Enzymologie 2017
Enzymologie 2017
Enzymologie 2017
II- Coenzyme : 7
Précurseurs des co-enzymes : 8
Propriétés générales : 8
V) Vitesse de réaction : 17
L’effet du pH : 22
3) Liaison du substrat : 27
4) Modification du Substrat : 27
Page 1 sur 56
III- L’influence des inhibiteurs des enzymes : 29
A- Inhibiteurs irréversibles : 29
IV) Cancers : 36
1) CBNPC: cancer bronchique non à petites cellules : 36
Page 2 sur 56
Partie 1- Les Enzymes :
I- Structure :
1.1) Catalyseur :
• L’énergie d’activation étant moindre en présence d’un catalyseur, la réaction est plus
rapide.
• La composition chimique du catalyseur n’est pas modifiée par la réaction et donc une
molécule unique de catalyseur peut être utilisée à de multiples reprises pour catalyser
la conversion de nombreuses molécules de réactant en produit (en biologie, réactant = substrat).
• Pour obtenir les grandes vitesses de réactions observées dans les organismes vivants,
il faut que les catalyseurs abaissent les énergies d’activation.
• Ces catalyseurs particuliers sont appelés enzymes. Celles-ci sont des protéines donc
une enzyme est un catalyseur protéique.
• Certaines molécules d’ARN possèdent une activité enzymatique: ce sont des ribozymes.
(pas de QCM sur ça )
• Pour assurer ses fonctions, une enzyme doit rentrer au contact des réactants appelés
substrats dans le cas des réactions enzymatiques. Le substrat se fixe sur l’enzyme
formant un complexe enzyme-substrat et se désagrège pour libérer les produits (P) et
l’enzyme.
Page 3 sur 56
- À la fin de la réaction, l’enzyme peut rentrer dans une
nouvelle réaction avec d’autres molécules de substrat.
L’effet global est l'accélération de la conversion du
substrat en produit, l’enzyme agissant comme un
catalyseur.
New :
L’insuline : L’ARNm est traduit dans le RE, passage dans le Golgi, grains de sécrétion qui
seront sécrétés quand le corps en aura besoin. La préproprotéine en présence de la
chaine a et b ainsi que le peptide de connexion, on peut doser l’insuline ou le peptide c
pour nous donner une idée du taux de synthèse chez un patient.
Si l’enzyme doit être sécrétée : elle sera soluble dans le système endomembranaire et on
pourra la trouver dans la circulation sanguine.
Elle sera sous forme de pro-pré-enzyme. Elle n’est pas active dès sa synthèse, c’est
pourquoi elle nécessite des modifications post-traductionnelles.
En revanche elle pourra potentiellement être active à chaque niveau du « voyage » (dans
Golgi, dans les granules de sécrétion).
Page 4 sur 56
Exemple : L’ACTH :
On peut avoir des enzymes à partir d’ADN (adénovirus) ou ARN (rétrovirus, ex: HIV du
SIDA)
Elle subit des modifications protéolytiques ou non protéolytiques durant son "voyage" dans
le système endomembranaire et une maturation de la proenzyme en enzyme.
- La fixation d’un substrat sur le site actif d’une enzyme a toutes les caractéristiques de
la fixation d’un ligand sur une protéine.
- Une enzyme augmente la vitesse d’une réaction chimique mais n’induit pas une
réaction qui n’aurait pas lieu en son absence, elle est « seulement là pour aider ».
- Une enzyme abaisse l’énergie d’activation d’une réaction mais ne modifie pas la
quantité nette d’énergie qui est apportée au système ou qui est libérée par le substrat au
cours de la réaction.
- Les enzymes sont des protéines qui font rapidement évoluer la réaction vers son point
d’équilibre sans toutefois modifier la position de ce dernier. Les enzymes sont des
catalyseurs biologiques.
- Les enzymes diffèrent des catalyseurs chimiques par la structure chimique : les
catalyseurs sont des composés minéraux alors que les enzymes sont des composés
organiques.
Page 5 sur 56
Deux grandes catégories d’enzymes :
- Les enzymes purement protéiques, qui ne sont constituées que d’acides aminés,
exemple : la ribonucléase pancréatique → Elle n’a besoin ni de cofacteur ni
d’apoenzyme !! (cf concours l’année dernière) Elle n’a besoin de rien pour fonctionner,
après sa synthèse elle devient direct biologiquement active. Synthétisée sous la forme
de préproprotéine du RE jusqu’au grain de sécrétion.
- Les enzymes qui sont en 2 parties : une partie protéique (apoenzyme), et une partie
non protéique (organique ou minérale) (cofacteur)
La fixation de l’un de ses métaux sur l’enzyme modifie la conformation de l’enzyme lui
permettant d’interagir avec le substrat.
Le cofacteur peut aussi être une molécule organique le plus souvent de faible PM qui
participe directement à la réaction comme un des substrats → coenzyme.
à la fin de la réaction le coenzyme va retrouver sa nature initiale.
Page 6 sur 56
Une enzyme complètement active sur le plan catalytique avec son co-enzyme ou un
cofacteur est appelée holoenzyme.
E1 E2
R − 2H + coenzyme! R + coenzyme − 2H ! P − 2H + coenzyme
II- Coenzyme :
Exemple: l’aminoacétyl transférase, enzyme fixant l’acide aminé sur l’ARNt lors de la
traduction a besoin de l’ATP (joue le rôle de coenzyme) pour fixer l’acide aminé sur l’ARNt.
