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SOMMAIRE
I) Introduction
Du mythe à la réalité
Les bons trucs des vendeurs d’élite
Motivation, les techniques qui font la différence
Un P.A.C.T.E pour les objectifs
I) INTRODUCTION
Pour qu'un commerce de détail ou une entreprise de service (Distribution et vente,
transport, conseil et formation, etc.) réussisse, il lui faut bien vendre. Sans cela,
beaucoup de ventes sont des ventes perdues qui peuvent faire la différence entre la
réussite et l'échec.
L'effort de vente est par contre un secteur dans lequel les petits commerces de
détail et les petites entreprises de services peuvent faire concurrence à de grosses
entreprises, et l'emporter.
On ne réussit pas à vendre efficacement par accident. L’entreprise doit
travailler fort pour avoir des ventes élevées.
Créer, organiser, faire évoluer et gérer une force de vente est un impératif
pour les entreprises qui veulent se démarquer dans leur environnement
concurrentiel.
L'application de ces connaissances à la situation de l'entreprise devrait permettre
d'atteindre l'objectif visé, c'est-à-dire d'être doté d'un personnel de vente
efficace qui confère un avantage concurrentiel
o Le marché peut aussi être défini comme étant la nature de la demande pour un
certain produit.
o Segmentation de marché
C’est l’analyse des acheteurs (demandeurs/acquéreurs) et des acheteurs
(demandeurs/acquéreurs) potentiels dans un marché donné selon certaines caractéristiques /
dimensions. Par exemple :
Démographique (age, sexe)
Statut socio – économique (classe moyenne, classe aisée, croyants, jet – set)
Etc.
L’objectif de la segmentation est donc de diviser le marché en segments comprenant les
mêmes types de personnes (acheteurs et acheteurs potentiels) de manière à ce que les efforts
de marketing/vente soient orientés/dirigés plus précisément et que l’approche la plus
efficace soit utilisée avec chaque segment de marché.
o Segment de marché
Un marché est donc découpé en plusieurs sous-ensembles : les segments. Chaque segment
regroupe un ou plusieurs clients, qui peuvent avoir ou non la même activité, mais qui ont tous
entre eux une cohérence (en termes de besoins, de modes de fonctionnement vis à vis de
l’entreprise...).
oClient et clientèle
Client : Personne (physique ou morale) qui reçoit de quelqu’un (une autre personne
physique ou morale), contre paiement, des fournitures commerciales ou des
services).
Clientèle : c’est l’ensemble des clients d’une personne (individu, entreprise,
établissement, etc.)
Les attentes des clients, sur un segment de marché donné, si elles sont satisfaites,
assurent le succès à l’entreprise concernée. En d’autres termes, l’entreprise se construit des
facteurs clés de succès sur ce segment.
Ces facteurs clés de succès d'un segment peuvent donc être définis comme étant ce
que le marché et les clients de ce segment imposent à l’entreprise pour travailler avec
elle).
Tous les clients d'un même segment ont les mêmes facteurs clés de succès. Décrypter
les facteurs clés de succès de chaque client permet de déduire pour chacun un
argumentaire adapté que le commercial doit mettre en valeur.
Il est utile de rappeler que les clients sont, en général, des personnes, des êtres
humains. Ce sont des acteurs externes essentiels pour l’entreprise qui ont des
besoins (voir Maslow). Sans clients, pas de CA, donc pas de marge ; il y a donc
lieu de considérer le client comme le véritable pouvoir de l’entreprise, de bien le
connaître, d’essayer de cerner au mieux ses besoins et ses attentes, de le
satisfaire et de le fidéliser si possible.
L'idéal pour une entreprise, étant de motiver ses vendeurs en utilisant des types
d'actions différents.
Exemples :
Pour Vendre
Pour de nombreuses entreprises, le cœur du processus de vente repose sur les efforts
de vente inventifs des vendeurs.
Pour qu'un commerce de détail ou une entreprise de service réussisse, il lui faut vendre
et, si possible, bien vendre. Il y a lieu de former le personnel de la force de vente à
devenir des vendeurs créatifs, ce qui sera abordé plus tard.
Pour progresser vers l’objectif de bien vendre, il y a lieu de réaliser qu'il y a différents
types de vendeurs, divers processus/procédés de vente et avoir une bonne
connaissance des caractéristiques d'un vendeur efficace.
Le manipulateur de commandes
Le préposé aux billets au concert, le caissier à l'épicerie sont des vendeurs qui
travaillent dans un cadre de vente routinier. Étant donné la nature de leur travail, les
clients leur poseront beaucoup de questions et se plaindront à eux des prix et du
service. Il est important d'avoir à ce poste une personne bien informée, à la
personnalité agréable, parce que c'est le plus souvent cette personne qui traite avec
le client au moment où celui-ci donne son argent (paiement).
