Cours de Turbomachine A Fluide Compressible
Cours de Turbomachine A Fluide Compressible
Cours de Turbomachine A Fluide Compressible
net/publication/268401367
Cours de turbomachine à fluide compressible
Article · May 2007
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1 author:
Xavier Ottavy
CNRS / Laboraroire de Mécanique des Fluides et d'Acoustique
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Dynamics of the corner stall separation in a compressor cascade View project
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Cours de turbomachine – Xavier Ottavy (CNRS – Laboratoire de Mécanique des Fluides et d’Acoustique UMR 5509 - ECL)
Cours de turbomachine
à fluide compressible
Xavier OTTAVY
CNRS UMR 5509
Laboratoire de Mécanique des Fluides et d’Acoustique
à l’École Centrale de Lyon
Cours de turbomachine – Xavier Ottavy (CNRS – Laboratoire de Mécanique des Fluides et d’Acoustique UMR 5509 - ECL)
Plan du cours
Introduction
Introduction
• Définition
• Fonctions et domaines d’utilisation des turbomachines
• Notion d’étage – échanges d’énergies
• Courbes caractéristiques
Introduction
Définition
Transport de fluide
élévation : fournir une énergie pour vaincre le champ gravitationnel (pompes)
transport horizontal : apport périodique d’énergie au fluide pour vaincre les pertes
de charges (boosters)
Ventilation
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Fonctions et domaines d’utilisation des turbomachines
Les géométries sont très diverses (de l’éolienne à la Pelton), mais une majorité
des turbomachines peut être répertoriée en 3 catégories :
Introduction
• Les machines axiales : le fluide entre et sort avec une vitesse débitante
approximativement axiale. Machines caractérisées par des débits importants,
mais des taux de pression limités (de l’ordre de 1,4 pour un compresseur
transsonique et de 2 pour un compresseur supersonique).
Un étage de turbomachine se compose d’une partie mobile appelée rotor (ou rouet) et
d’une partie fixe appelée stator (ou selon le cas : redresseur, distributeur,
diffuseur,…)
Introduction
• Le rotor :
L’écoulement étant défléchi au passage de la roue, il existe donc une force exercée
par le fluide sur les aubages.
Le point d’application de la force se déplace du fait de la rotation des aubages, il y
a donc travail => échange d’énergie
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Notion d’étage – échanges d’énergies
• Le rotor (suite):
• Le stator :
Courbes caractéristiques
Débit réduit
Rendement
Introduction
•Plage de rendement très étalées => caractère accéléré de l’écoulement au passage des aubes
(contrairement aux compresseurs où l’écoulement décélère)
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Approche 1D, 2D, 2.5D et 3D
Introduction
Analyse thermodynamique 1D
• Conditions d’arrêt
• Rendements isentropiques
• Rendements polytropiques
de d (V 2 ) dq dwe
Analyse thermodynamique 1D
dh d (V 2 / 2) 1 ∂ p 1
( )
r r r dq
+ = + div τ ⋅ V + f ⋅ V +
dt dt ρ ∂t ρ dt
dh d (V 2 / 2) dq dwT
