La Puissance Du Serpent

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LA PUISSANCE DU SERPENT

(The serpent power)


Arthur AVALON ( Sir John Woodroffe) 4 ième édition anglaise 1950 publié chez Ganesh à Madras et traduit par Ch Vachot , préface de
Jean Herbert
( collection « Mystiques et religions » - DERVY-livres 77325 Croissy- Beaubourg imprimé par Corlet Imprimeur SA 14110 Condé-sur-
Noireau dépôt légal juillet 1990)

Préface Jean Herbert : En occident l’image du tantrisme découle généralement de


manifestations dégénérées plus orientées sur la sensualité et la sexualité que vers la
spiritualité.
Les plus grands maîtres spirituels de I’Inde moderne revendique leur appartenance aux
écoles sur lesquelles pèsent de si graves soupçons :
Shrî Râmakrishna avait fait l’expérience complète des 64 disciplines tantriques.
Shri Aurobindo disait qu’il se considérait plus tantriste que védândiste.
Mâ Ananda Moyî, Pandit, Gopînâth Kavirâj le sont aussi.
En réalité on peut compter sur les doigts les occidentaux qui ont été véritablement initiés
dans les enseignements et les cultes extrêmement hermétiques que comporte le tantrisme. Les
lamas thibétains n’accèdent aux plus hauts grades qu’après des études qui peuvent durer 60
ans.
L’auteur du présent volume est un des rares européens qui ont reçu d’authentiques
initiations. Il faut mettre en garde le lecteur qui voudrait mettre en pratique car ces
enseignements sont extrêmement puissants et dangereux pour celui qui s’y aventure sans être
guidé par un maître authentique  : troubles cardiaques incurables, destruction lente de la
moelle épinière, désordres sexuels et folie attendent ceux qui s’y risquent.

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Avertissement du traducteur : La « puissance du serpent » fut rédigée en guise


d’introduction à la traduction anglaise de 2 ouvrages sanskrits publiés par Avalon. C’est une
substantielle introduction au Tantrisme en général. Sir John Woodroffe ( Arthur Avalon )
semble être le seul occidental à avoir reçu une véritable initiation tantrique.

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I. INTRODUCTION .il sera traité ici d’une forme particulière de yoga tantrique nommé


Kundalinî Yoga ou dans certains ouvrages : Bhûta-shuddhi. Ce yoga s’effectue suivant une
technique du percement des 6 Centres ou Régions ( Chakra) ou ( Lotus) du corps sous l’action
de la Kundalini Shakti ici appelée la «  Puissance du serpent ».( Kundala signifie « lovée »).
Kundalini est l’Energie Cosmique Divine dans le corps.

Les 7 Régions ( Loka= ce qui » est vu ») sont les 6 chakras et le centre cérébral supérieur ou
Sahasrâra.

Ce yoga est appelé tantrique pour plusieurs raisons : D’une part les descriptions méthodiques,
détaillées, pratiques se trouvent principalement dans les ouvrages sur le Hathayoga et dans les
Tantras qui sont les ouvrages du culte et de l’occultisme hindou.
D’autre part le yoga réalisé par action sur le centre inférieur semble caractéristique du
système tantrique.
Enfin en raison de son choix d’un centre principal de conscience. Le système védique admet
que le cœur est le centre principal de la Conscience. Selon les Tantras les centres principaux
de la Conscience se trouvent dans les Chakras du système cérébro-spinal et dans le sommet du
cerveau.

Les qualifications pour le Tantra : ( D’après 2ième chapitre du Gandharva tantra)


- Daksha : être intelligent.
- Jitendriya : maîtrise des sens.
- S’abstenir de nuire à aucun être.
- Faire toujours le bien à tous.
- Etre pur.
- Croire au Veda.
- Avoir sa foi et son refuge en Brahman.
- Être non-dualiste

Sinon il n’est pas un Sâdhaka.


