Apprendre Mysql
Apprendre Mysql
Pourquoi MySQL ?
Gratuiciel en licence GPL version 2.
Facile d'utilisation : intuitif et ergonomique.
Vitesse performante [1] .
Supporte la plupart des commandes SQL ANSI.
Support technique complet, avec des tutoriels en ligne, des forums, mailing list (lists.mysql.com),et des
contrats payants possibles.
Portabilité : importation et exportation faciles vers des fichiers Excel et autres bases de données.
Échelonnable : pratique aussi bien pour des petites bases, que pour celles contenant des milliards
d'enregistrements avec plusieurs téraoctets de données et des centaines de milliers de tables.
Contrôle des permission des utilisateurs précis.
La licence MySQL
Licence publique générale GNU version 2 : copyleft, permettant d'utiliser MySQL à des fins
commerciales ou pas, tant que l'application est à la même licence. Il y existe par ailleurs une exception
Free/Libre Open Source Software (FLOSS) qui autorise des programmes non GPL mais gratuits à se
connecter au serveur MySQL (comme par exemple des programmes en licence PHP).
Une soi-disante "commerciale" (bien que GNU GPL puisse être aussi utilisée en commercial mais pas
propriétaire), licence payante, conférant le droit d'intégrer MySQL avec une application non FLOSS,
redistribuable en dehors de son organisation. Mais ces bibliothèque ne peuvent pas se connecter aux
nouvelles versions de MySQL.
MariaDB
En 2008, Sun Microsystems acheta MySQL, puis fût acheté par Oracle en 2010. Après l'acquisition, le
processus de développement changea. L'équipe commença à sortir de nouvelles versions de MySQL moins
fréquemment, avec du nouveau code moins testé, par une communauté moins active
En 2009 Monty Widenius, fondateur de MySQL, quitta l'entreprise pour en créer une autre, appelée The
Monty Program (http://www.askmonty.org/) [archive]. Son fork fût appelé MariaDB, il permet de :
importer le nouveau code qui sera ajouté à la branche MySQL, en le rendant plus stable ;
nettoyer le code MySQL ;
ajouter des contributions de la communauté (plugins et fonctionnalités) ;
développer le moteur de stockage Aria, anciennement Maria ;
augmenter les performances ;
ajouter d'autres fonctionnalités au serveur.
La plateforme primaire de MariaDB est GNU/Linux, mais il tourne aussi sur Windows [2] . Les moteurs de
stockage suivants ont été ajoutés :
Drizzle
En 2008 Brian Aker, architecte en chef de MySQL, quitta le projet pour démarrer un nouveau fork appelé
Drizzle (http://www.drizzle.org/) [archive]. Initialement financé par Oracle, Drizzle l'est maintenant par
Rackspace. Ses caractéristiques sont :
seule une petite partie du code MySQL a été conservée : les fonctionnalités essentielles ;
modularité : beaucoup de chose peut être implémenté sous forme de plugins ;
optimisé multiprocesseur et multicore 64 bits ;
seuls les systèmes GNU/Linux et UNIX sont supportés.
Il n'existe pas de version publique de ce fork. Il est en licence GNU GPLv2 (héritée de MySQL), mais une
licence BSD peut être appliquée.
OurDelta
OurDelta (http://ourdelta.org/) [archive] est un autre fork, maintenu par Open Query. La première branche
(5.0), est basée sur MySQL 5.0. La 5.1 est issue de MariaDB. OurDelta contient des patchs développés par
la communauté ou des tiers. Il fournit des packages pour certaines distributions GNU/Linux : Debian,
Ubuntu, Red Hat/CentOS. Il n'est pas disponible sur d'autres plateformes mais son code source est
disponible gratuitement.
Percona Server
Percona Server set un fork maintenu par Percona. Il propose le moteur de stockage ExtraDB, fork
d'InnoDB, et des patchs d'amélioration des performances.
Références
1. ↑ http://www.mysql.com/why-mysql/benchmarks/
2. ↑ http://archive.mariadb.org/mariadb-5.5.28a/
Microsoft Windows
Tout-en-un
Des logiciels tout-en-un (serveur Web, base de donnée MySQL, et PHP) permettent de s'affranchir d'une
installation fastidieuse et rédhibitoire pour le débutant :
1. EasyPHP téléchargement (http://www.easyphp.org) [ archive ] : n'a pas vocation à être installé pour de la
production, mais pour le développement.
2. WAMP téléchargement (http://www.wampserver.com) [ archive ] : est du même type qu'EasyPHP : ce logiciel
installe facilement un serveur Web Apache, une base de données MySQL et PHP 4 et 5. Il a l'avantage
de permettre de passer facilement de PHP 4 à PHP 5, sans avoir à refaire une installation ou une
compilation. Tout comme EasyPHP, c'est un environnement de développement, et non un
environnement de production. Attention : la résolution des noms d'hôtes se réalise séparément. Les
installations WAMP servent à tester en local sur votre PC. Dans la plupart des cas, il suffit d'utiliser le
fichier Hosts local, comme on le ferait sur une machine Linux, afin de lier des noms aux adresses IP.
Dans Windows XP, Vista et 7, ce fichier se trouve dans le répertoire systemroot\System32\Drivers\Etc.
Il peut se faire que le service ait déjà été configuré. Lorsque vous vous en doutez, contactez votre
administrateur réseau. Remarque : vous trouverez une liste des possibilités de résolution de noms avec
MS Windows sur microsoft.com (http://www.microsoft.com/technet/prodtechnol/winxppro/reskit
/c24621675.mspx) [archive].
3. XAMPP téléchargement (http://www.apachefriends.org/fr/xampp.html) [ archive ] : est du même type qu'EasyPHP ou
WAMP, le deuxième P étant pour Perl. Son usage est recommandé avec PHPEclipse
(http://www.phpeclipse.de/tiki-view_articles.php) [archive].
4. The Uniform Server téléchargement (http://www.uniformserver.com) [ archive] : en anglais seulement avec
Apache2, Perl5, PHP5, MySQL5, phpMyAdmin.
Pour l'instant, WAMP ne supporte pas encore le Secure Socket Layer (SSL). L'installation se finit par un
message qui vous informe de ce fait. Afin de pouvoir travailler sans problèmes, éditez le fichier c:\windows
\php.ini. Cherchez dans ce fichier la ligne qui commence avec extension=php_openssl.dll. Commentez cette
ligne en la faisant précéder d'un point-virgule :
;extensions=php_openssl.dll
Si tout se passe bien, vous pouvez ouvrir la page de test dans votre navigateur.
Installation manuelle
Apache est disponible sur le site Web de Apache Software Foundation apache.org
(http://www.apache.org) [archive].
PHP est téléchargeable sur le site officiel de php (http://www.php.net) [archive]. Choisissez le fichier au
format ZIP.
Enfin, vous trouverez MySQL sur mysql.com (http://www.mysql.com) [archive].
Installer Apache
Pour installer Apache, double-cliquez sur le fichier exécutable, et suivez les instructions d'installation
automatique.
Si vous installez Apache sur un ordinateur de développement, renseignez le champ "nom de domaine" avec
la valeur localhost.
Si vous installez un serveur de production et que vous disposez d'un nom de domaine, vous devriez disposer
des informations nécessaires concernant votre nom de domaine, fournies par le registrar.
Debian / Ubuntu
Apache seul
Pour plus de détails voir : Le système d'exploitation GNU-Linux/Le serveur Web Apache.
Le service peut ne pas être lancé par défaut, mais même s'il l'est on peut quand-même essayer de l'activer
avec :
# /etc/init.d/apache2 start
On peut ensuite tester le serveur, pour voir si une page s'affiche ou s'il refuse la connexion :
commande
$ lynx http://localhost/
Cette adresse est la boucle locale, elle peut aussi être rentrée directement dans tout navigateur web.
LAMP
Logiciel tout-en-un pour Linux (Apache + MySQL + PHP), comme WAMP pour Windows.
Gentoo
Premièrement il faut installer Apache si ce n'est pas déjà fait :
emerge apache
emerge dev-lang/php
# nano -w /etc/conf.d/apache2
APACHE2_OPTS="-D PHP5"
<?php
$connexion = mysql_connect("localhost", "mysql_user", "mysql_password");
if ($connexion) {
print ("Connexion OK");
}
else {
print ("Connexion KO");
}
?>
En cas d'erreur :
1045 échec de la connexion : le compte "mysql_user" n'a pas le droit de se connecter au serveur, il faut le
recréer dans PHPmyadmin. Le faire en cochant "créer une base à son nom", même si elle existe déjà (cela
ne l'effacera pas).
1044 : le compte "mysql_user" n'a pas le droit de se connecter à la base, il faut le modifier dans
PHPmyadmin.
1449 The user specified as a definer does not exist :
MySQL : mysql_error()
MS-SQL : sqlsrv_errors()
Erreurs possibles
S'il est impossible de créer des fichiers ou répertoires depuis un navigateur c'est que le serveur n'autorise pas
l'utilisateur apache à le faire dans le répertoire du site.
Références
1. ↑ http://www.phpsources.org/tutoriel-connection.htm
INFORMATION_SCHEMA
information_schema est une base de données virtuelle apparue dans
MySQL 5, qui contient des métadonnées sur le serveur et ses bases.
Elle n'est pas modifiable (ni la structure, ni les données), on peut
donc juste la lire.
Beaucoup de ses informations sont récupérables aussi avec la Base information_schema dans
commande SHOW, plus rapide. Toutefois information_schema est phpMyAdmin.
plus flexible.
La table de INFORMATION_SCHEMA sur les bases est SCHEMATA. Le programme mysqlshow (en ligne
de commande DOS/Unix) peut aussi être utilisé à la place.
Cela ne peut fonctionner que si le serveur est démarré, et sans l'option --skip-all-databases.
En l'absence des privilèges SHOW DATABASES, seule les bases sur lesquelles le compte a des permissions
seront visibles.
Toutes :
SHOW DATABASES;
le mot clé SCHEMA peut être utilisé en lieu et place de DATABASES. MySQL ne supporte pas les SCHEMA des
standards SQL, donc il est synonyme de DATABASES. il a été ajouté pour la compatibilité avec d'autres
SGBD.
Ajouter un filtre sur les noms des bases
L'opérateur LIKE fonctionne selon le langage de manipulation de données standard. Donc il est faisable de
lister toutes les bases commençant pas 'wiki' ainsi :
Filtres complexes
Elle autorise les expressions rationnelles, les opérateur de comparaison '=', '<' et '>', et les fonctions sur les
chaines de caractères.
Les commandes SQL suivantes donnant relativement peu d'information sur les vues, il faudra recourir à la
table `VIEWS` pour les métadonnées.
USE `database`;
SHOW TABLES;
Appliquer un filtre
De plus, par défaut SHOW TABLES ne retourne que la colonne du nom des tables. Le mot FULL permet d'en
ajouter une deuxième appelée `Table_type` :
Elle peut contenir trois valeurs différentes : 'BASE TABLE' pour les tables, 'VIEW' pour les vues, et
'SYSTEM VIEW' pour les tables spéciales du serveur (généralement celles de la base
INFORMATION_SCHEMA).
La liste des tables non temporaires (sans les vues) ouvertes dans le cache :
DESCRIBE
USE `base`;
DESCRIBE `table`;
-- ou
DESCRIBE `base`.`table`;
USE `base`;
DESC `table` 'filtre';
'filtre' peut être un nom de colonne. S'il est spécifié, seule cette colonne sera affichée. Si 'filtre' contient '%'
ou '_', il sera évalué comme une condition LIKE. Par exemple, pour obtenir tous les champs commençant par
'wiki' :
EXPLAIN
Synonyme de DESC :
EXPLAIN `table`;
SHOW FIELDS
SHOW COLUMNS
En fait FIELDS et COLUMNS sont synonymes. EXPLAIN et DESC ne supportent pas toutes leurs clauses
(filtre).
