Rapport Final Kari PDF
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LICENCE PROFESSIONNELLE EN
CESAG PROFESSIONNEL TECHNIQUES COMPTABLES ET
EDUCATION FINANCIERES
ANNEE ACADEMIQUE
(2018-2019)
RAPPORT DE STAGE
PROCESSUS DE REFINANCEMENT
D’UNE BANQUE : CAS DE LA
SONIBANK NIGER
NOVEMBRE 2019
1
PROCESSUS DE REFINANCEMENT D’UNE BANQUE : CAS DE LA SONIBANK NIGER
DEDICACE
Je dédie ce rapport à :
Mon père et ma mère, qui peuvent être fiers et trouver ici le résultat de longues années
de sacrifices et de privations pour m’aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu fasse en
sorte que ce travail porte son fruit ; merci pour les valeurs nobles, l’éducation et le
soutien permanent venus de vous.
AVANT-PROPOS
Tout parcours scientifique ; dès l'école maternelle jusqu'au seuil de l'université doit être
approuvé par un travail de fin d'études afin d'obtenir le titre de licence. Et le travail de
fin de cycle est celui auquel nous nous heurtons bien avant l'aboutissement final. Il est
cette avant dernière preuve de nos acquis académiques qui nous confèrent le titre de
gradué.
C'est avec un sentiment de bonheur que nous sommes arrivés au bout de l'élaboration
de notre travail de fin de cycle réalisé après un temps fort de sacrifices tant sur le plan
intellectuel, moral que financier.
La vie ici-bas dit-on, ne se réalise pas en un jour et sans le concours des autres ; comme
qui dirait « un seul doigt ne peut pas nettoyer la figure, il faut le concours des quatre
autres pour former une main afin de nettoyer la figure ».
Bref, dans la vie on a toujours besoin des autres grands ou petits afin de réaliser une
performance quelconque. Le succès de cette performance dépend de la manière dont
chacun contribue à sa réalisation.
C'est par une haute gratitude et reconnaissance que nous adressons à travers ces écrits
nos vifs remerciements à tous ceux qui ; de loin ou de près nous ont soutenu jusqu'à ce
stade.
REMERCIEMENTS
✓ Monsieur Directeur du crédit, Yacouba Ali pour son dévouement et son soutien
dans la réalisation de ce rapport de stage ;
✓ Monsieur Moussa Maazou, analyste crédit de la SONIBANK ;
✓ tout le personnel de la SONIBANK pour l'excellent accueil qui nous a été
réservé et pour leur disponibilité ;
✓ la famille ABACHE SANI ;
✓ tous mes condisciples pour l'amitié et le soutien qu'ils m'ont témoignés tout au
long de cette formation ;
✓ le corps professoral du CESAG pour la bonne qualité de son enseignement ;
✓ tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce travail.
SOMMAIRE
DEDICACE............................................................................................................................... i
AVANT-PROPOS ....................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS ...............................................................................................................iii
LISTE DE SIGLES ABREVIATIONS ................................................................................. iv
Liste des tableaux et schémas ..................................................................................................v
SOMMAIRE ............................................................................................................................ vi
Introduction générale ...................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Première partie : cadre théorique et démarche de l’étude. ................................................. 3
Chapitre 1 : cadre règlementations de l’activité bancaires ................................................. 4
Chapitre 2 : Présentation du cadre d’étude : de la SONIBANK ...................................... 10
Deuxième partie : Cadre pratique de l’Etude ..................................................................... 15
Chapitre 3 : Description du processus de refinancement bancaire de la SONIBANK et
des missions réalisées............................................................................................................. 16
Chapitre 4 : Analyses critiques et recommandations ......................................................... 27
Conclusion générale .............................................................................................................. 31
Bibliographie.......................................................................................................................... 33
Webographie .......................................................................................................................... 33
Annexe .................................................................................................................................... 34
Introduction générale
Ce principe d’encadrement de l’activité bancaire vient brider les banques dans leur
course à la distribution du crédit, notamment à travers les différents ratios prudentiels
édictés par le régulateur, dont le ratio de transformation ou de liquidité à moyen et long
terme qui correspond de nos jours au rapport entre les ressources longues et le total des
actifs à moyen et long terme, ce ratio est de l’ordre de 50%.
de ses besoins en ressources à court, moyen et long terme. Tout ce qui précède nous
fera retenir les questions principales de recherche suivante :
Quelles sont les bases du refinancement des établissements de crédit dans l'espace
UEMOA notamment la SONIBANK ?