Le preneur de commandes
Comme signalé ci-dessus, le niveau de créativité dans ce travail est supérieur à celui
du manipulateur de commandes. Le préposé au comptoir dans un restaurant
d'alimentation rapide peut prendre les commandes et proposer également au client
d'acheter un chausson aux pommes. Avoir quelqu'un à la personnalité agréable,
donnant un service rapide et proposant des ventes peut susciter un grand nombre
de ventes additionnelles.
Celui qui va chercher les commandes
Un des problèmes les plus importants est, bien sûr, qu'il y a un grand nombre de
manipulateurs de commandes et de preneurs de commandes qui occupent des
postes de vente qui reviendraient plutôt à des gens allant chercher les commandes
pour avoir une efficacité optimale. Les articles comme les vêtements, les meubles,
les bijoux et les appareils électroménagers sont du nombre de ceux qui nécessitent
d'avoir quelqu'un qui va chercher les commandes, c'est-à-dire une personne qui peut
s'occuper d'une transaction, prendre une commande, et plus important encore, aller
la chercher. À titre d'exemple, un vendeur en systèmes de sécurité qui appelle un client
éventuel parce qu'il a constaté que sa maison n'est pas équipée de serrures à pêne
dormant fait ce type d'effort particulier pour aller chercher une commande.
Même si tous les cas de vente ne nécessitent pas quelqu'un ayant ce dynamisme, on
demandera à l'occasion à tous les vendeurs de faire preuve de créativité. C'est
pourquoi l'ensemble du personnel de vente doit avoir une connaissance détaillée du
processus de vente créative.
C’st le processus de vente qui permet aux vendeurs de faire preuve de créativité et
d’innovation dans l’acte de vente ou encore d’atteindre l’efficacité optimale dans leurs
fonctions.
Ce processus est composé de huit étapes dont aucune n'a moins d'importance que
les autres si on veut que l'ensemble soit efficace. Il faut insister auprès des employés
pour qu'ils comprennent bien que toutes les étapes sont essentielles à la réalisation de
toutes les ventes concrètes.
Un constructeur intelligent n'essaiera pas de construire une maison sans disposer d'une
bonne fondation. De la même façon, un homme ou une femme d'affaires ne devrait pas
confier les ventes, sur place ou par téléphone, à une personne qui n'a pas une bonne
connaissance de l'entreprise, de la marchandise, des services et des clients. Avant
de prendre contact avec le client, tout vendeur devrait connaître les politiques, les
procédures et les règles. Remettez-les par écrit à tous les employés pour qu'ils
puissent les consulter et les apprendre.
L'utilisation de l'équipement
Peu importe que la caisse soit électronique ou mécanique, ce n'est pas au moment de
faire la vente au client qu'il faut apprendre à s'en servir, alors qu'il attend sa monnaie.
Le meilleur vendeur connaît dans une certaine mesure les attirances et les
incompatibilités des principaux clients de l'entreprise. L'exploitant de celle-ci
(l’entreprise) doit donner des renseignements à l'ensemble du personnel de vente sur
les clients et sur leur mode de vie. Dites aux vendeurs ce que vous savez sur les
centres d'intérêt des clients et sur leur capacité à acheter.
Connaissance du produit
2- La prospection
Même si cela ne convient pas dans tous les cas, il faut avoir recours à la prospection
quand cela est possible. On entend par là, pour l'essentiel, de ne pas se contenter
d'attendre le client dans un magasin ou de lui téléphoner pour lui offrir un service. Il
s'agit de prendre l'initiative en allant au client avec une idée de produit ou de service. La
prospection peut relever de deux catégories, c'est-à-dire prospecter des clients habituels
ou de nouveaux clients.
Les meilleurs clients éventuels d'une entreprise sont ses clients actuels. Un vendeur
devrait prendre l'habitude de téléphoner régulièrement à ses clients habituels pour les
informer des produits et des services. « Bonjour, Mme Lévesque. Je voulais juste vous
dire que nous venons de recevoir nos nouvelles robes pour la saison prochaine. En les
déballant, j'en ai vues plusieurs qui m'ont fait penser à vous ». Prospecter les clients
habituels donne de bons résultats! Tous les vendeurs devraient être incités à
prospecter par téléphone et en personne leurs clients habituels. Il faut cependant faire
preuve de modération. Ne prenez pas contact trop souvent avec ces clients, cela serait
du harcèlement.
Prospecter le même client habituel de façon fréquente peut lui donner une impression de
harcèlement au lieu du sentiment qu'on s'occupe de lui.
N'exagérez pas.
3- Prenez contact
La façon la plus efficace d'obtenir une vente est de débuter par une note positive.
