Les Ponts (PGC)
Les Ponts (PGC)
Les Ponts (PGC)
Réalisé par :
HMIMSA NASSIM
ELOUIZI AMINE
LEHILALI REDA
EMSI
Année universitaire 2019-2020
Table des figures
1. Le vent et la résonance.....................................................................................12
2. Le séisme..........................................................................................................13
3. L’eau..................................................................................................................15
1. Flexion du tablier...............................................................................................15
2. Compression des piliers....................................................................................18
3. Extension dans les câbles.................................................................................19
Les grandes lignes de l’évolution de la construction des ponts ces dernières années
sont les suivantes :
Evolution du trafic en flèche : le trafic à évoluer qualitativement et
quantitativement.
Evolution des techniques de constructions : les techniques mettent à la
disposition des ingénieurs, des moyens les plus en plus sûrs ;
Du point de vue matériaux
Du point de vue calculs
Du point de vue exécutions
Gabarit de circulation : Il indique quels sont les dimensions du passage que l’on doit
laisser sous l’ouvrage pour le mouvement des véhicules ou de bateaux
Débouché : Dans le cas d’un ouvrage sur une rivière, c’est la surface que l’on doit
laisser pour l’écoulement des eaux. Ici S1 + S2 = S Le débouché se déterminera à
partir de l’étude hydrologique de la rivière.
Tirant d’air : C’est la hauteur libre entre le parement inférieur des poutres du tablier et
le fond de la brèche. Dans le cas du franchissement d’une voie de circulation, le
tirant d’air minimum dépendra du gabarit de circulation : dans le cas d’un ouvrage sur
une rivière, le tirant d’air minimum au-dessus des plus hautes eaux dépend du
gabarit de navigation, si la rivière est navigable ou alors de la possibilité d’évacuation
des corps flottants si la rivière n’est pas navigable, c'est-à-dire ou laissera environ
1,50m.
Tablier : C’est le platelage (dalle) ou circulent les véhicules
Poutres principales (maîtresse) : Ce sont les poutres de pont dans le sens de la
circulation ;
Entretoises : Ce sont des poutres transversales d’un pont, c’est à dire
perpendiculaires aux poutres principales et ont pour rôle d’éviter le basculement ;
Longrines ou longerons : Ce sont des poutres longitudinales qui s’appuient sur
l’entretoise ;
Contreventements : Ce sont des poutres diagonales servant à reprendre les efforts
verticaux dus à la charge permanente, au train de charge et les efforts horizontaux
dus au freinage, à la variation de la température et les transmettent à la fondation ;
Culées : Appuis extrêmes du pont dont le rôle est de retenir les terres et de
transmettre les charges à la semelle dans le bon sol ;
Piles : Appuis intermédiaire du pont ;
Appuis : Ce sont les supports sur lesquels repose le tablier ;
Appareils d’appuis : Ce sont des éléments du pont placés entre le tablier et les
appuis, dont le rôle est de transmettre les actions verticales dues à la charge
permanente et aux charges d’exploitations, routières ou ferroviaires, et de permettre
des mouvements de rotation ou de translation ;
Joint de dilatation : Ouverture (espace) servant à la dilatation de la structure ;
Dos d’âne : Bosse en béton armé permettant la diminution de la vitesse du véhicule ;
Dalle flottante : C’est une dalle de transition construite avant d’accéder sur le pont
pour éviter les affaissements devant le pont ;
Garde –corps : C’est un dispositif de sécurité bordant les ouvrages (ponts) sur sa
longueur essentiellement pour assurer la sécurité des circulations.
