CM 3A Reducteur
CM 3A Reducteur
CM 3A Reducteur
I- Principes théoriques.
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IV- Coordonnées des fabricants, distributeurs.
V- Bibliographie.
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I. Présentation
Une transmission de puissance est installée entre un moteur et une machine à commander.
Un moteur à vitesse de fonctionnement unique et à couple nominal unique est utilisé, dans la
majorité des cas, qu’il soit électrique, thermique, hydraulique ou pneumatique, car c’est la
solution économiquement acceptable. Ces deux caractéristiques évoluent entre deux valeurs
voisines : vitesse en charge (Nm0 ±ΔNm0), couple en charge (Cm ± ΔCm), les variations
acceptées se situant entre 2 % et 10 % suivant le type de moteur et le rendement énergétique
souhaité.
2. Solution choisie.
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— le prix est très variable suivant la précision demandée, il est en général élevé.
Le cahier des charges d’un réducteur doit être établi avec précision, la puissance à
transmettre n’étant qu’un élément parmi les autres. Le rapport de transmission apparaît soit
cinématiquement avec la vitesse d’entrée et la vitesse de sortie, soit statiquement avec le
couple d’entrée et le couple de sortie et le rendement espéré. La géométrie imposée est à
décrire : axes parallèles, axes concourants perpendiculaires ou d’angle quelconque, axes
orthogonaux, axes concentriques ou position quelconque. L’environnement est à caractériser
tant au point de vue chimique qu’au point de vue physique. Fiabilité, sécurité, maintenance
sont à préciser. Le maintien de l’appareil est à définir : maintien rigide par semelle liée au
bâti, liée au moteur ou montée articulée ou flottante sur l’axe du moteur ou l’axe lié au bâti.
4. Types d’architecture.
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Le tableau 1 regroupe l’ensemble des caractéristiques principales de ces différentes familles :
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4.1. Réducteurs élémentaires
Les réducteurs élémentaires sont les éléments de base les plus simples formés d’un
engrenage unique (pignon et roue) avec les guidages et le maintien de contact assurés par un
carter ; ils sont caractérisés par leur géométrie et leur cinématique :
O 10 , x10 , O 20 , x20 = a 0 , 0
10 = 10 x10
20 = 20 x20
10
rapport : i = 20
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caractéristiques de définitions de l’engrenage sont le module mn0, l’angle d’hélice β0, les
nombres de dents Z1 et Z2, les coefficients de déports de dentures x1 et x2, la longueur de roues
b, et l’entraxe a0. Ces éléments sont à déterminer en fonction du cahier des charges
comprenant essentiellement la puissance à transmettre P(kW) ou le couple de sortie en petite
vitesse (PV) : Cs (N · m), les vitesses nominales ( Nm0) et (Ns0 ± ∆Ns0), le coefficient de
service KB et la durée espérée de fonctionnement H (h).
Le même type de denture normalisée ISO est utilisé mais les surfaces primitives sont
des cylindres de révolution de diamètre d1 et d2 tangents intérieurement. L’encombrement
général est réduit par rapport à la solution précédente mais le pignon, en général, est en porte
à faux, ce qui interviendra sur le coefficient de portée des dentures sous forme, par exemple,
d’un coefficient spécial KS = 0,9.
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4.1.3 Réducteur à engrenage conique
O , x10 , O , x20 = O, 0
Les surfaces primitives sont des cônes de révolution de même sommet, tangents
extérieurement et le rapport de réduction u vaut:
Seules les dentures extérieures peuvent être taillées en roues coniques, avec pour
limite la roue plate : δ2 ≤ π/2.
C’est ici le cas d’une géométrie quelconque dans laquelle les axes ne sont ni parallèles
ni concourants. La seule particularité possible dans la position :
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O 10 , x10 , O 20 , x20 = a 0 , 0
On peux également utiliser une roue dentée associée à une vis sans fin pour réaliser la
réduction.
Le principe de fonctionnement est simple : Le mouvement de la vis autour de son axe
provoque le déplacement des flancs de ses filets qui engrènent avec les dents de la roue, dont
l’axe est perpendiculaire celui de la vis. La roue est donc entraînée en rotation par la vis.
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Le rapport de réduction est égal au quotient du nombre de filet de la vis et du nombre
de dents de la roue.
La vis peut selon les applications comporter un ou plusieurs filets. La roue est à
denture hélicoïdale.
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Sans en arriver aux groupements d’engrenages simples, il est possible de constituer
des réducteurs de base formés de plus de deux roues dentées.
Le pignon (1) de diamètre d1 n’est pas en contact avec la roue (2) de diamètre d2,
l’entraxe étant supérieur à la demi-somme des diamètres de têtes : a0> (da1+da2)/2
Une roue intermédiaire (3) de diamètre d3 engrène avec le pignon (1) en A et avec la
roue (2) en B par adaptation des deux entraxes a13 et a23.