Malheureusement, la plupart des ventes ne commencent pas de cette façon.
Le premier contact classique dans un magasin commence souvent de la façon
suivante :
- Vendeur : « Bonjour, est-ce que je peux vous aider? »
- Client : « Non merci, je ne fais que regarder. »
Ce rituel laisse beaucoup à désirer. Pourquoi? C'est une façon automatique de se
présenter qui ne traduit aucune créativité de la part du vendeur. Comme le client est
habitué à entendre cette formule, il répond le plus souvent sans y réfléchir. Tous les
vendeurs devraient être poussés à traiter chaque client comme un individu en
abordant chacun d'eux de façon différente.
Le premier contact veut dire aussi s'occuper du client quand il entre dans le rayon
du vendeur, même si on ne peut pas s'occuper de lui immédiatement. Il faudrait dire
aux vendeurs de toujours dire à un client « Je serai à vous dans un instant ». Cela
réduira le nombre de clients qui quittent sans qu'on se soit occupé d'eux. Quand le
vendeur devient libre, il devrait commencer par dire au client « Merci de m'avoir attendu
». Un premier contact courtois et novateur pour contribuer dans une large mesure à
promouvoir les ventes.
4- La présentation de la marchandise
Même s'il est bon d'expliquer au client les avantages du moteur de 3 chevaux et demi de
la tondeuse, le client ne s'intéresse peut-être pas à la vitesse de coupe de cette
tondeuse. La connaissance du produit est importante, mais le vendeur ne doit pas
perdre de vue ce qui pousse le client à acheter. Le tissu de vêtement est peut-être
durable mais il est aussi important d'insister sur l'avantage implicite qu'il présente,
c'est-à-dire qu'il séduira le sexe opposé. Il faut vendre des avantages!
Implication du client
Si, pendant la présentation de vente, le client a en face de lui plus de trois articles, les
chances de vente sont réduites alors que les possibilités de vols à l'étalage
augmentent. Si, par exemple, la vendeuse continue à amener des robes dans la salle
d'essayage pour la cliente sans en reprendre, il est probable que la cliente n'achètera
rien parce qu'elle aura du mal à choisir entre un trop grand nombre de modèles. Il se
peut aussi qu'avec un grand nombre d'articles sortis, la vendeuse ne se souvienne
plus du nombre de robes qui se trouvent dans la salle d'essayage. On peut alors imaginer
que certaines clientes pourraient être tentées d'en glisser une sous leurs vêtements
pendant que la vendeuse n'est pas là, ce qui se traduirait au bout du compte par une
expérience coûteuse pour le magasin. De la même façon, si un agent de voyage tente de
vendre à un client une croisière dans les Antilles, il diminue ses chances de vendre s'il
offre un trop grand nombre de choix. À moins qu'il y ait une raison bien précise pour
procéder différemment la règle de trois (ne jamais présenter plus de trois produits en
même temps) devrait toujours être suivie. L'expérience a démontré que le fait de limiter
les choix contribue à faciliter les ventes.
L'adaptation du message
Un vendeur compétent devrait avoir une bonne connaissance des produits qu'il vend.
L'adaptation du message nécessite que le vendeur choisisse, dans toute la gamme
des renseignements dont il dispose, ceux qu'il va utiliser avec ce client en particulier et
comment il les lui présentera. L'argumentaire - type est une forme de vente qui ne
permet pas d'agencer le message en fonction du client. Le vendeur efficace s'efforcera
d'ajuster la présentation au client.
Si le client a de bonnes connaissances sur les jardins et sur les pelouses, la personne
vendant un service d'entretien de pelouse devra adapter sa présentation au niveau de
compétences du client. Ne l'embêtez pas en lui récitant des choses qu'il connaît par
cœur. Vous pourriez perdre une vente.
N'oubliez pas que, si le client vous présente des objections, c'est probablement que
vous progressez vers la vente. La plupart des vendeurs craignent les objections.
Insistez auprès de tous les employés pour leur rappeler que les objections sont un
élément naturel du processus de vente. Cela ne veut pas dire que la vente est perdue.
Dans la plupart des cas, c'est au contraire qu'il suffit de venir à bout d'une objection
pour vendre.
Les types courants d'objections des clients auxquelles sont confrontés les vendeurs
sont les suivants :
Réponse directe : « La robe que vous portez a été la première présentée au défilé de
cette saison. Elle est à la dernière mode. » Même si cette approche est quelque peu
offensive, elle peut être nécessaire si la cliente n'a pas l'intention d'acheter à moins que
l'erreur soit corrigée. Il est important de faire preuve de tact en utilisant cette approche.
