1°) Oscilloscope
1°) Oscilloscope
1°) Oscilloscope
TP 3 : Circuit oscillant
Un circuit électrique comprenant une bobine en série avec un condensateur est un circuit
oscillant. Des oscillations libres naissent en effet dans ce circuit lorsqu’on charge ou
décharge brutalement le condensateur. La période de ces oscillations est la période propre du
circuit. Il s’agit d’étudier expérimentalement l’influence des différentes caractéristiques du
circuit sur cette période propre.
1. Dispositif expérimental
Un générateur de signaux (function generator) applique entre A et B une tension en
créneaux (tension rectangulaire) à un circuit, dit circuit RLC, constitué par :
* un conducteur ohmique de résistance R ;
* une bobine d’inductance L ;
* un condensateur de capacité C.
La résistance R est constituée de 3
résistances en série :
* une résistance fixe R0, aux bornes
de laquelle nous prélevons une
tension proportionnelle à l’intensité
i dans le circuit ;
* la résistance variable RRhéo d’un
rhéostat ;
* la résistance RBob de la bobine.
On a évidemment :
R = R0 + RRhéo + RBob.
Rappels théoriques
Rappeler la relation de la période propre des oscillations électriques en fonction des
caractéristiques du circuit.
Exprimer mathématiquement l’intensité i en fonction du temps. De même pour la charge q
du condensateur et pour la tension uC aux bornes du condensateur.
Période propre T0 =
Fréquence propre f0 =
Pulsation propre ω0 =
Amortissement =
Capacité
(μF)
Période propre
(ms)
Calcul de régression
Conclusion :
Dans le cas d’un métal conducteur tel que le tungstène, le chauffage à la température requise
se fait par effet Joule. Le métal a la forme d’un filament qui est parcouru par un courant.
Dans le cas de substances émissives non-conductrices il est nécessaire de recourir à un
chauffage indirect. La substance émissive est sous la forme d’une pastille, fixée à l’extrémité
d’un tube dans lequel se trouve une résistance chauffante. On utilise couramment la baryte,
qui possède une bonne émission électronique à des températures relativement basses
(850 °C). La tension Uc d’alimentation du circuit de chauffage est en général de l’ordre de 4 à
12 V, l’intensité I du courant de l’ordre de 0,5 à 1 A.
En l’absence de champ électrique, les électrons émis forment un nuage au voisinage de la
substance émissive. Ces électrons sont accélérés vers l’anode polarisée positivement par
rapport à la cathode émissive, et un faisceau d’électrons est délimité par son ouverture.
Un certain nombre d’électrodes convenablement polarisées (non représentées sur la figure)
permettent d’agir:
• sur la densité du flux d’électrons capables d’atteindre l’anode, d’où résulte une
variation de la luminosité du spot sur l’écran (bouton <intensity>);
• sur les trajectoires des électrons de manière à les faire converger en un même point,
d’où résulte la possibilité de régler la concentration du spot (bouton <focus>).
4. Le balayage du spot
L’oscilloscope électronique est un appareil conçu pour résoudre le problème du traçage
automatique, en coordonnées cartésiennes, de la courbe représentant la variation d’une
tension en fonction du temps.
L’oscilloscope remplit cette fonction sous l’aspect d’un spot lumineux traçant la courbe sur
l’écran.
Le mécanisme commandant ce traçage est basé sur le principe suivant :
Ux = constant
Uy = constant
La position du spot est déterminée par les tensions UX et UY. UX détermine l’abscisse x de
cette position: x ∼ UX.
UY détermine l’ordonnée y: y ∼ UY.
Pour des valeurs de UX et UY fixes, le spot reste immobile dans la position (x,y)
correspondante. Pour une valeur de UY fixe il correspondra à différentes valeurs de UX
différentes positions du spot sur une droite horizontale, d’ordonnée y. Pour une valeur de UX
fixe il correspondra à différentes valeurs de UY différentes positions du spot sur une droite
horizontale, d’abscisse x.
Supposons que nous prenions pour UY une tension variable en fonction du temps: UY = f(t).
A chaque instant t, l’ordonnée y est relié à UY par: y ∼ UY. (1)
Si UX restait fixe, le spot se déplacerait sur une droite verticale. Dans le cas d’une fonction
sinusoïdale du temps, par exemple, il effectuerait un va-et-vient sur un segment de droite
verticale.
1re B et C TP3 : Circuit oscillant 11
Pour obtenir le traçage de la courbe UY = f(t), il faut que l’abscisse x du spot varie
proportionnellement au temps.
Tension
de la base de temps
Pour une vitesse de balayage de l’ordre de 0,1 s/div, on peut aisément observer le
déplacement à vitesse constante du spot sur une droite horizontale de l’écran.
Dans le cas de UY variant sinusoïdalement dans le temps, le spot décrira une belle courbe
sinusoïdale.
1re B et C TP3 : Circuit oscillant 12
La majeure partie des phénomènes étudiés à l’oscilloscope sont des phénomènes périodiques
du temps. Pour cette raison on fait effectuer au spot des balayages répétés de toute la largeur
de l’écran. Après un premier parcours à vitesse constante, le spot revient presque
instantanément à sa position de départ, puis effectue un second, etc. Pour obtenir ce résultat il
suffit de faire varier Ux suivant une tension en dents de scie.
déplacement
horizontal x
pause entre
déplacement 2 balayages
vertical y
Afin que les courbes tracées par le spot à chaque balayage se superposent exactement (image
stable sur l’écran !), un dispositif de déclenchement (trigger) de la « dent de scie » introduit
une pause adéquate entre deux balayages successifs. Ce circuit
déclenche la dent de scie lorsque la tension Uy, augmentant, dépasse
une certaine valeur (qu’on peut choisir), ou bien, diminuant, passe en-
dessous d’une certaine valeur. Dans le cas de l’exemple la dent de
scie est déclenchée pour Uy augmentant dépasse la valeur O V!
1re B et C TP3 : Circuit oscillant 13
5. Le panneau de commande
POWER TIME/DIV.
O I X-MAG. X-Y AT/NORM.
x1 TRIG.
x5
AC
INTENSITY X-POS. HOLD OFF DC LEVEL
LF
TV
~
x1 CAL.
FOCUS TRIG. INP.
ALT SLOPE TRIG. EXT.
+
SCAN
GD Y-MAG. GD
AC x5 VERT. MODE AC
DC DC
CAL. CAL.
INP. CH I INP. CH II
INVERT CH I/II DUAL ADD INVERT (X)