+ = +
dt dt dt dt
dwT r r 1 1∂p
( )
r
= f ⋅ V + div τ ⋅ V +
dt ρ ρ ∂t
dw i σ: D τ :D p r τ:D d (1 ρ )
=− =− + divV = − +p
dt ρ ρ ρ ρ dt
rr t rr
où D est le tenseur des déformations : D =
1
2
grad V+ gra d V ( )
Soit, finalement :
r
( )
d (V 2 2) r r 1 r V r 1
= f{⋅ V + div τ ⋅ V − grad p − τ :D
dt ρ ρ 243 ρ
travail des 14243 14 123
forces travail des travail des dissipation d'
de volume forces forces de pression énergie cinétique
visqueuses (transport) par viscosité
( )
r
div τ V ρ = terme de production dû au travail des forces extérieures de viscosité
τ : D ρ = terme de dissipation interne (irréversibilité mécanique) dû au travail
intérieur de la viscosité
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Équations de conservation de base
de dq dwi
= −
Soit : dt dt dt
de dq 1 d (1 ρ )
= + τ :D −p
dt dt
{ ρ
123 dt 3
1424
apport extérieur dissipation travail de
de chaleur mécanique compression
(dit volumique)
d(p ρ )
Expression adaptée à un système ouvert (en ajoutant aux 2 membres) :
dt
dh 1 dp dq 1
= + + τ :D
dt ρ dt dt ρ
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Bilan des différentes contributions
de d (V 2) dq 1 V
+ = + { f ⋅ V + div τ ⋅ V − grad p − p
dt dt dt
{ ρ
travail des 14243
ρ
1424 3 1424 dt 3
apport extérieur forces travail des travail des travail de
de chaleur de volume forces forces de pression compression
visqueuses (transport) (dit volumique)
Énergie cinétique
r
( )
2
d (V 2) r r 1 r V r 1
= { f ⋅ V + div τ ⋅ V − grad p − τ :D
dt ρ ρ
travail des 14243 14243
ρ
123
forces travail des travail des dissipation d'
de volume forces forces de pression énergie cinétique
visqueuses (transport) par viscosité
de dq 1 d (1 ρ )
= + τ :D −p V
dt dt
{ ρ
123 dt 3
1424
apport extérieur dissipation travail de
de chaleur mécanique compression
(dit volumique)
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Équation de l’entropie
= div − q ⋅ grad
T T T
d (1 ρ )
r r
1 de 1 dq 1τ :D r 1 −q q r1 1τ :D
+ p = + = + div + ⋅ grad +
T dt dt T dt
{ T ρ
123 T 4
14 ρ244 T
3 ρ 243
14 T T ρ
123
apport de irréversibilité apport de chaleur irréversibilité irréversibilité
chaleur mécanique réversible thermique mécanique
de d (1 ρ ) ds
+p =T
dt dt dt
dh 1 dp ds
− =T
dt ρ dt dt
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Travail mécanique et travail utile
(∂Df )
f
V1 V2
(∂D1 ) (∂D'1 ) Dm (∂D2 ) dm (∂D'2 )
dm
m = ρ ϑ(t)
m = ρ ϑ(t+dt)
masse de gaz m=ρϑ(t), comprise entre les sections d'entrée ∂D1 et de sortie ∂D2 et occupant
le domaine matériel Dm.
à l'instant t+dt cette masse de fluide m=ρϑ(t+dt) se sera déplacée vers l'aval.
dWT dw
P= = ∫ ρ T dϑ
dt Dm dt
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Travail mécanique et travail utile
dt
Donc :
∂p
( )
dwT r r r r
P=∫ ρ dϑ = ∫ ρ f ⋅ V dϑ + ∫ τ V ⋅ n dS + ∫ dϑ
Dm dt Dm ∂ Dm Dm ∂ t
dW T r r
dt
≈ ∫D m
ρ f ⋅ V dϑ
r
ou f représente les forces de volume autres que les forces de pesanteur,
c.à.d. dans notre cas les forces exercées par les aubages de la machine
sur le fluide.