Kundalini est la forme statique de l’énergie créatrice dans les corps, source de toutes les
énergies y compris Prâna. Elle est le « Verbe » dans les corps.
Dans le système hindou le nombre de pétales du lotus est égal au nombre de lettres en sanskrit
( 50 ou 51 selon les textes ). Le nombre de pétales d’un lotus particulier est déterminé par la
disposition des « nerfs » ou Nâdî qui l’entourent. La maîtrise des Centres peut produire
diverses Siddhi.

Le seul éveil de la Puissance du Serpent n’est pas du point de vue spirituel, qui est celui du
yoga, d’un grand prix.
Ce qui d’une manière générale caractérise les systèmes Hindous, et qui constitue leur
profondeur véritable, c’est l’importance souveraine qu’ils attachent à la Conscience et à ses
états : Brahmâ, Vishnu, Shiva sont les noms des fonctions de la Conscience Une et
Universelle opérant en nous-mêmes.
Quels que soit les moyens employés, c’est la transformation des états de conscience
« inférieurs » en états « supérieurs » qui est l’opération et le fruit du yoga et la raison de
toutes ses expériences.

Brève analyse de la doctrine Shâkta sur la Puissance :


-tout ce qui est manifesté est Puissance (Shakti, la Grand-mère de l’univers). La Puissance
implique un Tout-Puissant : (Shiva.). Il n’y a pas de Shakti sans Shiva et réciproquement : Les
deux ne font qu’un.
L’homme est ainsi en son essence, le Tout-Puissant statique ou Shiva, Conscience pure et en
tant que mental et Corps il est la manifestation de la Puissance de Shiva c'est-à-dire Shakti, la
Mère.

II. LA CONSCIENCE NON INCARNEE.( Chit) La manifestation de la Conscience est plus


ou moins limitée. Elle s’élève du minéral à l’homme. Dans le monde minéral, elle se traduit
par des réponses-réflexes à des excitations ( en occident =mémoire atomique). La semi-
sensibilité des plantes est plus développée. Dans le monde animal elle devient plus complexe
et atteint son plein développement chez l’homme : connaissance, perception, sensibilité et
volonté. Le chit apparaît donc plus ou moins voilé par Shakti en tant que Mâyâ qui change le
Tout en non Tout, l’infini en fini, l’informel en formel etc…
Nâda est le premier mouvement produit dans la conscience cosmique conduisant au Brahman-
son dont dérivent toutes les idées, le langage et les objets.
III. LA CONSCIENCE INCARNEE ( JÎVÂTMÂ); dans le mental, elle est informelle et dans
la matière, formelle. La Puissance nommée Prakriti Shakti est la source directe du mental et
de la matière. La source statique est appelée Purusha ( vulgairement la vie organique)
L’homme est un microcosme et le monde un macrocosme. «  Ce qui est ici est là. Ce qui n’est
pas ici est nulle part. ». Dans le corps est le couple Siva-Shakti présent en toute chose. Le
corps est donc un réservoir de puissance, l’objet des rites tantriques étant de conduire ces
différentes formes de puissance à leur pleine expression. C’est l’œuvre de la Sâdhanâ. Plus
l’homme manifeste l’Esprit plus il est doué des pouvoirs de l’Esprit. Le Centre et la racine
c’est Kundalini Shakti.
Le Centre où se réalise la Conscience endormie est le sommet du cerveau : Sahasrâra.
La substance de la Puissance créatrice, Prakriti, est faite des Gunas.

Les GUNAS , le premier SATTVAGUNA a pour fonction de révéler la conscience. La


fonction de TAMAS est de supprimer ou voiler la conscience. Celle de RAJAS est d’activer
l’un des deux premiers gunas. Ils coexistent en tout.

