!!!!!mast GC Miloudi+Ramdani PDF
!!!!!mast GC Miloudi+Ramdani PDF
!!!!!mast GC Miloudi+Ramdani PDF
Université de Tlemcen
Faculté de Technologie
Département de Génie Civil
Thème :
Dr ZADJAOUI A. Président
Dr ZENDAGUI D Examinateur
Mme DJAFOUR N Examinatrice
Dr BENADLA Zahira Encadreur
Dr MEDDANE Nassima Encadreur
Dédicaces
A tous mes amis avec lesquels j’ai partagé mes moments de joie et de bonheur.
A toute la famille Ramdani et Fakih et pour toute personne m’ayant aidé de près
ou de loin, qu’il trouve ici l’expression de ma reconnaissance.
Merci
i
Remerciements
Tout d’abord, louange à « Allah » qui nous a guidé sur le droit chemin tout
au long du travail et nous a inspiré les bons pas et les justes reflexes. Sans sa
précieuse.
de ce travail.
ii
Ce travail, consiste à étudier le comportement des structures en interaction avec le sol
tout en considérant les comportements non-linéaires à la fois, de la structure et du sol d’assise.
L’identification de ce régime permet de concevoir efficacement la structure et renseigne sur
les éléments importants à considérer lors du calcul et du dimensionnement. Trois types de
non-linéarités ont été traités d’une manière séparée puis en les combinant. L’étude est
purement dynamique. A savoir, une étude modale a été menée en premier lieu, afin de voir
l’influence de l’Interaction sol-structures sur les fréquences fondamentales des bâtiments.
Plusieurs cas de figure ont été testés. Après quoi, une étude dynamique transitoire a été
effectuée dans le but de définir le comportement de la structure. Les comparaisons ont été
faites en considérant les séismes nationaux de Boumerdès (2003) et De Ain-Temouchent
(1999). L’analyse a été effectuée par le logiciel de calcul ANSYS V11.
iii
In this work, the behavior of the structures is studying by considering Soil-
Structures interaction and tacking nonlinear behaviors, of the structure and the soil.
The identification of this regime allows to effectively designing the structure and
provides information on the important elements to consider during calculation and
dimensioning. Three types of nonlinearities were treated separately and then
combining them. The study is purely dynamic. To know, a modal study was conducted
in the first, to see the influence of the soil-structure Interaction on fundamental
frequencies of buildings. Several scenarios were tested. After which, a transient
dynamic study was conducted to define the behavior of the structure. The comparisons
were made by considering the national earthquakes, the Boumerdes earthquake (2003)
and Ain-Temouchent earthquake (1999). The analysis was performed by the software
ANSYS V11.
iv
ﻓﻲ ھﺬا اﻟﻤﺸﺮوع ﺗﺘﻢ دراﺳﺔ ﺳﻠﻮك اﻟﺒﻨﺎﯾﺎت ﺗﻔﺎﻋﻼ ﻣﻊ اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻟﻤﺤﯿﻄﺔ ﺑﮭﻦ،
ﺑﻐﯿﺔ اﻟﻨﻈﺮ ﻓﻲ ﺳﻠﻮك اﻟﻼﺧﻄﻲ ﻟﻠﮭﯿﻜﻞ واﻷرض ،ﻋﻠﻰ ﺣﺪ ﺳﻮاء .ﺗﺤﺪﯾﺪ ھﺬا اﻟﻨﻈﺎم
ﯾﺴﻤﺢ ﺑﺘﺼﻤﯿﻢ اﻟﮭﯿﻜﻞ ﺑﻄﺮﯾﻘﺔ ﻓﻌﺎﻟﺔ ،وﯾﻘﺪم ﻣﻌﻠﻮﻣﺎت ﻋﻦ اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻟﮭﺎﻣﺔ اﻟﺘﻲ
ﯾﺠﺐ أﺧﺬھﺎ ﺑﻌﯿﻦ اﻻﻋﺘﺒﺎر ﺣﯿﻦ اﻟﺤﺴﺎب واﻟﺘﺼﻤﯿﻢ .ﺛﻼﺛﺔ أﻧﻮاع ﻣﻦ اﻟﻼﺧﻄﯿﺎت
درﺳﺖ ﺑﺼﻔﺔ ﻣﻨﻔﺼﻠﺔ ،وﺑﻌﺪ ذﻟﻚ ﺑﺤﻀﻮرھﻢ ﻣﻊ ﺑﻌﺾ .ھﺬه دراﺳﺔ دﯾﻨﺎﻣﯿﻜﯿﺔ
ﺑﺤﺘﺔ .أﺟﺮﯾﺖ أوﻻ ،دراﺳﺔ ﻣﺸﺮوطﺔ ،ﻟﻤﻌﺮﻓﺔ ﺗﺄﺛﯿﺮ اﻟﺘﻔﺎﻋﻞ ،اﻟﺒﻨﯿﺔ -اﻟﺘﺮﺑﺔ ﻋﻠﻰ
اﻟﺘﺮددات اﻷﺳﺎﺳﯿﺔ ﻟﻠﻤﺒﺎﻧﻲ ،ﺗﻢ اﺧﺘﺒﺎر اﻟﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﺴﯿﻨﺎرﯾﻮھﺎت .ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ ،أﺟﺮﯾﺖ
دراﺳﺔ دﯾﻨﺎﻣﯿﻜﯿﺔ ﻋﺎﺑﺮة ﻟﻤﻌﺮﻓﺔ ﺳﻠﻮك اﻟﺒﻨﺎﯾﺔ .ﺗﻤﺖ اﻟﻤﻘﺎرﻧﺎت ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل زﻟﺰاﻟﯿﻦ
وطﻨﯿﯿﻦ ،اﻟﺰﻟﺰال اﻟﺬي ھﺰ ﺑﻮﻣﺮداس ﻓﻲ 2003واﻟﺬي وﻗﻊ ﻓﻲ ﻋﯿﻦ-ﺗﻤﻮﺷﻨﺖ ﺳﻨﺔ
.1999ﺟﻞ اﻟﺘﺤﻠﯿﻼت اﻟﻤﻘﺎﻣﺔ ﻓﻲ ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ ﻗﺪ ﺗﻤﺖ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﺤﺴﺎﺑﻲ
.ANSYS V11
v
Table des matières
Dédicaces…………………………………………………………………………………….i
REMERCIEMENTS ………………………………………………………………………ii
Résumé ………………………..…………………………………………………………….iii
Introduction générale………………………………………………………………………..2
CHAPITRE 1 : Généralités
1.1. Introduction ................................................................................................................ 5
1.2. Notion de l’Interaction Sol-Structure (ISS) ............................................................... 6
1.3. Les composantes de l’interaction ............................................................................... 7
1.3.1. Interaction cinématique....................................................................................... 7
1.3.2. Interaction inertielle ............................................................................................ 8
1.4. L’Amortissement dans le sol...................................................................................... 8
1.4.1. Amortissement matériel ...................................................................................... 8
a. Le solide de Voigt................................................................................................... 9
b. Modèle à hystérésis constante ............................................................................. .10
1.4.2. Amortissement géométrique ou radiatif........................................................... .11
1.5. Analyse de l’Interaction Sol Structure .................................................................... .11
1.5.1. Méthodes globales ........................................................................................... .11
1.5.2. Méthodes de sous-structure.............................................................................. .13
a. Méthodes de frontière .......................................................................................... .14
1.5.3. Méthodes de volume ........................................................................................ .17
a. Méthodes hybrides............................................................................................... .17
1.6. Analyse en utilisant des éléments ressorts équivalents ........................................... .19
1.6.1. Modélisation du sol par éléments ressort......................................................... .19
1.6.2. Hypothèses de calcul........................................................................................ .20
1.6.3. Calcul des raideurs ........................................................................................... .21
1.7. Les non-linéarités ................................................................................................... ..23
1.7.1. Comportement Non-linéaire ........................................................................... .23
1.7.2. Les trois types de non-linéarités ...................................................................... 24
a. Les Non-linéarités Géométriques ......................................................................... 24
b. Les Non-linéarités de Matériau ............................................................................ 25
c. Les Non-linéarités de Statut ................................................................................. 25
1.8. Conclusion................................................................................................................ 26
Annexes
LISTE DES FIGURES
Figure 1. 1 : Schématisation de l’interaction sol-structure…………………………………....7
ouvertures …………………………………………………………………………………...34
Figure 2.10 : déplacement des nœuds dans le cas fixe et en ISS .…………………………...40
Abréviations :
BEM : Boundary Element Method
Algérien.