• Travail mécanique :
En ajoutant les variations d'énergie cinétique dans l'équation de l'énergie interne :
Analyse thermodynamique 1D
de d (V 2 ) dq 1 d (1 ρ ) d (V 2 )
2 2
+ = + τ :D− p +
dt dt dt ρ dt dt
d (1 ρ ) d (V 2 )
2
dwe dwd
= −p +
dt dt dt dt
• Travail utile :
En effectuant la même opération avec l'équation d’enthalpie :
dh d (V 2 ) dq dwd 1 dp d (V 2 )
2 2
+ = + + +
dt dt dt dt ρ dt dt
et, en identifiant avec l'équation de l'énergie totale (enthalpie) :
dwT dwd 1 dp d (V 2 2)
= + +
dt dt ρ dt dt
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Travail mécanique et travail utile
dw T dw e d( p ρ )
= +
Analyse thermodynamique 1D
{dt {dt 1
42 dt4
3
puissance puissance puissance de
utile mécanique transvasement
dW T dWe r r
dt
−
dt
= ∫∂D ∪∂ D
1 2
p V ⋅ n dS
Le travail utile diffère donc du travail mécanique par le travail des forces de pression
sur les surfaces libres d'entrée et de sortie que l'on appelle travail de transvasement.
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Travail mécanique et travail utile
D1
D0
domaine D1: travail utile échangé (par l'intermédiaire des pales mobiles) et
travail des forces de pression sur les surfaces de contrôle (∂D1) et (∂D2) (car
les pressions p1 et p2 sont différentes).
∆wT ≠ 0 et ∆we ≠ 0
domaine D0 : aucun travail échangé avec les parois matérielles
Mais : puissance des forces de pression nulle sur (∂D0) (si on la situe
suffisamment loin pour considérer que la vitesse du fluide y est nulle), elle ne
l'est pas sur (∂D1). ∆wT = 0 et ∆we ≠ 0
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Conditions d’arrêt
Conditions d’arrêt
Notion de variable d’arrêt absolue
Analyse thermodynamique 1D
h0 = h + V 2 2
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Conditions d’arrêt
Les conditions d'arrêt sont les conditions que l'on obtiendrait par une
transformation fictive ramenant isentropiquement (réversiblement et sans échange
Analyse thermodynamique 1D
• Température d’arrêt
V2
ainsi : T0 = T +
2Cp
T est la température statique qui représente l'énergie cinétique moyenne d'agitation
moléculaire (de nature aléatoire).
V2/2Cp est la température dynamique qui représente l'énergie cinétique du
mouvement d'ensemble des molécules.
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Conditions d’arrêt
En utilisant la définition précédente, qui exprime que l'on passe de l'état dynamique
(p, r, T, V) à l'état d'arrêt (p0, r0, T0, 0) par une transformation isentropique:
Analyse thermodynamique 1D
γ γ
p0 ρ0 T γ −1
= = 0
p ρ T
γ 1
V 2 γ −1 V2 γ −1
p0 = p 1 + ρ0 = ρ 1 +
2 C T
p 2C p T
• Autre formulation
V V
En introduisant la notion de nombre de Mach : M = =
a γ rT
V2 γ r V 2 γ −1 2
Il vient : = = M
2 Cp T 2 Cp a 2 2
1 γ
γ −1 2 γ −1 2 γ −1 γ −1 2 γ −1
T0 = T 1 + M ρ0 = ρ 1 + M p0 = p 1 + M
2 2 2
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Conditions d’arrêt
Pour mesurer les variables statiques, il ne faut pas modifier la dynamique du fluide.
Nécessité de sondes solidaires d'un référentiel lié au fluide (difficile).
En pratique: sondes de paroi parallèle à l'écoulement de fluide.
Lorsqu'une sonde est liée à un référentiel qui n'est ni fixe, ni solidaire des particules
de fluide, elle mesure une quantité que l'on appelle variable d'arrêt relative.
Exemple : pales d'un compresseur animées d'un mouvement de rotation uniforme :
Le fluide possède, dans le référentiel lié aux pales, une certaine vitesse W (dite vitesse
relative, différente de la vitesse absolue V). La température "ressentie" par la pale au point
d'arrêt est la température d'arrêt relative :
T 0 R = T + W 2 2C p
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Conditions d’arrêt
p = ρ rT
1
γ −1 2 1− γ γ −1 2 −1
= ρ0 1 + M ⋅ r ⋅ T0 1 + M
2 2
γ
γ −1 2 1− γ
= ρ0 r T 0 1 + M
2
p0 = ρ0 r T 0
• Ce résultat est évident si on considère que l'état d'arrêt (même s'il est fictif) est
un état au sens thermodynamique : les variables y caractérisant le fluide sont
donc régies par l'équation thermique d'état.
