six étalons de 1 ppm de cadmium ont été préparée et analysée le
même jour selon les conditions citées dans le tableau ci-dessus. Le tableau
suivant nous donne les résultats.
NB: les réglages de l'appareil sont importants car d'eux va dépendre la qualité
des résultas qui seront obtenus en analyse.
Absorbance
Mesure1 0,1899
Mesure2 0,1852
Mesure3 0,1941
Mesure4 0,1919
Mesure5 0,1953
Mesure6 0,1914
Mesure7 0,1946
Mesure8 0,1905
N 08
Moyenne 0.1916
Sr 0.0032
C Vr 1.69 %
- Sr = Ecart-type de répétabilité;
- CVr = coefficient de variation de répétabilité;
- N = Nombre de mesure
b) Cuivre
Temps d'intégration(s) 2
Position du brûleur Horizontale
Nombre de replicat 2
Une série de six étalons de 2 ppm de cuivre ont été préparée et analysée le même
jour selon les conditions citées dans le tableau ci-dessus. Le tableau suivant nous
donne les résultats.
Absorbance
Mesure1 0,9540
Mesure2 0,9945
Mesure3 0,9630
Mesure4 0,9350
Mesure5 0,9640
Mesure6 0,9460
N 06
Moyenne 0.0951
Sr 0.0011
CVr 1.18 %
- Sr = Ecart-type de répétabilité;
- CVr = coefficient de variation de répétabilité;
- N = Nombre de mesure;
c) Plomb
Tableau XVI: Conditions analytiques pour le plomb
Une série de six étalons de 2 ppm de plomb ont été préparées et analysées le
même jour selon les conditions citées dans le tableau ci-dessus. Le tableau
suivant nous donne les résultats.
Tableau XVII: Etude de répétabilité du plomb
Abs
Mesure1 0,0154
Mesure2 0,0161
Mesure3 0,0165
Mesure4 0,0149
Mesure5 0,0159
Mesure6 0,0151
N 0.6
Moyenne 0.0156
Sr 0.0006
CVr 3.95 %
- Sr = Ecart-type de répétabilité;
- CVr = coefficient de variation de répétabilité;
- N = Nombre de mesure;
III.1.1.2. Reproductibilité
Le but de cette étude est de déterminer la précision de la méthode lorsqu'elle est
appliquée à des dates différentes. Les tableaux suivants nous donnent les
résultats pour chaque métal de notre étude.
a) Cadmium
L'étude est faite sur des solutions étalons de 0,5 ppm. Neuf solutions ont été
analysées suivant les conditions citées précédemment, sur neuf jours.
Absorbance
Jour1 0,0942
Jour2 0,0933
Jour3 0,0930
Jour4 0,1004
Jour5 0,0930
Jour6 0,1044
Jour7 0,0923
Jour8 0,0967
Jour9 0,0927
N 09
Moyenne 0.0955
SR 0.0042
CVR 4.4 %
- SR = Ecart-type de reproductibilité;
- CVR = coefficient de variation de réproductibilité;
- N = Nombre de mesure
b) Cuivre
La reproductibilité est faite sur des solutions étalons de 2 ppm. Les conditions
analytiques sont les mêmes que celles de la répétabilité.
Absorbance
Jour1 0,0101
Jour2 0,0977
Jour3 0,0951
Jour4 0,0975
Jour5 0,0101
Jour6 0,0100
Jour7 0,0987
Jour8 0,0995
Jour9 0,1020
N 09
Moyenne 0.0991
SR 0.0022
CVR 2.2 %
- SR = Ecart-type de reproductibilité;
- CVR = coefficient de variation de reproductibilité;
- N = Nombre de mesure
c) Plomb
Absorbance
Jour1 0,0181
Jour2 0,016
Jour3 0,0162
Jour4 0,0174
Jour5 0,0153
Jour6 0,0159
Jour7 0,0179
N 07
Moyenne 0.0166
SR 0.0010
CVR 6.5 %
- SR = Ecart-type de répétabilité;
- CVR = coefficient de variation de répétabilité;
- N = Nombre de mesure;
Pour l'ensemble des métaux lourds de notre étude, la précision expliquée par le
coefficient de variation de reproductibilité est inférieure à 7 %. Ces résultats
sont légèrement supérieurs à ceux Mr Traoré A.S sur l'étude sur la
réproductibilté mais inférieurs à ceux obtenus par K. Titier; F.Lagrange; F.