Exemple de résultat :
Le mot KEYS est synonyme de INDEX. Aucune autre clause n'est possible avec.
Afin de distinguer les variables des mots réservés, on place les identificateurs MySQL (noms des tables,
champs, et bases) entre deux accents graves (`). Il s'agit du caractère ASCII 96, disponible sous Linux en
pressant les deux touches ALT + '.
Généralement il est optionnel, mais il permet de meilleurs messages d'erreur, par exemple :
vs :
Cette syntaxe autorise l'utilisateur à employer des mots réservés dans leurs noms d'objets. On peut même
utiliser des accents graves en es tapant deux fois, à la manière des caractères d'échappement :
Par contre cette syntaxe n'est pas portable, car le standard SQL recommande le guillemet (").
Le LDD est composé de CREATE, ALTER et DROP. Il permet d'ajouter, modifier et supprimer les structures
logiques qui contiennent les données, ou autorisent les utilisateurs à y accéder ou à les maintenir (bases,
tables, vues, clés...). le LDD concerne les métadonnées.
Le LMD est constitué de INSERT, UPDATE et DELETE. Pour ajouter, modifier et supprimer les données
stockées dans les bases.
Le LCD représente GRANT et REVOKE. Il s'agit de la sécurité de la base, des permissions des utilisateurs.
Le DQL (Data Query Language : langage de requête de données), comme SELECT, SHOW et HELP. Ils sont
rattachés au LMD dans le modèle traditionnel.
Le DTL (Data Transaction Language : langage de transaction de données) avec START TRANSACTION,
SAVEPOINT, COMMIT et ROLLBACK [TO SAVEPOINT]. Affiliable au LCD dans le modèle à trois catégories.
Variables de session
Les variables obéissent à certaines règles :
SELECT @test := 2;
SELECT @test + 1; -- renvoie 3
Pour copier dans valeurs d'une sélection dans une ou plusieurs variables :
Variables globales
Une variable globale est visible pour tous les utilisateurs, elles peuvent modifier les fichiers de configuration
définitivement pendant la session. Donc en les changeant, il est nécessaire de préciser le critère définitif ou
éphémère, via set global et set session.
Exemple :
Une expression ou une colonne peut être baptisée avec AS. Cet alias est utilisé comme nom de colonne et
peut donc être nommé dans les clauses des requêtes. Exemple :
SELECT
CONCAT(nom,' ', prenom) AS nom_complet,
pseudonyme AS pseudo
FROM
table1
ORDER BY
nom_complet;
Ces alias fonctionnent avec ORDER BY, GROUP BY et HAVING, mais pas WHERE.
Cela peut aussi servir à raccourcir les noms des tables employées comme préfixes.
SELECT
COUNT(R.ID_reservation), U.Localisation
FROM
Utilisateurs U
LEFT OUTER JOIN
Reservations AS R
ON
U.ID_Utilisateur = R.ID_Utilisateur AND
R.ID_Projet = '10'
GROUP BY
U.Localisation;
De plus les alias peuvent jouer un rôle crucial pour les auto-jointures. Par exemples ci-dessous, la table
personne est référencée par p et c :
SELECT
p.nom AS parent,
e.nom AS enfant,
MIN((TO_DAYS(NOW())-TO_DAYS(e.date_naissance))/365) AS agemini
FROM
personne AS p
LEFT JOIN
personne AS e
ON
p.nom=e.parent WHERE e.nom IS NOT NULL
GROUP BY
parent HAVING agemini > 50 ORDER BY p.date_naissance;
VARCHAR
VARCHAR est l'abréviation de CHARACTER VARYING (caractère variant en anglais). 'n' représente la taille
maximum de colonne (jusqu'à 65 535 caractères). Par exemple, une colonne de type VARCHAR(10) peut
contenir 10 caractères maximum. La taille du stockage correspondant en fait à la taille du texte contenu (L),
plus un ou deux octets (un si la taille est inférieure à 255).
CHAR(n) est similaire à VARCHAR(n) sauf qu'il occupe une taille fixe, il ne tient pas compte de son contenu.
TEXT et BLOB
Les types BLOB et TEXT ont une taille maximum de 65 535 caractères. L'espace requis est la taille réelle des
données stockées, plus un ou deux octets (un si < 255). Comme elles ne sont pas stockées dans le fichier de
données, toutes les opérations (INSERT / UPDATE / DELETE / SELECT) les concernant sont plus lentes,
mais cela a l'avantage de rendre celles qui ne les touchent pas plus rapides.
INTEGER
Spécifier une valeur n n'a aucun effet. De toute façon, la taille maximum est des données stockées est de 429
fois 107.
DECIMAL
Syntaxe : DECIMAL(n,m).
Ex : DECIMAL(4,2) signifie des nombres jusqu'à 99,99 (quatre chiffres deux dont réservés aux décimales).
DATE
Il existe trois types pour stocker des dates : DATETIME, DATE, et TIMESTAMP.
MySQL récupère et affiche les dates au format "AAAA-MM-JJ" (plus pratique pour les classer de gauche à
droite).
DATETIME est utilisé quand les valeurs doivent contenir l'heure en plus du jour.
La différente entre DATETIME et TIMESTAMP est que la taille des TIMESTAMP est limitée aux années 1970-2037.
Le type TIME peut stocker les heures du jour (HH:MM:SS) sans date. Il peut aussi représenter une période de
temps (ex : -02:00:00 pour deux heures avant). Limité entre '-838:59:59' et '838:59:59'.
Pour manipuler des dates, il faut préciser un jour et pas seulement une heure, car pourrait interpréter
"HH:MM:SS" comme une valeur "YY:MM:DD".
Les exemples suivant montrent la plage de date précise pour les temps Unix, démarrant à l'époque Unix
jusqu'à 2038 ( ).
SET et ENUM
SET est un type dont les valeurs sont prédéfinies dans une liste lors de la création de la table [1] .
ENUM est similaire mais restreint à un seul membre, alors que SET autorise le stockage de n'importe lesquelles
de ses valeurs ensemble.
Exemple :
SET("madame", "monsieur") -- autorise un champ vide, "madame", "monsieur", "madame, monsieur", ou "monsieur, ma
Références
1. ↑ http://dev.mysql.com/doc/refman/5.0/fr/set.html
Création
Suppression
mysqladmin drop permet de le faire en ligne de commande. Le paramètre -f force celle-ci sans poser de
question.
Renommage
Dans les versions 5.1.x il existait une commande RENAME DATABASE, mais elle a été retirée suite à des
problèmes.
Une autre option avec les droits root, est de renommer le répertoire de la base :
cd /var/lib/mysql/
/etc/init.d/mysql stop
mv Nom_de_la_base/ Nom_de_la_nouvelle_base/
/etc/init.d/mysql start
Copier
Avec phpMyAdmin
Avec mysqldump
mysqldump peut sauvegarder les bases, il suffit de réinjecter son résultat dans d'autres bases.
DBDesigner est en licence GNU GPL, mais ne peut pas être considéré comme un freeware car i requiert un
compilateur Kylix non gratuit.
Il recontre une erreur de connexion à MySQL sur la version 4 : unable to load libmysqlclient.so Pour la
résoudre :
Sous Linux :
Configuration typique :
Sous Fedora/CentOS :
Pour Fedora/CentOS :
[MySQL]
Description = MySQL driver
Driver = /usr/lib/odbc/libmyodbc.so
Setup = /usr/lib/odbc/libodbcmyS.so
CPTimeout =
CPReuse =
FileUsage = 1
for CentOS:
[MySQL]
Description = ODBC for MySQL
Driver = /usr/lib/libmyodbc3.so
Setup = /usr/lib/libodbcmyS.so
FileUsage = 1
# odbcinst -j
unixODBC 2.2.4
DRIVERS............: /etc/odbcinst.ini
SYSTEM DATA SOURCES: /etc/odbc.ini
USER DATA SOURCES..: /root/.odbc.ini
Par exemple, un fichier /etc/odbc.ini (le nom du DSN est entre crochets []) :
[MySQL-test]
Description = MySQL ODBC Database
TraceFile = stderr
Driver = MySQL
SERVER = mysqlhost
USER = user1
PASSWORD =
DATABASE = mysqldatabase
Depuis OOo :
-> File
-> New
-> Database
-> Connecting to an existing database
-> MySQL
-> Next
-> Connect using ODBC
-> Next
-> Choosing a Data Source
-> MySQL-test
-> Next
-> Username : user1 (tick password required)
-> Yes, register the database for me
-> Finish
A ce stade, le programme est connecté à la base mysqldatabase en tant que user1. Il reste donc le mot de
passe à rentrer.
Ensuite, Java est requis dans les Wizards uniquement (lors de création directe JRE est inutile) :
CREATE TABLE
La syntaxe de création des tables d'une base est ainsi :
Les enregistrements de la requête SELECT peuvent être enregistrés dans une nouvelle table. Les types des
données seront les mêmes que dans l'ancienne table. Exemple :
CREATE TABLE LearnHindi
SELECT english.tag, english.Inenglish AS english, hindi.Inhindi AS hindi
FROM english, hindi
WHERE english.tag = hindi.tag
ALTER TABLE
ALTER TABLE sert à ajouter, supprimer ou modifier la structure des tables (colonnes, index, propriétés).
Remarque : Cette opération n'est pas supportée par tous les moteurs de stockage. Elle peut accélérer
certaines requêtes.
Pour renommer une table, il faut préalablement retirer ses privilèges avec ALTER et DROP, puis CREATE et
INSERT pour ceux à attribuer à la nouvelle table.
Renommage :
Plusieurs :
La différence entre ALTER TABLE et RENAME est que seul le premier peut renommer les tables temporaires,
mais il n'en permet qu'un par requête.
DROP TABLE
Plusieurs :
Avec vérification :
INSERT
La syntaxe est la suivante :
Insert value1 into Column1, value2 into Column2, and value3 into Column3:
Insérer un enregistrement (les valeurs sont insérées dans l'ordre où les colonnes apparaissent dans la base) :
Deux lignes :
Astuces de performances :
UPDATE
UPDATE TABLE SET FIELD = newvalue WHERE criteria ORDER BY FIELD LIMIT n
Exemples :
UPDATE products_categories AS pc
INNER JOIN products AS p ON pc.prod_id = p.id
SET pc.prod_sequential_id = p.sequential_id
Avec ORDER BY il est possible de classer les enregistrements avant l'insertion, voire même sur un nombre
donné de lignes (avec LIMIT).
Il est impossible de mettre à jour une table pendant en même temps qu'elle une subit sous-requête. Par
exemple, pour réinitialiser un mot de passe SPIP :
Par ailleurs, il est possible de sélectionner les enregistrements à mettre à jour automatiquement [1] .
Astuces de performances :
REPLACE
REPLACE fonctionne exactement comme INSERT, sauf que si l'ancien enregistrement a la même valeur que le
nouveau en tant que PRIMARY KEY ou UNIQUE index, l'ancien est supprimé avant l'insertion du
nouveau.
Le mot IGNORE ajuste les valeurs invalides au plus près et insérées, en affichant des avertissements.
Avant MySQL 4.0.1, INSERT ... SELECT opérait implicitement en mode IGNORE : ignorer les
enregistrements qui causeraient des erreurs de valeur de clé dupliquée.
DELETE et TRUNCATE
Quelques précisions :
Il est possible de classer les lignes avant leur suppression, tout en en choisissant le nombre.