Pour répondre aux interrogations de notre problématique nous allons émettre les
hypothèses suivantes :
Pour atteindre notre objectif et développer au mieux nos objectifs, nous avons choisi
d’articuler notre travail sur deux grandes parties :
- Premièrement, nous aurons le cadre théorique ; qui portera sur les fondements
théoriques ainsi que la méthodologie et une brève présentation de l’entité. Cela nous
servira de base afin d’établir au mieux l’analyse de l’entreprise.
La réserve spéciale peut servir à l'apurement des pertes, à condition que toutes les autres
réserves disponibles soient préalablement utilisées
Ces comptes doivent être certifiés réguliers et sincères par un ou plusieurs commissaire
(s) aux comptes, choisis sur la liste des commissaires aux comptes agréés par la Cour
d'appel ou tout autre organisme habilité en tenant lieu. Le choix du Commissaire aux
comptes est soumis à l'approbation de la Commission Bancaire.
Les banques doivent désigner au moins deux commissaires aux comptes et deux
suppléants, ainsi que les établissements financiers à caractère bancaire faisant
publiquement appel à l'épargne.
Les commissaires aux comptes, nommés par l'assemblée générale ordinaire, disposent
d'un mandat de trois (3) ans. Leur mandat est renouvelable.
Les comptes annuels de chaque établissement de crédit sont publiés au Journal Officiel
(de l'Etat concerné), à la diligence de la Banque Centrale. Les frais de cette publication
sont à la charge de l’établissement de crédit.
1.2.1. Définition
Le refinancement bancaire : c’est une opération financière qui permet aux banques
de remplacer les ressources financières utilisées par de nouvelles ressources en
provenance de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest.
Il s’agit pour la banque d’avoir de nouvelles ressources financières, quand celles-ci sont
épuisées pour distribuer à nouveau des crédits aux demandeurs ou alors de refinancer
ses dettes : rembourser les dettes actuelles et les remplacer par de nouvelles obtenues
dans des conditions plus avantageuses, comme pour les particuliers lors d’un rachat de
crédit.
Le mécanisme de refinancement utilisé par les banques classiques de l'Union repose sur
les dispositions de la Décision NO397/12/2010 du 6 décembre 2010 de la BCEAO
portant règles, instruments et procédures de mise en œuvre de la politique monnaie et
du crédit de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest. Cette décision a été
complétée et modifiée par la décision 11024/2013/CPM du 09/12/13 de la BCEAO,
relative aux modalités de son intervention dans le cadre de la conduite de la politique
monétaire (BCEAO 2016 : 5).
Les deux premiers critères, à savoir la règle de représentation du capital social minimum
et le ratio de couverture des risques, constituent les principales normes d'appréciation
de la solvabilité, au sens strict, d'un établissement de crédit. Quant au ratio de liquidité,
sa prise en compte vise à permettre à la Banque Centrale de s'assurer de la capacité des
établissements de crédit à procéder au dénouement, à bonne date, des opérations de
prise en pension.
Pour apprécier la solvabilité et la liquidité des établissements de crédit, deux (2) sources
d'information sont disponibles, à savoir :
• les DEC 2060, 2061 et 2063 transmises à la BCEAO sur une base mensuelle
pour les banques et trimestrielles pour les établissements financiers ;
La collecte des dépôts : La collecte des dépôts est une mission essentielle des banques
elle représente un enjeu considérable pour chaque établissement, car elle détermine
pour chaque banque sa part de marché, sa capacité à distribuer des crédits, sa trésorerie,
son rôle sur le marché en tant que préteur ou emprunteur.