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Conditions d’arrêt
dwT ≡ 0 ds ≡ 0 dwT ≡ 0 ds ≡ 0
p0 p0 + dp0
dwT ≠ 0
ρ0 ρ0 + d ρ0
1’ ds ≡ ds0 2’
T0 T0 + dT0 Conditions
r 1 r d’arrêt
V =0 dwT = dp0 + 0 + T0 ds0 V =0
ρ0
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Conditions d’arrêt
dh0 = dwT
1
dh0 = C p dT0 = dwT = dp0 + T0 ds0 Pertes par dissipation
ρ0
Remarques :
l'écart vertical entre deux isobares augmente avec la température : ce résultat est
déterminant pour comprendre le fonctionnement d'une turbine à gaz.
dans le cas d'un gaz non parfait, il est indispensable d'utiliser le diagramme
enthalpique, où toutes ces courbes sont distordues.
ex : vapeur d'eau utilisée dans les turbines à vapeur (le diagramme enthalpique
correspondant est le diagramme de Mollier).
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Rendements isentropiques
Rendements isentropiques
Ces rendements s'appellent isentropiques parce qu'ils comparent la
transformation réelle à une transformation isentropique fictive.
Analyse thermodynamique 1D
T T
T2 p2 p1
T2 is T1
p1 p2
T2
T1 T2 is
s s
compression détente
∆wT is h2is − h1 ∆wT h2 − h1
ηc = = η = =
∆wT h2 − h1 ∆wT is h2is − h1
T
T2is − T1 T2 − T1
ηc = η =
T2 − T1 T2is − T1
T
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Rendements isentropiques
h0 2 is − h0 1
ηc = pour une compression
h0 2 − h0 1
h0 2 − h0 1
ηT = pour une détente
h0 2 is − h0 1
Dans le cas où Cp constant => rendements définis avec les températures d'arrêt.
Étage de turbomachine :
la partie mobile : transfert d'énergie entre la machine et le fluide. En effet, les pales étant
mobiles, l'ensemble des forces de pression et visqueuses exercées sur le fluide travaillent.
la partie fixe ne réalise qu'une transformation interne de la forme d'énergie du fluide (pas
d'échange d'énergie avec la machine).
Existence de forces (fixes) entre les pales et le fluide => pas de travail.
le premier principe exprime que : ∆h0 = ∆wT + ∆q ≡ 0
il n'est pas possible de caractériser le degré d'irréversibilité de la transformation par ce type
de rendement. On utilise les rendements isentropiques statique à statique
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Rendements isentropiques
Étage de compresseur
T
Analyse thermodynamique 1D
2 Cp
2
V2
p3
T0 2 is 2 Cp
T02 is − T01
p2 ηc =
T02 − T01
1 p0 1
T01
V12
2 Cp p1
s
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Rendements isentropiques
Energie p -p >0
Energie totale
Analyse thermodynamique 1D
2 1
Roue fournie : mécanique : 2 2
mobile Cp (T0 2-T01) > 0 p0 2 - p01 > 0 V2 - V1 > 0
2 2
Dissipation
visqueuse :
p 02 is- p 0 2 > 0
Dissipation
visqueuse :
p 0 2- p 03 > 0
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Rendements isentropiques
Étage de turbine
T p0 1 p0
1 2
Analyse thermodynamique 1D
2
T0 2=T0 1
2
V1
2 Cp p1
2
V2
2 Cp
T02 − T01
p2 ηt =
T02is − T01
p03 is 3
T0 3 p0
2 3
V3
T0 3 is 2 Cp p3
s
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Rendements isentropiques
p -p <0
Analyse thermodynamique 1D
Dissipation
visqueuse :
p 0 1- p 02 > 0
Dissipation
visqueuse :
p 0 is- p 03 > 0
3
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Rendements polytropiques
Rendements polytropiques
Processus polytropiques
Analyse thermodynamique 1D
• Une définition :
une transformation polytropique est une transformation au cours de laquelle le
rapport entre la chaleur totale échangée, et la variation d'enthalpie est égale à une
constante β.