Références
1. ↑ (en) http://www.xaprb.com/blog/2006/06/23/how-to-select-from-an-update-target-in-mysql/
SELECT
La syntaxe de sélection est la suivante (chaque clause fera l'objet d'un paragraphe explicatif ensuite) :
SELECT *
FROM nom_table
WHERE condition
GROUP BY champ1, champ2
HAVING groupe condition
ORDER BY champ
LIMIT limite, taille;
Liste de champs
Mais il est plutôt conseillé de nommer chaque champ (projection) pour accélérer la requête.
Pour récupérer les champs d'une table ou d'une vue, il faut la placer dans la clause FROM :
USE wiki1;
SELECT page_id FROM `wiki1_page`; -- renvoie les valeurs du champ "page_id" de la table "wiki1_page".
Autres exemples :
WHERE
Cette clause permet de filtrer les enregistrements. Prenons pas exemple celui ou ceux dont le champ
identifiant est égal à 42 :
Quand plusieurs enregistrements sont identiques dans le résultat, qu'ils ont les mêmes valeurs dans leurs
champs sélectionnés, ils peuvent être groupés en une seule ligne.
Par exemple, en regroupant les enregistrements de la table utilisateurs sur le champ de date d'inscription au
wiki, on peut obtenir pour chacune le nombre d'édition maximum, minimum et leurs moyennes :
HAVING
HAVING déclare un filtre valable uniquement pour les enregistrements de la clause GROUP BY, ce qui le
distingue de WHERE qui lui opère avant GROUP BY.
Voici un exemple d'erreur d'optimisation classique : l'ordonnancement des opérations ne filtre le gros des
résultats (valeur admin) qu'à la fin de la requête (utilisant plus de mémoire, donc plus de temps qu'avec un
WHERE) :
Par contre, cet exemple ne peut pas être optimisé car le HAVING utilise le résultat du MAX() calculé après le
GROUP BY :
ORDER BY
Il est possible de classer les résultat, par ordre croissant ou décroissant, des nombres ou des lettres.
SELECT * FROM `wiki1_page` ORDER BY `page_id`;
Par défaut, l'ordre est ASCENDING (croissant). Pour le décroissant il faut donc préciser DESCENDING :
Quand un GROUP BY est spécifié, les résultats sont classés selon les champs qui y sont nommés, sauf avant
un ORDER BY. Donc l'ordre décroissant peut aussi être précisé depuis le GROUP BY :
LIMIT
Le nombre maximum d'enregistrements dans le résultat est facultatif, on l'indique avec le mot LIMIT :
Généralement cela s'emploie après un ORDER BY pour avoir les maximums et minimums, mais voici un
exemple pour en avoir trois au hasard :
Il est possible de définir une plage d’enregistrements, sachant que le premier est le numéro zéro :
Une astuce consiste à déboguer la syntaxe de sa requête rapidement en lui demandant un résultat vide, et
observer ainsi s'il y a des messages d'erreur sans attendre :
Conseils d'optimisation
Le mot DISTINCT peut être utilisé pour supprimer les doublons des lignes du résultat :
Cela permet par exemple de récupérer la liste de toutes les valeurs différentes d'un champ :
Remarque : si une clé primaire ou un index unique fait partie de la sélection, le DISTINCT devient
inutile. C'est également le cas avec GROUP BY.
IN and NOT IN
Équivalent du signe =, qui ne nécessite pas d'être répété quand il concerne plusieurs valeurs :
SELECT page_id
FROM wiki1_page
WHERE page_namespace IN (0, 1);
-- Liste des pages qui ont des propriétés plus celles qui n'ont aucun hyperlien
SELECT page_id
FROM wiki1_page AS p, wiki1_user AS u WHERE p.page_id = u.user_id
UNION
SELECT page_id
FROM wiki1_page WHERE page_id NOT IN (SELECT pp_page FROM wiki1_page_props);
EXISTS
ALL
-- Ne renvoie que les pages dont le numéro est le seul de la seconde sélection
SELECT page_title
FROM wiki1_page
WHERE page_id = ALL (SELECT pp_page FROM wiki1_page_props WHERE pp_propname = 'defaultsort');
Hints d'optimisation
L'ordre des mots réservés est important si on applique plusieurs hints [3] :
HIGH_PRIORITY
Généralement les commandes LMD (INSERT, DELETE, UPDATE) sont prioritaires sur le SELECT. Mais grâce
à HIGH_PRIORITY un SELECT peut être traité avec elles.
STRAIGHT_JOIN
Force MySQL à évaluer les tables d'un JOIN dans l'ordre où elles sont nommées (de gauche à droite).
SQL_SMALL_RESULT
Lors d'un DISTINCT ou d'un GROUP BY, ce hint prévient l'optimiseur que la requête va renvoyer un petit
nombre de lignes.
SQL_BIG_RESULT
Lors d'un DISTINCT ou d'un GROUP BY, dit à l'optimiseur que la requête renvoie un nombre élevé de résultats.
SQL_BUFFER_RESULT
Force MySQL à copier le résultat dans une table temporaire. Cela peut s'avérer utile par exemple pour
supprimer des LOCK rapidement.
SQL_CACHE
Force MySQL à copier le résultat dans le cache. Ne fonctionne que si la valeur de query_cache_type est
DEMAND ou 2.
SQL_NO_CACHE
Demande à MySQL de ne pas mettre le résultat en cache. C'est utile quand la requête survient très rarement,
ou que le résultat change très souvent.
SQL_CALC_FOUND_ROWS
Si une requête contient LIMIT, ce hint dit au serveur de calculer combien de lignes auraient été retournées en
cas d'absence de LIMIT. Pour récupérer le nombre il faut sélectionner FOUND_ROWS().
Compatible MySQL 4 et plus. L'union de sélections nécessite qu'elles aient le même nombre de colonnes.
UNION est équivalent à UNION DISTINCT, ce qui le distingue de UNION ALL qui ne filtre pas les doublons.
JOIN
Les relations entre les tables permettent de joindre intelligemment
leurs résultats. La jointure naturelle est la plus rapide sur la plupart
des plateformes SQL.
CROSS JOIN
La jointure cartésienne décrit le cas où chaque ligne d'une table est jointe à toutes celles d'une autre.
3*3 = 9 lignes :
INNER JOIN
Le mot USING est compatible MySQL 4, mais change avec MySQL 5. La requête suivante est équivalente à
celles ci-dessus :
S'assurer que le type des clés de jointes est le même dans les deux tables.
Les mots clés LEFT et RIGHT ne sont pas absolus, ils opèrent selon le contexte : en intervertissant les tables
le résultat sera identique.
La jointure par défaut est INNER JOIN (pas OUTER).
MySQL n'a pas de jointure FULL OUTER JOIN. Voici comment l'émuler :
(SELECT a.*, b*
FROM tab1 a LEFT JOIN tab2 b
ON a.id = b.id)
UNION
(SELECT a.*, b*
FROM tab1 a RIGHT JOIN tab2 b
ON a.id = b.id)
Jointures multiples
Exemple :
Sous requêtes
Compatible MySQL 4.1 et plus.
Les sous-requêtes SQL permettent aux résultats d'une requête d'être utilisés par une autre.
Elles apparaissent toujours comme une partie de clause WHERE ou HAVING.
Seul un champ peut être dans la sous-requête SELECT.
Les ORDER BY ne sont donc pas autorisés (inutiles sur une seule colonne).
Par exemple, la "table" RepOffice = OfficeNbr from Offices, liste les bureaux où le quota de vente excède la
somme des quotas des vendeurs individuels :
SELECT SUM(Quota)
FROM SalesReps
WHERE RepOffice = OfficeNbr
En combinant ces deux requêtes, les points d'interrogations disparaissent :
Par exemple, tous les clients avec des commandes ou limites de crédits > 50000 €. En utilisant le mot
DISTINCT pour ne lister les clients qu'une seule fois :
References
1. ↑ http://www.mysqlperformanceblog.com/2007/08/28/to-sql_calc_found_rows-or-not-to-sql_calc_found_rows/
2. ↑ http://dev.mysql.com/doc/refman/5.0/en/information-functions.html
3. ↑ http://dev.mysql.com/doc/refman/5.7/en/index-hints.html
Resources
Official MySQL documentation (http://dev.mysql.com/doc) [archive]
De nombreux langages de programmation ont deux valeurs logiques : True et False. SQL en possède une
troisième pour les valeurs inconnue : NULL.
NULL étant une absence de valeur, il peut être assigné à des colonnes TEXT, INTEGER ou autres. Toutefois une
colonne déclarée NOT NULL ne pourra pas en contenir.
NULL ne doit pas être entouré d'apostrophes ou de guillemets, ou bien il désignera une chaine de caractères
contenant son nom.
Remarque : NULL n'apparait pas dans les colonnes Varchar sous Windows XP mais sous Fedora oui.
L'exemple ci-dessous peut sélectionner des chanteurs avec prénom de taille zéro (""), par exemple pour
Sting et Homer. Il vérifie si la date de naissance est nulle :
SELECT * from Singer WHERE Birth_place IS NULL;
Les opérations normales (comparaisons, expressions...) renvoient NULL si au moins un des éléments
comparés est NULL :
SELECT (NULL=NULL) OR (NULL<>NULL) OR (NOT NULL) OR (1<NULL) OR (1>NULL) OR (1 + NULL) OR (1 LIKE NULL)
Deux valeurs inconnues ne sont donc pas égales (NULL=NULL renvoie NULL).
Gérer NULL
La fonction COALESCE peut simplifier le travail avec NULL.
Par exemple, pour éviter de montrer les valeurs nulles en les traitant comme des zéros :
ORDER BY (COALESCE(TO_DAYS(date),TO_DAYS(CURDATE()))-TO_DAYS(CURDATE()))
La fonction coalesce() prévient des problèmes de calcul logarithmique d'une valeur nulle, et peut être
optionnelle selon les circonstances.
IFNULL(expr1,expr2)
Attention aux résultats peu prévisibles, par exemple la requête suivante efface toutes les entrées :
DELETE FROM my_table WHERE field > NULL -- fonctionne aussi avec une fonction renvoyant NULL
MySQL propose plus que les standards des opérateurs SQL. Ils peuvent être utilisés pour rédiger des
expressions contenant des constantes, variables, valeurs contenues dans des champs ou autres expressions.
Précédence
Précédence des opérateurs
INTERVAL
BINARY, COLLATE
!
-, ~
^
*, /, DIV, %, MOD
-, +
<<, >>
&
|
=, <=>, >=, >, <=, <, <>, !=, IS, LIKE, REGEXP, IN
BETWEEN, CASE, WHEN, THEN, ELSE
NOT
&&, AND
XOR
||, OR
:=
Modificateurs :
Tout comme en mathématiques, les parenthèses permettent d'évaluer des sous-expressions avant d'autres :
SELECT 1 + 1 * 5 -- = 6
SELECT (1 + 1) * 5 -- = 10
Cela peut aussi se faire pour rendre les requêtes plus lisibles aux humains :
SELECT 1 + (2 * 5)
Opérateurs d'assignation
L'opérateur = peut assigner une valeur à une colonne :
Par contre pour assigner une valeur à une variable, l'opérateur est :=, car = est déjà utilisé pour la
comparaison.
SELECT @variable1 := 1
Opérateurs de comparaison
Égalité
Comparaison IS NULL
Il existe par ailleurs l'opérateur <=> qui considère NULL comme une valeur normale :
Comparaison IS booléen
IS et IS NOT fonctionnent aussi avec TRUE, FALSE et UNKNOWN (qui est purement un synonyme de
NULL).