Les quatre approches présentées ici pour faire face aux objections ne prétendent pas
être exhaustives. Ces approches, et les autres, montrent cependant que le vendeur ou la
vendeuse peut et doit répondre aux objections car, à moins que celles-ci soient
renversées à la satisfaction du client ou de la cliente, on peut douter que la vente
se fasse.
6- Conclusion de la vente
Il vaut mieux ne pas attendre. « Si vous voulez ce réfrigérateur, il vaut mieux le prendre
maintenant. C'est le dernier que nous avons en stock. » Note : Il y a avantage à être
honnête. Si le client achète et revient dans le magasin le jour d'après, pour voir que vous
en avez un autre, cette technique vous aura permis de réaliser une vente mais vous
perdrez aussi le client.
Le suivi peut aussi consister à vérifier avec le client si tout ce qu'on lui a promis au
moment de la vente a bien été fait. Si la livraison était prévue pour le vendredi, le
vendeur vérifiera que la promesse sera bien tenue et, en cas contraire, informera le client
du problème. Un bon suivi de la vente empêchera de se trouver dans la situation
courante du client qui appelle le vendredi en demandant « Où est votre camion de
livraison? ». Une entreprise qui a la réputation de faire le suivi des ventes va obtenir des
clients additionnels grâce à cela.
Faire sincèrement le suivi d'une vente est bon pour les affaires. Imaginez la bonne
impression laissée au client quand le service de nettoyage de tapis lui téléphone 48
heures après avoir fait son travail pour s'assurer que tout lui convient bien. On peut aussi
imaginer la joie qu’éprouvera le directeur d’un centre de vacance lorsque les tentes et la
draperie commandées sont réceptionnés dans les délais et que le vendeur se
déplace sur les lieux pour s’enquérir que tout va bien.
Le suivi des ventes bien fait incite les clients à revenir et à vous envoyer de
nouveaux clients.
o L'image de la vente
Force est de constater que la vente n'a jamais eu la cote d'amour dans beaucoup e
pays (France, Algérie, etc.). Décriée par les consommateurs à cause du hard-selling de
quelques-uns, peu attractive pour les diplômés, la vente a longtemps accumulé des
griefs à la fois justifiés et imaginaires.
En réalité, ce ne sont pas les qualités innées qui font le vendeur mais la pertinence
de sa formation, lorsque celle-ci est assortie d'une forte motivation personnelle à
réussir socialement et professionnellement. Si certaines prédispositions sont
nécessaires (goût des contacts humains, sens du relationnel, extraversion…), le
profil des commerciaux est fortement varié et ce, d'autant plus que leur niveau de
compétences dépend directement du secteur d'activité dans lequel ils interviennent :
commerces, grande distribution, marchés publics, transports, vente de biens
d'équipements dans l'industrie, prestations de services dans le B to B…
Aussi, l'entreprise doit-elle impérativement tenir compte de 4 éléments majeurs
pour recruter ses vendeurs :
ses produits,
De bons vendeurs font une force de vente performante. Les questions relatives aux
bons vendeurs sont en général :
Ce sont évidemment des questions-clés pour tout dirigeant d’entreprise, tout directeur
commercial et tout responsable des ventes.
D'une manière générale, un bon vendeur doit posséder des qualités qui s'apprennent
parfaitement en formation et/ou par l'expérience terrain comme par exemples : une
solide culture technique, un bon niveau de culture générale, la maîtrise de
techniques de communication interpersonnelle, la capacité à défendre ses tarifs, le
sens de l'organisation et une sensibilité particulière aux impératifs de gestion.
Il doit, en outre, posséder des qualités personnelles qui font la différence sur le terrain,
à savoir :
a) Le jugement
Le bon sens, la maturité, l'intelligence - ces termes et d'autres sont utilisés
de façon interchangeable avec le jugement.
Un bon vendeur sait qu'il ne sert à rien d'argumenter avec un
client.
Il sait également que l'entreprise ne devrait jamais être
prise en défaut en face d'un client.
Ces situations traduisent un bon jugement de la part de l'employé. Il faut
signaler qu'on utilise quelquefois le terme maturité au lieu de jugement mais
qu'il ne s'agit pas nécessairement d'une question d'âge. Beaucoup de
personnes plus âgées ne font pas preuve de bon jugement alors que de jeunes
employés ont beaucoup de bon sens.
b) Le tact
Si un employé a un sens marqué de ce qu'il faut dire, et le fait, cela
permet de régler de nombreux problèmes avant qu'ils n'apparaissent.
Un grand nombre d'employés ne réfléchissent pas aux
conséquences de leurs actes.
Un enfant qui joue avec les jouets dans un magasin de jouets se fait dire de
façon abrupte « Arrête de toucher aux jouets et va chercher ta mère ».