Prakriti existe en deux états . Dans l’un, elle repose c’est le non-manifesté. Par la maturation
du KARMA les gunas s’activent il y a une vibration initiale ( le Son cosmique)

Ahamkâra (ce qui fait le JE) est affirmation de soi autrement dit réalisation de soi-même. Tout
ce qui fait l’homme est fondu en un seul MOI..
Le cours entier de l’évolution est dû à la présence du vouloir-vivre et vouloir-jouir. La force
d’activité vitale est Prâna qui se manifeste par le souffle,l’inspiration (Sa, ou Shakti) et
l’expiration (Ha ou Shiva). Sur le plan terrestre ce mouvement est maintenu par le soleil, le
souffle solaire étant la cause du souffle humain.
L’opération du yoga est un mouvement de retour à la Souce, l’inverse du mouvement créateur
parti de cette Source. Le Siège de la Source étant le cerveau, celui du mental entre les sourcils
et ceux de la Matière dans les cinq Centres qui s’échelonnent de la gorge à la base de la
moelle épinière.

IV. LE MANTRA : Le orientalistes décrivent les Mantras comme « une prière » une
« formule d’adoration », des »syllabes mystiques » mais c’est un manque de compréhension.
Le Mantra est une puissance. Le son( Shabda) qui est une qualité ( Guna) de l’éther (Akâsha)
et qui est éprouvé par l’ouïe est double : exprimé par des lettres il est langage mais il est aussi
le mouvement mental à l’origine de cette manifestation.
Lorsqu’un objet mental ( Artha) est présenté au mental et perçu, le mental prend la forme de
l’objet : C’est une Vritti (modification)mentale que le but du yoga est de supprimer. Il y a
donc alors l’objet physique (appelé objet grossier) et l’impression mentale appelée objet subtil
et il y a le mental qui le perçoit. Le mental a donc deux aspects, sous l’un il est le percevant et
sous l’autre le perçu. Le monde entier est donc Shabda et Artha c'est-à-dire nom et forme
( Nâma et Rûpa). Les deux sont associés inséparablement.

V. LES CENTRES OU LOTUS (CHAKRA, PADMA)


Physiologie : La colonne vertébrale comprend 5 régions :
- coccygienne avec 4 vertèbres imparfaites souvent réunies en une seule le coccys.
- Sacrée avec 5 vertèbres réunies pour former un seul os le sacrum
- Lombaire ( région des reins) avec 5 vertèbres
- Dorsale :avec 12 vertèbres
- Cervicale avec 7 vertèbres

Eléments de physiologie :

Le système central est en relation avec la périphérie par l’intermédiaire de 31 nerfs spinaux et
29 crâniens qui sont à la fois afférents et efférents c’est à dire sensoriels et moteurs éveillant
la sensation ou excitant l’action.
Des auteurs des écoles de yoga appellent les nerfs les « nadis » mais les NÂDIS du yoga ne
sont pas les nerfs matériels ordinaires mais des lignes subtiles de direction qui suivent les
forces vitales.
Les nerfs spinaux sortis des intervalles entre les vertèbres entrent en communication avec les
cordes du système nerveux sympathique situées de part et d’autre de la colonne. La moelle
épinière part du bord supérieur de l’atlas sous le cervelet pénètre dans le bulbe et descend
jusqu’à la deuxième vertèbre lombaire où elle se termine en un point appelé « le film
terminal ». La moelle (grise et blanche) est divisée en deux moitiés symétriques réunies à
l’intérieur duquel se trouve un canal très petit : le canal spinal central qui contient du liquide
cérébro-spinal. De chaque côté de la colonne est une chaîne de ganglions réunis par des fibres
nerveuses qui porte le nom de sympathique ( IDÄ et PINGALÂ) et qui vont de la base du
crâne au coccys. Le sympathique est en communication avec la moelle il commande la
circulation , la digestion et la respiration. Il existe dans des portions définies de la moelle des
centres. C’est l’aspect subtil de ces centres que nous appelons ici Chakras.

Description des Chakras et des Nâdis :


Nâdis de Nad : mouvement ( où circule le Prana ou principe vital). On parle de 300 000 nâdis.

