Rapport Final SOUILMI Kenza
Rapport Final SOUILMI Kenza
Rapport Final SOUILMI Kenza
Année Universitaire
: 2018/2019
Table des matières
Remerciements ...........................................................................................................3
Introduction ................................................................................................................4
s .......................................................................................6
C. Schéma du prétraitement................................................................................10
I. Prétraitement : ..........................................................................................
......12
1. Alimentation en
acide : ............................................................................12
2. Désulfatation : ..............................................................................
............12
3. Désarséniation : ............................................................................
...........13
4. Décantation : ................................................................................
............14
5. Aluminisation : ..............................................................................
...........15
1
III. Neutralisation : ..........................................................................................
..16
1. Apport
d’ammoniac :................................................................................16
2. Réaction
1 : ..............................................................................................17
3. Réaction
2 : ..............................................................................................17
4. Défluoration : ................................................................................
...........17 IV.
Filtration : .................................................................................................
...18
2. Conditionnement : ...................................................................................21
1. La désulfatation : ......................................................................................25
2. Désarséniation : .......................................................................................26
2
3. Floculation/Décantation : .........................................................................27
C. OPM ................................................................................................................35
Bibliographie………………….…………………………………………………………………………………….....40
Remerciements
La réalisation de ce rapport n’est que le fruit des bonnes conditions dans lesquelles
j’ai passé mon stage.
Je tiens dans les premières lignes de ce rapport à exprimer ma gratitude envers ceux
qui, par leurs conseils et encouragements, ont contribué de près ou de loin à l’élaboration et
la réussite de ce stage.
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Finalement, je n’oublie pas d’exprimer ma reconnaissance envers tous les agents de
l’entité MAP soluble qui m’ont accompagnée durant les tournées sans hésitation.
Introduction
Le MAP est un engrais universel utilisable sur tous les types de sols et de cultures. Il
est principalement utilisé au démarrage pour le développement racinaire et peut être
employé dans les systèmes d’irrigation goutte-à-goutte ou en application foliaire.
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Premier Volet :
OCP
Présentation de 1. Présentation du
groupe OCP ;
l’organisme d’accueil 2. Présentation du
complexe industriel
de Jorf Lasfar ;
3. Unité d’accueil
MAPs.
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B. Présentation du complexe industriel de JORF LASFAR
Section 000 :
- Distribution de vapeur et retour des condensats
- Distribution des eaux industrielles
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- Distribution de l’air comprimé
- Distribution de l’eau de refroidissement - Distribution de l’eau de bourrage
des pompes Section 100 :
- Prétraitement de l'acide phosphorique faible
- Lavage des gaz du prétraitement Section 200 :
- Neutralisation
- Filtration
- Lavage des gaz de la neutralisation Section 300/400 :
- Cristallisation
Section 500 :
- Centrifugation des cristaux MAP
- Séchage des cristaux MAP
- Criblage des cristaux MAP
- Conditionnement des cristaux MAP
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Deuxième Volet :
MAP SOLUBLE
Présentation du procédé
Cette partie contient les
éléments suivants :
1. Le MAP soluble ;
2. Principe de base ;
3. Réactions chimiques ;
4. Procédé détaillé de
formation du MAP
soluble ;
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Le mono-ammonium phosphate (MAP) est une source de phosphore et d’azote
commun utilisée. Il est fabriqué à partir des deux constituants les plus répandus dans
l’industrie des engrais, avec une teneur en P la plus élevée de tous les engrais solides.
B. Principes de bases :
Le double défi consiste dans le contrôle (élimination) des impuretés venant avec
l'acide phosphorique faible et dans la cristallisation correcte de la solution MAP. Compte
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tenu de la teneur en impuretés de l'acide faible et des spécifications de qualité du produit
fini, une série d'opérations doit être réalisée par le biais de processus telles que:
(CaCO3)
• gâteaux de filtre-presse;
C. Schéma du prétraitement
Acide faible
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Réacteur de désulfatation
Phosphate
ts=180min et T°=80°C
Floculant
Décanteur Boues
D. Réactions chimiques :
La réaction principale qui se produit dans la production de MAP est la réaction entre
l'acide phosphorique et l'ammoniac. La séquence réactionnelle est la suivante :
Ces équilibres se mettent en place dès que l'ammoniac est ajouté à la solution d’acide
phosphorique. Pour une quantité donnée d'acide phosphorique, en augmentant la quantité
d'ammoniac, c'est-à-dire en augmentant le pH, on favorise successivement la formation
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d'espèces mono-, di- ou tri-substituées. Néanmoins, les 2 autres espèces existent encore en
solution. Ainsi, les phosphates d'ammonium restent en solution jusqu'à ce que la
concentration de l'un d'eux atteigne sa limite de solubilité. A partir de ce moment, le
phosphate d'ammonium commence à cristalliser et sort du milieu réactionnel. Par
conséquent, en continuant à alimenter l'acide phosphorique et l'ammoniac en proportions
adéquates, la cristallisation des espèces souhaitées se poursuit indéfiniment, alors que la
concentration des deux autres espèces reste invariable.