Péhourcq L.Edno-Micheik et M.Molimard qui apportent un coefficient de
variation de 11 % pour le même type d'étude.
III.1.2 Linéarité
Le but de cette étude est de vérifier la relation entre la concentration et le signal
(absorbance) pour des concentrations de 0 à 6 ppm pour le cadmium, 0 à 10 ppm
pour le plomb et le cuivre.
On constate qu'à partir de 4 ppm, l'absorbance n'est plus proportionnelle à la
concentration pour le cadmium. Par contre pour le plomb et le cuivre la loi de
Beer-Lambert est respectée entre 0 et 10ppm. Les domaines de linéarité dans le
cadre de notre étude sont donc de 0 à 4 ppm pour le cadmium et 0 à 10 ppm
pour le cuivre et le plomb.
Pour l'ensemble des métaux le coefficient de corrélation de la droite de
régression est supérieur à 0,99.
a)Cadmium
Le tableau ci-dessous donne les résultats obtenus pour l'étude de la linéarité et
l'établissement de la droite de régression linéaire du cadmium, représentée par la
figure suivant.
Tableau XXI: Linéarité du cadmium
Linéarité passant
Blanc 0,001 par zéro
Linéarité passant
0,5 0,0930 par zéro
Linéarité passant
1 0,1822 par zéro
Linéarité passant
2 0,3601 par zéro
Linéarité passant
4 0,7344 par zéro
Linéarité passant
6 0,8166 par zéro
Linéarité passant
8 0,9927 par zéro
0.8
0.7 y = 0,1819x
0.6 R2 = 0,9973
Absorbance
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5
Concentration en ppm
Droite de regression linéaire du cadmium
b) Cuivre
Le tableau ci-dessous donne les résultats obtenus pour l'étude de la linéarité du
cuivre. La représentation graphique de la droite de régression linéaire est
désignée par la figure suivante.
0,5
0,45
0,4 y = 0,0454x
0,35 R2 = 0,9943
Absorbance
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 2 4 6 8 10 12
concentration en ppm
Droitre de regression linéaire du cuivre
0 .0 8
0 .0 7
y = 0 ,0 0 7 6 x
0 .0 6 2
R = 0 ,9 9 8 1
Absorbance
0 .0 5
0 .0 4
0 .0 3
0 .0 2
0 .0 1
0
0 2 4 6 8 10 12
C o n c e n t r a t io n e n p p m
D r o it e d e r e g r e s s io n lin é a ir e d u p lo m b
III.1.3 La sensibilité
Elle est démontrée dans l'étude consacrée à la linéarité.
Elle est représentée par la pente de la droite de régression linéaire.
Sm = S bl + ksbl
s − s
Cm = m bl
a)Cadmium
Le tableau ci-dessous nous donne les résultats.