Introduction générale
L’interaction sol-structure (ISS) est une discipline de la mécanique appliquée
qui s’appuie sur le développement et à l’investigation des méthodes théoriques et
pratiques pour l’analyse des structures soumises à des charges dynamiques en tenant
compte du comportement du sol de la fondation. Les effets de l’ISS sur la réponse
sismique n’ont été sérieusement pris en considération qu’après le tremblement de
terre de 1971 à San Fernando et au début de la construction nucléaire en Californie.
Les conséquences catastrophiques de plusieurs récents tremblements de terre dans
différentes régions du monde ont posé un problème sérieux aux ingénieurs pour
mieux comprendre le comportement sismique des structures en tenant compte de
l’effet de ISS . Cette dernière est souvent négligée par les ingénieurs lors de l’analyse
et du design d’un bâtiment. Pourtant, ce phénomène a beaucoup d’influence lors de
l’étude du comportement d’un bâtiment (TAMAHOULT, 2001)Le premier aspect est
la sécurité, puisque la répartition des efforts dans les membrures peut être différente
suite à une analyse qui tient compte de l’ISS. De plus, l’utilisation normale peut aussi
être affectée par des problèmes de fissurations causées par les tassements différentiels.
Finalement, les couts de constructions choisies, qui eux-mêmes, sont influencés par la
répartition des efforts découlant de l’ISS. Pour cette raison, plusieurs recherches sont
faites dans ce domaine.
Dans le chapitre 1, nous commençons notre mémoire par présenter les aspects
nécessaires pour la compréhension du phénomène d’ISS ainsi que ses principaux
concepts : interaction cinématique, interaction inertielle et les types d’amortissement.
Ensuite, nous décrivons les différentes méthodes existantes pour prendre en compte
l’ISS. Egalement, nous avons mis le point sur le comportement non-linéaire des
structures en spécifiant les différentes non-linéarités.
1
Après quoi, en chapitre 2, nous proposons à l’aide d’une modélisation
numérique d’analyser l’influence de l’ISS sur la fréquence fondamentale en traitant
des exemples de portiques à plusieurs étages et à plusieurs ouvertures. Que nous
allons renforcer par une étude transitoire afin de déterminer la réponse de la structure
sans et avec l’effet de l’ISS. Pour cette partie deux séismes nationaux ont été utilisés
et comparés, à savoir le séisme de Boumerdès et celui de Ain-Temouchent. Les études
faites dans ce chapitre ont été menées, en considérant un type des trois non-linéarités.
Il s’agit de la non-linéarité géométrique.
2
Chapitre 1 : Généralités
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
1.1 Introduction
Ainsi, une influence existe aussi bien du sol sur la structure que de la structure sur le
sol. C’est les problèmes d’interactions entre le sol et la structure.
En revanche, ce phénomène noté généralement (ISS), est souvent négligé par les
ingénieurs malgré son influence sur l’analyse du comportement et le dimensionnement des
bâtiments (Lefebvre, et al., 2011). En effet, la répartition des efforts dans les membrures
peut être différente suite à une analyse qui tient compte de l'Interaction sol-structure, ce qui
influe sur la sécurité du bâtiment. De plus, l’utilisation normale « sans ISS » peut être
affectée par des problèmes de fissurations causées par les tassements différentiels.
5
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
Finalement, les coûts de construction sont influencés par les sections et les fondations
choisies, qui elles-mêmes, sont influencées par la répartition des efforts découlant de
l'interaction sol-structure.
La figure 1.1 illustre l'aspect fondamental de l'interaction; cet aspect est présenté ici
dans le cas d'une fondation sur pieux, partiellement enterrée dans le sol, mais les
conclusions restent applicables à tout type de fondation. Loin de la fondation, dans une
région dénommée le champ libre, les couches de sol sont traversées par des ondes
sismiques dont la nature peut être complexe: on y rencontre des ondes de volume,
compression (P) et cisaillement (S), des ondes de surface (Rayleigh, Love). La nature des
ondes est dictée par les caractéristiques de la source sismique mais également par la
géométrie et les caractéristiques mécaniques des terrains traversés.
6
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
Il existe deux types d’interaction, cinématique et inertielle dont on doit tenir compte
dans le dimensionnement de la fondation.
Pour modéliser l’effet de cet amortissement, le comportement du sol est modélisé par
l’un des deux modèles viscoélastiques qui sont : Le solide de Voigt et le modèle à
hystérésis constante.(MERRIBOUT, 2010)
8
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
a. Le solide de Voigt
Pour un milieu unidimensionnel, la relation constitutive qui lie les contraintes(σ) aux
déformations(ε), est :
ો ࢚ ܑ࣓܍ൌ ࡳԢࢿࢋ࣓ ࢚ િ ሺઽܑ܍ )ܜ (1. 1)
ܜ
A partir de cette relation, la relation constitutive liant les amplitudes des contraintes
et des déformations s’écrit simplement :
9
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
En général, les cycles d’hystérésis sont modélisés par des formes elliptiques (figure
1.3), et l’expression de ce coefficient de perte est la suivante
ࢤ࢝
ࣈൌ (1. 4)
࣊ ࢝
HARDIN & al (1969), cité par (MERRIBOUT, 2010) ont présenté à partir d’essais
une formule empirique donnant le degré d’amortissement pour les sols sans cohésion aux
faibles amplitudes (de 10- 6 à 10-4) :
10
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
Ce sont les méthodes les plus directes mais souvent plus complexes, en particulier à
cause de leur temps de calcul. On modélise le sol et la structure par des éléments finis. On
utilise directement l’accélérogramme à la roche et on obtient l’accélérogramme en champ
libre, et l’accélérogramme à la base de la structure, ainsi que la réponse complète du dépôt
de sol et de la structure (figure 1.4).