Or, la mère du bambin se trouve juste derrière le vendeur. La
confrontation avec l'enfant était-elle nécessaire? Non. Les choses auraient-
elles pu se passer différemment? Oui. Quel est le sentiment de l'enfant et de la
mère envers le magasin? Il n'est pas bon. Ce vendeur ne réalise pas ce qu'il
faut faire et dire pour conserver de bonnes relations avec la clientèle.
Faites preuve de tact.
c) L'attitude
Un bon vendeur aura une attitude positive envers les clients, la
marchandise, le service et l'entreprise.
Une bonne attitude veut dire que l'employé est prêt à accepter les
suggestions, à apprendre et à mettre en oeuvre les étapes d'un processus de
vente créatif, et de ne pas avoir peur de travailler. Un vendeur qui fait preuve
d'une mauvaise attitude peut créer des problèmes inutiles. Une
mauvaise attitude est contagieuse. Si un employé est compétent par
ailleurs, la direction devrait collaborer avec lui pour lui permettre d'adopter
une attitude positive. Celle-ci peut générer des ventes.
e) Conseils de prudence
Les caractéristiques mentales et physiques des vendeurs sont
importantes. La direction doit continuer à observer le personnel de vente
pour vérifier qu'il a bien les caractéristiques souhaitées.
Le personnel peut, avec le temps, prendre des habitudes, relevant des
attitudes ou de l'apparence, qui l'éloignent du comportement souhaité.
La direction doit être consciente de cette possibilité et s'efforcer de
corriger toute déviation par rapport aux normes recherchées avant que
des problèmes n'apparaissent.
Une entreprise peut améliorer sensiblement ses probabilités de réussite
en insistant sur le processus de vente créatif, en accordant une attention
particulière aux caractéristiques mentales et physiques recherchées chez
un vendeur créatif. L'application bien comprise de ces techniques peut
conférer un avantage concurrentiel.
PIGIER, dans son ouvrage << Bien vendre >>, considère que les
qualités de base d’un bon vendeur peuvent être classées en cinq
grandes familles.
Un bon vendeur doit posséder des aptitudes ou qualités de base qu’il
perfectionnera tout au long de sa carrière :
o Chasseur ou éleveur ?
LE CHASSEUR : est un vendeur "perso" qui aime la prospection "dure", en allant
seul sur le terrain pour convaincre (chasser la signature) et développer
quantitativement sa clientèle (rapporter des contrats). Il est surtout stimulé par les
objectifs, l'argent et la réussite sociale tout en étant hyper sensible aux récompenses
(concours, primes, commissions…).
L'ELEVEUR : est un vendeur "soft" qui apprécie nouer et entretenir des relations durables
avec ses clients. Il est doué pour fidéliser et développer le potentiel d'un portefeuille clients
existants, mais pas très motivé pour "taper dans le dur" de la prospection. Il sait travailler en
équipe et utiliser l'arsenal des moyens marketing modernes mis à sa disposition.
Dans le même ordre d'esprit, chaque commercial a besoin de faire un point hebdomadaire avec
son directeur régional des ventes (d'au moins 30 minutes, y compris par téléphone) et que ce
rendez-vous ne serve pas uniquement à "relever les compteurs". A ce stade, l'implication du
responsable commercial doit être d'autant plus forte et appuyée que ses commerciaux sont
éloignés et passent beaucoup de temps sur les routes. Il doit s'impliquer physiquement afin
d'épauler ses vendeurs en prise avec des négociations importantes, ou avec un client difficile.
La tournée d'accompagnement, à condition de ne pas s'apparenter à une virée touristique ou à un
contrôle policier, reste l'outil idéal pour aider utilement le commercial et asseoir un climat de
confiance. De la même manière, afin de renforcer sa crédibilité aux yeux de ses troupes, le chef
des ventes a tout intérêt à se préserver un secteur de vente en conservant un contact régulier avec
le terrain.
• L'ECOLE DU MERCREDI
• L'ECOLE ANGLO-SAXONNE
Elle est essentiellement fondée sur l'écrit et sur un état d'esprit proposant une vision
positive de soi, des autres et de la vie en général. L'essentiel de cette approche vient
de l'enseignement de Dale Carnegie considéré par les américains comme "le père des
relations humaines". Dale Carnegie (de son vrai nom Carnagey) est né en 1888 dans une
ferme du Missouri. Il a inventé sa méthode en 1912 après avoir observé préalablement
6.000 vendeurs. Aujourd'hui, après plusieurs écrits best-sellers dont le fameux How to
Win Friends and Influence People "Comment gagner des amis et influencer les gens") qui
est devenu une véritable bible de la vente avec plus de 40 millions d'exemplaires, la
réputation mondiale des stages Carnegie ont à eux seuls convaincu plus de 5 millions de
stagiaires dans 70 pays (dont +80.000 en France).