Certaines sont des Nâdis grossières : veines, artères, nerfs physiques. Elles existent aussi sous
des formes subtiles appelées yoga Nâdi. La pureté du corps est nécessaire si on veut la pureté
du mental : la Sâdhanâ est la purification du corps . Cette pureté est l’œuvre de Prânâyâma.
Parmi ces Nâdis il en est 3 principales dont Idâ, Pingalâ et surtout : Sushumnâ qui fait passer
Prâna par cette Nâdi de chakra en chakra. Elle est située à l’intérieur de l’axe cérébro-spinal et
s’étend de Mûlâdhâra à Sahasrâra Padma ( lotus aux mille pétales). A l’extérieur de
Sushumnâ il y a la pâle Idâ ou Shashi (lune) et le rouge Pingalâ ou Mihira (soleil) qui sont
associés à la respiration alternée de la narine droite et gauche. Ces trois Nâdis portent aussi le
non des 3 fleuves sacrés de l’Inde. Ces trois Nâdis sont unies dans Mûlâdhâra et dans Ajnâ
Chakra. L’une va du testicule droit à la narine gauche et l’autre l’inverse.
Les 6 centres principaux qui ont leur correspondance dans les plexus nerveux et organes
principaux sont ( Certains parlent de 20 chakras)
- 1.Mûlâdhâra ( ou repose Kundalini)-> Il est le centre subtil de la région située entre la
partie génitale et l’anus. Lotus à 4 pétales formés par les Nâdis. : chakra de la terre.
- (Au dessous de Mûlâdhâra sont les 7 mondes inférieurs qui soutiennent toutes choses
dans l’univers)
- 2.Sâdhishthâna : lotus aux 6 pétales correspondant au centre spinal de la région à la
racine des parties génitales.
- 3.Manipûra : lotus à 10 pétales correspond au centre de la région du nombril.
A partir de ces 3 centres se développe le Virât grossier, le corps éveillé.

- 4.Anâhata , dans la région du cœur mais à distinguer du lotus du cœur. Il est le grand


chakra dans le cœur de tous les êtres. Lotus à 12 pétales
- 5.Vishuddha : au centre spinal de la région située à la base de la gorge. Chakra à 16
pétales.
- ( Au dessus de Vishuddha à la racine du palais un chakra mineur : Lalanâ portant les
vritti (qualités) suivantes : foi, contentement, sens de l’erreur, maîtrise de soi, colère,
affection, pureté, détachement, agitation, appétit)
- 6.Ajnâ lotus à 2 pétales blancs situé entre les sourcils. Le yogî par la contemplation de
ce chakra acquiert de nouveaux pouvoirs ( Siddhi)
- ( Au dessus de Ajnâ sont les chakras mineurs Manas et Soma

Au dessus Shasrâra le lotus aux mille pétales ( 20 fois 50)

VI LA PRATIQUE (YOGA ; LAYA-KRAMA)

Du point de vue du dualisme on a défini le Yoga comme l’union de l’esprit individuel


(Paramâtmâ) avec Dieu.(Jiva)
Mais en fait l’union supposerait 2 êtres. Samâdhi ( l’extase) consiste à réaliser que Jivâtmâ
est Paramâtmâ
Le terme « yoga » désigne donc les exercices physiques et psychiques utilisés pour découvrir
l’essence intime de l’homme, qui est Suprême. Le yoga est donc une technique pour atteindre
ce résultat.
L’identité de Jiva et de Paramâtma existe déjà mais n’est pas réalisée à cause du voile de
Mâyâ.
Jnâna s’emploie dans un double sens : le premier Pure Conscience et le second comprend les
exercices intellectuels qui sont les moyens d’acquérir la première.( par distinction de ce qui
est et de ce qui n’est pas Brahman)
Le mental et le corps sont les instruments par quoi s’obtient l’expérience cosmique ordinaire
et séparative. Toutefois aussi longtemps qu’ils sont utilisés de cette manière, ils sont des
obstacles à l’obtention de l’état de pure conscience, état de Samâdhi.

