Conserveries de Provence Coûts Spécifiques Corrigé PDF
Conserveries de Provence Coûts Spécifiques Corrigé PDF
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Correction
Marchés
Jus Concentré Sauce
Produits
Bordeaux 8 000 184 000 2 880
Paris 19 600 175 500 4 400
Montpellier 11 200 53 280 - 540
Toulouse - 3 000 36 250 800
Total MSCV 35 800 449 030 7 540
Frais fixes directs 25 000 70 000 15 000
Marge s/ coût spécifique 10 800 379 030 - 7 460 382 370
Marchés
Bordeaux Paris Montpell. Toulouse
Produits
Jus 8 000 19 600 11 200 - 3 000
Concentré 184 000 175 500 53 280 36 250
Sauce 2 880 4 400 - 540 800
Total MSCV 194 880 199 500 63 940 34 050
Frais fixes directs - 30 000 - 30 000 - 20 000 - 20 000
Marge s/ coût spécifique 164 880 169 500 43 940 14 050 392 370
Remarque : il était possible de répondre simultanément aux deux questions précédentes. Le tableau est le
suivant :
Matières, MOD. et transport : voir énoncé 1.1. Frais de vente = 10 % du prix de vente (annexe 2.1.).
Marge sur coût spécifique de l’ensemble des produits (voir page 1) : 382 370
Coûts fixes : 320 000
de indirects de distribution : 100 000
frais généraux : 220 000
= Résultat 62 370
Marge sur coût spécifique de l’ensemble des marchés (voir page 1) : 392 370
Coûts fixes : 330 000
de indirects de fabrication : 110 000
frais généraux : 220 000
= Résultat 62 370
Marge sur coût spécifique couple produits-marchés (voir page 1) : 282 370
Coûts fixes : 220 000
frais généraux : 220 000
= Résultat 62 370
Il faut envisager de supprimer les couples produit-marché pour lesquels la marge sur coûts variables est négative,
c’est à dire les ventes de sauce à Montpellier et les ventes de jus à Toulouse.
De même, il faudrait envisager de développer pour un produit donné, dans les limites de la capacité de
production, les marchés où la MSCV par unité vendue est la meilleure.
Jus :
Il faut envisager de ne plus vendre à Toulouse. Dans la mesure où la capacité de production est limitée, il faut
vendre en priorité sur les marchés où la MSCV est la meilleure par unité vendue, donc dans l’ordre : Paris,
Bordeaux, Montpellier.
Paris 90 000
Bordeaux 50 000
Montpellier 100 000
240 000 Capacité de production utilisée :
240 000 / 280 000 86 %.
Concentré :
Il faut saturer dans l’ordre les marchés de Paris, Bordeaux, Montpellier et Toulouse.
Paris 85 000
Bordeaux 100 000
Montpellier 40 000
Toulouse 25 000 (alors qu’il aurait pu en absorber 40 000)
250 000 Capacité de production utilisée à 100 %
Sauce :
Il faut envisager de ne plus vendre à Montpellier. Il faut dans ce cas saturer dans l’ordre les marchés de Paris,
Bordeaux, et Toulouse.
Paris 27 000
Bordeaux 23 000 (alors qu’il aurait pu en absorber 27 000)
Toulouse 0 (alors qu’il aurait pu en absorber 10 000)
50 000 Capacité de production utilisée à 100 %
Elle oblige à faire deux tableaux : l’un en raisonnant par produit, l’autre en raisonnant par marché de façon à
vérifier que chacun laisse une marge sur coût spécifique positive.
Marchés
Paris Bordeaux Montpellier Toulouse Total
Produits
Jus 25 200 8 600 14 000
Concentré 229 500 230 000 88 800 36 250
MSCV par marché 254 700 238 000 102 800 36 250
Frais fixes spécifiques - 30 000 - 30 000 - 20 000 - 20 000
Marge s/ coût spécifique 224 700 208 000 82 800 16 250 531 750
Deuxième présentation :
On remarque que la marge sur coûts spécifiques pour la sauce est négative. En renonçant à ce produit, on
améliore la marge globale sur coût spécifique de 520 EUR, ce qui la porte à : 436 230 + 520 = 436 750
Remarque : on vérifiera aisément, sans refaire un tableau de calculs, que les marges sur coût spécifique par
marché restent largement positives si l’on abandonne les ventes de sauce à Montpellier et à Paris.
Ce programme résulterait d’une application brutale de la théorie. En réalité, d’autres considérations sont prises
en compte :
Est-il possible de ne vendre que du concentré à Toulouse ? Les grossistes de la région devant se
procurer du jus et de la sauce tomate auprès de concurrents, risquent de grouper leurs achats chez eux et
donc de ne plus nous acheter de concentré, ce qui entraînerait la perte des 16 250 EUR de marge sur
coût spécifique qu'on y escompte.
Arrêter de fabriquer de la sauce signifie revendre les matériels spécifiques (seule condition pour
économiser les 15 000 EUR de frais fixes directs) et reconvertir ou licencier du personnel. Ce n'est
peut-être pas réaliste. Une étude à plus long terme pourrait être menée pour savoir si on ne peut au
contraire développer les possibilités de production pour satisfaire le marché. Cette solution permettrait
d'ailleurs de vendre de la sauce à Toulouse.
Ce programme, qui permet de gagner environ 2,5 fois plus que l'an dernier, sera sans doute revu compte
tenu du climat social, d'une étude à terme des possibilités de vente sur les différents marchés et des
réactions de certains grossistes au cas où on limiterait la gamme de produits sur leur région.
Enfin, il ne faut pas négliger l'étude des coûts prévisionnels et les décisions possibles en matière de prix
de vente. Il vaudrait peut-être mieux dans certaines régions majorer le prix de vente, quitte à réduire le
nombre de clients potentiels, plutôt que d'abandonner entièrement les ventes de ces régions. Par
exemple en vendant le jus 1,20 EUR à Toulouse (au lieu de 1,10 EUR) on ne pourrait peut-être plus
vendre que 50 000 unités au lieu de 80 000 ; mais la marge sur coût variable unitaire augmenterait de
0,09 EUR (compte tenu des frais de vente qui augmenteraient de 1 centime) et passerait à + 0,03 EUR.
On pourrait alors produire les 40 000 unités de jus auxquels on avait renoncé, pour les vendre à
Toulouse ce qui rapporterait 1 200 EUR de marge sur coût variable et donc 1 200 EUR de résultat
supplémentaire. La capacité de production serait alors saturée.
Un raisonnement analogue pourrait être conduit pour que la production de sauce soit maintenue et
devienne bénéficiaire.