L’engrènement impose, en denture normalisée : le même module mn0, le même angle
d’hélice β0 puisque αn0 = 20o.
Chaque contact extérieur en A et B change le sens de rotation. On obtient donc, ainsi,
un réducteur élémentaire formé de roues à dentures extérieures dont les vitesses sont de même
sens.
Le prix est réduit par rapport à une denture intérieure et la précision est plus grande.
O 10 , x10 , O 20 , x20 = a 0 = 0, 0 = 0
Par contre, deux engrenages sont nécessaires ainsi qu’un arbre intermédiaire parallèle aux
deux autres.
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Enfin, dans la solution classique n’utilisant que des roues à dentures extérieures, il est
possible de placer une roue parasite sur l’un des deux engrenages de rapport u1 ou u2, et cela
pour obtenir des vitesses Nm0 et Ns0 de sens contraires
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4.2.3 Réducteur épicycloïdal plan élémentaire
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Train à porte-satellite fixe
Ainsi qu’en réducteur épicycloïdal plan, un groupement de roues dentées est utilisé
mais ce sont des coniques. Par contre, il y a toujours coaxialité d’axe (O, x0 ) entre l’entrée et
la sortie. Trois pièces sont guidées en rotoïdes d’axe (O, x0 ) : le planétairesolaire (1), le
planétaire-couronne (3) et le porte-satellite (4) ; le satellite (2) est guidé en rotoïde d’axe(O,
x24 ). Il y a contacts ponctuels entre les dentures en A et B.
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4.3. Groupement en série de réducteurs élémentaires
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L’intégration d’un arbre intermédiaire permet ici par exemple de diminuer
l’encombrement en longueur mais le nombre d’élèments mécaniques est augmenté. De plus,
on note qu’en intégrant un arbre intermédiaire on change le sens de rotation en sortie. Donc le
choix se fait en fonction de l’application à réaliser.
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Réducteur cylindroconique avec arbres enroulés
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4.3.4. Solution en groupement mixte
5 Avantages et inconvénients :
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Cette étude des réducteurs et multiplicateurs de vitesse a permis d’analyser les
différents types de réalisations. Qu’il s’agisse d’un choix sur catalogue ou d’une réalisation
particulière, quelques points forts sont à bien préciser.
Le train épicycloïdal, dernier venu, évolue depuis une vingtaine d’années pour aboutir
à des ensembles très compacts, l’isostatisme assuré ne conduisant pas à un accroissement de
prix.
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II. Démarche de calcul
1. Généralités :
1.1. Intérêts :
On trouve les trains ordinaires : les engrenages ont montés en série et les trains
épicycloïdaux : les axes de rotation des roues appelées satellites ne sont pas fixe dans le bâti,
mais tournent par rapport aux autres axes.
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2.2 Trains à deux engrenages :
On a donc ici :
Ns/Ne = N4/N1
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NB : On a ici deux engrenages à dentures extérieures, le sens de rotation de 1 est le même que
celui de 4. Pour avoir une inversion, tout en utilisant deux trains à denture extérieure, on
utilise une roue d’inversion. Le nombre de dents de cette roue ne change rien au rapport final
de transmission.
Cette méthode est valable pour les trains avec engrenages coniques et systèmes roues et vis
sans fin (sans (-1)y)
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On obtient ainsi la formule suivante :
Le but est de connaître les couples au niveau de chaque arbre, à partir de la donnée de
la puissance en entrée, Pe, des nombres de dents respectifs des pignons et roues, des
rendements respectifs de chaque engrenage (n12, n34 , etc..)
Pe = C1. 1 est le point de départ. On peut donc obtenir la vitesse de rotation à l’entrée,
en rads-1
Soit P23 la puissance transmise sur l’arbre liant la roue 2 et le pignon 3, C23 le couple
disponible sur ce même arbre. On a :
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On procède de même pour l’engrenage suivant :
Soit P45 la puissance transmise sur l’arbre liant la roue 4 et le pignon 5, C45 le couple
disponible sur ce même arbre. On a :
Z menées
CS
Z menantes
Remarquons par cette méthode que le rendement du train d’engrenages global est le
produit des rendements de chaque engrenage le constituant…..
3. Trains épicycloïdaux simples:
3.1 Structure :
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On veut faire rouler C2 sur C1 sans glisser. Soit M un point de C2 :
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3.2 Etude cinématique :
2. Ensuite, on repère en quels points on a le roulement sans glissement, c’est à dire entre
quelles pièces on peut utiliser le fait que les rapport des vitesses est l’inverse du
rapport du nombre de dents :
Par composition des vitesses, on obtient une relation liant les vitesses de chaque organe du
train épicycloïdal, vitesse par rapport au bâti :
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4. C’est là que s’arrête l’hypothèse qui consiste à ne rien bloquer. La suite est au cas
par cas. Partant de la relation ci-dessus, on s’intéresse au cas qui nous concerne. Par
exemple, supposons que la couronne est liée au bâti. On a alors 30 = 0 donc
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Cas usuels de fonctionnement :
Dans cette configuration le porte satellite est bloqué, le système fonctionne comme un
train classique à un engrenage avec roue (satellite) d’inversion.