Voûte : Pont en maçonnerie en forme d’un arc ;
Figure 2 : Principaux élément constitutifs d'un pont
(1) Culée : qui joue généralement un rôle double d’appui de rive du tablier et de
soutènement des remblais d’accès
(2) Piles qui constituent les appuis intermédiaires
(3) Tablier élément sur lequel circulent les véhicules, il est constitué d’une dalle
reposant sur un quadrillage de poutres : les poutres principales dans le sens de la
circulation et les entretoises placés transversalement
(4) Appareil d’appui en général constitués par des plaques élastonières (néoprènes)
(5) Joint de chaussée
(6) Dalle de transition
Ponts en bois
Ponts en métal
Ponts en béton
Ponts en béton armée
Ponts en béton précontraint
Ponts en maçonnerie (de moellon, de briques)
Ponts mixtes à pré dalle (poutrelles et dalle en béton armé)
Ponts en fonte
Ponts en fer Ponts métallique
Ponts en acier
Ponts en alliage d’aluminium
Selon la portée :
Selon la mobilité : un pont dont le tablier est mobile sur une partie ou sur la totalité
de la portée pour permettre le passage pour des raisons de sécurité ou pour donner
passage à un autre trafic.
Pont fixe
Pont flottant
Pont levant verticalement : un pont dont le tablier subit une translation
verticale tout en restant horizontal.
Pont tournant autour d’un axe vertical
Pont roulant horizontal
Pont démontable
Pont basculant
1. Le vent et la résonance
Le vent est un facteur qui est très important lors de la construction d'un pont
est donc à prendre en compte durant la conception du pont. Les ponts sont
des constructions impressionnantes qui sont en grande partie en acier et en
béton cependant cela ne les empêche pas de bouger sous l'effet du vent
nous prendrons le pont de Tacoma au Etats-Unis un peu plus loin dans
notre développement. Les ponts sont victimes de phénomène de
résonance et amplification des oscillations du tablier. Le vent exerce une
force plus ou moins importante sur le tablier, très exposé à cette contrainte,
en fonction de son amplitude. Le vent limite la longueur des ponts car
certains types de ponts tels que les ponts suspendus sont sensibles au
vent.
On dit que les oscillations peuvent se faire à une ou deux dimensions:
Si les oscillations se font à une dimension, seule la force de portance est en
action, elles se font donc à la verticale.
Si les oscillations se font à deux dimensions, les forces de traînées et de
portance agissent: le tablier se déplace donc en longueur et en largeur.
De nos jours les savants ont étudié ces actions et on peut, par calcul,
déterminer les caractéristiques des oscillations et construire le pont suivant
ces informations.
Les ponts sont également soumis au phénomène de résonance.
La résonance est un phénomène selon lequel certains systèmes physiques
sont sensibles à certaines fréquences. Un système résonant peut
accumuler une énergie, si celle-ci est appliquée sous forme périodique, et
proche d'une fréquence dite «fréquence de résonance» ou «fréquence
naturelle» ou « fréquence propre ». Soumis à une telle excitation, le
système va osciller de plus en plus, jusqu'à atteindre un régime d'équilibre
qui dépend des éléments dissipatifs du système, ou bien jusqu'à une
rupture d'un composant du système. Si on soumet un système résonant à
un degré de liberté non plus à une excitation périodique mais à une
percussion.
Un exemple de résonance: Le pont de Tacoma
Ce phénomène peut engendrer la torsion du tablier. Mais face à cela les scientifiques
ont trouvé un moyen : calculer l'oscillation du vent à différentes vitesses selon le lieu
et construire ces ouvrages d'art en fonction de cette notion
2. Le séisme
Le séisme est une contrainte majeure pour la construction d'un pont. La magnitude
de ce dernier est mesurée sur l'échelle de Richter qui va de 0 à environ 10 ce qui est
très rare avec environ 3 séismes de cette magnitude par an. La magnitude
représente l'énergie libérée par le foyer d'un séisme : plus la magnitude est forte,
plus le foyer libère de l'énergie. L'effondrement d'un pont est dû à la force d'inertie
comme expliqué dans le schéma ci-dessous :
Sur ce schéma nous pouvons voir que l'action du séisme induit la force d'inertie de
direction identique mais de sens différents. Cette force peut être appliquée
latéralement au pont mais aussi de face ce qui entraîne un mouvement de piliers lors
de très grand séismes qui parfois se termine par une chute du pont comme ...