SELECT 1 IS TRUE -- 1
SELECT 1 IS NOT TRUE -- 0
SELECT 1 IS FALSE -- 0
SELECT (NULL IS NOT FALSE) -- 1 : unknown n'est pas false
SELECT (NULL IS UNKOWN) -- 1
SELECT (NULL IS NOT UNKNOWN) -- 0
SELECT 1 < 2 -- 1
SELECT 2 < 2 -- 0
Cet ordre alphabétique est définit par COLLATION, pour un CHARACTER SET donné. Par exemple, une
COLLATION peut être sensible à la casse ou pas.
BETWEEN
l'opéraeur BETWEEN ... AND ... permet de vérifier si une valeur appartient à une plage :
IN
SELECT 5 IN (5, 6, 7) -- 1
SELECT 1 IN (5, 6, 7) -- 0
SELECT 1 NOT IN (1, 2, 3) -- 0
Attention : si la liste contient des nombres et des chaines, il faut tout mettre entre apostrophe pour obtenir le
résultat escompté.
Opérateurs logiques
Booléens logiques
TRUE est un synonyme de 1. Tout ce qui n'est ni FALSE, ni NULL est considéré TRUE.
NOT
NOT est le seul opérateur qui n'a qu'une seule opérande. Il renvoie 0 si l'opérande est TRUE, 1 si elle est
FALSE, et NULL si elle est NULL.
SELECT NOT 1 -- 0
SELECT NOT FALSE -- 1
SELECT NOT NULL -- NULL
SELECT NOT UNKNOWN -- NULL
AND
AND renvoie 1 si les deux opérandes sont TRUE, sinon 0 ; si au moins l'une des deux opérandes est nulle, il
renvoie NULL.
SELECT 1 AND 1 -- 1
SELECT 1 AND '' -- 0
SELECT '' AND NULL -- NULL
OR
OR renvoie TRUE si au moins une des opérandes est TRUE, sinon FALSE ; si les deux opérandes sont
nulles, il renvoie NULL.
SELECT 1 XOR 0 -- 1
SELECT FALSE XOR TRUE -- 1
SELECT 1 XOR TRUE -- 0
SELECT 0 XOR FALSE -- 0
SELECT NULL XOR 1 -- NULL
Opérateurs arithmétiques
Addition
SELECT +1 -- 1
SELECT 1 + 1 -- 2
Soustraction
SELECT -1 -- -1
SELECT -+1 -- -1
SELECT --1 -- 1
SELECT TRUE - 1 -- 0
Multiplication
SELECT 1 * 1 -- 1
Divisions
SELECT 10 / 2 -- 5,0000
SELECT 1 / 1 -- 1,0000
SELECT 1 / 0 -- NULL
Pour retourner la valeur entière du résultat d'une division sous forme de type INTEGER, utiliser DIV :
SELECT 10 DIV 3 -- 3
SELECT 10 MOD 3 -- 1
Il est impossible de convertir une valeur FLOAT en ajoutant 0.0, mais on peut forcer le type en INTEGER :
SELECT '1' + 0 -- 1
SELECT '1' + FALSE -- 1
SELECT <nowiki>''</nowiki> + <nowiki>''</nowiki> -- 0
Opérateurs de texte
Il n'y a pas d'opérateurs de concaténation en MySQL. Les opérateurs arithmétiques convertissent les valeurs
en nombres et pour leurs opérations, donc la concaténation avec + est impossible.
LIKE
Généralement cette chaine est sensible à la casse, mais il y a deux exceptions, quand :
A noter que dans les expressions LIKE, \ est aussi le caractère d'échappement pour ', et son comportement
ne peut pas être changé par la clause ESCAPE. Il peut aussi échapper d'autres caractères, mais pas lui-même.
Ces caractères spéciaux peuvent être contenus dans le pattern lui-même. Par exemple, pour rechercher les
symboles _ ou % dans la base :
Quand on utilise l'opérateur =, les espaces des chaines sont ignorés, mais avec LIKE ils sont reconnus :
Pour tester si un pattern ne fonctionne pas alors qu'il devrait, utiliser NOT LIKE :
SOUNDS LIKE
SOUNDS LIKE permet de vérifier si deux textes se prononcent pareils. Il utilise l'algorithme SOUNDEX, basé sur
les règles de l'anglais, et peut s'avérer assez approximatif :
Expressions régulières
Syntaxe :
Bit-NOT :
SELECT ~0 -- 18446744073709551615
SELECT ~1 -- 18446744073709551614
Bit-AND :
SELECT 1 & 1 -- 1
SELECT 1 & 3 -- 1
SELECT 2 & 3 -- 2
Bit-OR :
SELECT 1 | 0 -- 1
SELECT 3 | 0 -- 3
SELECT 4 | 2 -- 6
Bit-XOR :
SELECT 1 ^ 0 -- 1
SELECT 1 ^ 1 -- 0
SELECT 3 ^ 1 -- 2
SELECT 1 << 2 -- 4
SELECT 1 >> 2 -- 0
Syntaxe
A l'instar des mots réservés SQL, les noms des fonctions ne sont pas sensibles à la casse :
SELECT DATABASE() -- ok
SELECT DATABASE() -- ok
SELECT DATABASE() -- ok
Si le SQL_MODE IGNORE_SPACE SQL_MODE n'est pas défini, il est impossible de placer un espace
entre le no de la fonction et la première parenthèse, sous peine de voir une erreur 1064. IGNORE_SPACE
est généralement à 0, car cela accélère le parseur. Donc :
SELECT DATABASE () -- déconseillé
SELECT DATABASE() -- recommandé
Toutefois, cette restriction ne s'applique qu'aux fonctions natives de MySQL (pas aux procédures stockées).
Fonctions générales
Fonctions qui dépendent du type.
BENCHMARK(nombre, expression)
Exécute l'expression n fois et retourne toujours zéro [1] , le chiffre pertinent est donc le temps pris par cette
opération de simulation. Utile pour trouver les goulots d'étranglement des expressions SQL :
CAST(valeur AS type)
CHARSET(chaine)
COALESCE(valeur, ...)
Renvoie le premier paramètre non nul. S'ils sont tous nuls, renvoie NULL.
COERCIBILITY(chaine)
Renvoie la coercibility d'une chaine (entre 0 et 5) :
SELECT COERCIBILITY('bonjour'); -- 4
COLLATION(chaine)
CONNECTION_ID()
SELECT CONNECTION_ID(); -- 31
CONVERT(valeur, type)
SELECT CONVERT ('Voici une écriture' USING utf8); -- Voici une écriture
SELECT CONVERT ('Voici une écriture' USING ASCII); -- Voici une ?criture
CURRENT_USER()
DATABASE()
FOUND_ROWS()
Après un SELECT avec une LIMIT et le mot clé SQL_CALC_FOUND_ROWS, il est possible de lancer un autre
SELECT avec FOUND_ROWS(). En effet il renvoie le nombre de ligne de la clause précédente, sans la limite :
SELECT FOUND_ROWS() AS n; -- 0
SELECT SQL_CALC_FOUND_ROWS * FROM wiki1_page ORDER BY page_id LIMIT 10 OFFSET 2; -- deux lignes
SELECT FOUND_ROWS() AS n; -- 1
If valeur1 est vraie, renvoie valeur2, sinon (fausse ou nulle) renvoie valeur3.
IFNULL(valeur1, valeur2)
SELECT ISNULL('variable1'); -- 0
Renvoie l'emplacement du premier argument supérieur au premier, en partant du zéro dans la liste des
entiers en paramètres :
NULLIF(valeur1, valeur2)
Date et heure
Trouver la date de l'an dernier :
SELECT * FROM t1
WHERE DATE_FORMAT(datetime_column, '%T') BETWEEN 'HH:MM:SS' AND 'HH:MM:SS'
Fonctions d'agrégation
COUNT(champ)
Si le paramètre est "*" au lieu d'un nom de colonne, COUNT() renvoie les nombre de lignes total de la
requête. Cela peut permettre de savoir combien de lignes possède une table, par exemple le nombre de pages
d'un wiki :
Si le nom d'un champ est précisé, cela renvoie le nombre de valeurs non nulles :
MAX(champ)
MAX() renvoie la valeur maximum d'une expression issue du résultat d'une requête, ou NULL s'il n'y en a
pas :
MIN(champ)
MIN() renvoie la valeur minimum d'une expression issue du résultat d'une requête, ou NULL s'il n'y en a pas :
AVG(champ)
AVG() renvoie la valeur moyenne d'une expression, ou NULL s'il n'y en a pas :
SUM(champ)
SUM() dresse la somme des valeurs d'une expression, ou NULL s'il n'y en a pas.
Si SUM(DISTINCT expression) est utilisé, les valeurs identiques ne sont ajoutées qu'une seule fois. Il a été
ajouté après MySQL 5.1.
GROUP_CONCAT(champ)
GROUP_CONCAT() concatène les valeurs de tous les enregistrements d'un groupe dans une seule chaine
séparée par une virgule, ou un token additionnel.
CREATE TEMPORARY TABLE p (
id INTEGER, ptype VARCHAR(10), pnom VARCHAR(50)
);
SELECT * FROM p;
SELECT ptype,group_concat(pnom)
FROM p
GROUP BY ptype;
Syntaxe générale :
FUNCTION_NAME(''expression'')
Ces fonctions bit à bit calculent expression pour chaque ligne du résultat et entre les expressions. La
précision est de 64 bit.
AND
OR
XOR
1. ↑ (en) http://www.xaprb.com/blog/2006/06/23/how-to-select-from-an-update-target-in-mysql/
MySQL peut enregistrer des requêtes pour les rappeler comme les fonctions d'un programme. Elles peuvent
intégrer des contrôles de flux, des boucles et des curseurs. Il en existe trois sortes :
Déclencheurs (ou triggers) : programmes qui se déclenchent avant ou après un évènement impliquant une
table (DELETE, INSERT, UPDATE) ;
Évènements : programmes exécutés à une certaine date, régulièrement ;
Procédures stockées : programmes invocable par la commande SQL CALL.
Les futures versions de MySQL pourraient même stocker des procédures écrites dans d'autres langages que
SQL.
Déclencheurs
Gestion des TRIGGER
Disponibles depuis MySQL 5.0.2, ils fonctionnent sur les tables persistantes, mais pas les temporaires.
CREATE TRIGGER
Cet exemple est une requête DELETE appelée `effacer_ancien`, qui se lance après qu'un nouvel
enregistrement soit inséré dans la table. Si un INSERT ajoute plusieurs lignes à une table, le déclencheur est
appelé plusieurs fois.
Les conditions de déclenchement des triggers doivent être des commandes LMD basiques :
Un cas particulier est INSERT ... ON DUPLICATE KEY UPDATE. Si INSERT est exécuté, BEFORE INSERT ou
AFTER INSERT sont exécutés. Si UPDATE est exécuté à la place de INSERT, l'ordre des évènements est le
suivant : BEFORE INSERT, BEFORE UPDATE, AFTER UPDATE.
Les noms des triggers doivent être unique pour chaque base.
Contrairement au standard SQL, tous les déclencheurs sont exécutés FOR EACH ROW, et non pour chaque
commande.
Une procédure stockée doit être spécifiée entre les mots BEGIN et END sauf s'il ne contient qu'une seule
commande. Le SQL dynamique ne peut pas y être utilisé (PREPARE) ; Une autre procédure stockée peut être
appelée à la place.