I. Prétraitement :
1. Alimentation en acide :
Les bacs AR-100 et AR-101 contiennent de l’acide phosphorique faible délivré à partir
d’usines d’acide phosphorique.
2. Désulfatation :
C’est la première étape du prétraitement. L’acide phosphorique faible est désulfaté
avec du phosphate de calcium. Cette opération s’effectue dans un réservoir isolé AR-102.
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Cette étape se fait comme suit :
3. Désarséniation :
La désarséniation est la deuxième opération du prétraitement. Elle consiste en la
précipitation de l’arsenic sous forme de sulfure. L’agent utilisé pour la précipitation est
l’hydrogénosulfure de sodium. Ce composé est délivré sous forme de granules qui seront par
la suite dissoutes dans de l’eau dans le réservoir de préparation AR-123. Cette solution est
transférée par gravité dans le réservoir de pompage AR-113 pour ensuite être injectée sous
pression dans la conduite principale amenant l’acide phosphorique depuis le réservoir de
désulfatation AR-102 vers le décanteur d’acide phosphorique AS-104.
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Le tuyau principal de désarséniation est équipé d’un serpentin dont le rôle est de
fournir un temps de contact approprié entre le NaHS et l’arsenic.
4. Décantation :
L’acide que nous obtenons après la désulfatation et désarseniation contient encore le
sulfate de calcium précipités. L’ajout de floculant favorise décantation. La boue ainsi
produite est recueillie au fond du décanteur AS-104 grâce au râteau et est pompée dans le
réservoir tampon de boue de prétraitement AR-107.
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Figure 6: Sac de floculant Figure 7: Floculant
5. Aluminisation :
Cette opération consiste a dopé l’acide phosphorique obtenu avec de l’hydroxyde
d’aluminium pour précipiter un composé double de magnésium et d’aluminium qui favorise
également la précipitation du fluor.
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II. Lavage des gaz :
Durant la désulfatation, désarseniation et aluminisation de l’acide phosphorique, des
gaz fluorés et soufrés s’échappent. Les gaz sont très dangereux, donc ils ne doivent pas être
évacués dans l’environnement.
Afin d’éviter ce problème, ces gaz sont aspirés dans des réservoirs et sont amenés
vers une cheminée en passant par une tour de lavage à 3 étages :
Une partie de l’eau utilisée durant le lavage des gaz peut être utilisée comme eau de
lavage des circuits de prétraitement. Il se peut qu’une faible quantité de la solution soit
transportée sous forme de gouttelettes avec les gaz. Ces gouttelettes sont éliminées par
centrifugation au travers d’une hélice statique.
III. Neutralisation :
Afin d’éliminer les impuretés présentes dans l’acide phosphorique, nous allons le
neutraliser par de l’ammoniac gazeux. Cette opération est réalisée en 2 étapes : La première
ayant pour but former une quantité suffisante de germes cristallins ; la deuxième étape
favorise la croissance de ces germes cristallins pour assurer une bonne fiabilité en aval.
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1. Apport d’ammoniac :
Pour faciliter son transport, l’ammoniac est délivré sous forme liquide à partir des
pompes. Or, la réaction nécessite que l’ammoniac soit gazeux. L’ammoniac est donc vaporisé
dans un vaporisateur Kettler AE-220 chauffé au moyen d’eau glycolé à 30%. Un deuxième
échangeur alimenté avec les condensats chauds provenant des différents échangeurs de la
cristallisation surchauffe l’ammoniac gazeux avant d’être envoyé aux réacteur 1 AR-201 et 2
AR-202.
2. Réaction 1 :
L’acide prétraitée dans le réservoir tampon AR-106 est pompé dans le laveur acide
AD-250 pour neutraliser toute trace d’ammoniac présente dans le dégazage de l’équipement
des installations.