La gestion des moyens de paiement : Afin de faciliter les transactions, les banques
ont mis à la disposition de leur clientèle, différents moyens de paiement, efficaces et
sécurisés. Pour la réalisation de différentes opérations, la banque met à la disposition
de sa clientèle des instruments de paiement classique (cheque, lettre de change, ordre
de virement, …) d’une part et d’autres supports électroniques pour faciliter et surtout
sécuriser les recouvrements des appoints et cela par la mise en place d’un système de
paiement électronique.
L’octroi des crédits : La distribution des crédits est l’activité principale d’une banque.
En disposant de ressources suffisantes, la banque met à la disposition de sa clientèle
une variété de concours. Cette activité est liée à la réglementation prudentielle. La
banque peut faire appel au marché interbancaire, ou à la banque centrale pour se
refinancer.
Ceux dont l'origine provient des associés de la banque, on parle alors de fonds propres.
Entrent aussi dans cette catégorie les subventions liées à un investissement perçues par
l'entreprise.
Ceux dont l'origine est externe, qui proviennent principalement des organismes
financiers.
• Le financement interne
Il est partagé en plusieurs facteurs :
Les fonds propres : Ce sont des sources de financement qui regroupent les apports en
capital et en comptes courants faits par les associés créateurs. Ces capitaux sont
présentés, au niveau du bilan de l'entreprise, au passif. Du fait de leur place dans le
bilan, en haut du tableau du passif, on parle de financements de haut de bilan.
Le capital social : Il correspond à la somme que les associés ont décidé de consacrer
de façon définitive à la constitution de la banque.
Il s'agit donc de fonds qui sont destinés à rester de manière durable dans la banque, et
non à être remboursés à ceux qui les ont apportés. Ceux-ci ne pourront récupérer leur
mise initiale qu'au jour de la liquidation de la banque, si un boni peut être dégagé, ou
par le biais d'une vente des titres, parts sociales ou actions, qu'ils ont reçus en échange
de leurs apports, voire plus exceptionnellement par le biais d'une réduction de capital.
Les comptes courants d'associés : Les comptes courants d'associés sont destinés à
recevoir les sommes mises à la disposition de la banque par ses associés de façon
temporaire. Ils sont donc destinés à être retirés à plus ou moins long terme.
Elle va nous permettre d’avoir une connaissance des activités de l’entreprise et de son
environnement interne et externe. Dans le cadre de notre étude, nous avons consulté :
1.3.2. L’observation
1.3.3. Entretien
• si la description des tâches au niveau des acteurs est en conformité avec les
pratiques communiquées par la BCEAO sur les processus de refinancement ;
• le processus d’élaboration des documents de demande de refinancement ;
• comment la procédure d’obtention du prêt est organisée.
2.1. Historique
La SONIBANK a été créée le 1er septembre 1990. Elle est une société anonyme qui a
un capital de douze milliards (12.000.000.000) de FCFA divisé en un Million deux cent
mille (1.200.000) actions de dix mille (10.000) de FCFA chacune, souscrites et
entièrement libérées en numéraires.
Sa création était intervenue à la suite d’un marasme économique que connaît le Niger.
Avec une part de marché aujourd’hui de près de 21%, la SONIBANK s’affirme comme
l’une des principales banques de la place.
Ceux sont les Assemblées Générales Ordinaire (A.G.O.) et Extraordinaire (A.G.E.) des
actionnaires. Les Assemblées Générales sont par définition les organes d'expression
directe de la volonté collective des actionnaires. Leurs délibérations engagent tous les
actionnaires, présents, absents ou réticents.
Elle se réunit au moins une fois par an pour statuer sur des aspects de la vie de la société
relevant de ses compétences au regard de la loi et de ses statuts. Elle est notamment
habilitée à d’abord statuer sur toutes les questions se rapportant à la gestion de
l’entreprise et qui ne sont pas du ressort du Conseil d'administration ensuite nommer
ou révoquer les administrateurs et fixer les montants des jetons de présence et enfin de
statuer, d'une manière générale, sur tous les objets qui n’emportent pas modification
directe ou indirecte des statuts et qui ne sont pas de la compétence exclusive de
l’Assemblée Générale Extraordinaire.