11
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
ሾ ܯሿሼòሽ ሾܥሿሼݑሶ
ሽ ሾܭሿሼݑሽൌ െሾ ܯሿሼܫሽሼò݃ሽ (1. 6)
En théorie, les méthodes globales peuvent être étendues aux cas tridimensionnels et
sont susceptibles d’appréhender les comportements non linéaires dus à la loi de
comportement d’un des matériaux (sol le plus souvent) ou aux interfaces sol-structure. Si
les méthodes globales sont généralement coûteuses du point de vue ordinateur, elles
12
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
requièrent souvent moins de temps humain que d’autres méthodes approchées exigeant une
grande réflexion, ces méthodes globales ne font intervenir aucune notion de superposition
et sont donc théoriquement adaptées aux problèmes non linéaires.(Boumaïza, 2010).
La première difficulté de cette méthode que cette résolution requiert une bonne
connaissance des lois de comportements des matériaux et des frontières entre les
différentes parties du système. Par exemple, des lois de contacts, entre la fondation et le sol
doivent être prises en compte pour bien reproduire les différents non linéarités (les
problèmes de décollement d’une fondation superficielle qui constituent une non-linéarité
géométrique).(PECKER, 2010)
Mais un des principaux avantages des méthodes globales est leur capacité à prendre
en compte les hétérogénéités résultant soit des variations de faciès, soit des variations des
caractéristiques de sol provenant de non linéarités. L’expérience montre qu’elles sont
généralement mieux adaptées et plus faciles de mise en œuvre pour l’étude d’ouvrages
enterrés.(Boumaïza, 2010)
13
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
a. Méthodes de frontière
Le modèle global est décomposé en sous-modèles, illustré à la figure 1.8, tel que la
compatibilité des efforts et des déplacements est écrite le long de la frontière séparant les
deux sous-structures.
14
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
15
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
fondations sont données dans [Gazetas, 1991, cité par (Grange, 2008)] et [Pecker, 1984,
cité par (Grange, 2008)]. Dans le cas général et pour une fondation possédant six degrés de
libertés, la matrice d’impédance reliant les déplacements aux efforts est de dimension6×6.
Cependant, nous pouvons montrer que pour une fondation superficielle, les termes hors
diagonaux de la matrice peuvent être considérés comme nuls [Pecker, 1984, cité par
(Grange, 2008)], ce qui revient à considérer qu’il n’y a pas de couplage entre les différents
degrés de liberté. Par ailleurs, chaque terme de la matrice est composé d’une partie réelle
traduisant la raideur du système {sol+fondation} et d’une partie imaginaire traduisant
l’amortissement. Cet amortissement provient de la radiation des ondes de la fondation vers
l’infini. Ces deux termes peuvent à priori dépendre de la fréquence de la sollicitation
(figure 1.6). Toutefois, dans certains cas, la non dépendance de ces paramètres par rapport
à la fréquence pourra constituer une hypothèse acceptable [Pecker, 1984, cité par (Grange,
2008)] (voir figure 1.7).
La troisième étape est en général résolue avec la méthode des éléments finis
permettant de résoudre l’équation de la dynamique d’une structure liée au sol par un
système de ressorts et d’amortisseurs.
16
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
Ces méthodes sont assez restreintes puisque, comme tout problème de superposition,
elles ne sont utilisables uniquement que pour des problèmes linéaires.
Cependant de nombreux travaux montrent que cette technique donne de très bons
résultats. (Pitilakis, et al., 2008)
Dans le cas général, la fondation n’est pas infiniment rigide, le problème à résoudre
est plus complexe. La structure, considérée flexible, est reliée aux impédances de sol, est
soumise à un système de sollicitations multiples à chacune de ses liaisons avec le sol.
a. Méthodes hybrides
Les méthodes hybrides consistent à utiliser une combinaison des deux autres
méthodes vues plus haut en profitant des avantages de chacune. Ainsi les méthodes
hybrides visent à décomposer le système en deux sous-domaines (figure 1.9). Le premier
sous domaine: le champ lointain est suffisamment loin de la fondation pour être considéré
17
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
élastique. Son comportement peut alors être régi par les impédances dynamiques. Le
deuxième sous-domaine: le champ proche est quant à lui considéré comme ayant un
comportement non-linéaire. Nous allons même jusqu’à considérer qu’il englobe toutes les
non-linéarités et hétérogénéités du problème. Ce domaine fini peut être traité par exemple
avec la méthode des éléments finis.
Concept du macroélément
18
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
Le comportement du sol a été tout d’abord modélisé par des ressorts de sol définissant
les réactions élastiques de ce dernier à l’égard des composantes de déplacement statique
de la fondation. Les ressorts de sol ont été déterminés en premier lieu selon l’hypothèse
de (Penzien, 1980)de coefficient de ballast représentant une réaction élastique du sol par
unité de surface et de déplacement. Ces coefficients expérimentaux ou empiriques ne sont
toutefois applicables que dans un domaine très restreint de dimension et de charge de
fondation. Une évolution plus précise des ressorts de sol a été faite en considérant le sol
comme un semi-espace élastique homogène (milieu semi-infini élastique).Le problème a
été traité pour la fondation circulaire selon la méthode de (Deleuze, 1967)et (Newmark-
Resenblueth, 1971),et la méthode simplifiée de (V.Davidovici, 1999), Pour les autres
types de fondations superficielles, on peut déterminer les rigidités d’après la méthode de
(Cevaer-Sieffert, 1967).
Comme il été indiqué précédemment le sol est représenté par des ressorts reliant un
ou plusieurs nœuds à une base rigide, voir figure 1.10.
Notre étude se fait sur un type de fondation qui est une semelle rectangulaire, donc le
sol sera modélisé par des ressorts horizontaux, des ressorts verticaux et de rotations. La
raideur de ces ressorts est calculée par les formules de (Newmark-Resenblueth, 1971)
La méthode des ressorts de sol est basée sur une réaction élastique on ne tient pas
compte de la masse de sol participant au mouvement.