Aminoacyl transférase + AA + ATP → ARNt
Sans l’ATP, l’acide aminé ne peut pas être fixé sur l’ARNt
Les enzymes qui nécessitent des coenzymes catalysent des réactions dans lesquelles
quelques atomes (tels que : hydrogène, groupements acétyl ou méthyl par exemple) sont
soit extraits, soit ajoutés au substrat. Ils passent par le coenzyme.
Page 7 sur 56
Précurseurs des co-enzymes :
Les vitamines sont souvent des précurseurs de co-enzymes. Ce sont des petites
biomolécules nécessaires en petite quantité dans le régime des animaux supérieurs.
Propriétés générales :
Les coenzymes et co-facteurs sont stables à la chaleur, ils sont de faible masse
moléculaire et ne sont pas responsables de la spécificité des enzymes. Ils sont là pour
aider les enzymes à avoir la réaction catalytique.
À l’inverse des substrats qui sont transformés en produits durant la réaction enzymatique,
ces coenzymes finissent toujours par retrouver leur état initial.
Un même coenzyme tel que l’ATP peut être utilisé par des enzymes de spécificités
différentes mais exerçant le plus souvent un même type d’effet sur S. La
reconnaissance est liée à la structure de l'apoenzyme
Les réactions auxquelles participent les co-enzymes sont des réactions de transfert
d’électron, de proton, de groupement phosphate et servent d’accepteurs
temporaires.
Le co-enzyme ne retrouve son état initial que lors d’une 2de réaction faisant intervenir une
2ème Enzyme (comme par exemple l’ATP). Quand l’enzyme est inactive, le coenzyme
n’est pas fixé à l’enzyme.
Page 8 sur 56
III- Les isoenzymes :
Dans chaque cas, les formes différentes de l’enzyme catalysent la même réaction mais
puisqu’elles ont des propriétés cinétiques différentes et une séquence en AA
nettement différente, elles peuvent être distinguées et séparées par des procédés
appropriés.
→ Ces formes multiples d’enzymes sont des isoenzymes ou isozymes.
Une des 1er enzymes à posséder des formes multiples est la lactate déshydrogénase
(ou lactico déshydrogénase, LDH) qui est un tétramère qui catalyse la réaction
réversible d’oxydo-réduction dans laquelle le lactate perd 2 atomes d’hydrogène pour
donner du pyruvate.
Méthode :
On se sert d’anticorps pour repérer les enzymes. On purifie la protéine, puis on développe
un anticorps MAP (monoclonal), à l’aide d’un lapin par exemple.
Une fois que l’on a ça, on fait une électrophorèse avec PAGE (on laisse migrer de +
vers -) puis on laisse migrer sur le gel de polyacrylamide. Quand la référence arrive à son
niveau final on pose sur une membrane de nitrocellulose, puis on fait chauffer, il y a fusion
des protéines avec le sucre, ce qui fait que cela ne bouge plus.
Page 9 sur 56
On fait une révélation avec des grains d’argent.
Après on fait un séquençage des protéines, on trouve des monomères et des
hétérodimères.
Origine
LDH1
Séparation électrophorétique LDH2
des isoenzymes de la lactate
déshydrogénase (LDH) LDH3
LDH4
LDH5
Anode (+)
La composition en AA de ces 2 types de chaînes indique des différences: ces chaines
peuvent s’assembler pour former 5 isoenzymes différentes :
M4 , M 3 H 1 , M 2 H 2 , M 1 H 3 , H 4
- Leur distribution selon le tissu dépend ainsi de la proportion relative des chaines H et M.
Un seul gène est capable de donner plusieurs protéines : la maturation des différents
ARNm et leurs différentes localisations subcellulaires donnent des protéines différentes;
c’est le principe de l’épissage alternatif. Différents ARNm qui vont coder plusieurs
protéines qui auront la même activité enzymatique. Ce sont des isoenzymes.
À la base les ARN ont la même activité enzymatique
Page 10 sur 56
Enzyme d’amidation : La PAM (environ 950 AA) :
Un grand nombre de ces peptides sont amidés en position C-terminale (COOH). Cette
fonction amide est essentielle à leur activité biologique.
New :
Il y a une seule enzyme codée par un seul gène responsable de l’amidation (c’est à dire
placer un groupement NH2 en C-term) : c’est la PAM.
La glycine, acide aminé le plus simple, est utilisée par la PAM. En présence de cuivre (co-
facteur) et d’ascorbate (à pH = 7 et température 37°C), et va provoquer l’hydroxylation
du carbone alpha (activité PHM).
Dans les granules de sécrétion de la cellule, à pH acide, le complexe alors hydroxylé
devient stable. On va alors avoir la 2ème activité lyase de l’enzyme qui va créer une
coupure entre NH2 et Cα
PAM = PHM + PAL (ces deux activités peuvent être actives ensembles comme séparées)
Tout ce qui est soluble va se déverser et ce qui est membranaire va rester ancré à la
membrane : de la PAM circule dans notre sang
Expérience :
Page 11 sur 56
On prend un gel SPSephadex qui change de pH en fonction du tampon. On travaille à
pH=7 il va être chargé négativement. Tout ce qui est substrat chargé négatif va partir. Les
charges positives vont êtres retenues.
Le produit est chargé positivement et le gel est chargé négativement = réaction entre les
deux, puis lavage (décroche du substrat) et élution.
Comme la PAM est la seule enzyme d’amidation, elle peut servir de marqueur notamment
dans les tumeurs, qui vont suggérer certaines activités enzymatiques spécifiques et
orienter les traitements. On utilise pas la PAM comme cible thérapeutique
Tous ce qui est soluble finira dans la circulation. Cette différence entre les enzymes est
due à l’épissage alternatif.