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Configuration avec trains en série :
La condition géométrique de montage est que ces deux entraxes soient égaux
(O1O2 =O2O3).
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4. Trains épicycloïdaux avec satellites à deux roues :
Remarque : le satellite 2 comporte deux roues dentées dont le nombre de dents est
différent Z2 et Z’2.
Ces solutions permettent d’obtenir de plus grands rapports de réduction que les trains
épicycloïdaux simples.
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4.2Exemples usuels de fonctionnement :
Les configurations avec planétaire 3 ou 1 bloqués sont les plus utilisés (PS en sortie)
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EXEMPLES
Pour notre premier exemple nous choisissons d’étudier un réducteur pour transporteur à
bandes ayant les caractéristiques voisines que celui conçu lors du projet individuel de
deuxième année 01-02.
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Il se détermine suivant le tableau ci-dessous en fi=onction de diverses caractéristiques :
CC = CM * FM
CC = 3.18 * 1.39 = 4.42 daN.m
3) Produit REDEX :
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Le rapport de réduction varie de –43.3 à 260.
4) Prix REDEX :
Attente de réponse
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5) Autre exemple :
Nous allons maintenant étudier un second exemple dont les caractéristiques sont les
suivantes :
Les caractéristiques prises en compte sont les suivantes :
La société DAVID BROWN dont une succursale est situé à Fourchambault dans la Nièvre le
produit suivant :
De plus dans l’optique d’une bande transporteuse inclinée l’entreprise nous propose de
coupler le réducteur à un moteur frein standard à alimentation séparée. Le frein se déclenche
par manque de courant. Il aurait pu être remplacer par une roue libre.
Vitesse d’entrée
Vitesse de sortie ou rapport de réduction
Puissance installée
Application ou facteur de service
Position relative des arbres d’entrée et de sortie.
Contraintes dimensionnelles
Environnement
Une fois tous ces éléments réunis vous prendre contact avec un fournisseur ou fabricants.
Nous avons volontairement choisi une entreprise d’envergure internationnale et une autre
implantée dans les environs de Nevers plus accessible.
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LISTE DES FABRICANTS DE RÉDUCTEURS ET
MULTIPLICATEURS
Code
Sigle Ville Téléphone Télécopie
Postal
FOC TRANSMISSIONS 38204 Vienne Cedex 04 74 53 25 90 04 74 31 92 50
REDEX 45210 Ferrières en Gâtinais 02 38 94 42 00 02 38 94 42 99
ENGINS SEGOR 55000 Bar Le Duc 03 29 75 40 11 03 29 75 40 00
CMD TRANSMISSIONS 59405 Cambrai 03 27 73 53 11 03 27 78 36 99
SEW USOCOME 67506 Haguenau Cedex 03 88 73 67 00 03 88 73 66 00
BCSA 69120 Vaulx en Velin 04 72 14 69 01 04 72 14 69 19
DAVID BROWN 69686 Chassieu 04 72 47 61 50 04 72 47 61 69
DEMAG CRANES &
77601 Marne la Vallée 01 64 76 46 00 01 64 76 46 91
COMPONENTS
ATV 78230 Le Pecq 01 30 15 41 00 01 30 15 41 19
CATEP
28250 Senonches 02 37 53 65 30 02 37 37 92 38
INTERNATIONAL
VASSAL
92216 Saint Cloud 01 47 71 79 68 01 49 11 17 87
MOTOREDUCTEURS
SUMITOMO CYCLO 93120 La Courneuve 01 49 92 94 94 01 49 92 94 90
LEBEL SIMPLABELT 93503 Pantin 01 48 43 73 10 01 48 43 69 03
LENZE 93603 Aulnay-sous-Bois 01 48 79 62 00 01 48 69 40 99
ACCARY-LECHNER-
94340 Chennevières-sur-Marne 01 56 86 14 30 01 56 86 14 35
INDUSTRIE
ENGRENAGES RIBAUT 95270 Luzarches 01 30 29 58 88 01 34 71 06 59
BONFIGLIOLI 95670 Marly-la-Ville 01 34 47 45 10 01 34 68 88 00
Bibliographie Réducteurs
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HENRIOT G. Traité théorique des engrenages. Dunod 1979
Actes des congrès mondiaux de l’engrenages : 1977 Paris, 1981 Tokyo, 1986 Paris, 1989
Zengzou et 1992 Paris.
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