19
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
b. Hypothèses de calcul
Lors des tremblements de terre, une instabilité du sol peut apparaître qui entraîne des
déplacements importants de la surface; il en résulte généralement des dégâts considérables
dans les structures. Ainsi, un sol ayant une structure granulaire de faible compacité, comme
par exemple un remblai récent, risque de présenter des tassements importants après passage
des ondes sismiques; il s’agit en quelque sorte d’une consolidation sous l’effet des
vibrations. Lorsque le terrain est en pente, ce phénomène peut aussi provoquer des
glissements.
Dans les sols saturés d’eau et composés de matériaux à structure granulaire de faible
compacité, les vibrations font apparaître des pressions interstitielles supplémentaires dont
l’importance est parfois suffisante pour mettre les grains en flottaison. Ce phénomène
appelé liquéfaction provoque une instabilité dont la conséquence est parfois le
renversement des bâtiments (Zacek, 1996).
Il est évidemment impossible de justifier la stabilité d’une construction lorsque le sol
présente un danger de tassement ou de liquéfaction; on doit, dans ce cas, utiliser certaines
hypothèses simplificatrices ne modifiant pas la valeur comparative des résultats.
Leur choix est examiné ci-après : (Davidovivi, 1999)
-le mouvement du sol à la base du bâtiment est supposé identique à celui du champ
libre. Dans les cas courants, on constate, que cette approximation est acceptable.
de fondation est idéal; horizontal, sain. Cette homogénéité est sur une épaisseur
relativement importante.
-le comportement du sol est linéaire ou non-linéaire : pour les constructions courantes, le
taux de travail de sol est choisi avec une marge de sécurité importante pour les charges
verticales statiques. Sous l’effet de la sollicitation sismique de rotation, la contrainte
verticale sur la fondation est au plus doublée (en admettant une répartition linéaire et le
non soulèvement d’un bord).
La structure repose sur des semelles superficielles en béton de section carrée.
ࡳ࢙
ࡷ ࢜ = (ିࣇ) ࢼࢠ√ (1.7)
21
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
ାࣇ
ࡷࣂ = ࡳ࢙ࢼ࢞(ࢇ ࢈)√ (1.9)
Où :
22
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
S1 Rocheux 800
S2 Ferme 400-800
S3 Meuble 200-400
Après avoir exposé les différentes définitions de l’Interaction sol-structures ainsi que
les méthodes qui peuvent être utilisées pour représenter ce phénomène. Ça serait très
intéressant d’exposer qu’est ce que le comportement non-linéaire ? et comment peut-on le
modéliser ?
Des déformations au-delà de la limite élastique (plasticité) ce qui est connu sous le
nom de non- linéarités matérielle ;
De grands déplacements (ex : une canne à pêche chargée) ce qu’on appelle la non-
linéarité Géométrique ;
Un contact entre deux corps appelé également la non-linéarité de Statut.
23
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
Donc on peut dire que si une structure est soumise à de grandes déformations, la
variation de sa configuration géométrique peut causer un comportement non-linéaire.
24
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
Dans cet exemple, le bout de la canne fléchit sous une charge latérale. Cette charge
en augmentant cause un changement de géométrie tel que le bras de levier diminue
(déplacement de la charge), entraînant un raidissement de la réponse de la canne.
Un changement de statut qui cause un changement brusque de rigidité est une autre
cause courante de comportement non-linéaire. Par exemple :
25
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
1.6 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons défini toutes les notions nécessaires pour la
compréhension du phénomène de l’interaction sol-structure. Egalement nous avons exposé
26
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 1 : Généralités
les différentes méthodes utilisables afin de prendre en compte l’ISS dans le calcul des
structures. Après quoi, les différentes non-linéarités ont été exposées. Ces non-linéarités
seront traitées d’une manière détaillée dans les chapitres suivants. A commencer par la
non-linéarité géométrique décrite en chapitre 2.
27
Chapitre 2 :
Non- linéarité géométrique
appliquée aux bâtiments
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
2.1 Introduction
Dans cette partie, nous allons étudier l’influence de l’ISS sur la fréquence fondamentale
d’une structure en considérant un modèle de portique simple constitué de deux poteaux et une
poutre représentant le plancher.
L’intégration du phénomène de l’ISS est réalisée en modélisant l’ensemble sol-fondation à
l’aide de 6 ressorts : 3 en translation et 3 en rotation. Ce modèle a été proposé par de
nombreux auteurs, à citer Parmelee en 1967, Veletsos et al. (1974, 1975, 1977), Jennings &
Bielak (1973), Wolf (1985) et Aviles et al. (1996, 1998).
Ensuite les résultats de cette analyse seront affrontés aux ceux trouvés d’un autre modèle où
l’hypothèse de l’encastrement parfait à la base sera considérée.
Une approche numérique est utilisée en considérant la méthode des éléments finis
moyennant le logiciel de calcul (Ansys). La structure modélisée est représentée sur la figure
(2.1). Il s’agit d’une structure en béton ayant les caractéristiques suivantes :
Section des poteaux : 0,5*0,5 Ip= (0,5)4 /12=0,00521 m4
28
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
a. Modèle numérique
En utilisant des éléments finis unidimensionnels de type poutre appelés « BEAM4 », figure
(2.2.a). Celui-ci peut travailler en traction-compression ainsi que la torsion. Il possède six
degrés de liberté à chaque nœud (les trois translations ainsi que les trois rotations suivant les
directions X, Y et Z.
Pour le modèle en tenant compte de l’ISS les ressorts sont modélisés par des éléments de type
ressorts nommés « COMBIN14 » représenté en figure (2.2.b). Cet élément à la capacité de
travailler longitudinalement ou en torsion dans des applications unidimensionnelles, bi ou tri
dimensionnelles.
Dans notre cas, un seul degré de liberté est activé à la fois puisque les deux nœuds relatifs au
côté sol et côté fondation coïncident. Nous devons appliquer six ressorts en changeant à
29
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
chaque fois le bon degré de liberté (figure 2.2.c) avec les rigidités calculées auparavant (Kv,
Kh et K).
Figure 2. 2.a : L’élément BEAM 4 (Ansys Figure 2.2.b : l’élément COMBIN14 (Ansys
Documentation) Documentation)
30
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
La figure 2-3 montre un maillage typique 2D par élément finis. Pour ce passage
géométrie en éléments finis, nous devons passer par trois étapes. Tout d’abord, nous
devons définir les attributs, c'est-à-dire nous devons préciser pour les différentes parties de
la structures les sections correspondantes ainsi que les types de matériaux et enfin le type
d’éléments que nous allons utilisés pour mailler la structure. En effet, nous avons déjà
précisé que les poteaux et les poutres sont maillés par des éléments poutres ‘Beam 4’ alors
que niveau des nœuds de fondations nous introduisons des éléments ressorts ‘combin14’.