Un seul gène complexe code pour la PAM (28 exons), mais le phénomène d’épissage
alternatif, soumis à une régulation au cours du développement, et présentant une
spécificité cellulaire, engendre plusieurs formes d’ARN messagers codant pour les
différentes formes protéiques de l’enzyme.
Page 12 sur 56
Dans l’hypothalamus il y a la synthèse d’un peptide TRH (Thyrotropin Releasing Hormone)
pour venir vers l’hypophyse.
La structure primaire pGlu—His—Pro—NH2 → peptide fini (c’est la TRH), biologiquement
actif qui va venir s’insérer sur TSH.
Sur le coté N-term et en C-term idem on va trouver des acides aminés basiques :
Lys-Arg , Lys-Lys ou Arg-Arg.
Page 13 sur 56
La lyase fonctionne à pH acide nécessaire pour catalyser la rupture entre N et Cα. Si il n’y
a pas d’activité lyase, le peptide restera un produit intermédiaire inactif sur le plan
biologique.
À la fin on a du pGlu—His—Pro—NH2 + glyoxalate
Si il n’y avait pas de modification, on aurait 100% des protéines avec un groupement
COOH (chargé + a pH = 7) mais dans la nature 70% des peptides présentent un groupe
amide CO-NH2 (chargé - à pH = 7) au lieu du groupe COOH.
Toute protéine qui porte en C-terminal une fonction amide a subi l’action de la PAM.
Ensuite c'est une deuxième famille de peptidases qui sont des exopeptidases qui vont
couper l'Arginine en N-term et celle en C-term. Donc en N-term on a rien de spécial et en
C-term on a la glycine, donc notre peptide est biologiquement non actif.
Ce résidu va être hydroxylé en hydroxyGlycine par l'activité PHM de PAM puis clivé à son
premier tiers par la PAL de PAM. Le produit est stable à pH acide.
La deuxième activité se fait seule à pH basique. Mais dans le corps, PAM est en milieu
acide (pH=5), à ce pH, elle fonctionne très bien mais, elle ne peut pas fonctionner sans
son activité lyase (car le peptide après hydroxylation par PAM est stable à ce pH).
En revanche, si on place la PAM à pH basique (son pH optimum), à ce pH l’hydroxylation
du peptide par PHM rend la liaison entre Cα et NH2 très fragile, elle se coupe donc toute
seule, et il n y a alors pas besoin de l’activité lyase de la PAM (mais PAL n’est pas inactive
pour autant). Donc la 2ème activité lyase de PAM se fait bien à pH acide, mais la coupure
se fait toute seule à pH basique.
Page 14 sur 56
L’enzyme d’amidation possède 2 activités : la 1ère est l’hydroxylation au niveau du Cα
créant une liaison OH (nuage électronique vers H).
La 2ème activité est dans l’hypophyse, il existe un peptide CRM qui a un rôle important
dans l’axe hypothalamo-hypophysaire, elle permet son amidification. Une déficience de
la PAM empêchant cette amidification ne serait alors pas viable.
Exemple : CRF sans amidation = effet divisé par 1000-2000 par rapport à la forme amidée
Un lien intéressant (HC) qui semble être en relation avec les expériences et en plus rédigé
par le dit professeur.. —> Cliquer ici
Diapo du prof
Page 15 sur 56
Leonor Michaelis
IV) Cinétique Enzymatique :
La capacité catalytique des enzymes est très diverse, l’activité
catalytique d’une enzyme est mise en évidence par l’étude de sa
cinétique c’est à dire par la vitesse à laquelle elle catalyse une
réaction dans différentes conditions expérimentales.
À l’opposé, aux concentrations élevées de S, les enzymes entrent en collision avec les
molécules de S plus rapidement que celles-ci ne peuvent être transformées en produits.
À forte concentration :
La vitesse est limitée par les molécules d’enzyme
À basse concentration :
V = V max
[ S ] si [ S ] = Km
[ S ] + Km
V max
alors V=
2
V) Vitesse de réaction :
Les enzymes augmentent considérablement la vitesse des réactions chimiques
spécifiques qui ne pourraient se produire que très lentement.
Ils augmentent la vitesse des réactions en abaissant leur énergie d’activation.
Une réaction chimique telle que A+B → AB s’effectue car une certaine fraction des
molécules A et B arrivées à un moment donné possède plus d’énergie interne que le
reste de la population, énergie suffisante pour les amener au sommet de la colline
énergétique à une forme réactive appelée état de transition.
Page 17 sur 56
Comme il est plus facile d’atteindre un niveau d’énergie inférieur, la réaction peut
avoir lieu plus fréquemment ce qui se traduit par une vitesse de réaction accrue.
Étapes de la réaction
La vitesse d’une réaction chimique sera très élevée si une grande fraction des molécules
A et B se trouve dans un état de transition riche en énergie.
Et elle sera très faible si seulement une petite fraction des molécules A et B se trouve
dans cet état de transition.
La vitesse d’une réaction chimique est approximativement doublée par une augmentation
de 10°C de la Température.
Les catalyseurs et les enzymes abaissent donc l’énergie d’activation des réactions
chimiques. Exemple d’une réaction avec et sans enzyme:
Page 18 sur 56
Énergie d’activation (Ea):
La PAM a besoin d’une concentration précise de cuivre (son cofacteur). La même enzyme
ne travaille pas à la même concentration selon l’endroit où elle se trouve.
On fait la même chose pour l’ascorbate : courbe pour voir à quelle concentration il y a le
meilleur rendement.
Page 19 sur 56
Influence de la température :
- Au delà de 60-70°C, par exemple à 100°C pendant 10 minutes, on ne pourra plus revenir
vers une conformation active de la protéine, on a perdu la conformation globulaire, on a
une conformation complètement linéaire.