Il est posible d'accéder à l'ancienne valeur d'un champ (avant l'exécution de la procédure) et à la nouvelle
valeur :
DROP TRIGGER
Disponible depuis MySQL 5.1. Affiche la commande pour recréer un déclencheur nommé :
SHOW TRIGGERS
Trigger : nom
Event : commande SQL qui le déclenche
Table : table associée
Statement : requête exécutée
Timing : BEFORE ou AFTER
Created : toujours NULL
sql_mode : SQL_MODE définit lors de sa création
Definer : créateur
character_set_client : valeur de la variable `character_set_client` lors de la création
collation_connection : valeur de la variable `collation_connection` lors de la création
Database Collation : COLLATION utilisée par la base du trigger.
INFORMATION_SCHEMA.TRIGGERS
La base virtuelle INFORMATION_SCHEMA a une table `TRIGGERS` avec les colonnes suivantes :
Évènements
Les évènements sont aussi appelé en anglais Scheduled Events ou Temporal Triggers. Ils sont planifiés pour
s'exécuter à un moment donné, date ou intervalle de temps. Ils sont similaire aux crontab UNIX.
Quand un évènement est lancé, il doit être complètement exécuté. S'il est réactivé avant la fin de son
exécution, une nouvelle instance du même évènement est créée. Donc il est conseillé d'utiliser LOCK pour
éviter qu'ils interfèrent entre eux.
Le planificateur des évènements est un thread en permanence en exécution, afin d'être en mesure de lancer
les évènements à tout moment. Il peut toutefois être désactivé en lançant MySQL avec ces options :
mysqld --event-scheduler=DISABLED
event_scheduler=DISABLED
Quand il est lancé, on peut vérifier son status avec SHOW PROCESSLIST. Son utilisateur est 'event_scheduler'.
Quand il est en sommeil, `State` est à 'Waiting for next activation'.
CREATE EVENT
Son nom est obligatoire et doit être précisé après CREATE EVENT.
Pour créer une tâche à exécuter une seule fois, utiliser AT. Pour ne pas spécifier la date et l'heure de manière
absolue, mais relativement après un intervalle, utiliser AT CURRENT_TIMESTAMP + INTERVAL ....
On peut aussi spécifier la date et l'heure du début et/ou de la fin. La tâche sera exécutée à intervalle régulier
entre ces dates :
YEAR, QUARTER, MONTH, WEEK, DAY, HOUR, MINUTE, SECOND, YEAR_MONTH, DAY_HOUR, DAY_MINUTE, DAY_SECOND, HOUR_MINUTE
Si la tâche est composée par plus d'une commande, utiliser BEGIN ... END :
delimiter |
CREATE EVENT `évènement3`
ON SCHEDULE
EVERY 1 DAY
DO
BEGIN
DELETE FROM `logs`.`user` WHERE `deletion_time` < CURRENT_TIMESTAMP - 1 YEAR;
DELETE FROM `logs`.`messages` WHERE `deletion_time` < CURRENT_TIMESTAMP - 1 YEAR;
UPDATE `logs`.`activity` SET `last_cleanup` = CURRENT_TIMESTAMP;
END |
delimiter ;
Si un EVENT du même nom existe déjà, le serveur renvoie une erreur. On peut l'éviter avec IF NOT EXISTS :
CREATE EVENT `évènement2`
IF NOT EXISTS
ON SCHEDULE EVERY 2 DAY
DO
OPTIMIZE TABLE `wiki1`.`news`
Après expiration de l'évènement, MySQL le supprimer par défaut. Pour éviter cela afin de pouvoir le
réutiliser son code ultérieurement, utiliser ON COMPLETION :
En précisant une date de lancement antérieure, l'évènement expire immédiatement après sa création, c'est
pourquoi le serveur prévient avec un warning 1588, normalement.
Pour préciser si un évènement est activé lors de sa création, les mots sont ENABLE, DISABLE, DISABLE ON
SLAVES (ce dernier ne se réplique pas sur les bases de données esclaves). Par défaut, il est activé :
Par ailleurs, on peut modifier l'utilisateur de l'évènement pour obtenir d'autres permissions. Par exemple
depuis celui voulu avec CURRENT_USER :
CREATE DEFINER = CURRENT_USER
EVENT `évènement2`
ON SCHEDULE EVERY 2 DAY
DO
OPTIMIZE TABLE `wiki1`.`news`
ALTER EVENT
DROP EVENT
Cette commande retourne la commande CREATE EVENT utilisée pour créer le trigger, et sur les paramètres
l'impactant.
Event : nom
sql_mode : mode SQL utilisé (ex : NO_ENGINE_SUBSTITUTION)
time_zone : fuseau horaire du créateur (ex : SYSTEM)
Create Event : code qui a généré l'évènement
character_set_client (ex : utf8)
collation_connection (ex : utf8_general_ci)
Database Collation (ex : latin1_swedish_ci)
SHOW EVENTS
SHOW EVENTS
Autres filtres :
Types de résultat :
Db : nom de la base ;
Name : nom de l'évènement ;
Definer : créateur (user@host) ;
Time zone : fuseau horaire ;
Type : 'ONE TIME' ou 'RECURRING' selon la récurrence ;
Executed At : date de l'exécution, ou NULL pour les récursifs ;
Interval Value : nombre d'intervalle entre les exécutions, ou NULL pour les non récursifs ;
Interval Field : unités de mesure de l'intervalle (ex : 'SECOND'), ou NULL pour les non récursifs ;
Starts : date de première exécution, ou NULL pour les non récursifs ;
Ends : date de dernière exécution, ou NULL pour les non récursifs ;
Status : ENABLED, DISABLED, ou SLAVESIDE_DISABLED ;
Originator : identifiant du serveur créateur (0 pour le courant). Disponible depuis MySQL 5.1 ;
character_set_client
collation_connection
Database Collation
INFORMATION_SCHEMA.EVENTS
La base virtuelle INFORMATION_SCHEMA contient une table `EVENTS` depuis MySQL 5.1. Voici ses
colonnes :
EVENT_CATALOG : toujours NULL (les CATALOG ne sont pas encore implémentés par MySQL) ;
EVENT_SCHEMA : nom de la base ;
EVENT_NAME : nom de l'évènement ;
DEFINER : créateur (user@host) ;
TIME_ZONE : fuseau horaire ;
EVENT_BODY : langage utilisé ;
EVENT_DEFINITION : routine à exécuter ;
EVENT_TYPE : 'ONE TIME' ou 'RECURRING' selon la récurrence ;
EXECUTE_AT : date de l'exécution, ou NULL pour les récursifs ;
INTERVAL_VALUE : nombre d'intervalle entre les exécutions, ou NULL pour les non récursifs ;
INTERVAL_FIELD : unités de mesure de l'intervalle (ex : 'SECOND'), ou NULL pour les non récursifs ;
SQL_MODE mode SQL ;
STARTS : date de première exécution, ou NULL pour les non récursifs ;
ENDS : date de dernière exécution, ou NULL pour les non récursifs ;
STATUS : ENABLED, DISABLED, ou SLAVESIDE_DISABLED ;
ON_COMPLETION : 'NOT PRESERVE' ou 'PRESERVE' ;
CREATED : date de création ;
LAST_ALTERED : date de dernière modification ;
LAST_EXECUTED : date de dernière exécution ;
EVENT_COMMENT : commentaires ;
ORIGINATOR : identifiant du serveur créateur (0 pour le courant). Disponible depuis MySQL 5.1 ;
character_set_client
collation_connection
Database Collation
Procédures stockées
Les procédures stockées sont des modules SQL exécutables avec CALL.
Avantages
Elles réduisent le trafic du réseau car une seule commande permet de leur en faire exécuter plusieurs. Les
appeler est donc plus rapide.
Ces modules peuvent être invoqués plusieurs fois depuis n'importe quel langage (PHP, Java...).
Elles conservent une logique entre les bases : le DBA peut les modifier sans toucher aux programmes qui
les appellent.
Peut permettre aux utilisateurs qui n'ont pas accès à une table de récupérer ses données ou la modifier dans
certaines circonstances.
CREATE PROCEDURE
CREATE DEFINER = `root`@`localhost` PROCEDURE `Module1` ( ) NOT DETERMINISTIC NO SQL SQL SECURITY DEFINER
CALL
Invocation :
DROP PROCEDURE
Suppression :
Modification
INFORMATION_SCHEMA.ROUTINES
La base virtuelle INFORMATION_SCHEMA a une table `ROUTINES` avec les informations des
procédures et fonctions.
INFORMATION_SCHEMA.PARAMETERS
MySQL utilise un caractère comme délimiteur pour séparer ses requêtes, par défaut ';'. Quand on crée des
procédures stockées avec plusieurs requêtes, on en crée en fait une seule : CREATE de la procédure. Toutefois,
si elles sont séparées par ';', il faut demander à MySQL de les ignorer pour estimer la fin du CREATE.
delimiter |
CREATE EVENT évènement1
ON SCHEDULE EVERY 1 DAY
DO
BEGIN
TRUNCATE `wiki1`.`wiki1_page`;
TRUNCATE `wiki1`.`wiki1_user`;
END
delimiter ;
Flow control
Loops
Error handling
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète.
Cursors
Exporter
Le mot clé est INTO OUTFILE :
SELECT * FROM destinataire INTO OUTFILE '/tmp/test' WHERE id IN (41, 141, 260, 317, 735, 888, 1207, 2211)
Le processus MySQL écrit lui-même le fichier, pas l'utilisateur. De plus, le fichier est stocké sur le serveur,
pas le client.
Généralement le serveur a le droit d'écrire dans /tmp, donc même s'il n'est pas sécurisé ce répertoire est
utilisé pour les exemples ci-dessous.
Importer
Pour importer un fichier :
Options additionnelles :
Pour spécifier la structure du document et la présence d'en-tête, on peut associer les colonnes de la base à
des variables :
LOAD DATA LOCAL INFILE
'/tmp/test'
INTO TABLE destinataire
FIELDS TERMINATED BY '\t'
LINES TERMINATED BY '\n'
IGNORE 1 LINES
(
@dummy,
name,
phone_number,
@dummy,
@dummy,
@dummy,
@dummy,
@dummy,
@dummy,
@dummy
)
Dans cet exemple, seule la seconde et troisième colonne du fichier sont stockées dans le champ name et
phone_number.
Principe
La réplication signifie que les données écrites sur le master MySQL sont envoyées à des slaves faisant
office de copies.
Applications :
sauvegardes
accès en lecture de la même base depuis plusieurs serveurs : augmentation des performances
failover
Asynchrone (master/slave)
Semi-asynchrone (réplication asynchrone plus avec un slave avant de terminer la requête)
standard : master->slave
double maître : master<->master
En Master-Master les deux hôtes sont tour à tour master et slave : le serveur A se réplique sur le serveur B
qui se réplique sur le serveur A. Il n'y a pas de vérification de consistance des données, même si
auto_increment_increment/auto_increment_offset est configuré les deux serveurs ne doivent pas être
utilisés pour des accès concurrents.
Réplication asynchrone
C'est le cas le plus simple, un master écrit un fichier de log binaire, et les slaves peuvent lire ce dernier
(potentiellement sélectivement) pour rejouer les commandes de la requête.
Étant asynchrone, le master et les slaves peuvent avoir différents états au même moment. Cette
configuration peut résister aux coupures réseau.
Configuration du master
Dans /etc/mysql/my.cnf, section [mysqld] :
server-id = 1
La réplication est basée sur les logs binaires, donc les activer :
log-bin
# ou log-bin = /var/log/mysql/mysql-bin.log
server-id = 2
Vérifier avec :
Il est aussi possible de déclarer le nom de la machine slave dans le master (cf. SHOW SLAVE HOSTS) :
report-host=slave1
Déclarer le master :
MASTER_LOG_FILE='<binary_log_from_master>', MASTER_LOG_POS=<master_binary_log_position>;
Démarrer la réplication :
START SLAVE;
Vérifier la réplication
Sur le slave
Exemple :
Vérifier en particulier :
Slave_IO_Running: Yes
Slave_SQL_Running: Yes
On peut supposer une nature réplication asynchrone :
Seconds_Behind_Master: 0
Voir aussi :
Sur le master
Consistance
La réplication est une simple copie, similaire aux sorties mysqldump dans le client mysql.