La seconde étape consiste à spécifier les paramètres de contrôle du maillage, c'est-à-
dire définir la taille des mailles que nous devons utiliser pour mailler la structure. Nous
avons le choix entre un maillage fin et un maillage grossier selon la complexité du
problème. A vrai dire, une étude de sensibilité doit être faite afin de choisir le bon
compromis entre le coût et la qualité des résultats. Une fois ces deux étapes sont définies,
nous pouvons procéder au maillage.
Le modèle numérique que nous avons choisi pour cette première étude est composé
de 33 Nœuds et de 42 Éléments en comptant les douze éléments ressorts dans la figure 2.1.
31
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
En tenant compte des deux cas, encastré et considèrent L’ISS, et après avoir eu les résultats
de l’analyse modale du portique, nous avons relevé les différents modes fondamentaux. Pour
le premier cas , le calcul nous a donné une fréquence de 8,13 Hz et pour le second, en tenant
compte de l’ISS, nous avons une diminution de 32% .Quel que soit le cas traité (encastré ou
en considérant L’ISS ) , le mode fondamentale trouvé représente le mode de translation
suivant la direction X ( figure 2.4 a) et la figure (2.4 b) représente un exemple listing des
modes extraits ainsi que les facteurs de participation de masse. Le mode pour lequel le‘’
RATION ‘’ (Rapport) est proche de 1 est le mode fondamental. Ce paramètre représente le
rapport entre la masse participative et la masse totale de la structure.
32
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
Nous allons refaire la même étude modale pour des bâtiments à plusieurs niveaux. Pour
ce fait, nous avons considéré trois cas de figures (3 étages, 5 étages et 10 étages). Les figures
2.5 et 2.6 représentent les modes fondamentaux trouvés pour les différentes situations.
Egalement, nous récapitulons dans le tableau 2.2 les valeurs des fréquences fondamentales
trouvées dans les deux cas fixe et en tenant compte de l’ISS. Nous remarquons que nous
avons une diminution dans la fréquence fondamentale si nous comparons entre les cas fixes et
ceux en ISS, et ceci quelle que soit la situation (3, 5 ou 10 étages). La variation est comprise
en 24% et 31%. Cette différence augmente en augmentant le nombre d’étage.
33
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
Le tableau 2.3 montre l’influence de l’interaction sol-structure sur les fréquences des
bâtiments. On note que les valeurs de fréquence obtenues pour le cas ISS sont inférieures aux
valeurs obtenues au cas fixe. On remarque que les pourcentages diminuent en augmentant le
nombre d’étages ceci s’explique par le fait d’augmenter les étages, l’effet de l’encastrement
devient négligeable sur le portique le plus élevé du bâtiment. En effet nous pouvons
remarquer une diminution de 72% entre le cas de 3 étages et celui de 10 étages.
Tableau 2. 3 : résultats des fréquences propre des bâtiments à 3,5 et 10 étages a plusieurs
ouverture
Nombre La Fréquence propre Pourcentage de
d’étages différence
fixe ISS (%)
34
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
Dans cette partie de notre étude on a pris comme exemples deux séismes majeurs dans
notre pays, le séisme de ‘’ BOUMERDES ‘’ et celui de ‘’ AIN TEMOUCHENT ‘’ en tenant
compte toujours des deux cas, encastré et en considérant l’ISS. Entre ces deux cas, on va
comparer les déplacements, les vitesses et les accélérations. En appliquant ça sur l’exemple de
référence ainsi que des exemples de portique à plusieurs étages (Ne=3, 5,10) et plusieurs
ouvertures.
Après la modélisation de chaque exemple on a obtenu les résultats suivants :
Les figures 2.7a à 2.7c représentent respectivement les déplacements, les vitesses et les
accélérations entre les deux cas de calcul : encastré et en ISS.
Nous remarque que les résultats de l’ISS sont plus importants que ceux du cas encastré. En
effet, les déplacements ont augmenté de 79%, les vitesses de 77% et les accélérations de
74%.
Nous avons soulevé également que les maximums observés dans le cas de ISS sont
décalés par rapport aux autre cas (fixe).à titre d’exemple, le déplacement max (figur2.7.a) est
survenu en 8,65 secondes alors que dans le cas encastré il est à 7,46 secondes.
35
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
Les résultats trouvés jusqu’à présent concernent un portique simple, nous allons
maintenant vérifier l’interprétation pour des portiques à plusieurs niveaux.
Nous avons choisi trois cas, un portique à 3 niveaux (Ne=3) un autre à 5 niveaux et enfin
Ne=10.
36
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
Les figures de 2.8.a jusqu’à 2.8.c représentent une comparaison entre les réponses des
bâtiments à différents niveaux dans le cas ISS. Concernent la première figure qui représente la
variation de déplacement, on remarque que le déplacement augmente avec l’augmentation de
nombre des niveaux des bâtiments. Pour la différence entre le cas ISS et le cas fixe, on déduit
37
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
que cette différence diminue si on ajoute des étages. Par exemple, pour un portique à un seul
étage la différence est égale à 79% et pour 3 étages on a 50% et enfin pour 10 étages, la
valeur devient 24%. La figure 2.8.b et 2.8c on a relevé les mêmes remarques. En revanche,
pour la dernière figure, on observe qu’à partir de 5 étages l’accélération de cas ISS devient
inférieure à celle du cas fixe.
Tous les résultats des graphes sont résumés dans le tableau 2.4.
38
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
période plus importante que les deux autres cas. A la fin de l’excitation, le déplacement reste
loin du zéro (figure 2.9.a), ce qui signifie qu’il faut plus de temps pour une structure à 10
niveaux pour s’amortir qu’une structure à 3 ou 5 étages. Cette particularité est spécifique à la
non-linéarité géométrique qui devient plus significative dans des bâtiments plus élancés.
39
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
40
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
Ligne 4
Ligne 3
Ligne 2
Ligne 1
a. Portique à un niveau
Nous avons considéré dans cette partie un séisme plus faible que celui de Boumerdès
afin de voir l’influence de l’ISS sur les bâtiments pour ceci, nous avons choisi le séisme d’Ain
Temouchent que nous avons appliqué aux différents cas traités précédemment (Boumerdès).
Les même remarque a été observé que le cas de Boumerdès que la différence ente le
cas ISS et fixe dans le cas d’un séisme fort est plus importante que celui d’un séisme faible.
Nous représentons en graphes les résultats trouvés (figure 2.11.a à 2.11.c).
41
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
De la même manière, nous exprimons les trois cas traités (3, 5 et 10 étages) sur les
figures 2.12.a à 2.12.c. La même remarque en ce qui concerne les déplacements a été
soulevée, à savoir les périodes dans le cas de 10 étages sont plus importantes que les deux
autres cas. En ce qui concerne les vitesses et accélérations, les résultats sont similaires pour
les trois cas traités.
42
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
Nous représentons également la comparaison entre les différents cas ISS et fixe en
annexe A.2. Le tableau 2.4 récapitule les valeurs maximales de chaque cas.