Par exemple :
Enzyme ancrée dans la membrane cellulaire, comme l’isozyme transmembranaire de la
PAM. En augmentant la température on perturbe la membrane (changement de fluidité/
viscosité du milieu, de la structure lipidique), ce qui affecte la structure 3D de l’enzyme,
perturbée par son environnement et par la température. On peut provoquer une
dénaturation réversible ou non, par modification du site actif),
→ En résumé : La concentration d'un substrat (par exemple l’oxygène qui est un substrat
pour les oxydases) diminue par élévation de température.
Page 20 sur 56
La réaction enzymatique ralentit et s’arrête rapidement au delà d’une certaine zone de
température à cause de la dénaturation de la protéine.
Les enzymes possèdent une Température optimale en conditions optimales qui doit
approcher les 37-38°C et peut augmenter jusqu’à 60° pour conservation de cette activité
optimale (mais au delà de 60° l’activité ne sera plus que partielle).
Il existe cependant des enzymes thermostables telles que l’ADN polymérase utilisant la
PCR autour de 68°/72°C (réaction en chaine).
Exemple : Fossile: on extrait l’ADN et on veut l’amplifier. On fait une PCR à l’aide de la Taq
polymérase.
→La Taq polymérase fonctionne à 68°C - 72°C, on l’utilise avec le MgCl2- (cofacteur). On
a des primers (amorces) sens et anti-sens. La Taq polymérase a donc besoin de
magnésium pour fonctionner.
2) Puis 50-60° (température d’hybridation) pendant deux minutes pour hybrider les
amorces dégénérées entre elles. On vient de former le complexe AA-primer.
La séquence double brin peut alors être utilisée par la Taq polymérase pour débuter la
synthèse.
L’utilisation de la PCR est quotidienne dans les laboratoires pour aller chercher un gène
spécifique afin de trouver une interaction moléculaire et pouvoir prescrire un médicament.
Schéma HC : pour la
compréhension
Page 21 sur 56
L’effet du pH :
- La structure de l’enzyme
- L’association entre l’enzyme et le substrat
- Le mécanisme réactionnel.
Les enzymes possèdent un pH optimal selon les réactions, le complexe enzyme substrat
devra se faire à pH neutre comme pour l’hydrolyse de l’amidon, à pH acide environ 3 pour
la pepsine, 8 pour la trypsine.
L’activité catalytique des enzymes dans les cellules peut être régulée en partie par des
modifications du pH des milieux environnants (on passe direct à « mode d’action des enzymes)
Page 22 sur 56
VI) Inactivation thermique des enzymes :
La dénaturation thermique des enzymes entraine leur inactivation en général de façon
irréversible. La dénaturation provoque des changements de formes de la protéine qui
peut passer d’une forme globulaire à une forme allongée et devenir insoluble. C’est le
cas de la dénaturation suivie de centrifugation et du précipité au fond du tube cf exemple
précédent.
Dosage: On met une glycine en C terminal, pour servir de signal d’amidation par la PAM
La D tyrosine permet d’éviter d’être dégradée, protéger de déégradation par endo/
exoprotéases, marquée à l’iode 125 (radioactif), il était facile à marquer car il y a un cycle
+ Glyoxalate
C’est ce dosage qui a permis de purifier la PAM, en vérifiant que l’échantillon contenait la
PAM, en purifiant environ 500 fois. On peut ensuite développer un Ac pour isoler cette
protéine. On peut la séquencer, etc…
Dans les témoins de l’expérience on substituait la glycine par d’autres acides aminés pour
vérifier que c’est la glycine qui est nécessaire à la réaction. L’hypothèse a été vérifiée
Page 23 sur 56
Partie 2 - Mode d’action des enzymes :
I) Cinétique enzymatique :
La formation d’un complexe ES est la 1ère étape de la catalyse enzymatique. Une grande
partie du pouvoir catalytique des enzymes vient du fait qu’ils se mettent en présence du S
dans des orientations favorables au sein de complexes ES. Les S sont liés à une
région spécifique de l’enzyme appelée site actif.
La plupart des enzymes sont très sélectives dans leur liaison avec les substrats.
Les complexes ES ont été visualisés directement par ME comme dans le cas de l’ADN
polymérase 1 lié à la matrice de l’ADN.
Page 24 sur 56
II) Le site actif :
Le site actif d’une enzyme est la région qui lie les Substrats et contient les résidus qui
participent directement à la formation ou au clivage des liaisons.
Ces résidus sont appelés groupes catalytiques (nécessaires à l’activité enzymatique)
Bien que les enzymes diffèrent largement dans leur structure, leur spécificité et leur rôle
de catalyse, un certain nombre de caractères généraux concernant leur site actif peut
être établi.
Pour obtenir la forme linéaire on traite la forme tridimensionnelle à haute température puis
on la fait migrer sur un gel (marche mieux quand c’est un gel dénaturant) : on aura la
forme linéaire, la protéine sera dénaturée.
Le site actif occupe une part relativement réduite du volume total de l’enzyme.
La plupart des résidus aminoacides d’une enzyme ne sont pas en contact avec le
Substrat.
La structure du site actif dépend du repliement correct de la chaine polypeptidique.
Dans tous les enzymes de structures connus, les molécules de substrat sont liées au site
actif.
Exemple dans le lysozyme: Les groupes importants du site actif sont constitués par
des résidus qui portent les numéros 35, 52, 62, 63,101 et 108 dans la séquence linéaire
des 129 AA.