L’Assemblée Générale Extraordinaire (A.G.E.) des actionnaires se réunit toutes les fois
que la nécessite d'apporter des changements aux statuts et règlements ou que des
problèmes affectant directement la vie de l'entreprise l’imposent. Elle assure d’une part
la modification des statuts en toutes les dispositions mais ne peut ni augmenter les
engagements des actionnaires, ni changer la nationalité de la société et d’autre part de
décider de la création d’actions de catégorie différente de celles préexistantes.
La Direction Générale est mise en place par le Conseil d’Administration et est dotée
des pouvoirs de directions commerciales, techniques et financière. Elle est pilotée par
un Directeur General chargé de l’administration courante et journalière de la société et
qui a obligation de rendre compte de sa gestion et de soumettre au Conseil
d’Administration toutes les propositions qu’exigent la croissance et l’intérêt de la
société.
Cette direction a plusieurs fonctions : proposer des évolutions par rapport à la stratégie
en cours, mener toutes les analyses nécessaires à la prise de décision de la part de la
direction générale, s’assurer de la correcte mise en place de la stratégie en interne.
Ses principales missions sont l’arrêté des comptes mensuels, trimestriels, semestriels et
annuels, la clôture annuelle, l’élaboration des états financiers, la gestion de la trésorerie
globale de la banque gestion des dépôts à terme, la gestion comptable des titres
(obligations-titres de participation) et élaboration des différentes déclarations des
impôts et taxes etc…
Le directeur juridique est en charge de tous les aspects juridiques qui concernent la
banque. Il est en outre chargé d’exercer une fonction de conseil sur tous les aspects
juridiques de la vie de la banque, d’informer la direction et ses collaborateurs des règles
de droit à respecter dans le cadre professionnel, d’instruire les dossiers comme les
contentieux judiciaires.
Elle assure entre autres la gestion des opérations documentaires, la gestion des changes,
le transfert des fonds hors du Niger et la gestion administrative de Western Union.
Cette première partie du cadre pratique de notre étude nous permettra de décrire de
manière succincte les différentes sources de refinancement de la SONIBANK et les
processus d’obtention de prêt de chacune d’entre elle.
Un emprunt interbancaire est un actif financier à court terme ,Joel BESSIS (1995), que
les banques s’échangent entre elles pour ressources des problèmes de trésorerie
immédiate allant d’un jour et un an. Les conditions d’accès à ces genres de prêt sont
négociées par les banques elles-mêmes des Etats de l’UEMOA sous la supervision de
la BCEAO.
Source : http://public.iutenligne.net/economie/simonnet/Monnaie/documents/MIB.html
Rappelons que le taux d’intérêt sur ce marché est beaucoup plus élevé par rapport au
taux proposé par la BCEAO lors des opérations de refinancement des banques. Ce taux
peut aller de 5 % à 7% en fonction de la liquidité du marché. C’est la raison pour
laquelle la SONIBANK préfère se refinancer auprès de la BCEAO.
La BCEAO intervient sur le marché interbancaire pour apporter des liquidités dans le
but d'encadrer les taux d'intérêt pratiqués sur l'interbancaire. Les interventions de la
Banque Centrale portent sur les opérations d'open market, les refinancements sur les
guichets hebdomadaire, mensuel et marginal.
❖ Le guichet hebdomadaire
Les opérations de refinancement à travers le guichet hebdomadaire consistent pour la
SONIBANK de se refinancer sur une durée d’une semaine auprès de la BCEAO. Le
taux de ces opérations de refinancement à court terme varie généralement de 2% à
4,5%. Elles sont effectuées sur appels d'offres selon un calendrier que diffuse très à
l'avance la BCEAO et leur fréquence est hebdomadaire. Les Banques (SONIBANK…)
intéressées soumissionne leurs demandes de refinancement à la BCEAO en précisant
le taux et le montant pour leurs refinancement. Pendant les opérations de soumissions
où les banques précisent le montant souhaité et le taux proposé.