43
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
On ce qui concerne les résultats de plusieurs ouvertures, nous avons considéré un cas où, on a
2 ouvertures suivant X et 3 ouvertures suivant la direction Z.
44
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
D’après la figure 2.13.a on remarque que si le nombre d’étages augmente donc il faut
plus de temps pour que la structure s’amortie, aussi on peut voir que le déplacement des
portiques est différent à la première seconde, pour les déplacements de bâtiment au niveau du
point A. On déduit qu’il n’y a pas une grande différence entre une structure à 3 et 5 niveaux.
Pour la vitesse et l’accélération, on remarque que les valeurs des 3 exemples sont proches.
.
Figure 2.13 b : la vitesse au point A
45
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
Si on compare ces résultats avec les résultats du cas de Boumerdès, on remarque que les
déplacements, vitesses et accélération pour les différents exemples traités sont plus importants
que ceux trouvés dans le cas de Ain Temouchent. Pour le déplacement du bâtiment à 10
étages, on voit que pour le cas de Ain Temouchent, on a toujours des valeurs importantes dans
le cas ISS que celui encastré. En revanche, pour le séisme de Boumerdès, le cas fixe est plus
grand que le cas ISS.
Dans le tableau 2.5 on remarque que le déplacement maximal dans le cas ISS reste
toujours supérieur au cas fixe. Pour la vitesse de cas où on prend l’ISS, la valeur varie entre
1,0252 mm/s et 1,04675 mm/s est ces valeurs démontrent que la vitesse dans le cas ISS est
plus grand que le cas fixe.
Concernent l’accélération on remarque le pourcentage augmente à part le portique de 3
étages où on a une diminution de pourcentage.
46
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre 2 : Non- linéarité géométrique appliquée aux bâtiments
2.4 Conclusion
47
Chapitre 3 :
Influence de la non- linéarité de
contact et matérielle
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
3.1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons introduire deux types de non-linéarités Tout d’abord, nous
considérons une non-linéarité de statut en introduisant des éléments de contact entre la
fondation et le sol d’assise. Après quoi nous rajoutons en seconde partie la non-linéarité
matérielle. Dans cette dernière, nous considérons un comportement élasto-plastique du sol.
Dans cette partie une modélisation bidimensionnelle est étudiée, dans laquelle une non-
linéarité de contact est considérée. Cette approche, nous permettra de voir l’influence de ce
type de non-linéarités sur les structures de type bâtiment. Ainsi comparer les résultats trouvés
aux modèles traités dans le chapitre précédent. A savoir, les éléments de type ressorts. En
effet, le modèle bidimensionnel traité peut s’approcher plus du modèle réel.
Pour raison de simplification, seul le modèle de référence sera considéré. Donc, les
comparaisons vont concerner que les deux modèles, encastré et en considérant l’ISS, par
moyen d’éléments ressorts de type COMBIN14. Tout en gardant bien sûr, la non-linéarité
géométrique considérée au chapitre 2.
3.2.1 Modélisation
Une approche numérique est utilisée en considérant la méthode des éléments finis
moyennant le logiciel de calcul (Ansys). La structure modélisée est représentée sur la figure
(3.1). Il s’agit d’une structure en béton ayant les mêmes caractéristiques considérées dans le
chapitre précédent en modélisant le sol par des éléments quadrilatéraux de type plaque à
quatre nœuds, appelés (PLANE 42), figure 3.2, ainsi que la structure. Celle-ci repose sur des
semelles superficielles carrées en béton de 2 m de côté.
Nous avons considéré également une profondeur de 50 m sur une largeur de 105 m,
afin d’éliminer tout effet contraignant du sol sur la structure, et qui vient fausser les résultats.
Cinq types d’analyses transitoires sont traités, tout en considérant plusieurs profondeurs
de l’excitation sismique. Ces analyses concernent toujours les deux séismes traités
(Boumerdès et Ain-Temouchent). Ces profondeurs ont été considérées afin de modéliser au
mieux la position de la secousse et son effet sur les déplacements, vitesses et accélérations.
49
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
Le modèle géométrique représenté en figure 3.3 a été fait d’une manière très explicite
afin d’appliquer le chargement plus facilement. Nous avons considéré cinq couches de 10 m
d’épaisseur. Au niveau de la dernière couche un substratum a été considéré. C'est-à-dire, que
nous bloquons les déplacements (Ux et Uy) au niveau de la profondeur 50m. En revanche sur
les parties latérales, nous ne bloquons que les déplacements horizontaux (Ux=0). La figure 3.4
représente le maillage adopté pour notre étude.
51
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
Le sol est considéré comme homogène, isotrope et élastique et ses propriétés sont les
suivantes : un module de Young de 52MPa, un coefficient de Poisson égal à 0.3 et un poids
volumique de 2000 kN/m.
Les propriétés de la fondation (en béton armé) sont les suivantes : un module de Young
de 32000MPa, un coefficient de Poisson de 0.2, un poids volumique de 2450 kN/m et un
coefficient de frottement (sol-fondation) µ de 0.1.
b. Application du contact
Pour appliquer le contact, nous avons besoin de définir les deux paramètres essentiels
pour ceci. A savoir, le contact (Contact) et la cible (Target). Le premier représente la partie du
modèle déformable, et le second représente la partie rigide. C'est-à-dire, si nous cherchons à
étudier le comportement de la superstructure, dans ce cas là, il faut définir la partie structure
comme contact et la partie sol comme cible et vis versa. Si nous nous intéressons à la partie
sol nous la définissons comme contact et la structure comme cible. Dans notre cas nous avons
maillé la structure et le sol ce qui permet d’utiliser un contact flexible entre les deux
structures. C'est-à-dire une qui influe sur l’autre. Dans ce cas là, il n’y a pas de différence
entre la partie contact et la partie cible.
Pour définir ces éléments contacts, il s’agit des éléments finis d’épaisseur nulle qui
viennent relier nœuds à nœuds, les deux parties de maillages (Contact et Target) (figure 3.5)
tout en restant flexible au mouvement de chaque paire de nœuds reliés.
52
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
Le contact est appliqué aux interfaces fondations-sol. Il se fait entre les deux lignes
superposées représentant la fondation et le sol. La fenêtre de la figure 3.6 s’ouvre où la
mention « line » et sélectionnée par défaut ainsi que le type de la cible. Vu que le sol est
également maillé, le contact est considéré comme flexible ; c'est-à-dire que les deux corps se
déforment. Nous définissons la partie cible en cliquant sur le bouton « Pick Target » et en
allant définir les parties concernées. De la même manière sera définie la partie contact, en
procédant à l’étape suivante « Next> ».
Nous avons pris une tolérance très minime pour que les deux corps ne puissent pas se
mélanger en affectant un coefficient de pénétration de 1x10-30 (figure 3.7).