→ S’il y a une mutation des AA aux niveau de ces numéros là, cela veut dire que le
lysosyme va perdre son activité enzymatique. Le site actif perd son activité catalytique. Il
peut y avoir une mutation qui entraine une augmentation de l’effet de EGFR, cela fait une
boucle sans fin
Les sites actifs peuvent inclure des résidus très distants dans la structure primaire.
Les sites actifs sont des fissures ou des crevasses : dans toutes les enzymes de
structures connues, les molécules de S sont liées à une fissure ou à une crevasse.
La spécificité de liaison dépend de la disposition définie des atomes dans un site actif.
Un substrat doit avoir une forme complémentaire à celle du site pour s’adapter à lui.
Les études sur la spécificité du substrat d’une enzyme ont conduit aux concepts d’une
complémentarité du type clé-serrure entre la molécule de substrat et le site actif.
Formation du complexe
enzyme-substrat selon le modèle
clé-serrure
Metalloprotéase : enzyme dont le site actif a besoin d’interagir avec des métaux.
Sites actifs de 3
classes de
protéases
Page 26 sur 56
3) Liaison du substrat :
4) Modification du Substrat :
Elle fait intervenir des modifications de l’enzyme avec des transferts d’électrons ou
d’atomes entre l’enzyme et le substrat.
L’énergie de liaison entre l’enzyme et le substrat atteint un maximum au moment de la
catalyse, c’est-à-dire quand celui-ci est sous la forme d’état de transition. (AEB)
Changement de
conformation après
formation du complexe
enzyme-substrat
Page 27 sur 56
Le bon modèle est celui du Bâton :
On imagine une enzyme: la batonase définie pour catalyser la cassure d’un bâton de
métal.
a) Pour se casser le bâton doit d’abord être plié: c’est l’état de transition
Dans la bâtonase, des interactions magnétiques remplacent les liaisons de faibles
énergies entre l’enzyme et le substrat.
Pour catalyser une réaction, l’enzyme doit être complémentaire de l’état de transition de
la réaction.
Page 28 sur 56
III- L’influence des inhibiteurs des enzymes :
L’activité de nombreuses enzymes peut être inhibée par les liaisons de molécules
spécifiques. La plupart des enzymes peuvent être rendues inefficaces par certains
réactifs chimiques.
L’inhibition enzymatique peut être soit réversible, soit irréversible. Il existe 2 types
d’inhibiteurs enzymatiques, les inhibiteurs irréversibles et les réversibles.
A- Inhibiteurs irréversibles :
Les inhibiteurs irréversibles entrainent une perte des propriétés catalytiques de l’E soit
par modification de sa conformation, soit par blocage du site actif de l’enzyme.
Exemple : métaux lourds et agents alkylants.
Page 29 sur 56
Quelques exemples d’inhibiteurs irréversibles :
Le traitement antibiotique doit absolument être suivi durant la durée annoncée par le
médecin (exemple : 5-7 jours) pour faire disparaitre définitivement la souche bactérienne
et éviter que la bactérie ne s’habitue pas à l’antibiotique.
Page 30 sur 56
L’iodoacétamide :
L’iodoacétamide: qui peut agir avec des groupes sulfidryles (thiol SH)
du résidu de la cystéine, avec l’imidazole du résidu histidine.
Si on n’inhibe pas l’activité avec ce test (si on a un produit) ça signifie qu’il n’y a pas de
cystéine, pas de sérine et pas d’histidine. Cette démarche est toujours utilisée, on utilise
des inhibiteurs des groupements catalytiques (qui agissent de façon covalente avec les
AA). Pour cette expérience, on a éliminé 3 AA (sérine, cystéine, histidine) sur 20, il nous
en reste donc 17 à tester.
On connait aujourd’hui tous les groupements catalytiques grâce à cette expérience.
Les inhibiteurs compétitifs: dans une inhibition compétitive, l’enzyme peut se lier au
substrat pour former un complexe ES ou se lier à l’inhibiteur (pour un complexe EI)
mais il ne peut pas former un complexe EIS : jamais les 2 en même temps (jamais ESI)
car l’inhibiteur comme le substrat cherche à interagir avec l’enzyme sur le même site, donc
les 2 ne peuvent pas s’y fixer en même temps.
Page 31 sur 56
Un inhibiteur compétitif diminue la vitesse de catalyse en réduisant la proportion de
molécules d’enzymes liées au substrat.
➜ À une concentration d'inhibiteur donnée, l’inhibition compétitive peut être levée par
augmentation de la concentration du substrat.
Or, le méthanol possède une forte toxicité tissulaire, en effet l’alcool déshydrogénase
(ADH) métabolise le méthanol en formaldéhyde très toxique pour les tissus dont le
cristallin.
alcool déshydrogénase + méthanol ⎯⎯
→ formaldéhyde
Le formaldéhyde est très toxique pour les tissus, notamment le cristallin, il y a un risque
irréversible de perdre la vue en cas d’intoxication aiguë (= cécité).
Pour bloquer la formation de formaldéhyde, on perfuse une solution diluée d’éthanol qui
se comporte alors comme un inhibiteur compétitif de l’enzyme (afin de bloquer la
formation de complexes Enzyme-méthanol, jusqu'à ce que le méthanol soit éliminé par les
urines).
Grâce à cette inhibition compétitive, au lieu d’avoir formation de formaldéhyde, on aura la
synthèse de l’acétaldéhyde (non toxique)
L’éthanol est donc utilisé ici comme agent thérapeutique en cas d’intoxication aiguë au
méthanol.
Page 32 sur 56
Si le substrat se trouve directement dans la
solution, on peut avoir E-S directement.
Dans l’inhibition non compétitive, l’inhibiteur se lie à un site de l’enzyme autre que le
site de fixation du substrat, ce qui altère la conformation de l’enzyme et produit une
inactivation réversible du site catalytique.
