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    Exam AnNonLineaire 01 166

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    mohamed amine Atia
    L'examen porte sur l'analyse numérique non linéaire et contient trois exercices. Le premier exercice concerne l'interpolation de Lagrange et l'intégration numérique. Le deuxième exercice traite de la résolution numérique d'équations différentielles ordinaires. Le troisième exercice porte sur la convergence de méthodes itératives pour trouver les racines d'une fonction.

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    L'examen porte sur l'analyse numérique non linéaire et contient trois exercices. Le premier exercice concerne l'interpolation de Lagrange et l'intégration numérique. Le deuxième exercice traite de la résolution numérique d'équations différentielles ordinaires. Le troisième exercice porte sur la convergence de méthodes itératives pour trouver les racines d'une fonction.

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    L'examen porte sur l'analyse numérique non linéaire et contient trois exercices. Le premier exercice concerne l'interpolation de Lagrange et l'intégration numérique. Le deuxième exercice traite de la résolution numérique d'équations différentielles ordinaires. Le troisième exercice porte sur la convergence de méthodes itératives pour trouver les racines d'une fonction.

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    E.N.I.T.

    Unité Pédagogique de Mathématiques Appliquées


    Examen – Analyse Numérique non Linéaire 4 Janvier 2016
    Classes : 1ère année: GC–GHE–GI GM–MIndS. Durée 2H00
    Documents non autorisés 2 pages

    Exercice 1.

    1. Soit g une fonction de classe C 3 sur [−1, 1].


    (a) Soit P le polynôme d’interpolation de Lagrange de g aux points :
    t0 = −1, t1 = 0, et t2 = 1.
    Quel est le degré du polynôme P ? Rappeler l’expression de l’erreur d’interpolation de
    Lagrange en fonction de g.
    2
    (b) Montrer que les fonctions g1 (t) = tet −1 et g2 (t) = sin( π2 t) ont le même polynôme
    d’interpolation de Lagrange aux points t0 , t1 et t2 . Calculer ce polynôme.
    2. Soit la formule d’intégration numérique :
    Z 1
    tg(t)dt = αg(−1) + βg(1) + E(g). (1)
    −1

    (a) Calculer α et β pour que la formule (1) soit de degré le plus élevé possible.
    (b) Déterminer le degré exact de cette formule d’intégration.
    2
    (c) Montrer qu’il existe η ∈ [−1, 1] tel que : E(g) = − g (3) (η).
    45
    Indication : On pourra considérer le polynôme d’interpolation de Lagrange de la
    question (1a) et utiliser l’erreur d’interpolation.

    Exercice 2.
    Soit le problème de Cauchy
     0
    y (x) = f (x, y(x)) = xf1 (x, y(x)), x ∈ [a, b],
    (2)
    y(a) = Y0 ,

    où f1 est une fonction de classe C 2 ([a, b] × R) et Y0 est donné. On suppose qu’il existe une
    constante L1 > 0, telle que

    ∀x ∈ [a, b], ∀y, z ∈ R, |f1 (x, y) − f1 (x, z)| ≤ L1 |y − z|. (3)

    1. Montrer qu’il existe L > 0 telle que

    ∀x ∈ [a, b], ∀ y, z ∈ R, |f (x, y) − f (x, z)| ≤ L|y − z|.

    En déduire que le problème (2) admet une solution unique.

    On considère, pour N ∈ IN ∗ , la subdivision a = x0 < x1 < · · · < xN = b avec xn = a + nh,


    b−a
    0 ≤ n ≤ N , et h = .
    N
    Afin de résoudre numériquement (2), on considère, pour y0 = Y0 , le schéma suivant:
    h
    yn+1 = yn + [hf1 (xn , yn ) + xn f1 (xn , yn ) + xn f1 (xn + h, yn + hxn f1 (xn , yn ))] , ∀n ∈ IN.
    2
    (Sc)
    2. Ecrire le schéma (Sc) sous la forme :

    yn+1 = yn + hΦ(xn , yn , h), ∀n ∈ IN,

    où Φ est une fonction à déterminer.

    3. Montrer que le schéma (Sc) est consistant avec l’équation différentielle (2).

    4. Montrer que le schéma (Sc) est stable.

    5. En déduire que le schéma (Sc) est convergent.


    ∂f ∂f
    6. Calculer f (1) = +f en fonction de f1 et de ses dérivées partielles.
    ∂x ∂y
    7. Vérifier que le schéma (Sc) est d’ordre au moins 2.

    Exercice 3.
    Soit une fonction f de classe C 3 sur un intervalle [a, b] vérifiant

    ∀ x ∈ [a, b], f 0 (x) > 0.

    On suppose que f admet une racine unique α dans [a, b].

    1. Pour x0 ∈ [a, b] donné, soit (xn ) la suite générée par la méthode de Newton pour approcher
    α et définie par xn+1 = g(xn ), ∀n ∈ IN . Rappeler l’expression de g en fonction de f . Quel
    est l’ordre de convergence de cette méthode.

    ef (x) − 1
    2. Soit la fonction h définie sur l’intervalle [a, b] par h(x) = x − . On considère la
    f 0 (x)
    méthode itérative 
    y0 ∈ [a, b],
    (4)
    yn+1 = h(yn ), n ≥ 0,

    (a) Vérifier que α est un point fixe de h.


    (b) Montrer que la méthode (4) est localement convergente vers α.
    (c) Montrer que de la méthode (4) est d’ordre de convergence au moins 2.

    3. Montrer que
    h(x) ≤ g(x), ∀x ∈ [a, b].
    Indication : on pourra utiliser l’inégalité suivante : ex − 1 ≥ x, ∀ x ∈ R.

    4. On suppose de plus que ∀ x ∈ [α, b], f 00 (x) > f 0 (x)2 .

    (a) Montrer que les fonctions g et h sont croissantes sur l’intervalle [α, b].
    On suppose dans la suite que α ≤ x0 = y0 ≤ b.
    (b) Montrer que α ≤ y1 ≤ x1 ≤ b. En déduire par récurrence que pour tout entier n, on a
    α ≤ yn ≤ xn ≤ b.
    (c) Vérifier que la suite (xn ) est décroissante.
    (d) En déduire que lim xn = lim yn = α.
    n→+∞ n→+∞
    (e) Comparer la vitesse de convergence des deux suites (xn ) et (yn ). 

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