𝑁
𝐻3𝑃𝑂4 + 𝑁𝐻3 ⇌ (𝑁𝐻4)𝐻2𝑃𝑂4 à 𝑝𝐻 = 3.5 𝑜𝑢 = 0.9
𝑃
3. Réaction 2 :
La solution obtenue est pompée du réacteur 1 au réacteur 2 AR-202. La boucle des
eaux-mères revient du réservoir tampon d’eaux-mères AR-501 situé sous les centrifugeuses
dans le réacteur 2. Les particules fines de MAP, provenant du dépoussiérage du séchoir à
tambour, sont ramenées dans ce même réacteur. La solution d’eaux-mères possède un
rapport N/P entre 1,3 et 1,4, augmentant légèrement le rapport N/P du mélange. Une autre
portion d'ammoniac gazeux est ainsi ajoutée, par des tuyaux de plongée, de façon à obtenir
ce temps un rapport N/P de 1.2
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On régule la température dans le réacteur 2 en modulant la température des
eauxmères grâce à un échangeur de chaleur.
𝑁
𝐻3𝑃𝑂4 + 𝑁𝐻3 ⇌ (𝑁𝐻4)𝐻2𝑃𝑂4 à 5 < 𝑝𝐻 < 505 𝑜𝑢 = 1.2
𝑃
4. Défluoration :
Le réacteur 2 déborde dans le réservoir de défluoration. Dans ce même réservoir, on
ajoute du carbonate de calcium CaCO3 afin de diminuer la teneur en fluor en précipitant du
fluorure de calcium CaF2.
IV. Filtration :
Cette étape a pour but de séparer les impuretés de la solution MAP. Ces impuretés
sont difficiles à séparer par décantation, par conséquent, la filtration est le seul moyen pour
réaliser cette opération.
Le cycle de filtration est le suivant : la solution de MAP est pompée vers l'un des
filtres-presses. Au début, les premiers filtrats reviennent au réservoir tampon AR-204
jusqu’au moment où une couche de gâteau est formée sur les toiles de filtre. Ensuite, la
filtration se poursuit jusqu'à ce que les chambres soient pleines de matières solides, le filtrat
étant envoyé au réservoir tampon de sortie des filtres-presses AR-207. L'alimentation du
filtre presse-presse est ensuite stoppée et les gâteaux sont soumis à une pression élevée. A
partir de ce moment, de la solution de MAP peut être pompée vers le deuxième filtre-presse
et un cycle peut démarrer sur ce filtre. Après pressage, les gâteaux sont débâtis est évacués à
l’aide de vis AT-205/206/207/208/209 dans le bac de repulpage des gâteaux des
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filtrespresses AR-205, où la purge d’eaux-mères arrive également. De temps en temps, les
toiles sont lavées avec une boucle d'eau chaude à partir du réservoir d'eau de lavage des
toiles AR215. L’appoint de ce réservoir d'eau est constitué de condensats provenant de
divers échangeurs de chaleur, la saignée de ce réservoir va dans le bac de repulpage (207-AR-
205). La bouillie constituée des gâteaux et de la purge des eaux-mères est transférée dans le
réservoir tampon de bouillie AR-225 où elle est stockée avant d'alimenter l'usine de
granulation de DAP voisine.
L’ammoniac présent dans les gaz est neutralisé avec de l’acide phosphorique dans
une boucle d’acide. Les gouttelettes acides emportées avec les gaz propres sont ensuite
éliminées par centrifugation au moyen d'une hélice statique. En fait, l'acide phosphorique
prétraité provenant du réservoir tampon (207A-AR-106) est utilisé comme appoint du laveur
acide AD-250, tandis que la saignée est pompée dans le réacteur 1 AR-201. A côté de la
boucle acide sur le laveur-même, une boucle acide secondaire liée au laveur est utilisée pour
dissoudre les cristaux de MAP éventuellement emportés avec les gaz à la sortie des
cristalliseurs AR-320/420 et pour neutraliser l'ammoniac gazeux.
VI. Cristallisation :
Le principe la cristallisation consiste à évaporer l’eau du filtrat, c’est-à-dire à
augmenter la concentration de MAP dans la solution, de sorte qu’à partir d’une
concentration donnée, le MAP commence à cristalliser.