Parmi les différentes méthodes et approches développées par Dale Carnegie, il en est
une qui dit que l'essentiel de la confiance en soi repose d'abord sur le
développement de la mémoire. Selon lui, une bonne mémoire est le préalable pour
faire un exposé en public, pour intervenir à l'improviste sur un sujet, pour retenir le
contenu utile d'un entretien ou pour restituer aisément ses connaissances et ses
compétences.
La technique utilisée par Carnegie pour retenir les événements et les restituer s'appelle la
"technique de la chaîne d'images" ou encore "technique des crochets de mémoire".
Elle consiste à apprendre une trentaine de mots clés puis de leur associer le même
nombre d'informations, afin de pouvoir les restituer sans prise de notes.
Imaginez que vous devez évoquer 3 points principaux devant votre interlocuteur. Exemple
: (1) lancement de produit ; (2) offensive d'un concurrent ; (3) budget promotion
Un crochet de mémoire est un mot "clé", auquel on associe une image précise et que
l'on mémorise ensuite une fois pour toute, dans un ordre numérique précis. Exemple : 1 =
Bain = je trempe dans le bain ; 2 = Zinc = j'astique le zinc ; 3 = Atre = je jette dans l'âtre,
etc.
Plus les crochets sont nombreux, moins il est recommandé de les écrire et encore moins
de les apprendre par cœur, au risque d'avoir un trou de mémoire au moment crucial.
Cette phase essentielle consiste à procéder à "l'accrochage" des 3 idées avec chacun
des 3 crochets de mémoire. Il s'agit alors de dire haut, fort et vite : 1-bain : je trempe mon
produit dans le bain ; 2-zinc : j'astique le zinc de mon concurrent ; 3-âtre : je jette le
budget promotion dans l'âtre, etc…
Avec un peu d'entraînement, il devient alors aisé de retrouver chaque grande idée du
discours en se remémorant simplement les crochets.
La formation 360°
Ce type de formation souvent haut niveau s'applique à des professionnels ayant déjà
plusieurs années d'expériences dans l'entreprise, mais pas forcément en vente. Elle
repose sur une pédagogie basée sur la théorie dite positive, laquelle est destinée à
favoriser à la fois : une prise de conscience large de la problématique, une profonde
confiance en soi, l'usage de techniques et d'outils influents, ainsi qu'un travail de
synthèse pertinent et utile sur le savoir-faire nécessaire. Cette approche commerciale à
360° (valable surtout en négociation vente/achats) est conçue pour donner de la hauteur
de vue aux commerciaux, ainsi que de la puissance en mobilisant leur talent, leur
intelligence et leurs potentiels dans une dimension à la fois stratégique et tactique
et non plus seulement technicienne.
PREMIER ETAGE : C'est le salaire fixe de base, dont l'objectif premier est de
rémunérer des missions permanentes comme par exemple, les visites aux clients
et la réalisation d'offres commerciales.
SECOND ETAGE : Il correspond à la partie variable et récompense les résultats
obtenus en fonction du CA obtenu, du nombre de ventes réalisées ou encore
les facteurs de résultat qui ont fait vendre.
TROISIEME ETAGE : Appelé aussi rétribution alternative, il comprend les primes
accordées aux performances exceptionnelles, ainsi que les récompenses liées
aux challenges et concours.
LES BOOSTERS : Ce sont les "carburants " qui permettent à la fusée de décoller.
Pour un commercial, il s'agit généralement de tous les avantages annexes que
peut proposer l'entreprise : avantages en nature, avantages sociaux
supplémentaires, cadeaux, voyages…
Du mythe à la réalité
La vente regorge de trucs, de ficelles et de méthodes pour amener un prospect à
acheter, après avoir exercé sur lui une influence décisive. Le mythe du vendeur
"génial" qui renverse totalement une situation et/ou transforme à 180° l'état d'esprit d'un
prospect grâce à ses dons personnels, ressort de l'illusionnisme et de l'imposture
intellectuelle.
Il ne faut pas oublier qu'un bon vendeur pour arriver à ses fins doit obligatoirement
disposer en face de lui d'un prospect qui soit consciemment ou inconsciemment,
aujourd'hui ou plus tard , avec lui ou avec un concurrent , pour ce produit ou pour un
autre, prêt à s'engager d'une manière ou d'une autre dans un acte d'achat. En
fait, pour qu'un acte de vente fonctionne il faut obligatoirement la préexistence d'un
besoin latent, affiché ou non de la part du prospect.