Figure 6 - à Miyagi en avril 2011 au Japon ( Magnitude : 7.2 ) / dans le Sichuan le 12 mai 2008.
3. L’eau
Lorsqu’un pont doit franchir un cours d'eau, il faut étudier plusieurs caractéristiques
- La forme ou topographie du lit du canal, de la rivière ...
- Le niveau de l'eau qui influe sur l'implantation des piliers et sur le choix des
matériaux.
-L'anticipation des crues mal gérée autrefois pour éviter un recouvrement du pont
mais aussi pour faciliter la construction et l'accès des machines. (Voir photo ci-
dessous)
1. Flexion du tablier
La force de pression ou la flexion du tablier est une action mécanique extérieure qui
exprime la force sur le pont linéairement, elle est mesuré en Pascal noté Pa. Dans le
cadre d'un pont, c'est la force infligée par les usagers sur le tablier. Elle exprime la
pression exercée sur une surface donnée :
P = f/S avec p la pression en Pascal, f la force en Newton et S la surface en m 2.
Animation sur des ponts de volumes identiques mais de formes différentes. Nous
allons voir à l'aide du logiciel Solidworks que selon la forme de pont mais avec un
volume et un matériau identique nous obtenons différents déplacements du pont.
Forme 1
Forme 2
Forme 3
Avec ces dernières formes et en y appliquant une force de 10000 Newton répartie
sur le pont nous obtenons ces résultats :
Conclusion : Nous pouvons donc conclure que la forme 2 avec des poutres
centrale permet un déplacement minimum du tablier et est donc la
meilleure forme à choisir parmi ces trois types de tablier pour une pression
répartie de 10000 Newton.
Sur la photo suivante nous pouvons voir les dégâts de la force de compression avec
l'apparition de fissures. A l'arrière-plan des ouvriers tentent de réparer ces dégâts
pour assurer le maintien du pont :
La force d'extension est la force qui étire un matériau. Ses caractéristiques sont les
suivants :
Cette force peut s'exercer sur les câbles des ponts suspendus. Prenons pour
exemple un câble de pont suspendu tel que le "pont de Normandie", un bâton de
pâte à modeler et étirons le : nous pouvons voir apparaître des crevasses sur la
surface, puis plus la tension est forte plus les crevasses sont grandes jusqu'à ce que
le bâton se sépare en deux. Pour ramener cette expérience aux ponts nous risquons
à ce moment la chute du tablier et des usagers du pont.
X. Construction des ponts
Les ouvrages sont en général construits à leur emplacement définitif. Mais certaines
contraintes spécifiques du site (difficultés d’accès, zones urbanisées, voies routières,
ferroviaires ou rivière à franchir…) ne permettent pas de réaliser l’ouvrage dans sa
position finale.
Plusieurs techniques ont donc été développées pour mettre le tablier à son
emplacement définitif après son bétonnage en le déplaçant par poussage,
translation, rotation, ripage… techniques innovantes s'adaptant aux franchissements
les plus divers.
En général les ponts courants en béton sont construits à leur emplacement définitif,
soit sur étaiement, soit sur cintres selon qu’il faille ou non maintenir une circulation
pendant les travaux. Dans quelques cas, afin de réduire au minimum les aléas et
servitudes dus au maintien de la circulation, des techniques permettent de réaliser
l’ouvrage à proximité de son emplacement définitif, donc sans coupure ou gêne pour
la circulation, puis en profitant d’une coupure programmée dans une période
favorable (week-end prolongé, saison non touristique, …), de le déplacer à son
emplacement définitif.
Quand le tablier est situé à faible hauteur au-dessus d’un sol de bonne portance et
qu’il n’y a pas de contrainte d’occupation de la brèche à franchir, la méthode de
construction la plus simple et la plus économique consiste à réaliser le tablier sur un
cintre ou sur un échafaudage directement appuyé au sol.
Cette méthode de construction est celle qui est la plus couramment utilisée pour les
ponts courants en béton. Elle est particulièrement adaptée pour la réalisation de
ponts dalles, de cadres ou de portiques coulés en place.