Il en est de même pour les opérations de refinancements sur le guichet mensuel. Après
dénouement des opérations de soumission par la BCEAO, les demandes de certaines
banques peuvent être retenues ou non. A cet effet, la BCEAO donne la possibilité aux
banques n’ayant pas été retenues de se refinancer sur un autre guichet, appelé guichet
marginal.
BCEAO
10 milliards à 3%
15 milliards à 4% 9 milliards à 2,5%
❖ Le guichet marginal
Tout comme le guichet hebdomadaire, le guichet marginal permet aux banques de se
refinancer. En général, ce guichet permet aux banques qui n’ont pas eu la chance d’être
retenues après dénouements des opérations de soumission du guichet hebdomadaire ou
encore les banques qui n’ont pas pu avoir toute la liquidité souhaitée lors de la
soumission précédente de se refinancer. Le taux pratiqué lors de cette séance
d’adjudication est la somme du taux plafond de refinancement sur le guichet
hebdomadaire et d’une marge taux établit par la commission bancaire.
NB : La demande d’une banque peut être rejetée soit à cause du très faible taux qu’elle
propose ou un volume de refinancement très élevé ou encore de son insolvabilité vise
à vise de la BCEAO.
Les grandes institutions financières telles que la BAOD, la BAD, la BID… sont les
troisièmes sources de refinancement de la SONIBANK.
Cependant l’obtention des prêts auprès de ces institutions s’avère peu différente et
beaucoup plus compliquée que sur l’interbancaire.
Notre travail consistera dans cette partie d’expliquer les pratiques de la SONIBANK
pour obtenir des ressources auprès de ces géants de la finance.
- Conditions de forme : cette demande doit être faite sur un papier en-tête ou sont
notées toutes les références de la SONIBANK, accompagnées du cachet et de
la signature du Directeur Général de la banque
- Conditions de fonds : la demande doit préciser la nature des concours sollicités,
leur montant, ainsi que leur objet.
❖ Les documents juridiques et administratifs
Les principaux documents figurant sur cette rubrique sont :
- Les bilans et Tableaux de Compte de Résultats (TCR) des trois (03) derniers
exercices ; dans le cas d'une ancienne relation, seul le dernier bilan est exigé.
- Le rapport du commissaire aux comptes et la résolution de l'assemblées des
actionnaires pour les sociétés de capitaux.
- Le bilan d'ouverture, les prévisions de clôture de l'exercice à financer
- Etat détaillé des dettes, stocks et des créances avec indication de leurs délais de
réalisation, leur montant, ainsi que les provisions qui y seraient rattachées
- Plans de trésorerie prévisionnels par marchés et plan de trésorerie prévisionnelle
consolidée.
- Le budget prévisionnel de financement comportant un commentaire sur les
réalisations de l'année écoulée et le programme prévisionnel d'exploitation pour
l'exercice à venir.
- Le tableau d'approvisionnement.
- Le tableau commercial.
- Le plan de trésorerie.
❖ Les documents fiscaux et parafiscaux
Les principaux documents fiscaux et parafiscaux à demander sont :
Un tel niveau est jugé correct par les financiers. La BCEAO, pour sa part exige par
contre un résultat inférieur à la durée moyenne des prêts.
• Le ratio d'endettement
Ratio d'endettement = Endettement / Potentiel d'endettement.
• Le ratio de rentabilité
Ratio de rentabilité = Capacité d'autofinancement (CAF) / Chiffre d'Affaires HT
Le ratio obtenu est à comparer avec ceux obtenus dans d'autres banques du même
secteur d'activité. Ce ratio doit être strictement supérieur à cinq (5) %.
Toutes les dépenses déclarées au réel seront contrôlées lors du service fait. Dès
l’instruction, Le bailleur peut demander au porteur de projet de détailler la nature des
pièces justificatives prévues pour attester de l’ensemble des dépenses valorisées dans
le plan de financement en vue de vérifier le caractère probant des pièces justificatives
proposées.