La véritable compétence du vendeur consiste pour le principal à assumer plusieurs
rôles simultanément. Il s'agit d'abord pour lui d'identifier précisément le besoin du
client (renseignement militaire), de faire accoucher en douceur ce besoin (maïeutique,
gynécologie), de pratiquer une relation de confiance (psychothérapie) en stimulant les
dimensions cognitives, affectives, sensorielle et/ou d'imagination du prospect, d'agir
comme un praticien (médecin) en exerçant un parfait diagnostic sur "l'état de santé" du
ou des besoins de son client afin d'y apporter la médication nécessaire (argumentaire),
tout en adaptant avec réalisme ses conditions contractuelles (pilote, gestionnaire,
manager de terrain) et/ou en dramatisant la situation (comédien).
Dans le plus facile des cas (vente sédentaire), il s'agit alors pour le commercial de
renseigner et de conseiller utilement le visiteur, en exerçant sur lui un minimum de
psychologie et de qualité relationnelle, afin de ne pas bloquer son envie d'acheter,
sachant que celui-ci a déjà fait l'essentiel de l'effort en se déplaçant.
1. L'auto - motivation
5. La préparation de la vente
Ne jamais improviser une vente. La règle d'or est d'analyser le dossier client à
l'avance (affaires en cours, volumes, historique du précédent passage…) en formalisant
les objectifs de l'entretien. Il est également nécessaire de "bétonner" à l'avance, les
réponses aux éventuelles questions et objections à venir.
6. La veille concurrentielle
Il s'agit d'établir en marge des rapports hebdomadaires, des fiches terrain contenant
des renseignements sur la concurrence, ses nouveaux produits, ses initiatives ou
l'état de sa force de vente. Une lettre mensuelle est ensuite éditée en interne puis
adressée à l'ensemble des commerciaux, afin de les tenir informés des manœuvres
de la concurrence.
7. Se former régulièrement aux nouveaux produits
L'objectif est de renforcer, au minimum 1 à 2 fois par an, la compétence des vendeurs
sur les nouveaux produits et/ou sur des techniques ciblées de vente, dans le double
but de maintenir un bon niveau de confiance en soi et d'être capable de vendre mieux
et plus cher.
• Commencer par s'excuser en sachant que "qui s'excuse s'accuse" en employant des
formules du type : "je ne veux pas abuser de votre temps ; excusez-moi de vous
déranger…".
• Débuter l'entretien dans le couloir ou alors que son interlocuteur est inattentif
(rédige une note, consulte un agenda, range un dossier…) même si ce dernier invite à le
faire.
• Parler directement de son produit sans s'être renseigné préalablement sur les attentes
et les préoccupations de son prospect.
• Un écart de 1 à 3 entre les vendeurs les plus performants et les "bras cassés".
• La création d'un club des meilleurs vendeurs (avec l'écoute réelle du patron sur la
stratégie de l'entreprise).
• Des voyages de rêve inoubliables avec le conjoint (en récompense d'un concours
annuel ou d'un challenge précis).
• Des réductions sur les produits vendus par l'entreprise ; tarifs préférentiels chez
certains partenaires (voyages, taux de crédit à la banque…) ; services de proximité
(réservation d'hôtels, restaurants, transports, spectacles…).
Fantassin placé en première ligne, il reçoit tous les coups sans savoir trop bien ce
qui se prépare à l'arrière. Il est par conséquent naturel que le vendeur ressente le
besoin d'exprimer ses difficultés, de confronter ses expériences avec ses collègues,
de se rassurer en échangeant son expérience avec les autres et de rechercher
l'information en se mettant au courant des activités, des résultats et des projets de
son entreprise. Il est donc indispensable, voire vital pour le manager de soulager les
vendeurs de ces pressions en leur trouvant un dérivatif / palliatif / remède en les
réunissant régulièrement autour de lui. Pour être efficace et animer positivement ces
réunions, le manager doit savoir qu’il existe cinq (5) typologies de réunion selon les
objectifs fixés. La maîtrise de ces réunions est, bien sûr, grandement dépendante des
capacités/aptitudes du manager à la communication interne (intra et inter personnelle
et en groupe restreint).
Elle repose sur un feed-back avec les participants, assortie d'une réactivité avec le jeu
des questions-réponses. Elle recouvre habituellement le briefing avant l'action,
l'exposé, la discussion ou encore la conférence-débat.
3. LA REUNION ASCENDANTE
Elle entraîne une forte activité dans les échanges mais une faible mobilisation vers
l'action. De nature investigatrice, ce type de réunion correspond au principe des tables
rondes, des interviews de groupe et des recueils d'informations.
4. LA REUNION RESOLUTIVE
D'un mode particulièrement actif, elle s'applique aux études de cas, aux discussions-
réflexions, aux recherches de solutions ou de concessions, ainsi qu'aux réunions de
formation/perfectionnement. La participation est habituellement importante avec une
forte mobilisation active, en vue de résoudre des problèmes ou de se préparer à
l'action.