dq + dwd
= β = constante
dh0
dh − dp ρ C p dT − dp ρ
(sans variation d’Ec) ⇒β = =
dh C p dT
1 1 1
avec : p = ρ rT ⇒ dT = dp + p d
rρ ρ
d’où : Cp 1 1 1
dp + pd (β −1) = − dp
r ρ ρ ρ
Cp 1 Cp 1
⇔ (β − 1) ⋅ p d + (β − 1) +1 dp = 0
r ρ r ρ
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Rendements polytropiques
Cp γ
soit, en utilisant la relation de Mayer : C p − Cv = r ⇒ =
r γ −1
Analyse thermodynamique 1D
dp γ (β − 1) d(1 ρ )
il vient : + ⋅ =0
p γ β −1 1 ρ
γ (β − 1)
Soit, en posant : n=
γ β −1
p
Et en intégrant => = constante
ρn
Transformation isotherme : nc = 1
Analyse thermodynamique 1D
Rendements polytropiques
et pi+1 = pi+dp.
T p2 Le rendement isentropique de cette
transformation élémentaire est, par
définition :
(i+1) p i+1
(i+1)' h(i +1)' − h(i ) dhis
=
h(i+1) − h(i ) dh
pi
(i) avec : dhis = dwT + dq = dp ρ
is
p1
s dp ρ
η Pc =
dh
p
T1 1
n−1 γ −1
Avec : = ⋅ η PT
n γ
on montre que : ηT > η PT ηT = η PT (1
14 +2f4
3)
∞ , avec f∞ > 0
facteur de
récupération
Interprétation
Comparaison entre compression isotherme et adiabatique
p
2 1
Analyse thermodynamique 1D
∆wT = ∫1 ρ dp
p2
adiabatique
rT dp p
p = ρrT = ⇒ =−
isotherme 1ρ d(1 ρ ) Tct 1ρ
K dp p
p= ⇒ = −γ
(1 ρ )γ d(1 ρ ) Isent . 1ρ
p
1
1/ρ 1/ρ
(∆wT )adiab. > (∆w T )isoth.
1
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel 3ieme partie - Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel
Introduction
• Équation d’Euler
• A partir de la relation :
r r r r r r
V =W +ω ∧ r =W +U
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Vrillage des pales le long de l’envergure (compresseur)
En amont d’un rotor, une augmentation de R (du moyeu au carter) modifie la valeur
de U (=ω.R), et donc les triangles de vitesse.
βt > β p
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Influence des zones visqueuse pariétales (compresseur)
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Allure des courbes caractéristiques d’un compresseur
• Diminution du débit à vitesse de rotation constante :
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Allure des courbes caractéristiques d’un compresseur (suite)
• Diminution de la vitesse de rotation à débit constant : (Va=cte)
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Adaptation du débit à la vitesse de rotation et à la caractéristique du
circuit de charge (compresseur)
Point de fonctionnement 1 :
intersection de la courbe
caractéristique du compresseur à
N1=cte et de la courbe de pertes
de charge du circuit aéraulique.