La SONIBANK doit patienter quelque temps (dix jours à trois semaines en général)
avant d’obtenir la réponse de l’institution prêteuse. Dans le meilleur des cas, elle donne
son accord de principe : cela signifie que la SONIBANK a obtenu son financement et
devrait pouvoir conclure son acquisition.
L’établissement de crédit préteur adresse une offre de prêt à la SONIBANK par courrier
recommandée. Avant de la signer, la SONIBANK peut prendre un délai de réflexion
de quelques jours. La SONIBANK peut ainsi renvoyer l’offre de prêt signée dès la fin
de ce délai.
Déblocage d'emprunt
Echéance
Le suivi de l’exécution des termes de la convention de prêt a pour but de vérifier que
les fonds prêtés sont utilisés conformément au planning établi et que les conditions de
remboursement seront bien respectées. Ainsi, dans cette partie nous allons décrire les
processus de remboursement du prêt et du reporting financier.
❖ Processus de remboursement
Après avoir examiné et jugé les documents conformes aux stipulations du prêt, la
SONIBANK est dans l'obligation de rembourser l’institution financière prêteuse selon
- la SONIBANK
- la BCEAO
- la banque (l’institution) prêteuse
Ces trois parties interagissent selon le processus suivant :
Après cette étape, le dossier de crédit est transmis au comité de crédit. Le comité
délibère en approuvant ou désapprouvant la qualité du dossier. Si le dossier est
approuvé une fiche d’autorisation du prêt du crédit est établit. Dans cette fiche figure
les conditions d’octroi du crédit. Une fois que la fiche d’autorisation est signée, le
dossier du crédit est transmis au département juridique qui va établir le contrat du crédit.
Dans ce chapitre, il sera présenté d’une part, l’analyse des forces et faiblesse du processus de
refinancement de la SONIBANK et d’autre part les recommandations pour une amélioration
du système.
Le but de ce ratio est d’assurer à la SONIBANK un financement stable qui lui permettra
de poursuivre ses activités pendant une période de 1 an ou plus dans une période de
tensions prolongées. Mais les analyses montrent clairement que la banque fait toujours
recours aux emprunts extérieurs pour financer ses financements stables exigés
❖ Ratio de transformation
Le ratio de transformation est le rapport entre les ressources stables et les emplois
stables de la banque. Ce ratio détermine la suffisance ou non du financement des
emplois stables par les ressources stables de la SONIBANK. Lors des analyses de la
structure financière de la SONIBANK l’on s’est rendu compte que ce ratio était
inférieur à 100%. Cette analyse a été faite à partir des données du graphique suivant
élaboré à partir des informations financières de la banque de 2014 à 2016.
Au cours de cette étude nous avons relevé quelques difficultés que la SONIBANK
rencontre dans la planification de ses besoins de financement ainsi que la lenteur du
processus de refinancement. Ces différentes difficultés sont les suivantes :
4.3. Recommandations
Mettre en place un système plus efficace de gestion des actifs – passifs (ALM)
pour une meilleure détermination des besoins prévisionnels de trésorerie et une
bonne maitrise des coûts des ressources.
Assurer un bon suivi de réalisation des sous projets refinancés afin de garantir
leurs rentabilités.
Être en contact permanent avec les promoteurs des sous projets pour faciliter le
remboursement des prêts à termes échus.
Conclusion générale
Il est difficile de fonctionner uniquement aves des ressources propres d'où d’importance
des bailleurs de fonds dans la croissance économique de la sous-région. Il est aussi clair
donc que l'économie des pays de l’UEMOA fonctionne grâce aux établissements de
crédit internationaux qui y injectent continuellement de l'argent dans les entreprises
sous régionales. Cependant, on est en droit de se demander d'où proviennent les
ressources prêtées de ces institutions.
Le refinancement se fait sur l'un ou l'autre des compartiments qui le composent à savoir
le marché interbancaire et le marché des Titres Créances Négociables. Cette source
d'approvisionnement présente de nombreux avantages et inconvénients pour ceux qui
y ont recours. Les établissements de crédit ne sont pas à l'abri de tensions de trésorerie.