Tableau XXIV: Etude de la limite de détection du cadmium
Blanc Signal
Mesure 1 0,0019
Mesure 2 0,0018
Mesure 3 0,0033
Mesure 4 0,0033
Mesure 5 0,0035
Mesure 6 0,0029
Mesure 7 0,0029
Mesure 8 0,0012
Mesure 9 0,0015
Mesure 10 0,0028
N 10
Moyenne 0.0025
Ecart-type 0.0008
Sm 0.0049
Cm 0.01
La limite de détection est de l'ordre de 0.01 ppm pour le cadmium
b)Le cuivre
Le tableau ci-dessous nous donne les résultats
Tableau XXV: Etude de la limite de détection du cuivre
Blanc Signal
Mesure 1 0,0030
Mesure 2 0,0025
Mesure 3 0,0022
Mesure 4 0,0031
Mesure 5 0,0032
Mesure 6 0,0033
Mesure 7 0,0030
Mesure 8 0,0035
Mesure 9 0,0032
Mesure 10 0,0038
N 10
Moyenne 0.0031
Ecart-type 0.0004
Sm 0.0043
Cm 0.02
c)Le plomb
Le tableau ci-dessous nous donne les résultats
Blanc Signal
Mesure 1 -0,0001
Mesure 2 -0,0006
Mesure 3 0,0011
Mesure 4 0,0000
Mesure 5 0,0005
Mesure 6 -0,0001
Mesure 7 0,0002
Mesure 8 0,0002
Mesure 9 0,0001
Mesure 10 -0,0002
N 10
Moyenne 0.0001
Ecart-type 0.0004
Sm 0.0014
Cm 0.1
III.1.5 La stabilité
Le but est de vérifier la stabilité des absorbances pour chaque élément dans le
temps. Elle a été étudiée au cours de nos différents tests sur des solutions de 1
ppm pour le cuivre et plomb et 0,5 ppm pour le cadmium stockées à la
température ambiante.
Les tableaux ci-dessous résument les résultats pour les différents éléments
a) Cadmium
temps Absorbance
t0 0,1035
t30mn 0,1044
t6h 0,1004
T24h 0,0927
b)Cuivre
temps Absorbance
t0 0,0515
t30mn 0,0506
t6h 0,0520
T24h 0,0456
c)Plomb
temps Absorbance
t0 0,0079
t30mn 0,0086
t6h 0,0083
T24h 0,0064
Pour toutes nos solutions les absorbances varient peu au bout de 6 heures.
24 heures après l'extraction on note une diminution de l'absorption pour
l'ensemble des éléments. Les solutions paraissent peu stables au cours du temps.
Pour notre étude les analyses ont été faites le même jour que l'extraction.
Elément Absorbance
Dans tous les cas l'addition de l'acide ascorbique provoque une légère
augmentation de l'absorption.
L'acide ascorbique 1% réduit les interactions du Ca; Mg, Sr, Ba sur le plomb
(Regan et al;) c’et aussi un réducteur , qui protège probablement les cations
métalliques d’un phénomène redox prévisible.
III.2 DOSAGES
Les éléments suivants ont été étudiés pour l’ensemble des échantillons :
o Le nombre d’échantillons reçus et leur répartition :
- Suivant le type de sel
- Suivant le lieu de prélèvement
Les échantillons de sel iodé sont les plus représentés avec 51 sur 66 soit 77.3 %
1
12,1% 2
9,1% 3
45,4% 4
5
15,2%
6
7
6,1% 6,1% 6,1%
b) Réactifs :
- Eau distillée
- Solution saturée d’iodure de potassium (KI)
- Acide nitrique concentré
- Acide chlorhydrique concentré, d =1.19
- Solution d’acide ascorbique à 1% dans de l’eau distillée
- Méthylisobutylcétone (MIBK)
- Aliquat 336
c) Appareillage :
- Ampoules à décanter de 250ml
- Pipettes
- Entonnoirs
- Papier filtre
- Erlenmeyers
- Spectrophotomètre à absorption atomique UNICAM 969 AA
Spectrometer
d) Mode opératoire :
- Peser 10g sels à 0,1 près, ajouter 40ml d’eau distillée et 3ml d’acide
chlorhydrique concentrée et 1ml d'acide nitrique concentré bien mélanger,
laisser dissoudre puis filtrer.
- Ajouter 4ml de solution saturée d’iodure de potassium, il se forme un
complexe, puis ajouter 1ml de solution d’acide ascorbique.