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Si augmentation brutale de la vitesse de rotation de N1 à N1’ => augmentation de
l’angle β1 => augmentation du travail => augmentation du taux de pression (la
machine peut donc s’opposer à des pertes de charges dans le circuit plus importantes
que précédemment)
δ
Ma =
r
δt
∫ D
RVθ dm + ∫
∂D1 ∪∂D2
RVθ dms − ∫
∂D1 ∪∂D2
R(τ ⋅ n )θ dS
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Équation d’Euler
Hypothèses :
sauf le cas (très particulier) d'un écoulement fortement cisaillé, le terme provenant
des tensions visqueuses au sein du fluide est négligeable sur ∂D1 et ∂D2 .
le domaine d'intégration se limite à un tube de courant compris entre R et R+dR :
sur ∂D1 et ∂D2 les valeurs de R et Vθ (considérée comme moyennée dans la direction
θ) pourront donc être considérées comme constantes dans le plan méridien.
le moment cinétique contenu dans D est supposé constant avec le temps
=> les dérivées temporelles dans le repère lié à D sont nulles.
la conservation de la masse impose que le débit sortant de ∂D2 (dms2) soit égal au
débit entrant dans ∂D1 (- dms1).
• Rappel : Vθ = Wθ + ω.R
∆h0 = U (Wθ 2 − Wθ 1 ) + O
∆h0 = U .Va ( tan β 2 − tan β1 ) (Si Va est constant)
Convention de signe :
Vθ2 > 0, Vθ1 > 0 et Vθ2 > Vθ1 ⇒ Vθ 2 − Vθ 1 > 0 (augmentation de l’EC dans le rotor)
ou Wθ2 < 0, Wθ1 < 0 ⇒ Wθ 2 − Wθ 1 > 0 mais |Wθ2| < |Wθ1| (décélération de l’écoulement
relatif dans le rotor)
Convention de signe :
Vθ2 > 0, Vθ3 < 0 et Vθ3 < Vθ2 ⇒ Vθ 3 − Vθ 2 < 0 (V3<V2 => récupération de
l’EC dans le rotor)
ou Wθ2 < 0, Wθ3 < 0 ⇒ Wθ 3 − Wθ 2 < 0 mais |Wθ2| < |Wθ3| (accélération de l’écoulement
relatif dans le rotor)
donc : ∆h0 < 0 cohérence avec la convention de signe thermodynamique.
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Équation d’Euler
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel • Remarque sur le gradient de pression longitudinal :
Compresseur : écoulement décéléré (augmentation de la section de passage) :
Gradient de pression ∂p/∂s >0 défavorable pour les couches limites qui se développent
sur les aubages => déflection de l’ordre de 40°
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Écoulement en grille d’aubes de compresseur axial
c : corde
i : angle d’incidence
g : pas
θ : déflexion
γ : angle de calage
δ: angle de déviation
σ: solidité = c/g
ϕ : cambrure
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Écoulement en grille d’aubes de compresseur
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Principaux paramètres influant sur les performances de la grille
Le nombre de Reynolds basé sur la corde (qui doit être > 2.5 105)
W ⋅c
Rec = ≥ 2,5 ⋅105
υ
∆P0 R
• Pertes caractérisées par un coefficient de pertes défini par : ω =
1/ 2.ρ .W12
2H 2
2
θ* σ cos β1 3H 2 − 1
avec ω = 2 ⋅ ⋅ ⋅
c 2 cos β 2 β 3
cos 2 θ * σ H2 terme souvent
1 − ⋅ voisin de l’unité
c 2 cos β 2
Analyse de l’écoulement dans le plan circonférentiel Critères de charges pour les compresseurs
Nécessitée au moment du dessin d’un critère qui permette de savoir si la CL d’aubage
va ou non supporter le gradient de pression adverse (si le niveau de travail désiré va
pourvoir se faire avec un niveau de pertes acceptable).
• Critère de De Haller :
W2
≥ 0.72
W1
Valeur faible par rapport à celle obtenue avec un diffuseur 2D ou axisymétrique, car :
Il vient d’une forme du critère de Buri qui est un critère local de décollement de
couches limites turbulentes, incompressibles et bidimensionnelles, représentant la
tendance à l’accroissement rapide de la couche limite au voisinage du décollement.