Après quoi le type de contact a été défini. En effet, nous pouvons avoir plusieurs types
de comportement (standard, collé, collé toujours ou initialement, rugueux …etc.). Dans notre
cas un comportement collé tout le temps a été adopté « bonded always » (figures 3.7 et 3.8)
car quelque soit le déplacement de la structure, elle restera toujours collée au sol par effet de
gravité.
53
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
Une analyse transitoire a été réalisée en introduisant les accélérogrammes relatifs aux
séismes de Boumerdès (2003) et celui de Ain-Temouchent (1999). Les résultats seront
interprétés en se référant aux ceux trouvés en utilisant les éléments ressorts et le cas fixe.
54
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
a. Cas de Boumerdès
50 m 5,75 0,2684
55
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
D’après les valeurs mentionnées dans le tableau 3.1, nous remarquons que les
déplacements maximums dépassent largement les valeurs obtenues en considérant le modèle
fixe. En effet, le déplacement est pratiquement nul au niveau du point A, alors qu’il est
nettement supérieur en considérant les modèles avec ISS. En revanche, les valeurs trouvées en
utilisant le modèle 2D sont comparables aux celles trouvées par la méthode ISS en utilisant
les ressorts COMBIN14. Nous pouvons constater que les valeurs les plus proches sont celles
en considérant une excitation à une profondeur de 40 m. Ce qui veut dire que pour considérer
les valeurs ISS, nous supposons que le séisme s’est produit à 40 m de la surface libre.
Maintenant, si nous regardons les accélérations, nous remarquons que les valeurs
trouvées sont beaucoup plus petites vis-à-vis du cas ISS. Cette variation va de 2 fois plus
jusqu’à 42 fois, si nous considérons le cas où nous avions trouvés les mêmes déplacements
(40 m de profondeur).
Nous pouvons conclure que le cas ISS présente une majoration des accélérations. En ce
qui concerne le cas fixe, la valeur de l’accélération est comparable aux cas 2D considérés. Il
faut noter que seule la valeur où l’excitation est considérée pour tout le sol dépasse
l’accélération fixe.
b. Cas de Ain-Temouchent
La même démarche a été suivie que le cas précédent. Nous représentons en graphes les
résultats trouvés. Les courbes ont les mêmes allures pour les cinq cas traités. Nous illustrons
en figures 3.11 jusqu’à 3.14 les deux cas suivants :
56
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
57
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
D’après les résultats obtenus, nous relevons la même remarque faite dans le cas de
séisme de Boumerdès. A savoir, les déplacements trouvés en calcul ISS sont comparables au
cas 2D traité dans ce chapitre. Cette valeur double pratiquement pour une excitation du sol
entier (50m). La valeur ISS correspond à une profondeur vers les 30 m. Alors que dans le cas
fixe cette valeur est largement comparable à une excitation plus faible, correspondant à une
profondeur de plus de 40m. En revanche, les valeurs des accélérations trouvées pour les
différentes profondeurs sont comparables au cas fixe. En effet, l’accélération la plus
importante correspondant à une excitation totale du sol qui est de 0,023m/s2 correspond
exactement au cas fixe, et qui vaut 0,022m/s2. Si nous regardons le cas ISS, la valeur est trois
fois plus le maximum trouvé par les deux autres cas (Fixe et 2D).
Les résultats trouvés ici viennent réconforter ceux trouvés pour le cas de Boumerdès à
savoir, les modèles ISS traités aux chapitres 2 viennent pour représenter d’une manière les
déplacements, mais majorent largement les accélérations. Alors que le modèle fixe reste
représentatif pour ces dernières et figure non représentatif pour les déplacements.
Cette partie du travail est consacrée à la non-linéarité matérielle que nous allons
considérer pour le sol d’assise. Nous avons repris le même modèle traité au paragraphe
précédent, c'est-à-dire en considérant les deux non-linéarités (géométrique et de contact) et en
58
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
introduisant une loi de comportement d’un sol de nature argileuse. Il s’agit d’une argile
blanche avec forte proportion de Kaolinite.
Le comportement de sol a été considéré en entrant une courbe représentative σ=f (ε). Où
représente la contrainte et étant la déformation. Cette courbe a été déterminée
expérimentalement par essai triaxial. Les résultats sont à comparer à ceux trouvés jusqu’à
présent.
Pour introduire cette donnée dans le logiciel ANSYS nous suivons les étapes suivantes.
Tout d’abord nous devons définir la partie élastique de la courbe de comportement, à savoir le
module de Young et le coefficient de Poisson, en passant par Linear>Elastic>Isotropic. Après
quoi, nous devons introduire la partie non-linéaire de la courbe Cette non-linéarité sera définie
par un ensemble de points contraintes-déformations (STRESS-STRAIN) que nous allons
trouver dans la partie Nonlinear>Elastic>Multilinear Elastic.(figure 4.2).
59
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
Dans cette partie, nous avons considéré un type de séisme afin de faire notre étude
sismique de notre modèle, le séisme de Boumerdès.
60
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
D’après les valeurs mentionnées dans le tableau 3.1, nous remarquons que les
déplacements maximums dépassent largement les valeurs obtenues en considérant le modèle
fixe. Elles sont supérieures que celles obtenues au cas ISS..Si nous regardons les accélérations,
nous remarquons que les valeurs trouvées sont beaucoup plus petites vis-à-vis du cas ISS.
Concernent la vitesse on remarque que les valeurs sont comparables entre le cas 2D et
l’ISS, est 4 fois plus du cas encastré.
61
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
Epaisseur de la
Déplacement max(mm) Vitesse max(m/s) Accélération max(m/s²)
couche de sol excité
50 m 4 0.0113 0.139
Nous relevons également un point représentatif (point « C ») (Figure 3.18) afin de voir
si celle-ci a été affectée par le comportement plastique du sol qui concerne la fondation nous
trouvons que le comportement au niveau de fondation reste élastique (Figure 3. 21).
62
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
63
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
64
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
3.4 Conclusion
Dans ce chapitre une étude 2D a été réalisée en considérant les non-linéarités, de contact
et matérielle. Ce modèle nous a permis de tirer une conclusion primordiale concernant les cas
traités dans le chapitre 2. A savoir, que les modèles ISS en utilisant les ressorts simulent bien
les déplacements et non les accélérations qui sont majorées. Le modèle fixe quant à lui
présente parfaitement les accélérations et minimise les déplacements.
Egalement, nous avons conclu que les résultats restent très influencés par la position du
séisme vis-à-vis de la structure. Plus l’épicentre de séisme est proche de notre fondation, plus
les résultats sont importants. Le séisme de Boumerdès qui est un séisme fort par rapport à Ain
Temouchent, présente une équivalence entre le cas ISS et celui où une excitation est à 40 m
de profondeur de la fondation. Alors que pour l’excitation de Ain Temouchent, il faut
l’appliquer encore plus haut (30m de profondeur) pour atteindre les valeurs ISS.