Réparer
Par défaut, la réplication stoppe en cas d'erreur (provenant du réseau ou d'une requête).
On peut aussi tenter de réparer, par exemple faire sauter à MySQL la commande 1 :
STOP SLAVE;
SET GLOBAL SQL_SLAVE_SKIP_COUNTER = 1;
START SLAVE;
Attention en définissant ce nombre car il contient toutes les commandes, pas seulement les erreurs.
Désinstaller
MySQL me le slave en pause et remplace la configuration avec les valeurs par défaut. master.info est
effacé.
Relancer MySQL pour effacer toute la configuration.
Attention : STOP SLAVE arrêt la réplication. Elle peut être relancée manuellement ensuite, ou bien
automatiquement lors de la relance du serveur MySQL. Pour éviter ce lancement automatique :
slave-skip-START
Pour arrêter d'utiliser la réplication, vérifier que la configuration est bien vide :
vmstat
monitore les utilisations du processeur, de la RAM et des I/O en les classant.
mytop
trouve les requêtes lourdes.
mysql-admin (à ne pas confondre avec mysqladmin)
monitore et personnalise MySQL de façon convenable.
mysqlreport (http://hackmysql.com/mysqlreport) [archive]
checklist pas à pas.
On peut ensuite classer les applications en trois groupes par leurs nécessités :
En effet, sachant que MySQL doit parser la requête, on peut considérer que les benchmarks inférieurs à 10 s
ne sont pas exploitables.
En ajoutant EXPLAIN devant SELECT, MySQL détaille les différentes opérations qu'il effectue dans le cadre
de cette sélection (comment les tables sont jointes et dans quel ordre).
Exemple
mysql> EXPLAIN SELECT * FROM a LEFT JOIN b USING (i) WHERE a.i < 2;
+----+-------------+-------+------+---------------+------+---------+------+------+-------------+
| id | select_type | TABLE | TYPE | possible_keys | KEY | key_len | REF | ROWS | Extra |
+----+-------------+-------+------+---------------+------+---------+------+------+-------------+
| 1 | SIMPLE | a | ALL | NULL | NULL | NULL | NULL | 4 | USING WHERE |
| 1 | SIMPLE | b | ALL | NULL | NULL | NULL | NULL | 3 | |
+----+-------------+-------+------+---------------+------+---------+------+------+-------------+
2 ROWS IN SET (0.01 sec)
Maintenant on ajoute un index sur la seconde table, ce qui fait descendre ensuite lors de la même sélection,
la colonne rows de la seconde ligne : MySQL a donc effectué une lecture de moins pour le même résultat.
mysql> EXPLAIN SELECT * FROM a LEFT JOIN b USING (i) WHERE a.i < 2;
+----+-------------+-------+------+---------------+------+---------+----------+------+-------------+
| id | select_type | TABLE | TYPE | possible_keys | KEY | key_len | REF | ROWS | Extra |
+----+-------------+-------+------+---------------+------+---------+----------+------+-------------+
| 1 | SIMPLE | a | ALL | NULL | NULL | NULL | NULL | 4 | USING WHERE |
| 1 | SIMPLE | b | REF | i | i | 5 | test.a.i | 2 | |
+----+-------------+-------+------+---------------+------+---------+----------+------+-------------+
2 ROWS IN SET (0.00 sec)
Enfin, en ajoutant un index sur la première table, la condition WHERE est améliorée car MySQL sait qu'il ne
lui faut qu'une ligne de la première table (au lieu de quatre) :
mysql> EXPLAIN SELECT * FROM a LEFT JOIN b USING (i) WHERE a.i < 2;
+----+-------------+-------+-------+---------------+------+---------+----------+------+-------------+
| id | select_type | TABLE | TYPE | possible_keys | KEY | key_len | REF | ROWS | Extra |
+----+-------------+-------+-------+---------------+------+---------+----------+------+-------------+
| 1 | SIMPLE | a | range | i | i | 5 | NULL | 1 | USING WHERE |
| 1 | SIMPLE | b | REF | i | i | 5 | test.a.i | 2 | |
+----+-------------+-------+-------+---------------+------+---------+----------+------+-------------+
2 ROWS IN SET (0.02 sec)
MySQL peut être monitoré et personnalisé en surveillant les variables de status, et définissant les variables
de serveur qui peuvent être globales ou par session.
Les variables de status peuvent être monitorées par SHOW [GLOBAL|SESSION] STATUS [LIKE '%foo%']
ou mysqladmin [extended-]status.
Les variables de serveur peuvent être définies dans /etc/mysql/my.cnf ou via SET [GLOBAL|SESSION]
VARIABLE foo := bar, et affichées avec mysqladmin variables ou SHOW [GLOBAL|SESSION] VARIABLES
[LIKE '%foo%'].
Généralement, les variables de status commencent par une majuscule, et pas les variables de serveur.
Pour gérer les quotas de ces variables, il faut les multiplier par la valeur de max_connections pour avoir une
estimation de la mémoire maximum utilisée. Cela permettra d'éviter des crashs lors des pics de connexions.
Exemple :
global_buffers:
key_buffer
innodb_buffer_pool
innodb_log_buffer
innodb_additional_mem_pool
net_buffer
thread_buffers:
sort_buffer
myisam_sort_buffer
read_buffer
join_buffer
read_rnd_buffer
Index
Les index permettent de situer les données ou plages de données plus rapidement.
Expérience
Remarque : Lors des tests, désactiver le cache (query_cache_type=0 dans my.cnf) pour forcer un
recalcul systématique des requêtes.
#!/usr/bin/perl
use strict;
print "DROP TABLE IF EXISTS weightin;\n";
print "CREATE TABLE weightin (
id INT PRIMARY KEY auto_increment,
line TINYINT,
date DATETIME,
weight FLOAT(8,3)
);\n";
Rôle
Utilisation
$ ls -lh /var/lib/mysql/industrial/weightin.MYD
-rw-rw---- 1 mysql mysql 35M jun 15 22:17 /var/lib/mysql/industrial/weightin.MYD
La commande SQL scanne tous les enregistrements pour obtenir une somme :
mysql> SELECT COUNT(*), SUM(poids) FROM pesee WHERE date >= '2008-01-01' AND date < '2008-01-02';
MySQL a besoin de lire toute la base même pour un petit nombre d'enregistrement, car rien ne garantit qu'ils
soient classés. Pour améliorer ceci, on peut faire de la date un index. MySQL va donc créer une nouvelle
table cachée avec les dates classées dans l'ordre, et stocker leur position dans la table 'weightin' afin de
pouvoir faire le lien avec. Comme l'index est ordonné, MySQL peut plus rapidement localiser un
enregistrement (ex : par dichotomie) plutôt que lors d'une lecture séquentielle.
Ajout de l'index :
$ ls -lh /var/lib/mysql/industrial/
-rw-rw---- 1 mysql mysql 49M jun 15 22:36 weightin.MYI
C'est parce qu'il est utilisé pour stocker les index, par défaut toutes les clés primaires.
Autre exemple
Taille du fichier :
Considérations générales
La première question pour optimiser les sélections est toujours de savoir si les index sont configurés, et si
oui s'ils sont utilisés.
Les requêtes individuelles peuvent être détaillées par EXPLAIN. Pour tout le serveur les variables "Sort_%"
peuvent être surveillés pour indiquer combien de fois MySQL doit aller les chercher dans le fichier de
données en l'absence d'index.
Garder les index en mémoire vive augmente les performances de lecture. Le quotient des clés lues sur les
requêtes de lecture de clés reflète les réels accès de MySQL au fichier d'index sur le disque quand il
nécessitait une clé.
Idem avec les clés écrites, utiliser mysqlreport pour faire le calcul. Si le pourcentage est trop haut,
key_buffer_size pour MyISAM et innodb_buffer_pool_size pour InnoDB sont les variables à régler.
Les variables Key_blocks_% peuvent être utilisées pour voir combien les clés tampons sont réellement
utilisées. Une unité correspond à 1 ko, sauf si key_cache_block_size a été modifié. Comme MySQL utilise
les blocs internes, key_blocks_unused doit être vérifié. Pour estimer la taille du tampon à définir, celle des
fichiers .MYI doit être vérifiée. Pour InnoDB il y a innodb_buffer_pool_size qui concerne tous les types de
données en tampon (pas seulement les index).
3. Configuration avancée
sort_buffer_size (par thread) est la mémoire utilisée pour ORDER BY et GROUP BY. Il set déconseillé par contre
d'utiliser myisam_sort_buffer_size.
read_buffer_size (par thread) est la taille de mémoire allouée pour les scans complets de table (comme les
tables volumineuses ne tiennent pas complètement en mémoire).
Query cache
La principale raison de ne pas rétrograder vers des versions antérieures à MySQL 4.0.1, est la faculté de
stocker les requêtes SELECT jusqu'à ce que les tables soient modifiées.
Le Query Cache peut être configuré au travers des variables query_cache_%. La plus importante est la
globale query_cache_size et query_cache_limit qui préviennent les requêtes uniques à résultats
anormalement plus larges que la taille du cache.
Les blocs Query Cache ont une taille variable dont le minimum est définit par query_cache_min_res_unit,
donc après reset du cache le nombre de bloc libre doit être idéalement de un. Une large valeur de
Qcache_free_blocks engendrerait de la fragmentation.
query_cache_size = 32M
Les variables Table_locks_% affichent le nombre de requêtes en attente faute de pouvoir accéder aux tables
actuellement verrouillées par d'autres requêtes. Ces situations peuvent être causées par la commande LOCK
TABLE ou encore par plusieurs accès en écriture simultanés sur la même table.
MySQL a besoin d'un certain temps pour ouvrir une table et lire ses métadonnées comme les noms de
colonnes.
Si plusieurs threads tentent d'accéder à la même table, elle est ouverte plusieurs fois.
Une bonne valeur est le nombre max_connections multiplié par le nombre de tables moyen par sélection.
Utiliser mysqlreport ou regarder les Open_tables après que les Opened_tables ou le Uptime nombre de
tables ouvertes par seconde peut être calculé (hors des heures de pointe comme la nuit).
Connexions et threads
Pour chaque connexion de client, MySQL crée un thread séparé sous le processus principal mysqld. Pour les
grands sites à plusieurs centaines de connexions par semaine, créer les threads eux-mêmes peut consommer
un temps non négligeable. Pour l'accélérer, les threads en attente sont mis en cache après déconnexion de
leur client. En règle générale, moins d'un thread par seconde peut être créé ensuite.
Les clients qui envoient plusieurs requêtes au serveur doit utiliser les connexions persistantes comme avec la
fonction PHP mysql_pconnect().
Ce cache peut être configuré par thread_cache_size et monitoré avec les variables threads_%.
Pour éviter les surcharges MySQL bloque les nouvelles connexions si plus que max_connections sont
utilisé à cet instant. Commencer par max_used_connections et surveiller le nombre de connexion rejetées
(Aborted_clients) et celle time out (Aborted_connections).
Ne pas déconnecter les clients aux connexions persistantes peut rapidement provoquer un déni de service.
Les connexions normales sont fermées après le wait_timeout d'inactivité en seconde.
Tables temporaires
Il est parfaitement normal que MySQL crée des tables temporaires pendant les classements ou les résultats
de regroupement. Ces tables sont soit en mémoire, soit trop larges et sont écrites sur le disque (plus lent).