KI =
[ E ].[ I ]
[ EI ] Page 33 sur 56
Étant donné que l’augmentation de la quantité de S peut surmonter l’inhibition, Vmax
peut être atteinte en présence d’un inhibiteur compétitif.
Le caractère propre d’une inhibition compétitive est qu’elle peut être levée par une
concentration suffisamment élevée de substrat.
Dans une inhibition compétitive, la Vmax ne va pas changer puisque je suis capable de la
retrouver mais le Km va changer.
Le substrat peut encore se lier au complexe EI, cependant le complexe EIS ne donne
pas naissance à un produit.
Cas non compétitif: La valeur de Vmax est diminuée à une valeur de Vmax apparente
alors que la valeur de Km est inchangée.
Page 34 sur 56
Les analogues de l’état de transition sont de puissants inhibiteurs des enzymes.
La structure du substrat état de transition peut être mimée par une molécule stable
désignée analogue de l’état de transition.
La synthèse des composés qui ressemblent plus étroitement à l’état de transition que le
substrat lui même peut conduire à des inhibiteurs très puissants et très spécifiques des
enzymes.
FIN DU COURS 20/10/17
Ce sont des substrats modifiés qui rapportent le moyen le plus spécifique de modifier le
site actif d’une enzyme. L’inhibiteur se lie à l’enzyme comme un substrat et il est tout
d’abord traité par le mécanisme catalytique normal.
Ce dernier génère ensuite un intermédiaire chimiquement réactif qui inactive l’enzyme
par modification covalente.
Le fait que l’enzyme participe à sa propre inhibition irréversible suggère fortement que le
groupe de l’enzyme modifié par covalence est catalytiquement vital.
Avec la pénicilline, le complexe EI (instable et réactif) est non covalent et EI* (très stable
et facteur limitant de la réaction) est covalent.
Étant donné que la peptidase participe à sa propre inactivation, la pénicilline agit comme
un inhibiteur suicide.
Page 35 sur 56
IV) Cancers :
Mutations du récepteur à l’EGF (EGFR) dans le cancer du poumon et de BRAF dans les
mélanomes.
La famille des récepteurs de EGFR est formée par 4 membres (4 protéines qui se
dimérisent ou s’hétérodimérisent pour donner l’EGFR):
HER1 HER2 HER3 HER4
= Erb 1, Erb 2, Erb3, Erb 4
Seul HER2 n’a pas de ligand, les autres ont chacun un ligand spécifique. Le HER2 est
sur-exprimé dans le cancer du sein qui est traité grâce à l’AC: le trastuzumab.
- Il y a un contact entre ligand et la protéine correspondante, puis ils vont interagir avec le
deuxième partenaire (au niveau de la membrane plasmique) pour former un récepteur
biologiquement actif.
On a alors possibilité d’induire un signal de transduction intracellulaire qui entrainera
une cascade active biologiquement à l’intérieur de la cellule.
Page 36 sur 56
- SOS—>RAS—>RAF—> MAPkinase
- Si une cellule mute (cancer) et que le domaine kinase est muté, le domaine
d’autophosphorylation ne dépend plus de l’interaction avec le ligand à l’EGF
- TKI : Tyrosine Kinase Inhibiteur qui va devenir une sorte de leurre pour le récepteur à
l’EGF. L’ATP est le substrat pour donner l’ADP. Le récepteur à l’EGF a la possibilité de
phosphoryler 8 phosphates.
EGFR est doté d’une activité enzymatique intrinsèque grâce à des kinases : activité de
phosphorylation qui dépend de la présence de l’ATP. Mutation au niveau de la tyrosine
kinase —> le récepteur n’a plus besoin d’un ligand. On peut couper la région
extracellulaire. La phosphorylation ligand-indépendante
- Substitution d’AA
- Insertion d’AA
- Délétion d’AA
- Amplification qui se traduit par une surexpression de l’activité kinase
Page 37 sur 56
Deux chromosome cassés : la région 5’ de l’un rencontre la 3’ de l’autre
Sur l’exon 19 : délétion de 5 AA —> EGFR* (muté) -> activation permanente, de façon
constitutive
Ce sont des mutations activatrices qui va activer 24h sur 24 le récepteur à l’EGF.
L’EGF n’a plus besoin de contact avec l’extérieur : il est toujours actif.
Les exons de 18 à 24 codent pour le domaine à tyrosine kinase de l’EGFR
Page 38 sur 56
- Rôle important dans les processus de transformation maligne
- Une surexpression de l’EGFR est retrouvée dans de nombreux cancers dont 62% de
CBNPC
1) Fixation du ligand
Si on est dans le cas d’un cancer on vérifie si l’origine est une surexpression du ligand ou
si le récepteur n’a plus besoin du ligand: exemple : une mutation activatrice non corrigée
sur un des exons du gène.
Cela peut venir du promoteur qui s’est transloqué sur le chromosome 11 pour se mettre en
amont de l’EGFR, or ce promoteur n’est pas régulé, ce qui a pour conséquence une
sécrétion constitutive de l’EGFR. Par immunocytochimie on trouve que l’EGFR est situé
partout sur la membrane plasmique.
Dans une boite plastique on cultive 100 cellules atteintes de la mutation. 5 jours plus tard
on les sacrifie et on les compte. Il y en a 10 millions.
4/5 (80%) des cancers du poumons viennent de la cigarette.
Il y aurait des mutations dans le gène qui code pour EGFR portées par les exons 19 et
exons 21 qui activent le récepteur sans qu’il y ait besoin d’avoir une interaction avec
l’ATP, et qui pourrait donc être activé n’importe quand.