- Extraire le complexe par deux extractions successives en procédant
comme suit :
o Ajouter 5 ml de méthylisobutylcétone contenant 1% d’aliquat
336. Agiter vigoureusement durant 1 minute, laisser au repos
pendant 10mn et recueillir la phase organique sur laquelle on
dose les éléments.
NB: Bien homogénéiser la phase organique avant la lecture.
Remarque :
La gamme étalon doit être traitée de la même façon que l’échantillon. On
procède au réglage de la flamme avec la solution de méthylisobutylcétone.
Concentration 0 0.5 1 2
(ppm)
Absorbance 0.002 0.1041 0.1905 0.3760
0.4
unité d'absorbance
y = 0.1856x + 0.0057
0.3
R2 = 0.9994
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Concentration en ppm
Concentration
(ppm) 0 1 2 4
Absorbance 0.0016 0.0506 0.1010 0.1992
0.25
2
R =1
0.15
0.1
0.05
0
0.0 1.0 2.0 3.0 4.0 5.0
concentration en ppm
Concentration
(ppm) 0 1 2 4
Absorbance 0.001 0.0086 0.0152 0.0316
0,035
0,03 y = 0,0077x + 0,0004
Unité d'absorbance
0,025 R2 = 0,9986
0,02
0,015
0,01
0,005
0
0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0
Concentration en ppm
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
cd cu pb
Graphique 3:pourcentage de limite de détection selon l'élément
SEL SEL
IODE GEMME
< à LD* > à LD < à LD > à LD
Elément Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Cadmium 51 100 0 0 6 40 9 60
Cuivre 51 100 0 0 3 20 12 80
Plomb 49 96 3 4 9 60 6 40
* Limite de détection
Pour le sel iodé seul le plomb, présente des échantillons dont la teneur est
supérieure à la limite de détection avec 3 sur 66 soit un taux de 4 %.
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
cd cu pb
Graphique 4 : Pourcentage de sel gemme dont la teneur est superieure à la limite de
detection
Pour le sel iodé la région de Gao présente 50% d'échantillons dont la teneur est
supérieure à la limite de détection suivie du district de Bamako avec 20% et la
région de Sikasso avec 10%
Pour le sel gemme 80% des échantillons ont une teneur supérieure à la limite de
détection par rapport à l'ensemble des éléments recherchés.
IV COMMENTAIRES ET DISCUSSION
Ce travail propose une méthode de dosage des métaux lourds dans le sel de
consommation humaine et animale.
La méthode ainsi proposée se fonde sur des bases scientifiques collectées dans
des ouvrages spécialisés.
La spectrométrie absorption atomique avec flamme a été la utilisée dans cette
étude.
IV.1. Limite de l'étude
IV.3 Résultats
66 échantillons ont été analysés. Sur les 66, 51 étaient constitués de sel iodé et
les 15 restant étaient du sel gemme soit respectivement un taux de 77.3 % et
22.7 %. Il faut noter que tous les échantillons de sel gemme ont été prélevés
dans district de bamako.
45.4 % des échantillons ont été prélevé à Bamako dont 50 % de sel iodé et
autant de sel gemme, suivi des régions de Sikasso et de Kayes avec 15.2 % et
12.1 %.
Au cours de notre étude nous n'avons pas décelé d'échantillons non conformes.
Si tous les échantillons de notre étude étaient conformes aux normes, certains
ont une teneur supérieure à la limite de détection (annexe).
Les échantillons dont la teneur est supérieure à la limite de détection ont été
retrouvés à Bamako, Gao, et sikasso.
Ainsi sur les 51 échantillons de sel iodé, 3 avaient une teneur supérieure à la
limite de détection; soit un taux de 4 %.
Pour le sel iodé, la région de Gao, avec 2 échantillons sur 4 se présente comme
la région ayant le taux le plus élevé d'échantillons présentant une teneur
supérieure à la limite de détection; elle est suivie de la région de Sikasso avec 1
sur 10.
Pour ce type de sel, le plomb a été le seul élément détectable.