W2 Wθ 2 − Wθ 1
D =1− + ≤ 0.6
W1 2 ⋅ σ ⋅ W1
Relation entre le facteur de diffusion et l’épaisseur de quantité de mouvement des CL
θ*
≈ 0.0804.D − 0.0272.D + 0.0071
2
c
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Écoulement en grille d’aubes de compresseur
Équation de l’équilibre radial simplifié 4ieme partie - Équation de l’équilibre radial simplifié
Introduction
Equation fondamentale
Équation de l’équilibre radial simplifié
r
dV r 1
dt
= f + div σ
ρ () avec σ = τ − pI ( ) effets de pression
effets visqueux
tenseur des contraintes
Hypothèses
1. écoulement permanent
2. équation valable hors zone aubée
3. surfaces de courant cylindriques (machine axiale)
4. écoulement axisymétrique → Aθ = Aθ
5. tension de contrainte visqueuses τij négligeables
6. Forces volumiques négligeables
r
()
1 6 r 5
∂V r r 1 1
+ V .gradV = f + div τ − .grad ( p )
∂t ρ ρ
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Repère cylindrique
Équation de l’équilibre radial simplifié
1
dh − dp = Tds (Équation de Gibbs)
ρ 2
∂s ∂h0 ∂V
1 ∂p ∂s ∂h 2 = T ∂s − ∂h0 + 1 ∂ V 2 + V 2
−
ρ ∂R
=T −
∂R ∂R
=T −
∂R ∂R
+
∂R ∂R ∂R 2 ∂R
θ z ( )
∂s ∂h0 ∂V ∂V
=T − + Vθ ⋅ θ + Vz ⋅ z
∂R ∂R ∂R ∂R
1 ∂p Vθ2 ∂s ∂h0 ∂V ∂V
− ⋅ =− =T − + Vθ ⋅ θ + Vz ⋅ z
ρ ∂R R ∂R ∂R ∂R ∂R
Vθ ∂R Vθ ∂V ∂Vz ∂h0 ∂s
⇔ ⋅ Vθ ⋅ + ⋅ R ⋅ θ + Vz ⋅ = −T
R ∂R R ∂R ∂R ∂R ∂R
Vθ ∂RVθ ∂V ∂h ∂s
⋅ + Vz ⋅ z = 0 −T
R ∂R ∂R ∂R ∂R
( )
2
1 ∂ RVθ
Négligeable si pas de
∂Vz2 ∂h
E.R.S. ⋅ + = 2⋅ 0 gradient d’entropie
R 2
∂R ∂R ∂R selon R.
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6 inconnues :
- les répartitions radiales de h0, Vz et Vθ dans une section à l'amont de la roue
- les répartitions radiales de h0, Vz et Vθ dans une section à l'aval de la roue
3 équations :
- l'équation d'équilibre radial simplifiée dans la section à l'amont de la roue
- l'équation d'équilibre radial simplifiée dans la section à l'aval de la roue
- l'équation d'Euler pour chaque rayon au passage de la roue
1 2
Équation de l’équilibre radial simplifié
°
m
i
Le tourbillon libre
RVθ = Cte
• Conditions amont h01 = Cte et R1Vθ1 = Cte
Le tourbillon forcé
Vθ = k R
Équation de l’équilibre radial simplifié
=> (
Vz2 = Vzi2 + 2⋅ k ⋅ (ω − k ) R 2 − Ri2 )
Vzi est calculé pour satisfaire la conservation du débit global.
α = Cte (tan α = Vθ Vz )
sin 2 α
R
=> Vz = Vzi ⋅ i
R
k2
Vθ = k1 R n ± Cours de turbomachine – Xavier Ottavy (CNRS – Laboratoire de Mécanique des Fluides et d’Acoustique UMR 5509 - ECL)
R
• Le vortex général
k2
Vθ = k1 R n ±
R
• L’étage exponentiel
k2
Vθ = k1 ±
R
Λ = Cte
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