On prend le gène EGFR avec exons 19 et 21. On met dans un plasmide qu’on injecte
dans une cellule, dès qu’il est installé, on installe EGFR à la membrane.
Ce processus est identique à une personne qui a le cancer. Cette prolifération est très
accrue. C’est la raison pour laquelle on cherche des médicaments pour arrêter ce EGFR
qui est biologiquement actif à cause de mutations.
Page 39 sur 56
Domaine de l’auto-phosphorylation qui active le récepteur en cas d’activation, en biologie
le ligand arrive, formation d’un complexe, puis endocytose pour faire disparaitre le
récepteur, mais le récepteur muté ne peut-être ubiquitinylé pour être endocyté et s’installe
au niveau de la membrane plasmique.
Le gène qui code pour ERGF au niveau du chromosome 7 est constitué de 28 exons.
Il existe un lissage alternatif qui ne garde que les exons.
Cette activité constitutive de phosphorylation, dont la mutation provient des exons 18 à 21,
Entraine chez le patient qui porte ce gène dans cette région là une activité 24/24h de
EGFR.
Différentes mutations :
On peut savoir si EGFR chez le patient X a subi une amplification à hauteur de 15 copies
de son gène.
Séquence mutante :
Délétion de 15 nucléotides (5 AA) donc on se retrouve devant une nouvelle protéine :
EGFR 1 - 5AA —> EGFR active 24h/24.
Avant même d’analyser la séquence, quand on voit une séquence perturbée on sait qu’il y
a un problème.
Page 40 sur 56
Sur le schéma : Au lieu d’avoir 2 pics noirs et 2 pics verts on a 4 pics verts. Je perds aussi
les deux pics rouges, les deux pics verts. On perd donc 5 AA.
Vu que l’exon 19 fait partie de la séquence kinase de (pas la suite). L’EGFR devient donc
tout le temps actif.
Les femmes atteintes du cancer du poumon avec une surexpression de HER2 subissent
une amplification de tout le gène. 15 copies codent pour HER2, chaque bloc transit donne
une protéine, une cellule normale code pour une 1 protéine de HER2 alors qu’ici on a 15
copies de HER2, après transcription de 15 copies de la protéine de HER2.
La quantité beaucoup plus importante de cette protéine devient une cible potentielle avec
l’AC qui va faire asphyxier ces cellules.
- Mutation ponctuelle.
Page 41 sur 56
Le spectre des mutations de l’EGFR :
Page 42 sur 56
Mutations activatrices : Del 747-752 et L861Q
On utilise des techniques non vagues : séquençage : on recherche une mutation déjà
connue, on met en banque de données les nouvelles séquences connues.
Les exons 19 et 21 sont les exons activateurs. Après la mutation, plus de dépendance à
l’ATP et au ligand.
On utilise des inhibiteurs pour traiter le patient en question, 2 molécules réversibles dont
une porte le nom de Erlotinib (TARCEVA) et l’autre le nom de Gefinitinib (IRESSA, nom du
médicament commercialisé) et font partie toutes les 2 de la famille des inhibiteurs de la
famille des ITK.
Aujourd’hui nous avons une 3ème molécule découverte de cette famille : Afatinib qui elle
reconnait sur le EGFR la cystéine en position 797, 803 et 805. ne pas retenir les chiffres
mais retenir l’interaction avec la cystéine.
Quand le récepteur n’est pas muté, l’inhibiteur ne peut pas reconnaitre le récepteur.
BIM : protéine pro apoptotique. Il faut la garder intacte pour qu’elle puisse aller tuer les
cellules cancéreuses.
Quand je traite le patient avec IRESSA, j’éteins ERK (qui avait un signal négatif sur BIM)
et donc BIM retrouve sa fonction apoptotique normale.
Page 43 sur 56
EGFR : Voie de signalisation :
Ce qui explique qu’au bout d’une semaine la grande majorité des cellules cancéreuses a
déjà disparu.
La stimulation de l’EGFR va jouer un rôle important dans l’inhibtion du système
apoptotique de la cellule. BIM responsable de la mort de la cellule.
Activation soutenue de la voie MAK kinase et répression de BIM. On traite le patient avec
les inhibiteurs, inhibition des phosphoryaltions de l’étage de SOS (voir schéma)
Si il ne porte pas la mutation, le traitement par inhibiteur est dangereux, mais quand il
porte la mutation il y a un grand bénéfice. Sa probabilité de survie avec le traitement à
l’IRESSA baisse.
Page 44 sur 56
Parmi les molécules qu’on retrouve dans le sang il y'a de l’ADN circulant, 160 paires de
base pour la taille de l’ADN, sa concentration de l’ADN circulant se trouve dans le plasma,
fourchette de 2,5ng/ml de plasma jusqu’a 18ng/ml de plasma, la médiane est de 6-7 ng/ml
et atteindre jusqu’à 100ng/ml pour quelqu’un qui fait de la boxe et qui s’est fait « casser la
gueule » la veille.
Toutes les 24h, la tumeur sécrète 3 à 4% de son contenu d’ADN dans la circulation
sanguine, on cherche ensuite dans le sang l’absence ou pas de la délétion l’ADN 19, et
ainsi cela permet de savoir s’il y a tumeur ou pas.
- Si au bout d’un mois la délétion a vraiment diminué, le patient répond bien au traitement
donc on continue. Certains patients sont sous TKI (inhibiteur de la tyrosine kinase)
depuis 4 ans
- Si après une diminution il y a une ré-augmentation : c’est un signe qu’il va y avoir une
récidive (T798M par exemple). On peut le voir sur les analyse 3 mois avant que la
récidive se produise vraiment. Ça permet à l’oncologue de chercher, préparer un
nouveau traitement
Page 45 sur 56
Sur la survie sans progression chez les patients EGFR M+ : Efficacité significativement
supérieure d’IRESSA chez les patients EGFR M+
Premier étude qui montre l’efficacité des TKI dans le cadre de la thérapie ciblée.