Le nombre de tables sur le disque (variables Created_tmp_%) doit être négligeable ou la configuration de
max_heap_table_size et tmp_table_size doit être reconsidérée.
Écritures différées
Pour rédiger les logs d'accès au serveur web dans une base, avec de nombreux INSERT subséquents dans la
même table, les performances peuvent être améliorées en conseillant au serveur de mettre en cache les
requêtes d'écriture un court moment, puis de tout envoyer comme batch sur le disque.
Attention au fait que toutes les méthodes mentionnées ne contreviennent pas à la recommandation ACID car
les insertions sont reconnus avec OK au client avant leur écriture définitive sur le disque, et donc des
données pourraient être perdues en cas de crash.
Pour les tables MyISAM, les écritures différées peuvent être définies avec DELAY_KEY_WRITE dans
un CREATE ou un ALTER TABLE. L'inconvénient est qu'après un crash la table est automatiquement marquée
comme corrompue et doit être vérifiée voire réparée ce qui prend un certain temps.
Pour InnoDB, c'est innodb_flush_log_at_trx_commit. En cas de crash seuls les index sont reconstruits.
Liens externes
(en) MySQL Optimization (http://investigacionit.com.ar/optimizacion-de-bases-de-datos-mysql/) [archive]
(en) A guide to mysqlreport (http://hackmysql.com/mysqlreportguide) [archive]
(en) The book High Performance MySQL (http://www.amazon.com/High-Performance-MySQL-Jeremy-
Zawodny/dp/0596003064/) [archive]
(en) Tuning tips from the company EZ (http://ez.no/community/articles
/tuning_mysql_for_ez_publish) [archive]
(en) MySysop A php script for mysql optimisation and tuning, demo : MySysop (http://www.fillon.org
/mysysop) [archive]
Voir aussi les newsgroups et mailing lists MySQL
Sécurité
Sur Internet de nombreuses personnes tentent de récupérer des données en violant leurs accès.
Paramètres de connexion
Parfois, les paramètres de connexion (dont login et mot de passe) sont stockés dans un fichier texte non
crypté, comme un .ini. Cela n'est donc pas recommandé : si un utilisateur devine son nom il peut le lire sans
peine. S'il est situé en dehors du répertoire WWW c'est mieux, mais la meilleure façon est de les enregistrer
dans un programme (ex : .php).
Il est toujours possible pour un utilisateur de trouver les accès FTP, donc il vaut mieux en utiliser d'autres
pour MySQL.
Inutile de se souvenir des mots de passe MySQL car le programme est sensé le retrouver automatiquement.
Il convient donc d'en choisir un robuste : très long, avec au moins une majuscule, une minuscule, un
symbole (ex : '_') et un chiffre. Le tout sans contenir de mots du dictionnaire car ils sont utilisés pour
accélérer les crackages lors d'attaque par force brute.
SQL Injections
Définition
Normalement les valeurs stockées dans $_POST peuvent être insérées directement dans des requêtes SQL.
Toutefois les injections SQL exploitent une faille de sécurité engendrée par le caractère d’échappement.
Exemple
Si on s'attend à recevoir un nombre (ex : 42), et qu'en fait $_POST contient une chaine avec échappement
("'42' OR 1") cela change complètement son résultat :
L'utilisateur peut aussi insérer des commandes plus complexes séparées par des points-virgules :
Par ailleurs, si un utilisateur découvre comment manipuler une base de cette façon, il peut très bien se créer
un compte administrateur ensuite, et effectuer des modifications discrètes dans le but de récupérer de l'argent
(fausses factures, phishing...).
Solution
Pour les chaines de caractères : comme elles sont entourées d'apostrophes, tous ceux qu'elles contiennent
doivent être convertis (ex : en '' ou \'). Par exemple, PHP propose mysql_real_escape_string pour gérer
ces substitutions.
Pour les dates : les entourer d'apostrophes comme les chaines.
Pour les noms SQL (tables, champs...) : les entourer d'apostrophes comme les chaines.
Pour les nombres : s'ils contiennent autre chose que des chiffres, ils ne conviennent pas.
NULL / UNKNOWN / TRUE / FALSE : ne doivent jamais être rentrées par l'utilisateur.
Par ailleurs, aucun commentaire SQL ne devrait pourvoir être inséré par l'utilisateur.
Mots de passe
Généralement ils sont cryptés puis dans la base par les applications. Par contre si c'est fait en SQL, c'est
qu'ils ont été écrits au moins une fois en clair et donc étés visibles :
SSL
Si le contenu de la base est publique, il n'y a pas de raison de crypter les communications.
Toutefois il peut y avoir un accès restreint pour les droits d'écriture, ce qui nécessite des mots de passe.
Le cryptage SSL s'avère une bonne solution pour cela. En effet, en plus de crypter les messages, il certifie
que l'utilisateur est bien celui qui était prévu (même si ce dernier a donné son mot de passe par phishing).
Optimisation
Appels API
Connexions persistantes
En utilisant les connexions persistantes, plusieurs requêtes peuvent être exécutées sans reconnexion. C'est un
gain de temps pour l'utilisateur, mais le serveur doit y allouer une partie de sa RAM pendant tout ce temps,
ce qui peut le saturer, surtout quand tous ses sites le font.
Mémoire libre
Certaines requêtes enregistrent une ligne dans une variable. Cela peut donc avoir du sens de libérer cette
mémoire un peu avant la fin du script, plutôt qu'à la toute fin.
Recherche de ligne
La plupart des APIs proposent deux types de recherches de ligne : en tableau (associatif ou pas) ou en objet.
Assigner les lignes dans un objet est plus lent, alors que le tableau non associatif est le plus rapide (et c'est le
mieux si on ne prend qu'un seul champ par enregistrement).
API vs SQL
Généralement, les APIs ont des méthodes optimisées qui créent des commandes SQL et les envoient au
serveur MySQL.
Certains scripts utilisent deux requêtes pour extraire une table pivot. Les communications client/serveur
étant toujours le facteur ralentissant des applications, il faut préférer une seule jointure à la place.
Si toutefois plusieurs requêtes s'avèrent nécessaires, utiliser les connexions persistantes.
Ne sélectionner que le minimum de champs (éviter *).
Éviter d'inclure dans les commandes SQL des caractères inutiles (espaces, tabs, commentaires...).
Lors de création de nouvelle table depuis une existante, CREATE ... SELECT peut être utilisé.
Pour remplir une table existante, c'est INSERT ... SELECT ou REPLACE ... SELECT.
INSERT DELAYED
Certains scripts n'ont pas besoin de vérifier si les insertions se sont bien déroulées.
Dans ce cas, faire appel à INSERT DELAYED pour que le serveur n'attende pas.
REPLACE
Lors d'un DELETE précédé d'un INSERT, le serveur reçoit deux commandes SQL.
Autres techniques
Cela peut être évité avec les cookies (même si l'utilisateur peut refuser leur utilisation, ou bien lire leur
contenu). Il faut éviter d'y stocker des mots de passe et leur attribuer un bref temps de vie sous peine de
compromettre la vie privée de l'utilisateur.
Autre solution :
Quand un utilisateur lit du contenu dynamique (d'une base), un document HTML est généré.
Souvent, cette page ne contient pas de variable mais du contenu inséré une seule fois, sans mise à jour.
D'où l'idée de stocker des pages HTML statiques, supprimée puis regénérées lors des mises à jour de la base.
PHP
Pilotes
mysql : ancien mais toujours utilisé dans les applications web ; c'est un module PHP procédural.
mysqli : plus rapide, peut être utilisé comme un ensemble de classes ou comme une bibliothèque
procédurale.
PDO (PHP Data Objects) : utilise PDO, une couche abstraite pour interaction avec les bases, avec des
pilotes pour MySQL et ODBC.
PDO_MYSQL : propose des fonctionnalités MySQL avancées, et les émulent si absentes.
Les fonctions de ces pilotes utilisent l'API C. Elles peuvent utiliser MySQL Client Library ou mysqlnd,
comme pilotes natifs pour PHP.
Parfois, activer mysql et mysqli peut causer des problèmes. Il est donc préférable d'en activer qu'un.
De plus, PHP possède une extension ODBC qui fonctionne avec MySQL.
register_globals et $_REQUEST
PHP a des variables d'environnement appelées register_globals. Depuis PHP 4.2, elles sont False par
défaut, et ne doivent pas être activées. Dans PHP 5.3, cette variable est également désuète, et dans PHP 6
retirée.
Cependant, si la version de PHP utilisée accepte register_globals, on peut vérifier s'il est activé lancer
ini_get(). Si c'est le cas, ini_set() ne pourra pas le changer. Il y a deux façons de le faire :
Éditer php.ini.
Ajouter une ligne au .htaccess :
En fait si register_globals est True, un utilisateur peut arbitrairement ajouter des variables à votre script avec
ce genre de commande :
your_script.php?new_variable=new_value
$_ENV
$_GET
$_POST
$_COOKIE
$_SERVER
Cet ordre est celui suivi par PHP, mais il peut être modifié par variables_order.
Cela signifie que si votre script définit une variable serveur appelée "userid" et que l'application tente de la
lire dans $_REQUEST, l'utilisateur peut prévenir en ajoutant une variable à la requête.
Visualisation
Jointures
Conditions
champ1 = valeur1
champ1 <> valeur1
champ1 LIKE 'valeur _ %'
champ1 IS NULL
champ1 IS NOT NULL
champ1 IS IN (valeur1, valeur2)
champ1 IS NOT IN (valeur1, valeur2)
champ1 BETWEEN valeur1 AND valeur2
condition1 AND condition2
condition1 OR condition2
Modification du contenu
INSERT INTO table1 (champ1, champ2, ...) VALUES (valeur1, valeur2, ...)