A partir du bac tampon de sortie des filtres-presses AR-207, la solution de MAP est
d'abord amenée à un évaporateur AR-310 où sa concentration en MAP est augmentée mais
reste à l'extérieur de la zone de cristallisation. Dans la boucle de concentration mise en
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mouvement par un circulateur AP-310, la solution de MAP est chauffée à travers 2
échangeurs de chaleur successifs, un premier échangeur AE-311 alimenté avec les vapeurs
provenant du réacteur 1 AR-201 et un second échangeur AE-310 alimenté en vapeur vive. La
chaleur de condensation des vapeurs de réaction contribue au chauffage de la solution de
MAP tandis que les condensats sont renvoyés dans le réacteur 1 AR-201. La solution de MAP
entre ensuite dans la chambre d'évaporation 207A-AR-310 maintenue sous vide (0,8 bara)
par condensation de ses propres gaz évaporés dans les échangeurs de chaleur AE-323 et
AE320 du cristalliseur suivant AR-320. La saignée de la boucle de solution de MAP de
l'évaporateur AR-310 est ensuite transférée vers la boucle du cristalliseur AR-320. Dans le
cristalliseur, la concentration est effectuée jusqu'à la cristallisation du MAP. Dans la boucle
de concentration du cristalliseur mise en mouvement par le circulateur AP-320, la solution de
MAP est chauffée à travers l'échangeur de chaleur AE-320 alimenté avec les vapeurs
provenant de l'évaporateur AR-310. La solution de MAP entre alors dans la chambre du
cristalliseur AR-320 maintenue sous vide grâce à un condenseur indirect (207A-AE-330) et
une pompe à vide AP-330. La chambre de cristallisation est partiellement remplie et une
partie de la solution de MAP, judicieusement soutirée, est chauffée à travers l'échangeur de
chaleur AE-323 afin de faire fondre les cristaux fins, puis réintroduite dans la chambre du
cristalliseur AR-320 dans le but de favoriser davantage la croissance de cristaux plus gros. Les
cristaux de MAP potentiellement entraînés avec les gaz évaporés de la solution de MAP et
l'ammoniac gazeux sont dissous et neutralisés avec de l'acide phosphorique venant du laveur
acide AD-250, puis renvoyé vers celui-ci. Ces gaz sont ensuite acheminés vers le condenseur
indirect AE-330.
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Le fait d'alimenter l'échangeur de chaleur AE-320 du cristalliseur AR-320 avec les gaz
évaporés dans l'évaporateur AR-310, appelé « double effet », permet de limiter la
consommation de vapeur vive lors de la cristallisation.
Cette eau de lavage vient dans le bac tampon d’eaux-mères AR-501 avec les
eauxmères. Les eaux-mères sont pompées depuis le bac tampon et alimentent le réacteur 2
de la neutralisation et le repulpage du gâteau en sortie de filtre.
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particules trop grosses et les corps étrangers. Le passant du tamis (bons cristaux) tombe par
gravité dans l'une des 2 trémies tampon AR-553 ou AR-554 alimentant la ligne d'ensachage
ou la ligne de mise en big-bags.
2. Conditionnement :
Toute la production de cristaux de MAP peut être soit emballée en big-bags (machine
de remplissage des big-bags AZ-552) ou ensachés (machine de remplissage de sacs AZ-551).
Les sacs sont ensuite palettisés (palettiseur AZ-553). Les big-bags sont déposés sur des
palettes. Les palettes de sacs sont houssées avec film plastique (housseuse AZ-554). Les
palettes de big-bags peuvent également être houssées.
Les palettes sont ensuite transférées par chariots élévateurs dans un entrepôt de
8 000 tonnes de capacité, à partir duquel elles sont chargées sur des camions (à nouveau
avec chariots élévateurs) pour expédition.
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Troisième Volet : PROCESSBOOK
1. Qu’est-ce qu’un
Le ProcessBook Process Book?
2. Process Book de la
partie prétraitement
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A. Qu’est-ce qu’un Process Book ?
Le Process Book doit refléter le vrai objectif du projet tout en mettant en évidence les
problèmes rencontrés.
Le sujet qui m’a été donné est la réalisation du ProcessBook pour la première étape
de la formation du MAP soluble. Le document que j’ai dû créer est un document Excel
contenant les TAGs des éléments essentiels au bon déroulement du procédé, leur
description ainsi que leur unité.
Un TAG est un mot-clé ou terme associé qui décrit une caractéristique de l’objet et
permet un regroupement facile des informations contenant les mêmes mots-clés. Au sein de
l’OCP, un TAG est un code composé de lettre de de numéros (ex : LIT 1213). Chaque TAG
représente un paramètre tel que le niveau, le débit, la pression, la température ou encore la
densité.
B. ProcessBook du prétraitement
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Figure 9: Vue de la première étape du prétraitement sur PCS7
1. La désulfatation :
La désulfatation de l’acide permet de réduire fortement le taux de purge des eaux
mères au niveau de la cristallisation (MAP). L’a battement du sulfate s’effectué par ajout
d’une source de calcium et précipitation du sulfate de calcium (gypse). La source de calcium
idéale est le phosphate de calcium disponible sur site et qui permet un apport de P2O5.