5. LA REUNION CREATIVE
• Libérer les tensions sous-jacentes qui se seraient manifestées tôt au tard et qui
auraient pu perturber la réunion à un moment non propice.
• Saisir les préoccupations dominantes des uns et des autres, en vue de modifier
ou de compléter le contenu du programme de la réunion.
Partant du principe que chaque vendeur est concerné par les résultats, les indicateurs
évoqués doivent surtout concerner ceux ayant trait à l'ensemble de l'activité de la force
de vente. Les résultats individuels détaillés sont discutés ultérieurement, en tête à
tête, entre le responsable et chaque vendeur.
• Demander aux commerciaux d'identifier les écarts qui résultent de leur propre
action (insuffisance de visites, non respect d'une argumentation, introduction difficile
dans un segment de marché, commandes inférieures à ce qui était prévu...) tout en
sachant que la tendance habituelle du vendeur est de faire porter le chapeau aux
autres (marketing, concurrence, service livraison, clients…)
• Eviter de commenter dans le détail les résultats, lorsque ceux-ci sont conformes
aux prévisions
• Eviter de noyer l'auditoire dans une multitude de chiffres en identifiant
uniquement les écarts les plus caractéristiques
• Entourer ou souligner le chiffre sur lequel on souhaite attirer l'attention
• Ecrire en rouge les chiffres négatifs, en bleu les chiffres positifs
• Au rétroprojecteur, utiliser un cache ne laissant apparaître que les chiffres
utiles à la discussion
• Présenter peu de chiffres en supprimant les virgules et les décimales
• Faire des présentations visuelles (histogrammes, graphiques, courbes).
Les 5 buts :
• Regonfler le moral des troupes
• Recentrer l'effort sur les actions, les clientèles et les produits prioritaires
• Réduire les difficultés rencontrées sur le terrain
• Apporter de l'information complémentaire
• Entraîner les vendeurs à la maîtrise des techniques de vente et de
négociation, ainsi qu'à l'acquisition de réflexes et d'automatismes pour être plus
incisifs et convaincants en clientèle
Les 3 parties :
• La partie théorique qui alterne les exposés, les discussions, les contrôles de
connaissances et apporte des informations complémentaires sur les marchés, les
clientèles, les concurrents ou les produits.
• La partie échange centrée sur la mise en forme des arguments, des tactiques à
adopter face à certaines situations particulières, l'élaboration des réponses face aux
objections ou la manière de présenter les prix…
• La participation à un jeux de rôle, à des simulations, à des études de cas ou à
des exercices d'application, afin d'inviter les commerciaux à bien utiliser ce qui a été
vu précédemment. Un bon exercice concret est de faire rechercher par groupes de
3 ou 4, toutes les objections possibles et/ou les situations difficiles en travaillant
sur les réponses à apporter.
o L'expression orale
Pour réussir cette séance de travail qui permet de plancher collectivement sur la mise
au point d'outils "maison", il est recommandé de scinder l'équipe de vente en sous-
groupes. Cette organisation a le mérite de réaliser un travail plus rapide, plus
consistant avec une diversité de solutions.
5. Aménager une partie détente (1/2 heure à 1 heure), afin que les vendeurs
puissent créer des liens interpersonnels.
8. Eviter les séances qui durent 3 ou 4 heures sans interruption. Pratiquer une
pause de 15 à 20 minutes toutes les heures et demie.
9. Offrir un petit déjeuner d'accueil est une marque d'attention appréciée, surtout
si les vendeurs ont fait de la route.
10. Offrir un petit cadeau ou un gadget souvenir, poser devant chaque vendeur
une tablette de chocolat, des bonbons et/ou une boisson.
11. Habituer les vendeurs au repas - jokey du midi, afin d'éviter les débuts
d'après-midi somnolents et improductifs. Offrir le soir le bon repas que toute
l'équipe attend.
12. Il faut éviter que des personnes extérieures à la force de vente assistent à
ces réunions, à moins qu'elles n'aient quelque chose de très précis à dire.
13. L'intervention du PDG doit se faire à l'occasion d'un dîner-débat, plutôt qu'au
cours de l'introduction de la réunion, moment durant lequel il risque de
monopoliser trop longtemps la parole, de déséquilibrer le programme et surtout de
vouloir assister au reste de la matinée, ce qui aurait pour effet inévitable de
provoquer un blocage des vendeurs et l'absence d'échanges.
La nouvelle donne des forces de vente, Guy Charon et Laurent Hermel, Éditeur,
Economica, février 2002. Document Internet.
© PIGIER – Bien vendre – Réf. 4612, document Internet téléchargé en avril 2004.