Cependant, un recours intensif à un refinancement peut entraîner l'instabilité et même
une faillite de la structure financière de l'établissement, surtout si ce sont les ressources
courtes qui financent les emplois longs (Cédric GUISSOU, mémoire de recherche sur
l’analyse de refinancement, 2008).
En nous entretenant avec la SONIBANK, nous nous sommes rendu compte que le
processus de refinancement est complexe et ses suites ne sont pas toujours maîtrisées.
Cet intermédiaire financier en prenant en compte des implications du refinancement par
le marché monétaire peut optimiser ses ressources et tirer un meilleur rendement.
Bibliographie
❖ Ouvrages
- Jean-Baptiste et Jean-Claude, évaluation d’entreprise, Éditions d’Organisation,
2007
- Arnaud de Servigny et Ivan Zelenko, Le risque de crédit, Edition DUNOD,
2010
- Joel BESSIS, gestion des risque et gestion actif – passif des banques, Edition
Dalloz, 1995
❖ Loi, règlements et rapport
- Loi-cadre portant règlementation bancaire, BCEAO (2016)
- Décision n°013-24-06 CM UMOA relative au dispositif prudentiel applicable
aux Etablissements de Crédit
- Circulaire N° 007-2011/CB/C Relative à la liquidation des établissements de
crédit et des SFD de l’UMOA (2011)
- Rapport annuel des bilans et comptes de résultats des banques et établissements
financiers, BCEAO (2016)
Webographie
https://www.memoireonline.com/08/08/1490/m_analyse-mecanisme-refinancement-par-
marche-monetaire-etablissement-credit-uemoa2.html : consulté le 21 octobre 2019
Annexe
Organigramme SONIBANK
Opération de Trésorerie
Interbancaire 22 215,0 22 042,0 39 014,5 16 972,5 77,0 %
Opérations avec la clientèle 162 932,0 156 749,0 171 759,8 15 010,8 9,6%
Total Dépôts 192 010,0 186 409,0 216 045,0 29 636,0 15,9%
DEDICACE............................................................................................................................... i
AVANT-PROPOS ....................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS ...............................................................................................................iii
LISTE DE SIGLES ABREVIATIONS ................................................................................. iv
Liste des tableaux et schémas ..................................................................................................v
SOMMAIRE ............................................................................................................................ vi
Introduction générale ...................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Première partie : cadre théorique et démarche de l’étude. ................................................. 3
Chapitre I : cadre règlementations de l’activité bancaires .................................................. 4
1.1. Disposition règlementaire aux banques ................................................................. 4
1.1.1. Capital social et Réserves spéciales .................................................................... 4
1.1.2. Règlementation comptable ................................................................................. 5
1.2. Processus de refinancement .................................................................................... 5
1.2.1. Définition .............................................................................................................. 5
1.2.2. Justificatifs du refinancement des banques par la Banque Centrale.............. 6
1.2.3. Processus de refinancement des banques dans l’espace UEMOA .................. 6
1.2.4. Conditions d’admissibilité .................................................................................. 6
1.2.5. Services bancaires courants ................................................................................ 7
1.2.6. Les sources de refinancements ........................................................................... 8
1.3. Démarche de l’étude ..................................................................................................... 9
1.3.1. Analyse documentaire ............................................................................................... 9
1.3.2. L’observation ............................................................................................................. 9
1.3.3. Entretien ..................................................................................................................... 9
Chapitre 2 : Présentation du cadre d’étude : de la SONIBANK ...................................... 10
2.1. Historique .................................................................................................................... 10
2.2. Missions et Objectifs .................................................................................................. 10
2.3. Structure organisationnelle ....................................................................................... 10
2.3.1. Les organes d’orientation et de décisions de la société......................................... 11
2.3.2. L’assemblée Générale ordinaire des actionnaires (A.G.O). ................................ 11
2.3.3. L’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires (A.G.E) ....................... 11
2.3.4. Les organes de gestion ............................................................................................. 11
2.3.5. Le conseil d’Administration ( C.A.) ....................................................................... 12