- Le milieu réactionnel
- La dispersion des réactifs introduits
- La qualité d’acide phosphorique 29%
- La qualité du phosphate utilisé
- Le temps de séjour dans le réacteur….
Pour résumer toutes les causes agissantes sur la désulfatation, le diagramme Causes
Effets ou diagramme d’Ishikawa représenté ci-dessous est le meilleur outil. Pour cette fin, on
va utiliser la méthode des 5M :
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- Matière (Causes ayant pour origine les supports techniques et les produits
utilisés),
- Méthode (Procédures ou modes opératoires utilisés),
- Machines (Causes relatives aux équipements et moyens concernés), - Milieu
(environnement).
2. Désarséniation :
Lors de la cristallisation du MAP, la quasi-totalité de l’arsenic présent dans le milieu
réactionnel se retrouve dans les cristaux. Il n’y a donc aucune possibilité de jouer sur le taux
de purge des eaux-mères pour limiter la teneur en arsenic des c ristaux. Il est indispensable
d’abattre l’arsenic au prétraitement. Les paramètres influant la désarséniation sont :
- Le milieu réactionnel ;
- La pression dans le réacteur de désarséniation ;
- Turbulence ;
- La densité de la solution de NaSH ;
- Le temps de séjour dans le réacteur….
26
Figure 11: Diagramme Ishikawa pour la partie désarséniation
3. Floculation/Décantation :
La floculation est un processus physicochimique au cours duquel des matières en
suspension dans un liquide s'agglomèrent pour former des particules plus grosses, nommées
flocs. La décantation des flocs est beaucoup plus rapide que celles des matières en
suspension en l’absence de floculation. Les sulfures d’arsenic étant des solides très fins, la
floculation est indispensable pour permettre leur décantation Donc il est nécessaire de
maitriser l’opération floculation/décantation.
27
1. Vues du procédé sur SIEMENS PCS7 :
28
Figure 15: Vue du chargement et dosage de phosphate sur PCS7
29
Figure 16: Vue Lavage des gaz et Dosage NaOH sur PCS7
30
Figure 19: Process Book Floculant
32
Figure 23: 1er Schéma explicatif d'un OPC La
• OPC DA (ou Data Access) : permet l'accès aux données en temps réel ;
• OPC HDA : pour l'historisation des données
• OPC A & E : pour la gestion des alarmes et évènements- OPC UA (Unified
architecture) : dernière spécification.
Il existe des serveurs OPC pour les différents marques d’automates (Siemens, Allen
Bradley, Omron, GE, Schneider, etc.) et des serveurs OPC pour des applications comme Excel
(DDE), pour les bases de données (ODBC), pour des protocoles de communication connus
comme le Modbus ou encore le DNP3.
3) Un Client OPC : Un client OPC est un logiciel qui met en œuvre les
spécifications du standard OPC et qui peut communiquer avec tout serveur OPC. Un
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client OPC peut se connecter à un serveur OPC de n'importe quel fabricant. Si l'on
veut créer une application de supervision, on fait appel au standard OPC DA. Un client
OPC peut être une application Visual Basic, C#, Labview etc...
B. SIEMENS PCS 7
SIMATIC Process Control System 7 (PCS 7) compte parmi les premiers systèmes de
contrôle de procédés sur le marché international grâce à sa diversité fonctionnelle, sa
flexibilité ainsi que ses performances.
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C. OPM
Le rôle d’un OPM est d’aider les unités de production d’une entité quelconque à
mesurer et analyser leurs performances. Ce projet a pour objectifs de:
En outre, ce projet permet la réalisation d’une base de données alimentée par les
données de production remontées à partir des capteurs, différents appareils de mesure ou
même manuellement.
35
Figure 25: Circuit des données acquîtes des capteurs
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Conclusion Générale :
La première étape fut une étude approfondie du procédé afin de connaître les
différentes étapes de la production du MAP soluble.
La deuxième étape fut la familiarisation avec les serveurs OPC, leur rôle ainsi que les
logiciels utilisés pour remonter les informations des automates sur le chantier à la salle de
contrôle. Dans cette partie, en premier lieu, nous avons identifié les facteurs influençant les
opérations et contribuant au succès du procédé. D’autre part nous avons établi un
document résumant les paramètres clés assurant le bon déroulement des opérations. Les
données de ce document seront utilisées par la suite dans le but de la digitalisation du
projet.
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Figure 7: Floculant .....................................................................................................14
Bibliographie :
38
- http://www.prayon.com/publications/monoammonium-
phosphatemap/index.html
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