Le fait de rajouter la non-linéarité matérielle appliquée au sol d’assise, n’a pas modifié
les conclusions tirées auparavant.
65
Miloudi.M & Ramdani.F.Z Chapitre3 : Influence de la non- linéarité de contact et matérielle
Les conclusions données dans ce chapitre concernent un bâtiment à un seul niveau, reste
à les confirmer pour une structure plus haute. Car nous avons vu précédemment qu’en
fonction de la hauteur de la structure, la différence entre le cas Fixe et ISS diminue en termes
de déplacements.
66
Conclusion générale
Le présent travail a comporté l’étude de l’influence de l’interaction sol-structure sur les
constructions de type bâtiment avec des fondations superficielles. Il s’agit d’une modélisation
numérique basée sur la méthode des éléments finis via le logiciel de calcul ANSYS. Nous
nous somme intéressés plus particulièrement au comportement non-linéaire de la structure et
celui du sol d’assise.
Tout d’abord, la structure a été modélisée par des éléments poutres, or l’ensemble sol-
fondation a été modélisé à l’aide de six ressorts (3 en translation et 3 en rotation) dont les
rigidités ont été déterminées à l’aide des expressions proposées dans la littérature.
Après quoi, une étude transitoire a été faite en considérant les séismes de Boumerdès
(2003) et de Ain Temouchent (1999). Celle-ci nous a permis de comparer et de voir
l’influence de l’intensité du séisme sur la réponse sismique de la structure. L’interprétation a
été faite en matière de déplacements, vitesses et accélérations. Dans cette partie nous avons
considéré que la non-linéarité géométrique. Les résultats montrent que le fait de prendre en
compte l’effet de l’interaction sol-structure augmente d’une manière considérable
l’accélération ainsi que les déplacements au niveau du dernier étage du bâtiment. Nous avons
démontré également que plus la hauteur de bâtiment augmente plus la différence entre le cas
ISS et fixe diminue. Aussi, la non-linéarité géométrique est bien visible dans le cas de
bâtiment à 10 étages. La structure réagit d’une manière différente que pour des structures
moins élevées.
69
présentées auparavant. Il faut noter également que les mêmes conclusions ont été signalées
pour les deux séismes testés. Les résultats mentionnés dans cette partie concernent juste une
structure à un seul niveau. Qui reste à confirmer pour des structures plus hautes.
Enfin, ce travail n’est que le début vers d’autres études plus approfondies. Il serait très
fructueux d’introduire d’autres complexités et d’approfondir l’interprétation des résultats en
situant les périodes fondamentales des bâtiments sur les spectres des accélérations afin de
mieux cerner le phénomène de l’interaction sol-structures.
70
Références bibliographiques
A.Capra,V. Davidovici, Calcul dynamique des structures en zone sismique, Editions
Eyrolles, 3éme éditions, Paris, 1984.
A.PECKER, Dynamique des structures, Ecole des Ponts paris, Département Génie Civil et
Construction, 2010.
A. SEGHIR, Contribution à la modélisation numérique de la réponse sismique des
ouvrages avec interaction sol-structure et interaction fluide-structure, Application à
l’étude des barrages poids en béton, Thèse doctorat, Département de Génie Civil, 2011.
b. Ghania et m. meksaouine, Mécanisme De Rupture De Sol Pour Un Pieu Par La
Théorie De L’analyse Limite, 2010.
D. Clouteau, «Quand les bâtiments changent le mouvement sismique, Ecole Centrale
Paris,» 2002.
f. MERRIBOUT, analyse de la transmission au sol des vibrations à partir d’une structure
vibrante, thèse doctorat en génie civil, Département de Génie Civil, Faculté des Sciences
de L’Ingénieur, Université Mentouri Constantine., 2010.
G. Deleuze, “ Réponse à un mouvement sismique d’un édifice pose sur un sol élastique
“ Annale de l’ITBTP n° 234, Paris. 1967.
G. Sieffer , F.Cevaer, “ Manuel des fonction d’impédance- Fondations superficielles,
Ouest “ , Paris. 1967
J. Penzien, Dynamique des structures, Tome 1: Principes fondamentaux, Editions
Pluralis, 1980
L. KHALIL, Influence de l'interaction sol-structure sur le comportement sismique des
bâtiment analyse dans les domaines linéaire et non linéaire, Thèse doctorat, Département
de Génie Civil, université de Lille science et technologie, Lille, 2009.
Lefebvre et Théroux, interaction sol-structure pour le design de bâtiments sur
fondations superficielles, 2011.
M. TAMAHOULT et T. BRANCI, influence de l’interaction sol-structure sur la
réponse dynamique des structures des bâtiments, Département de Génie Civil,
Faculté des Sciences et Sciences de l’Ingénieur, Université Hassiba Benbouali, Chlef.,
2010.
M. Zacek, Construction parasismique, Editions Parenthèses. Marseille, 1996.
Newmark-Resenblueth : Fundamentals of earthquake engineering. Prentice- Hall :
71
Englewood Cliffs, Nj, 1971.
Pitilakis et al, Numerical simulation of dynamic soil–structure interaction in
shaking table testing, 2008.
s. grange et al, Modèle simplifié 3D de l’interaction sol structure application au génie
parasismique, 2008.
S. Grange, Modélisation simplifiée 3D de l'Interaction Sol-Structure application au
Génie Parasismique, Thèse de Doctorat en Modélisation et Expérimentation en
Mécanique de Solides,, Gronoble, 2008.
Shahrour et al, prise en compte de la rigidité sol-structure dans le calcul d’un portique
sur sol élastique, 2002.
72
73
Annexe A :
Modèles numériques utilisés et extraction
de résultats
A.1. Modèles numériques
Dans cette partie nous allons présenter quelques modèles de fichiers typiques de différentes
analyses modales réalisées au chapitre 2. Nous n’avons pas pu représenter tous les fichiers extraits à
cause de leur nombre important, c’est pour cela nous allons présenter qu’un seul cas de chaque
partie traitée.
Nous présentons dans cette partie, des exemples d’une étude paramétrique afin de voir l’influence
de l’interaction sol-structure sur la fréquence fondamentale . Dans ces cas explicatif, nous avons
présenté la déférence des fréquences propre entre cas fixe et sous l’effet d’ISS.
Annexe B :
Modélisation des bâtiments à n niveau
Avec la considération des grands
déplacements
Cas de Ain-Témouchent
Les réponses d’un bâtiment à3étages avec plusieurs ouvertures
B.2.1 la comparaison ente les déplacements de B.2.2 la comparaison ente les vitesses de cas
cas fixe et en ISS fixe et en ISS
B.2.4la comparaison ente les déplacements de cas B.2.5 la comparaison ente les vitesses de cas
fixe et en ISS fixe et en ISS