On dit communément qu’il y a 4 formes de yoga : Mantrayoga (maîtrise du mental au moyen


de multiples objets du nom et de la forme avec une attention particulière aux observances et
aux rites. C’est la forme la plus simple de pratique du yoga),
Hathayoga ( Ha, le soleil et Tha, la lune)(comprend les Sâdhanâ qui se rapportent
principalement au corps grossier et s’étend ainsi au corps subtil avec son intellect, ses
sentiments et ses passions. C’est la science du principe de vie).
Les pratiques et exercices se divisent en 7 parties :
- la purification ( Shodana) par les 6 procédés ( Shatkarma) le premier est Dhauti
( lavage) qui est quadruple. Antardhauti est lui-même quadruple Dandhauti est
quadruple et enfin hriddhauti ou on fait disparaître phlegme et bile.
- l’obtention de la force ou fermeté (Dridhatâ) par les postures du corps (Asana). Il est
dit que les Asana sont au nombre de 8 400 000 dont 1600 excellents et 32 décrits en
détail.
- la force d’âme ( Sthiratâ) par des positions du corps ( Mudra). Le terme Mudra
comprend aussi ce qu’on appelle les Bandha( ligatures) méthodes physiques de
maîtrise de Prana dont les 3 principales sont Uddîyâna bandha, Mûlabandha et
Jâlanhara bandha
- paix du mental ( Dhairya) par contrainte des sens (Pratyâhâra). Le yogi sort alors du
corps physqiue et cherche la maîtrise du corps subtil.
- légèreté ( Lâghavâ) par Prânayâma ( lévitation ou allégement du corps)
- réalisation (Pratyaksha) par la méditation ( Dhyâna).
- détachement (Nirliptatva) en Samâdhi
Layayoga, Râjayoga.. Ils sont des modes divers de pratique (Sâdhanâ) par lesquels les
sentiments et les activités intellectuelles du mental sont maîtrisées. Chacune de ces formes a
les mêmes 8 auxiliaires ( les 8 membres : 8 Ashtâmga) qui sont les conditions préalables de
tout yoga.
.La pratique de Yama et Niyama conduit à la renonciation et au détachement des choses de ce
monde et de l’autre, par la connaissance du permanent et de l’impermanent et l’intense désir
de celui qui aspire à la Délivrance.

Le layayoga est la troisième et plus haute forme de hathayoga. Il s’occupe des Pîtha ( sièges
ou centres) suprasensibles du monde intérieur du corps. Ce sont les chakra déjà décrits. Un
maître dit-on peut faire monter et descendre Kundali shakti en 1 heure.

VII BASES THEORIQUES DU YOGA TANTRIQUE.

Nombreuses sont les affirmations de la valeur du Kundalinî yoga.


C’est une erreur de supposer que parce qu’une méthode de yoga procure la béatitude elle
assure de ce fait la délivrance.
Il y a quelques siècles une « bande d’athées, les bouddhistes », découvrirent la doctrine du
Vide.( !!)

Il existe deux grandes méthodes de yoga : le Dhyanâ yoga et le Kundalinî yoga. Le premier
obtient l’extase ( Samâdhi ) par des méthodes d’intellection, de méditation, et au stade
préliminaire de mantra ou de hathayoga. Le second, bien que ne négligeant pas les méthodes
d’intellection, fait de la shaktri créatrice sous sa forme kundalini son introductrice auprès de
Son Seigneur.
Ces deux formes de yoga différent dans leur méthode comme dans leur résultat La réponse sur
le choix de l’une ou l’autre de ces méthodes est « tout dépend ce que vous cherchez et quels
sont vos pouvoirs ».
Dans le Samâdhi du Dhyâna yoga, il n’y a point d’éveil ni d’union de Kundalini Shakti qui
s’accompagnent de béatitude et de l’acquisition de pouvoirs spéciaux . Bien que dans les deux
cas la conscience corporelle soit perdue, dans le Kundalini yoga ce n’est pas seulement le
mental mais le corps qui est réellement uni à Shiva. Cette union est, de ce fait, infiniment plus
intense dans le Kundalini yoga que dans le Dhyanâ yoga.

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