Par contre sur les 15 échantillons de sel gemme 12 ont présenté une teneur
supérieure à la limite de détection soit un taux de 80 %.
Ce taux élevé s'explique par le fait que ce type de sel est extrait directement du
sol, pouvant renfermer des quantités plus ou moins importantes de métaux
lourds.
Pour le sel gemme tous les éléments ont pu être détectés.
VI CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
Les métaux lourds peuvent constituer une réelle menace pour la santé humaine
et pour l'environnement.
Le but de la mise au point de cette méthode de contrôle de qualité du sel s'inscrit
dans le cadre des missions assignées au LNS.
La méthode analytique ainsi élaborée est une méthode simple et fiable. Sa limite
de détection et sa linéarité sont satisfaisantes. Ainsi elle peut être préconisée
pour la recherche de routine du cadmium, du cuivre et du plomb pour des
teneurs supérieures à la limite de détection définie pour chaque élément. Elle
répond à l'un des soucis légitimes du LNS, qui est d'évaluer la qualité des
aliments par des méthodes simples et fiables. Les échantillons analysés avaient
tous des teneurs inférieures aux doses admises par le Codex alimentarius pour
les éléments recherchés dans notre étude.
Cette méthode contribue à apporter la preuve que la spectrométrie d'absorption
atomique avec flamme est un moyen sûr et fort utile pour garantir la qualité des
aliments.
Recommandations.
• A L'ANSSA
Programmer l'évaluation les risques sanitaires que peuvent présenter les métaux
lourds dans certains denrées alimentaires.
• Au LNS
Poursuivre des études de ce genre pour les autres métaux toxiques en particulier
le Mercure et l'Arsenic.
Introduire la recherche des métaux lourds dans le plan d'opération annuel.
D'améliorer les connaissances et compétences du personnel grâce à des
programmes de formations internes et externes.
Références bibliographiques
1- G. LINDEN
Techniques d'analyse et de contrôle dans les industries agroalimentaires.
Volume 2, éditions TEC & DOC, 1991, 520 pages.
2- Manfred Moll. Nicole Moll.
Sécurité alimentaire du consommateur, 2eédition, TEC & DOC, 2002, 442pages.
3- Histoire du sel
http:/www. Perso.orange.fr/echel/essai_presentation/histoire_du_sel.html
- 8k
4- UNICEF
Guide du contrôle de l'iodation du sel au Mali.
5- OMS/FAO
Commission du Codex alimentarius version abrégée, Rome, 1992.
6 Traoré A. S
Mise au point des méthodes d'identification et de dosages des ARV utilisés au
Mali.
Thèse de pharmacie Bamako, 2005, 91 pages.
7- L. DOMANGE
Précis de chimie générale et de chimie minérale, Tome2, Masson, Paris, 1974,
527 pages.
8- P. LEBAU et M. M. JANOT.
Traité de pharmacie chimique T1chimie minérale, Masson, Paris 1955-1956,
838 pages
9- P. MALANGEAU
Travaux pratique de chimie analytique : Analyse minérale qualitative, 2e
édition, Cèdres Paris ; 1973, 295 pages.
10- Contribution du Burkina Faso à l'étude sur le plomb et le cadmium
http:/www.chem.unep.ch/Pb_and_Cd/SR/Files/Submission%20GOV/Sub
mis_GOV_BFA.pdf
ANNEXES
Résumé :
La liste des "poisons" dont la présence dans les aliments est possible, est longue;
on peut citer, entre autres les métaux (contaminants).
Ces contaminants, lorsqu'ils existent se trouvent en traces dans les aliments.
Le sel de consommation, denrée alimentaire indispensable, peut contenir
certains de ces contaminants( arsenic, cadmium, cuivre, mercure et plomb), à
des doses déterminées par les instances internationales(Codex, FAO/OMS).
SERMENT DE GALIEN
D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur
témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement ;
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Je le jure.