Cette étude date de plusieurs années mais elle est celle qui a mis les boites
pharmaceutiques sur la voie.
Aujourd’hui grâce a cette thérapie ciblé chez un patient atteint d’un cancer du poumons
avec une mutation du récepteur on observe ne net amélioration du temps de survie on
peut basculer de 4 mois de survie à quelques années.
La grande majorité des décès dans le cancer est d’origine métastatique (incontrôlable).
Cette technique permet de savoir 3 mois à l’avance les premiers symptômes cliniques.
Page 46 sur 56
Chez les patients portant un tumeur toute les 24 heures 3 et 4 % de l’ADN tumoral qui
rentre dans le circulation.
—> Extraction d’ADN dans le sang puis séquençage à la recherche de la délétion 19
Les effets secondaires des inhibiteurs ont moins d’effets secondaires que la
chimiothérapie, cela permet de vivre une vie plus « normale ».
Page 47 sur 56
Cancer de peau : mélanome
La protéine est la B-RAF, c’est une mutation qui va changer une Valine en position 600 en
lysine ou glutamine, à une autre de 40 à 60% dans le mélanome
Le c-KIT va stimuler RAS qui va phoshporyler RAF qui va phosphoryler MEK etc.
Une fois que le MITF est phosphorylé, il va être transloqué dans le noyau et va aller
stimuler la transcription des gènes qui jouent un rôle dans l’apoptose, la différenciation…
Mutations de type « exclusives » « quand y’en a une qui est là, les autres sont pas là »
L’activation par constitution constitutive de BRAF ne s’occuperait donc plus d’un signal qui
vient de dessus (CF schéma).
Page 48 sur 56
La mutation de l’EGFR : une mutation clé
Voie MAPK : phosphorylation de l’EGFR, qui phosphoryle Ras, qui phophoryle Raf
Si il n’y a pas de mutation mais une surexpression, pour bloquer l’action on utilise un Ac
anti-EGFR, cela les conduit vers la mort cellulaire (exemple: dans le cancer colorectal du
colon)
Page 49 sur 56
Il y a 3 molécules sur le marché utilisées comme médicaments dans le cancer du poumon,
quand il y a une mutation du récepteur :
- Erlotinib (réversibles)
- Gefitinib (réversibles)
Ce sont des TKI (inhibiteurs de la tyrosine kinase) de 1ère génération
- Afatinib: c’est un TKI irréversible, il interagit avec la cystéine C797 et d’autres membres
de la famille de l’EGFR (2 sur C805 et 4), 2ème génération: covalence
Sur un récepteur M- qui n’est pas muté le gefitinib ne reconnait pas le site catalytique
Sur un récepteur M+, le site muté ne reconnait pas l’ATP mais la gefitinib a pu s’insérer et
reconnaitre le site actif. En découle une inhibition du RM+.
Région BH3 de BIM joue un rôle important dans l’adressage à la mort cellulaire.
Page 50 sur 56
Patient atteint de mélanome métastatique :
Après le traitement on voit sur le Petscan que toutes les métastases ont disparu.
En 1983 on était capable de guérir 1 patient sur 69, aujourd’hui on est à 23/69
Très peu de patients n’ont pas répondu positivement au zelboraf, beaucoup ont eu une
réponse positive et chez quelques patients la maladie a totalement disparue.
Page 51 sur 56
Dans un mélanome :
Mutation de BRAF à 40/60% devient activatrice de BRAF, la cellule cancéreuse n’a plus
besoin de cKit et NRAS.
Crisotinib : Médicament ayant de très très bon résultat. Entre la conception et la mise sur
le marché seulement 3 ans se sont écoulés.
Page 52 sur 56
Réponses aux questions 2017 :
- Inhibiteur qui fait une liaison covalente avec l’enzyme —> inhibiteur irréversible. Si pas
de liaison covalente, inhibiteur réversible
- item 19B de l’année dernière est vrai car un effecteur peut aussi bien être un activateur
ou un inhibiteur
ARNm de la PAM comme vecteur de cellules thérapeutiques ? Bonne idée mais pas tout
de suite !
Un substrat en présence d’une enzyme qui n’a aucun lien = pas de réaction enzymatique.
PAL = lyase.
Page 53 sur 56
Interaction avec le co-enzyme ne fais pas partie du site actif de l’enzyme.
Les endopeptidases : pas d’importance N ou C term. il a juste a couper entre 2 AA. Les
exopeptidases sont spécifiques.
Température PCR
94°C : 30s
60°C : 2 minutes
72 : 2 minutes
Les exemples sont là pour aider à comprendre le texte, il dit qu’il galère avec les
exemples pour les donner le matin/aprem alors qu’il a pas le droit etc, il s’est fait
engueuler par la scolarité l’année dernière…
Mais si dans pH basique pas besoin de PAL puisque coupure se fait seule
Tous les precurseurs non amidés ne se terminent pas par une proline
Page 54 sur 56
Toutes les enzymes sont des protéines sauf les ribozymes mais toute les protéines ne sont pas
forcément des enzymes. De manière générale, le peptide signal fait entre 20 et 30 AA.
Exemple :
TRH (3 AA et précurseur de haut PM pGly-His-Pro-amine) et son précurseur à 185 AA, qui contient
5 copies de la TRH (même mécanisme que pour la partie avec la PAM).
Page 55 sur 56
Page 56 sur 56