-De l’étaiement vertical qui doit soutenir le poids de la structure du tablier en cours de
réalisation et le poids des coffrages horizontaux ;
-de l’étaiement horizontal à base de profilés s’appuyant en tête de l’étaiement
vertical ;
-des plateaux coffrant prenant appui sur les profilés.
6. Poutres préfabriquées
La dalle d’un tablier à hourdis général est coulée sur des coffrages perdus constitués
de dallettes en mortier de fibres ou en béton armé qui sont participantes ou non .Leur
portée est comprise entre 0.5 et 1.0 mètres. Elles s’appuient aux extrémités des ailes
des poutres dans des feuillures de 5 à 6 cm de largeur et 2 à 3 cm d’épaisseur. La
dalle en béton armé à une épaisseur comprise entre 15 et 20 cm en fonction de
l’entraxe des poutres.
Les ponts à poutres sont bien adaptés aux franchissements droit .Ils peuvent aussi
être utilisés pour des ouvrages courbe ou de largeur variable (en jouant sur
l’espacement des poutres) ou des ouvrages biais.
Nota : L’extrémité des poutres constitue la zone d’about qui présente un débord de
l’ordre de 50 cm par rapport à l’axe des lignes d’appuis .La longueur de la poutre est
donc égale à la portée augmentée d’une longueur de l’ordre d’un mètre.
Les entretoises d’about sont coulées en place. Elles ont une épaisseur de l’ordre de
25 à 30 cm.
Nota : Il convient d’être vigilant sur la stabilité des poutres en phase de manutention
et après mise en place sur appuis définitifs en attente du bétonnage des entretoises
et du hourdis.
Structures mixtes
Les tabliers des ponts routiers, autoroutiers ou ferroviaires mixtes acier-béton sont
constitués de poutrelles métalliques longitudinales supportant une dalle en béton.
La dalle en béton assure la répartition transversale des charges. Elle peut être
coulée en place sur des coffrages réutilisables fixes ou non (éventuellement sur des
prédalles) ou constituées d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cas, pour les
tabliers bi-poutres, la dalle préfabriquée couvre toute la largeur de l’ouvrage. Des
ouvertures au droit des poutres permettant la connexion avec celles-ci .Après pose,
les ouvertures et les joints de clavage entre dalles sont bétonnés pour assurer la
continuité de la dalle et la jonction aux poutres.
Le principe d’exécution est le suivant :
-Pose des poutres principales sur leurs appuis définitifs avec leurs dispositifs
antidéversement,
-Réalisation des hourdis en béton soit sur des éléments coffrant, soit avec des
éléments préfabriqués,
-Finitions et mise en place des équipements du tablier
Nota : Dans certains cas, les poutres principales, assemblées par deux, peuvent être
lancées, éventuellement avec un avant bec, au-dessus des voies à franchir.
Le tablier d’un pont à poutrelles enrobées est constitué d’une dalle pleine en béton
renforcée longitudinalement par des poutrelles laminées en acier faiblement
espacées (60 à 75 cm) et transversalement par des armatures.
L’ensemble « poutrelles + béton » forme une section mixte. Ce type de construction,
essentiellement utilisé pour des ouvrages ferroviaires, est robuste et durable avec
une réserve de résistance importante. Cette solution convient pour des tabliers très
élancés. La mise en œuvre est simple et ne nécessite pas d’étaiement et donc
perturbe très peu la circulation des voies franchies.
Le phasage de réalisation de ce type d’ouvrage est le suivant :
-Pose des profilés cintrés en fonction des profils en long et des contreflèches
calculées sous charges permanentes ;
-Mise en place des coffrages perdus sur les ailes inférieures des poutrelles ;
-Mise en place des barres d’écartement des profilés pour assurer la stabilité au
bétonnage ;
-Mise en place des armatures transversales en partie basse par enfilage dans des
trous percés dans les âmes et en partie supérieure ;
Mise en place des coffrages latéraux ;
-Coulage du béton par couches successives.