SHOW DATABASES
SHOW TABLES
SHOW FIELDS FROM TABLE / DESCRIBE TABLE
SHOW CREATE TABLE TABLE
SHOW PROCESSLIST
KILL numero
USE ma_bdd
Permissions
TIME (HH:MM)
YEAR (AAAA)
DATE (AAAA-MM-JJ)
DATETIME (AAAA-MM-JJ HH:MM; années 1000->9999)
TIMESTAMP (comme DATE, mais 1970->2038, compatible Unix)
VARCHAR(ligne)
TEXT (multi-lignes; taille MAX=65535)
BLOB (binaire; taille MAX=65535)
Variantes:
TINY (MAX=255)
MEDIUM (MAX=~16000)
LONG (MAX=4Go)
Ex: TINYTEXT, LONGBLOB, MEDIUMTEXT
mysqlcheck --all-databases
mysqlcheck --all-databases --fast
$ mysql
mysql> slave start;
mysql> show slave status\G
SELECT @test := 2;
SELECT @test + 1
Langage
Liste des mots réservés MySQL :
ACCESSIBLE
ADD
ALL
ALTER
ANALYZE
AND
AS
ASC
ASENSITIVE
AUTO_INCREMENT
BDB
BEFORE
BERKELEYDB
BETWEEN
BIGINT
BINARY
BLOB
BOTH
BY
CALL
CASCADE
CASE
CHANGE
CHAR
CHARACTER
CHECK
COLLATE
COLUMN
COLUMNS
CONDITION
CONNECTION
CONSTRAINT
CONTINUE
CONVERT
CREATE
CROSS
CURRENT_DATE
CURRENT_TIME
CURRENT_TIMESTAMP
CURRENT_USER
CURSOR
DATABASE
DATABASES
DAY_HOUR
DAY_MICROSECOND
DAY_MINUTE
DAY_SECOND
DEC
DECIMAL
DECLARE
DEFAULT
DELAYED
DELETE
DESC
DESCRIBE
DETERMINISTIC
DISTINCT
DISTINCTROW
DIV
DOUBLE
DROP
DUAL
EACH
ELSE
ELSEIF
ENCLOSED
ESCAPED
EXISTS
EXIT
EXPLAIN
FALSE
FETCH
FIELDS
FLOAT
FLOAT4
FLOAT8
FOR
FORCE
FOREIGN
FOUND
FRAC_SECOND
FROM
FULLTEXT
GENERAL
GRANT
GROUP
HAVING
HIGH_PRIORITY
HOUR_MICROSECOND
HOUR_MINUTE
HOUR_SECOND
IF
IGNORE
IGNORE_SERVER_IDS
IN
INDEX
INFILE
INNER
INNODB
INOUT
INSENSITIVE
INSERT
INT
INT1
INT2
INT3
INT4
INT8
INTEGER
INTERVAL
INTO
IO_THREAD
IS
ITERATE
JOIN
KEY
KEYS
KILL
LEADING
LEAVE
LEFT
LIKE
LIMIT
LINEAR
LINES
LOAD
LOCALTIME
LOCALTIMESTAMP
LOCK
LONG
LONGBLOB
LONGTEXT
LOOP
LOW_PRIORITY
MASTER_HEARTBEAT_PERIOD
MASTER_SERVER_ID
MASTER_SSL_VERIFY_SERVER_CERT
MATCH
MAXVALUE
MEDIUMBLOB
MEDIUMINT
MEDIUMTEXT
MIDDLEINT
MINUTE_MICROSECOND
MINUTE_SECOND
MOD
MODIFIES
MySQL
NATURAL
NOT
NO_WRITE_TO_BINLOG
NULL
NUMERIC
ON
OPTIMIZE
OPTION
OPTIONALLY
OR
ORDER
OUT
OUTER
OUTFILE
PRECISION
PRIMARY
PRIVILEGES
PROCEDURE
PURGE
RANGE
READ
READS
READ_WRITE
REAL
REFERENCES
REGEXP
RELEASE
RENAME
REPEAT
REPLACE
REQUIRE
RESIGNAL
RESTRICT
RETURN
REVOKE
RIGHT
RLIKE
SCHEMA
SCHEMAS
SECOND_MICROSECOND
SELECT
SENSITIVE
SEPARATOR
SET
SHOW
SIGNAL
SLOW
SMALLINT
SOME
SONAME
SPATIAL
SPECIFIC
SQL
SQLEXCEPTION
SQLSTATE
SQLWARNING
SQL_BIG_RESULT
SQL_CALC_FOUND_ROWS
SQL_SMALL_RESULT
SQL_TSI_DAY
SQL_TSI_FRAC_SECOND
SQL_TSI_HOUR
SQL_TSI_MINUTE
SQL_TSI_MONTH
SQL_TSI_QUARTER
SQL_TSI_SECOND
SQL_TSI_WEEK
SQL_TSI_YEAR
SSL
STARTING
STRAIGHT_JOIN
STRIPED
TABLE
TABLES
TERMINATED
THEN
TIMESTAMPADD
TIMESTAMPDIFF
TINYBLOB
TINYINT
TINYTEXT
TO
TRAILING
TRIGGER
TRUE
The
UNDO
UNION
UNIQUE
UNLOCK
UNSIGNED
UPDATE
USAGE
USE
USER_RESOURCES
USING
UTC_DATE
UTC_TIME
UTC_TIMESTAMP
VALUES
VARBINARY
VARCHAR
VARCHARACTER
VARYING
WHEN
WHERE
WHILE
WITH
WRITE
XOR
YEAR_MONTH
ZEROFILL
Logiciel
En Unix, ce service se lance avec la commande "$ mysql ".
mysql>
Références
http://dev.mysql.com/doc/refman/5.5/en/reserved-words.html
http://www.htmlite.com/mysql002a.php
L'objet de cette Licence est de rendre tout manuel, livre ou autre document écrit « libre » au sens de la
liberté d'utilisation, à savoir : assurer à chacun la liberté effective de le copier ou de le redistribuer, avec ou
sans modifications, commercialement ou non.
Attention, contenu libre ne veut pas dire domaine public. Les différents créateurs de documents sous licence
GFDL restent propriétaire de leurs écrits ou de leurs images. La licence GNU requiert que les auteurs
gardent le crédit de leurs contributions. Pour cette raison, toute utilisation de document sous licence GFDL
doit mentionner la source de ce contenu (par exemple, soit en créditant l'organisation d'où origine le
document ou encore le document directement).
Texte intégral
0. PREAMBLE
This License applies to any manual or other work, in any medium, that
contains a notice placed by the copyright holder saying it can be
distributed under the terms of this License. Such a notice grants a
world-wide, royalty-free license, unlimited in duration, to use that
work under the conditions stated herein. The "Document", below,
refers to any such manual or work. Any member of the public is a
licensee, and is addressed as "you". You accept the license if you
copy, modify or distribute the work in a way requiring permission
under copyright law.
The "Cover Texts" are certain short passages of text that are listed,
as Front-Cover Texts or Back-Cover Texts, in the notice that says that
the Document is released under this License. A Front-Cover Text may
be at most 5 words, and a Back-Cover Text may be at most 25 words.
The "Title Page" means, for a printed book, the title page itself,
plus such following pages as are needed to hold, legibly, the material
this License requires to appear in the title page. For works in
formats which do not have any title page as such, "Title Page" means
the text near the most prominent appearance of the work's title,
preceding the beginning of the body of the text.
The Document may include Warranty Disclaimers next to the notice which
states that this License applies to the Document. These Warranty
Disclaimers are considered to be included by reference in this
License, but only as regards disclaiming warranties: any other
implication that these Warranty Disclaimers may have is void and has
no effect on the meaning of this License.
2. VERBATIM COPYING
You may copy and distribute the Document in any medium, either
commercially or noncommercially, provided that this License, the
copyright notices, and the license notice saying this License applies
to the Document are reproduced in all copies, and that you add no other
conditions whatsoever to those of this License. You may not use
technical measures to obstruct or control the reading or further
copying of the copies you make or distribute. However, you may accept
compensation in exchange for copies. If you distribute a large enough
number of copies you must also follow the conditions in section 3.
You may also lend copies, under the same conditions stated above, and
you may publicly display copies.
3. COPYING IN QUANTITY
If you publish printed copies (or copies in media that commonly have
printed covers) of the Document, numbering more than 100, and the
Document's license notice requires Cover Texts, you must enclose the
copies in covers that carry, clearly and legibly, all these Cover
Texts: Front-Cover Texts on the front cover, and Back-Cover Texts on
the back cover. Both covers must also clearly and legibly identify
you as the publisher of these copies. The front cover must present
the full title with all words of the title equally prominent and
visible. You may add other material on the covers in addition.
Copying with changes limited to the covers, as long as they preserve
the title of the Document and satisfy these conditions, can be treated
as verbatim copying in other respects.
If the required texts for either cover are too voluminous to fit
legibly, you should put the first ones listed (as many as fit
reasonably) on the actual cover, and continue the rest onto adjacent
pages.
It is requested, but not required, that you contact the authors of the
Document well before redistributing any large number of copies, to give
them a chance to provide you with an updated version of the Document.
4. MODIFICATIONS
You may copy and distribute a Modified Version of the Document under
the conditions of sections 2 and 3 above, provided that you release
the Modified Version under precisely this License, with the Modified
Version filling the role of the Document, thus licensing distribution
and modification of the Modified Version to whoever possesses a copy
of it. In addition, you must do these things in the Modified Version:
A. Use in the Title Page (and on the covers, if any) a title distinct
from that of the Document, and from those of previous versions
(which should, if there were any, be listed in the History section
of the Document). You may use the same title as a previous version
if the original publisher of that version gives permission.
B. List on the Title Page, as authors, one or more persons or entities
responsible for authorship of the modifications in the Modified
Version, together with at least five of the principal authors of the
Document (all of its principal authors, if it has fewer than five),
unless they release you from this requirement.
C. State on the Title page the name of the publisher of the
Modified Version, as the publisher.
D. Preserve all the copyright notices of the Document.
E. Add an appropriate copyright notice for your modifications
adjacent to the other copyright notices.
F. Include, immediately after the copyright notices, a license notice
giving the public permission to use the Modified Version under the
terms of this License, in the form shown in the Addendum below.
G. Preserve in that license notice the full lists of Invariant Sections
and required Cover Texts given in the Document's license notice.
H. Include an unaltered copy of this License.
I. Preserve the section Entitled "History", Preserve its Title, and add
to it an item stating at least the title, year, new authors, and
publisher of the Modified Version as given on the Title Page. If
there is no section Entitled "History" in the Document, create one
stating the title, year, authors, and publisher of the Document as
given on its Title Page, then add an item describing the Modified
Version as stated in the previous sentence.
J. Preserve the network location, if any, given in the Document for
public access to a Transparent copy of the Document, and likewise
the network locations given in the Document for previous versions
it was based on. These may be placed in the "History" section.
You may omit a network location for a work that was published at
least four years before the Document itself, or if the original
publisher of the version it refers to gives permission.
K. For any section Entitled "Acknowledgements" or "Dedications",
Preserve the Title of the section, and preserve in the section all
the substance and tone of each of the contributor acknowledgements
and/or dedications given therein.
L. Preserve all the Invariant Sections of the Document,
unaltered in their text and in their titles. Section numbers
or the equivalent are not considered part of the section titles.
M. Delete any section Entitled "Endorsements". Such a section
may not be included in the Modified Version.
N. Do not retitle any existing section to be Entitled "Endorsements"
or to conflict in title with any Invariant Section.
O. Preserve any Warranty Disclaimers.
5. COMBINING DOCUMENTS
You may combine the Document with other documents released under this
License, under the terms defined in section 4 above for modified
versions, provided that you include in the combination all of the
Invariant Sections of all of the original documents, unmodified, and
list them all as Invariant Sections of your combined work in its
license notice, and that you preserve all their Warranty Disclaimers.
The combined work need only contain one copy of this License, and
multiple identical Invariant Sections may be replaced with a single
copy. If there are multiple Invariant Sections with the same name but
different contents, make the title of each such section unique by
adding at the end of it, in parentheses, the name of the original
author or publisher of that section if known, or else a unique number.
Make the same adjustment to the section titles in the list of
Invariant Sections in the license notice of the combined work.
6. COLLECTIONS OF DOCUMENTS
You may make a collection consisting of the Document and other documents
released under this License, and replace the individual copies of this
License in the various documents with a single copy that is included in
the collection, provided that you follow the rules of this License for
verbatim copying of each of the documents in all other respects.
You may extract a single document from such a collection, and distribute
it individually under this License, provided you insert a copy of this
License into the extracted document, and follow this License in all
other respects regarding verbatim copying of that document.
8. TRANSLATION
9. TERMINATION
You may not copy, modify, sublicense, or distribute the Document except
as expressly provided for under this License. Any other attempt to
copy, modify, sublicense or distribute the Document is void, and will
automatically terminate your rights under this License. However,
parties who have received copies, or rights, from you under this
License will not have their licenses terminated so long as such
parties remain in full compliance.
10. FUTURE REVISIONS OF THIS LICENSE
with the Invariant Sections being LIST THEIR TITLES, with the
Front-Cover Texts being LIST, and with the Back-Cover Texts being LIST.
1. ↑ http://dev.mysql.com/doc/refman/5.0/fr/information-functions.html
2. ↑ http://dev.mysql.com/doc/refman/5.0/en/information-functions.html#function_coercibility
Récupérée de « http://fr.wikibooks.org/w/index.php?title=MySQL/Version_imprimable&oldid=424954 »